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LES POSITIONS
Une fois le malade admis à l’hôpital, l’infirmier (e) veille à ce que le malade soit bien
installé dans son lit. Il est vivement recommandé à respecter pour chaque type de malade les
indications de positions qui lui conviennent; cela lui procure repos et confort, et rentre dans le
cadre des soins qui lui sont conférés.
1- Position Assise :
Figure 14: la position assise
1.1. Indications :
Cette position est employée pour :
- Les malades cardiaques
- Les malades souffrant d’affections pulmonaires (gêne respiratoire).
- Lors de la préparation du malade pour le 1er lever suite à une intervention
chirurgicale.
1.2. Contre-indications :
Cette position est contre indiquée chez :
- Les malades comateux (en coma).
- Les malades sous anesthésie générale.
- Dans ces deux cas :
- Soit la tête peut se fléchir vers l’avant et le malade ne peut plus bien respirer (il
y a risque de torsion des voies aériennes).
- Soit la tête peut se défléchir vers l’arrière et il y a risque de glissement de la
langue et obstruction de l’hypo pharynx.
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1.3. Inconvénients
Le malade pourrait présenter facilement des escarres du siège
1.4. Matériel :
- 03 oreillers ou 01 dossier et 02 oreillers
- 01 alèze ou 01 drap
- 01 dossier
- 02 à 03 coussins
- 02 cals pour soulever les pieds du lit
- Châle pour les épaules ou robe de chambre
- Nécessaires pour soins de prévention d’escarres
1.5. Technique :
Prévoir un aide
- enlever le traversin et border le drap sous le matelas
- faire descendre les alèzes
- placer le dossier sous le matelas et l’ouvrir
- Placer 01 oreiller au niveau de la région lombaire et 01 autre sous les épaules et la tête
- défaire le drap au pied du lit
- enrouler un coussin dans un drap et le placer contre les barreaux du lit pour éviter les
mauvaises positions du pied du malade et l’empêcher de glisser.
- placer les coussins sous les coudes (mains surélevées)
- draps et couvertures ou châle recouvrant bien les épaules
- refaire le pied du lit et border
- chez les malades cardiaques souffrant d’œdèmes au niveau des jambes, surélever les
pieds du lit par des cals.
Cette position peut être aussi obtenue à l’aide d’oreillers
- 03 oreillers superposés et se chevauchent au niveau de la région lombaire,
de la tête et des épaules
- 01 oreiller plié en deux sous chaque bras ou coussins
- un oreiller à utiliser pour caler les pieds (ou coussin)
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2. Position Demi Assise :
Figure 15: position demi assise
2.1. Indications
- Mise au repos du malade
- Changement de position
2.2. Contre-indications
- Elles sont les mêmes que celles citées dans la position assise.
2.3. Matériel :
Le même que celui utilisé dans la position assise
2.4. Technique :
* Avec 02 oreillers :
- Placer 01 oreiller au niveau de la région lombaire et sous les épaules
- Mettre l’autre oreiller sous la tête
- coussin sous chaque bras
- coussin contre les barreaux du pied du lit utilisé comme cal
* Avec 01 oreiller et 01 dossier de lit
- laisser le traversin
- ouvrir légèrement le dossier
- placer l’oreiller sous l’épaule du malade
- coussin sous chaque bras
- coussin contre les barreaux du pied du lit utilisé comme cal
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3. Position De Décubitus Latéral :
Figure 16: Montre la position latérale de sécurité
3.1. Indications
- Chez les malades sous anesthésie générale.
- Ou chez les malades comateux pour éviter l’inhalation de liquide gastrique.
- En cas de changement de position pour la prévention d’escarre.
- Chez les malades ayant perdu le reflex de déglutition : cette position sans traversin ni
oreiller évite la chute de la langue en arrière et par conséquent l’inondation des voies
respiratoires par les vomissements.
- Lors des gestes de secourisme
- Chez les personnes alitées présentant un risque de régurgitation ou vomissements.
3.2. Inconvénients
Elles sont les mêmes que celles citées dans la position assise.
3.3. Technique :
- Le malade est installé sur le côté droit ou gauche
- La jambe qui repose sur le lit est allongée
- L’autre est légèrement replié et posé vers l’avant
- Le bras qui repose sur le matelas est étendu vers le bord du lit
- L’autre bras est replié sur le thorax
- Pour maintenir cette position chez les malades paralysés ou comateux,
- Placer un coussin sous le genou replié, un autre en avant du thorax et un autre dans la
région lombaire.
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4. Position De Décubitus Dorsal :
Figure 17: Montre la position de décubitus dorsal
Figure 18: position décubitus dorsale avec coussin nécessaires pour soutenir le patient et
éviter les pressions
4.1 Indications
- Changement de position.
- Mise au repos de la colonne vertébrale, notamment chez les malades
paraplégiques.
- Chez les malades poliomyélitiques.
- Chez les malades ayant reçu une opération au niveau de la colonne vertébrale.
- En cas d’irrigation du cerveau et du bulbe rachidien
- Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien
- En cas d’hémorragie causée par un objet tranchant, un accident de la voie
publique ou autre…
- En cas de collapsus cardio-vasculaire ou de choc.
4.2. Inconvénients
Les malades souffrant d’insuffisances cardiaques ou respiratoires trouvent beaucoup de
difficultés à se mettre dans la position de décubitus dorsal à cause de la gêne respiratoire (à
éviter tant que c’est possible)
Chez les malades ayant perdu le réflexe de déglutition, il y a le risque d’encombrement
des voies respiratoires par les secrétions salivaires et surtout en cas de vomissements. Si
l’adoption de cette position est indispensable, il est conseillé de surveiller le malade en
maintenant sa tête sur le côté.
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4.3. Technique :
- placer un petit coussin sous la nuque et la tête
- placer 02 coussins sous les bras et les mettre en légère abduction
- mettre un coussin plat sous la courbure lombaire
- Rouler une serviette et la placer sous les hanches et les cuises pour maintenir les
jambes dans une position et les empêcher de fléchir vers l’extérieur
- caler les pieds par un coussin pour les maintenir en angle droit afin d’éviter
l’équinisme
- placer un coussin plat ou une serviette roulée sous les mollets (ceci évite la
pression sur les talons et permet aux genoux de se détendre)
5. Position De Décubitus Ventral :
Figure 19: Montre la position de décubitus ventral
5.1. Indications
- Changement de position.
- Au cours des soins prodigués pour la prévention d’escarres.
- Chez un malade ayant été opéré du rectum (pour tumeur, prolapsus ou autres…).
- Chez un malade brûlé au niveau de la colonne dorsale, lombaire ou au niveau du
siège (région fessière)
5.2. Contre -indications
- Insuffisances respiratoires et cardiaques.
5.3. Inconvénients
Le décubitus ventral prolongé, surtout chez les malades opérés du rectum peut entraîner
l’équinisme des pieds et l’apparition des douleurs au niveau de la colonne vertébrale et dorsale.
5.4. Technique :
- Laisser la tête du malade sans oreiller, ni coussin
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- Mettre les bras en abduction avec rotation externe
- Placer un coussin plat sous l’abdomen
Figure 20: Décubitus ventrale avec coussin
6. Position Déclive :
Figure 21: Montre la position déclive
6.1. Indications
- Malades en état de choc ou présentant un collapsus cardio-vasculaire.
- Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien.
- Œdèmes des membres inférieurs (atteinte cardiaque, rénale…). Dans ce cas, seuls
les membres inférieurs sont concernés par cette position.
6.2. Inconvénients
- Difficulté de respiration chez les malades ayant des affections cardiaques ou
respiratoires (Position très mal supportée).
- Grand risque d’encombrement des voies respiratoires chez les malades ayant perdu le
réflexe de déglutition suite à des vomissements.
6.3. Technique :
- surélever les pieds du lit en utilisant des cals de 10 à 20 cm ou à l’aide de la manivelle
si le lit dispose de ce genre de matériel
- caler les hanches et les cuisses par une serviette roulée
- mettre un oreiller contre les barreaux du lit pour éviter que le malade n’en se heurte pas
la tête.
7. Position Proclive :
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Figure 23: Montre la position proclive
7.1. Indications
- Position utilisée surtout pour les malades ayant une minerve plâtrée pour leur permettre
de mieux voir.
- Extensions continues dans les fractures du rachis cervical.
7.2. Inconvénients
Le malade a tendance de glisser au pied du lit, il faut donc prévoir un buttoir
7.3. Technique : surélever la tête du lit par des cals
7.4. Important :
• Extrémités à toujours placer un peu surélevées (améliorer le reflux sanguin), sauf lors
de troubles circulatoires artériels.
• Questionner le patient, lui demander si la position est confortable, lui donner une
sonnette si possible.
• Perfusions, sondes, drains et autres à ne pas couder ni modifier.
• Lors de nombreuses positions, le changement de position fréquent est particulièrement
important.
Les parties saines doivent également se trouver dans une position confortable et
physiologique.
• Ne pas laisser d’espace vide entre les coussins.
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LES ESCARRE
1- Définition
L’escarre est due à une ischémie provoquée par la compression de la microcirculation qui est
formée par des artérioles et veinules. Cette ischémie entraîne une nécrose des tissus.
2-Physio pathologie
- Diminution du flux sanguin des artérioles et donc de l’apport en oxygène (hypoxie) et
diminution des apports des éléments nutritifs.
- Aux niveaux des veinules on observe une diminution du flux sanguin ce qui entraîne
une accumulation des métaboliques toxiques : CO2 et produits de dégradation des matières
organiques.
3. FACTEURS FAVORISANTS :
3.1. Facteurs extrinsèques :
- La pression :
La pression tissulaire a un rôle essentiel dans l’apparition des escarres ou interruption de
la micro circulation cutanée responsable d’ischémie.
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Figure 3: Les points de pression sur le corps, en position dorsale
- Le cisaillement :
Ces forces s’exercent par glissement des couches sous cutanées notamment position
semi assise au lit, assise au fauteuil ou en position latéral.
Figure 4: points d'appuis en position assise
- Les frictions et frottements :
Lésion directe de la peau provoquant une abrasion par effet des forces le plus souvent
au niveau des coudes, sacrum, notamment lors de la mobilisation des patients.
