2. Titre 1 : les sources de droit comptable et le cadre comptable
Titre 2 : Les règles d’évaluation
des immobilisations
des titres
des stocks
des créances et dettes
Titre 3 : Les provisions réglementées
4. 1- LES SOURCES DU DROIT COMPTABLE
Le droit comptable puise ses sources dans les traités internationaux lorsque ceux-
ci sont ratifiés par le Maroc. Le code de commerce et le plan comptable
constituent les sources législatives et réglementaires auxquelles se reportent
toutes les entreprises. Enfin, divers organismes, par leur avis ou propositions,
permettent de se référer à la doctrine comptable.
Les traités internationaux : les directives du conseil des communautés
européennes ;
Les sources législatives et réglementaires : le code de commerce, le code
de travail, le code générale des impôts, la loi sur les sociétés.
Les sources jurisprudentielles et doctrinales : la jurisprudence et les avis,
notes et recommandations du conseil national de la comptabilité, ordre des
experts comptable…
5. 2- L’INFORMATION COMPTABLE ET
FINANCIERE INCOMBANT A L’ENTREPRISE.
Système d’organisation de l’information financière, la comptabilité est à la base de
nombreuses communications aux tiers en relation avec l’entreprise.
l’information comptable et financière des administrations : l’information de
l’administration fiscale ; l’information des organismes des sécurité sociale
l’information comptable et financière des associés
l’information comptable et financière des commissaires aux comptes
l’information comptable et financière du public
6. 3- LE CADRE COMPTABLE.
DISPOSITIF RIGOUREUX ET
OBLIGATOIRE
7 PRINCIPES
COMPTABLES
METHODES
D’EVALUATION
ETATS DE SYNTHESE
ORGANISATION
COMPTABLE
NOMENCLATURE DES
COMPTES
DE FOND DE FORME
7. 3-1 LES 7 PRINCIPES COMPTABLES.
La loi a retenu sept principes comptables fondamentaux dont l’application normale
par l’entreprise amène celle-ci à obtenir des états de synthèse qui donnent une
image fidèle de son patrimoine, de sa situation financière et de ses résultats.
Continuité
d’exploitation
C’est la convention par laquelle l’entreprise, en
l’absence d’indication expresse, est censée avoir
établi ses comptes annuels sans l’intention ou
l’obligation de se mettre en liquidation ou de
réduire sensiblement l’étendue de ses activités.
Permanence des
méthodes
C’est la convention par laquelle l’entreprise, en
l’absence d’indication expresse, est censée avoir
établi ses comptes annuels dans le respect des
mêmes règles d’évaluation et de présentation que
les exercices précédents.
8. Coût historique
C’est la convention par laquelle l’entreprise
comptabilise toutes ses opérations actives et
passives en unités monétaires courantes
exprimant, au moment de leur entrée en
patrimoine.
Spécialisation des
exercices
C’est la convention par laquelle l’entreprise est
amenée à calculer le résultat de chaque exercice
en imputant à chacun d’eux les produits et les
profits acquis qui s’y rattachent, ainsi que les
charges et les pertes correspondantes.
Principe de Prudence
C’est la convention par laquelle les entreprises
procèdent à l’appréciation des faits économiques
de façon raisonnable afin d’éviter de transférer sur
l’avenir les incertitudes déjà connues par elles et
pouvant grever leur situation financière.
9. Principe de clarté
C’est la convention par laquelle l’entreprise doit
procéder à l’enregistrement de ses transactions et
informations dans les rubriques et sous les
comptes adéquats, prévus pour chaque nature
d’opérations.
Principe d’importance
significative
C’est la convention par laquelle l’entreprise est
autorisée, en matière d’évaluation de ses
opérations comptables et de présentation de ses
états de synthèse, d’user d’approximations dans
la mesure où le degré d’approximation n’est pas
susceptible d’influencer l’opinion que doit
normalement avoir un lecteur des comptes sur le
patrimoine, la situation financière et les résultats
de cette entreprise .
10. Régularité : conformité
aux règles et procédures
Application des
principes comptables
Sincérité : l’application de
bonne foi des règles,
procédures et principes
Recherche de l’image
fidèle
Obtient-on une image fidele du
patrimoine, de la situation
financière et des résultats?
L’mage fidèle peut-elle être
obtenue en donnant des
informations complémentaires à
celles déjà requises?
PRESENTATION
AUX TIERS
Identifier et introduire la ou les
dérogations aux méthodes prévues
pour obtenir une image fidèle, avec
mention à l’ETIC
oui
oui
non
non
3-2 OBJECTIF DES 7 PRINCIPES COMPTABLES : L’IMAGE
FIDELE
+ +
11. Analyse
Livre-Journal ou
journaux auxiliaires
Validation d’une pièce
justificative probante
Documents triés par nature
Documents triés par ordre
chronologique
Recherche des comptes :
Débit – crédit
Enregistrement
chronologique
Analyse
Grand livre
Report dans le grand livre
général
Enregistrement par nature
de compte
Opérations
d’inventaire de
fin d’exercice
Livre
d’inventaire
EDITION DES ÉTATS DE SYNTHÈSE
3-3 L’ORGANISATION COMPTABLE.
