Introduction à la gestion des risques en finance : définition du risque, typologie des risques, principales mesures du risque, définition de la couverture et instruments de couverture
Cette présentation montre comment les crises se propagent-elles et quelles sont les actions correctives des États. Elle traite aussi l'impact de ces crises sur l'économie marocaine.
Cette présentation montre comment les crises se propagent-elles et quelles sont les actions correctives des États. Elle traite aussi l'impact de ces crises sur l'économie marocaine.
[Gestion des risques et conformite] de bale ii à bale iiionepoint x weave
Dans la continuité des normes Bâle II qui visaient à renforcer les exigences de solvabilité des banques, les normes de Bâle III ont été élaborées, en réponse à la crise financière, et pour pallier aux insuffisances des règles en vigueur :
Renforcement des fonds propres, avec une définition harmonisée et plus restrictive des titres admis en représentation
Amélioration de la couverture des risques et notamment du risque de contrepartie
Mise en place d’un ratio d’effet de levier
Instauration de coussins contra cycliques
Prise en compte de la liquidité, avec le calcul des ratios LCR et NSFR
Weave vous accompagne sur l’ensemble des phases de vos projets de mise en conformité et vous aide à préparer la transition vers Bâle III.
La titrisation: transformer des créances en liquidité. ingénierie financière Soufiane MERROUN OUAHHABI
Exposé sous thème la titrisation réalisé dans le cadre du cours : montage et ingénierie financière, par le etudiants du Master : MANAGEMENT COMPTABLE ET FINANCIER a l'ENCG Fès.
Mémoire de fin d'études Master (2) Audit et Contrôle de Gestion (université m...YanisAHMEDALI
Analyse de la dimension pilotage des risques stratégiques dans la fonction contrôle de gestion. Illustration par le cas de l'Entreprise Nationale des Industries de l'Electroménager (ENIEM).
Ce projet porte sur les modes de financement que l'entreprise peut choisir entre eux pour financer ses investissement à long terme, avec une étude de cas de la société SOTHEMA.
Ce projet est organisé par un groupe des étudiants de l'ENCG de Fès, master spécialisé: management commercial et financier.
INTRODUCTION GENERALE
Au Maroc la décennie 80 a été le théâtre d’un large mouvement de restructuration économique. Au niveau financier, la finalité des réformes est la substitution d’un environnement financier nouveau, à un autre né pour l’essentiel depuis la fin des années 60.
Les réformes du système financier, encore inachevées, visent la généralisation des financements au prix du marché des capitaux par l’amélioration du financement direct, au détriment du financement bancaire traditionnel, ce dernier ,devrait de plus en plus être déterminé par les taux d’intérêt du marché financier . Dans une économie d’endettement tel est le cas pour le Maroc , le marché financier est peu développé , dés lors , une faible part des besoins des entreprises est financée par émission de titres financiers .Les entreprises sont donc fortement endettées auprès des banques qui jouaient un rôle d’intermédiaire entre les particuliers désirant épargner leur argent et les entreprises ayant besoin de ces fonds.
Les banques étant étroitement liées à la banque centrale , celle –ci aura la tentation d’agir sur le niveau d’investissement et donc le niveau d’activité de l’économie .Les taux d’intérêt sur le marché ne reflètent pas l’équilibre de l’offre et de la demande de crédit mais un niveau souhaité pour des raisons d’ordre politiques et économiques par les pouvoirs publics.
La conséquence fondamentale de tout cela pour les entreprises est que les plus grandes d’entre elles ne vont plus emprunter l’argent dont elles ont besoin auprès des banques puisqu’elles pourraient emprunter sur le marché financier .
Le Maroc a commencé depuis début 90 à moderniser son système financier . Il a débuté par la mise en place d’un cadre juridique rénové pour les établissements de crédit à travers la loi bancaire de 93 , puis s’est poursuivie par la refonte de l’organisation du marché boursier selon les normes existantes dans les systèmes financiers développés : ainsi fut opérée la privatisation de la société gestionnaire de la bourse des valeurs de Casablanca , la création de sociétés de bourses, l’institution d’une nouvelle autorité de tutelle , le conseil déontologique des valeurs mobilières ( CDVM) , et enfin par l’introduction d’un nouveau véhicule d’épargne pour les particuliers : les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) . toutes ces démarches ont eu pour conséquence l’élargissement des possibilités de placement pour les investisseurs qui disposent désormais d’une multitude d’instruments de placements.