- L’humidité :
Par transpiration ou par incontinence sphinctérienne, elle entraine une irritation de la
peau avec diminution des résistances cutanées.
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3.2. Facteurs intrinsèques :
- L’immobilité :
Tout malade immobilisé de façon prolongée et dans l’incapacité de se mobiliser est
susceptible de développer un ou plusieurs escarres.
- L’âge :
Le risque d’escarres augmente âpres 70 ans. Le vieillissement cutané entraine une
fragilisation cutanée associée à une perte du panicule adipeux sous cutané.
- L’état nutritionneletla malnutrition :
Un mauvais état nutritionnel facilite l’apparition d’escarres l’hypo albuminémie est un
Indicateurs de malnutrition.
- La fonte musculaire :
Diminution de la protection musculaire naturelle des proéminences osseuses,
notamment au niveau du sacrum.
- L’incontinence sphinctérienne.
- Certaines maladies cardio-vasculaires :
Notamment par l’hypotension qui diminue la perfusion tissulaire
- La déshydratation quel que soit sa cause.
- Les pathologies chroniques :
Diabète, anémie, insuffisance rénal chronique
- Les neuropathies :
Responsable d’une perte de sensibilité et d’une incapacité à changer de position.
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4. CLASSIFICATION :
• Stade 1 = érythème (stade inflammatoire). Signes : rougeur, chaleur, induration,
douleur.
• Stade 2 = phlyctène ou désépidermisation. Signes : décollement épiderme,
phlyctène séreuse (épiderme atteint) puis Atteinte de l'épiderme et du derme.
Signes : ulcération de la peau, derme suintant, plaque rouge, douleur ++.
• Stade 3 = nécrose (atteinte de l’épiderme, du derme et de l’hypoderme) puis
ulcération cutanéo-graisseuse.
• Stade 4 = lésions muscles et os (avec un décollement) avec infection et nécrose.
5. TRAITEMENT :
5.1. Traitement préventif :
• Supprimer les points d’appui par utilisation des matériaux spéciaux (matelas
alternating, coussins, lit fluidifié)
Figure 5: Image d'un matelas alternative
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Figure 6: le point danger dans la position dorsal
Figure 7: le point danger en position assise
• Mobilisation pluridisciplinaire : kinésithérapie, ergothérapie
 Les soins d’hygiène :
- Maintenir en permanence le patient propre et au sec
- Literie adapté et confort (drap bien tendus sans pli ni miette)
• Alimentation :
- Régime, varié, sain, équilibré riche en protides.
- Bonne hydratation ;
• Action relationnelle préventive :
- Importance de l’écoute, suivi psychologique si besoin (escarre grave) permet :
• De lutter contre l’angoisse, l’inquiétude
• De sécuriser le patient
• D’instaurer un climat de confiance
• D’éviter la rupture des liens avec l’extérieur
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1. Le massage :
Dans la prévention de l'escarre, le massage (pétrissages superficiels, frictions,
décollements avec dépressions des éléments cutanés) ne peut plus être assimilé à la
prévention.
Une étude ancienne (du Dr DYSON parue dans "Nurs miror" en 1978) sur les effets des
massages sur l'incidence de l'escarre, fait état d'une incidence significativement plus faible des
escarres chez des patients âgés non massés que chez des patients âgés qui avaient été massés.
Les massages ont d'ailleurs disparu des protocoles de prévention des pays anglo-saxons.
=> Eliminer les frictions, les décollements, les pétrissages superficiels.
Les massages sont :
• Utilisés pendant de nombreuses années,
• Intérêt pour le confort, le soin relationnel,
• Inspection des points d'appui
• Efficacité non prouvée
• Améliorent le flux sanguin local
• Rôle des huiles essentielles
• Massages interdits dès qu’il y a escarre (rougeur)
2. L'effleurage :
L'effleurage consiste à masser légèrement à main nue, en utilisant les doigts à plat et la
paume de la main, une peau propre, sans dépression des éléments cutanés.
Une étude récente du Dr Colin a prouvé que l'effleurage de la région sacrée provoque une
augmentation significative de la pression d'oxygène transcutanée (reflet de la microcirculation
cutanée).
=> Pour protéger l'intégrité des fibres tissulaires, mieux vaut retenir les effleurages.
En ce qui concerne les termes, il y a un certain malaise chez les soignants sur le terme
"effleurage" qui est assimilé à une caresse, ambiguë dans notre culture. C'est pour cela que l'on
peut garder le terme de massage effleurage.
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Principe :
➢ L'effleurage consiste à masser sans appuyer sur la peau. Son objectif est de :
- Favoriser la micro-vascularisation cutanée (circulation du sang dans les très
fins vaisseaux sanguins de la peau),
- Permettre l'observation des points d'appuis.
Il est pratiqué sur les zones à risques pour le patient concerné (talons, trochanters, sacrum ou
ischions le plus souvent).
➢ L'effleurage est indiqué pour des patients alités ou assis avec appuis prolongés,
ou des patients présentant une diminution de la vascularisation, de la mobilité ou
la sensibilité.
➢ L'effleurage est contre-indiqué dans les cas suivants :
- Zones présentant des lésions cutanées (exemple : dermatoses infectieuses),
- Zones cutanées inflammatoires,
- Erythème persistant à la pression (c'est une escarre de stade 1 : il convient
d'arrêter les effleurages qui risqueraient d'aggraver la lésion existante).
Figure 8: Effleurer mais pas masser
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5.2. Traitement curatif :
➢ Traitement médical :
-Lutter contre les facteurs aggravants :
• Assurer des apports nutritionnels suffisants, apport recommandé de 30 a 35
Kcal/kg/j dont 15 % de protéine et 50 % de glucides, plus l’escarre est
profond plus il faut augmenter la ration calorique, jusqu’au 40 % Kcal/Kg/j
et 2 grammes de protéines par kg et par jour.
• Assurer une bonne hydratation, 1.5 à 2 litres par jour, soit en apport hydrique
soit en eau gélifiée.
• Traiter les affections aigues fébrile et prise en charge des affections
chroniques (diabète, insuffisance cardiaque…)
-Lutter contre la douleur :
• Antalgique : paracétamol ou morphine
-Lutter contre l’infection :
• Antibiothérapie par voie générale en cas risque de septicémie ou lorsque
certains résultats bactériologiques confirment la présence de germes à
traiter.
➢ Traitement chirurgicale :
• Excision des tissus nécrosés.
• Rapprochement des berges de la plais et sutures si cela est possible.
• Greffe d’un lambeau de peau de fermeture.
6. CONCLUSION :
La prévention et les soins d’escarres relèvent du rôle propre infirmier. La survenue d’une
escarre chez un patient hospitalisé ne doit plus être comme fatalité, sauf s’il s’agit d’un patient
en phase terminal d’une affection qui le condamne à court terme. L’absence de moyens, le
déficit en personnel, la surcharge du travail de l’équipe soignante, toutes ces raisons ne doivent
plus être brandies comme autant de prétextes à la résignation.
(Dr. MICHEL BRICE et Coll. ; 2005)
(Mme Payan ; 2008)
(Prof Catherine BRUANT6RODIER ; 2008)
(B.BARROIS et Coll. ; 2001)
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LES TOILETTES
C’est le soin d'hygiène quotidienne, facteur de bien-être physique et moral de la personne
soignée, il s’inscrit dans une prise en charge globale du patient et aussi un moment de relation
et d'observation.
1. OBJECTIFS :
1) L’hygiène et propreté du patient
2) Communication verbale
3) Communication non verbale
4) Réhabilitation du malade
5) Prévention des dégradations corporelles
6) Confort du patient
7) Confort du soignant
8) L’observation et recueil de l’information
2. Types de toilettes :
2.1. Toilette au lit :
a) Définition : Action de donner ou de suppléer à des soins d’hygiène pour un bénéficiaire
de soins alité.
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b) Indications : Toutes les fois où il y a notion de dépendance :
➢ Lors d’une immobilisation
➢ D’une paralysie
➢ Un coma
➢ Cas de grande fatigue,
➢ Dans certains cas postopératoires,
➢ Chez les personnes non autonomes (enfants, personnes âgées, handicapées).
c) Principe :
• Proposer à la personne les différentes possibilités offertes par le service, selon ses
habitudes, l’organisation du service: toilette au lit, au lavabo, au fauteuil, sur lit douche,
à la douche, …
• en fonction de son degré d’autonomie, de son état psychologique, et des prescriptions
médicales,
• en fonction de son statut infectieux ou immunodéprimé.
• S’assurer de la désinfection du matériel, des surfaces, plans de travail pour déposer le
matériel (adaptable, table...) ou installer la personne (lit douche, fauteuil.)
• Au cours de la toilette
• Respecter le principe du plus propre au plus sale pouvant être modifié selon les besoins.
• Etre attentif à ses demandes : apparence, esthétique…
• Installer la personne de façon confortable et sûre.
d) Matériel :
Le linge :
• gants et serviettes de toilette (propres ou à usage unique),
• vêtements personnels ou pyjama ou chemise,
• linge pour la réfection du lit.
Le nécessaire à la toilette
• 1 ou 2 cuvettes et/ou lavabo et/ou douche avec eau à température
souhaitée/patient,
• bassin ou protection pour le lit,
• matériel pour l’hygiène bucco dentaire, pour le rasage (hommes), pour le brossage
des cheveux,
• matériel pour autres soins si besoin : yeux, ongles, oreilles, changes complets…
Le matériel
• savon personnel et/ou savon liquide (savon doux de toilette),
• dentifrice, solution buccale,
• produits personnels de beauté (crème, eau de toilette…)
• produit pour les soins préventifs d’escarres,
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• produits détergents désinfectants ou lingettes pré imprégnées (désinfection des
surfaces, du matelas),
• sacs poubelles selon le tri des déchets,
Tenues de protection pour le personnel : (Précautions Standard)
• tablier
• gants vinyle à usage unique en cas de contact avec des liquides biologiques,
• masque + lunettes ou masque à visière en cas de risque de projections lors des
soins bucco dentaires.
• Savon : normal, spécial dermatologique...
• Cuvette.
• Glace.
• Rasoir : électrique, mécanique, plus mousse à raser, after-shave.
• Produits beauté : crème...
• Eau de Cologne.
