La philanthropie entre-t-elle dans le périmètre de la RSE? Ce Livre Blanc apporte des éléments de réponse aux questionnements récurrents relatifs à la relation que la philanthropie entretient avec la RSE.
The Worldprism Model Of Cultural DifferenceTMA World
The challenge for anyone working across cultures is to understand and respect what can be known at the group level (culture is a statistical representational of group norms), while relating to individuals from the group who may or may not conform to the statistical representation.
The Worldprism profiling tool helps users adapt their behaviour to fit the cultural context of the situation they find themselves in.
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McDonald's communication corporate_Anthony&NelcyNelcy Canon
Dans le cadre d'un travail approfondi en communication, voici la réalisation d'une présentation visuelle de la communication corporate menée par McDonald's en France. Cette stratégie mise en oeuvre par le groupe France, lui a permis de maintenir le cap contrairement à ses homologues étrangers.
Bonne lecture
La stratégie d'entreprise trouve ses racines dans l’art de la guerre. Elle est devenue une discipline à part entière, organisée selon une logique particulière, avec des enjeux qui lui sont propres.
La stratégie d’entreprise est apparu au cours des années 60 aux Etats-Unis (Chandler, 1962, Ansoff, 1965, Porter, 1982 et plus récemment, Meier, 2011). Mais son origine, plus ancienne, vient du domaine militaire. Étymologiquement, stratos signifie en grec « foule » , « armée » d’où dérivent stratégos « chef d’armée », et stratégia « commandement d’une armée ».
Excellence opérationnelle à l'aéroport par Valérie Senentz de Paris AéroportInstitut Lean France
Découvrez comment une démarche collaborative réunissant les compagnies aériennes, leurs prestataires et Paris Aéroport a permis d’améliorer le temps de livraison des bagages et la satisfaction des passagers à l’arrivée.
La livraison bagages représente le 5ème levier de satisfaction sur une échelle de 36 ! Un retour d'expérience présenté par Valérie Senentz qui dirige le Terminal Sud de l’aéroport d’Orly à la journée Lean Services 2016 de l'Institut Lean France.
Comment faire vivre une expérience client mémorable qu'on a envie de partager ? voici quelques éléments de réponses au travers de 4 questions clés : Qu'est ce que l'expérience client ? pourquoi c'est clé ? comment font les leaders ? quels sont les 6 leviers majeurs de transformation ?
Conférence Stratégie Océan Bleu IFAG Réunion nov 2015Remy EXELMANS
Conférence Stratégie Océan Bleu IFAG Réunion nov 2015
Développez une stratégie Océan Bleu à l'ile de la Réunion, se créer d'autres univers stratégiques pour sortir de l'Océan rouge
McDonald's communication corporate_Anthony&NelcyNelcy Canon
Dans le cadre d'un travail approfondi en communication, voici la réalisation d'une présentation visuelle de la communication corporate menée par McDonald's en France. Cette stratégie mise en oeuvre par le groupe France, lui a permis de maintenir le cap contrairement à ses homologues étrangers.
Bonne lecture
La stratégie d'entreprise trouve ses racines dans l’art de la guerre. Elle est devenue une discipline à part entière, organisée selon une logique particulière, avec des enjeux qui lui sont propres.
La stratégie d’entreprise est apparu au cours des années 60 aux Etats-Unis (Chandler, 1962, Ansoff, 1965, Porter, 1982 et plus récemment, Meier, 2011). Mais son origine, plus ancienne, vient du domaine militaire. Étymologiquement, stratos signifie en grec « foule » , « armée » d’où dérivent stratégos « chef d’armée », et stratégia « commandement d’une armée ».
Excellence opérationnelle à l'aéroport par Valérie Senentz de Paris AéroportInstitut Lean France
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Conférence Stratégie Océan Bleu IFAG Réunion nov 2015Remy EXELMANS
Conférence Stratégie Océan Bleu IFAG Réunion nov 2015
Développez une stratégie Océan Bleu à l'ile de la Réunion, se créer d'autres univers stratégiques pour sortir de l'Océan rouge
Face à l’ampleur des défis sociétaux contemporains, les entreprises sociales apparaissent progressivement, aux yeux de certains, comme des alternatives crédibles pour inspirer une transformation dans la manière dont nous envisageons le fonctionnement de l’activité économique. Mais qui sont ces entreprises sociales ? A quels défis sont-elles confrontées ? Et quel est leur poids en Belgique par rapport aux autres acteurs économiques ?
Le Baromètre des Entreprises Sociales en Belgique entend répondre à ces questions en proposant annuellement un état des lieux du secteur. L’objectif est triple : d’une part renforcer la connaissance que le grand public peut avoir des entreprises sociales en documentant ces initiatives et en rendant accessibles les résultats de recherches scientifiques récentes ; d’autre part participer à l’effort de diffusion du modèle de l’entreprise sociale qui propose des solutions alternatives et innovantes mais surtout crédibles et viables aux défis sociétaux contemporains ; enfin faire état de l’évolution des entreprises sociales sur une base annuelle en termes de données chiffrées et d’analyses d’opinions pour suivre les grandes tendances.
Une nouvelle économie collaborative voit le jour et de nouveaux modes de financement émergent et s’établissent. Le crowdfunding (financement participatif) se présente ainsi comme une alternative et/ou un complément aux financements actuels de la création.
Ce fascicule se veut un véritable mode d’emploi du crowdfunding à destination de tout créatif, porteur de projets ou entrepreneurs désireux de recourir à ce mode de financement.
