Synthèse de l'article de Roland Barthes "Rhéthorique de l'image" sur la publicité Panzani.
Exercices d'application sur le rapport texte-image sur des publicités contemporaines.
ANALYSE SÉMIOTIQUE D'UNE AFFICHE PUBLICITAIREMichel GOUGOU
RESUME
Champ qui révèle l’entrelacement entre les sciences du langage et les sciences de
la communication, ce sujet montre la complémentarité de deux domaines. Ici, l’on
fait ressortir par le langage ce que peut faire ressentir une affiche publicitaire.
Cela se fera par l’exploitation des signe contenues dans une affiche publicitaire au
choix afin d’en déterminer ses limites. Ce, en vue de permettre à l’assistance de
cerner la conception publicitaire et mieux cerner le savoir et savoir faire des
Sciences du Langage et de la Communication de l’Université Alassane Ouattara.
Théories des Sciences de l'Information et de la Communication (partie 1)Clément Dussarps
Théories des SIC (Sciences de l'information et de la communication).
Histoire et définition des SIC, modèle de Shannon et Weaver, cybernétique, systémique, approche linguistique (Jakobson)... bref, un survol pour un cours de 4h de modèles et "théories" utilisées en SIC (partie 1).
Synthèse de l'article de Roland Barthes "Rhéthorique de l'image" sur la publicité Panzani.
Exercices d'application sur le rapport texte-image sur des publicités contemporaines.
ANALYSE SÉMIOTIQUE D'UNE AFFICHE PUBLICITAIREMichel GOUGOU
RESUME
Champ qui révèle l’entrelacement entre les sciences du langage et les sciences de
la communication, ce sujet montre la complémentarité de deux domaines. Ici, l’on
fait ressortir par le langage ce que peut faire ressentir une affiche publicitaire.
Cela se fera par l’exploitation des signe contenues dans une affiche publicitaire au
choix afin d’en déterminer ses limites. Ce, en vue de permettre à l’assistance de
cerner la conception publicitaire et mieux cerner le savoir et savoir faire des
Sciences du Langage et de la Communication de l’Université Alassane Ouattara.
Théories des Sciences de l'Information et de la Communication (partie 1)Clément Dussarps
Théories des SIC (Sciences de l'information et de la communication).
Histoire et définition des SIC, modèle de Shannon et Weaver, cybernétique, systémique, approche linguistique (Jakobson)... bref, un survol pour un cours de 4h de modèles et "théories" utilisées en SIC (partie 1).
Sémiotique cognitive et technologies de l'informationPierre Fastrez
Présentation donnée en tant que 'chercheur senior' (sic) lors des journées doctorales de l'école doctorale en sciences de l’information et de la communication belge francophone, organisées au département de communication de l'UCL le 21 mai 2007
Analyse sémiotique d'une affiche publicitaire pptMichel GOUGOU
Field that reveals the intertwining between the sciences of language and communication sciences, this topic shows the complementarity of both fields. Here are revealed through language that can feel a poster. This will be done by exploiting the sign contained in a poster advertising the choice to determine its limits. This, to allow the audience to identify advertising design and better define the knowledge and expertise of Sciences of Language and Communication of the University Alassane Ouattara.
Champ qui révèle l’entrelacement entre les sciences du langage et les sciences de la communication, ce sujet montre la complémentarité de deux domaines. Ici, l’on fait ressortir par le langage ce que peut faire ressentir une affiche publicitaire. Cela se fera par l’exploitation des signe contenues dans une affiche publicitaire au choix afin d’en déterminer ses limites. Ce, en vue de permettre à l’assistance de cerner la conception publicitaire et mieux cerner le savoir et savoir faire des Sciences du Langage et de la Communication de l’Université Alassane Ouattara.
Définition de la communication interne : ce n’est pas vraiment de la publicité, ce n’est pas complètement du management,
on sait ce qu’elle coûte mais pas vraiment ce qu’elle rapporte. Quand elle est présente, elle semble invisible.
Quand elle est absente, elle se fait cruellement sentir.
Cette présentation reprend des principes de communication efficace, écrite, orale et non-verbale. Après une introduction générale, elle présente des trucs et astuces pour une communication efficace. Elle présente également comment démarrer une communication et structurer une communication scientifique.
Théories des Sciences de l'Information et de la Communication (partie 2) Clément Dussarps
Théories et principes issus de l'école de Palo Alto (notamment Watzlawick), l'approche médiologique (R. Debray), communication médiatique, communication des organisations, incommunication (D. Wolton).
