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ARTHRITE JUVENILE
  IDIOPATHIQUE
   Dr. Hamzaoui.
AJI –Définition

• Atteintes inflammatoires articulaires
  sans cause reconnue
  �Inflammation du tissu synovial
  aseptique
  �Début avant 16 ans
  �Évoluant depuis plus de 6 semaines
                          �Diagnostic
  d’exclusion
AJI = diagnostic d’exclusion
•   Penser aux diagnostics différentiels:
    �Infectieux (septique, lyme…),
    �Tumoral (T. osseuses, hémopathies,
    neuroblastome, lymphomes, angiome
    intra-articulaire…)
    �Traumatique, mécanique
         �A.réactionnelles( corps étrangers)
          �A. auto-immunes,
           �Lupus Erythémateux Disséminé
       �Sclérodermie
      �Dermatopolymyosite �Sarcoidose
Angiome veineux intra-articulaire
Épidémiologie :
• Elle a été décrite dans toutes les régions du
  monde.
• Fréquence : 02 à 06 enfant / 10000.
• Sexe - âge : deux pics de fréquence sont
  observes :
• l'un entre 03 - 04 ans avec un sexe ratio à 01.
• l'autre entre 09 - 14 ans avec prédominance
  féminine nette.
• Nb : 2/3 des cas des ACJ apparaissent avant
  l'âge de 06 ans.
Anatomopathologie :
 L'ACJ se caractérise par une inflammation
  chronique sans suppuration de la synoviale.
 À l'examen microscopique :
 le tissu synovial atteint est œdémateux, et infiltré
  de lymphocytes et de plasmocytes avec sécrétion
  importante de liquide articulaire .
 des franges de la synoviale épaisses forment des
  villosités qui débordent dans l'espace articulaire,
  la synoviale hyperplasie peut s'étendre et devenir
  adhérente au cartilage (formation de pannus).
Physiopathologie :
 Un rôle important des cytokines et de leurs antagonistes
  est maintenant de mieux en mieux connu.
 Au niveau de l'articulation, des réactions en cascade
  paraissent responsables des destructions oestéo-
  cartilagineuses.
 Le pannus synovial recouvre progressivement les
  surfaces cartilagineuses en altérant les surfaces par
  l'intermédiaire des enzymes protéolytiques lysosomiales
  et collagénases sécrétées par la synoviale
  inflammatoire.
 La destruction articulaire peut être longue en raison de
  l'épaisseur du cartilage articulaire chez l'enfant.
TNFα


TNFa=cytokine, médiateur
essentiel mais non spécifique de   Synovite, aspect
                                   arthroscopique
l’inflammation articulaire
Etiopathogénie

• �Facteurs environnementaux : infectieux?
  toxiques? traumatiques?
        �Facteurs neuro-endocriniens?
   �Dysrégulation immunitaire
     �Prédisposition génétique (AgHLA
  DR1, DR4, B27…)

     Origine Multifactorielle
Étude clinique :
                 A- Manifestations :
              Étude clinique
 Poignets et mains : au poignet et au carpe la « tumeur
  dorsale du carpe » avec voussure de la face
  d'extension .
           La limitation de la mobilité porte d'abord sur
  l'extension, ensuite sur les mouvements de flexion et
  de latéralité.
 Aux doigts, l'atteinte articulaire intéresse les (IPP) qui
  sont gonflées :aspect de « doigt en fuseau », les
  metacarpophalangiennes (MCP) peuvent être
  intéressées, se manifestant par une réduction de la
  mobilité, un flessum et une douleur à la pression de
  l’articulation.

Étude clinique
 Chevilles et pieds : cliniquement l'atteinte
  tibiotarsienne se traduit par un œdème
  rétromalléolaire le plus souvent et une limitation
  des mouvements de flexion dorsale ;
 l'atteinte de l'articulation sous-astragalienne
  entraîne une réduction des mouvements de
  latéralité qui peuvent aboutir à une attitude en
  supination avec talus valgus ou en pronation
  avec talus varus.
 Genoux : ils sont très fréquemment atteints.
                                 la douleur est
  modérée voire absente . rapidement une
  amyotrophie du quadriceps apparaît.
 Coudes : l'atteinte des coudes se manifeste
  surtout par une raideur avec perte de
  l'hyperextension physiologique
 Hanches : rarement présente d'emblée mais
  se rencontre dans 75% des cas après 05 ans
  d'évolution dans les formes polyarticulaires,
  la douleur et l'attitude penchée en avant lors
  de la marche sont les premiers signes de
  cette atteinte. Rapidement la contraction
  musculaire entraîne une déformation en
  flexion.
 Epaules : environs 40 % des cas ; les
  limitations articulaires portent d'abord sur
  l'abduction puis sur la rotation externe. Elles
  sont gênantes car elles entravent certains
  gestes de la vie courante (coiffure, toilette).
 Articulations temporo-mandibulaires : Elles sont
  cliniquement atteintes dans 70% des cas, elles
  peuvent se manifester par des douleurs à
  l'ouverture de la bouche, Une limitation une
  asymétrie.

