Atelier lors des rencontres du Réseau Création Orléans Loiret au Lab'O d'orléans, incubateur numérique présente grâce au dispositif SINE la création d'entreprise en 2014 en Centre Val de Loire
2. 01/12/La création d’entreprise en Centre-Val de Loire2
Un dispositif unique en France
Suivi des créations d’entreprise depuis 1994
Caractéristiques des
entreprises créées
Profil des créateurs
Le dispositif SINE
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267 000 entreprises créées en France en 2014
Moins de chômeurs et plus de salariés qu’en 2010
Des créateurs légèrement plus âgés et plus diplômés que
ceux de 2010
Plus d’expérience dans le métier mais moins dans la
création
Davantage de projets avec un faible investissement initial
Des créations moins aidées
4. 01/12/La création d’entreprise en Centre-Val de Loire4
Centre-Val de Loire : 15 600 entreprises créées en 2014
Une moitié de créations en personnes physiques ou morales
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Davantage de créations dans le nord de la région
De forts taux de créations
dans les zones d’emploi de
Tours et Orléans et à
proximité de l’Île de France
Dans les zones où le
renouvellement de l’appareil
productif est important
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Une pyramide des âges qui évolue peu
Un nouvel entrepreneur sur cinq a moins de 30 ans
Les créateurs âgés de 30 à 40 ans sont les plus nombreux
La part des créateurs de 50 ans ou plus augmente légèrement :
une création sur cinq
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Des créateurs diplômés et expérimentés
Quatre créateurs sur dix sont diplomés du supérieur
La majorité des créateurs conservent la même activité
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Un peu plus de chômeurs longue durée
Davantage de créateurs en activité
Un peu moins de chômeurs qui créent leur entreprise
Mais ce sont plus souvent des chômeurs de longue durée
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Etre indépendant et assurer son emploi
Assurer son propre emploi est la motivation principale de sept
créateurs sur dix
Quatre projets sur dix sont réalisés sans accompagnement
Plus d’un créateur sur trois bénéficie de l’appui de son
entourage
Près d’un sur deux bénéficie de l’appui de professionnels
Un sur quatre bénéficie de structures dédiées à la création
(CMA, CCI)
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De nombreuses créations dans les services
Près de trois entreprises sur quatre créées dans les services ou le commerce
Mais les entreprises de la construction sont plus nombreuses à la création
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Des petits projets plus nombreux qu’en 2010
Les moyens investis sont moins importants qu’en 2010
Mais plus d’un créateur sur trois investit 16 000 € ou plus
Six créateurs sur dix sans financement extérieur
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Des entreprises de proximité, tournées vers les particuliers
Une clientèle de particuliers, principalement de proximité
Des créations dans des activités traditionnelles
Une utilisation répandue des technologies de l’information
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Zoom sur les créatrices : Un peu plus de femmes
créateurs d’entreprise
Près de trois entreprises sur dix sont créées par des
femmes
Une proportion de création féminine en légère hausse
Les femmes créent davantage dans les services
Des créatrices un peu plus jeunes et plus diplômées
Des moyens moins élevés à la création
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Zoom sur le Loiret
Le Loiret représente plus d’un quart des créations de la
région (même proportion que l’Indre-et-Loire)
Une part des femmes légèrement inférieur à l’ensemble
de la région (26,8 % contre 28,4 %)
Une majorité des créations dans la construction (24,0 %)
et le commerce (30,7 %)
Avec une légère surreprésentation de la construction, de
l’information/communication et de la santé humaine/action
sociale
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Les facteurs de survie
Le profil des créateurs :
• Les créations des moins de 35 ans survivent moins
• Meilleure survie des créateurs qui exerçaient la même activité
auparavant
• Les entreprises créées par des anciens chômeurs sont moins
pérennes
L’artisanat cumule de nombreux facteurs favorables
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Les facteurs de survie
La nature des projets :
• Importance des moyens investis à la création
• Les projets accompagnés à la création survivent mieux
• Les sociétés (personnes morales) sont plus pérennes
• De meilleurs taux de survie dans la construction, la santé, l’enseignement
• Davantage de cessation dans le commerce
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La création d’entreprise en Centre-Val de Loire
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Informations statistiques :
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(coût d’un appel local)
du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00
Notes de l'éditeur
Le système d’information sur les nouvelles entreprises (Sine) fournit des éléments indispensables à la connaissance des nouvelles unités et du profil des créateurs.
Il permet également de suivre les entreprises durant cinq ans afin d’apprécier leur évolution.
Création d’entreprise : elle correspond à la mise en œuvre de nouveaux moyens de production.
Ce concept, harmonisé au niveau européen, inclut aussi la réactivation d’entreprise après une interruption de plus d’un an et la reprise d’entreprise s’il n’y a pas continuité entre la situation du cédant et celle du repreneur,
en termes d’activité et de localisation.
Entreprises classiques : entreprises hors auto-entrepreneurs.
En 2014, 15 600 entreprises ont été créées en Centre-Val de Loire
Après une forte croissance suite à la loi de modernisation de l’économie de 2009, qui a créé le régime d’auto-entrepreneur, puis un essoufflement à partir de 2011, le nombre de créations d’entreprises est relativement stable depuis 2012.
Ces évolutions touchent principalement le régime des auto-entrepreneurs. Ceux-ci représentaient près des deux tiers des créations en 2010.
