Vaccination contre les infections HPV - Couverture vaccinale en Franc, impact...CripsIDF
Intervention du médecin Isabelle Parent du Châtelet, épidémiologiste à l'INVS lors de la 92ème rencontre du Crips Ile-de-France "HPV : où en sommes-nous?"
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Réseau Pro Santé
Etat des lieux des connaissances
Les infections génitales à papillomavirus sont fréquentes chez les adultes en période d’activité sexuelle. On connait 150 génotypes de papillomavirus différents dont une quarantaine sont connus pour infecter l’appareil génital. Une quinzaine sont considérés à potentiel oncogène élevé.
Les 3 principaux génotypes identifiés dans les cancers du col de l’utérus sont le HPV-16 (73 %), le HPV-18 (1 9%) et le HPV-31 (7 %).
reseauprosante.fr
Rôle du pharmacien dans la vaccination : quelles perceptions et attentes des ...Ipsos France
La pandémie de Covid-19 a (re)mis la prévention et la vaccination au cœur de toutes les préoccupations. Pour se prémunir des maladies infectieuses graves qui peuvent être prévenues par la vaccination, l’un des enjeux est d’optimiser la couverture vaccinale des Français, en particulier celle des adultes à risque de complications. L’extension des compétences vaccinales du pharmacien d’officine est une étape décisive pour simplifier le parcours vaccinal et répondre à cet objectif de santé publique. C’est un des constats issus d’une enquête menée par Ipsos pour Pfizer destinée à mieux comprendre le rapport des Français à la vaccination et notamment leurs attentes en matière de vaccination en pharmacie.
En savoir plus : https://www.ipsos.com/fr-fr/les-francais-majoritairement-favorables-lelargissement-des-competences-vaccinales-du-pharmacien
Vaccins anti-HPV et risques de maladies auto-immunesCripsIDF
Intervention du médecin Rosemary Dray Spira, épidémiologiste, chef du pôle épidémiologie des produits, ANSM ors de la 92ème rencontre du Crips Ile-de-France "HPV : où en sommes-nous?"
Vaccination contre les infections HPV - Couverture vaccinale en Franc, impact...CripsIDF
Intervention du médecin Isabelle Parent du Châtelet, épidémiologiste à l'INVS lors de la 92ème rencontre du Crips Ile-de-France "HPV : où en sommes-nous?"
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Réseau Pro Santé
Etat des lieux des connaissances
Les infections génitales à papillomavirus sont fréquentes chez les adultes en période d’activité sexuelle. On connait 150 génotypes de papillomavirus différents dont une quarantaine sont connus pour infecter l’appareil génital. Une quinzaine sont considérés à potentiel oncogène élevé.
Les 3 principaux génotypes identifiés dans les cancers du col de l’utérus sont le HPV-16 (73 %), le HPV-18 (1 9%) et le HPV-31 (7 %).
reseauprosante.fr
Rôle du pharmacien dans la vaccination : quelles perceptions et attentes des ...Ipsos France
La pandémie de Covid-19 a (re)mis la prévention et la vaccination au cœur de toutes les préoccupations. Pour se prémunir des maladies infectieuses graves qui peuvent être prévenues par la vaccination, l’un des enjeux est d’optimiser la couverture vaccinale des Français, en particulier celle des adultes à risque de complications. L’extension des compétences vaccinales du pharmacien d’officine est une étape décisive pour simplifier le parcours vaccinal et répondre à cet objectif de santé publique. C’est un des constats issus d’une enquête menée par Ipsos pour Pfizer destinée à mieux comprendre le rapport des Français à la vaccination et notamment leurs attentes en matière de vaccination en pharmacie.
En savoir plus : https://www.ipsos.com/fr-fr/les-francais-majoritairement-favorables-lelargissement-des-competences-vaccinales-du-pharmacien
Vaccins anti-HPV et risques de maladies auto-immunesCripsIDF
Intervention du médecin Rosemary Dray Spira, épidémiologiste, chef du pôle épidémiologie des produits, ANSM ors de la 92ème rencontre du Crips Ile-de-France "HPV : où en sommes-nous?"
Enquête Avnir sur la vaccination des personnes à risques ou hauts risques d'i...Ipsos France
Ipsos pour Pfizer en partenariat avec les associations du groupe AVNIR.
En savoir + : https://www.ipsos.com/fr-fr/la-vaccination-des-personnes-atteintes-de-maladies-chroniques-risque-ou-haut-risque-dinfections
Pfizer vaccination en officine rapport completIpsos France
La pandémie de Covid-19 a (re)mis la prévention et la vaccination au cœur de toutes les préoccupations [1]. Pour se prémunir des maladies infectieuses graves qui peuvent être prévenues par la vaccination, l’un des enjeux est d’optimiser la couverture vaccinale des Français, en particulier celle des adultes à risque de complications. L’extension des compétences vaccinales du pharmacien d’officine est une étape décisive pour simplifier le parcours vaccinal et répondre à cet objectif de santé publique. C’est un des constats issus d’une enquête menée par Ipsos pour Pfizer [2] destinée à mieux comprendre le rapport des Français à la vaccination et notamment leurs attentes en matière de vaccination en pharmacie.
Intervention du professeur Isabelle Heard, gynécologue-obstrétricienne, Centre national de référence du papillomavirus à l'Institut Pasteur lors de la 92ème rencontre du Crips Ile-de-France "HPV : où en sommes-nous?"
Intervention du médecin Laurent Abramowitz, proctologue, service d'hépato-gastro-entérologie à l'hôpital Bichat lors de la 92ème rencontre du Crips Ile-de-France "HPV : où en sommes-nous?"
L'impact de la crise Covid sur les entreprises du médicamentIpsos France
L’année 2021 a tout particulièrement mis sur le devant de la scène les entreprises du médicament, dont l’image sort renforcée grâce à leur rôle prépondérant dans la lutte contre la pandémie. Selon l'enquête menée par Ipsos pour le LEEM, les indicateurs de confiance dans le secteur, tout comme dans le médicament et le vaccin en général, sont en hausse, mais ne sauraient cacher des enjeux d’image structurels du secteur comme la lutte contre les pénuries ou la poursuite de l’intérêt général.
En savoir plus : https://www.ipsos.com/fr-fr/covid-19-60-du-grand-public-estime-que-les-entreprises-du-medicament-ont-ete-efficaces-pour-gerer
Quels sont les systemes de surveillance pour évaluer le poids du paludisme? - Présentation de la 6e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - RAKOTONDRAZAFY Simon - Médecin Entomologiste - Madagascar - simonhpa2@yahoo.fr
L'Institut national du cancer, la Fondation Arc et la Ligue contre le cancer ont organisé le séminaire de préparation à l'appel à projet "Programme d'Actions Intégrées de Recherche (PAIR) sur les cancers de l'enfant" qui s'est tenu le 13 avril 2016 à Paris.
Conference de presse de l'Alliance Maladies Rares au Maroc en 2018Khadija Moussayer
Sanofi Genzyme et l’Alliance des maladies rares au Maroc (AMRM) ont annoncé en 2018 leur engagement à soutenir la Journée internationale des maladies rares, le 28 février . Cette journée nous renvoie aux défis que doivent relever chaque jour les malades et leurs proches.
1,5 millions de marocains sont concernés par l’une des 8000 maladies rares dénombrées à ce jour dont seulement 1% disposent d’un traitement.
الدار البيضاء، المغرب، في 22 فبراير 2018. تعلن كل منسانوفيجينزيموالائتلافالمغربيللأمراض النادرةعن التزامهمابدعم اليوم العالمي الحادي عشر للأمراض النادرة،الذي يوافق 28 فبرايرمن كل سنة 2018. ويذكرنا هذا اليوم بالتحدياتالتي تواجه المرضى وأقاربهم بشكل يومي.