Il a été réalisé par Nicolas Dehorter, spécialiste des modes de financements innovants et auteur de « Le Guide du crowdfunding », avec le soutien de la Plaine Images.
Nous sommes partis d’un constat : cette nouvelle solution de financement est largement présentée et mentionnée, notamment par les médias. Mais, concrètement, comment mène-t-on une campagne de crowdfunding ? Quelles sont les clés d’une campagne réussie ?
Nous avons donc favorisé une démarche pragmatique pour réponde à des questions concrètes et mettre en avant les étapes incontournables pour mener à bien une campagne de crowdfunding réussie !
« Crowdfunding : un mode d’emploi » est édité en complément du Panorama de la Plaine //06 « Financer la créativité numérique » dans l’objectif de vous aider dans votre recherche des financements nécessaires à la concrétisation de votre projet.
Exploration du paysage philanthropique à l'ère digitale mondiale : état des l...Charlène Petit
Ce travail universitaire, réalisé à l'automne 2015, est une amorce de réflexion sur le positionnement de l'industrie philanthropique au Québec par rapport aux tendances digitales. Il s'appuie notamment sur les observations de trois acteurs importants du milieu: Martin Goyette, Adeline Caron et Sacha Declomesnil.
Bpifrance Le Lab PME ETI et Reseaux sociaux Bpifrance
- Les 2 objectifs de cette étude :
o Comprendre où en sont les PME-ETI avec les réseaux sociaux aujourd’hui
o Eclairer les dirigeants de PME-ETI sur les principaux enjeux business des réseaux sociaux
- Une méthodologie fondée sur 2 volets :
o Quanti : lancement d’une enquête de grande ampleur en avril-mai 2018, envoi d’un questionnaire auprès de plus de 30 000 dirigeants de PME-ETI, plus de 1650 réponses récoltées
o Quali : entretiens face à face et téléphoniques avec 20 dirigeants et une quinzaine d’experts des réseaux sociaux
- Les grands enseignements de l’étude :
1. Les réseaux sociaux demeurent un territoire inexploré par les PME-ETI françaises : 70% y sont présentes mais 65% se disent peu actives et inactives. Et elles n’y consacrent pas de budget : 80% dépensent moins de 10 k€/an coûts de personnels inclus, dont la moitié ne dépensent rien du tout.
2. Les réseaux sociaux sont hors du champ de vision du dirigeant de PME et ETI. C’est un sujet « annexe ». Dans les freins évoqués, 85% disent manquer de temps et 70% disent que ce n’est pas un enjeu prioritaire.
3. Il existe un fort décalage entre la vision idéale et les usages des entreprises au quotidien. Peu d’actions sont aujourd’hui mises en place et ce sont des actions qui traduisent une présence encore peu rationnalisée autour d’objectifs déterminés et précis (beaucoup de relais d’informations et de publications de photos, sans logique très précise).
4. C’est l’appétence du dirigeant pour le sujet, soit une donnée personnelle, qui constitue le premier facteur d’engagement de l’entreprise sur les réseaux. Elle prime même devant le secteur d’activité, qui est également déterminant. Les entreprises en contact avec le consommateur final ont plus de facilité à s’emparer du sujet (comme les services, le commerce ou encore le tourisme).
5. L’étude met en lumière 4 comportements d’entreprises sur les réseaux sociaux : 44% forment la « masse silencieuse », 19% les « désinvoltes », 9% les « combatives » et 28% les « pionnières ».
6. Nous avons identifié quatre usages clés permettant de composer un premier plan d’actions compatible avec tous les types d’entreprises, de tous secteurs, de toute taille et de tout âge :
Prospecter / vendre
Améliorer la relation client
Augmenter sa visibilité (auprès des clients, des partenaires, des employés, etc.)
Faire de la veille sectorielle et concurrentielle
Café Croissant Collaboratif sur le Mécénat et le SponsoringHélène Desliens
Club café-croissant-collaboratif
Une matinale dédiée au développement des TPE, PME/PMI aquitaines.
C’est nouveau, c’est gratuit, c’est le premier vendredi de chaque mois.
Initiative portéee par 3 consultantes :
Marina Bellouin-Volant, Hélène Desliens et Karine Oudot
Chacune experte dans un champ spécifique de communication :
Ressources humaines, marketing et développement durable
Décryptage et potentiel du marché du financement participatif par ADN'CoAntoine Wintrebert
Mais que recouvre concrètement cette notion de financement participatif ? Quels services les plateformes de crowdfunding apportent-elles et avec quels résultats ? Quelles sont les perspectives réalistes d’évolution de ce marché ?
ADN’co, spécialiste des moyens de paiement et services financiers, propose un Livre Blanc afin d’identifier les enjeux et les opportunités pour les différents acteurs économiques
Eco actu 31. Revue économique du Pays de Lorient. Audélor, février 2020AudéLor
Éco Actu : la revue économique de l'agglomération lorientaise
Dans le cadre de la démarche d’attractivité du territoire mise en place par Lorient Agglomération et AudéLor depuis 2016 en partenariat avec Erele, de nombreux échanges ont permis de dégager pour notre territoire un fil rouge : la RSOT (Responsabilité Sociétale des Organisations du Territoire).
Ces travaux ont fait converger les approches de : Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), développement durable, économie circulaire… autour de 4 axes : économie responsable, protection de l’environnement, gouvernance et bien vivre ensemble au profit du territoire.