En 2014, il ne sont qu’un peu plus de la moitié. Cette diminution s’est faite au profit des entreprises individuelles et des sociétés, dont le nombre a augmenté de 6%.
Ce processus de report explique en partie les évolutions constatées quant au profil des créateurs d’entreprises classiques, entre les cohortes de 2010 et de 2014.
Les créateurs choisissent le plus souvent de concrétiser leur projet sous le statut de société, même si cette tendance est à la baisse comparée à 2010.
Le profil des nouveaux entrepreneurs a peu évolué entre 2010 et 2014.
Les hommes restent majoritaires ; cependant près de trois nouvelles entreprises sur dix sont créées par une femme, part en faible hausse.
Même si la part des seniors (plus de 50 ans) est en légère augmentation par rapport à la génération précédente, ce sont les personnes de 30 à 40 ans qui créent le plus.
Un nouvel entrepreneur sur cinq a moins de trente ans.
Proportion de senior identique à la moyenne nationale
Les créateurs d’entreprises sont plutôt diplômés. Ils sont près de quatre sur dix à avoir un diplôme du supérieur.
Une majorité de créateurs se lance dans la même activité que celle exercée auparavant, profitant ainsi de l'expérience passée.
Sur les 3 500 créateurs enquêtés, 1 000 étaient au chômage, dont plus de 400 depuis plus d’un an
Légère baisse de la proportion de chômeurs parmi les créateurs, mais moins marqué qu’au niveau national; où seuls 27% des créateurs étaient au chômage
L’élaboration d’un projet favorisé par les dispositifs d’aides et d’accompagnement mis en place par l’État et les régions peut être une alternative au chômage.
Ainsi, près d’un créateur sur trois était au chômage de courte ou longue durée, cette part diminuant légèrement par rapport à la génération précédente.
Le désir d’être indépendant reste la principale motivation entraînant la création.
Le goût d’entreprendre et le désir d’affronter de nouveaux défis sont également très souvent cités.
Néanmoins, pour sept créateurs sur dix, assurer son propre emploi est le principal objectif ; ce taux est en hausse par rapport à la cohorte de 2010.
Les créateurs choisissent assez souvent de monter leur projet seul ou de se faire aider par leur conjoint ou l’entourage personnel.
Près de quatre projets sur dix sont réalisés sans accompagnement, part en hausse comparée à 2010.
Les créateurs sont relativement peu nombreux à faire appel à une structure dédiée à la création d’entreprise telle que les Chambres de Commerce et des Métiers.
Par ailleurs, ils sont minoritaires à suivre une formation spécifique à la création.
Les secteurs des services et du commerce regroupent une large majorité des créations d’entreprises, notamment dans la santé humaine, l’action sociale, les activités spécialisées, le commerce de détail et le secteur de l’hébergement et restauration.
Ceci étant, le secteur des services concentre près d’une entreprise régionale sur deux, mais seulement quatre créations sur dix. À l’opposé, la part de la construction est plus forte dans la création que dans l’ensemble des entreprises.
Près d’un millier de créateurs enquêtés ont monté une entreprise avec moins de 2 000 € de financement
Conformément au constat national, comparés à 2010, les créateurs de 2014 ont mis en place des projets avec des moyens moindres.
L’essoufflement des créations sous le régime des auto-entrepreneurs et le report vers le statut d’entreprise classique de projets conçus avec des capitaux limités, entraîne mécaniquement une diminution des moyens investis dans les créations d’entreprises classiques.
Plus de la moitié des créateurs investissent moins de 8 000 euros.
La construction et le commerce, secteurs dans lesquels les créations sont les plus nombreuses, sont ainsi les activités ayant le plus de petits projets.
À l’opposé, les créateurs sont tout de même plus d’un tiers à investir plus de 16 000 euros pour démarrer. Cette part diminue assez fortement par rapport à 2010 où ils étaient 45 % à engager de tels montants.
Le commerce, ainsi que l’hébergement-restauration concentrent la plus grande partie de ces projets.
Du fait de projets plus modestes, six créateurs sur dix ne font appel à aucune source de financement. Ils sont beaucoup plus nombreux que la cohorte de 2010, près de 20 points de plus.
Si la moitié des créateurs ne touche aucune aide, quatre sur dix bénéficient de l’aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprises (Accre).
Ce dispositif consiste en une exonération partielle de charges sociales pendant un an et un suivi pendant les premières années d’activité.
Les créateurs d’entreprises s’adressent dans les deux tiers des cas à une clientèle de particuliers, principalement de proximité.
Ces entreprises sont le plus souvent peu innovantes, que ce soit en matière de produit, de procédé de fabrication ou de marketing.
Si l’utilisation d’internet est relativement répandue, ils sont encore plus d’un sur six à ne pas s’en servir dans le cadre de leur activité.
L’utilisation des réseaux sociaux se développe mais reste minoritaire : si près de la moitié des nouveaux entrepreneurs déclarent les utiliser, ils sont moins d’un quart à le faire activement, afin de s’informer ou rechercher des débouchés.
Dans la construction, la part de créateurs n’utilisant pas internet est la plus élevée. À l’inverse, presque tous y ont recours dans les arts, spectacles et activités récréatives ainsi que dans l’information et la communication.
Loiret 27,4 % des créations SINE de la région.
18 = 10,2%
28 = 17,6%
36 = 7,3%
37 = 27,9%
41 = 9,5%