• Brosse, peigne.
• Verre à dents, brosse à dents, dentifrice, haricot, produit d'entretien prothèse
dentaire.
• Coupe-ongles.
• Coton-tige.
e) Technique :
→ Se désinfecter les mains
→ Informer le bénéficiaire de soins,
→ Demander sa collaboration, si possible
→ Préparer le matériel
→ Installer le bénéficiaire de soins en décubitus dorsal ou demi-assis (si possible) et
enlever les coussins de position
→ Placer la protection
→ Ôter les habits de nuit
→ Laver, rincer et sécher : le visage, le cou et les oreilles selon la demande du
bénéficiaire de soins ; les bras, les aisselles, le thorax et l’abdomen (y compris l’ombilic) De
manière générale :
→ Commencer par le haut du corps et finir par le bas en respectant l’ordre suivant:
➢ visage, thorax et bras, dos et jambes
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→ toilette intime : - changer l’eau avant et après
→ chez la femme : grandes lèvres, petites lèvres, méat
→ chez l’homme : décalotter le gland, dégager les replis du prépuce puis reculotter
→ les plis inguinaux : les jambes, les pieds, le dos et le siège : placer le
→ Bénéficiaire de soins en décubitus latéral
→ habiller le bénéficiaire de soins.
2.2. Toilette matinale :
a) Définition :
(ANDREAS HUBERS et col ; 1995)
(GUERRAND-FRESNAIS ; 2006)
(RIOUFOL Marie-Odile ; 2001)
La toilette matinale est un soin fait après le réveil du patient, ce procédé peut le rafraichir
et lui permettre une courte sieste matinale.
Ce soin comprend l’usage du bassin au lit, le lavage du visage et des mains, le soin de la
bouche et des dents et la préparation du malade pour le déjeuner.
Figure 28: Toilette matinale
b) Objectifs :
✓ Maintenir une propreté corporelle optimale de la personne soignée, favorisant le
rôle protecteur et sécréteur de la peau
✓ Recueillir des informations utiles pour juger l'état général de la personne
✓ Tenter de donner de bonnes habitudes d'hygiène corporelle pour la personne et sa
famille
✓ Établir une relation privilégiée permettant une meilleure connaissance de la
personne et son environnement.
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c) Indication : Toutes les fois où il y a notion de dépendance :
✓ Lors d’une immobilisation,
✓ D’une paralysie ou d’un coma,
✓ En cas de grande fatigue,
✓ Dans certains cas postopératoires,
✓ Chez les personnes non autonomes (enfants, personnes âgées, handicapées).
d) Matériel :
✓ gants de toilette
✓ serviettes de toilette
✓ Linge propre pour la réfection du lit : 2 draps, une taie d'oreiller, alaise et/ou
couverture si besoin.
✓ Linge propre pour le patient : pyjama ou linge personnel..
✓ Matériel d'hygiène :
✓ Savon..
✓ Eau de Cologne.
✓ Brosse, peigne.
✓ Rasoir et mousse à raser.
✓ Matériel divers :
✓ 1 cuvette, si possible 2 cuvettes
✓ 2 paires de gants non stériles à usage unique.
✓ Sac à élimination des déchets papier et matériel non contaminé.
✓ Sac à linge.
✓ Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants.
✓ Désinfectant de surface et chiffonnette.
✓ Nécessaire à l'hygiène des mains.
e) Technique :
✓ Installer la personne.
✓ Déborder le lit de haut en bas sans découvrir la personne.
✓ Ôter le couvre-lit, la couverture, les déposer sur une chaise.
✓ Ôter un oreiller si besoin.
✓ Prévoir l'eau.
✓ Cuvette remplie d'eau, à la température voulue par la personne.
✓ Veiller à ce que l'eau demeure chaude.
✓ Changer aussi souvent que nécessaire, après chaque région corporelle lavée.
✓ Effectuer la toilette, avec logique de façon naturelle.
✓ D'une main ferme, mais sans brusquerie savonner.
✓ Laver le visage, le cou. Essuyer en tamponnant sans frotter.
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✓ Nettoyer yeux, oreilles
✓ Changer d'eau
✓ Enlever la chemise et recouvrir la personne du drap.
✓ Laver le bras et la main les plus éloignés, puis le thorax, le bras et la main la plus
proche, en insistant sous les aisselles, les seins, le système pileux du thorax.
✓ Rincer et sécher en tamponnant en insistant au niveau des aisselles et des seins ;
✓ Laver l'abdomen en insistant sur l'ombilic et en s'aidant si besoin d'un coton- tige.
✓ Recouvrir la personne de la veste de pyjama propre ou de la chemise de nuit.
✓ A la fin du soin :
✓ Installer confortablement la personne au lit ou au fauteuil
✓ Replacer les ridelles au lit,
✓ Si besoin mettre à sa disposition tout ce qui lui est nécessaire (sonnette, lunettes,
appareil auditif, etc.)
✓ Nettoyer et ranger le matériel en respectant les circuits propre et sale pour le linge et
le matériel
✓ Effectuer la transmission
✓ Ecrite sur le dossier de soin en respectant le protocole.
(SOINS INFIRMIERS ; 2004)
(PHILIPPE DOMINGUES ; 2004)
2.3. Soins des yeux :
a) Définition :
La zone oculaire est la zone la plus délicate du visage. Elle est aussi l’une des plus
sollicités, pour mieux en prendre soins.
Le soin des yeux consiste à nettoyer les yeux afin de prévenir les problèmes des
infectieux oculaires.
b) Indications :
✓ Conserver les yeux en état de propreté.
✓ Nettoyer les sécrétions.
✓ Nettoyer les paupières.
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c) Matériel :
✓ Compresses stériles
✓ Sérum physiologique ou eau stérile
✓ Gants non stériles à usage unique si sécrétion importante.
✓ Réniforme (haricot) ou un sac à élimination des déchets.
✓ Nécessaire à l'hygiène des mains.
d) Réalisation du soin :
Figure 29: Montre les composants
extérieures de l'œil ; 1 - paupière fixe ;
2 - intérieur de l'œil, muqueuse en rose
fuchsia ; 3 - coin interne de l'œil; 4 -
paupière mobile ; 5 - arcade sourcilière ;
6 - pli de paupière ; 7 - sous le sourcil ;
8 - coin externe de l'œil.
✓ Prévenir le patient.
✓ Vérifier la date de péremption du matériel.
✓ Imbiber les compresses de sérum physiologique ou eau stérile.
✓ Règles générales :
- Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des
mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des mains.
- Nettoyer toujours de l'intérieur (angle interne de l'œil) vers l'extérieur (vers
l'oreille) : permet de ne pas ramener de germes vers le cul de sac conjonctival et
de ne pas boucher le sac lacrymal.
- Nettoyer les bords des paupières, les cils et finalement l’entourage avec un tampon
bien imbibé
- Utiliser une autre compresse par passage.
- Ne jamais revenir en arrière
- Changer de compresses aussi souvent que nécessaire.
- Sécher en tamponnant sans frotter
✓ En cas de sécrétion importante, mettre des gants non stériles à usage unique.
✓ Nettoyer un œil à la fois.
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✓ Nettoyer l'œil : écarter les paupières en prenant appui sur la pommette et l'arcade
sourcilière.
✓ Jeter le matériel utilisé.
✓ Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des mains.
✓ Transmission : propreté des yeux, qualités et quantités des sécrétions
✓ En cas de rinçage de l’œil :
- Rincer en tournant légèrement la tête du patient sur le coté en laissent s’écouler le
liquide de rinçage hors la seringue (de manière qu’il s’écoule le long du nez, sauf
en cas de brulure par des substances caustique)
- Soulever les paupières lors du rinçage
- Tamponner pour sécher les paupières et l’entourage
- Demander la collaboration du patient en tournant l’œil vers le haut
Figure 30: a) Rinçage de l’œil
lors de brulure caustique ;
b) Administration de gouttes
ophtalmique ;
c) Administration de pommade
ophtalmique
e) Complications :
✓ Risque d’infection
✓ Irritation de l’œil
(BARBARA KARASEK-KRENTZINGER et col ; 1995)
(http://aidesoignant31.skyrock.com/8.html(consulter le 4/4/2012))
(ursula jobin-howalad et col ; 1995)
P a g e | 25
2.4. Soins du nez :
Figure 31: Montre les composants extérieurs du nez
a) Définition :
Action d’éliminer les sécrétions nasales ou d’introduire dans le nez une solution
saline ou une substance médicamenteuse
b) Buts :
- Dégager les voies aériennes supérieures
- Maintenir une hygiène quotidienne
- Assurer le confort
- Eviter les complications (infections, épistaxis, escarres…)
- Parfois prophylaxie de certaines maladies des fosses nasales.
c) Indications :
- Impossibilité pour le patient de se moucher ;
- Coma ;
- Paralysie ;
- Personne âgés ou nourrissons
- Pour le maintien de l’hygiène
- En cas de thérapie de certaines maladies sur prescription
- En cas de pose de sonde nasale (sonde naso-gastrique avec surveillance)
- En cas de pose de lunettes à oxygène
P a g e | 26
d) Matériel :
• Solution alcoolique pour les mains
• Un plateau
• Gants propre
• Compresse stériles
• Sérum physiologique et/ou produit lubrifiant adapté à la muqueuse nasale : (ex.
Huile goménolée)
• Bâtonnets montés
• Mouchoir en papier, si nécessaire
• Protection
• Savon liquide et essuie-main a usage unique
• Un haricot et sac à déchets
e) Technique : (ce soin doit être pendant la toilette et aussi hors la toilette)
→ Informer le bénéficiaire de soins (le patient),
→ Demander sa collaboration, si possible,
→ L’installer tête légèrement en arrière
→ Installer la protection
→ Se laver et désinfecter les mains
→ Mettre les gants si nécessaire
→ Application :
→ Déplier la compresse ; la rouler sur elle-même afin de maintenir une mèche
→ Humidifier le point et la compresse avec du sérum physiologique
→ Faire moucher le patient une narine après l’autre, pour évacuer les sécrétions ;
→ Si le patient a des croûtes dans le nez, les ramollir d’abord puis les enlever petit
à petit
→ Nettoyer délicatement les narines avec des bâtonnets imbibés. (Attention à ne pas
introduire le bâtonnet monté plus loin que le bout ouaté)
→ L’enfoncer doucement dans les narines en tournant sur elle-même
→ Retirer doucement la compresse en observant son état. Recommencer si
nécessaire.