 Rachis : l'atteinte rachidienne concerne le
 rachis cervical, cliniquement l'enfant se plaint
 de douleurs, parfois apparaît un torticolis. Les
 mouvements du cou sont limités.
 Articulations sacro-iliaques : elles sont
 rarement atteintes, elles ne donnent lieu à
 aucun signe clinique.
Radiologiques :
   Poignets et mains : c'est au poignet que
    sont observés de façon caractéristique
    les quatre stades classiques successifs
    de STEINBROCKER :
   I- Ostéoporose, infiltration des parties
    molles et appositions périostées.
   II - Pincement articulaire.
   III - Erosion
   IV- Fusion.
Forme avec présence
                          de facteur rhumatoïde,
                      ayant débuté à l’âge de 6 ans   .




A. 1 an d’évolution    B. 3 ans d’évolution :
: ostéoporose          ostéoporose,                C. 5 ans d’évolution : bloc
mineure.               pincements articulaires,    carpien presque complet.
                       irrégularités des points
                       d’ossification.
Fusion complète des os du tarse. Noter l’ostéotomie tibiale de
réaxation
. Forme systémique ayant débuté à l’âge de 5
ans.                                                B. 7 ans d’évolution : pincement
A. 5 ans d’évolution : à droite nécrose avec        articulaire, flou de l’interligne.
excentration de la tête. à ce
moment, la corticothérapie a pu être arrêtée.



                     C. 9 ans d’évolution : après
                     ténotomie des adducteurs et
                     physiothérapie
                     intense, réapparition d’un
                     interligne articulaire
Forme systémique ayant débuté à l’âge de
6 mois. Fusion
des articulaires postérieures de C2 à C7 et
hypoplasie des corps vertébraux
après 5 ans d’évolution. Actuellement âgée
de 13 ans, l’enfant est en
rémission complète depuis l’âge de 5 ans
Arthrite Juvénile Idiopathique (ACJ,
    ARJ)= Classification de DURBAN
                   1997
• formes cliniques :définies selon les 6
  premiers mois
  �arthrite systémique (maladie de still).
   �polyarticulaireavec FR+(+ de 4
  articulations)
  �polyarticulaire avec FR - (>4)
      �oligoarticulaire(1à 4 articulations)(2 types
  évolutifs : oligopersistante et oligoétendue)
  �enthésite en rapport avec une arthrite (ERA)
  �associée à un psoriasis
  �inclassables
1- Formes systémiques (maladie
           de Still) :

• Représente 20 à 25% des cas d’AJI,
  débute le plus souvent entre 2 - 7 ans
  moins souvent après 7 ans et
  exceptionnellement dans les premiers mois
  de vie ;
  -fréquence : la fille =garçon.
a- Manifestations extra-articulaires :

• La fièvre : caractéristique de cette forme
  décrit de grandes oscillations
• Plus de 15jours
Les signes cutanés
• sont présents dans 90% des cas,
   Ce sont les érythèmes localisés, fugaces,
  souvent très discrets, favorises par
  l'exposition à l'air, le bain et surtout au
  moment des pics fébriles ; plus rarement il
  s'agit d'une éruption plus intense de type
  urticarien.
Figure 3. Éruption et volumineux kyste synovial du bras au cours d’une
                                                 poussée systémique.
 La splénomégalie et les adénopathies : sont moins
  fréquentes, elles ne sont retrouvées que dans 30 à
  40% des cas.
 parfois sera retrouvée une hépatomégalie avec ou
  sans signes biologiques d'atteinte hépatique,
  beaucoup plus rarement des atteintes pulmonaires
  ou cérébrales ont été signalées.

 Les atteintes séreuses :, il s'agit le plus souvent
  d'une péricardite objectivée par l'échocardiographie
  s'accompagnant d'une atteinte pleurale ; parfois il
  s'agit d'atteinte péritonéale se traduisant par des
  douleurs abdominales ;
Atteinte articulaire dans la maladie
              de STILL
 d’emblée (75%) ou retardée
 arthralgies ou arthrites
 fluxionnaires bilatérales et symétriques
  touchent le plus souvent les poignets,
  genoux et chevilles.
Figure 4. Aspect des mains chez un enfant de 18 mois atteint
                  de forme systémique. Aspect en « fuseau »
Signes biologiques
• VS : est très accélérée, souvent à plus de 100mm
  à la première heure.
• Hyperleucocytose : pouvant atteindre 50.000
  voire 100.000/m³
• Hyperplaquettose pouvant atteindre 800.000 à
  1000.000/m³
• Une anémie hypochrome inflammatoire.
• Une hypergammaglobulinémie.
• La sérologie rhumatoïde (latex, waaler-rose) est
  négative dans cette forme,
• il n'y a pas d'anticorps antinucléaires (ANN).
Diagnostic différentiel :
 Foyer infectieux profond.
 Une fièvre éruptive.
 maladie de KAWASAKI
 Une hémopathie maligne
 Un rhumatisme articulaire aigu (rare).
Évolution Variable

• -une seule poussée (3-4 mois) et guérison
• -systémique permanente ou poussées
  récurrentes
• -AJI polyarticulaire(s inflbiol)