Manuel
d’organisatio
n
12. Principes comptables
Justifier la comptabilisation des événements suivants :
1. Les factures de télécommunications sont adressées à l’entreprise tous les deux mois : la
dernière facture établie le 10/12/N comprend l’abonnement du 01/12 au 31/01 et les
consommations du 30/09 au 30/11.
2. L’entreprise a acquis en crédit bail un matériel, la redevance est payable
trimestriellement.
3. L’entre prise a fait en fin d’exercice l’objet d’un contrôle fiscal : les conclusions provisoires
laissent présager un redressement de l’impôt sur les sociétés.
4. Le compte collectif « clients » laisse apparaître un solde global débiteur, cependant
certain client ont un solde créditeur dû aux avoirs qui leur ont été adressés après règlement.
5. L’entreprise a acquis un immeuble en début d’années N ; en fin d’exercice, un expert a
estimé cet immeuble à une valeur supérieure à son d’acquisition.
6. L’ entreprise a acquis des matières premières à un fournisseur et en échange lui a adressé
un lot de produits finis.
13. 7. L’entreprise a cautionné un prêt bancaire de 50 000 dhs accordé à l’un de ses salarié.
8. Les cours de certaines valeurs mobilières de placement ont augmenté alors que d’autres
ont baissé.
9. L’inventaire des espèces de caisse laisse apparaître une différence de 100 dhs.
10. Un terrain acquis, il y a dix ans, figure pour sa valeur d’acquisition à l’actif du bilan.
11. Le coût déjà engagé d’une commande en cours ajouté au montant prévisible des
dépenses restant à effectuer sur cette commande est supérieur au prix fixé dans le contrat
entre l’entreprise et son client.
12. Certaines créances en monnaies étrangères laissent apparaître un profit de change
potentiel alors que d’autres laissent apparaître une perte de change potentielle.
13. Sur une opération certaine, partiellement exécutée et acceptée par le contractant, on
constate la réalisation d’un bénéfice.
14. Acquisition d’une immobilisation à crédit dont le prix est fixé en monnaie étrangère : le
montant des règlements effectués est différent de la valeur de l’immobilisation fixée
initialement.
14. 15. Evaluation de la sortie des stocks de matières selon PEPS alors qu’au cours de l’exercice
précédent cette évaluation avait été effectuée au coût moyen pondéré.
16. L’entreprise n’a atteint au cours de l’exercice N que 75% de sa capacité normale de
production.
17. L’entreprise se demande si elle peut chaque année faire varier ses amortissements en
fonction des résultats.
18. L’entreprise se demande si elle doit évaluer ses créances à terme productives d’un faible
taux d’intérêt par une méthode d’actualisation.
16. GENERALITES
DEFINITION
Les immobilisations regroupent les biens destinés à servir de façon
durable l’exercice de l’activité d’une entreprise. Ces biens ne se
consomment pas par le premier usage.
Les critères à observer pour considérer un bien en tant
qu’immobilisation :
La destination et non la nature du bien (usage durable) ;
La propriété seuls les biens appartenant à l’entreprise doivent
figurer à l’actif
17. DISTINCTION ENTRE IMMOBILISATION, STOCK ET CHARGE :
Toutes les dépenses supportées par une entreprise s’analysent en
acquisition d’immobilisation, stocks ou charges. L’affectation d’une
opération à l’une ou l’autre de ces trois catégories peut s’avérer délicat.
Distinction : immobilisation et stock
Le critère de la durée d’utilisation doit être observé pour distinguer une
immobilisation d’un stocks.
Exception :
Acquisition par une entreprise d’un lot de pièces de rechange
pour ses immobilisations techniques ; les pièces sont à immobiliser.
Utilisation par une entreprise pour ses propres besoins d’un bien
prélevé de son stock ; le bien doit être immobiliser.
Emploi d’un matériel de démonstration ou d’essai ; si la durée est
supérieur à un an le matériel doit être immobilisé.
18. Distinction : immobilisation et charge
Généralement la distinction entre un investissement à immobiliser et une
dépense à inscrire en charge est claire.
Exception :
Les charges de réparation et d’entretien sont à immobiliser si la
dépense conduit à une augmentation de la valeur du bien, ou de sa
durée probable d’utilisation.
les biens de faible valeur sont considérés comme des charges
19. REGLES D’EVALUATION DES IMMOBILISATIONS
CORPORELLES
Le problème consiste à déterminer le montant pour lequel l’immobilisation figurera
au bilan, qu’elle acquise ou produite par l’entreprise.