SNE/FDT
Formation des formateurs pour la prévention contre le travail des enfants
Module 7 larache
la communication et ses enjeux
Encadrement : NAJAT SAADI
LARACHE LE: 30/4/2016
Sémiotique cognitive et technologies de l'informationPierre Fastrez
Présentation donnée en tant que 'chercheur senior' (sic) lors des journées doctorales de l'école doctorale en sciences de l’information et de la communication belge francophone, organisées au département de communication de l'UCL le 21 mai 2007
Analyse sémiotique d'une affiche publicitaire pptMichel GOUGOU
Field that reveals the intertwining between the sciences of language and communication sciences, this topic shows the complementarity of both fields. Here are revealed through language that can feel a poster. This will be done by exploiting the sign contained in a poster advertising the choice to determine its limits. This, to allow the audience to identify advertising design and better define the knowledge and expertise of Sciences of Language and Communication of the University Alassane Ouattara.
Champ qui révèle l’entrelacement entre les sciences du langage et les sciences de la communication, ce sujet montre la complémentarité de deux domaines. Ici, l’on fait ressortir par le langage ce que peut faire ressentir une affiche publicitaire. Cela se fera par l’exploitation des signe contenues dans une affiche publicitaire au choix afin d’en déterminer ses limites. Ce, en vue de permettre à l’assistance de cerner la conception publicitaire et mieux cerner le savoir et savoir faire des Sciences du Langage et de la Communication de l’Université Alassane Ouattara.
Définition de la communication interne : ce n’est pas vraiment de la publicité, ce n’est pas complètement du management,
on sait ce qu’elle coûte mais pas vraiment ce qu’elle rapporte. Quand elle est présente, elle semble invisible.
Quand elle est absente, elle se fait cruellement sentir.
Cette présentation reprend des principes de communication efficace, écrite, orale et non-verbale. Après une introduction générale, elle présente des trucs et astuces pour une communication efficace. Elle présente également comment démarrer une communication et structurer une communication scientifique.
Théories des Sciences de l'Information et de la Communication (partie 2) Clément Dussarps
Théories et principes issus de l'école de Palo Alto (notamment Watzlawick), l'approche médiologique (R. Debray), communication médiatique, communication des organisations, incommunication (D. Wolton).
SNE/FDT
Formation des formateurs pour la prévention contre le travail des enfants
Module 7 larache
la communication et ses enjeux
Encadrement : NAJAT SAADI
LARACHE LE: 30/4/2016
Les community managers : revendications professionnelles et apprentissages en...Alexandre Coutant
Communication au colloque "Entre réflexif et prescriptif : analyse des dispositifs d’apprentissage et de formation des communicateurs" dans le cadre de l'ACFAS le 09/05/2013
S'affranchir du marketing : l'évaluation de la communicationAlexandre Coutant
Communication au colloque RESIPROC "Entre ruptures et continuités, prescription et émancipation : les dynamiques de la professionnalisation de la communication"
Questionner ensemble les usages et les dispositifs : pour une approche sociot...Alexandre Coutant
Synthèse du séminaire Usage des Dispositifs Sociotechniques Numériques http://www.iscc.cnrs.fr/spip.php?rubrique385 et proposition d'un cadrage des programmes de recherche sur les phénomènes sociotechniques lors de la conférence annuelle IAMCR « Hégémonie ou résistance? Sur le pouvoir ambigu de la communication » du 12 au 16 juillet 2015 à l'UQAM
Identité et réseaux socionumériques : lien social et formes d'expression de soiAlexandre Coutant
Présentation au Campus Européen de la Cité des Savoirs le Université de Poitiers.
Lien vers la conférence en vidéo : http://uptv.univ-poitiers.fr/web/players/rich_media_player/index.php?video_id=3201
Un modèle matriciel pour le développement d'une littératie critique aux média...Thibault Philippette
Par Thibault Philippette et Pierre Fastrez, GReMS, UCLouvain
(Sherbrooke, Canada, 15-16 mai 2017)
Les médias numériques connectés ont considérablement étendu les moyens d’accès à l’information, de contact, de création, d’expression et de partage. Ces opportunités requièrent pour leurs usagers des aptitudes à appréhender les « systèmes de croyance » et les relations de pouvoir s’établissant dans les pratiques numériques. Ces aptitudes de jugement et de réflexivité critiques font partie de la littératie médiatique, définie comme les compétences nécessaires aux individus pour évoluer de manière critique, créative, autonome et socialisée dans leur environnement médiatique.
Notre communication explore l’utilité d’un modèle théorique matriciel des compétences en littératie médiatique pour la définition d’une éducation sociocritique aux médias numériques. Ce modèle offre aux éducateurs un cadre pour la conception de dispositifs pédagogiques visant à déconstruire les systèmes de représentation des médias numériques, et à exposer la façon dont s’articulent leurs spécificités techniques, leurs propriétés sémiotiques et informationnelles et leurs contextes sociaux de production, diffusion et usages.
La Veille De Né Kid Du 11 02 2010 : la médiologieNé Kid
Cette semaine dans la veille de Né Kid :
Actus :
• Quoi de neuf du côté des clients ?
• Conférence Netxplorateur
• Il était une fois la grève
Point de vue : La médiologie
Et toujours les tendances, idées et innovations dénichées cette semaine.
Bonne lecture !