ويوجد 1.5 مليون من المغاربة المعنيين بأحد الأمراض النادرة المحددة في عدد 8000 إلى حد الآن، 1% منها فقط يتوفرعلى علاج.
يعتبر اليوم العالمي للأمراض النادرة فرصة للتذكير بأن الحياة مسار صحي بالنسبة للأشخاص المعانين من أمراض نادرة. ونظرا لندرة وتعقيدتلك الحالات المرضية، قد يصعب تحديد التشخيص والعلاج، مما يجعل المرضى وأقربائهم يشعرون بالإرهاق البدني والنفسي.
هذا التعقيد يسلط الضوء على ضرورة إيجاد حلول التي تأخذ بعين الاعتبار احتياجات المرضى سواء من حيث الوصول إلى تشخيص وعناية ذات جودة عالية تلائم الحالة المرضية، أو من حيث الموارد والخدمات اللازمة لتحسين حياتهم اليومية.
Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار
اختصاصية في الطب الباطني و أمراض الشيخوخة
Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie
Consultante à l’Hôpital Cheikh Khalifa Ben Zayed de Casablanca
Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc
رئيسة ائتلاف الأمراض النادرة المغرب
Enquéte de perception sur la varicelle et sa prévention auprés des médecins g...Mouad Boutadghart
La varicelle est une maladie infectieuse courante chez les enfants et est causée par le virus varicelle-zona. Bien que la maladie soit généralement bénigne, elle peut entraîner des complications graves chez certains patients, en particulier les nourrissons, les femmes enceintes et les personnes atteintes d'un système immunitaire affaibli.
L'objectif de votre recherche est de comprendre comment les médecins généralistes et pédiatres dans la région d'Agadir perçoivent la varicelle et sa prévention, notamment en ce qui concerne la vaccination. Vous cherchez à explorer leur niveau de connaissance sur la maladie, les symptômes et les traitements, ainsi que leur perception de l'efficacité des campagnes de vaccination. Vous pouvez également étudier les facteurs qui influencent leur décision de recommander ou non la vaccination contre la varicelle à leurs patients.
En recueillant des données auprès des médecins généralistes et pédiatres de la région d'Agadir, vous pouvez apporter des éclairages précieux sur leur perception de la varicelle et de sa prévention. Les résultats de votre enquête pourraient également être utiles pour les autorités de santé publique en leur permettant de mieux comprendre les besoins et les défis dans la prévention de la varicelle et la promotion de la vaccination.
Enquéte de perception sur la varicelle et sa prévention auprés des médecins g...Mouad Boutadghart
une étude visant à évaluer les connaissances et les attitudes des professionnels de santé locaux en matière de prévention de la varicelle. Cette enquête pourrait inclure des questions sur les pratiques actuelles en matière de vaccination contre la varicelle, les perceptions des risques et des avantages associés à la vaccination, ainsi que les obstacles à l’adoption de la vaccination dans cette région. Les résultats pourraient aider à informer les efforts visant à améliorer la prévention de la varicelle dans cette région.
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas… Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°11" mars 2015
Etat des lieux des connaissances
Les infections génitales à papillomavirus sont fréquentes chez les adultes en période d’activité sexuelle. On connait 150 génotypes de papillomavirus différents dont une quarantaine sont connus pour infecter l’appareil génital. Une quinzaine sont considérés à potentiel oncogène élevé.
Les 3 principaux génotypes identifiés dans les cancers du col de l’utérus sont le HPV-16 (73 %), le HPV-18 (1 9%) et le HPV-31 (7 %).
La plupart des infections à papillomavirus sont transitoires. L’évolution vers un cancer est rare et survient dans moins de 0,3 % des cas. En pratique, il se passe environ 20 ans entre l’infection et le diagnostic d’un cancer invasif du col. En 2008, l’âge au moment du diagnostic d’un carcinome invasif dépassait 39 ans chez plus de 64 % des femmes atteintes.
Il existe, à ce jour en France, deux vaccins ayant l’AMM en prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus dues à HPV-16 et HPV-18 : le Cervarix et le Gardasil. Le Gardasil a également l’AMM en prévention des lésions précancéreuses vulvaires et vaginales ; sa composition inclue 2 types d’HPV supplémentaires, les HPV-6 et le HPV-11 responsables de condylomes.
La vaccination contre le papillomavirus est, en 2015, recommandée chez les jeunes filles de 11 à 14 ans avec un rattrapage entre 15 et 19 ans révolus.
Cette vaccination peut être effectuée indifféremment avec l’un ou l’autre des deux vaccins, mais la vaccination de chaque sujet doit se poursuivre avec le même vaccin.
...
reseauprosante.fr
Enquête Avnir sur la vaccination des personnes à risques ou hauts risques d'i...Ipsos France
Ipsos pour Pfizer en partenariat avec les associations du groupe AVNIR.
En savoir + : https://www.ipsos.com/fr-fr/la-vaccination-des-personnes-atteintes-de-maladies-chroniques-risque-ou-haut-risque-dinfections
Pfizer vaccination en officine rapport completIpsos France
La pandémie de Covid-19 a (re)mis la prévention et la vaccination au cœur de toutes les préoccupations [1]. Pour se prémunir des maladies infectieuses graves qui peuvent être prévenues par la vaccination, l’un des enjeux est d’optimiser la couverture vaccinale des Français, en particulier celle des adultes à risque de complications. L’extension des compétences vaccinales du pharmacien d’officine est une étape décisive pour simplifier le parcours vaccinal et répondre à cet objectif de santé publique. C’est un des constats issus d’une enquête menée par Ipsos pour Pfizer [2] destinée à mieux comprendre le rapport des Français à la vaccination et notamment leurs attentes en matière de vaccination en pharmacie.
Intervention du professeur Isabelle Heard, gynécologue-obstrétricienne, Centre national de référence du papillomavirus à l'Institut Pasteur lors de la 92ème rencontre du Crips Ile-de-France "HPV : où en sommes-nous?"
Intervention du médecin Laurent Abramowitz, proctologue, service d'hépato-gastro-entérologie à l'hôpital Bichat lors de la 92ème rencontre du Crips Ile-de-France "HPV : où en sommes-nous?"
L'impact de la crise Covid sur les entreprises du médicamentIpsos France
L’année 2021 a tout particulièrement mis sur le devant de la scène les entreprises du médicament, dont l’image sort renforcée grâce à leur rôle prépondérant dans la lutte contre la pandémie. Selon l'enquête menée par Ipsos pour le LEEM, les indicateurs de confiance dans le secteur, tout comme dans le médicament et le vaccin en général, sont en hausse, mais ne sauraient cacher des enjeux d’image structurels du secteur comme la lutte contre les pénuries ou la poursuite de l’intérêt général.
En savoir plus : https://www.ipsos.com/fr-fr/covid-19-60-du-grand-public-estime-que-les-entreprises-du-medicament-ont-ete-efficaces-pour-gerer
Quels sont les systemes de surveillance pour évaluer le poids du paludisme? - Présentation de la 6e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - RAKOTONDRAZAFY Simon - Médecin Entomologiste - Madagascar - simonhpa2@yahoo.fr
L'Institut national du cancer, la Fondation Arc et la Ligue contre le cancer ont organisé le séminaire de préparation à l'appel à projet "Programme d'Actions Intégrées de Recherche (PAIR) sur les cancers de l'enfant" qui s'est tenu le 13 avril 2016 à Paris.
