Description des procédures chirurgicales envisageables en cas de lithiase biliaire par le chirurgien suisse Vincent Bettschart, spécialisé en chirurgie viscérale. Cette présentation retrace les causes et traitements en cas de maladies du foie.
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CAT DEVANT UNE COLIQUE NEPHRETIQUE
I/- DEFINITION :
Syndrome douloureux paroxystique secondaire à une mise en tension de la
voie excrétrice, en amont d’un obstacle le plus svt lithiasique
II/- INTERET :
pathologique fréquente en urologie vue que le maître symptôme
est la douleur
l’étiologie la plus fréquente est dans 70 % des cas lithiasique
Le couple ASP – échographie donne une approche diagnostique et dans certains
cas thérapeutique(néphrostomie écho –guidée)
Certaines formes cliniques prennent une forme autre que la douleur tque des
signes digestifs et/ ou urinaires
La LEC a révolutionner le pronostic et le trt en cas de perméabilité des voies
excrétrices
II/ - DIAGNOSTIC POSITIF : Colique néphrétique
malade se présentant en urgence pour douleur du flanc droit ou gauche
Douleur de siège lombaire atroce intense voire syncopale à type de constriction
Survenant à la suite d’un effort physique, d’un voyage ou d’une restriction
hydrique ou d’un jeun prolongé
Signes associés : nausée, vomissement, évoquant un tableau digestif
Signes urinaires : pollakiurie, ténesme vésical, brûlures mictionnelles
précédant ou accompagnant le syndrome douloureux
SF : le plus svt pauvres, mais un bon interrogatoire retrouvera
des antécédents de CN ou de lombalgies
signes urinaires anciens
antécédents néphro-urologiques personnels ou familiaux
SP : aussi pauvre
peut retrouver une sensibilité du flanc ou une hyperesthésie voire
contracture(mais rare)
terminer l’examen par un TR
EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
ASP : face et profil ; examen de première intention à la recherche de
lithiase radio – opaque
ECHOGRAPHIE : peut être faite en période de crise hyperalgique
Visualisation des lithiases radio – transparentes
De la région pyélocalicielle
Une hypotonie est le témoin d’une élimination récente de calcul
UIV : faite à distance de la crise au J10 – J15
Permet un diagnostic étiologique et topographique de la maladie
lithiasique
BILAN BIOLOGIQUE :
Fonction rénale
FNS
Bilan phosphocalcique
ECBU : avec éventuel antibiogramme
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CAT :
1/- Crise douloureuse cédant après administration d’antalgique :
Antispasmodique et restriction hydrique
Malade déclaré sortant avec bilan radio – clinique
UIV au dixième jour
ASP de contrôle s’il existe une lithiase
ECBU
Fonction rénale
Bilan phosphocalcique et pH urinaire
Malade est suivi en consultation
2/- Doute diagnostique : Dans les formes évoquant une urgence
chirurgicale
Hospitalisation
Echographie en urgence
Surveillance médico-chirurgicale
3/- CN fébrile : constitue une urgence chirurgicale
Hospitalisation
Bilan biologique et radiologique en urgence
hémoculture lors des pics fébriles
Antibiothérapie à large spectre(ayant une bonne diffusion rénale)
Ces ATB seront adaptés selon les résultats des hémocultures
Après trt médicale de la crise, trt de la lithiase obstructive par LEC ou bien par
chirurgie(++++) le plus svt.
4/-CN anurique : sur rein unique fonctionnel ou organique
Hospitalisation
Bilan biologique et radiologique
Risque d’hyperkaliémie qui met en jeu le pronostic vital
Intérêt d’une néphrostomie écho – guidée
5/- CN hyperalgique :
Usage d’antalgiques majeurs à type de TEMGESIC
Xylocaïne dans une perfusion de 500 cc de sérum à raison de
7 gouttes/ minute
Si persistance de la douleur cure chirurgicale en urgence pour leverl’obstacle
lithiasique
CONCLUSION : la CN est de diagnostic clinique facile, mais reste à rattacher cette
douleur à une cause qui est dans 70% des cas une lithiase
A noter que plusieurs pathologies peuvent donner des CN :
Malformations congénitales :
MJPU
Mégauretère primitif obstructif
Fibrose rétro – péritonéale( TDM – UIV – CTC)
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Adénopathie rétro – péritonéale comprimant l’uretère
Contusion rénale : par migration d’un caillot ( UIV – TDM – échographie)
Cancer du rein
K H ou hydaturie
Tumeur de vessie avec infiltration des méats urétéraux
thérapeutiques :
Montée de sonde
Néphrostomie échoguidée
En différé trt étiologique
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
1/- Chez l’homme et la femme :
A droite : Pathologie hépatobiliaire : LV et cholecystite aiguë
Appendicite aiguë sous- hépatique ou rétro caecale
Pathologie colique
A gauche : Pathologie colique et volvulus du colon pelvien
2/- Chez la femme : Torsion de l’ovaire
G E U en prérupture(état de choc)