Au sommaire de l'Éco Actu n°31 :
> Un territoire engagé et responsabilité : la responsabilité sociétale des organisations
> Entreprises :
SEABIRD
L'Envol
Moulin marée
Hillrom
Atlantic Nature
> Réseaux :
Breizh Cop
UDEM 56
Costraten
> Associations, fondations, coop :
la feuille d'érable
Apala
J'ai vu un documentaire
Team Jolokia
Time for Oceans
Le panier de la mer
> Institutionnels :
Charte de l'agriculture
Lorient Agglomération
Port de pêche Lorient Keroman
Université Bretagne Sud
XSEA
Conférence verte du Conseil de développement du pays de Lorient
* Qu’est-ce que l’entrepreneuriat social? Origines et singularités
* Les business models de l’entreprise sociale. Ou comment construire des modèles d’entreprises cohérents autour d’un projet à finalité sociétale
* Les associations sont-elles des acteurs économiques ? Trois bonnes raisons de l’afirmer
* Les cycles de formation en gestion d’entreprise sociale
Tu as démarré ton projet mais tu ne sais pas comment le financer ? Ce média te permet d’avoir un aperçu global des différentes sources de financement qui existent et qui vont te permettre de lancer ton projet
Le 6ème Livre Blanc du Cabinet Adhere-RH sur les enjeux de la RSE est consacré au Management Socialement Responsable. Date de publication Janvier 2019.
Comment un Responsable de Formation peut gérer la RSE ? ADHERE RH
Animation d'un séminaire au GARF (Groupement des acteurs et responsables de formation ) en janvier 2012 par le Cabinet Adhere-RH. Sylvie Payoux et Constant Calvo directeurs associés.
Séminaire conçu et animé par Constant Calvo Co-fondateur et directeur associé du Cabinet Adhere-RH en version bilingue, français et anglais, en octobre 2014, pour une entreprise du secteur agroalimentaire.
Séminaire conçu et animé par Constant Calvo co-fondateur et directeur associé du Cabinet Adhere-RH pour une structure appartenant au Groupe Caisse des Dépôts, en septembre 2011.
Le Cabinet Adhere-RH publie son Livre Blanc « Les Enjeux Ressources Humaines de la RSE ». Ce document destiné principalement aux Directions des Ressources Humaines (DRH) est le fruit de plusieurs années d’expérience sur le terrain et de travaux de recherche.
Bien que les organisations s’investissent de plus en plus dans la Communication Responsable, celle-ci demeure perfectible en interne et externe. Ce Livre Blanc se présente sous la forme d’un guide pratique s’articulant autour de trois thématiques : Communication d’Entreprise ou Corporate – Communication DD-RSE – Communication Numérique. Il porte sur trois questions centrales - Qu’est-ce que l’éthique ? Qu’est-ce que le comportement éthique ? Qu’est-ce que la communication éthique ? - ainsi que sur leur synergie et cohérence au sein d’une organisation.
1. AVANT-PROPOS
COMPLEXE
TRANSFORMATION
SECTEUR MARCHAND
MÉCÉNAT
ANGLOPHONE
VS FRANCOPHONE
THÈSES
PROPRIÉTAIRE
STATUTS
INTÉRÊT GÉNÉRAL
AVERTISSEMENT
Avec le Livre Blanc « Enjeux RSE de la Philanthropie d’entreprise » le Cabinet
Adhere-RH poursuit son projet de publication d’ouvrages relatifs à la RSE,
visant à permettre à un large public de professionnels d’entreprise et de ci-
toyens de disposer d’outils de réflexion denses, synthétiques et pratiques.
On observe en France comme à
l’étranger une multiplication d’articles
de presse, de billets, d’enquêtes
ou d’ouvrages consacrés à la philan-
thropie.
Cette prolifération crée la confu-
sion dans la mesure où la diver-
sité, la richesse sémantique mais
aussi la contradiction ou l’ambiguïté
des termes employés représentent
un obstacle à une perception objective.
Philanthropie, mécénat ou fon-
dation semblent interchangeables
et philanthropie tend à devenir
un terme générique.
L’objet de cette étude n’est pas
de porter un jugement de valeur
sur la philanthropie mais un
regard lucide dénué de tout parti pris
ou préjugé.
Le terme philanthropie désigne l’ensemble des transferts, dons d’argent,
de ressources matérielles et non-matérielles, accordés par des entreprises afin
d’affronter des problématiques sociétales, et ce grâce au soutien des pouvoirs
publics au travers d’incitations fiscales.
Bien qu’il n’existe pas en France de définition juridique du mécénat
l’arrêt du 6 janvier 1989 relatif à la terminologie économique et financière
précise qu’il s’agit d’un « soutien matériel apporté sans contrepartie directe
de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l’exercice
d’activités présentant un intérêt général »
La philanthropie d’entreprise appartient à un univers complexe.
Bien qu’elle bénéficie d’une littérature et d’une couverture médiatique
importantes elle reste méconnue en raison de la variété de ses acteurs,
pratiques et structures.
On a plus tendance à s’intéresser à l’action philanthropique des entrepreneurs
fortunés et célèbres qu’à leurs agents et collaborateurs ou qu’au fonctionne-
ment de leurs organisations.
Depuis le début des années 2000
la philanthropie s’est profondément
transformée.
Autrefois discrétionnaire elle est
devenue un outil stratégique de posi-
tionnement concurrentiel.