Règles d’évaluation à l’entrée du patrimoine :
A la date d’entrée dans le patrimoine, les immobilisations corporelles sont
comptabilisées pour les montants suivants :
Biens Valeurs
Biens acquis à titre onéreux Coût d’acquisition
Biens produits par l’entreprise Coût de production
Biens acquis à titre gratuit Valeur vénale
Biens acquis par voie d’échange Valeur vénale du bien dont
l’estimation est la plus sûre
Biens acquis à titre d’apport en
nature
Valeur figurant dans le traité
d’apport
20. Coût d’acquisition :
Le coût d’acquisition est égal au prix d’achat majoré des frais accessoires
nécessaires à la mise en état d’utilisation du bien.
Éléments inclus dans le coût
d’acquisition
Éléments exclus dans le coût
d’acquisition
Frais de transport avant mise en
service
Frais de montage et d’installation
Droits de douanes
TVA non déductible
Honoraires des architectes
Frais de transport après mise en
service
Charges financières
TVA déductible
Droit de mutation, honoraires,
commissions et frais d’actes
Les droits de mutations, honoraires, commissions et frais d’actes peuvent
être étalés sur une durée maximale de 5 ans par inscription dans le
compte 2121 frais d’acquisition d’immobilisation
21. EXEMPLE 1
Pour l’installation d’une machine – outil, il a été dépensé :
Prix d’achat : 580 000
Droit de douane à l’importation : 60 000
TVA et taxes récupérables : 125 440
Frais de transport, d’installation, de montage nécessaires à la mise en état
d’utilisation : 59 800 ( dont 9 800 de TVA)
Frais d’essai : 23 920 ( dont 3 920 de TVA)
Frais financiers exposés pour l’acquisition 16 000
EXEMPLE 2
Il a été acquis en janvier N, un terrain destiné à supporter un immeuble à usage de
bureaux. Il a été réglé :
Terrain : 400 000
Frais de notaire : 12 000
Droit d’enregistrement : 4 000
Travaux de terrassement dans le but de rendre le terrain constructible : 67
000
Participation aux travaux de voierie effectués par la commune : 55 000
22. Règles fiscales à observer :
cas d’un assujetti partiel
La TVA qui a grevé les biens affectés concurremment à des opérations taxables
et d’autres situées en dehors du champ d’application de la TVA, n’est déductible
qu’en proportion d’un pourcentage de récupération appelé : prorata de
déduction.
EXEMPLE 3 :
Une entreprise est partiellement assujetti à la TVA, son prorata de déduction
pour l’exercice N est de 82%.
Au courant de N, elle s’est procuré divers matériels informatiques :
Prix hors taxe de 120 000, TVA 20%
Fin N, P= 90%
Fin N+1 = 76%
Fin N+2 = 83%
Cas de cession d’immobilisation
EXEMPLE 4 :
Le 30/10/N l’entreprise cède un matériel de production au prix de 80 000 à
crédit.
Le matériel de production a été acquis le 01/04/ N-2 au prix de 150 000 et amorti
sur une durée de 10 ans en mode linéaire.
23. Coût de production :
Le coût de production est égal au coût d’acquisition des matières consommées
augmenté des charges directes et d’une fraction des charges indirectes de
production.
Charges Règle générale Exceptions
Coût d’acquisition
des matières
consommées
Inclus
Charges directes de
production
Incluses
Charges indirectes
de production
Incluses dans la mesure
où elles peuvent être
raisonnablement
rattachées à la
production du bien
La quote – part de
charges indirectes
correspondant à la sous
activité doit être exclue
Charges financières Exclues Sont incluses
lorsqu’elles concernent
la période d’études et de
fabrication
Frais
d’administration
Exclues Sauf si des conditions
spécifiques
24. EXEMPLE 1
Du 01/06 au 30/12, réalisation de la construction par l’entreprise ; il a été dépensée
les charges suivantes :
Coût d’achat des matériaux : 1 110 000
Charges directes : 1 070 000
Charges indirectes de production : 1 200 000
Charges indirectes d’administration : 680 000
Le 1er juin, emprunt de 1 200 000 au taux de 7%, remboursable en totalité dans 5
ans, destiné à financer la construction. Les intérêts sont payables chaque année, à
terme.
25. REGLES D’EVALUATION DES IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
1 - Les frais de recherches et de développement :
Les frais de R&D se décompose en :
Frais de recherche fondamentale : travaux théoriques ou expérimentaux
effectués en vue d’acquérir de nouvelles connaissances, sans application
immédiate,
Frais de recherche appliquée : travaux orientés vers un objectif
déterminée,
Frais de développement expérimental : travaux effectués en vue du
lancement d’un processus de production.
Ces frais sont comptabilisées, lors de leur engagement, dans les comptes de
charges correspondants. Les frais de recherche appliquée et de développement
peuvent être immobilisés si les deux conditions sont simultanément remplies :
1. Les projets doivent être nettement individualisés et leur coût
distinctement établi pour être réparti dans le temps,
2. Chaque projet doit avoir , à la date d’établissement des comptes, de
sérieuses chances de réussite technique et de rentabilité commerciale.
26. L’inscription en immobilisation se fera au coût de production, par l’écriture suivante
:
Frais de recherche et de développement
Etat, TVA récupérable
Production incorporelle
produite
Etat, TVA facturée
Les frais inscrits en immobilisation sont amortis selon le mode linéaire sur une
durée maximale de 5 ans.