Conference de presse de l'Alliance Maladies Rares au Maroc en 2018Khadija Moussayer
Sanofi Genzyme et l’Alliance des maladies rares au Maroc (AMRM) ont annoncé en 2018 leur engagement à soutenir la Journée internationale des maladies rares, le 28 février . Cette journée nous renvoie aux défis que doivent relever chaque jour les malades et leurs proches.
1,5 millions de marocains sont concernés par l’une des 8000 maladies rares dénombrées à ce jour dont seulement 1% disposent d’un traitement.
الدار البيضاء، المغرب، في 22 فبراير 2018. تعلن كل منسانوفيجينزيموالائتلافالمغربيللأمراض النادرةعن التزامهمابدعم اليوم العالمي الحادي عشر للأمراض النادرة،الذي يوافق 28 فبرايرمن كل سنة 2018. ويذكرنا هذا اليوم بالتحدياتالتي تواجه المرضى وأقاربهم بشكل يومي.
ويوجد 1.5 مليون من المغاربة المعنيين بأحد الأمراض النادرة المحددة في عدد 8000 إلى حد الآن، 1% منها فقط يتوفرعلى علاج.
يعتبر اليوم العالمي للأمراض النادرة فرصة للتذكير بأن الحياة مسار صحي بالنسبة للأشخاص المعانين من أمراض نادرة. ونظرا لندرة وتعقيدتلك الحالات المرضية، قد يصعب تحديد التشخيص والعلاج، مما يجعل المرضى وأقربائهم يشعرون بالإرهاق البدني والنفسي.
هذا التعقيد يسلط الضوء على ضرورة إيجاد حلول التي تأخذ بعين الاعتبار احتياجات المرضى سواء من حيث الوصول إلى تشخيص وعناية ذات جودة عالية تلائم الحالة المرضية، أو من حيث الموارد والخدمات اللازمة لتحسين حياتهم اليومية.
Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار
اختصاصية في الطب الباطني و أمراض الشيخوخة
Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie
Consultante à l’Hôpital Cheikh Khalifa Ben Zayed de Casablanca
Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc
رئيسة ائتلاف الأمراض النادرة المغرب
Enquéte de perception sur la varicelle et sa prévention auprés des médecins g...Mouad Boutadghart
La varicelle est une maladie infectieuse courante chez les enfants et est causée par le virus varicelle-zona. Bien que la maladie soit généralement bénigne, elle peut entraîner des complications graves chez certains patients, en particulier les nourrissons, les femmes enceintes et les personnes atteintes d'un système immunitaire affaibli.
L'objectif de votre recherche est de comprendre comment les médecins généralistes et pédiatres dans la région d'Agadir perçoivent la varicelle et sa prévention, notamment en ce qui concerne la vaccination. Vous cherchez à explorer leur niveau de connaissance sur la maladie, les symptômes et les traitements, ainsi que leur perception de l'efficacité des campagnes de vaccination. Vous pouvez également étudier les facteurs qui influencent leur décision de recommander ou non la vaccination contre la varicelle à leurs patients.
En recueillant des données auprès des médecins généralistes et pédiatres de la région d'Agadir, vous pouvez apporter des éclairages précieux sur leur perception de la varicelle et de sa prévention. Les résultats de votre enquête pourraient également être utiles pour les autorités de santé publique en leur permettant de mieux comprendre les besoins et les défis dans la prévention de la varicelle et la promotion de la vaccination.
Enquéte de perception sur la varicelle et sa prévention auprés des médecins g...Mouad Boutadghart
une étude visant à évaluer les connaissances et les attitudes des professionnels de santé locaux en matière de prévention de la varicelle. Cette enquête pourrait inclure des questions sur les pratiques actuelles en matière de vaccination contre la varicelle, les perceptions des risques et des avantages associés à la vaccination, ainsi que les obstacles à l’adoption de la vaccination dans cette région. Les résultats pourraient aider à informer les efforts visant à améliorer la prévention de la varicelle dans cette région.
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas… Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°11" mars 2015
Etat des lieux des connaissances
Les infections génitales à papillomavirus sont fréquentes chez les adultes en période d’activité sexuelle. On connait 150 génotypes de papillomavirus différents dont une quarantaine sont connus pour infecter l’appareil génital. Une quinzaine sont considérés à potentiel oncogène élevé.
Les 3 principaux génotypes identifiés dans les cancers du col de l’utérus sont le HPV-16 (73 %), le HPV-18 (1 9%) et le HPV-31 (7 %).
La plupart des infections à papillomavirus sont transitoires. L’évolution vers un cancer est rare et survient dans moins de 0,3 % des cas. En pratique, il se passe environ 20 ans entre l’infection et le diagnostic d’un cancer invasif du col. En 2008, l’âge au moment du diagnostic d’un carcinome invasif dépassait 39 ans chez plus de 64 % des femmes atteintes.
Il existe, à ce jour en France, deux vaccins ayant l’AMM en prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus dues à HPV-16 et HPV-18 : le Cervarix et le Gardasil. Le Gardasil a également l’AMM en prévention des lésions précancéreuses vulvaires et vaginales ; sa composition inclue 2 types d’HPV supplémentaires, les HPV-6 et le HPV-11 responsables de condylomes.
La vaccination contre le papillomavirus est, en 2015, recommandée chez les jeunes filles de 11 à 14 ans avec un rattrapage entre 15 et 19 ans révolus.
Cette vaccination peut être effectuée indifféremment avec l’un ou l’autre des deux vaccins, mais la vaccination de chaque sujet doit se poursuivre avec le même vaccin.
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Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Réseau Pro Santé
Revue JEUNE MG N°11 - Mars 2015
État des lieux des connaissances
Les infections génitales à papillomavirus sont fréquentes chez les adultes en période d’activité sexuelle. On connait 150 génotypes de papillomavirus différents dont une quarantaine sont connus pour infecter l’appareil génital. Une quinzaine sont considérés à potentiel oncogène élevé.
Les 3 principaux génotypes identifiés dans les cancers du col de l’utérus sont le HPV-16 (73%), le HPV-18 (19%) et le HPV-31 (7%).
La plupart des infections à papillomavirus sont transitoires. L’évolution vers un cancer est rare et survient dans moins de 0,3% des cas. En pratique, il se passe environ 20 ans entre l’infection et le diagnostic d’un cancer invasif du col. En 2008, l’âge au moment du diagnostic d’un carcinome invasif dépassait 39 ans chez plus de 64% des femmes atteintes.
Revue Les Cahiers du SYNGOF n°107 Décembre 2016
Le lien avec le médecin traitant paraît une bonne piste pour à la fois diminuer le délai du rendez-vous et peutêtre conforter l’urgence ou l’importance de cette consultation.
E. PAGANELLI
Les deux représentantes de l’association Aides nous remettent le texte de leur revue concernant le testing des cabinets de gynécologie. La rencontre s’engage sur un échange de nos enquêtes respectives: Pour AIDES des précisions sont redonnées sur les conditions du testing en particulier:
• Sur les précautions prises afin que la question du refus de soins ne soit pas liée à une autre raison que la séropositivité (pas d’interférence sur CMU/AME pas d’interférence sur consonance du nom ou mauvaise maîtrise du français).
• Ont été testés les cabinets médicaux de gynécologues libéraux mais pas les hôpitaux ni les centres de santé.