La philanthropie doit être interpré-
tée dans le contexte de l’évolution
des sociétés contemporaines, elle
s’est diversifiée et professionnalisée.
La philanthropie moderne privilégie
la stratégie aux dépens de l’altruisme,
ce faisant elle alimente les débats
et controverses sur son utilité sociale
Elle innove, crée son propre mar-
ché, impose ses valeurs et ses façons
de faire.
De plus en plus d’entreprises se tournent vers l’action philanthropique.
Les avantages qu’ils soient financiers ou fiscaux semblent représenter
la motivation première. Beaucoup de philanthropes souhaitent inscrire
leur don dans la durée, ils cherchent à donner du sens à leur patrimoine.
L’action philanthropique est souvent liée au devenir et aux intérêts
de la gouvernance familiale.
Selon Nicolas Guilhot chercheur au Social Science Research Council
de New York, auteur de « Financiers philanthropes : sociologie de Wall Street »
2006, les philanthropes ont bâti des fortunes sur les décombres du fordisme.
Le chercheur les accuse de s’alimenter de la crise de l’État et de contribuer
à l’accentuer.
Les financiers-philanthropes tendent à se substituer à l’État d’autant qu’ils
sont dotés d’un pouvoir régalien d’arbitrage de la redistribution et des projets
de société.
Le mécénat est le don d’une entreprise à une activité d’intérêt général.
Le mécénat n’est pas un acte réservé aux riches ou aux grandes entreprises,
97 % des entreprises mécènes sont des TPE ou PME.
En France il est encouragé et encadré par de nombreux dispositifs légaux.
D’un acte de générosité le mécénat peut devenir un outil stratégique
cherchant à optimiser son impact sur la cause soutenue et à créer de la valeur
immatérielle pour l’entreprise.
Selon certains chercheurs la frontière entre mécénat et philanthropie
est de plus en plus poreuse, le mécénat tend à se dissoudre dans l’action
philanthropique.
Certains chercheurs affirment que
les actions ou projets de l’entreprise
qui n’ont aucun impact direct
ou indirect sur les activités
ou le cœur de métier de l’entreprise
n’entrent pas dans le périmètre
de la RSE.
D’autres considèrent que la
question ne doit pas se poser
en ces termes.
Conçue comme une stratégie sociale, environnementale et économique
profitable la philanthropie moderne centrée sur la démarche RSE vise à fonder
des pratiques entre moralisation de l’économie et financiarisation de l’éthique.
Depuis 2005 les fondations d’utilité publique peuvent prendre le contrôle
de sociétés commerciales ou industrielles.
Cette prise de contrôle majoritaire est autorisée dans le cadre d’une opéra-
tion de cession ou de transmission d’entreprise, sans limitation de seuil ou
de droits de vote, à la condition que soit respecté le principe de spécialité de
la fondation. La détention d’une entreprise par une fondation lui permet
d’assurer la stabilité de son capital.
Afin d’optimiser leurs besoins en marketing relatifs à leur action philan-
thropique, les entreprises font appel à des cabinets experts afin de :
Traditionnellement centrée sur les
activités liées à l’art ou la culture,
la philanthropie s’étend aux sec-
teurs du développement humain,
de la solidarité, de l’inclusion
ou de l’éducation.
Les philanthropes n’hésitent plus
à s’inspirer des pratiques issues
du secteur marchand.
On a parfois tendance à opposer les modèles philanthropiques français
et américain.
Dans le monde anglophone on n’établit pas de différence entre mécénat
et philanthropie, leur finalité respective est identique, sociale, commerciale
et politique.
Dans le monde francophone mécénat et philanthropie diffèrent, la finalité
du premier est sociale et culturelle, celle de la seconde est éthique.
L’articulation entre philanthropie d’entreprise et RSE n’est pas facile à détermi-
ner, deux thèses semblent s’opposer.
La première affirme que la philanthropie entre dans le périmètre de la RSE.
La seconde que la philanthropie se situe à la périphérie de la RSE car le retour
sur investissement est le but recherché.
Selon certains experts l’essor des fondations n’est pas dû uniquement à des
dispositions fiscales favorables. Les avantages fiscaux ne sont pas le moteur
de leur développement mais le déclencheur.
Contrairement aux entreprises qui créent des fondations caritatives, les fon-
dations d’utilité publique sont actionnaires majoritaires voire propriétaires
d’entreprises en particulier dans l’Europe du Nord.
On constate que les pouvoirs publics
n’ont plus le monopole de l’intérêt
général.
Les frontières entre action philan-
thropique, action entrepreneuriale
et action gouvernementale tendent
à s’estomper.
DÉFINITION
POLÉMIQUE
PATRIMOINE
WALL STREET
DON
FINALITÉ
CŒUR DE MÉTIER
PROFITABLE
UTILITÉ PUBLIQUE
MARKETING
Enjeux de la
Diversité en entreprise
(en partenariat avec
Génie-RH)
La philanthropie entre t-elle dans le périmètre de la RSE ?1
2
3
4
ENJEUX RSE
Par Sylvie Payoux & Constant Calvo
D’ENTREPRISE
DE LA PHILANTHROPIE
Enjeux Ressources
Humaines de la RSE
Enjeux de la
Communication Respon-
sable
RSE et Management
du Handicap (en partenariat
avec la Mission Handicap BNP
Paribas)
2013 2014 2015 2016
Encourt-on le risque de voir l’État se déresponsabiliser et abandonner
la santé, l’assistance, l’éducation ou la culture à la philanthropie?