En cas d’échec du projet, les frais de R&D correspondants doivent être
immédiatement amortis intégralement par le compte de dotation non courantes.
27. 2 - Les brevets et concessions :
En cas de prise de brevet consécutive à des recherches, la valeur attribuée au
brevet est au plus égale à la fraction non amortie des frais correspondants inscrits
au compte frais de recherche et de développement. L’écriture de transfert
s’effectue par l’écriture suivante :
Concessions et droits similaires, brevets
Amortissement des frais de R&D
Frais de R&D
En cas d’acquisition d’un brevet, il est enregistré pour son coût d’acquisition qui
correspond à la valeur vénale du brevet.
L’amortissement des brevets devrait normalement s’effectuer sur leur durée
effective d’utilisation ou sur la durée de protection qu’il confèrent.
Dans le cas des brevets acquis grâce au versement de redevances, l’annuité
d’amortissement peut être égale au montant de la redevance versée.
28. 3 – Les logiciels :
Les
logiciels
Indissociés
Dissociés
Leur prix ne peut être distingué de celui du
matériel informatique ; ils sont alors
comptabilisés en même temps que le coût
d’acquisition du matériel en compte 2355 «
matériel informatique »
Acquis
Crées
Leur prix est
distinct de celui du
matériel
Ils sont inscrits en
compte concessions et
droits similaires, pour
leur coût d’acquisition
Sous certaines
conditions, Ils sont
inscrits en compte
concessions et droits
similaires, pour leur coût
de production
29. Seules certaines charges engagées dans le processus de création du logiciel
peuvent être incorporées dans le coût de production immobilisé :
Phases Charges incluses Charges exclues
1
2
3
4
5
6
7
8
Analyse organique
Programmation
Tests et jeux d’essais
Documentation des
utilisateurs
Études préalables
Analyse fonctionnelle
Formation des utilisateurs
Suivi et maintenance
30. Les logiciels crées à usage interne à l’entreprise ne peuvent être immobilisés que
sous trois conditions :
1. Le projet doit avoir de sérieuses chances de réussite technique ;
2. L’entreprise doit avoir indiqué concrètement son intention de produire le
logiciel et de s’en servir durablement pour répondre à ses propres besoins ;
3. L’entreprise doit disposer d’outils de gestion lui permettant :
d’individualiser nettement chaque projet et d’établir distinctement
leur coût
de rattacher les charges engagées aux différentes phases
techniques
d’évaluer à chaque étape les chances de réussite technique du
projet.
31. La société ALPHA, spécialisée dans la production de matériel d’emballage, a
réalisé, entre autres, les opérations suivantes au cours des exercices N et N+1 :
1- Dépenses de R&C :
Le bureau d’étude, organisé en « groupes de projets », répertorie toutes les
dépenses et heures de travail sur des « fiches de projets » transmises chaque
mois à la direction ; vous relevez en particulier, les fiches suivantes :
C12 : mise au point d’une conditionneuse de sachets de thé, suite à la commande
d’un client : total de la fiche : 312 000 DHS
N03 : mise au point d’une sertisseuse ; les charges engagées en N sont de 435
000 DHS
Les charges en N+1 sont de :
Charges de personnel 114 000
Sous traitance 108 000
Fourniture diverses 105 000
La réalisation du prototype n’est pas entièrement terminée à cette date mais les
plus gros problèmes ont été résolus et les derniers travaux ne concernent que la
mise au point définitive ; les services commerciaux confirment une demande
importante de ce matériel.
La conception de la sertisseuse est entièrement terminée au 21/02/N+2, la
fabrication étant lancée le 02/04/ N+2. Les dépenses engagées durant ll’année
N+2 ont été de 394 000. La direction de l’entreprise désire amortir ces frais sur 5
ans.
32. Le bureau d’études a également mis au point durant l’année N un logiciel destiné
au contrôle de certaines pièces fabriquées. Les études ont débutées en janvier N
et le logiciel a pu être mis en service à compter du 1er septembre N+1. Il donne
toute satisfaction et son utilisation se poursuivra dans les années à venir. La fiche
L12 du bureau d’études mentionne les étapes suivantes :
Du 05- 01 au 28-01 : études préalables 61 000
Du 31- 01 au 25-02 : analyse fonctionnelle 83 000
Du 20- 02 au 28-04 : analyse organique 77 000
Du 02- 05 au 30-06 : programmation 97 000
Du 05- 01 au 28-01 : test sur les petites séries 43 000
Du 05- 01 au 28-01 : rédaction de la documentation 26 000
Du 05- 01 au 28-01 : formation des utilisateurs 25 000
La direction de l’entreprise désire amortir le logiciel sur 5 ans.
33. Cas particuliers :
Acquisition des immobilisations par crédit-bail :
Le contrat de crédit-bail constitue une opération de location assortie d’une
promesse de vente du bien au locataire à l’expiration de la période de location.