→ Faire de même avec l’autre narine.
→ Réinstaller le bénéficiaire de soins.
→ Remettre toute en ordre.
→ Désinfecter le matériel.
→ Ecrire les soins sur le dossier de soins:
→ Comportement du patient, ses attitudes ;Son aide, ses paroles ; Si saignement de
nez (épistaxis) ; La couleur et l’odeur des mucosités ; Si présence des croutes dans
le nez.
(Guerrand-Fresnais ; 2006)
P a g e | 27
(POTTER, Patricia A. et PERRY, ANNE G ; 1990)
2.5. Soins d’oreille :
a) Définition :
Figure 32: différentes composant de l'oreille
C’est un soin qui permet un nettoyage du pavillon de l’oreille et le conduit auditif.
b) Objectif :
Maintenir les oreilles propres afin de sauvegarder l'ouïe.
c) Indication :
Le conduit auditif se nettoie en principe de lui-même, et il peut avoir des dépôts naturels
(cellules morts, poussière, cérumen) ou des dépôts maladifs (des secrétions dans le conduit
auditif en cas par exemple de dermatose ou pus, sang, liquide céphalo-rachidien en cas par
exemple de fracture de la base du crâne.
→ Impossibilité pour le patient de se nettoyer les oreilles (coma, paralysies,
personnes en fin de vie...).
→ Enfant en bas âge (éducation).
→ En cas d’infection
d) Matériel :
• Coton-tige de sécurité, (les cotons tiges ordinaires sont interdits par mesure de
sécurité).
• Savon liquide avec essuie-mains à usage unique
• 1 haricot.
• Sac à déchets.
P a g e | 28
e) Technique : (ce soin doit être pratiqué pendant la toilette du visage)
→ Se laver les mains.
→ Installer le patient. (position assise, tête en appui, position en décubitus latéral).
→ Tenir le pavillon de l'oreille d'une main sans tirer, (en arrière et en haut chez l'adulte,
en arrière et en bas chez l'enfant, ces positions permettent de dresser la courbure du conduit
auditif).
→ Commencer a nettoyé le pavillon, et ensuite le conduit auditif extrême (par le
mouvement de rotation).
→ Changer de cotons-tiges aussi souvent que nécessaire.
→ Faire l'autre oreille de la même façon.
→ Remettre tout en ordre.
→ Se laver les mains
→ Désinfecter le matériel.
Figure 33: Soin d'oreille
→ Transmissions : Orale à l'infirmier et écrites sur le dossier de soins:
• Comportement du patient : ses attitudes, son aide, ses paroles.
• Saignement.
• Présence abondante d’érection.
f) Important :
• Ne pas enfoncer le coton-tige trop profondément afin de ne pas risquer de blesser le
tympan ou de repousser le cérumen au fond de l'oreille.
• Ne jamais utiliser d'objets dur ou pointu pour nettoyer l'oreille.
P a g e | 29
(ursula jobin-howalad et col ; 1995)
(A. Ramé décembre ; 2007)
2.6. Soin de la bouche :
a) Définition :
Sont Tous les soins qui permettent de maintenir une hygiène buccale adéquate chez
un patient afin d’assurer son prévenir toutes complications ou lésion a ce niveau ou de rétablir
l’intégrité de la muqueuse et la capacité fonctionnelle de la bouche
❖ Caractéristiques d’une bouche saine :
• Langue humide,
• Rosée,
• L’aspect râpeux sans dépôts, ni lésion
• Bouche libre de mucus ou autres débris
• Gencives et muqueuses humides,
• Rosées et fermes sans dépôts, ni lésion
b) Objectifs des soins de bouche :
• maintenir les caractéristiques physiologiques de la cavité buccale
• Restituer la capacité fonctionnelle
• Assurer le confort du patient
• Prévenir les complications
P a g e | 30
Figure 34: soins de bouche et des dents chez une malade
c) Matériel :
• Abaisse langue
• Compresses
• 3 verres (un pour la solution, un pour la prothèse dentaire s'il y a lieu et un pour
le rinçage)
• Serviette de toilette
• Haricot
• Parfois un ouvre bouche
d) Technique :
→ Prévenir le patient
→ Faire deux à trois fois à distance des repas
→ Installation du patient (1/2 assis, serviette sur le thorax)
→ Enrouler la compresse autour de l'abaisse langue à son extrémité
→ Imbiber la compresse de solution de lavage en éliminant le surplus de liquide pour
éviter les fausses routes
→ Nettoyer toutes les faces de la cavité buccale
→ Changer de compresses à chaque face
→ Faire rincer la bouche si la personne le peut, sinon même technique
→ Hydrater les lèvres avec de la vaseline ou de la glycérine
(Noter l'état buccal dans les transmissions: dents, langue, odeur...)
P a g e | 31
Figure 35: a) placer la petite compresse sur la pince; b) l'enrouler autour; c) rabattre le
bout et le fixer définitivement.
2.7. Soins de prothèse dentaire :
Figure 36: Brossage des dents_ l’infirmière aide la patiente à brosser ces dents.
Les dents eux aussi font partie de la bouche, ils doivent être brossées des gencives aux
extrémités ; ainsi que pour la prothèse dentaire ;
Ce soin doit être fait après chaque repas si possible ou au minimum une fois par jour.
a) Technique :
→ Mettre des gants de protection à usage unique
→ Faire retirer la prothèse par le patient ou retirer la prothèse à l’aide d’une
compresse.
P a g e | 32
(
→ La nettoyer à l’aide d’une brosse à dents à poils souples (ou d'une brosse à dents
spéciales pour dentiers) et de mousse nettoyante (dentifrice spécial pour
prothèses) ou de dentifrice "normal".
→ Des comprimés effervescents antibactériens permettent également de nettoyer la
prothèse par trempage (15 minutes maximum).
→ Toujours rincer la prothèse après nettoyage.
→ La placer dans le boîtier réservé à cet effet.
→ Faire rincer la bouche au patient.
→ Remettre la prothèse
b) Surveillance :
➢ Bien observer la cavité buccale du patient régulièrement.
➢ Enseigner l’hygiène de base ou faire les soins si le patient en est incapable
➢ Surveiller la présence de bouche sèche, lèvres irritées ou craquelées (coins de la
bouche irrités)
➢ Surveiller la présence de bouche sèche, lèvres irritées ou craquelées,
➢ Surveiller tous symptômes : gencives qui saignent facilement, salive ou mucus
épais, mauvaises odeurs de la bouche, difficultés avec les prothèses.
NOVA MONERIAL ; 2007)
(BARBARA KARASEK-KRENTZINGER et col ; 1995)
2.8. Soin de chevelure :
a) Définition :
Le soin de chevelure est parmi les soins qui permettent une bonne apparence soignée ainsi
que c’est une thérapie du cuir chevelu et des cheveux.
b) But :
✓ Maintenir la propreté de cheveux et de cuir chevelu
✓ Améliore la circulation sanguine de cuir chevelu
✓ Améliore la santé de cheveux
P a g e | 33
- c) Matériel :
- Shampoing
- Peigne et brosse pour rincer
- Brocs d’eau tiède un grand bassine
- Une serviette
- Feuille en plastique
- 2 cousins
- Coton l ouate
d) Technique :
Le patient:
→ Information : procéder selon le souhait du patient(e)
→ Protéger des refroidissements
→ Position : suivant les possibilités du patient :
• Assise au lavabo, tête penchée vers l’avant
• Assise dans le lit. Tête penché vers l’avant jambe légèrement écartées ou
au bord de lit (méthode non utilisée).
➢ DEROULEMENT DE SOINS AU NIVEAU DE LAVABO :
Figure 37: soins de cheveux au lavabo
→ Demandez à la personne de s'asseoir sur une chaise ou une chaise percée.
→ Entourez les épaules de la personne d'une grande serviette.
→ Eliminez les nœuds au peigne, avec douceur.
→ Protégez les oreilles avec de l'ouate.
→ Mouillez les cheveux à l'aide d'un gant de toilette imbibé ou en versant directement
de l'eau à partir d'un récipient.
P a g e | 34
Figure 38: Soin de cheveux : assise dans le lit_ Méthode non utilisé
→ Faites pénétrer une petite quantité de shampooing dilué dans les cheveux en massant
doucement.
→ Eliminez le shampooing en rinçant à l'eau claire ou au gant de toilette, jusqu'à ce que
l'eau de rinçage ou le gant de toilette soit propre.
→ Séchez les cheveux à l'aide d'une serviette.
→ Retirez le coton des oreilles.
→ Brossez les cheveux en douceur.
→ Si vous le souhaitez, séchez les cheveux à l'aide d'un sèche-cheveux réglé sur la
position la plus froide, en veillant attentivement à ne pas brûler le cuir chevelu.
➢ DEROULEMENT DU SOIN AU LIT :
Figure 39: soins de cheveux allonger au lit
→ Si possible, surélevez le lit.
→ Aidez la personne à se mettre à plat dos.
→ Protégez la literie à l'aide d'une feuille en plastique glissée sous la tête et les épaules.
→ Roulez les bords du plastique vers l'intérieur, de telle sorte que l'eau s'écoule dans
une bassine placée sur une chaise à côté de la tête du lit.
P a g e | 35
→ Entourez les épaules de la personne d'une grande serviette.
→ Protégez les oreilles avec de l'ouate.
→ Couvrez la personne avec une serviette ou un drap léger.
→ Mouillez les cheveux à l'aide d'un gant de toilette.
→ Faites pénétrer une petite quantité de shampooing dilué dans les cheveux en massant
doucement.
→ Eliminez le shampooing à l'aide d'un gant de toilette humide, jusqu'à ce que l'eau de
rinçage devienne claire.
→ Séchez les cheveux à l'aide d'une serviette.
→ Retirez le coton des oreilles.
→ Brossez les cheveux en douceur.
→ Séchez les cheveux à l'aide d'un sèche-cheveux réglé sur la position la plus froide, en
veillant attentivement à ne pas brûler le cuir chevelu.