Agences de Communication et outils de veille et d’e-Réputation : quelle métho...image(&)dialogue
Agences de Communication et outils de veille et d’e-Réputation : quelle méthodologie au service du client ?
Olivier GUERIN - image(&)dialogue consultants
Bernard NORMIER - Lingway
Juin 2011
Similaire à Cours sémiotique appliquée à la communication (20)
Agences de Communication et outils de veille et d’e-Réputation : quelle métho...
Cours sémiotique appliquée à la communication
1. Sémiotique appliquée à la
communication
Alexandre Coutant, ELLIADD, OUN, Université de Franche-Comté
alexandre.coutant@univ-fcomte.fr
@acoutant
Diffusable sous licence Creative Commons – CC BY-SA 3.0
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/
2. • Bibliographie :
– Adam Jean-Michel, Bonhomme Marc. L'argumentation publicitaire.
Rhétorique de l'éloge et de la persuasion. Paris : Nathan, 2003.
– Everaert-Desmedt Nicole. Le processus interprétatif. Introduction à la
sémiotique de Charles Sanders Peirce. Liège : Mardaga, 1990.
– Floch Jean Marie. Sémiotique, marketing et communication. Sous les
signes, les stratégies. Paris : PUF, 2003.
– Floch Jean-Marie. Identité visuelles. Paris : PUF, 1995.
– Hetzel Patrick. Planète conso : Marketing expérientiel et nouveaux
univers de consommation. Paris : Editions d’organisation, 2002, 392 p.
– Joly Martine. Introduction à l’analyse de l’image. Paris : Nathan, 2000.
– Vanoye Francis, Goliot-Lété Anne. Précis d’analyse filmique. Paris :
Nathan
– Veron Eliseo. L’analyse du contrat de lecture : une nouvelle méthode
pour les études des positionnements des supports de presse. IREP :
Les médias, expériences, recherches actuelles, applications. 1985,
pp.203-229.
– Veron Eliseo. La semiosis sociale. Saint-Denis : Presses universitaires
de Vincennes, 1987, 230 p.
8. Quel panneau sera la plus efficace ?
Nécessite un grand Bagage culturel moindre : Bagage culturel minimal :
bagage culturel : -Code couleur -Association panneau / réel
-Langue -Forme du panneau
-Code couleur -Signification main tendue
-Forme du panneau
-Lien entre stop et danger
9. Un postulat erroné :
C’est
FACILE
Constats :
-Subjectif peu efficace
Communiquer
- Polysémie intrinsèque à toute communication
- Matière à distinction
10. Nombreuses raisons d’échec
• Mortalité des messages :
– 1000 à 3000 messages par jour, plus de 4000 aux USA : au
moins 90 % ne sont pas remarqués
– Scores d’attribution souvent médiocres
• Nos sens filtrent : on crée notre réalité (physique et
culturel)
• Certains énoncés encouragent les interprétations
multiples, d’autres les dissuadent (exemples : Lynch vs
Canet)
• Sémiotique appliquée :
– Deux visions : immanence et régularités physiologiques et
culturelles
– Les connaître permet de tenter de maximiser les chances de
compréhension (ex : paix, paix + colombe, paix + colombe +
armes rayées, etc)
11. Définition
• Science qui prend pour objet l’ensemble
des phénomènes de signification
– Les codes vestimentaires, les panneaux
routiers, les parcours d’achat, les logos, etc.
– Sémioticien : spécialiste du sens. Analyste et
aide à la production.
• Intervention : sens (convergence des signes,
culture, imaginaire), ergonomie, design, histoire et
anthropologie des objets
12. Variété des applications et
des courants
• Deux traditions :
– Linguistique saussurienne
– Philosophie anglo-saxonne peircienne
• De nombreux domaines d’application. Seront
abordés :
– Modèles de la communication
– Contrat de communication
– Sémiologie de l’image
– Sémiotique narrative
18. La modélisation du processus de
communication
• Modèle de Shannon et Weaver
SOURCE – MESSAGE - CODAGE – CANAL - DÉCODAGE - MESSAGE - DESTINATAIRE
• AVANTAGES : ce modèle va mettre en lumière les facteurs qui vont
perturber la transmission de l'information (bruit).
• INCONVÉNIENTS: c'est un schéma technique qui ne prend pas en
compte les situations de communications et le facteur humain. Il
ignore la pluralité des récepteurs. Il laisse de coté les éléments
psychologiques et sociologiques. Il y a absence de boucle de
rétroaction.
19. La modélisation du processus de
communication
• Modèle de Lasswell
« Qui, dit quoi, par quel canal, à qui et avec quel
effet ? »
• Avantages : opératoires (cf les 5W : who, what, where,
when, why en journalisme ou méthode QQOQCPC : Qui,
Quand, Où, Quoi, Comment, Pourquoi, Combien),
adaptable, pose le problème de l’efficacité
• Inconvénients : focalise sur la production du message.
Ne s’intéresse pas à la formulation des discours. Peut
laisser imaginer une toute puissance des émetteurs
20.