Au départ du contrat de crédit-bail, est exigé en général une garantie du
locataire ;
A la fin de chaque terme, le locataire paie une redevance leasing, taxée de
10% ;
A la levée d’option d’achat, le prix généralement faible constitue la valeur
d’origine du bien et se récupère par le biais des amortissements.
EXEMPLE
L’entreprise alpha a fait l’acquisition d’un matériel de transport financé par crédit-
bail.
05/01/N, versement d’une garantie de 3 000 et de la première redevance de 2 500
HT
05/01/N+5, l’entreprise lève l’option d’achat pour un montant de 25 000 DHS HT.
34. Acquisition des immobilisations dont le prix est indexé :
L’acquisition d’une immobilisation est parfois accompagnée de l’octroi d’un crédit de
longue durée par le fournisseur. Dans cette hypothèse, les annuités de paiement
peuvent faire l’objet d’une indexation.
Le coût d’acquisition de l’immobilisation dans ces cas doit être déterminé
conformément aux règles générales d’évaluation. Les modalités de règlement du
prix demeurent sans incidence sur ce coût.
EXEMPLE
L’entreprise alpha a acquis une machine de production évaluée à 1 000 000 DHS
HT.
Le règlement est effectué comme suit :
300 000 par chèque bancaire ;
Le solde en trois versement égaux le 01/07/N ; 01/07/N+1 ; 01/07/N+2
Ces montants seront indexés aux taux d’inflation officiel de l’année :
2,5% ; 3% ;
35. Acquisition des immobilisations financées par subvention
d’investissement :
Un subvention d’investissement est obtenue en d’acquérir des valeurs immobilisées
ou à financer des opérations à long terme.
A la réception de la notification, la subvention d’investissement doit être constatée ;
A la fin de l’exercice, la subvention d’investissement doit être rapportée au compte
de produits et de charges en faisant la distinction entre :
Immobilisations non amortissables :
Sur la période d’inaliénabilité par fractions égales, dans le cas d’une clause
d’inaliénabilité ;
Sur une période de 10 ans par fractions égales, dans le cas d’absence d’une
clause d’inaliénabilité.
Immobilisations amortissables :
En proportion des amortissements pratiqués
36. EXEMPLE
L’entreprise alpha a acquis le 15/04/N :
Une machine de production évaluée à 1 000 000 DHS HT.
Un terrain nu à 300 000 DHS ht
Le règlement est effectué dans 6 mois par chèque bancaire
Le 01/07/N, L’entreprise alpha reçoit la notification d’octroi d’une subvention
d’investissement finançant 60% des acquisitions ; l’encaissement est réalisé par
chèque bancaire le 15/10/N.
L’entreprise alpha compte amortir la machine sur une période de 8 ans.
37. Règles d’évaluation à l’arrêté des comptes :
A la clôture de chaque exercice, deux séries de travaux doivent être réalisées au
titre des immobilisations :
L’inventaire, c’est – à – dire le recensement et l’évaluation de tous les biens
enregistrés dans les comptes d’actifs immobilisé. On est ainsi amené à
déterminer la valeur actuelle de chaque immobilisation ;
La détermination de la valeur à retenir au titre de chacun de ces biens pour
la présentation des comptes annuels, c’est – à – dire la fixation de la valeur
d’inventaire. Cette opération conduit à effectuer, pour chaque bien, la
comparaison entre se valeur comptable et sa valeur actuelle.
Pour certaines immobilisations, la valeur actuelle est la valeur nette comptable ; des
amortissements sont constatés ;
Pour les immobilisations non amortissables, toute moins value non définitive conduit
à la constitution d’une provision pour dépréciation.
38. Le caractère obligatoire des amortissements procède de dispositions
comptables et également fiscales.
L’amortissement est défini comme étant « la constatation comptable d’une
dépréciation de la valeur d’un élément de l’actif immobilisé jugée irréversible
résultant de l’usage, du temps ou du changement technique ».
L’amortissement a pour rôle de :
Corriger la valeur des immobilisations
Récupérer les dépenses engagées pour l’investissement et donc son
renouvellement.
L’AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS :
Les modes d’amortissement sont :
L’amortissement constant ou linéaire répartit de manière égale les
dépréciations sur la durée de vie de l’immobilisation ;
L’amortissement dégressif constate les annuités d’amortissement plus
importantes les premiers exercices et vont en décroissant.
39. Le traitement comptable :
La constatation comptable des amortissements est faite en fin d’exercice
La constatation des
dotations aux
amortissements est
analysée comme
La constatation d’un
appauvrissement
Un compte de charge :
619X
La constatation d’un
amoindrissement de
l’élément d’actif
Un compte d’actif
créditeur :
28XX
Au débit Au crédit
40. LA MODIFICATION DES PLAN D’AMORTISSEMENT :
Le respect du principe de la permanence des méthodes suppose que l’on
applique les même règles d’amortissement pour des biens identiques d’un
exercice à l’autres, aussi bien au regard des durées d’amortissement à retenir
que des méthodes choisies.
Mais il peut être envisagé de déroger à ce principe.