Les relations entre les cycles économiques et les banques centralesNizar Fassi
L'auteur Nizar FASSI, cofondateur de Rachatducredit.com, étudie les liens entre les cycles de l'économie et les comportements des banques centrales.
Il essaie d'établir des liens de cause à effet ou des corrélations entre le comportement des agents économiques et les grandes tendances de l'économie.
Le document inclut un ensemble de définitions sur les concepts économiques nécessaires à la compréhension du contexte.
Les lecteurs obtiendront une introduction à portée pédagogique sur le phénomène des cycles de l'économie et l'action des banquiers centraux.
[Gestion des risques et conformite] de bale ii à bale iiionepoint x weave
Dans la continuité des normes Bâle II qui visaient à renforcer les exigences de solvabilité des banques, les normes de Bâle III ont été élaborées, en réponse à la crise financière, et pour pallier aux insuffisances des règles en vigueur :
Renforcement des fonds propres, avec une définition harmonisée et plus restrictive des titres admis en représentation
Amélioration de la couverture des risques et notamment du risque de contrepartie
Mise en place d’un ratio d’effet de levier
Instauration de coussins contra cycliques
Prise en compte de la liquidité, avec le calcul des ratios LCR et NSFR
Weave vous accompagne sur l’ensemble des phases de vos projets de mise en conformité et vous aide à préparer la transition vers Bâle III.
La titrisation: transformer des créances en liquidité. ingénierie financière Soufiane MERROUN OUAHHABI
Exposé sous thème la titrisation réalisé dans le cadre du cours : montage et ingénierie financière, par le etudiants du Master : MANAGEMENT COMPTABLE ET FINANCIER a l'ENCG Fès.
Mémoire de fin d'études Master (2) Audit et Contrôle de Gestion (université m...YanisAHMEDALI
Analyse de la dimension pilotage des risques stratégiques dans la fonction contrôle de gestion. Illustration par le cas de l'Entreprise Nationale des Industries de l'Electroménager (ENIEM).
Ce projet porte sur les modes de financement que l'entreprise peut choisir entre eux pour financer ses investissement à long terme, avec une étude de cas de la société SOTHEMA.
Ce projet est organisé par un groupe des étudiants de l'ENCG de Fès, master spécialisé: management commercial et financier.
INTRODUCTION GENERALE
Au Maroc la décennie 80 a été le théâtre d’un large mouvement de restructuration économique. Au niveau financier, la finalité des réformes est la substitution d’un environnement financier nouveau, à un autre né pour l’essentiel depuis la fin des années 60.
Les réformes du système financier, encore inachevées, visent la généralisation des financements au prix du marché des capitaux par l’amélioration du financement direct, au détriment du financement bancaire traditionnel, ce dernier ,devrait de plus en plus être déterminé par les taux d’intérêt du marché financier . Dans une économie d’endettement tel est le cas pour le Maroc , le marché financier est peu développé , dés lors , une faible part des besoins des entreprises est financée par émission de titres financiers .Les entreprises sont donc fortement endettées auprès des banques qui jouaient un rôle d’intermédiaire entre les particuliers désirant épargner leur argent et les entreprises ayant besoin de ces fonds.
Les banques étant étroitement liées à la banque centrale , celle –ci aura la tentation d’agir sur le niveau d’investissement et donc le niveau d’activité de l’économie .Les taux d’intérêt sur le marché ne reflètent pas l’équilibre de l’offre et de la demande de crédit mais un niveau souhaité pour des raisons d’ordre politiques et économiques par les pouvoirs publics.
La conséquence fondamentale de tout cela pour les entreprises est que les plus grandes d’entre elles ne vont plus emprunter l’argent dont elles ont besoin auprès des banques puisqu’elles pourraient emprunter sur le marché financier .