 à 10 ans -50% guérison après 1 ou pls poussées
 (30% de séquelles articulaires invalidantes)
 -25% poussées récurrentes +ou-destructrices
 -25% polyarthrite destructrice sévère avec retard staturopondéral
Complications
 Kystes synoviaux,
 Lymphœdème
 Troubles de croissance et ostéoporose.
 Une anémie parfois profonde de type
  inflammatoire.
 Complications liées aux thérapeutiques.
 Ralentissement de la croissance staturale :
 Amylose secondaire :
Lymphoedème du membre   Kyste synovial
Formes polyarticulaires
• Elles se définissent par l'atteinte de plus
  de 04 articulations et/ou absence de tout
  signe systémique.
AJI polyarticulaires: 30%

 Plus de 4 articulations
 FR+ : rares =PR F>G > 10 ans
 FR -: +/-AAN         F> G tout âge
 atteintes fluxionnaires ou sèches, BILAT
 risque d’uvéite chronique
 Signes inflammatoires bio variables
AJI oligo-articulaire(50%) +++

 Les formes à début précoce +/-AAN
 �Petite fille (9/10) < 3ans
              �Parfois douleur = «0»
    �Atteinte articulaire asymétrique
  �Genou, cheville
  �Uvéite chronique +++antérieure
  �parfois panuvéite non corrélée à l’arthrite
  �Risque de baisse acuité visuelle définitive +
  ++
 Forme à début tardif
 Formes sans marqueurs immunologique,
  restant oligo articulaire
AJI oligo-articulaire (50%) +++

 Signes inflammatoires bio variables svt
  peu marqués
 Evolution
  �Guérison
  �Stabilisation en AJI oligo-articulaire
        �Évolution en AJI Poly-articulaire +
  ++
Enthésite en rapport avec une
           arthrite ERA
• �Arthrite et enthésite�ou enthésite�ou
  arthrite et au moins 2 critères :
      �Garçon > 8 ans
                 �Sensibilité des Sacro-
  iliaques              �Rachialgies
  inflammatoires
                �HLA B27
                        �Famille ( uvéite, SA,
  colopathie infl)                  �Uvéite
  antérieure aiguë
Orteils en “saucisse”   Pseudo Osgood
                        Schlatter
AJI. associée au psoriasis
• �Arthrite et psoriasis
     �Ou en l’absence de psoriasis, arthrite
  avec au moins 2 critères suivants:
  �Dactylite chez le patient
    �Piqueté unguéal ou onycholyse chez
  le patient
   �Psoriasis dans la famille
Traitement :
• A- Buts du traitement :
 Contrôler l'inflammation systémique et
  articulaire.
 Conserver par la rééducation un état
  fonctionnel articulaire satisfaisant.
 Permettre à l'enfant de mener une vie
  proche de la normale (scolarité, vie
  familiale,...),.
Pluridisciplinaire

 �Rhumato-pédiatre
     � médecin rééducateur
�Ophtalmologue
�Chirurgien orthopédique pédiatrique
            �Radiologue ayant
connaissant l’AJI        �Assistante
sociale et psychologue �Médecin
traitant
B- Armes de traitement :
1- Les médicaments :
• Les anti-inflammatoires non stéroïdiens d'action
  rapide :
 Les salicylés : l'ASPIRINE est encore utilisée
  dans certaines formes à la dose de 70 à 100 mg /
  kg / j en 04 à 06 prises et parfois a des doses plus
  élevées pour atteindre des salicylémie efficaces
  (entre 20 et 30 mg/ml).)
 Autres AINS d'action rapide : IBUPROFEN
    35 mg / kg en 04 prises, DICLOFENAC 01 à 03
  mg / kg / j en 03 prises, NAPROXÈNE 10 à 15 mg /
  kg au delà de 25 kg.sutt formes non systémique
AINS à action lente ou traitement
              de fond
• Les sels d'or (ALLOCHRYSINE) : le traitement se
  poursuit pendant des mois voire des années, les risques
  sont : leucopénie, thrombopénie, protéinurie, choléstase
  ou cytolyse, on évite de la donner avant l'âge de 06 ans.
• La D-penicillamine (TROVOLOL) : les risques sont
  semblables à ceux des sels d'or .
• Les anti-paludéens de synthèse : l'hydroxychloroquine
  (PLAQUENIL) leur toxicité notamment pour l'œil en
  réduit l'indication.
• Sulfasalazine : en cours d'évaluation chez l'enfant,
  entraîne troubles digestifs et troubles hématologiques.
• Le methotrexate : médicament cytotoxique qui a un
  effet anti-inflammatoire à faible doses, risque
  hématologique et hépatique.
Les corticoïdes
• Puissants anti-inflammatoires, ils ne préviennent
  pas la destruction articulaire ; la Prédnisone est
  le médicament de choix à raison de 01 - 02 mg
  voire 03 mg/kg/j.
• le sevrage très progressif pourra être facilité par
  l'adjonction d'aspirine.
• Risques : infiltration cushingoïde, insuffisance
  surrénalienne, ostéoporose, arrêt de la
  croissance, HTA, cataracte, nécrose osseuse
  vasculaire, diabète
• Les immunoglobulines à hautes doses : Elles
  sont actives sur les signes systémiques sans
  influencer notablement les signes articulaires,
  elles ont permis d'amorcer un sevrage
  corticoïde.
• Les cytotoxiques : Chlorambucil, Azathioprine,
  Cyclophosphamide, risques majeurs :
  infectieux, gonadiques et tumoraux, pas
  d’indication sauf en cas d’impasse
  thérapeutique et d’amylose.
Biothérapies :