Les modalités de modification des plans d’amortissement peut se faire par :
La révision d’un plan d’amortissement suite à une ré estimation de la
durée
La révision d’un plan d’amortissement suite à un changement de
méthodes
41. Les provisions pour dépréciation sont définies comme étant « la constatation
comptable d’une dépréciation de la valeur d’un élément de l’actif immobilisé
jugée réversible ».
LES PROVISIONS POUR DEPRECIATION :
29 / 39
Compte d’actif
provisionné
X
619 /639 /659
Compte de
constatation des
provisions
X
constatation ou ajustement à
la hausse de la provision
719 /739 /759
Compte de la reprise
des provisions
X X
Annulation ou ajustement à
la baisse de la provision
42. Actif non amortissable
Comparaison
VE – VI
VI >VE
Aucune correction
Plus value latente
VI < VE
Dépréciation certaine
et réversible
Dépréciation certaine
et irréversible
Constitution ou
Ajustement de provision
Constatation
d’une perte
43. Règles d’évaluation à la sortie du patrimoine :
La constatation de la
cession d’un élément
d’actif amortissable
La naissance d’une
créance ou un
encaissement du prix de
cession
Au débit : compte de
créance «348X » ou de
trésorerie «514X »
Au crédit : un compte de
produit non courant
«751X »
La constatation de la
sortie du patrimoine de
l’élément d’actif
Au débit : le cumul
d’amortissement «28XX »
et la VNA «651X»
Au crédit : l’élément
d’actif cédé par sa valeur
d’origine
44. La constatation de la
cession d’un élément
d’actif non amortissable
La naissance d’une
créance ou un
encaissement du prix de
cession
Au débit : compte de
créance «348X » ou de
trésorerie «514X »
Au crédit : un compte de
produit non courant
«751X »
La constatation de la
sortie du patrimoine de
l’élément d’actif
Au débit : la
VNA «651X»
Au crédit : l’élément
d’actif cédé par sa valeur
d’origine
Reprise de la provision
éventuelle
45. Règles fiscales à observer :
Cas de cession d’immobilisation
EXEMPLE 1:
Le 30/10/N l’entreprise cède un matériel de production au prix de 80 000 à
crédit.
Le matériel de production a été acquis le 01/04/ N-6 au prix de 150 000 et amorti
sur une durée de 10 ans en mode linéaire.
Cas de cession d’immobilisation
EXEMPLE 1:
Le 30/10/N l’entreprise cède un matériel de production au prix de 80 000 à
crédit.
Le matériel de production a été acquis le 01/04/ N-2 au prix de 150 000 et amorti
sur une durée de 10 ans en mode linéaire.
47. REGLES D’EVALUATION DES TITRES :
A l’entré dans le patrimoine :
Les titres sont enregistrés pour le prix d’acquisition. Les frais d’acquisition sont
inscrits en charges dans le compte frais sur titres.
A la clôture de l’exercice :
Pour les titres de participation, on retiendra la valeur d’utilité, c’est-à-dire ce
qu’un chef d’entreprise prudent et avisé accepterait de payer pour obtenir la
participation. Cette valeur peut être la valeur mathématique, la valeur boursière et
ou la valeur calculée selon les perspectives de rentabilité future.
Pour les titres immobilisés et les titres et valeur mobilière de placement, on
retiendra le cours moyen du dernier mois pour les titres cotés ; ou la valeur
probable de négociation pour les titres non cotés.
48. Quantité Prix d’achat Valeur au
31/12/N
Valeur au
31/12/N+1
Titre de participation
Action A
Titres et valeurs de
placement
Actions X
Actions y
Actions z
1 500
400
250
300
300
800
1 240
750
280
890
1 220
760
285
885
1 225
746
Exemple :
A la clôture des exercices au 31/12/N et au 31/12/N+1, l’état des titres détenus par
l’entreprise ABC se présente comme suit :
Analyser et comptabiliser les opérations relatives titres
L’entreprise a cédé durant l’exercice mais aucune écriture n’a été constatée.
200 TP à 450 dhs
100 TVP X
49. REGLES D’EVALUATION DES STOCKS :
A l’entré dans le patrimoine :
Au coût d’acquisition pour les matières premières, approvisionnement et
marchandises.
Au coût de production pour les produits finis et les en-cours de production
déterminés par la comptabilité analytique. Ne sont pas retenus :
Frais accessoires d’achat A ne pas retenir
Commissions et frais de transit
Frais de transport (internes et
externes)
Droits de douane,
TVA non récupérable
Frais internes de manutention et de
déchargement
Les frais de la fonction
approvisionnement
Les frais financiers
Les frais de stockage
50. Au coût de production pour les produits finis et les en-cours de production
déterminés par la comptabilité analytique. Ne sont pas retenus :
Les charges de financement de production
Les charges financière
Frais de recherche
Amortissements des immobilisations en non valeurs
Amortissements dérogatoires
Charges d’administration générale
Frais de stockage
Pertes et gaspillages
Sous - activité et sur - activité
51. A la clôture de l’exercice :
Pour les produits finis et les marchandises, à leur valeur vénale. Celle-ci est égale
au prix du marché diminué des frais restant à supporter (charges directes de
distribution et coût de la garantie du service après vente).