• Sur la personne jointe qui a souvent été la secrétaire personnelle du médecin ou une plateforme téléphonique mais du point de vue des patients la secrétaire est mandatée par le médecin qui reste responsable de la réponse. Il faut noter qu’il y a eu des refus de soins alors que le rendez-vous avait été donné (essentiellement chez d’autres professionnels de santé comme les dentistes) et au moment même de la consultation. Le défenseur des droits a été saisi dans le cadre du refus de soins sur des sites de prises de rendez-vous qui exposent un refus CMU et/ou AME. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Thérapeutiques rougeole rattrapage de vaccination pour les jeunes adultes.Réseau Pro Santé
Depuis 2008, une épidémie de rougeole sévit en France, amenant à compléter la vaccination de toutes les personnes nées après 1980 et certains professionnels non vaccinés, quel que soit leur âge.
Le calendrier vaccinal publié par le Haut conseil de la santé publique en 2011 comporte une modification notable concernant la vaccination contre la rougeole des adolescents et des jeunes adultes, pour tenir compte de l’évolution de la situation épidémiologique.
La circulation du virus a touché l’ensemble du territoire métropolitain, avec des foyers épidémiques importants en Midi-Pyrénées en 2010, et en Rhône-Alpes en mars 2011. 82 % des personnes atteintes n’avaient jamais été vaccinées contre la rougeole, et 13% avaient reçu une seule dose de vaccin. Selon 2 enquêtes par sondage réalisées en 2009, en l’absence d’antécédents de rougeole, moins de la moitié des étudiants en santé des hôpitaux parisiens avaient reçu 2 doses de vaccins, et moins de la moitié des soignants des établissements de soins de France avaient reçu au moins une dose de vaccin.
Comme auparavant, le Haut comité continue de recommander qu’à l’âge de 24 mois tous les enfants aient reçu 2 doses de vaccin trivalent oreillons-rougeole-rubéole. Depuis 2005, un rattrapage vaccinal était recommandé pour toutes les personnes nées en 1992 ou après, de sorte qu’elles aient toutes reçu au total deux doses de vaccin trivalent.
reseauprosante.fr
ce document est une communication orale présenté lors des 2èmes journées internationales de pharamcie hospitalière du centre Pierre et Marie curie (Algérie). son objectif principale est de mettre la lumière sur l'état des lieux en matière d'hygiène hospitalière en Algérie
Recherche en médecine générale surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°9" Juillet 2014
Le risque de surdiagnostics, alias diagnostics par excès est un élément à prendre en compte dans la prise en charge des patients pour leur éviter des surtraitements, alias traitements par excès. Le surdiagnostic peut se définir comme la transformation en pathologie de phénomènes biologiques, ou la découverte d’anomalies d’imagerie qui sont sans implications délétères pour la santé des individus. La conséquence en est la prescription de traitements inadaptés ou inutiles avec des conséquences néfastes pour la santé individuelle et la santé publique.
Ce dysfonctionnement de la médecine constitue la surmédicalisation. Elle consiste à fabriquer des pathologies à partir de phénomènes sociaux, psychologiques, ou d’anomalies issues du champ de la biologie ou de l’imagerie médicale. Elle se manifeste de façon protéiforme et est associée à plusieurs phénomènes qui contribuent à la provoquer et la développer. Elle est intimement liée au développement des dépistages, des notions de facteurs de risque, du façonnage des maladies, de la manipulation des normes biologiques.
La croyance en l’efficacité générale des dépistages des cancers et des maladies chroniques est mise à mal quand on analyse les données issues de la littérature scientifique quand elle n’est pas biaisée par des conflits d’intérêt.
reseauprosante.fr
Covid 19 - petit état des lieux de la pandémie après le variant BA.2.pdfPelouze Guy-André
The future of the pandemic is an epidemic that drags months or years. How to deal with it?
L'avenir de la pandémie est une épidémie qui traîne des mois ou des années. Comment y faire face?
Un bilan d'hémostase est un ensemble de tests sanguins qui permettent d'évaluer le fonctionnement de la coagulation sanguine. Il est utilisé dans de nombreuses situations médicales, notamment :
1. Diagnostic des troubles de l'hémostase:
Saignements excessifs ou inexpliqués (hémorragies nasales, saignement des gencives, ecchymoses faciles, menstruations abondantes)
Suspicion de maladie hémorragique héréditaire
Avant une intervention chirurgicale majeure
Prise de médicaments anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires
Grossesse
2. Surveillance des troubles de l'hémostase connus:
Surveiller l'efficacité du traitement (anticoagulants, antiagrégants plaquettaires)
Ajuster la posologie du traitement
Détecter les complications du traitement
3. Aide au diagnostic d'autres pathologies:
Maladies du foie
Insuffisance rénale
Cancer
Infections
Le bilan d'hémostase comprend généralement les tests suivants:
Numération formule sanguine (NFS): Permet de mesurer le nombre de plaquettes, de globules rouges et de globules blancs.
Temps de saignement (TS): Évalue la durée de formation d'un caillot sanguin après une coupure de la peau.
Temps de coagulation (TC): Évalue la durée de formation d'un caillot sanguin dans un tube à essai.
Temps de Quick (TQ): Mesure l'activité de la voie extrinsèque de la coagulation.
INR (International Normalized Ratio): Exprime le TQ en tenant compte d'un standard international.
Dosage du fibrinogène: Mesure la quantité de fibrinogène dans le sang, une protéine essentielle à la formation du caillot sanguin.
Dosage des facteurs de coagulation: Mesure l'activité de certains facteurs de coagulation spécifiques.
Tests de fonction plaquettaire: Évaluent la fonction des plaquettes, qui sont des cellules sanguines essentielles à la formation du caillot sanguin.
L'interprétation des résultats du bilan d'hémostase est complexe et doit être réalisée par un médecin expérimenté. En cas d'anomalie, des tests supplémentaires peuvent être nécessaires pour identifier la cause du trouble de l'hémostase.
Voici quelques exemples de situations où un bilan d'hémostase peut être utile:
Une femme enceinte avec des antécédents de fausses couches ou de saignements excessifs
Un patient qui va subir une intervention chirurgicale majeure et qui présente un risque accru de saignement
Une personne qui prend des anticoagulants et qui présente des ecchymoses ou des saignements inexpliqués
Une personne atteinte d'une maladie du foie ou des reins
Le bilan d'hémostase est un outil précieux pour le diagnostic et la prise en charge des troubles de l'hémostase. Il permet d'identifier les patients à risque de saignement ou de thrombose et de s'assurer qu'ils reçoivent le traitement approprié.
L'hémogramme : Un outil indispensable en médecine
L'hémogramme, également connu sous le nom de numération formule sanguine (NFS), est un examen sanguin courant qui offre un aperçu crucial de l'état de santé général d'un individu. En analysant les différentes composantes cellulaires du sang, cet examen fournit des informations précieuses aux médecins pour le diagnostic, le suivi et la prise en charge de diverses pathologies.
Exploration des cellules sanguines : Les acteurs clés
L'hémogramme se concentre sur trois types de cellules sanguines principales :
1. Globules rouges (hématies): Ces cellules minuscules, responsables du transport de l'oxygène dans tout le corps, sont évaluées en termes de nombre, de taille et de quantité d'hémoglobine (protéine fixant l'oxygène). Des anomalies à ce niveau peuvent indiquer des anémies, des polyglobulies ou d'autres troubles sanguins.
2. Globules blancs (leucocytes): Véritables soldats de l'organisme, les globules blancs combattent les infections et les inflammations. Leur nombre et leur répartition en différents types (neutrophiles, lymphocytes, etc.) permettent d'identifier d'éventuelles infections, allergies ou maladies auto-immunes.
3. Plaquettes: Ces fragments cellulaires jouent un rôle essentiel dans la coagulation du sang. Leur numération permet de détecter des thrombocytoses (risque accru de caillots sanguins) ou des thrombopénies (saignements et ecchymoses faciles).