La philanthropie comble-t-elle un vide laissé par l’État de plus en plus
endetté ?
Les philanthropes tentent-ils sous couvert de générosité de masquer
la logique de rentabilité et de performance propre au capitalisme ?
1. MAÎTRISER LEUR IMAGE DE MARQUE.
2. DÉFINIR LEUR POSITIONNEMENT.
3. MESURER LES EFFETS DE LEUR COMMUNICATION.
4. CAPTER ET FIDÉLISER LES DONATEURS.
5. SUSCITER L’ADHÉSION DES CITOYENS.
6. INNOVER DANS LA COLLECTE DE FONDS (FUND-RAISING).
7. VALORISER LEUR ACTION PHILANTHROPIQUE VIS-À-VIS DES PARTIES PRENANTES.
8. MOBILISER LES BÉNÉVOLES…
PHILANTHROPIE
Développement
humain
Solidarité
Inclusion
Éducation
Il existe trois formes de mécénat :
MÉCÉNAT FINANCIER : apport d’un montant en numéraire (en argent) au profit
d’un projet d’intérêt général, c’est le plus couramment utilisé par les entreprises
quelle que soit leur taille, 77% des entreprises mécènes pour 80% du budget to-
tal du mécénat en France.
MÉCÉNAT EN NATURE : donner ou mettre à disposition des biens au profit d’un
projet d’intérêt général.
MÉCÉNAT DE COMPÉTENCE : mettre à disposition un salarié sur son temps de
travail au profit d’un projet d’intérêt général.
PHILANTHROPIE MÉCÉNAT
PHILANTHROPIE MODERNE
MORALISATION
DE L’ÉCONOMIE
FINANCIARISATION
DE L’ÉTHIQUE
Il existe 8 statuts de fondations et fonds de dotations :
Fondation reconnue d’utilité publique.
Fonds de dotation.
Fondation d’entreprise.
Fondation sous égide.
Fondation de coopération scientifique.
Fondations partenariale.
Fondation universitaire.
Fondation hospitalière.
La philanthropie suscite de nombreux questionnements parmi lesquels :
2. NON LUCRATIF
FONDS DE DOTATION
ENJEUX SOCIÉTAUX
SOCIALE ET SOLIDAIRE
INCITATION
FISCALITÉ
RÉSULTAT
COÛT/EFFICACITÉ
SOCIÉTÉ
PYRAMIDE DE CARROLL
AVANTAGE
La fondation est une acte par lequel
une ou plusieurs personnes physiques
ou morales décident l’affectation irré-
vocable de biens, droits ou ressources
à la réalisation d’une œuvre d’intérêt
général et à but non lucratif.
Autorisée par arrêté préfectoral
la fondation d’entreprise est fon-
dée pour une durée limitée par des
sociétés civiles ou commerciales,
des établissements publics industriels
et commerciaux, des coopératives
ou des mutuelles, qui peuvent rester
majoritaire au conseil d’administra-
tion.
Les fondateurs s’engagent pour la fon-
dation dans le cadre d’un programme
d’action pluriannuel.
Contrairement à la plupart des associations, qui ne disposent que de la capacité
de recevoir des dons manuels et de détenir seulement les immeubles « stricte-
ment nécessaires » à leur objet, les fonds de dotation jouissent d’une grande
capacité juridique, ils peuvent recevoir librement toute forme de libéralités (dont
les donations et les legs) et peuvent détenir des immeubles de rapport.
À la différence des fondations reconnues d’utilité publique (créées par décret
après avis du Conseil d’Etat) les fonds de dotation sont créés par simple déclara-
tion en préfecture sans autorisation préalable d’une quelconque autorité.
Les fondations et fonds de dotation
relèvent de l’économie sociale et soli-
daire (ESS).
ESS désigne un ensemble d’entreprises
organisées sous différentes formes
statutaires : coopératives, mutuelles,
associations, fondations et les sociétés
commerciales de l’ESS.
Ces entreprises cherchent à conci-
lier activité économique et utilité
sociale avec pour ambition de créer
des emplois et de développer une plus
grande cohésion sociale.
Leur modèle économique est d’abord
consacré à l’humain, il poursuit des
objectifs sociétaux tout en favorisant
le développement local à travers
la création de richesse (activité,
emploi, lien social).
Ces organisations allient perfor-
mance économique durable, impact
environnemental, développement
de l’emploi, lien social et rayonne-
ment territorial.
Au-delà des éléments contextuels
économiques et conjoncturels
favorisant l’essor des fondations,
des modifications internes au secteur
des fondations, à commencer par le
statut lui-même expliquent l’essor
du nombre de fondations dans
plusieurs pays d’Europe.
En France la forte croissance
du nombre de fondations s’explique
par l’introduction de nouvelles incita-
tions fiscales, la création de nouveaux
statuts juridiques et l’introduction
du statut de « fonds de dotation »
en 2008.
RÉDUCTION D’IMPÔTS : Un pourcentage du montant des dons peut être
directement soustrait de l’impôt dû jusqu’à un certain plafond de revenu.
Ce système, plus avantageux pour tous les contribuables, quels que soient leurs
taux d’imposition, est notamment en vigueur en France et en Belgique.
On assiste en France à la même tendance qu’aux États-Unis.