Pour les matières, approvisionnement et en-cours, la valeur d’inventaire est la
valeur de réalisation ou le coût de remplacement.
Exemple :
Durant le mois de décembre l’entreprise ALPHA a effectué les opérations
suivantes :
Stock au 30/11/N : 20 000 unités à 25 DHS
Sortie le 04/12/N : 13 000 unités
Entrée le 12/ 12/N : 23 000 unités à 28 DHS
Sortie le 21 /12 /N : 18 000 unités
Entrée le 24/ 12/ N : 15 000 unités à 31 DHS
L’entreprise adopte le CUMP
L’inventaire physique a révélé 26 500 unités
52. Montant provision
Matières premières
Produits finis
50 000
312 500
7 500
37 500
Montant provision
Matières premières
Produits finis
45 000
350 000
5 000
32 500
Exemple
Au 31/12/N, l’état des stocks initiaux est le suivant :
Au 31/12/N, l’état des stocks finals est le suivant :
Passer les écritures nécessaires au 31/12/N
54. REGLES GENERALES D’EVALUATION DES CREANCES
ET DES DETTES :
Selon les principes généraux, au moment de l’entrée dans le patrimoine, elles
sont évaluées à leur valeur nominale de remboursement.
A l’arrêté des comptes, la valeur d’entrée des créances est maintenue en
écriture en tant que valeur brute ;
VE – VI
Plus – values ne sont pas
comptabilisées.
Moins – values sont constatées
sous forme de provision.
55. A l’arrêté des comptes, pour la valeur d’entrée des dettes le plan comptable a
prévu les règles à appliquer ;
VE – VI
Diminution
Augmentatio
n
Irréversible, un complément de dette doit
être comptabilisé
Réversible, une provision doit être
constatée
Irréversible, une réduction de dette doit
être comptabilisée
Réversible, la dette est maintenue pour
sa valeur initiale
56. REGLES D’EVALUATION DES CREANCES ET DES
DETTES LIBELLEES EN MONNAIES ETRANGERE :
Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont converties et
comptabilisées en dirhams sur la base du derniers cours de changes.
A la date de règlement, la comparaison entre le montant effectivement réglé et la
valeur d’entrée entraîne la constatation d’un résultat de change (perte ou gain
effectivement réalisé).
Lorsque l’application des taux de conversion à la date d’arrêté des comptes a
pour effet de modifier les montants en dirhams précédemment comptabilisées, les
différences de conversion sont inscrites à des comptes transitoires, en attentes de
régularisation ultérieures :
Ecart de conversion – actif correspondant à une perte latente
Ecart de conversion – passif correspondant à un gain latent
Les gains latents n’interviennent pas dans la formation du résultat, les pertes
latentes entraînent, par contre, la constitution d’une provision pour risque.
57. EXEMPLE 1
La société ALPHA a reçu le 1er octobre N une facture de 100 000 € de son
fournisseur français, et a établi une facture de 75 000 $ à son client sénégalais.
A cette date, les cours de change sont respectivement de : 10,95 DHS/1€ et
8,05DHS/$
Le 31/12/N, les cours de change sont respectivement de : 11,10 DHS/1€ et
8,15DHS/$
Le 15 Janvier est la date de règlement, à cette date, les cours de change sont
respectivement de : 11,15 DHS/1€ et 8,20DHS/$
58. CAS PARTICULIERS
Couverture de change :
Lorsque l’opération traitée en devises est assortie par l’entreprise d’une opération
parallèle destinée à couvrir les conséquences de la fluctuation du change
(couverture de change), la provision n’est constituée qu’à concurrence du risque
non couvert.
Différence de change sur emprunts en devises destinés à l’acquisition
d’immobilisation :
Lorsqu’un emprunt en devises, sur lequel est constatée une perte latente, est
affecté à l’acquisition d’immobilisation situées, dans le pays ayant pour une unité
monétaire la même devise que celle de l’emprunt, ou à l’acquisition de titres
représentatifs de telles immobilisations, il n’est pas, en principe, constitué de
provision globale pour la perte latente attachée à l’emprunt affecté.
59. Différence de change relatives à des opérations dont les termes sont
suffisamment voisins :
Lorsque, pour des opérations dont les termes sont suffisamment voisins, les
pertes et les gains latents peuvent être considérés comme concourant à une
position globale de change, le montant de la dotation peut être limité à l’excédent
des pertes sur les gains.
Différence de change relatives à des opérations affectant plusieurs
exercices :
Lorsque des pertes latentes sont attachées à une opération affectant plusieurs
exercices, l’entreprise peut procéder à l’étalement de ces pertes selon les
méthodes dont elle doit justifier le bien fondé.
60. Contrat de longue durée
DEFINITION :
On entend par contrat de longue durée ou contrat à long terme un contrat dont la
caractéristique est constituée par le fait que la date de démarrage des opérations
et la date d’achèvement se situent dans deux exercices différents.