Un éventail d'indications cliniques
L'hémogramme trouve son utilité dans une multitude de situations médicales :
Suivi de l'état de santé général: Un bilan sanguin régulier permet de surveiller l'état de santé général et de détecter d'éventuelles anomalies sanguines précocement.
Diagnostic de maladies: L'hémogramme oriente le diagnostic vers diverses pathologies, telles que les anémies, les infections, les inflammations, les troubles de la coagulation et les cancers du sang.
Suivi de l'évolution d'une maladie: L'analyse régulière de l'hémogramme permet de suivre l'efficacité d'un traitement et l'évolution d'une maladie.
Surveillance de certaines conditions: Chez les femmes enceintes, les patients sous chimiothérapie ou les personnes souffrant de maladies chroniques, l'hémogramme est régulièrement réalisé pour surveiller leur état.
Interprétation des résultats : Une expertise médicale essentielle
L'interprétation des résultats d'un hémogramme ne se fait pas de manière isolée. Elle doit s'intégrer dans l'analyse globale du patient, en tenant compte de ses antécédents médicaux, de ses symptômes et d'autres examens cliniques. Un médecin expérimenté est habilité à interpréter les résultats de l'hémogramme et à les corréler avec les autres informations médicales pour établir un diagnostic précis et orienter la prise en charge adéquate.
Conclusion : Un outil précieux au service de la santé
L'hémogramme constitue un examen médical essentiel, accessible et peu invasif, qui offre une fenêtre précieuse sur l'état de santé d'un individu.
En médecine, le purpura désigne l'apparition de taches cutanées rouge violacé, causées par des saignements sous la peau. Ces taches peuvent être de différentes tailles, allant de petits points (pétéchies) à des plaques plus larges (ecchymoses).
Le purpura peut être provoqué par plusieurs facteurs :
Une diminution du nombre de plaquettes sanguines (thrombopénie), qui sont des cellules participant à la coagulation du sang.
Une fragilisation des vaisseaux sanguins.
Certains médicaments.
Il existe différents types de purpura selon la cause sous-jacente.
Syndrome de lyse tumoral Dr Mouad Boutadghart NaciriMouad Boutadghart
En médecine (oncologie et hématologie), le syndrome de lyse tumorale désigne l'ensemble des complications métaboliques observées dans certaines pathologies néoplasiques avec une masse tumorale volumineuse. Ces complications sont provoquées par la destruction massive des cellules cancéreuses et se manifestent par une hyperkaliémie, une hyperphosphatémie, une hyperuricémie et une hyperuricosurie, une hypocalcémie, et une insuffisance rénale aiguë (néphropathie uratique / acidosurique aigüe, nécrose tubulaire aigüe).
Joignez-vous aux lauréates 2024 des Bourses d’application des connaissances pour étudiants du Centre de collaboration nationale en santé publique (CCNMO) afin de prendre directement connaissance de leurs travaux essentiels permettant de combler l’écart entre la recherche et la pratique. Ces étudiantes et ces nouvelles diplômées dirigent des stratégies d’application des connaissances novatrices. Cette séance souligne leur excellence scolaire et met de l’avant des stratégies uniques et transférables pour s’attaquer aux priorités actuelles en matière de santé publique.
Hannah Bayne, Université de l’Alberta – Supporting tomorrow’s stewards: A knowledge mobilization project for climate-health literacy in Alberta elementary schools [Soutenir les intendants et intendantes de demain : un projet de mobilisation des connaissances en faveur de la littératie climat-santé dans les écoles primaires de l’Alberta]
Miranda Field, Université de Regina – Decolonized theory of place [La théorie du lieu décolonisée]
Jordan Chin, Université McMaster – The art of creation: An arts-based knowledge translation method to promote and advocate for a healthy start to life [L’art de la création : une méthode d’application des connaissances fondée sur les arts pour promouvoir et défendre un bon départ en santé]
ENQUETE DE PERCEPTIO N SUR LA VARICELLE AU PRES DES MEDECINS ET PARMACIENS
1. MEMOIRE DE DIPLOME
INTER-UNIVERSITAIRE
DISCIPLINE : Vaccinologie
Année : 2019/2020
Présenté par :
BOUKHIRA Abderrahman
Et
MOUAD BOUTADGHART
Enquête de perception sur la varicelle et sa
prévention auprès des Médecins et
Pharmaciens
SESSION 2014
2. INTRODUCTION :
La varicelle est une maladie fréquente et
considérée comme bénigne lorsqu’elle survient
dans l’enfance. Cependant, elle peut devenir
grave voire mortelle chez l’adulte sain, le patient
immunodéprimé, la femme enceinte et le
nouveau-né.
L’OMS ne recommande pas pour l’instant
d’inclure la vaccination anti-varicelleuse dans les
programmes de vaccination habituels des pays
en voie développement, en l’occurrence le Maroc.
3. Le vaccin anti-varicelleux peut être utilisé à l’échelon
individuel pour protéger des adolescents et des
adultes sensibles, ou à l’échelle de la population pour
couvrir tous les enfants dans le cadre d’un programme
national de vaccination. En revanche, l’usage
répandu de ce vaccin chez l’enfant aura des
conséquences profondes sur l’épidémiologie de la
maladie. Si l’on ne parvient qu’à une couverture
partielle, il s’opérera un glissement épidémiologique
entraînant une augmentation du nombre de cas chez
les enfants plus âgés et les adultes.
4. Dans une optique de recueillir les opinions des
professionnels de santé sur la perception de la
varicelle et les moyens de sa prévention, nous
avons mené une enquête inédite pour cerner les
caractéristiques générales de cette maladie dans
un contexte marocain.
Dans une première partie, nous ferons une revue
de la littérature non exhaustive concernant la
maladie varicelleuse. Nous verrons dans une
deuxième partie, l’étude que nous avons menée
et les résultats obtenus puis nous discuterons de
ces résultats
5. Objectifs :
En l’absence de recommandations nationales
concernant la varicelle, notre objectif était d’évaluer la
perception et la prévention de la varicelle auprès de
professionnels de santé, médecins et pharmaciens dans
le but de contribuer modestement à l’élaboration future
d’une politique vaccinale anti-varicelleuse.
Pour ce, une approche parallèle de recueil des opinions
a été menée dans deux populations de professionnels
de santé : Médecins et Pharmaciens de Marrakech sur
un échantillon aléatoire.
6. Un volet spécifique concernait la
perception du vaccin (intérêt, attente,
motivation, existence ou pas de
recommandations pour les pédiatres), la
stratégie préconisée pour la vaccination
et l’intention de vacciner.
Nous avons profité de cette enquête pour
évaluer le niveau de satisfaction de la
formation universitaire en matière de
vaccination, de cette catégorie de
7. Matériels et méthodes :
L’étude descriptive mise en place est une enquête de
connaissance et de pratiques vaccinales. Un questionnaire
anonyme a été réalisé et adressé aux professionnels de santé.
Il comprend 23 questions portant sur la varicelle et les
vaccins anti-varicelleux.
Un échantillon relativement représentatif et aléatoire composé
de médecins et pharmaciens de la région de Marrakech (secteur
privé et public). L’enquête est réalisée entre le 01 novembre et le
30 novembre de l’année 2014. 200 exemplaires de
questionnaires ont été distribués. Un retour de 151 observations
a été recueilli. L’élaboration et la rédaction du questionnaire ont
pris en compte les différents volets explorés. Quant à sa mise en
forme, on avait recours au site ze-questionnaire.com.
8. Ce questionnaire a été soumis sur
un groupe restreint de praticiens
hospitaliers dans le but de sa
validation avant d’être diffusé.