Le Maroc a commencé depuis début 90 à moderniser son système financier . Il a débuté par la mise en place d’un cadre juridique rénové pour les établissements de crédit à travers la loi bancaire de 93 , puis s’est poursuivie par la refonte de l’organisation du marché boursier selon les normes existantes dans les systèmes financiers développés : ainsi fut opérée la privatisation de la société gestionnaire de la bourse des valeurs de Casablanca , la création de sociétés de bourses, l’institution d’une nouvelle autorité de tutelle , le conseil déontologique des valeurs mobilières ( CDVM) , et enfin par l’introduction d’un nouveau véhicule d’épargne pour les particuliers : les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) . toutes ces démarches ont eu pour conséquence l’élargissement des possibilités de placement pour les investisseurs qui disposent désormais d’une multitude d’instruments de placements.
Les relations entre les cycles économiques et les banques centralesNizar Fassi
L'auteur Nizar FASSI, cofondateur de Rachatducredit.com, étudie les liens entre les cycles de l'économie et les comportements des banques centrales.
Il essaie d'établir des liens de cause à effet ou des corrélations entre le comportement des agents économiques et les grandes tendances de l'économie.
Le document inclut un ensemble de définitions sur les concepts économiques nécessaires à la compréhension du contexte.
Les lecteurs obtiendront une introduction à portée pédagogique sur le phénomène des cycles de l'économie et l'action des banquiers centraux.
PECB Webinaire:L'ISO 31000:2009 Management du Risque - Principes et Lignes Di...PECB
Point abordés:
• Concepts fondamentaux liés aux risques
• Le cadre de reference COSO Il versus l’ISO 31000
• Le management des risques selon l’ISO 31000
Présentateur:
Le webinaire est présenté par Zied Boudriga, formateur certifié par PECB et auditeur senior pendant 11 années et actuellement Directeur des risques Opérationnels et des Marchés.
Crise d'envergure: cycles économiques et crises financièresAymen FASSI
Nizar fassi, à travers Rachatducredit.com, offre, aux internautes et aux férus d'économies, les outils et analyses nécessaires pour comprendre les cycles économiques, les notions de crise économique.
Les définitions économiques et financières y sont intégrées. Des illustres professeurs en économie y sont cités.
Nizar Fassi donne un accès gratuit à ce contenu de haute qualité. Nizar fassi a intégré des savoirs venant des ressources humaines tout en gardant une rigueur scientifique dans ses approches économiques.
Nizar fassi a fortifié une culture bancaire et financière jusqu'à devenir un passionné d'économie bancaire.
Tous les aspects de la banque l'intéressent. De la création d'un simple compte bancaire aux financements de l'économie en général sont des sujets d'étude. Nizar Fassi a intégré le fait que l'intermédiaire des banquiers centraux sont les banques, et ce passage obligé représente un carrefour financier qui est essentiel pour comprendre les cycles économiques.
Analyse de la performance financière avec RJérémy Morvan
Introduction à l'analyse de la performance financière des actifs cotés. Après un rappel de la définition de la performance en finance, l'intervention est centrée sur l'analyse statistique sous le langage de programmation R.
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La Smart Metrology, ou comment changer « l’esprit métrologique » dans les entreprises pour leur permettre d’accéder enfin à l’immense potentiel que représente la prise en compte de la réalité des mesures.
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Conférence - Les mercredis de la finance - Janvier 2014mwaresearch
le Cabinet MWA Conseil vous présente la conférence des mercredis de la finance de septembre 2013
Shadow banking, Liquidités interbancaires,
Régulation supranationale
Duc Pham Hi
Introduction à la gestion du risque de change.: définition du risque, régimes de changes, crises de change, définition et mise en pratique des solutions de couverture
During the 1980s, the liberalization of financial markets was supported by an intellectual framework provided by academic studies focused on the efficient market hypothesis. From the 1990s and more over the 2000s, the succession of financial crises motivated a growing questioning on this theoretical framework unable to explain bubbles and crashes. Today, let's review the theories dealing with the behavior of financial markets.