EVALUATION DES COÛTS À PRENDRE EN COMPTE :
En sont inclus :
Les coûts qui se rattachent directement au contrat déterminé : matériaux utilisés,
dépenses de main d’œuvre de chantier, amortissement du matériel mis en œuvre
dans le cadre du contrat, coûts d’amenée ou de repliement du matériel nécessaire
au chantier…
Les coûts qui peuvent être affectés à l’activité portant sur de telles opérations et
qui sont susceptibles d’être répartis entre les divers contrats : frais généraux de
fabrication, étude de conception et prestations des ingénieurs, assurances…
En sont exclus :
Les coûts qui se rattachent aux activités de l’entreprise sur un plan général ou
qui se rattachent à l’activité portant sur les opérations de de longue durée, sans
pouvoir être rattachés à un ou plusieurs contrats particuliers : frais généraux
administratifs ou de vente, frais financiers, frais de recherche et de
développement…
61. Les contrats à long terme peuvent poser des problèmes d’homogénéité des CPC
puisque les bénéfices enregistrés sur ces contrat n’apparaissent
qu’épisodiquement, à l’achèvement de la production.
Trois procédures sont possibles pour traiter ces contrats :
La méthode de l’achèvement,
La méthode de l’avancement,
La méthode des produits nets partiels.
Les contrats qui risquent d’entraîner une perte subissent un traitement particulier
conduisant à créer des provisions.
62. EXEMPLE
La société ALPHA est implantée depuis plusieurs années dans le domaine des
travaux publics. Les données concernant un contrat passé en N avec la chambre
de commerce de la ville d’ESSAOUIRA pour l’extension de la piste d’aéroport sont
les suivantes (les coûts prévisionnels sont révisés chaque mois d’octobre :
Les travaux ont commencé le 10/10/N pour s’achever le 15/09/N+2.
Présenter les écritures nécessaires en N+1 et en N+2 en envisageant que la
société ALPHA utilise :
La méthode de l’achèvement,
La méthode de l’avancement,
La méthode des produits nets partiels.
N N+1 N+2
Produits prévisionnels
Prix de vente ferme 24 000 000 24 000 000 24 000 000
Charges prévisionnelles
Matériaux à utiliser
MOD
Charges indirectes
5 000 000
3 500 000
13 000 000
5 200 000
3 500 000
13 800 000
5 200 000
3 650 000
14 100 000
Dépenses réelles au 31/12
Matériaux à utiliser
MOD
Charges indirectes
800 000
350 000
1 450 000
4 450 000
2 300 000
9 130 000
5 250 000
3 600 000
14 250 000
63. La méthode de l’achèvement :
C’est la méthode utilisée pour toute la production : les charges engagées sont des
éléments du coût de production et mènent à une valorisation des encours en fin de
période. Ces stocks d’en cours sont éliminés à la fin de l’exercice suivant.
À l’achèvement du contrat, le produit global est comptabilisé en ventes, travaux ou
prestations de services.
La méthode de l’avancement :
Les en cours ne sont pas enregistrés à l’inventaire. Par contre, en fin de chaque
exercice, on inscrit directement en compte de ventes le chiffre d’affaires prévu
multiplié par le coefficient d’avancement des travaux, par le débit du compte «
client, facture à établir ».
64. La méthode des produits nets partiels :
Pour pouvoir constater des produits nets partiels, plusieurs conditions doivent être
remplies :
1. L’opération doit être acceptée par le cocontractant ;
2. L’évaluation des encours doit être possible ;
3. Il doit exister des documents prévisionnels permettant de chiffrer les charges à
engager et les produits à recevoir ;
4. Le bénéfice de l’opération doit pouvoir être apprécié avec une sécurité
suffisante, ce qui suppose que :
Le prix de vente doit être connu avec suffisamment de certitude,
L’avancement des travaux doit être suffisant pour que des prévisions
puissent être faites sur la totalité des coûts à venir,
Aucun risque ne doit exister quant à l’aptitude de l’entreprise et du client
à remplir leurs obligations.
Le produit net est obtenu en fin d’exercice par le calcul suivant :
65. Produit net partiel = bénéfice
prévisionnel x
Coût des travaux réalisés à la clôture de
l’exercice
Coût total estimé du produit ou du service
Le produit net est obtenu en fin d’exercice par le calcul suivant :
A la clôture de l’exercice :
Les en cours sont constatés dans les conditions habituelles,
Le produit net partiel est constaté par l’écriture :
Débit un compte de créances sur travaux non encore facturables
Crédit un compte de produit net partiel sur opérations en cours
A l’achèvement des travaux :
Le produit global facturé est enregistré en ventes, travaux ou prestations de
services,
Les en cours sont annulés ( en fin d’exercice),
Les produits nets partiels constatés précédemment sont annulés par l’écriture :
Débit un compte de produit net partiel sur opérations terminées
Crédit un compte de créances sur travaux non encore facturables