Après recueil des réponses,
l’exploitation statistique analytique
a été réalisée à l’aide du
programme Sphinx plus .
9. Résultats :
Sur les 200 questionnaires distribués
151 réponses ont été recueillies, soit
un taux de non-réponses de 24.5%. La
distribution des participants
répondeurs à l’enquête, est composée
de 80 médecins (53%) et de 71
pharmaciens (47%).
10. A- Perception de la varicelle
La perception de la varicelle en tant
que maladie grave est partagée par
61.3% des médecins et 59.2% des
pharmaciens. Un taux presque le
même dans les deux populations
(figures n°1 et n°1bis). La notion de
gravité est reliée aux complications de
11. Gravité de la varicelle
61,3%
37,5%
1,3%
Oui
Non
Non réponse
Figure n° 1 : Gravité de la varicelle/Médecins
12. Gravité de la varicelle
59,2%
39,4%
1,4%
Oui
Non
Non réponse
13. Parmi les complications les plus
fréquemment citées (figures n°2 et n°2bis),
on retrouve en tête de liste, les
surinfections bactériennes (35% et 44%),
suivies au second rang par les atteintes du
système nerveux central (29.8% et 24.8%).
Alors que les complications pulmonaires
sont citées par 28.9% de médecins et par
24.8% des pharmaciens. Une faible
proportion de l’échantillon (6.2% et 4.7%) a
rapporté d’autres types de complications
16. A la question, « la varicelle est-elle une
maladie quasiment obligatoire ? », un
peu plus de 50% des interrogés (55%
et 57,7%) dans les deux catégories
s’accordent sur la notion de la non
obligation de contracter la maladie
varicelleuse au cours de la vie, tandis
que 38.8% des médecins et 40.8% des
pharmaciens estiment que la varicelle
est une maladie obligatoire (figures n°3
17. Poids de la maladie v aricelleuse-
55,0%
38,8%
6,3%
Non
Oui
Non réponse
Figure n° 3 : Obligation de la varicelle/Médecins
18. Poids de la maladie v aricelleuse-
57,7%
40,8%
1,4%
Non
Oui
Non réponse
Figure n° 3bis : Obligation de la varicelle/Pharmaciens
19. Une large proportion dans les deux
catégories sait pertinemment
l’absence de tout réseau de
surveillance de la varicelle (64,8 et
70%), alors que seulement 25.4%
des médecins et 3.8% des
pharmaciens croient en l’existence
d’un tel réseau (figures n°4 et
n°4bis).
22. B-L’intérêt pour le vaccin et les retombées
de la vaccination sur l’incidence de la
varicelle et du zona.
Dans les deux catégories des
professionnels de la santé, l’intérêt pour la
vaccination s’établit à un niveau
relativement élevé. En effet 90% e des
médecins et 88.7% des pharmaciens
voudraient voir intégrer ce vaccin dans le
calendrier national de vaccination (figures
n°5 et n°5bis).
23. Intégration dans les calendrier
90,0%
8,8% 1,3%
Oui
Non
Non réponse
Figure n° 5 : Souhait d’intégration dans la calendrier/Médecins
24. Intégration dans les calendrier
88,7%
8,5%
2,8%
Oui
Non réponse
Non
Figure n° 5bis : Souhait d’intégration dans la
calendrier/Pharmaciens
25. Dans un cas comme dans l’autre, l’intérêt
pour le vaccin est fort. Il s’associe à l’attente
de 3 caractéristiques principales : l’efficacité
du vaccin dans la protection contre le
risque de complications (34% et 24.4%), la
diminution de la contamination de
l’entourage (21% et 18.8%) et la prévention
de la persistance des cicatrices (12.1% et
13.7%) (Figures n°6 et n°6bis). Les gênes
quotidiennes sont aussi citées : arrêt de
travail et éviction scolaire. Quant au cout du
vaccin, un motif de vaccination qui arrive en
26. Motif s de vaccination
34,1%
23,8%
7,9%
21,0%
12,1%
0,9%
Protection contre le risque de complications la maladie
Gênes quotidiennes (arrêt de travail, éviction scolaire)
Elimination de la varicelle
Contamination de l’entourage
La persistance des cicatrices
Coût du vaccin
Figure n° 6 : Motifs de vaccination/Médecins
27. Motif s de vaccination
24,4%
18,8%
18,3%
16,2%
13,7%
7,6% 1,0%
Protection contre le risque de complications la maladie
Contamination de l’entourage
Elimination de la varicelle
Gênes quotidiennes (arrêt de travail, éviction scolaire)
La persistance des cicatrices
Coût du vaccin
Non réponse
Figure n° 6bis : Motifs de vaccination/Pharmaciens
28. Cet intérêt pour le vaccin se traduit
également par, une conviction solide
des participants d’une diminution
d’incidence de la varicelle après
vaccination (88.8% et 91.5%) (Figures
n°7 et n°7bis).
29. Impact de la vaccination/incidence vari
88,8%
10,0%
1,3%
Dimunition
Sans variation
Non réponse
Augmentation
Figure n° 7 : Impact de la vaccination sur l’incidence de la
varicelle/Médecins
30. Impact de la vaccination/incidence
91,5%
5,6% 2,8%
Dimunition
Sans variation
Non réponse
Augmentation
Figure n° 7 bis : Impact de la vaccination sur l’incidence de la
varicelle/Pharmaciens
31. En revanche, pour l’incidence du zona,
forme latente de la varicelle, 60.5% des
médecins interrogés estiment une
diminution contre seulement 3.8% qui
considèrent que l’introduction de la
vaccination pourrait faire augmenter
cette incidence du zona chez la
population non vaccinée (Tableau n°1).
32. Impact de la vaccination/Incidence Zona
Dimunition
Sans variation
Non réponse
Augmentation
TOTAL OBS.
Nb. cit. Fréq.
54 67,5%
20 25,0%
3 3,8%
3 3,8%
80 100%
Tableau n° 1 : Incidence Zona/Medecins
33. Du côté des pharmaciens, 60.6% sont
pour une diminution de l’incidence du
zona contre 18.3% qui sont pour une
augmentation (Tableau n°2). Une
proportion non négligeable dans les
deux catégories, respectivement de
25% et 19.7% estime que la
vaccination n’aura aucun impact sur
l’incidence du zona.
34. Impact de la vaccination/Incidence Zona
Dimunition
Sans variation
Augmentation
Non réponse
TOTAL OBS.
Nb. cit. Fréq.
43 60,6%
14 19,7%
13 18,3%
1 1,4%
71 100%
Tableau n°2 : Incidence du zona/Pharmaciens
Tableau n°2 :Incidence du Zona:Pharmaciens
35. Une forte intention de vacciner contre
la varicelle est traduite d’une part par
l’intérêt exprimé par la majorité des
interrogés, de la co- administration de
ce vaccin avec les autres vaccins
existant dans le programme national
d’immunisation (Figures n°8 et n°8bis).
Et d’autre part, par un fort souhait à
l’intégrer dans ce dudit calendrier
comme il a été cité précédemment.
36. Intérêt de co-administration du v accin
61,3%15,0%
15,0%
8,8%
Oui
Non
Je sais pas
Non réponse
Figure n°8 : Intérêt d’une co-administration avec d’autres
vaccins /Médecins
37. Intérêt de co-administration du v accin
60,6%
33,8%
5,6%
Oui
Non
Non réponse
Figure n° 8bis : Intérêt d’une co-administration avec d’autres
vaccins /Pharmaciens
38. L’adhésion à la vaccination contre la
varicelle est confirmée par le sentiment
partagé par 63.8% des médecins et 60.8%
des pharmaciens, de la nécessité d’une
vaccination généralisée des nourrissons et
des enfants comme stratégie vaccinale.