Plutôt que d’accorder des dons en fin de vie à des structures établies les phi-
lanthropes souhaitent créer leur propre fondation afin de mieux contrôler
l’affectation et l’efficacité opérationnelle des sommes allouées. Cette génération
de nouveaux philanthropes se caractérise par la culture du résultat.
La philanthropie adopte parfois les méthodes des hedge funds (fonds spéculatifs
qui recherchent des rentabilités élevées).
Selon ce concept philanthropique utilitariste il ne s’agit plus
d’agir sous l’impulsion d’un coup de cœur mais de donner en
prenant en compte le critère de rentabilité.
Le rapport coût/efficacité de l’action philanthropique doit être optimal.
On observe la création de plus en plus nombreuse de fondations d’entreprise.
Bien qu’elles adhèrent à une cause elles visent
à renforcer leur image et leur réputation.
La philanthropie devient une activité stratégique de l’entreprise.
Toutes les entreprises du CAC 40 ont créé une fondation.
La philanthropie d’entreprise a des exigences fortes en matière de rentabilité.
RENTABILITÉ
DOMAINES
D’INTERVENTION
PANORAMA
ESSOR
RÉSEAUX
RÉDUCTION D’IMPÔT
STRATÉGIQUE
COMPORTEMENT
RESPONSABILITÉ
TYPOLOGIE
Le nombre de fondations est en forte croissance depuis deux à trois décennies
en Europe. Si certains pays ont une longue tradition philanthropique, le paysage
des fondations européennes se caractérise aujourd’hui par sa jeunesse et son
dynamisme.
Entre 2001 et 2014 le nombre de fondations françaises a connu une croissance
de 300%.
Le monde de la philanthropie est structuré et organisé. En France, en Eu-
rope et partout dans le monde les philanthropes peuvent trouver un ré-
seau ou un cercle affinitaire.
Dans le cadre de la loi du 1er août 2003 en France la réduction d’impôt est égale
à 60 % du montant du don, et retenue dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaire
H.T. avec la possibilité en cas de dépassement de ce plafond de reporter l’excé-
dent au titre des 5 exercices suivants.
Ces éléments sont régis par l’article 238bis du Code Général des Impôts.
Aux USA la tradition consistant à aider des œuvres ou à créer une fondation
en fin de carrière ou de vie tend à s’estomper.
Un nombre croissant d’entrepreneurs souhaite intégrer de leur vivant
une action philanthropique à la gestion de leur patrimoine. Milliardaires du Net
ou de la Tech Économie ces nouveaux philanthropes ambitionnent de mettre
leurs compétences et les recettes de leur réussite au service de l’action philan-
thropique.
On parle alors de « venture philanthropy » (philanthropie stratégique).
Leurs détracteurs préfèrent utiliser l’expression « philanthrocapitalisme ».
La responsabilité économique affirme la primauté du profit comme garant
de la pérennité et du développement de l’entreprise.
La responsabilité juridique implique que l’entreprise respecte la loi et les
réglementations.
La responsabilité éthique enjoint l’entreprise de répondre aux attentes
de la société.
La responsabilité philanthropique appelle à la contribution de l’entreprise au
sein de sa communauté, elle relève de la seule volonté du dirigeant en mettant
en œuvre des projets en faveur de causes qui peuvent être éloignées du cœur
de métier de l’entreprise.
Golli Adel, Yahiaoui Dorra, « Responsabilité sociale des entreprises : analyse du modèle de Carroll »
Management & Avenir, 3/2009 (n° 23), p. 139-152.
Faire du bien à la communauté
Désiré par la société
Se comporter d’une façon éthique
Attendu par la société
Respecter la loi
Exigé par la société
Etre profitable
Exigé par la société
Reconnaissants (10%)
anciens bénéficiaires qui veulent rendre
à la société les gains reçus.
FONDS
DE DOTATION
Libéralités
Immeubles
de rapport
CULTURE ET PATRIMOINE
ÉDUCATION
ACTION SOCIALE
INSERTION PROFESSIONNELLE
PRIORITÉ DES ENJEUX SOCIÉTAUX DES FONDATIONS
58%
Éducation
49%
Action sociale
Insertion professionnelle
43%
Panorama des fondations et fonds de dotations en France publié par le Cabinet EY
68%des structures interrogées
proposent à leurs collabora-
teurs de s’impliquer dans des
actions de solidarité
68% des structures
interrogées voient leur
action liée ou intégrée
à la stratégie RSE de
l’entreprise
68%des fondations
et fonds de dotations
emploient 3 employés
ou plus en 2016 (contre
23 % en 2014)
41%
80%des structures interrogées
soutiennent des projets
de manière pluriannuelle
(contre 72 % en 2014)
OBJECTIFS
Socialisation entre les membres.
Échanger, apprendre à se connaître.
Partage de bonnes pratiques.
Montée en compétences…
IL EXISTE DEUX TYPES DE MESURES DE FISCALITÉ DANS LE MONDE :
DÉDUCTION D’IMPÔTS : Le montant des dons est totalement ou partiellement
déduit du revenu imposable avec des plafonds qui varient d’un pays à l’autre.
C’est le système le plus répandu, on le retrouve aux États-Unis, en Allemagne
ou en Suisse, il a tendance à favoriser les contribuables dont le taux d’imposi-
tion est le plus élevé.