Présentation de l'investissement socialement responsable
1. Définition de la responsabilité sociale de l'entreprise
2. Définition de l'investissement socialement responsable
3. Performance(s) de l'investissement socialement responsable
Monetary policy: monetary orthodoxy or quantitative easing?Jérémy Morvan
What is monetary policy?
Presentation of conventional monetary policy and quantitative easing. The presentation also includes a (brief) history of the monetary policies of some major central banks: European Central Bank, Fed Reserve System, Bank of England and, Bank of Japan.
Introduction à la politique monétaire
Présentation de la politique monétaire conventionnelle et de l'assouplissement quantitatif (quantitative easing).
La présentation reprend également un historique des politiques monétaires de certaines des principales banques centrales : Banque Centrale Européenne, Fed Reserve System, Bank of England, Bank of Japan.
Un siècle d'évolution des marchés financiers (1914 2015)Jérémy Morvan
Introduction à l'histoire des marchés financiers (1914-2015)
La présentation insiste sur l'importance des éléments qui constituent le risque systématique : contexte géopolitique, innovation, croissance, pétrole, réglementation
Partie II - Strategie et gouvernance universitairesJérémy Morvan
Introduction à la stratégie et à la gouvernance universitaire
- Connaitre les fondamentaux du diagnostic stratégique
- Définir un plan stratégique
- Connaitre les modalités d’application du plan stratégique
Partie I - L'université et sa gouvernanceJérémy Morvan
Introduction au système universitaire français
- positionner l'université dans son environnement institutionnel
- Connaître les grands agrégats de gestion des universités
- Connaître la composition et le fonctionnement des conseils de l'université
Partie III - Gestion opérationnelle universitaireJérémy Morvan
Introduction à la gestion opérationnelle d'une composante universitaire
- Connaître les principaux acteurs de la gestion financière de l’établissement
- Comprendre les droits et obligations des ordonnateurs
- Comprendre la construction et l’exécution budgétaire
- Connaître les catégories de personnels
- Comprendre les enjeux de la gestion de la masse salariale
La direction d'une composante universitaire en FranceJérémy Morvan
Introduction à la direction d'une composante universitaire en France.
Le support présente les principaux éléments juridiques, organisationnels et financiers rencontrés lors d'un mandat de direction d'une composante.
Le support peut faire l'objet d'améliorations en s'élargissant à certaines structures (ESPE par exemple), à certains outils (Cocktail) ou selon l'évolution de la législation.
2. Plan
I. Introduction à la gestion des risques
a) Définir le risque
b) Mesurer le risque
c) Gérer le risque
II. Gestion de portefeuille
III. Gestion obligataire
IV. Gestion du risque de change
2
6. Pourquoi est-ce
important sur les
marchés financiers ?
La source de la
performance pour les
porteurs
Les émetteurs déversent
des risques sur les marchés
Les marchés répartissent
les risques
6
7. Les marchés financiers
sont-ils trop volatils ?
Pour Shiller (1981), les
marchés sur-réagissent
▪ La volatilité des
actions US est
excessive (5 à 13 fois)
▪ Les investisseurs sont
trop optimistes
7
Data : http://www.econ.yale.edu/~shiller/data.htm
8. Les marchés financiers
sont-ils trop volatils ?