Alors que le un tiers de notre échantillon
préfère réserver cette vaccination
uniquement pour les personnes à risques
(immunodéprimés, femme en âge de
procréer, personnes séronégatives en
contact avec la petite enfance) (Figures n°9
41. Cette forte adhésion à la
vaccination existe malgré le non
remboursement du vaccin par les
caisses de la sécurité sociale,
constat exprimé par 58.8% des
médecins et 66.2% des
pharmaciens (Tableaux n°3 et n°4).
42. Remboursement
Non
Je ne sais pas
Oui
Non réponse
TOTAL OB S.
Nb. cit. Fréq.
47 58, 8%
16 20, 0%
11 13, 8%
6 7, 5%
80 100%
Remboursement
Non
Oui
Non réponse
TOTAL OB S.
Nb. cit. Fréq.
47 66, 2%
20 28, 2%
4 5, 6%
71 100%
Tablaeu n° 3: Remboursement/Medecins
Tableau n°4 :Remboursement/Pharmaciens
43. Quant à l’âge préconisé pour la
vaccination des nourrissons, il existe
une divergence d’opinions qui ne sont
pas toujours justes. Néanmoins un
peu plus de la moitié (50% et 55.6%)
dans les deux catégories s’accordent
sur la vaccination avant la deuxième
année de vie (Figures n°10 et
n°10bis).
46. C- Opinions générales sur la
vaccination :
Les participants à l’enquête attribuent une
efficacité élevée au vaccin utilisé, puisqu’ils
déclarent que la vaccination procure une
durée de protection à vie ou au minimum de
10 ans. En effet (68.8 %+ 26.3%) des
médecins et (19.7+67.7%) des pharmaciens
sont pour une durée de protection à vie et
49. Dans cette enquête, nous nous sommes intéressés
uniquement à deux événements indésirables post
vaccinaux (MAPI), à savoir la responsabilité de la
souche vaccinale dans l’apparition d’un zona, et la
possibilité de la transmission d’une varicelle post
vaccinale. Les opinions collectées relatives à ces deux
manifestations post vaccinales sont relativement
divergentes entre médecins et pharmaciens.
Si pour 63.8% des médecins cette possibilité de
transmission est réelle, seuls 38% des pharmaciens
sont conscients de cette réalité (Figures n°12 et
n°12bis).
50. Varicelle post v accinale
63,8%
23,8%
10,0%
2,5%
Oui
Non
Je ne sais pas
Non réponse
Figure n°12 : Transmission de varicelle post vaccinale /Médecins
51. Varicelle post v accinale
57,7%
38,0%
4,2%
Non
Oui
Non réponse
Figure n°12bis : Transmission de varicelle post vaccinale
/Pharmaciens
52. La même divergence est constatée quant à la
responsabilité de la souche vaccinale dans
l’apparition d’un zona. En effet à la question, « la
souche vaccinale peut-elle être responsable d’un
zona ? », 47.5% des médecins ont répondu par la
négation ; et seul un médecin sur 5 est conscient
de cette possibilité. Du côté des pharmaciens,
57.7% écartent cette relation de causalité contre
33.8% qui sont convaincus du lien entre le vaccin
et la recrudescence du zona (Tableaux n°5 et
n°6).
53. Vacci n et Z ona
Non
Je ne sais pas
Oui
Non réponse
TOTAL OB S.
Nb. cit. Fréq.
38 47,5%
18 22,5%
17 21,3%
7 8, 8%
80 100%
Vacci n et Z ona
Non
Oui
Non réponse
TOTAL OB S.
Nb. cit. Fréq.
41 57,7%
24 33,8%
6 8, 5%
71 100%
Tableau n°5 Vaccin et Zona /Medecins
Tableau n°6 Vaccin et Zona /Pharmaciens
54. D- Informations en rapport avec le
vaccin et la décision de vaccination.
La communication par les médecins
et pharmaciens portant sur
l’information des patients ou leurs
parents, sur le vaccin disponible sur
le marché Marocain semble
55. Info rmation patients
Oui
Non
Non réponse
TOTAL OB S.
Nb. cit. Fréq.
62 77,5%
15 18,8%
3 3,8%
80 100%
I nfo rmati on patients
Oui
Non
Non réponse
TOTAL OB S.
Nb. cit. Fréq.
47 66, 2%
21 29, 6%
3 4, 2%
71 100%
Tableau n°7 : Informations/Médecins
Tableau n°8 :informations/Pharmaciens
56. Seulement dans presque la moitié des cas, les parents cherchent à
s’informer sur les vaccins anti varicelle disponibles (Tableaux n°9
et n°10).
I nfor mati ons
Oui
Non
Non réponse
TOTAL OB S.
Nb. cit. Fréq.
51 63, 7%
27 33, 8%
2 2, 5%
80 100%
I nfor mati ons/ Paren ts
Oui
Non
Non réponse
TOTAL OB S.
Nb. cit. Fréq.
43 60,6%
27 38,0%
1 1, 4%
71 100%
Tableau n°9 : Informations/parents/Méd
Tableau n°10 :informations:Parents/pharmaciens
57. Quant à la décision de la vaccination, elle est partagée entre la
propre décision des médecins et la demande des parents
(Tableaux n°11).
Décisio n de vaccin ation
Propre décision
Demande des parents
Non réponse
TOTAL OBS.
Nb.cit. Fréq.
43 53,8%
41 51,3%
7 8,8%
80
Tableau n°11 : Prise de decision de la vaccination
58. La quête de connaissances relatives à la valence du
vaccin disponible au Maroc, révèle une déficience de
renseignements et de la maitrise de la notion de
combinaison de valences vaccinales chez une
proportion importante des participants. De même, le
résumé des caractéristiques (RCP) du produit
disponible sur le marché Marocain n’est pas bien
communiqué.
En effet, 60% des médecins interrogés déclarent avoir
recours au vaccin monovalent, 15% optent pour le
combiné (Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle) alors
que ce dernier n’a même pas d’autorisation de mise
sur le marché (AMM) Marocain. Enfin, un médecin sur
59. Monovalent ou combiné
Monovalent
Je ne sais pas
Combiné
Non réponse
TOTAL OBS.
Nb. cit. Fréq.
48 60,0%
16 20,0%
12 15,0%
4 5,0%
80 100%
Tableau n°12 : Vaccin monovalent ou
combiné/Médecins
Tableau n°12 : Vaccin monovalent ou
combiné/Médecins
Tableau n°12 : Vaccin monovalent ou
combiné/Médecins
Tableau n°12 :Vaccin monovalent ou combiné/Medecins
60. Ceci est davantage confirmé par un nombre important des participants qui n’ont
pas d’informations suffisantes du RCP (Tableau n°13 et n°14)
I nfo rmati ons sur R CP
Non
Oui
Non réponse
TOTAL OB S.
Nb. cit. Fréq.
51 63, 7%
26 32, 5%
3 3, 8%
80 100%
I nfo rmati ons sur R CP
Non
Oui
Non réponse
TOTAL OB S.
Nb. cit. Fréq.