21. La modélisation du processus de
communication
Fonctions de Jakobson
Société Compendium étude 2012 : taille idéale message sur Linkedin : 25 mots, sur
Twitter 11 à 15. Point d'interrogation sur Twitter baisserait taux de clics, point
d'exclamation l’augmenterait. Hashtag passe bien auprès des professionnels mais peu
d'impact auprès du grand public.
22. Application
• Fonctions expressive et • Fonctions poétique, phatique et
conative : stratégie. métalinguistique :
– Offre – Support à choisir
• Définition générale de l’offre • Média
• Plus produit • Hors-média
• Informations nécessaires – Matériau linguistique
– Cible • Nom de la marque ou du
• Marché cible produit/service
• Segment de marché • Slogan
• Cœur de cible • Texte
– Effets recherchés – Matériau iconique
• Personnages
• Fonction référentielle • Décors
– Caractéristiques générales du • Lieux
public visé • Vêtements
– Type d’étude adapté • Accessoires
– Compte-rendu des connaissances • Etc.
de notre public
25. La sémiotique peircienne
•
Phanéroscopie :
•
La priméité est la conception de l’être indépendamment
de toute chose (qualité)
•
La secondéité est la conception de l’être relatif à
quelque chose d’autre (événement)
•
La tiercéité est la médiation par quoi un premier et un
second sont mis en relation (loi)
26. La sémiotique peircienne
1 2 3
Qualité/potentialité Fait/événement Pensée/loi/règle
Etre Faire dire
Végétal
Animal
Humain
27. La sémiotique peircienne
Interprétant
Le processus sémiotique est
un rapport triadique entre
un signe ou representamen
(premier), un objet (second)
et un interprétant
(troisième).
Representamen/signe Objet
29. Trichotomie de l’objet
•
Icône : un signe renvoie à son objet de façon
iconique lorsqu’il ressemble à son objet
•
Indice : un signe renvoie à son objet de
manière indicielle lorsqu’il est réellement
affecté par cet objet
•
Symbole : un signe est un symbole lorsqu’il
renvoie à son objet en vertu d’une règle,
d’une loi, d’une association d’idées générales
30. Contrat de communication
• Emploi de Peirce par Veron dans une
perspective communicationnelle
• Message se distingue en deux plans
– Énoncé : contenu informatif
– Énonciation : position prise par l’énonciateur et
donnée à l’énonciataire dans le message
• Paul est parti / je prétends que Paul est parti / nous savons
bien que Paul est parti / il est de notoriété publique que Paul
est parti / etc
– Donne lieu à un contrat de communication que
l’énonciataire est libre d’accepter ou refuser
31. Contrat de communication
• Contrat est identifié par un réseau discursif
– ensemble (situé) de règles de formulation des
discours (pris ici au sens large) dépassant le simple
cadre linguistique en intégrant le contexte entier
• Régularité de marques (indices) deviennent des
traces constitutives d’un réseau discursif
– Pour étudier la grammaire de production du contrat
(ce qu’effectue l’énonciateur), la méthode consiste à
analyser des corpus importants de discours d’une
marque ou d’un univers concurrentiel pour trouver les
régularités et les différences témoignant d’un
changement de réseau discursif
32. Application au positionnement
• Emploi par Eliseo Veron dans le domaine de la
presse magazine :
– Deux magazines ont la même cible, des rubriques
équivalentes, des manières de traiter les sujets
semblables mais n’ont pas le même succès, pourquoi
?
– Deux individus relèvent des mêmes PCS et
motivations ou socio-styles mais ne lisent pas le
même journal, pourquoi ?
• Les études classiques répondent difficilement à ces
questions
• L’étude des contrats de communication permet de révéler
des positionnements très différents sous ces apparentes
similitudes
33. Application au positionnement
• Thème récurrent : régimes avant l’été
– « Nous mincirons ensemble »
– « Les 5 régimes les plus efficaces »
– « Cet été, c’est le bikini ! (alors lâche ce cookie) »
– « Nos plans minceurs en exclusivité »
37. La sémiologie binaire
• Du linguiste suisse Ferdinand de Saussure
– « la science qui étudie la vie des signes au sein de la vie
sociale »
– « On peut donc concevoir une science qui étudie la vie des
signes au sein de la vie sociale ; elle formerait une partie de la
psychologie sociale, et par conséquent de la psychologie
générale ; nous la nommerons sémiologie. Elle nous apprendrait
en quoi consistent les signes, quelles lois les régissent.
Puisqu’elle n’existe pas encore, on ne peut dire ce qu’elle sera ;
mais elle a droit à l’existence, sa place est déterminée d’avance.