• Les biothérapies ont radicalement
  transformé les possibilités thérapeutiques
  en pédiatrie. Elles peuvent être classées
  actuellement en deux grands groupes :
Molécules ciblant directement les
            cytokines
• Anti-TNF : L’étanercept (Enbrel®) a été le
  premier évalué dans les formes
  polyarticulaires d’ACJ
• Inhibiteurs de l’IL6.
• Inhibiteurs de l’IL1: L’anakinra (Kineret®)
  est un antagoniste du récepteur de l’IL1
Molécules agissant sur des
 récepteurs de surface cellulaires
• Anticorps monoclonal anti-CD20
  (rituximab, Mabthera®) : Il est utilisé
  surtout dans les cytopénies auto-immunes
  et dans le lupus érythémateux,
  notamment dans la néphropathie lupique.
  Son intérêt dans les ACJ n’a pas encore
  été démontré.
• CTLA4-Ig (abatacept) : Il bloque le
  second signal d’activation du lymphocyte
  T.
2-Autogreffe de moelle osseuse
• L’avènement des biothérapies a rendu
  cette indication absolument exceptionnelle
3- La rééducation fonctionnelle :
 Complément indispensable au traitement médical :
 Attèles de repos en phase aiguë qui soulagent la douleur
  et préviennent les déformations.
 Attèles de fonction par la suite, portées la nuit et au cours
  de certaines activités de la journée.
 Attèles de correction progressive, mises en place chaque
  nuit quand l'inflammation est contrôlée, l'atteinte de la
  hanche peut nécessiter une traction, l'atteinte cervicale le
  port d'une minerve.
 Les exercices physiques : (passifs puis actifs, assistés ou
  non) permettent de maintenir et d'améliorer la mobilité
  articulaire, la force musculaire et d'empêcher les
  contractures.
 Parmi les sports : la bicyclette et la natation sont
  particulièrement indiquées.
4-La chirurgie :
 Chirurgie précoce ou prophylactique :
  Ténotomies, ténocapsulotomies qui
  améliorent l'amplitude d'une articulation,
  synovectomie afin de prévenir les
  destructions articulaires.
 Chirurgie reconstructive : Une fois la
  croissance terminée (prothèse des
  hanches et genoux).
Scoliose
Subluxation


Carpe
Solution
=
Arthrodèse
Perte de l ’autonomie

ARTHROPLASTIES
Arrière-pied
Ankylose
= Evolution naturelle
Mauvaise position
Correction
5-Traitements locaux :
 Injections locales de corticoïdes à effet
  retard : Action de courte durée et souvent
  insuffisante, comportent un risque
  infectieux et ne peuvent êtres répétées
  plus de 02 à 03 fois.
 Synoviorthèse à l'acide osmique :
  Indiquée en cas d'atteinte persistante du
  genou avec épanchement malgré
  l’injection locale de corticoïdes.
Atrophie cutanée
6-Psychothérapie :
 Le psychologue doit être également intégré à
  l'équipe soignante +++.
 Les parents doivent être tenus au courant du caractère
  capricieux et imprévisible de la maladie.
 Les mettre en garde contre la surprotection.
 Assurer à l'enfant une scolarité normale : élément de
  normalité, utile au moral de l'enfant et de sa famille, c'est
  surtout le garant de possibilités d'orientations
  professionnelles vers des activités secondaires si le
  handicap articulaire est sévère, il faut lutter contre
  l'absentéisme.
Les indications du traitement :
1. - Formes systémiques :
• ASPIRINE à doses élevées.
• Si inefficace au bout de 04 voire 08 à 12
   semaines : corticothérapie.
• Corticothérapie d'emblée si atteinte
   cardiaque (péricardite, myocardite).
2-Formes polyarticulaires
• Indication des AINS, ne pas prolonger au-
  delà de 08 semaines si inefficace, un
  traitement de fond par les AINS à action
  lente sera proposé en cas d’échec, ainsi
  que les antiTNF
3-Formes mono et
          oligoarticulaires :
• ASPIRINE: rarement.
• Les autres AINS à action rapide peuvent
  être donnés.
• Indication de choix du traitement local
  lorsque l'atteinte se prolonge au-delà de
  03 mois ou entraîne des troubles de
  croissance localisés.
4-Cas particulier de l’iridocyclite
• Impose un traitement urgent : Traitement
  local par mydriatiques et stéroïdes,
  éventuellement associé à une
  corticothérapie par voie générale.
Evolution – Pronostic
• Elle est imprévisible, la maladie peut se
  prolonger plusieurs mois, voire plusieurs
  années puis régresser totalement sans
  séquelles ni récidives.
• Le passage d'une forme à une autre est
  possible
Conclusion
• L'ACJ représente l'essentiel des rhumatismes
  inflammatoires de l'enfant, son diagnostic parfois
  difficile ne peut être posé qu'après exclusion
  d'un grand nombre d'autres affections pouvant
  comporter une atteinte articulaire ; et reste
  essentiellement clinique, la biologie n'a en
  pratique courante d'intérêt que pour la
  surveillance de l'inflammation et le dépistage de
  certains marqueurs d'auto-immunité.