Depuis 1980, les marchés
financiers ont connu de
multiples krachs
8
9. Objectifs
Introduction à la gestion des risques financiers
▪ Définir le risque
▪ Présenter et expliquer la notion de risque
▪ Mesurer le risque
▪ Evaluer la prise de risque
▪ Gérer le risque
▪ Définir la notion de couverture
9
10. Plan
1. Définir le risque
▪ Définition(s)
▪ Représentation statistique
2. Mesurer le risque
▪ Typologies du risque
▪ Mesures statistiques
3. Gérer le risque
▪ Stratégies de marché
▪ Stratégie de couverture
10
12. Définition
Le risque est une
notion très utilisée
mais…
12
Définition
stabilisée et
consensuelle
Caractérisation, typologie,
indicateurs et mesure du
risque sont devenus les
sujets essentiels
13. Définition
Bernouilli (1713)
▪ Paradoxe de Saint
Petersbourg
▪ Un jeu dont l’espérance de
gain est infinie devrait amener
les joueurs à miser tout leur
argent… mais ils ne le font pas
▪ Le risque a une dimension
psychologique
Deux jeux
Jeu A
Pile : -10 €
Face : +10 €
Jeu B
Pile : -∞€
Face : +∞ €
13
14. Définition
Bachelier (1900)
▪ A tout moment sur les marchés
financiers, il y a équiprobabilité de
hausse et de baisse des prix
▪ En finance, le risque est une
notion qui peut être positive car il
est source de valeur : le risque
peut être équilibré
14
Upside risk
Downside risk
15. Définition
Franck Knight (1921)
15
Frank Knight
(1885-1972)
Risque
Situation où les états du monde
possibles sont connus et donc
probabilisables
Il est possible de
maximiser l’utilité
Incertitude
Situation où les états du monde
possibles sont inconnus et donc
non probabilisables
Il est impossible de
maximiser l’utilité
16. Définition
« Puis donc que la crainte du mal doit être proportionnée, non seulement à la
grandeur du mal, mais aussi à la probabilité de l'évènement »
ArnauldAntoine et Pierre Nicole (1662), Logique de Port-Royal, p.325
« Le risque se définit comme la possibilité qu’un événement survienne et dont les
conséquences (ou effets de l’incertitude) seraient susceptibles d’affecter les
personnes, les actifs de l'entreprise, son environnement, les objectifs de la société
ou sa réputation. »
ISO 31000 : 2009
16
17. Définition
Pour résumer, quatre notions essentielles
17
Probabilité Le risque a une probabilité de survenance (P<1)
Utilité Le risque a une utilité qui a un sens et une intensité
Equilibre
Le risque peut être équilibré : les rentabilités
peuvent être positives ou négatives
Appétence Les acteurs sont diversement averses au risque
18. Représentation statistique
Loi normale
▪ Représente souvent le hasard pur
▪ Définit l’aléatoire soumis à une structure causale qui produit une
distribution des rentabilités centrée sur la moyenne et peu étalée
18
Structure causale
Infinité de causes
Toutes les informations utiles impactent
les prix sur les marchés
Indépendance des causes Les informations ne sont pas corrélées
Caractère additif des causes
Les informations sont souvent de nature
microéconomique
19. Représentation statistique
Loi normale
19
0
0,05
0,1
0,15
0,2
0,25
0,3
0,35
0,4
0,45
-3,0 -2,0 -1,0 0,0 1,0 2,0 3,0
Des occurrences
nombreuses
autour de la
moyenne
Des
occurrences
extrêmes rares
P(x>2,33σ )=1%
21. Représentation statistique
Loi normale
▪ Critiques
▪ Les modèles financiers sont de plus en fréquemment adossés à
des lois statistiques plus complexes
21
Structure causale
non confirmée
Les évènements sont dépendants
Certains événements sont prépondérants
Les évènements peuvent être multiplicatifs
Risque
sous-estimé
Les évènements extrêmes sont plus fréquents
Les évènements extrêmes sont plus sévères
23. Définition
De manière pragmatique, le débat en finance a
dérivé de la définition du risque à la mesure du
risque (Holton, 2004)
▪ Le risque est l’objet de plusieurs typologies de nature
académiques ou non
▪ Le risque est l’objet d’un très grand nombre de mesures
qui sont parfois devenues des produits commerciaux
23
24. Typologie des risques financiers