→ Ranger le matériel et le nettoyer
→ protéger le patient de refroidissement.
Figure 40: soins de cheveux_ allonger soutenu par un soignant
Figure 41: Soin de cheveux dans l'élévateur de patient
P a g e | 36
Figure 42: Installation spéciale pour les soins de cheveux.
(ANDREAS HUBERS et col ; 1995)
(RIOUFOL Marie-Odile ; 2001)
(M. Rejablat ; 2003)
P a g e | 37

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  • 1. P a g e | 1 LES POSITIONS Une fois le malade admis à l’hôpital, l’infirmier (e) veille à ce que le malade soit bien installé dans son lit. Il est vivement recommandé à respecter pour chaque type de malade les indications de positions qui lui conviennent; cela lui procure repos et confort, et rentre dans le cadre des soins qui lui sont conférés. 1- Position Assise : Figure 14: la position assise 1.1. Indications : Cette position est employée pour : - Les malades cardiaques - Les malades souffrant d’affections pulmonaires (gêne respiratoire). - Lors de la préparation du malade pour le 1er lever suite à une intervention chirurgicale. 1.2. Contre-indications : Cette position est contre indiquée chez : - Les malades comateux (en coma). - Les malades sous anesthésie générale. - Dans ces deux cas : - Soit la tête peut se fléchir vers l’avant et le malade ne peut plus bien respirer (il y a risque de torsion des voies aériennes). - Soit la tête peut se défléchir vers l’arrière et il y a risque de glissement de la langue et obstruction de l’hypo pharynx.
  • 2. P a g e | 2 1.3. Inconvénients Le malade pourrait présenter facilement des escarres du siège 1.4. Matériel : - 03 oreillers ou 01 dossier et 02 oreillers - 01 alèze ou 01 drap - 01 dossier - 02 à 03 coussins - 02 cals pour soulever les pieds du lit - Châle pour les épaules ou robe de chambre - Nécessaires pour soins de prévention d’escarres 1.5. Technique : Prévoir un aide - enlever le traversin et border le drap sous le matelas - faire descendre les alèzes - placer le dossier sous le matelas et l’ouvrir - Placer 01 oreiller au niveau de la région lombaire et 01 autre sous les épaules et la tête - défaire le drap au pied du lit - enrouler un coussin dans un drap et le placer contre les barreaux du lit pour éviter les mauvaises positions du pied du malade et l’empêcher de glisser. - placer les coussins sous les coudes (mains surélevées) - draps et couvertures ou châle recouvrant bien les épaules - refaire le pied du lit et border - chez les malades cardiaques souffrant d’œdèmes au niveau des jambes, surélever les pieds du lit par des cals. Cette position peut être aussi obtenue à l’aide d’oreillers - 03 oreillers superposés et se chevauchent au niveau de la région lombaire, de la tête et des épaules - 01 oreiller plié en deux sous chaque bras ou coussins - un oreiller à utiliser pour caler les pieds (ou coussin)
  • 3. P a g e | 3 2. Position Demi Assise : Figure 15: position demi assise 2.1. Indications - Mise au repos du malade - Changement de position 2.2. Contre-indications - Elles sont les mêmes que celles citées dans la position assise. 2.3. Matériel : Le même que celui utilisé dans la position assise 2.4. Technique : * Avec 02 oreillers : - Placer 01 oreiller au niveau de la région lombaire et sous les épaules - Mettre l’autre oreiller sous la tête - coussin sous chaque bras - coussin contre les barreaux du pied du lit utilisé comme cal * Avec 01 oreiller et 01 dossier de lit - laisser le traversin - ouvrir légèrement le dossier - placer l’oreiller sous l’épaule du malade - coussin sous chaque bras - coussin contre les barreaux du pied du lit utilisé comme cal
  • 4. P a g e | 4 3. Position De Décubitus Latéral : Figure 16: Montre la position latérale de sécurité 3.1. Indications - Chez les malades sous anesthésie générale. - Ou chez les malades comateux pour éviter l’inhalation de liquide gastrique. - En cas de changement de position pour la prévention d’escarre. - Chez les malades ayant perdu le reflex de déglutition : cette position sans traversin ni oreiller évite la chute de la langue en arrière et par conséquent l’inondation des voies respiratoires par les vomissements. - Lors des gestes de secourisme - Chez les personnes alitées présentant un risque de régurgitation ou vomissements. 3.2. Inconvénients Elles sont les mêmes que celles citées dans la position assise. 3.3. Technique : - Le malade est installé sur le côté droit ou gauche - La jambe qui repose sur le lit est allongée - L’autre est légèrement replié et posé vers l’avant - Le bras qui repose sur le matelas est étendu vers le bord du lit - L’autre bras est replié sur le thorax - Pour maintenir cette position chez les malades paralysés ou comateux, - Placer un coussin sous le genou replié, un autre en avant du thorax et un autre dans la région lombaire.
  • 5. P a g e | 5 4. Position De Décubitus Dorsal : Figure 17: Montre la position de décubitus dorsal Figure 18: position décubitus dorsale avec coussin nécessaires pour soutenir le patient et éviter les pressions 4.1 Indications - Changement de position. - Mise au repos de la colonne vertébrale, notamment chez les malades paraplégiques. - Chez les malades poliomyélitiques. - Chez les malades ayant reçu une opération au niveau de la colonne vertébrale. - En cas d’irrigation du cerveau et du bulbe rachidien - Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien - En cas d’hémorragie causée par un objet tranchant, un accident de la voie publique ou autre… - En cas de collapsus cardio-vasculaire ou de choc. 4.2. Inconvénients Les malades souffrant d’insuffisances cardiaques ou respiratoires trouvent beaucoup de difficultés à se mettre dans la position de décubitus dorsal à cause de la gêne respiratoire (à éviter tant que c’est possible) Chez les malades ayant perdu le réflexe de déglutition, il y a le risque d’encombrement des voies respiratoires par les secrétions salivaires et surtout en cas de vomissements. Si l’adoption de cette position est indispensable, il est conseillé de surveiller le malade en maintenant sa tête sur le côté.
  • 6. P a g e | 6 4.3. Technique : - placer un petit coussin sous la nuque et la tête - placer 02 coussins sous les bras et les mettre en légère abduction - mettre un coussin plat sous la courbure lombaire - Rouler une serviette et la placer sous les hanches et les cuises pour maintenir les jambes dans une position et les empêcher de fléchir vers l’extérieur - caler les pieds par un coussin pour les maintenir en angle droit afin d’éviter l’équinisme - placer un coussin plat ou une serviette roulée sous les mollets (ceci évite la pression sur les talons et permet aux genoux de se détendre) 5. Position De Décubitus Ventral : Figure 19: Montre la position de décubitus ventral 5.1. Indications - Changement de position. - Au cours des soins prodigués pour la prévention d’escarres. - Chez un malade ayant été opéré du rectum (pour tumeur, prolapsus ou autres…). - Chez un malade brûlé au niveau de la colonne dorsale, lombaire ou au niveau du siège (région fessière) 5.2. Contre -indications - Insuffisances respiratoires et cardiaques. 5.3. Inconvénients Le décubitus ventral prolongé, surtout chez les malades opérés du rectum peut entraîner l’équinisme des pieds et l’apparition des douleurs au niveau de la colonne vertébrale et dorsale. 5.4. Technique : - Laisser la tête du malade sans oreiller, ni coussin
  • 7. P a g e | 7 - Mettre les bras en abduction avec rotation externe - Placer un coussin plat sous l’abdomen Figure 20: Décubitus ventrale avec coussin 6. Position Déclive : Figure 21: Montre la position déclive 6.1. Indications - Malades en état de choc ou présentant un collapsus cardio-vasculaire. - Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien. - Œdèmes des membres inférieurs (atteinte cardiaque, rénale…). Dans ce cas, seuls les membres inférieurs sont concernés par cette position. 6.2. Inconvénients - Difficulté de respiration chez les malades ayant des affections cardiaques ou respiratoires (Position très mal supportée). - Grand risque d’encombrement des voies respiratoires chez les malades ayant perdu le réflexe de déglutition suite à des vomissements. 6.3. Technique : - surélever les pieds du lit en utilisant des cals de 10 à 20 cm ou à l’aide de la manivelle si le lit dispose de ce genre de matériel - caler les hanches et les cuisses par une serviette roulée - mettre un oreiller contre les barreaux du lit pour éviter que le malade n’en se heurte pas la tête. 7. Position Proclive :
  • 8. P a g e | 8 Figure 23: Montre la position proclive 7.1. Indications - Position utilisée surtout pour les malades ayant une minerve plâtrée pour leur permettre de mieux voir. - Extensions continues dans les fractures du rachis cervical. 7.2. Inconvénients Le malade a tendance de glisser au pied du lit, il faut donc prévoir un buttoir 7.3. Technique : surélever la tête du lit par des cals 7.4. Important : • Extrémités à toujours placer un peu surélevées (améliorer le reflux sanguin), sauf lors de troubles circulatoires artériels. • Questionner le patient, lui demander si la position est confortable, lui donner une sonnette si possible. • Perfusions, sondes, drains et autres à ne pas couder ni modifier. • Lors de nombreuses positions, le changement de position fréquent est particulièrement important. Les parties saines doivent également se trouver dans une position confortable et physiologique. • Ne pas laisser d’espace vide entre les coussins.
  • 9. P a g e | 9 LES ESCARRE 1- Définition L’escarre est due à une ischémie provoquée par la compression de la microcirculation qui est formée par des artérioles et veinules. Cette ischémie entraîne une nécrose des tissus. 2-Physio pathologie - Diminution du flux sanguin des artérioles et donc de l’apport en oxygène (hypoxie) et diminution des apports des éléments nutritifs. - Aux niveaux des veinules on observe une diminution du flux sanguin ce qui entraîne une accumulation des métaboliques toxiques : CO2 et produits de dégradation des matières organiques. 3. FACTEURS FAVORISANTS : 3.1. Facteurs extrinsèques : - La pression : La pression tissulaire a un rôle essentiel dans l’apparition des escarres ou interruption de la micro circulation cutanée responsable d’ischémie.