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Arthrite juvenile ic

  • 1. ARTHRITE JUVENILE IDIOPATHIQUE Dr. Hamzaoui.
  • 2. AJI –Définition • Atteintes inflammatoires articulaires sans cause reconnue �Inflammation du tissu synovial aseptique �Début avant 16 ans �Évoluant depuis plus de 6 semaines �Diagnostic d’exclusion
  • 3. AJI = diagnostic d’exclusion • Penser aux diagnostics différentiels: �Infectieux (septique, lyme…), �Tumoral (T. osseuses, hémopathies, neuroblastome, lymphomes, angiome intra-articulaire…) �Traumatique, mécanique �A.réactionnelles( corps étrangers) �A. auto-immunes, �Lupus Erythémateux Disséminé �Sclérodermie �Dermatopolymyosite �Sarcoidose
  • 5. Épidémiologie : • Elle a été décrite dans toutes les régions du monde. • Fréquence : 02 à 06 enfant / 10000. • Sexe - âge : deux pics de fréquence sont observes : • l'un entre 03 - 04 ans avec un sexe ratio à 01. • l'autre entre 09 - 14 ans avec prédominance féminine nette. • Nb : 2/3 des cas des ACJ apparaissent avant l'âge de 06 ans.
  • 6. Anatomopathologie :  L'ACJ se caractérise par une inflammation chronique sans suppuration de la synoviale.  À l'examen microscopique :  le tissu synovial atteint est œdémateux, et infiltré de lymphocytes et de plasmocytes avec sécrétion importante de liquide articulaire .  des franges de la synoviale épaisses forment des villosités qui débordent dans l'espace articulaire, la synoviale hyperplasie peut s'étendre et devenir adhérente au cartilage (formation de pannus).
  • 7. Physiopathologie :  Un rôle important des cytokines et de leurs antagonistes est maintenant de mieux en mieux connu.  Au niveau de l'articulation, des réactions en cascade paraissent responsables des destructions oestéo- cartilagineuses.  Le pannus synovial recouvre progressivement les surfaces cartilagineuses en altérant les surfaces par l'intermédiaire des enzymes protéolytiques lysosomiales et collagénases sécrétées par la synoviale inflammatoire.  La destruction articulaire peut être longue en raison de l'épaisseur du cartilage articulaire chez l'enfant.
  • 8. TNFα TNFa=cytokine, médiateur essentiel mais non spécifique de Synovite, aspect arthroscopique l’inflammation articulaire
  • 9. Etiopathogénie • �Facteurs environnementaux : infectieux? toxiques? traumatiques? �Facteurs neuro-endocriniens? �Dysrégulation immunitaire �Prédisposition génétique (AgHLA DR1, DR4, B27…) Origine Multifactorielle
  • 10.
  • 11. Étude clinique :  A- Manifestations : Étude clinique  Poignets et mains : au poignet et au carpe la « tumeur dorsale du carpe » avec voussure de la face d'extension . La limitation de la mobilité porte d'abord sur l'extension, ensuite sur les mouvements de flexion et de latéralité.  Aux doigts, l'atteinte articulaire intéresse les (IPP) qui sont gonflées :aspect de « doigt en fuseau », les metacarpophalangiennes (MCP) peuvent être intéressées, se manifestant par une réduction de la mobilité, un flessum et une douleur à la pression de l’articulation. 
  • 12.
  • 13. Étude clinique  Chevilles et pieds : cliniquement l'atteinte tibiotarsienne se traduit par un œdème rétromalléolaire le plus souvent et une limitation des mouvements de flexion dorsale ;  l'atteinte de l'articulation sous-astragalienne entraîne une réduction des mouvements de latéralité qui peuvent aboutir à une attitude en supination avec talus valgus ou en pronation avec talus varus.
  • 14.  Genoux : ils sont très fréquemment atteints. la douleur est modérée voire absente . rapidement une amyotrophie du quadriceps apparaît.  Coudes : l'atteinte des coudes se manifeste surtout par une raideur avec perte de l'hyperextension physiologique
  • 15.  Hanches : rarement présente d'emblée mais se rencontre dans 75% des cas après 05 ans d'évolution dans les formes polyarticulaires, la douleur et l'attitude penchée en avant lors de la marche sont les premiers signes de cette atteinte. Rapidement la contraction musculaire entraîne une déformation en flexion.  Epaules : environs 40 % des cas ; les limitations articulaires portent d'abord sur l'abduction puis sur la rotation externe. Elles sont gênantes car elles entravent certains gestes de la vie courante (coiffure, toilette).
  • 16.
  • 17.  Articulations temporo-mandibulaires : Elles sont cliniquement atteintes dans 70% des cas, elles peuvent se manifester par des douleurs à l'ouverture de la bouche, Une limitation une asymétrie.  Rachis : l'atteinte rachidienne concerne le rachis cervical, cliniquement l'enfant se plaint de douleurs, parfois apparaît un torticolis. Les mouvements du cou sont limités.  Articulations sacro-iliaques : elles sont rarement atteintes, elles ne donnent lieu à aucun signe clinique.