Les risques liés aux marchés et aux émetteurs
24
Risque de marché
(market risk)
Risque de taux (interest rate risk)
dont risque d’inflation (inflation risk)
Risque de change (currency risk)
dont risque pays (political risk)
Risque de volatilité (volatility risk)
Risque de matières premières (commodity risk)
Risque action (equity risk)
Risque de crédit
(credit risk)
Risque de défaut (default risk)
Risque de dégradation (downgrading (rating) risk)
25. Typologie des risques financiers
Les risques liés aux opérations
25
Risque opérationnel
(operational risk)
Risque de fraude (fraud risk)
Risque technologique (technologic risk)
Risque humain (people risk)
Risque juridique (legal and complicance risk)
Risque de règlement (settlement risk)
Risque de contrepartie (counterparty risk)
Autres risques
Risque systémique (systemic risk)
Risque de liquidité (liquidity risk)
Risque souverain (sovereign risk)
Risque de modèle (model risk)
Risque d’image (reputational risk)
Risque climatique (climate risk)
Risque pandémique (pandemic risk)
26. Mesures statistiques
Principaux indicateurs
26
Etendue
Mesure la variation maximale des prix d’un actif au cours d’une
séance d’échange
Volatilité
Mesure du risque moyen à travers l’écart-type des rentabilités
d’un actif sur une période définie
Kurtosis
Mesure du risque extrême à travers l’aplatissement d'une
distribution
Value at
risk
Mesure du risque extrême à travers la perte simulée sur un actif
en cas d’évolution défavorable au cours d’une période définie
𝜎 =
1
𝑛 − 1
𝑥𝑖 − 𝑥 2
𝑛
𝑖=1
𝑉𝑎𝑅𝑖,𝑡 = −𝛼 ∙ 𝜎𝑖 ∙ 𝑛
𝛾2 =
1
𝑛
𝑥𝑖 − 𝑥
𝜎
4𝑛
𝑖=1
27. Mesures statistiques
Etendue
27
Le cours de clôture (close)
est le prix le plus
représentatif de la séance
(cf. EMH)
Mesure utilisée pour
caractériser une séance sur
le marché d’actions
28. Mesures statistiques
Volatilité
28
Pour disposer d’une mesure
immédiate, des indices de
volatilité instantanée sont
calculés sur la base de la
volatilité implicite des options
La volatilité historique est
calculée sur une période,
tendant à lui donner une inertie
Paramètre dans l’évaluation
des options
Indicateur phare sur le marché
des actions (mesure du risque
total)
Source : cboe.com
VIX est la volatilité implicitedes options
sur le S&P 500 échangée sur le Chicago
Board Options Exchange (CBOE)
29. Mesures statistiques
Kurtosis (moment centré d’ordre 4)
▪ Mesure de l'aplatissement d'une distribution (Pearson,
1905)
29
γ2 = 3 La distribution est normale : les valeurs extrêmes sont rares
γ2 > 3
La distribution est leptokurtique : les queues de distribution sont « épaisses ».
Les observations extrêmes sont plus fréquentes que la distribution normale
γ2 < 3
La distribution est platikurtique : les queues de la distribution sont fines.
les observations extrêmes sont moins fréquentes que la distribution normale
30. Mesures statistiques
Value at risk (VaR)
▪ Indicateur financier reposant sur la statistique
▪ LaVaR peut être exprimée en % ou en unités monétaires
30
t Fractile de la loi normale (à 99%, t = 2,3263)
σ
Volatilité quotidienne (historique ou analytique) des
rentabilités de l’actif sur une période considérée
n
Nombre de jours de pertes cumulées considéré dans le
scénario ( 1 ou 10)
𝑉𝑎𝑅𝑖,𝑡 = −𝑡 × 𝜎𝑖 × 𝑛
34. Stratégies de marché
Stratégies directionnelles
34
Investissement
Stratégie directionnelle longue (achat de titres), risquée,
réalisée sur les marchés financiers au comptant (actions,
obligations), à moyen et long terme (plusieurs années)
pour capter une rentabilité économique (dividende ou
intérêt)
Activisme éventuel au sein
de l’entreprise émettrice
(exercice des droits de vote,
proxy, siège au conseil
d’administration…)
Spéculation
Stratégie directionnelle longue ou courte (achat ou vente
de titres au comptant/à terme), risquée réalisée sur tous
types de marchés, à court terme (quelques semaines au
plus) pour capter une rentabilité financière (plus-value)
Généralement pas