  • 10. P a g e | 10 Figure 3: Les points de pression sur le corps, en position dorsale - Le cisaillement : Ces forces s’exercent par glissement des couches sous cutanées notamment position semi assise au lit, assise au fauteuil ou en position latéral. Figure 4: points d'appuis en position assise - Les frictions et frottements : Lésion directe de la peau provoquant une abrasion par effet des forces le plus souvent au niveau des coudes, sacrum, notamment lors de la mobilisation des patients. - L’humidité : Par transpiration ou par incontinence sphinctérienne, elle entraine une irritation de la peau avec diminution des résistances cutanées.
  • 11. P a g e | 11 3.2. Facteurs intrinsèques : - L’immobilité : Tout malade immobilisé de façon prolongée et dans l’incapacité de se mobiliser est susceptible de développer un ou plusieurs escarres. - L’âge : Le risque d’escarres augmente âpres 70 ans. Le vieillissement cutané entraine une fragilisation cutanée associée à une perte du panicule adipeux sous cutané. - L’état nutritionneletla malnutrition : Un mauvais état nutritionnel facilite l’apparition d’escarres l’hypo albuminémie est un Indicateurs de malnutrition. - La fonte musculaire : Diminution de la protection musculaire naturelle des proéminences osseuses, notamment au niveau du sacrum. - L’incontinence sphinctérienne. - Certaines maladies cardio-vasculaires : Notamment par l’hypotension qui diminue la perfusion tissulaire - La déshydratation quel que soit sa cause. - Les pathologies chroniques : Diabète, anémie, insuffisance rénal chronique - Les neuropathies : Responsable d’une perte de sensibilité et d’une incapacité à changer de position.
  • 12. P a g e | 12 4. CLASSIFICATION : • Stade 1 = érythème (stade inflammatoire). Signes : rougeur, chaleur, induration, douleur. • Stade 2 = phlyctène ou désépidermisation. Signes : décollement épiderme, phlyctène séreuse (épiderme atteint) puis Atteinte de l'épiderme et du derme. Signes : ulcération de la peau, derme suintant, plaque rouge, douleur ++. • Stade 3 = nécrose (atteinte de l’épiderme, du derme et de l’hypoderme) puis ulcération cutanéo-graisseuse. • Stade 4 = lésions muscles et os (avec un décollement) avec infection et nécrose. 5. TRAITEMENT : 5.1. Traitement préventif : • Supprimer les points d’appui par utilisation des matériaux spéciaux (matelas alternating, coussins, lit fluidifié) Figure 5: Image d'un matelas alternative
  • 13. P a g e | 13 Figure 6: le point danger dans la position dorsal Figure 7: le point danger en position assise • Mobilisation pluridisciplinaire : kinésithérapie, ergothérapie  Les soins d’hygiène : - Maintenir en permanence le patient propre et au sec - Literie adapté et confort (drap bien tendus sans pli ni miette) • Alimentation : - Régime, varié, sain, équilibré riche en protides. - Bonne hydratation ; • Action relationnelle préventive : - Importance de l’écoute, suivi psychologique si besoin (escarre grave) permet : • De lutter contre l’angoisse, l’inquiétude • De sécuriser le patient • D’instaurer un climat de confiance • D’éviter la rupture des liens avec l’extérieur
  • 14. P a g e | 14 1. Le massage : Dans la prévention de l'escarre, le massage (pétrissages superficiels, frictions, décollements avec dépressions des éléments cutanés) ne peut plus être assimilé à la prévention. Une étude ancienne (du Dr DYSON parue dans "Nurs miror" en 1978) sur les effets des massages sur l'incidence de l'escarre, fait état d'une incidence significativement plus faible des escarres chez des patients âgés non massés que chez des patients âgés qui avaient été massés. Les massages ont d'ailleurs disparu des protocoles de prévention des pays anglo-saxons. => Eliminer les frictions, les décollements, les pétrissages superficiels. Les massages sont : • Utilisés pendant de nombreuses années, • Intérêt pour le confort, le soin relationnel, • Inspection des points d'appui • Efficacité non prouvée • Améliorent le flux sanguin local • Rôle des huiles essentielles • Massages interdits dès qu’il y a escarre (rougeur) 2. L'effleurage : L'effleurage consiste à masser légèrement à main nue, en utilisant les doigts à plat et la paume de la main, une peau propre, sans dépression des éléments cutanés. Une étude récente du Dr Colin a prouvé que l'effleurage de la région sacrée provoque une augmentation significative de la pression d'oxygène transcutanée (reflet de la microcirculation cutanée). => Pour protéger l'intégrité des fibres tissulaires, mieux vaut retenir les effleurages. En ce qui concerne les termes, il y a un certain malaise chez les soignants sur le terme "effleurage" qui est assimilé à une caresse, ambiguë dans notre culture. C'est pour cela que l'on peut garder le terme de massage effleurage.
  • 15. P a g e | 15 Principe : ➢ L'effleurage consiste à masser sans appuyer sur la peau. Son objectif est de : - Favoriser la micro-vascularisation cutanée (circulation du sang dans les très fins vaisseaux sanguins de la peau), - Permettre l'observation des points d'appuis. Il est pratiqué sur les zones à risques pour le patient concerné (talons, trochanters, sacrum ou ischions le plus souvent). ➢ L'effleurage est indiqué pour des patients alités ou assis avec appuis prolongés, ou des patients présentant une diminution de la vascularisation, de la mobilité ou la sensibilité. ➢ L'effleurage est contre-indiqué dans les cas suivants : - Zones présentant des lésions cutanées (exemple : dermatoses infectieuses), - Zones cutanées inflammatoires, - Erythème persistant à la pression (c'est une escarre de stade 1 : il convient d'arrêter les effleurages qui risqueraient d'aggraver la lésion existante). Figure 8: Effleurer mais pas masser
  • 16. P a g e | 16 5.2. Traitement curatif : ➢ Traitement médical : -Lutter contre les facteurs aggravants : • Assurer des apports nutritionnels suffisants, apport recommandé de 30 a 35 Kcal/kg/j dont 15 % de protéine et 50 % de glucides, plus l’escarre est profond plus il faut augmenter la ration calorique, jusqu’au 40 % Kcal/Kg/j et 2 grammes de protéines par kg et par jour. • Assurer une bonne hydratation, 1.5 à 2 litres par jour, soit en apport hydrique soit en eau gélifiée. • Traiter les affections aigues fébrile et prise en charge des affections chroniques (diabète, insuffisance cardiaque…) -Lutter contre la douleur : • Antalgique : paracétamol ou morphine -Lutter contre l’infection : • Antibiothérapie par voie générale en cas risque de septicémie ou lorsque certains résultats bactériologiques confirment la présence de germes à traiter. ➢ Traitement chirurgicale : • Excision des tissus nécrosés. • Rapprochement des berges de la plais et sutures si cela est possible. • Greffe d’un lambeau de peau de fermeture. 6. CONCLUSION : La prévention et les soins d’escarres relèvent du rôle propre infirmier. La survenue d’une escarre chez un patient hospitalisé ne doit plus être comme fatalité, sauf s’il s’agit d’un patient en phase terminal d’une affection qui le condamne à court terme. L’absence de moyens, le déficit en personnel, la surcharge du travail de l’équipe soignante, toutes ces raisons ne doivent plus être brandies comme autant de prétextes à la résignation. (Dr. MICHEL BRICE et Coll. ; 2005) (Mme Payan ; 2008) (Prof Catherine BRUANT6RODIER ; 2008) (B.BARROIS et Coll. ; 2001)
  • 17. P a g e | 17 LES TOILETTES C’est le soin d'hygiène quotidienne, facteur de bien-être physique et moral de la personne soignée, il s’inscrit dans une prise en charge globale du patient et aussi un moment de relation et d'observation. 1. OBJECTIFS : 1) L’hygiène et propreté du patient 2) Communication verbale 3) Communication non verbale 4) Réhabilitation du malade 5) Prévention des dégradations corporelles 6) Confort du patient 7) Confort du soignant 8) L’observation et recueil de l’information 2. Types de toilettes : 2.1. Toilette au lit : a) Définition : Action de donner ou de suppléer à des soins d’hygiène pour un bénéficiaire de soins alité.