  • 18. Radiologiques :  Poignets et mains : c'est au poignet que sont observés de façon caractéristique les quatre stades classiques successifs de STEINBROCKER :  I- Ostéoporose, infiltration des parties molles et appositions périostées.  II - Pincement articulaire.  III - Erosion  IV- Fusion.
  • 19. Forme avec présence de facteur rhumatoïde, ayant débuté à l’âge de 6 ans . A. 1 an d’évolution B. 3 ans d’évolution : : ostéoporose ostéoporose, C. 5 ans d’évolution : bloc mineure. pincements articulaires, carpien presque complet. irrégularités des points d’ossification.
  • 20. Fusion complète des os du tarse. Noter l’ostéotomie tibiale de réaxation
  • 21. . Forme systémique ayant débuté à l’âge de 5 ans. B. 7 ans d’évolution : pincement A. 5 ans d’évolution : à droite nécrose avec articulaire, flou de l’interligne. excentration de la tête. à ce moment, la corticothérapie a pu être arrêtée. C. 9 ans d’évolution : après ténotomie des adducteurs et physiothérapie intense, réapparition d’un interligne articulaire
  • 22.
  • 23. Forme systémique ayant débuté à l’âge de 6 mois. Fusion des articulaires postérieures de C2 à C7 et hypoplasie des corps vertébraux après 5 ans d’évolution. Actuellement âgée de 13 ans, l’enfant est en rémission complète depuis l’âge de 5 ans
  • 24.
  • 25.
  • 26. Arthrite Juvénile Idiopathique (ACJ, ARJ)= Classification de DURBAN 1997 • formes cliniques :définies selon les 6 premiers mois �arthrite systémique (maladie de still). �polyarticulaireavec FR+(+ de 4 articulations) �polyarticulaire avec FR - (>4) �oligoarticulaire(1à 4 articulations)(2 types évolutifs : oligopersistante et oligoétendue) �enthésite en rapport avec une arthrite (ERA) �associée à un psoriasis �inclassables
  • 27. 1- Formes systémiques (maladie de Still) : • Représente 20 à 25% des cas d’AJI, débute le plus souvent entre 2 - 7 ans moins souvent après 7 ans et exceptionnellement dans les premiers mois de vie ; -fréquence : la fille =garçon.
  • 28.
  • 29. a- Manifestations extra-articulaires : • La fièvre : caractéristique de cette forme décrit de grandes oscillations • Plus de 15jours
  • 30.
  • 31. Les signes cutanés • sont présents dans 90% des cas, Ce sont les érythèmes localisés, fugaces, souvent très discrets, favorises par l'exposition à l'air, le bain et surtout au moment des pics fébriles ; plus rarement il s'agit d'une éruption plus intense de type urticarien.
  • 32. Figure 3. Éruption et volumineux kyste synovial du bras au cours d’une poussée systémique.
  • 33.  La splénomégalie et les adénopathies : sont moins fréquentes, elles ne sont retrouvées que dans 30 à 40% des cas.  parfois sera retrouvée une hépatomégalie avec ou sans signes biologiques d'atteinte hépatique, beaucoup plus rarement des atteintes pulmonaires ou cérébrales ont été signalées.  Les atteintes séreuses :, il s'agit le plus souvent d'une péricardite objectivée par l'échocardiographie s'accompagnant d'une atteinte pleurale ; parfois il s'agit d'atteinte péritonéale se traduisant par des douleurs abdominales ;
  • 34. Atteinte articulaire dans la maladie de STILL  d’emblée (75%) ou retardée  arthralgies ou arthrites  fluxionnaires bilatérales et symétriques touchent le plus souvent les poignets, genoux et chevilles.
  • 35. Figure 4. Aspect des mains chez un enfant de 18 mois atteint de forme systémique. Aspect en « fuseau »
  • 36. Signes biologiques • VS : est très accélérée, souvent à plus de 100mm à la première heure. • Hyperleucocytose : pouvant atteindre 50.000 voire 100.000/m³ • Hyperplaquettose pouvant atteindre 800.000 à 1000.000/m³ • Une anémie hypochrome inflammatoire. • Une hypergammaglobulinémie. • La sérologie rhumatoïde (latex, waaler-rose) est négative dans cette forme, • il n'y a pas d'anticorps antinucléaires (ANN).
  • 37. Diagnostic différentiel :  Foyer infectieux profond.  Une fièvre éruptive.  maladie de KAWASAKI  Une hémopathie maligne  Un rhumatisme articulaire aigu (rare).
  • 38. Évolution Variable • -une seule poussée (3-4 mois) et guérison • -systémique permanente ou poussées récurrentes • -AJI polyarticulaire(s inflbiol) à 10 ans -50% guérison après 1 ou pls poussées (30% de séquelles articulaires invalidantes) -25% poussées récurrentes +ou-destructrices -25% polyarthrite destructrice sévère avec retard staturopondéral