d’activisme au sein de
l’entreprise émettrice
35. Stratégies de marché
Stratégies directionnelles
▪ Spéculation
35
« La spéculation peut se définir comme l’achat (ou la vente) de marchandises en vue d’une revente
(ou d’un rachat) à une date ultérieure, là où le mobile d’une telle action est l’anticipation d’un
changement des prix en vigueur, et non un avantage résultant de leur emploi, ou une
transformation ou un transfert d’un marché à un autre. […] Ce qui distingue achats et ventes
spéculatifs des autres achats et ventes est que leur seul motif est l’anticipation d’un changement
imminent du prix en vigueur. Ainsi, tout "stock spéculatif " peut être défini comme la différence
entre le montant réellement détenu et celui qui serait détenu si, toutes choses égales par ailleurs, le
prix de ce bien devait rester constant; ce "stock spéculatif" peut être positif ou négatif. »
Kaldor N. (1939), Speculation and Economic Stability, Review of Economic Studies, (7)1, 1–27
36. Stratégies de marché
Stratégies non-directionnelles
36
Arbitrage
Stratégie non directionnelle, théoriquement non
risquée, réalisée sur tous types de marchés à très court
terme (dans l’idéal instantanéité), pour capter une
rentabilité financière fondée sur le différentiel de prix
entre instruments financiers identiques ou équivalents
Pas d’activisme au sein de
l’entreprise émettrice
Couverture
Stratégie non directionnelle, théoriquement non
risquée, réalisée sur tous types de marchés, à court
terme (quelques semaines ou mois) afin d’’immuniser
une position risquée en prenant une position inverse sur
un actif fictif (notionnel sous-jacent) identique ou
équivalent. Les gains et les pertes se compensent
Pas d’activisme au sein de
l’entreprise émettrice
37. Stratégie de couverture
Instruments financiers dérivés
37
Contrat à terme
Contrat financier dérivé qui donne l’obligation à l’acheteur d’acheter et au vendeur
de vendre une quantité d’actif sous-jacent à un prix et à une date d’échéance
déterminés à la signature du contrat
Les futures sont négociés sur des marchés réglementés
Les forwards sont négociés de gré à gré
Option
Contrat financier dérivé qui donne la possibilité mais non l’obligation d’acheter
(call) ou de vendre (put) une quantité d’actif sous-jacent à un prix d’exercice (strike)
et à une date déterminés à la signature du contrat moyennant le versement d’une
prime (premium)
Les options à l’américaine sont exerçables à tout moment lors de la vie de l’option
Les options à l’européenne sont exerçables à l’échéance de l’option
38. Stratégie de couverture
Instruments financiers dérivés
▪ En fonction du prix du sous-jacent
38
39. Stratégie de couverture
Instruments financiers dérivés
▪ En fonction de la position sur le sous-jacent
Position
ouverte
Anticipation Couverture Définition
Longue
Hausse de la valeur de
l’actif/variable
Position courte sur la même
variable ou sur une variable
équivalente
Permet de fixer un prix
de vente
Courte
Baisse de la valeur de
l’actif/variable
Position longue sur la même
variable ou sur une variable
équivalente
Permet de fixer un prix
d’achat
39
40. Stratégie de couverture
Instruments financiers dérivés
▪ En fonction de la nature du sous-jacent
Actif à couvrir Sous-jacent de couverture
Portefeuille gestion passive Indice de référence
Portefeuille gestion active Indice de référence
Actions, groupe d’actions Indice sectoriel
Obligations souveraines zone euro Bund
Production agricole Sous-jacent, météo
Energies renouvelables Pétrole (!)
40
41. Principale entreprise au monde de bourse qui gère gère quatre
des plus grands marchés financiers du monde: le Chicago
Mercantile Exchange (CME), le CBOT, le NewYork Mercantile
Exchange (NYMEX) et le Commodity Exchange (COMEX)
Principale place boursière de la zone euro ayant notamment
intégré le LIFFE, ex-marché à terme de Londres
Société de gestion du marché officiel des actions au Japon.