0,5% CHIFFRE
D’AFFAIRE H.T
IMPÔTS = 60%DON
«
Selon le portail du mécénat Admical, avantage fiscal ne veut pas dire niche
fiscale :
«En favorisant le mécénat l’Etat a accepté de ne plus avoir le monopole de
l’intérêt général, et de partager le financement du bien commun avec les
personnes privées (entreprises et particuliers).
Le mécénat augmente les ressources des acteurs de l’intérêt général,
non celles des mécènes (le mécénat reste une dépense pour l’entreprise).
Il économise des dépenses à l’Etat.
Il bénéficie beaucoup à l’Etat et aux collectivités.
Son impact crée de l’activité économique.
Il est une solution utilisée par les bénéficiaires pour combler la baisse
des financements publics ».
5 RAISONS MAJEURES :
Les comportements des nouveaux philanthropes diffèrent
de ceux de leurs prédécesseurs :
Agir dans
un but précis.
Créer une fondation
est une option
parmi d’autres.
Donner tout au long
de la vie en impli-
quant la famille.
Faire
des investissements.
Des études menées aux USA mettent en évidence
la typologie des philanthropes suivante :
Fervents (21%)
animés de motivations religieuses
ou spirituelles.
Mondains (11%)
veulent s’occuper grâce à l’organisation
d’événements caritatifs.
Altruistes (9%)
donateurs désintéressés.
Dynastiques (8%)
pour qui la philanthropie relève
de la tradition familiale.
cherchent à aider leurs concitoyens
par des actions sociales de proximité.
Communautaires (26%)
Selon Archie B. Carroll, la responsabilité que l’entreprise a envers
la société peut être regroupée en quatre catégories :
ÉCONOMIQUE
JURIDIQUE
ÉTHIQUE
PHILANTHROPIQUE
RSE
Responsabilités
philanthropiques
Responsabilités
éthiques
Responsabilités légales
Responsabilités économiques
3. HIÉRARCHIE
ÉTHIQUE
RECHERCHE
IMPACT
CONSEIL
D’ADMINISTRATION
TRANSPARENCE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
DÉVELOPPEMENT DURABLE PHILANTHROPIE
CHAIRE
ENGAGEMENT
La pyramide de B. Carroll laisse
à penser que la philanthropie placée
au sommet est la responsabilité la plus
importante.
La question de la priorité dans
ce modèle ne se place pas dans une
perspective hiérarchique.
Les quatre catégories de respon-
sabilités peuvent être menées
simultanément et une action respon-
sable peut poursuivre des objectifs
à la fois économiques, légaux,
éthiques ou philanthropiques.
Il existe un courant de pensée selon lequel on assiste avec la philanthropie
d’entreprise à l’émergence d’une nouvelle forme d’éthique publique.
La fonction sociale de l’entreprise engagée dans la philanthropie serait
politiquement et moralement fondée. L’entreprise serait de plus en plus
consciente de son impact social et sociétal ainsi qu’à la notion de « bien commun »
(bien matériel ou immatériel partagé par les membres d’une même communauté).
Ce courant de pensée considère légitime l’utilisation d’une démarche
marketing par la philanthropie.
L’article « Research in corporate philanthropy : a review and assessment », publié
par le Journal of Business Ethics, 2015, a tenté de faire le point sur les conclusions
de 162 publications académiques et théories émanant de chercheurs sur trente
années dans le champ de la philanthropie
Ces publications sont les résultats de travaux de recherche dans de nombreux
domaines parmi lesquels le management, l’économie ou la sociologie.
La plupart des auteurs s’accorde à dire que la philanthropie d’entreprise sert
presque toujours, quoique de manière indirecte, les intérêts de l’entreprise.
Ils remarquent que l’impact indirect sur la performance financière ou la valeur
actionnariale n’apparaît pas déterminante.
Les conseils d’administration dans lesquels siègent des femmes et des per-
sonnes issues des minorités ethniques et culturelles seraient plus enclins à faire
des dons. Femmes et personnes issues des minorités ethniques et culturelles
éprouvent plus d’empathie. Femmes et personnes issues des minorités eth-
niques et culturelles ne recherchent pas la seule maximisation du profit.
Selon Michael Green co-auteur de « Philanthrocapitalism: How Giving
Can Save the World » la surestimation de la part de l’aide aux pays en voie
de développement de la philanthropie est attribuée à trois raisons essentielles :
Selon une étude 2014 de l’OCDE les fondations philanthropiques jouent
un rôle important dans le financement du développement durable non seulement
dans la mobilisation des ressources financières mais aussi en tant qu’acteurs
du développement à part entière.
Elles contribuent au développement en particulier dans les domaines
de l’agriculture, de la planification familiale et de la lutte contre les maladies
infectieuses.
Des Écoles et Universités s’engagent
dans la création de Chaire
Philanthropie. Preuve s’il en est
de la place majeure qu’occupe la
philanthropie dans le tissu socio-
culturel et économique.
L’ESSEC par exemple a créé en
2011 une Chaire Philanthropie
dont l’objectif est de contribuer
au renforcement de l’impact social
des acteurs philanthropiques -
individus, entreprises mécènes,
fondations, fonds d’investissement à
vocation sociale - par la production
et la diffusion de connaissances sur
la philanthropie en France et en
Europe.
La chaire Philanthropie de l’ESSEC
propose également un MOOC
(cours en ligne ouvert et massif )
en collaboration avec la Fondation
de France. Elles contribuent au
développement en particulier dans
les domaines de l’agriculture, de la
planification familiale et de la lutte
contre les maladies infectieuses.