La linguistique n’est qu’une partie de cette science générale… »
• Développée par d’autres (Hjemselv, Barthes) mais
fondée sur les principes qui animent la linguistique
saussurienne
38. Le signe
• Signe : association d’un signifiant et d’un
signifié
– Signifiant : image acoustique
– Signifié : concept
40. Raison du qualificatif « binaire »
• Refus d’intégrer le référent à l’étude
• Concentration sur le système idéal-typique
de la langue
• Distinction langage – langue – parole et
intérêt exclusif pour la seconde
• Binaire (juste signifiant et signifié) par
opposition à la sémiotique ternaire qui
prend les trois constituants en compte
41. Le structuralisme
• Un mouvement influant sur toutes les
disciplines durant le siècle
• La volonté d’expliquer les choses en
faisant appel aux structures qui les
déterminent
• La tendance à faire découler directement
des structures les comportements :
déterminisme
42. Arbitraire du signe
• Motivé vs arbitraire
– Motivé : il existe un lien naturel entre le
signifiant et le signifié
– Arbitraire : le lien entre le signifiant et le
signifié relève d’une norme
• Intérêt : ces deux modes de
communication vont permettre de toucher
des publics différents
43. Linéarité du signifiant
linguistique
• Linéarité du signe linguistique
– Axe syntagmatique (Sujet-Verbe-Complément
en français)
– Deuxième axe paradigmatique (joli / beau /
magnifique / charmant / ou au contraire
moche / laid, etc.) = le sens vaut par un
système
• Intérêt : avoir conscience de ces potentiels
peut encourager à établir une liste des
formulations possibles et augmenter les
choix
44. Deux développements de la sémiologie binaire
• Dans un sens restreint : la sémiologie de
la communication, reposant sur une
intentionnalité de l’émetteur
Emetteur – Message – Récepteur
• Dans un sens large : la sémiologie de la
signification qui s’occupe de la
communication intentionnelle mais aussi
de celle où il suffit qu’il y ait un récepteur
conscient. Watzlawick : « on ne peut pas
ne pas communiquer »
45. Différentes formes de signes
• Signe : quelque chose de perceptible qui
renvoie à autre chose
– Signaux : signes avec intention de
communication
– Indices : signes sans intention de
communication
46. Tripartition des indices
• Présage (ou augure) : tout ce qui annonce un
phénomène à venir (l’exemple des nuages)
• Symptôme : tout ce qui indique un phénomène
présent (le terme est d’ailleurs utilisé en médecine
où il s’agit de découvrir la maladie par les indices
qu’elle laisse : le bâillement est symptomatique de
la fatigue, etc.)
• Empreinte : tout ce qui donne des renseignements
sur ce qui est arrivé (les traces de pas indiquant au
policier la direction qu’a prise le fuyard)
47. Signes Vs Stimuli
• Signe : il y a un récepteur conscient qui
interprète
• Stimulus : événement du type
action/réaction (le fonctionnement de
notre système nerveux par exemple)
• Faux intérêt : la manipulation pavlovienne,
les images subliminales
48. Sémiologie de l’image
• Codes sémiotiques ne relevant pas de la langue
– Développée par Roland Barthes et utilisée par de nombreux
auteurs (Peninou, Joly)
• Image : un terme polysémique… Mais qui ne semble pas
gêner notre compréhension de ses divers emplois
– Part d’un principe simple : interprétation est réductrice (ex :
Joconde)
– Pour l’éviter, lister les éléments, et seulement ensuite interpréter
– Postulat qu’éléments de l’image discrets et listables. Leur
addition fait le sens global (principes syntagmatique et
paradigmatique)
– Grilles d’analyse : exploration des messages complémentaires
(dénoté, connoté, linguistique)
49. La sémiologie de l ’image
• Modèle de Barthes :
– Basé sur la linguistique saussurienne.
Poursuit les mêmes buts que Saussure vis à
vis de la langue
• Langage iconique vs langage symbolique
– Icône : “ tout signe ressemblant à ce qu’il
représente ”
50. Icône et symbole
• Icône est motivée / symbole est arbitraire
– Motivation : il y a motivation lorsqu’il y a
quelque chose de naturel dans le lien entre le
signifiant et le signifié (par exemple, la fumée
qui évoque le feu est liée à lui dans le monde
réel par un rapport de cause à effet)
– La motivation n’est jamais absolue
– Peut relever d’une convention, d’un code :
51. Passage du motivé à l ’arbitraire
• Pictographes :
• Idéographes :
• Alphabet :
52. Dimensions du sens
• Message dénoté vs message connoté
Signe
Signifiant Signifié
53. Dimensions du sens
• Message dénoté vs message connoté
Signe ‘ connoté
Signe dénoté / signifiant ‘ Signifié ‘
Signifiant Signifié
54. Exemple
• Message dénoté vs message connoté
Paix
Absence de conflit,
Colombe
de guerre, de violence
Animal volant
kοιõβ
blanc...
60. • Contexte :
– Nouvel Observateur du 17 octobre 1991. Description du lectorat du
support (partie presse/annonceurs).
• Description générale : double page ; pleine page.
– Page de gauche : photographie pleine page tons bruns, fond blanc/gris.