  • 39. Complications  Kystes synoviaux,  Lymphœdème  Troubles de croissance et ostéoporose.  Une anémie parfois profonde de type inflammatoire.  Complications liées aux thérapeutiques.  Ralentissement de la croissance staturale :  Amylose secondaire :
  • 40. Lymphoedème du membre Kyste synovial
  • 41. Formes polyarticulaires • Elles se définissent par l'atteinte de plus de 04 articulations et/ou absence de tout signe systémique.
  • 42. AJI polyarticulaires: 30%  Plus de 4 articulations  FR+ : rares =PR F>G > 10 ans  FR -: +/-AAN F> G tout âge  atteintes fluxionnaires ou sèches, BILAT  risque d’uvéite chronique  Signes inflammatoires bio variables
  • 43. AJI oligo-articulaire(50%) +++  Les formes à début précoce +/-AAN  �Petite fille (9/10) < 3ans �Parfois douleur = «0» �Atteinte articulaire asymétrique �Genou, cheville �Uvéite chronique +++antérieure �parfois panuvéite non corrélée à l’arthrite �Risque de baisse acuité visuelle définitive + ++  Forme à début tardif  Formes sans marqueurs immunologique, restant oligo articulaire
  • 44. AJI oligo-articulaire (50%) +++  Signes inflammatoires bio variables svt peu marqués  Evolution �Guérison �Stabilisation en AJI oligo-articulaire �Évolution en AJI Poly-articulaire + ++
  • 45. Enthésite en rapport avec une arthrite ERA • �Arthrite et enthésite�ou enthésite�ou arthrite et au moins 2 critères : �Garçon > 8 ans �Sensibilité des Sacro- iliaques �Rachialgies inflammatoires �HLA B27 �Famille ( uvéite, SA, colopathie infl) �Uvéite antérieure aiguë
  • 46. Orteils en “saucisse” Pseudo Osgood Schlatter
  • 47. AJI. associée au psoriasis • �Arthrite et psoriasis �Ou en l’absence de psoriasis, arthrite avec au moins 2 critères suivants: �Dactylite chez le patient �Piqueté unguéal ou onycholyse chez le patient �Psoriasis dans la famille
  • 48. Traitement : • A- Buts du traitement :  Contrôler l'inflammation systémique et articulaire.  Conserver par la rééducation un état fonctionnel articulaire satisfaisant.  Permettre à l'enfant de mener une vie proche de la normale (scolarité, vie familiale,...),.
  • 49. Pluridisciplinaire �Rhumato-pédiatre � médecin rééducateur �Ophtalmologue �Chirurgien orthopédique pédiatrique �Radiologue ayant connaissant l’AJI �Assistante sociale et psychologue �Médecin traitant
  • 50. B- Armes de traitement :
  • 51. 1- Les médicaments : • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens d'action rapide :  Les salicylés : l'ASPIRINE est encore utilisée dans certaines formes à la dose de 70 à 100 mg / kg / j en 04 à 06 prises et parfois a des doses plus élevées pour atteindre des salicylémie efficaces (entre 20 et 30 mg/ml).)  Autres AINS d'action rapide : IBUPROFEN 35 mg / kg en 04 prises, DICLOFENAC 01 à 03 mg / kg / j en 03 prises, NAPROXÈNE 10 à 15 mg / kg au delà de 25 kg.sutt formes non systémique
  • 52. AINS à action lente ou traitement de fond • Les sels d'or (ALLOCHRYSINE) : le traitement se poursuit pendant des mois voire des années, les risques sont : leucopénie, thrombopénie, protéinurie, choléstase ou cytolyse, on évite de la donner avant l'âge de 06 ans. • La D-penicillamine (TROVOLOL) : les risques sont semblables à ceux des sels d'or . • Les anti-paludéens de synthèse : l'hydroxychloroquine (PLAQUENIL) leur toxicité notamment pour l'œil en réduit l'indication. • Sulfasalazine : en cours d'évaluation chez l'enfant, entraîne troubles digestifs et troubles hématologiques. • Le methotrexate : médicament cytotoxique qui a un effet anti-inflammatoire à faible doses, risque hématologique et hépatique.
  • 53. Les corticoïdes • Puissants anti-inflammatoires, ils ne préviennent pas la destruction articulaire ; la Prédnisone est le médicament de choix à raison de 01 - 02 mg voire 03 mg/kg/j. • le sevrage très progressif pourra être facilité par l'adjonction d'aspirine. • Risques : infiltration cushingoïde, insuffisance surrénalienne, ostéoporose, arrêt de la croissance, HTA, cataracte, nécrose osseuse vasculaire, diabète
  • 54. • Les immunoglobulines à hautes doses : Elles sont actives sur les signes systémiques sans influencer notablement les signes articulaires, elles ont permis d'amorcer un sevrage corticoïde. • Les cytotoxiques : Chlorambucil, Azathioprine, Cyclophosphamide, risques majeurs : infectieux, gonadiques et tumoraux, pas d’indication sauf en cas d’impasse thérapeutique et d’amylose.