43 60, 6%
22 31, 0%
6 8, 5%
71 100%
Tableau n°13 : Informations RCP/Médecins
Tableau n°14 :information RCP/Pharmaciens
61. E- La formation universitaire concernant la
vaccination :
81.3 % des médecins et 80.3% des
pharmaciens sont insatisfaits de la
formation universitaire concernant la
vaccination. Seul un interrogé sur cinq,
déclare être satisfait de cette formation. Par
ailleurs, aucun des participants ne déclare
en être très satisfait. Ce constat peut
expliquer en partie, les insuffisances
constatées concernant les informations
relatives à la vaccination anti-varicelleuse et
62. Satisf action de la formation
81,3%
18,8% Non satisafait
satisf ait
Très satisf ait
Figure n°13 : Niveau de satisfaction de la formation /Médecins
63. Satisf action de la f ormation
80,3%
18,3%
1,4%
Non satisf ait
Satisf ait
Non réponse
Très satisf ait
Figure n°13bis : Niveau de satisfaction de la formation
/Pharmaciens
64. Discussion:
La proportion des répondeurs dans cette enquête était
forte (75.5%). Seuls 24.5% n’ont pas donné suite au
questionnaire envoyé. On considère que cet échantillon
pris d’une façon aléatoire, est représentatif de la
catégorie de professionnels de santé ciblée par l’étude.
La varicelle est une maladie habituellement bénigne,
mais elle peut être à l’origine de complications graves,
voire mortelles, en particulier chez l’adulte. D’après les
résultats de l’enquête, presque 60% des interrogés sont
conscients de cette réalité. Ceci constitue un argument
solide pour convaincre les personnes encore réticentes
à cette vaccination.
65. La réalité des complications chez l’enfant
sain, au premier rang les surinfections
bactériennes ; les participants situent ce
risque au premier rang de leur
préoccupation, suivi de complications
pulmonaires et enfin les complications
neurologiques.
Les estimations concernant la durée de
protection conférée par le vaccin, montrent
que cette durée n’est pas établie avec
certitude. Néanmoins elle reste de longue
66. La décision de vacciner est partagée d’une
façon égale entre les médecins et la
demande des parents. Ceci s’explique par
l’absence de recommandations nationales
précises. N’empêche, il existe un niveau de
conscience important pour le vaccin anti-
varicelle.
Presque la quasi-totalité des participants
(90%) se déclarent favorables à
l’intégration de ce vaccin au calendrier
national, et ayant une opinion positive pour
67. Sauf que l’intégration d’un vaccin dans un
programme national de vaccination ne se
base pas uniquement sur les seuls
arguments précités (Un souhait quasi
unanime de l’intégration de ce vaccin dans
le programme national d’immunisation).
La décision en matière de politique
vaccinale repose sur l’établissement de la
balance entre les bénéfices et les risques.
68. Ce taux de couverture ne pourrait jamais être atteint vu
que ce vaccin n’est pas encore intégré dans le PNI [1].
L’expérience de la rougeole a montré qu’une couverture
vaccinale insuffisante entrainait un déplacement de l’âge
de la maladie, phénomène préoccupant quand on sait
que le risque de complications de la varicelle est
beaucoup plus élevé chez l’adolescent et l’adulte.
De même, si la vaccination deviendrait universelle chez
les enfants : On peut concevoir que l’incidence du zona
pourrait augmenter (dans la population avec le virus
sauvage) due à la diminution des rappels exogènes du
fait que le virus sauvage circulerait moins d’autant plus
si les facteurs de risques sont présents (âge avancé et
diminution de l’immunité à médiation cellulaire).
69. Aux Etats-Unis, le déplacement de l’âge de la maladie
est effectivement observé. Dans une région surveillée de
Californie, le pic d’incidence de la varicelle est passé de
3-6 ans en 1995 à 9-11 ans en 2004. L’Advisory
Committee on Immunisation Practices (ACIP) a
recommandé en juin 2006 le passage a un schéma
vaccinal à 2 doses. L’objectif des Etats-Unis était
d’obtenir un taux de couverture vaccinale de 90% en
2010. Les travaux de modélisation de l’impact de la
vaccination généralisée du nourrisson contre la varicelle
sont en faveur, pour des couvertures vaccinales
inférieures à environ 80%, de la survenue chez le
grand enfant et l’adulte d’un nombre absolu de cas
supérieur à celui observé en l’absence de vaccination.
70. Dans une enquête effectuée en 2005, dans l’hypothèse
ou la vaccination contre la varicelle des nourrissons
serait intégrée dans le calendrier vaccinal et avant toute
campagne d’information et de communication, environ
70% des médecins interrogés disent qu’ils la
recommanderont systématiquement, prés de 20%
parfois et environ 10% jamais. Ces proportions sont en
faveur d’une moindre adhésion à la vaccination contre la
rougeole, les oreillons et la rubéole pour laquelle ces
proportions sont respectivement proches de 91%, 5% et
4%. Par ailleurs, plus de 50% des médecins pensent
qu’au moins trois quarts des familles auxquelles ils
recommanderont cette vaccination seront intéressées.
71. A partir de toutes ces données, il a été
estimé qu’il était illusoire d’espérer un taux
de couverture vaccinal suffisant. Au-delà
des bénéfices individuels liés à la protection
des sujets vaccinés, les conséquences à
long terme de la vaccination sur
l’épidémiologie de la maladie sont réels.
Le recul acquis par les pays déjà engagés
dans la vaccination universelle des
nourrissons, comme les États-Unis, le
Canada ou l’Allemagne permettront
72. Dans notre étude, concernant la stratégie vaccinale, la majorité
des participants optent pour une vaccination de tous les
nourrissons et enfants. Ceci ne peut être admis que dans la
mesure d’obtenir une couverture vaccinale (CV) supérieur à 95%,
seul garant d’une diminution de la circulation du virus sauvage. Si
ce taux de CV ne peut être atteint, on assisterait à une
modification négative de l’épidémiologie de la varicelle.
La possibilité de transmission d’une varicelle post vaccinale est un
fait réel qu’il faut prendre en compte surtout si le vacciné présente
une éruption cutanée. Auquel cas, éviter tout contact avec des
personnes à risques (femme enceinte, immunodéprimés). De
même quelques cas de zona post vaccinal ont été rapportés par
la littérature suite à l’expérience Américaine de la vaccination
universelle.
73. L’influence sur la perception de la
vaccination qu’a la formation
universitaire devra être optimisée. Les
personnes interrogées sont bien
conscientes de l’insuffisance des
plages horaires consacrées à la
matière. Il serait intéressant d’adapter
le cursus universitaire pour une
acquisition de connaissances plus
étoffées ayant attrait à la vaccination
74. Conclusion :
Ces enquêtes de perception, véritables
baromètres de santé, viennent en
complément de données épidémiologiques
de surveillance qui seront utiles à
l’élaboration des recommandations
vaccinales marocaines.
Les résultats de cette étude sur la varicelle
et sa prévention, auprès des
professionnels de santé dévoilent un
certains nombre de points et laissent
75. Absence de recommandations concernant la prévention de la
varicelle.
Absence de réseau de surveillance, élément clé dans la
collecte des informations épidémiologiques.
Un manque flagrant de connaissances exactes chez une
proportion non négligeable des professionnels de santé,
concernant aussi bien cette maladie évitable par la
vaccination que ses vaccins.
Les vaccins hors programme national d’immunisation,
notamment le vaccin anti-varicelle circule dans un circuit
occulte, entre fournisseur et pédiatres, où le pharmacien
n’intervient que rarement.
Ce vaccin anti varicelle est souvent en rupture de stock.
76. Une remise en question du cursus universitaire dans
les facultés de Médecine et de pharmacie pour
optimiser la formation en matière de vaccination.
Si des recommandations sont élaborées et la
vaccination instaurée, y’aurait il des retombées
négatives sur les caractéristiques épidémiologiques
de cette maladie ?
Le rôle primordial du médecin et du pharmacien
dans l’information et les conseils à apporter sur la
vaccination.
Il serait intéressant de procéder à une enquête
auprès des parents pour cerner le degré
d’acceptabilité de cette vaccination dans la
population des tuteurs .