Représente une partie d’un buste d’homme vêtu d’un blouson cuir. La
main droite tient les rênes d’un cheval dont on ne voit que la fourrure,
l’encolure et le pommeau de la selle. La photographie se distingue en
deux parties selon une diagonale partant du haut à droite vers le bas à
gauche : en dessous, il y a le personnage et au dessus il y a le fond.
– Page de droite : le tiers supérieur est occupé par une photographie où
l’on distingue un paysage enneigé : des barrières de bois avec la forêt
et la neige en arrière-plan. La photo est accompagné d’un texte :
« l’hiver est proche, nos points de vente aussi »
– En dessous de la photo, une liste de points de vente en France est
donnée, classée par catégories : boutiques exclusives, corners, points
de vente. Les noms des villes sont soulignés.
– En bas, la marque et le slogan sont inscrits au centre : « Marlboro
Classics » et « fits the man » (traduit en minuscule tout en bas à droite
par « habille les hommes »). Tout en bas à gauche et en minuscule, le
texte « « un produit de Marlboro Leisure Wear ».
61. Signifiants Sa/Sé page de Sa/Sé page de
plastiques gauche droite
Cadre Absent, hors-champ : Présent, hors cadre : concret
imaginaire
Cadrage Serré : proximité Large : distance
Angle de prise de vue Légère contre-plongée : Légère plongée : domination
hauteur, force du modèle du spectateur
Choix de l’objectif Longue focale : flou/net, pas Courte focale : piqué,
de profondeur de champ : profondeur de champ :
focalisation, généralisation espace, précision
Composition Oblique ascendante vers la Verticale descendante :
droite : dynamisme équilibre
Formes Masse : molesse, douceur Trait, hachures : finesse
Verticale : rigidité
Dimensions Grand Petit
Couleurs Dominante chaude Dominante froide
Eclairage Diffus, manque de repères : Diffus, manque de repères :
généralisation généralisation
Texture Grain : tactile Lisse : visuel
62. Signifiants iconiques Signifiés de premier Connotations de deuxième niveau
niveau
Manche et rabat d’un Blouson Gamme de Vêtements pour
blouson vêtements homme
Pommeau de selle Selle Equitation, nature Virilité
Poils d’animal Encolure de cheval Cheval Troupeau far west
Cuir souple Produit naturel Chaleur, Résistance,
sensualité protection
Gant de cuir main, poignet Main d’homme Froid, confort, Fermeté, équilibre
souple force souplesse
Pommeau vertical, dur, Point d’appui, selle Force, adresse Phallus, virilité
dressé (tressé) physique
Rênes Cheval Nature, maîtrise Far west
Paysage sous la neige Froid, rudesse de
la nature
Corral Far west Cow-boy
Corral vide Transhumances Cow-boy
63. Message linguistique
• Légende : « l’hiver est proche, nos points de vente aussi »
– À mettre en parallèle avec la date de publication de la publicité
– Structure de la Phrase : Zeugma : procédé consistant à sous entendre dans une
propositions des éléments déjà employés dans une proposition précédente : on ne reprend
pas le verbe, alors qu’on devrait dire « nos points de vente le sont aussi ». Permet d’alléger,
mais aussi de mettre au même niveau les deux éléments.
• Liste d’adresses
– L’accumulation des adresses renforce l’impression de proximité en sous-entendant que
Marlboro est effectivement partout.
• Marque : « Marlboro Classics »
– Classique insiste sur le caractère original de la marque et Marlboro convoque l’univers
préexistant de la marque
• Slogan : « Fits the man » (et sa traduction)
– Le slogan en rajoute en proposant une déclaration universelle : fits the man = habille
l’humanité de manière générale.
• Police classique
– Hiérarchie : gras pour marque, capitales pour la légende, petites capitales pour les
adresses. Cette hiérarchie invite à une lecture en répétition explicite (on lit quelque chose
au début puis on y revient à la fin)
– Couleurs : noire, blanc, brun. Évocation indirecte des couleurs de la marque de cigarette :
déclinaison. En revanche, les couleurs renvoient à la nature évoquée dans les images et
l’imaginaire.
• Contenu linguistique :
– Légende : ancrage quand confirme que les images évoquent l’hiver, relais quand elle
évoque la proximité de la saison hivernale. Relais aussi par l’implication interpersonnelle du
« nous » (peut se faire par l’image d’habitude, notamment par l’échange de regards, mais là
est impossible). Relais enfin par l’association égalitaire que représente le « aussi » liant
Marlboro à l’hiver (un peu comme « les raviolis, c’est Buitoni », on en fait un incontournable)
64. Analyse
• Pose du modèle :
– Visage hors-champ = construit en rupture avec les codes publicitaires classiques
mais invite à la construction par le lecteur d’un hors-champ
• on voit cohérence entre absence de cadre, positions, etc : tout se complète pour
orienter vers une interprétation
– Position de la main supposant force et à la fois protectrice permet d’adoucir
l’impression de morcelé.