  • 55. Biothérapies : • Les biothérapies ont radicalement transformé les possibilités thérapeutiques en pédiatrie. Elles peuvent être classées actuellement en deux grands groupes :
  • 56. Molécules ciblant directement les cytokines • Anti-TNF : L’étanercept (Enbrel®) a été le premier évalué dans les formes polyarticulaires d’ACJ • Inhibiteurs de l’IL6. • Inhibiteurs de l’IL1: L’anakinra (Kineret®) est un antagoniste du récepteur de l’IL1
  • 57. Molécules agissant sur des récepteurs de surface cellulaires • Anticorps monoclonal anti-CD20 (rituximab, Mabthera®) : Il est utilisé surtout dans les cytopénies auto-immunes et dans le lupus érythémateux, notamment dans la néphropathie lupique. Son intérêt dans les ACJ n’a pas encore été démontré. • CTLA4-Ig (abatacept) : Il bloque le second signal d’activation du lymphocyte T.
  • 58. 2-Autogreffe de moelle osseuse • L’avènement des biothérapies a rendu cette indication absolument exceptionnelle
  • 59. 3- La rééducation fonctionnelle :  Complément indispensable au traitement médical :  Attèles de repos en phase aiguë qui soulagent la douleur et préviennent les déformations.  Attèles de fonction par la suite, portées la nuit et au cours de certaines activités de la journée.  Attèles de correction progressive, mises en place chaque nuit quand l'inflammation est contrôlée, l'atteinte de la hanche peut nécessiter une traction, l'atteinte cervicale le port d'une minerve.  Les exercices physiques : (passifs puis actifs, assistés ou non) permettent de maintenir et d'améliorer la mobilité articulaire, la force musculaire et d'empêcher les contractures.  Parmi les sports : la bicyclette et la natation sont particulièrement indiquées.
  • 60.
  • 61. 4-La chirurgie :  Chirurgie précoce ou prophylactique : Ténotomies, ténocapsulotomies qui améliorent l'amplitude d'une articulation, synovectomie afin de prévenir les destructions articulaires.  Chirurgie reconstructive : Une fois la croissance terminée (prothèse des hanches et genoux).
  • 64. Perte de l ’autonomie ARTHROPLASTIES
  • 66. 5-Traitements locaux :  Injections locales de corticoïdes à effet retard : Action de courte durée et souvent insuffisante, comportent un risque infectieux et ne peuvent êtres répétées plus de 02 à 03 fois.  Synoviorthèse à l'acide osmique : Indiquée en cas d'atteinte persistante du genou avec épanchement malgré l’injection locale de corticoïdes.
  • 68. 6-Psychothérapie :  Le psychologue doit être également intégré à l'équipe soignante +++.  Les parents doivent être tenus au courant du caractère capricieux et imprévisible de la maladie.  Les mettre en garde contre la surprotection.  Assurer à l'enfant une scolarité normale : élément de normalité, utile au moral de l'enfant et de sa famille, c'est surtout le garant de possibilités d'orientations professionnelles vers des activités secondaires si le handicap articulaire est sévère, il faut lutter contre l'absentéisme.
  • 69. Les indications du traitement : 1. - Formes systémiques : • ASPIRINE à doses élevées. • Si inefficace au bout de 04 voire 08 à 12 semaines : corticothérapie. • Corticothérapie d'emblée si atteinte cardiaque (péricardite, myocardite).
  • 70. 2-Formes polyarticulaires • Indication des AINS, ne pas prolonger au- delà de 08 semaines si inefficace, un traitement de fond par les AINS à action lente sera proposé en cas d’échec, ainsi que les antiTNF
  • 71. 3-Formes mono et oligoarticulaires : • ASPIRINE: rarement. • Les autres AINS à action rapide peuvent être donnés. • Indication de choix du traitement local lorsque l'atteinte se prolonge au-delà de 03 mois ou entraîne des troubles de croissance localisés.
  • 72. 4-Cas particulier de l’iridocyclite • Impose un traitement urgent : Traitement local par mydriatiques et stéroïdes, éventuellement associé à une corticothérapie par voie générale.
  • 73. Evolution – Pronostic • Elle est imprévisible, la maladie peut se prolonger plusieurs mois, voire plusieurs années puis régresser totalement sans séquelles ni récidives. • Le passage d'une forme à une autre est possible
  • 74.
  • 75. Conclusion • L'ACJ représente l'essentiel des rhumatismes inflammatoires de l'enfant, son diagnostic parfois difficile ne peut être posé qu'après exclusion d'un grand nombre d'autres affections pouvant comporter une atteinte articulaire ; et reste essentiellement clinique, la biologie n'a en pratique courante d'intérêt que pour la surveillance de l'inflammation et le dépistage de certains marqueurs d'auto-immunité.