FONDAMENTAL
PARTIES PRENANTES
QUESTIONS
MOTIVATION
ÉVALUATION
LÉGITIMITÉ
TRAJECTOIRE
HYBRIDATION
À PROPOS DU CABINET ADHERE-RH ET DE GÉNIE-RH
SELON B. CARROLL
LES RESPONSABILITÉS ÉCONOMIQUES
ET LES RESPONSABILITÉS LÉGALES
SONT LES PLUS FONDAMENTALES.
Bien que n’ayant pas partie liée directement ou indirectement avec ses activités
ni son cœur de métier l’action philanthropique de l’entreprise a un impact
sur son image interne et externe et sur les attentes de ses parties prenantes,
voire sur la motivation de ses salariés.
L’article apporte des éléments de réponse aux questions suivantes :
On a tendance à surévaluer l’aide aux pays en voie de développement
de la philanthropie.
L’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE)
a recalculé en 2017 la part des dons privés dans l’aide au développement.
Jusque-là estimée à 60 milliards de dollars par le Hudson Institute la part des
dons privés a été réévaluée 7,6 milliards par an. À titre de comparaison les Etats
ont consenti 143 milliards de dollars en 2016.
L’échec d’une action philanthropique et la difficulté à l’admettre et l’accepter
sont pointés du doigt. Les philanthropes sont parfois accusés d’être dans le déni
concernant leurs échecs éventuels. Afin de gagner en légitimé les philanthropes
doivent tirer les leçons de leurs échecs et faire preuve d’humilité. Des chercheurs
dénoncent la tentation des philanthropes de céder à l’autocongratulation et à
l’autarcie.
Les fondations et les organismes d’aide au développement suivent le plus souvent
des trajectoires parallèles et collaborent peu. Les fondations se concentrent
sur leurs propres priorités lesquelles recoupent parfois celles des acteurs
traditionnels de l’aide au développement, elles ne cherchent pas à collaborer avec
des partenaires dont elles jugent le mode de fonctionnement bureaucratique
et inefficient.
L’essor de la philanthropie est considéré par certains comme
un abandon du vivre ensemble. D’autres y voient la recomposition
du vivre ensemble, une autre manière de bâtir et faire prospérer
la société. La philanthropie peut être perçue comme une
contestation des prétentions de l’Etat à définir seul l‘intérêt
général.
ASSISTERAIT-ON À UNE HYBRIDATION DES LOGIQUES
ENTREPRENEURIALES, ÉTATIQUES ET MANAGÉRIALES ?
ADHERE-RH est un Cabinet de Conseil Expert dont le cœur de métier
est le Management des Ressources Humaines et la Responsabilité Sociétale des
Entreprises (RSE).
Génie-RH conçoit et pilote des dispositifs d’insertion Professionnelle dans
le champ du handicap. Le Cabinet est centré sur l’innovation et l’inclusion
Sociale, son activité sur l’ingénierie et la conduite de projets RH.
La responsabilité philanthropique est
moins importante que les trois autres.
De ce point de vue, on peut considérer qu’elle entre
dans le périmètre de la RSE.
1
2
3
La philanthropie d’entreprise provient-elle d’un désir sincère de contri-
buer au bien commun et d’investir dans la communauté ?
La philanthropie d’entreprise peut-elle être mieux comprise si l’on se
place d’un point de vue marketing ?
Pourquoi l’entreprise fait-elle un don ?
Accroissement de la popularité du dirigeant
Valorisation de la réputation de l’entreprise
Voire, pour certaines entreprises, l’instrumentalisation de l’opinion publique
PRINCIPAUX OBJECTIFS RECHERCHÉS PAR LA PHILANTHROPIE SELON EUX :
Pour les théoriciens des comporte-
ments pro-sociaux la philanthropie
d’entreprise dépend en grande partie
de la motivation d’acteurs individuels
au sein de l’entreprise. Le dirigeant
plus que l’entreprise elle-même peut
se sentir soumis à des normes morales
ainsi qu’à la nécessité sinon au devoir
de faire preuve de bienveillance.
ACTEURS
INDIVIDUELS
ENTREPRISE
Normes morales Normes morales
=
DIFFÉRENCES DES STANDARDS FISCAUX D’UN PAYS À L’AUTRE.
ESTIMATIONS BASÉES SUR LA COMMUNICATION DES FONDATIONS QUI AUTO-
DÉCLARENT LEURS ACTIVITÉS.
DÉFICIT DE TRANSPARENCE DE NOMBREUSES FONDATIONS.
Indice 2016 « BNP Paribas Individual Philanthropy Index » qui mesure
l’engagement des philanthropes dans quatre régions – Europe, Asie, Proche-
Orient, Amérique du Nord :
PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS :
CLASSEMENT : Les États-Unis en 1ère position suivis de l’Europe, de l’Asie et du Proche-
Orient.
DONS : Les États-Unis leaders en termes de montants donnés ou promis à des causes
philanthropiques.
PROGRESSION : Le Proche-Orient enregistre les progressions les plus rapides
PROMOTION DES ACTIONS DE PHILANTHROPIE : L’Europe et l’Asie en tête, l’Europe
conserve sa première place.
INNOVATION : Les Européens sont les plus disposés à explorer de nouvelles approches
et à innover.
ADHERE RH specializes in bringing companies with formal framework and metho-
dologies to identify problems or efficient ways of performing business and human
resources tasks.
FONDATION
AIDE AU DÉVELOPPEMENT