  • 18. P a g e | 18 b) Indications : Toutes les fois où il y a notion de dépendance : ➢ Lors d’une immobilisation ➢ D’une paralysie ➢ Un coma ➢ Cas de grande fatigue, ➢ Dans certains cas postopératoires, ➢ Chez les personnes non autonomes (enfants, personnes âgées, handicapées). c) Principe : • Proposer à la personne les différentes possibilités offertes par le service, selon ses habitudes, l’organisation du service: toilette au lit, au lavabo, au fauteuil, sur lit douche, à la douche, … • en fonction de son degré d’autonomie, de son état psychologique, et des prescriptions médicales, • en fonction de son statut infectieux ou immunodéprimé. • S’assurer de la désinfection du matériel, des surfaces, plans de travail pour déposer le matériel (adaptable, table...) ou installer la personne (lit douche, fauteuil.) • Au cours de la toilette • Respecter le principe du plus propre au plus sale pouvant être modifié selon les besoins. • Etre attentif à ses demandes : apparence, esthétique… • Installer la personne de façon confortable et sûre. d) Matériel : Le linge : • gants et serviettes de toilette (propres ou à usage unique), • vêtements personnels ou pyjama ou chemise, • linge pour la réfection du lit. Le nécessaire à la toilette • 1 ou 2 cuvettes et/ou lavabo et/ou douche avec eau à température souhaitée/patient, • bassin ou protection pour le lit, • matériel pour l’hygiène bucco dentaire, pour le rasage (hommes), pour le brossage des cheveux, • matériel pour autres soins si besoin : yeux, ongles, oreilles, changes complets… Le matériel • savon personnel et/ou savon liquide (savon doux de toilette), • dentifrice, solution buccale, • produits personnels de beauté (crème, eau de toilette…) • produit pour les soins préventifs d’escarres,
  • 19. P a g e | 19 • produits détergents désinfectants ou lingettes pré imprégnées (désinfection des surfaces, du matelas), • sacs poubelles selon le tri des déchets, Tenues de protection pour le personnel : (Précautions Standard) • tablier • gants vinyle à usage unique en cas de contact avec des liquides biologiques, • masque + lunettes ou masque à visière en cas de risque de projections lors des soins bucco dentaires. • Savon : normal, spécial dermatologique... • Cuvette. • Glace. • Rasoir : électrique, mécanique, plus mousse à raser, after-shave. • Produits beauté : crème... • Eau de Cologne. • Brosse, peigne. • Verre à dents, brosse à dents, dentifrice, haricot, produit d'entretien prothèse dentaire. • Coupe-ongles. • Coton-tige. e) Technique : → Se désinfecter les mains → Informer le bénéficiaire de soins, → Demander sa collaboration, si possible → Préparer le matériel → Installer le bénéficiaire de soins en décubitus dorsal ou demi-assis (si possible) et enlever les coussins de position → Placer la protection → Ôter les habits de nuit → Laver, rincer et sécher : le visage, le cou et les oreilles selon la demande du bénéficiaire de soins ; les bras, les aisselles, le thorax et l’abdomen (y compris l’ombilic) De manière générale : → Commencer par le haut du corps et finir par le bas en respectant l’ordre suivant: ➢ visage, thorax et bras, dos et jambes
  • 20. P a g e | 20 → toilette intime : - changer l’eau avant et après → chez la femme : grandes lèvres, petites lèvres, méat → chez l’homme : décalotter le gland, dégager les replis du prépuce puis reculotter → les plis inguinaux : les jambes, les pieds, le dos et le siège : placer le → Bénéficiaire de soins en décubitus latéral → habiller le bénéficiaire de soins. 2.2. Toilette matinale : a) Définition : (ANDREAS HUBERS et col ; 1995) (GUERRAND-FRESNAIS ; 2006) (RIOUFOL Marie-Odile ; 2001) La toilette matinale est un soin fait après le réveil du patient, ce procédé peut le rafraichir et lui permettre une courte sieste matinale. Ce soin comprend l’usage du bassin au lit, le lavage du visage et des mains, le soin de la bouche et des dents et la préparation du malade pour le déjeuner. Figure 28: Toilette matinale b) Objectifs : ✓ Maintenir une propreté corporelle optimale de la personne soignée, favorisant le rôle protecteur et sécréteur de la peau ✓ Recueillir des informations utiles pour juger l'état général de la personne ✓ Tenter de donner de bonnes habitudes d'hygiène corporelle pour la personne et sa famille ✓ Établir une relation privilégiée permettant une meilleure connaissance de la personne et son environnement.
  • 21. P a g e | 21 c) Indication : Toutes les fois où il y a notion de dépendance : ✓ Lors d’une immobilisation, ✓ D’une paralysie ou d’un coma, ✓ En cas de grande fatigue, ✓ Dans certains cas postopératoires, ✓ Chez les personnes non autonomes (enfants, personnes âgées, handicapées). d) Matériel : ✓ gants de toilette ✓ serviettes de toilette ✓ Linge propre pour la réfection du lit : 2 draps, une taie d'oreiller, alaise et/ou couverture si besoin. ✓ Linge propre pour le patient : pyjama ou linge personnel.. ✓ Matériel d'hygiène : ✓ Savon.. ✓ Eau de Cologne. ✓ Brosse, peigne. ✓ Rasoir et mousse à raser. ✓ Matériel divers : ✓ 1 cuvette, si possible 2 cuvettes ✓ 2 paires de gants non stériles à usage unique. ✓ Sac à élimination des déchets papier et matériel non contaminé. ✓ Sac à linge. ✓ Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants. ✓ Désinfectant de surface et chiffonnette. ✓ Nécessaire à l'hygiène des mains. e) Technique : ✓ Installer la personne. ✓ Déborder le lit de haut en bas sans découvrir la personne. ✓ Ôter le couvre-lit, la couverture, les déposer sur une chaise. ✓ Ôter un oreiller si besoin. ✓ Prévoir l'eau. ✓ Cuvette remplie d'eau, à la température voulue par la personne. ✓ Veiller à ce que l'eau demeure chaude. ✓ Changer aussi souvent que nécessaire, après chaque région corporelle lavée. ✓ Effectuer la toilette, avec logique de façon naturelle. ✓ D'une main ferme, mais sans brusquerie savonner. ✓ Laver le visage, le cou. Essuyer en tamponnant sans frotter.
  • 22. P a g e | 22 ✓ Nettoyer yeux, oreilles ✓ Changer d'eau ✓ Enlever la chemise et recouvrir la personne du drap. ✓ Laver le bras et la main les plus éloignés, puis le thorax, le bras et la main la plus proche, en insistant sous les aisselles, les seins, le système pileux du thorax. ✓ Rincer et sécher en tamponnant en insistant au niveau des aisselles et des seins ; ✓ Laver l'abdomen en insistant sur l'ombilic et en s'aidant si besoin d'un coton- tige. ✓ Recouvrir la personne de la veste de pyjama propre ou de la chemise de nuit. ✓ A la fin du soin : ✓ Installer confortablement la personne au lit ou au fauteuil ✓ Replacer les ridelles au lit, ✓ Si besoin mettre à sa disposition tout ce qui lui est nécessaire (sonnette, lunettes, appareil auditif, etc.) ✓ Nettoyer et ranger le matériel en respectant les circuits propre et sale pour le linge et le matériel ✓ Effectuer la transmission ✓ Ecrite sur le dossier de soin en respectant le protocole. (SOINS INFIRMIERS ; 2004) (PHILIPPE DOMINGUES ; 2004) 2.3. Soins des yeux : a) Définition : La zone oculaire est la zone la plus délicate du visage. Elle est aussi l’une des plus sollicités, pour mieux en prendre soins. Le soin des yeux consiste à nettoyer les yeux afin de prévenir les problèmes des infectieux oculaires. b) Indications : ✓ Conserver les yeux en état de propreté. ✓ Nettoyer les sécrétions. ✓ Nettoyer les paupières.
  • 23. P a g e | 23 c) Matériel : ✓ Compresses stériles ✓ Sérum physiologique ou eau stérile ✓ Gants non stériles à usage unique si sécrétion importante. ✓ Réniforme (haricot) ou un sac à élimination des déchets. ✓ Nécessaire à l'hygiène des mains. d) Réalisation du soin : Figure 29: Montre les composants extérieures de l'œil ; 1 - paupière fixe ; 2 - intérieur de l'œil, muqueuse en rose fuchsia ; 3 - coin interne de l'œil; 4 - paupière mobile ; 5 - arcade sourcilière ; 6 - pli de paupière ; 7 - sous le sourcil ; 8 - coin externe de l'œil. ✓ Prévenir le patient. ✓ Vérifier la date de péremption du matériel. ✓ Imbiber les compresses de sérum physiologique ou eau stérile. ✓ Règles générales : - Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des mains. - Nettoyer toujours de l'intérieur (angle interne de l'œil) vers l'extérieur (vers l'oreille) : permet de ne pas ramener de germes vers le cul de sac conjonctival et de ne pas boucher le sac lacrymal. - Nettoyer les bords des paupières, les cils et finalement l’entourage avec un tampon bien imbibé - Utiliser une autre compresse par passage. - Ne jamais revenir en arrière - Changer de compresses aussi souvent que nécessaire. - Sécher en tamponnant sans frotter ✓ En cas de sécrétion importante, mettre des gants non stériles à usage unique. ✓ Nettoyer un œil à la fois.
  • 24. P a g e | 24 ✓ Nettoyer l'œil : écarter les paupières en prenant appui sur la pommette et l'arcade sourcilière. ✓ Jeter le matériel utilisé. ✓ Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des mains. ✓ Transmission : propreté des yeux, qualités et quantités des sécrétions ✓ En cas de rinçage de l’œil : - Rincer en tournant légèrement la tête du patient sur le coté en laissent s’écouler le liquide de rinçage hors la seringue (de manière qu’il s’écoule le long du nez, sauf en cas de brulure par des substances caustique) - Soulever les paupières lors du rinçage - Tamponner pour sécher les paupières et l’entourage - Demander la collaboration du patient en tournant l’œil vers le haut Figure 30: a) Rinçage de l’œil lors de brulure caustique ; b) Administration de gouttes ophtalmique ; c) Administration de pommade ophtalmique e) Complications : ✓ Risque d’infection ✓ Irritation de l’œil (BARBARA KARASEK-KRENTZINGER et col ; 1995) (http://aidesoignant31.skyrock.com/8.html(consulter le 4/4/2012)) (ursula jobin-howalad et col ; 1995)
  • 25. P a g e | 25 2.4. Soins du nez : Figure 31: Montre les composants extérieurs du nez a) Définition : Action d’éliminer les sécrétions nasales ou d’introduire dans le nez une solution saline ou une substance médicamenteuse b) Buts : - Dégager les voies aériennes supérieures - Maintenir une hygiène quotidienne - Assurer le confort - Eviter les complications (infections, épistaxis, escarres…) - Parfois prophylaxie de certaines maladies des fosses nasales. c) Indications : - Impossibilité pour le patient de se moucher ; - Coma ; - Paralysie ; - Personne âgés ou nourrissons - Pour le maintien de l’hygiène - En cas de thérapie de certaines maladies sur prescription - En cas de pose de sonde nasale (sonde naso-gastrique avec surveillance) - En cas de pose de lunettes à oxygène
  • 26. P a g e | 26 d) Matériel : • Solution alcoolique pour les mains • Un plateau • Gants propre • Compresse stériles • Sérum physiologique et/ou produit lubrifiant adapté à la muqueuse nasale : (ex. Huile goménolée) • Bâtonnets montés • Mouchoir en papier, si nécessaire • Protection • Savon liquide et essuie-main a usage unique • Un haricot et sac à déchets e) Technique : (ce soin doit être pendant la toilette et aussi hors la toilette) → Informer le bénéficiaire de soins (le patient), → Demander sa collaboration, si possible, → L’installer tête légèrement en arrière → Installer la protection → Se laver et désinfecter les mains → Mettre les gants si nécessaire → Application : → Déplier la compresse ; la rouler sur elle-même afin de maintenir une mèche → Humidifier le point et la compresse avec du sérum physiologique → Faire moucher le patient une narine après l’autre, pour évacuer les sécrétions ; → Si le patient a des croûtes dans le nez, les ramollir d’abord puis les enlever petit à petit → Nettoyer délicatement les narines avec des bâtonnets imbibés. (Attention à ne pas introduire le bâtonnet monté plus loin que le bout ouaté) → L’enfoncer doucement dans les narines en tournant sur elle-même → Retirer doucement la compresse en observant son état. Recommencer si nécessaire. → Faire de même avec l’autre narine. → Réinstaller le bénéficiaire de soins. → Remettre toute en ordre. → Désinfecter le matériel. → Ecrire les soins sur le dossier de soins: → Comportement du patient, ses attitudes ;Son aide, ses paroles ; Si saignement de nez (épistaxis) ; La couleur et l’odeur des mucosités ; Si présence des croutes dans le nez. (Guerrand-Fresnais ; 2006)
  • 27. P a g e | 27 (POTTER, Patricia A. et PERRY, ANNE G ; 1990) 2.5. Soins d’oreille : a) Définition : Figure 32: différentes composant de l'oreille C’est un soin qui permet un nettoyage du pavillon de l’oreille et le conduit auditif. b) Objectif : Maintenir les oreilles propres afin de sauvegarder l'ouïe. c) Indication : Le conduit auditif se nettoie en principe de lui-même, et il peut avoir des dépôts naturels (cellules morts, poussière, cérumen) ou des dépôts maladifs (des secrétions dans le conduit auditif en cas par exemple de dermatose ou pus, sang, liquide céphalo-rachidien en cas par exemple de fracture de la base du crâne. → Impossibilité pour le patient de se nettoyer les oreilles (coma, paralysies, personnes en fin de vie...). → Enfant en bas âge (éducation). → En cas d’infection d) Matériel : • Coton-tige de sécurité, (les cotons tiges ordinaires sont interdits par mesure de sécurité). • Savon liquide avec essuie-mains à usage unique • 1 haricot. • Sac à déchets.