Deuxième place boursière au monde, après le NewYork Stock
Exchange
Stratégie de couverture
Instruments financiers dérivés
41
42. Stratégie de couverture
Instruments financiers dérivés
▪ Exemples
▪ CBOE S&P500 index option
▪ Futures and options on Euronext's indices
42
43. Stratégie de couverture
Instruments financiers dérivés
▪ Exemple
▪ Couverture d’un portefeuille d’actions avec un future
43
Spot 3900 3950 4000 4050 4100
P&L (long) -100 -50 0 +50 +100
future +100 +50 0 -50 -100
Future price -5 -5 -5 -5 -5
Net -5 -5 -5 -5 -5
44. Stratégie de couverture
Instruments financiers dérivés
▪ Exemple
▪ Couverture d’un portefeuille d’actions avec une option put
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Spot 3900 3950 4000 4050 4100
P&L (long) -100 -50 0 +50 +100
Put buyer +100 +50 0 0 0
Put premium -16 -16 -16 -16 -16
TOTAL -16 -16 -16 +34 +84
45. Stratégie de couverture
Critiques
Intérêts
Seule solution
d’assurance de plusieurs
risques
Coût direct réduit
Déversement de risques
possiblement importants
Limites
Sur ou sous-couverture
Compétences de marché
nécessaires
Spéculation
Contrats non divisibles
Corrélation <1 entre le sous-
jacent et l’actif couvert
Différence entre le spot et le
cours à terme (base)
47. En bref
La gestion des risques continue de se développer
47
Les typologies du risque
s’enrichissent
Risque systémique (2008), pandémique (2020)
La représentation du risque
évolue
Utilisation de lois statistiques plus pertinentes et plus complexes
(loi de Lévy, simulation…)
La mesure du risque
évolue
Modèles multivariés, big data et IA en finance
Les solutions de marché se
développent
Obligations indexées, CDS, cat bonds, coronabonds…
48. Une histoire mouvementée du risque
48
Risque perçu,
mesuré, géré
Risque de taux, de
change, action…
Risque perçu
mais pas accepté
Risque immobilier
Risque souverain
La crise du subprime (2008)
La crise de la dette européenne (2012)
Le risque non
perçu
Risque pandémique La crise du Covid-19 (2020)
Le risque écologique ?
49. What else ?
Les trois chapitres suivant sont dédiés à deux
principales classes d’actifs et au risque de change
né de la première source de diversification
financière : l’international
▪ Gestion du portefeuille d’actions
▪ Gestion du risque obligataire
▪ Gestion du risque de change
49
50. Articles
Bachelier L. (1900), Théorie de la spéculation, Annales scientifiques de l’ENS, (17)3, 21-86
Bernouilli D. (1713), Specimen theoriae novae de mensura sortis, Commentarii Academiae Scientiarum
Imperialis Petropolitanae, TomusV, (In Classe Mathematica), 1738, 175-192
Holton G. A. (2004), Defining risk, Financial Analysts Journal, (60)6, 19-25
Kaldor N. (1939), Speculation and Economic Stability, Review of Economic Studies, (7)1, 1–27
Pearson K. (1905), "Das Fehlergesetz und SeineVerallgemeinerungen Durch Fechner und Pearson" A
Rejoinder, Biometrika, 4(1/2), 169-212, doi: 10.2307/2331536
Rowell D. et Connelly L. B. (2012), A history of the term “moral hazard”, Journal of Risk and Insurance, (79)4,
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Shiller R. J. (1981), Do Stock Prices MoveToo Much to be Justified by Subsequent Changes in Dividends?,
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Livres
Antoine A. et Nicole P. (1662), Logique de Port-Royal, suivie des trois fragments de Pascal sur l'autorité en
matière de philosophie, l'esprit géométrique et l'art de persuader, Hachette, Paris, 1854
Bernstein P. L. (1998), Against the Gods:The Remarkable Story of Risk, John Wileys & Sons, 385 p.
Knight F. (1921), Risk, Uncertainty and Profit, Houghton Mifflin Company Boston
Lowenstein R.(2001), When Genius Failed :The Rise and Fall of Long-Term Capital Management, Random
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Taleb N. N.(2008), The Black Swan:The Impact of the Highly Improbable, Penguin, 480 p.
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