• Figure majeure employée dans l’annonce est l’ellipse
– Développe en creux l’argument, lui donnant plus de force que s’il était clairement
expliqué (robustesse des vêtements, protection face à la vie sauvage et tout
l’imaginaire qui l’accompagne) : elle transfère le cow-boy Marlboro des cigarettes
et sa symbolique aux vêtements.
– On peut ajouter dans ce jeu l’intérêt de la mise en place d’un rapport de
connivence entre la marque et le lecteur : jeu sur du non-dit, de l’implicite
commun ; transgression puisqu’on évoque les cigarettes malgré tout sans le faire
explicitement.
– Ce jeu exclue tous ceux qui ne connaissent pas bien Marlboro, mais par la
même occasion propose de tisser un lien plus fort avec ceux qui la connaissent
bien.
– L’ellipse est enfin un moyen de mettre en place une narration (sinon, est difficile
sur une image mais l’ellipse encourage à imaginer un cadre avec un avant et un
après)
• Cf par exemple transhumance : corral vide suppose qu’il a été ou sera plein.
• On voit donc qu’il y a une reconnaissance des éléments de l’image mais
aussi une deuxième lecture plus approfondie qui est rendue possible si on
maîtrise une culture commune avec Marlboro.
66. Comment mettre en place une
narration ?
• Pourquoi certaines histoires paraissent
crédibles et pas d’autres ?
• Existe-t-il une structure de récit sous-
jacente à toutes les histoires ?
• Peut-on prévoir certaines actions ou
certains personnages à intégrer
absolument ?
– Ex: Némésis des super-héros (cf Incassable)
67. Propp et la «Morphologie du conte »
• Conte, réunion d’un certain nombre :
– De variables (noms, attributs des
personnages)
– De constantes (fonctions que ces
personnages remplissent)
• Conte folklorique russe :
– Situation de manque initiale (variable en étant
une cause )
– Comblement à la fin du récit
• Deux séquences fondamentales dans tout conte.
68. Propp et la «Morphologie du conte »
• Structuralisme :
– Auteurs considérés comme agents actualisant des
règles profondément ancrées par des structures
sociales extérieures
• 31 fonctions s’enchaînant à l’identique : unicité
de la structure sous la variété des histoires
disponibles
– toutes fonctions pas nécessairement présentes dans
chaque conte
– guident récit de séquence de manque initiale à
séquence de réparation finale.
69. Liste des fonctions
• Liste des fonctions : – Le héros réagit aux actions du futur donateur
(Réaction du héros)
• Prologue qui définit la situation initiale (ce n'est – Un auxiliaire magique est mis à la disposition du
pas encore une fonction). héros (Transmission).
– Un des membres d'une famille est absent du foyer – Le héros arrive aux abords de l'objet de sa
(désignation abrégée de cette fonction : Absence). recherche (Transfert d'un royaume à un autre).
– Une interdiction est adressée au héros (Interdiction). – Le héros et le méchant s'affrontent dans une bataille
– L'interdiction est violée (transgression). en règle (Lutte).
– Le méchant cherche à se renseigner (Demande de – Le héros reçoit une marque ou un stigmate
renseignement). (Marque).
– Le méchant reçoit l'information relative à sa future – Le méchant est vaincu (Victoire).
victime (Renseignement obtenu) – Le méfait est réparé (Réparation).
– Le méchant tente de tromper sa victime pour – Le retour du héros
s'emparer d'elle ou de ses biens (Duperie)
– Le héros est poursuivi (poursuite).
– La victime tombe dans le panneau et par là aide
involontairement son ennemi (complicité – Le héros est secouru (Secours).
involontaire) – Le héros incognito gagne une autre contrée ou
• premières fonctions = section préparatoire. Action rentre chez lui (Arrivée incognito).
se noue avec huitième : – Un faux héros prétend être l'auteur de l'exploit
(Imposture).
– Le méchant cause un dommage à un membre de la
famille (Méfait). – Une tâche difficile est proposée au héros (Tâche
difficile).
– On apprend l'infortune survenue. Le héros est prié
ou commandé de la réparer (Appel ou envoi au – La tâche difficile est accomplie par le héros
secours) (Accomplissement).
– Le héros accepte ou décide de redresser le tort – Le héros est reconnu (Reconnaissance).
causé (Entreprise réparatrice) – Le faux héros ou le méchant est démasqué
– Le héros quitte la maison (Départ) (Découverte)
– Le héros est soumis à une épreuve préparatoire de – Le héros reçoit une nouvelle apparence
la réception d'un auxiliaire magique (Première (transfiguration).
fonction du donateur). – Le faux héros ou le méchant est puni (Châtiment).
– Le héros se marie et/ou monte sur le trône.
70. Propp et la «Morphologie du conte »
• Personnages récurrents remplissant
chacun un certain nombre d’actions :
– Le Héros, la Princesse, le Mandateur,
l’Agresseur, le Donateur, l’Auxiliaire, le Faux
Héros.