  • 28. P a g e | 28 e) Technique : (ce soin doit être pratiqué pendant la toilette du visage) → Se laver les mains. → Installer le patient. (position assise, tête en appui, position en décubitus latéral). → Tenir le pavillon de l'oreille d'une main sans tirer, (en arrière et en haut chez l'adulte, en arrière et en bas chez l'enfant, ces positions permettent de dresser la courbure du conduit auditif). → Commencer a nettoyé le pavillon, et ensuite le conduit auditif extrême (par le mouvement de rotation). → Changer de cotons-tiges aussi souvent que nécessaire. → Faire l'autre oreille de la même façon. → Remettre tout en ordre. → Se laver les mains → Désinfecter le matériel. Figure 33: Soin d'oreille → Transmissions : Orale à l'infirmier et écrites sur le dossier de soins: • Comportement du patient : ses attitudes, son aide, ses paroles. • Saignement. • Présence abondante d’érection. f) Important : • Ne pas enfoncer le coton-tige trop profondément afin de ne pas risquer de blesser le tympan ou de repousser le cérumen au fond de l'oreille. • Ne jamais utiliser d'objets dur ou pointu pour nettoyer l'oreille.
  • 29. P a g e | 29 (ursula jobin-howalad et col ; 1995) (A. Ramé décembre ; 2007) 2.6. Soin de la bouche : a) Définition : Sont Tous les soins qui permettent de maintenir une hygiène buccale adéquate chez un patient afin d’assurer son prévenir toutes complications ou lésion a ce niveau ou de rétablir l’intégrité de la muqueuse et la capacité fonctionnelle de la bouche ❖ Caractéristiques d’une bouche saine : • Langue humide, • Rosée, • L’aspect râpeux sans dépôts, ni lésion • Bouche libre de mucus ou autres débris • Gencives et muqueuses humides, • Rosées et fermes sans dépôts, ni lésion b) Objectifs des soins de bouche : • maintenir les caractéristiques physiologiques de la cavité buccale • Restituer la capacité fonctionnelle • Assurer le confort du patient • Prévenir les complications
  • 30. P a g e | 30 Figure 34: soins de bouche et des dents chez une malade c) Matériel : • Abaisse langue • Compresses • 3 verres (un pour la solution, un pour la prothèse dentaire s'il y a lieu et un pour le rinçage) • Serviette de toilette • Haricot • Parfois un ouvre bouche d) Technique : → Prévenir le patient → Faire deux à trois fois à distance des repas → Installation du patient (1/2 assis, serviette sur le thorax) → Enrouler la compresse autour de l'abaisse langue à son extrémité → Imbiber la compresse de solution de lavage en éliminant le surplus de liquide pour éviter les fausses routes → Nettoyer toutes les faces de la cavité buccale → Changer de compresses à chaque face → Faire rincer la bouche si la personne le peut, sinon même technique → Hydrater les lèvres avec de la vaseline ou de la glycérine (Noter l'état buccal dans les transmissions: dents, langue, odeur...)
  • 31. P a g e | 31 Figure 35: a) placer la petite compresse sur la pince; b) l'enrouler autour; c) rabattre le bout et le fixer définitivement. 2.7. Soins de prothèse dentaire : Figure 36: Brossage des dents_ l’infirmière aide la patiente à brosser ces dents. Les dents eux aussi font partie de la bouche, ils doivent être brossées des gencives aux extrémités ; ainsi que pour la prothèse dentaire ; Ce soin doit être fait après chaque repas si possible ou au minimum une fois par jour. a) Technique : → Mettre des gants de protection à usage unique → Faire retirer la prothèse par le patient ou retirer la prothèse à l’aide d’une compresse.
  • 32. P a g e | 32 ( → La nettoyer à l’aide d’une brosse à dents à poils souples (ou d'une brosse à dents spéciales pour dentiers) et de mousse nettoyante (dentifrice spécial pour prothèses) ou de dentifrice "normal". → Des comprimés effervescents antibactériens permettent également de nettoyer la prothèse par trempage (15 minutes maximum). → Toujours rincer la prothèse après nettoyage. → La placer dans le boîtier réservé à cet effet. → Faire rincer la bouche au patient. → Remettre la prothèse b) Surveillance : ➢ Bien observer la cavité buccale du patient régulièrement. ➢ Enseigner l’hygiène de base ou faire les soins si le patient en est incapable ➢ Surveiller la présence de bouche sèche, lèvres irritées ou craquelées (coins de la bouche irrités) ➢ Surveiller la présence de bouche sèche, lèvres irritées ou craquelées, ➢ Surveiller tous symptômes : gencives qui saignent facilement, salive ou mucus épais, mauvaises odeurs de la bouche, difficultés avec les prothèses. NOVA MONERIAL ; 2007) (BARBARA KARASEK-KRENTZINGER et col ; 1995) 2.8. Soin de chevelure : a) Définition : Le soin de chevelure est parmi les soins qui permettent une bonne apparence soignée ainsi que c’est une thérapie du cuir chevelu et des cheveux. b) But : ✓ Maintenir la propreté de cheveux et de cuir chevelu ✓ Améliore la circulation sanguine de cuir chevelu ✓ Améliore la santé de cheveux
  • 33. P a g e | 33 - c) Matériel : - Shampoing - Peigne et brosse pour rincer - Brocs d’eau tiède un grand bassine - Une serviette - Feuille en plastique - 2 cousins - Coton l ouate d) Technique : Le patient: → Information : procéder selon le souhait du patient(e) → Protéger des refroidissements → Position : suivant les possibilités du patient : • Assise au lavabo, tête penchée vers l’avant • Assise dans le lit. Tête penché vers l’avant jambe légèrement écartées ou au bord de lit (méthode non utilisée). ➢ DEROULEMENT DE SOINS AU NIVEAU DE LAVABO : Figure 37: soins de cheveux au lavabo → Demandez à la personne de s'asseoir sur une chaise ou une chaise percée. → Entourez les épaules de la personne d'une grande serviette. → Eliminez les nœuds au peigne, avec douceur. → Protégez les oreilles avec de l'ouate. → Mouillez les cheveux à l'aide d'un gant de toilette imbibé ou en versant directement de l'eau à partir d'un récipient.
  • 34. P a g e | 34 Figure 38: Soin de cheveux : assise dans le lit_ Méthode non utilisé → Faites pénétrer une petite quantité de shampooing dilué dans les cheveux en massant doucement. → Eliminez le shampooing en rinçant à l'eau claire ou au gant de toilette, jusqu'à ce que l'eau de rinçage ou le gant de toilette soit propre. → Séchez les cheveux à l'aide d'une serviette. → Retirez le coton des oreilles. → Brossez les cheveux en douceur. → Si vous le souhaitez, séchez les cheveux à l'aide d'un sèche-cheveux réglé sur la position la plus froide, en veillant attentivement à ne pas brûler le cuir chevelu. ➢ DEROULEMENT DU SOIN AU LIT : Figure 39: soins de cheveux allonger au lit → Si possible, surélevez le lit. → Aidez la personne à se mettre à plat dos. → Protégez la literie à l'aide d'une feuille en plastique glissée sous la tête et les épaules. → Roulez les bords du plastique vers l'intérieur, de telle sorte que l'eau s'écoule dans une bassine placée sur une chaise à côté de la tête du lit.
  • 35. P a g e | 35 → Entourez les épaules de la personne d'une grande serviette. → Protégez les oreilles avec de l'ouate. → Couvrez la personne avec une serviette ou un drap léger. → Mouillez les cheveux à l'aide d'un gant de toilette. → Faites pénétrer une petite quantité de shampooing dilué dans les cheveux en massant doucement. → Eliminez le shampooing à l'aide d'un gant de toilette humide, jusqu'à ce que l'eau de rinçage devienne claire. → Séchez les cheveux à l'aide d'une serviette. → Retirez le coton des oreilles. → Brossez les cheveux en douceur. → Séchez les cheveux à l'aide d'un sèche-cheveux réglé sur la position la plus froide, en veillant attentivement à ne pas brûler le cuir chevelu. → Ranger le matériel et le nettoyer → protéger le patient de refroidissement. Figure 40: soins de cheveux_ allonger soutenu par un soignant Figure 41: Soin de cheveux dans l'élévateur de patient
  • 36. P a g e | 36 Figure 42: Installation spéciale pour les soins de cheveux. (ANDREAS HUBERS et col ; 1995) (RIOUFOL Marie-Odile ; 2001) (M. Rejablat ; 2003)
  • 37. P a g e | 37