• Premier travail de compréhension de la
structure d’un récit
– Mise à jour de « cahiers des charges »
explicites ou non
– Trop détaillé (surface du récit) mais repris par
sémioticiens de l’école de Paris
71. Sémiotique narrative
• Dégager les structures valables pour tout
récit
• Fonctions transformées en « armature
relationnelle organisant le récit ».
– Linguistique saussurienne : axe
syntagmatique axe paradigmatique
• Chaque énoncé invoque en creux son inverse.
• Fonctions liables et non juxtaposées
syntagmatiquement :
– Départ / retour, affront / vengeance, création du
manque / liquidation du manque projections
paradigmatiques
• Structure narrative
72. Schéma narratif
• Simplification et mise en cohérence des « fonctions ».
Deux formes :
– Actants : figures idéal-typiques jouant un rôle dans le récit et
appelant paradigmatiquement leur antithèse : pas de Christ sans
Judas, de héros sans anti-héros
– Prédicats : relations entre les actants, actions
• Classification des épreuves que traversent les actants :
– Épreuve qualifiante : sujet se rend compétent, apte à faire par
des examens, des concours, des rituels d’initiation
– Épreuve décisive : sujet s’accomplit en réalisant un certain
nombre d’actions
– Épreuve glorifiante : sujet obtient reconnaissance de ce qu’il a
fait, et par là de ce qu’il est.
• Actants / prédicats / projections paradigmatiques :
permet de comprendre le fonctionnement d’un récit
73. Exemples
• Pretty Woman : • Batman Begins
– Qualifiante : diverses – Qualifiante : tour du monde
expériences et discussions des bas-fonds puis
vécues par Richard Gere entraînement en montagne
– Décisive : choix au travail – Décisive : lutte contre ses
de ne pas achever anciens frères d’armes
professionnellement ses – Glorifiante : à la fin, quand
concurrents il répète à son âme-sœur
– Glorifiante : scène de la sa philosophie et se fait
limousine avec le bouquet reconnaître
de rose
74. Schéma narratif
• Pourquoi aime-t-on le héros et pas le anti-héros :
investissement axiologique
– Contrat et sanction à ajouter au schéma pour comprendre leurs
parcours et valorisation contraire
• Schéma narratif :
– Contrat : dans le cadre d’un système de valeurs, proposition par
le destinateur et acceptation par le sujet d’un programme à
exécuter
– Compétence (ce qui fait être) : acquisition de l’aptitude à réaliser
un programme, ou épreuve qualifiante
– Performance (faire-être) : réalisation du programme, ou épreuve
décisive
– Sanction : comparaison du programme réalisé avec le contrat à
remplir, épreuve glorifiante pour le sujet, reconnaissance pour le
destinateur
75. Carré sémiotique
• Relations entre actants : le carré
sémiotique
– Contrariété (bien/mal)
– Contradiction (mal/pas mal ou bien/pas bien)
– Complémentarité (bien/pas mal ou mal/pas
bien)
Rachel Contradiction Ra's Al Ghul
Complémentarité
ar iété
cont r
Bruce Dr. Jonathan
Wayne Crane
76. Syntaxe narrative
• Identification d’actants récurrents et de liens
entre eux
– Sujet / objet : relation de visée, de quête
• Exemples : une victoire, l’amour, la réalisation de soi, l’accès
à son humanité
– Enclenche le récit par une tension initiale entre un état et un but
à atteindre
– Destinateur / destinataire : bénéficiaire de l’objet
• Exemples : pour film de guerre, général / pays ou pays / soi
– Représente la direction que va prendre la quête
– Opposant / adjuvant :
• Exemples : frères d’arme, soldat ennemi, traître, civil, etc
– Précise le déroulement de la quête
77. Syntaxe narrative
• Récit : succession d’états où des objets de
valeur circulent entre des sujets
– Chaque état entre en conjonction ou disjonction avec
l’objet sous l’action d’actants opérants
• Exemple : le manque peut être causé par le sujet lui-même
ou par un autre
– Programme narratif : conjonction / disjonction et sujet
d’état / sujet de faire
• Passage de disjonction à une conjonction ou l’inverse
• Identité des sujets d’état et de faire ou leur différence
• Possibilité que l’objet soit conjoint à deux sujets d’état en
même temps ou que sa conjonction avec l’un nécessite sa
disjonction avec l’autre.
78. Exemple : Le Seigneur Des Anneaux
• Sujet donc héros : • Frodon le Hobbit
• Objet donc quête : • Destruction de l’anneau
• Destinateur (celui qui est • Gandalf quand il
à l’origine du contrat à demande à Frodon de
remplir) mener cette quête
• Destinataire (celui qui va • Les peuples de la terre
bénéficier de cette quête) du milieu
• Adjuvant (les amis ou • La communauté de
aides) l’anneau
• Opposant (les ennemis • Soron, ses armées,
ou obstacles) L’Ysengard et son
magicien, Gollum
79. • Application aux
marques :
– Schéma narratif
distinguant
niveaux
axiologique,
narratif et
discursif
(Semprini, 1995)