IMPUTABILITE
Le règle de Simonin
Nature du traumatisme
Concordance de localisation
Enchaînement anatomo-clinique
Délai d’imputabilité très long dans ces cas
Absence de troubles antérieures
Absence de cause intercurrentes
2. IntroductionIntroduction
Les différentes situations d’expertisesLes différentes situations d’expertises
Expertise amiableExpertise amiable
Expertise judiciaireExpertise judiciaire
Le cadre médico-légalLe cadre médico-légal
Accident de circulation (AC)Accident de circulation (AC)
Coups et blessure volontaire (CBV)Coups et blessure volontaire (CBV)
Responsabilité médicaleResponsabilité médicale
Accident du travail (AT)Accident du travail (AT)
Notion d’IncapacitéNotion d’Incapacité
Réduction par les séquelles de la capacité physiologiqueRéduction par les séquelles de la capacité physiologique
Évaluation barémiqueÉvaluation barémique
AT : Art.38 alinéa 3 de la loi n°94/28 du 21/2/1994AT : Art.38 alinéa 3 de la loi n°94/28 du 21/2/1994
AC : Art. 131 alinéa 2 de la loi n°2005-86 du 15/8/2005AC : Art. 131 alinéa 2 de la loi n°2005-86 du 15/8/2005
6. CicatricesCicatrices
La description des cicatrices comporte plusieursLa description des cicatrices comporte plusieurs
éléments :éléments :
D’abord leur siège et en particulier leurs rapports avecD’abord leur siège et en particulier leurs rapports avec
un pli de flexion (pli de l’aine ) en signalant l’éventuelun pli de flexion (pli de l’aine ) en signalant l’éventuel
retentissement fonctionnel d’une bride cicatricielle;retentissement fonctionnel d’une bride cicatricielle;
La forme, les dimensions, la couleur et ses éventuellesLa forme, les dimensions, la couleur et ses éventuelles
variations au chaud, au froid, leurs visibilités seulementvariations au chaud, au froid, leurs visibilités seulement
de près , dans l’intimité (50cm) ou à distance sociale (3de près , dans l’intimité (50cm) ou à distance sociale (3
mètres)mètres)
Relief et texture des cicatrices (hypertrophiques,Relief et texture des cicatrices (hypertrophiques,
chéloïdes ou au contraire déprimées, souples ouchéloïdes ou au contraire déprimées, souples ou
adhérents;adhérents;
Le caractère douloureux ou non;Le caractère douloureux ou non;
7. Délai de consolidationDélai de consolidation
Variable de six semaines pour uneVariable de six semaines pour une
cicatrice de laparotomie à plusieurs moiscicatrice de laparotomie à plusieurs mois
pour une plaie avec perte de substance;pour une plaie avec perte de substance;
Lorsque la cicatrisation a été obtenue,Lorsque la cicatrisation a été obtenue,
commence la vie de la cicatrice, quicommence la vie de la cicatrice, qui
nécessite des soins propres pendantnécessite des soins propres pendant
plusieurs mois, parfois même plusieursplusieurs mois, parfois même plusieurs
années, avant de pouvoir être considéréannées, avant de pouvoir être considéré
comme stable et définitive;comme stable et définitive;
8. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles des AT et MPaux séquelles des AT et MP
Cicatrices vicieuses ou chéloïdesCicatrices vicieuses ou chéloïdes
imposant une protection au cours duimposant une protection au cours du
travailtravail
5 à 10%5 à 10%
Fistule à la peau consécutive à uneFistule à la peau consécutive à une
mauvaise résorption de fils de suture oumauvaise résorption de fils de suture ou
tout autre cause avec écoulement ettout autre cause avec écoulement et
suivant le nombresuivant le nombre
1 à 8%1 à 8%
9. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles d’ACaux séquelles d’AC
Cicatrice de bonne qualité souple etCicatrice de bonne qualité souple et
indolenteindolente
0%0%
Cicatrice douloureuse, rétractile, chéloïdeCicatrice douloureuse, rétractile, chéloïde
3 à 5 %3 à 5 %
10. HernieHernie
Seule la hernie traumatique avec signe d’effractionSeule la hernie traumatique avec signe d’effraction
tissulaire (douleurs, réflexes syncopaux, ecchymose ettissulaire (douleurs, réflexes syncopaux, ecchymose et
hématome ) est indemnisablehématome ) est indemnisable
Certains accident en raison de leurs GRAVITE et deCertains accident en raison de leurs GRAVITE et de
l’apparition IMMEDIATE d’une hernie, peuvent en être lal’apparition IMMEDIATE d’une hernie, peuvent en être la
causecause
L’analyse des liens de causalité est souvent difficile etL’analyse des liens de causalité est souvent difficile et
l’imputabilité au traumatisme sera établie ou exclue selonl’imputabilité au traumatisme sera établie ou exclue selon
le cas et doit s’appuyer sur :le cas et doit s’appuyer sur :
L’analyse de l’accident invoquéL’analyse de l’accident invoqué
La recherche d’une concordance des faitsLa recherche d’une concordance des faits
L’existence ou non d’un enchaînement cliniqueL’existence ou non d’un enchaînement clinique
Le délai de survenue et de déclarationLe délai de survenue et de déclaration
L’analyse des A.T.C.D. avec l’absence de troubleL’analyse des A.T.C.D. avec l’absence de trouble
préalablepréalable
11. Hernies posant un problèmeHernies posant un problème
médico-légalmédico-légal
MortalitéMortalité
Information et consentement éclairé : L’évolution spontanée deInformation et consentement éclairé : L’évolution spontanée de
l’affection, les complications possibles, les différentes thérapeutiquesl’affection, les complications possibles, les différentes thérapeutiques
proposées avec leurs avantages, complications et inconvénients, laproposées avec leurs avantages, complications et inconvénients, la
durée de l’ITT et les possibles séquellesdurée de l’ITT et les possibles séquelles
Indication opératoire: Elle doit être justifiée et respecte les contreIndication opératoire: Elle doit être justifiée et respecte les contre
indicationsindications
Complications immédiatesComplications immédiates
Les lésions vasculaires 10% des plaintesLes lésions vasculaires 10% des plaintes
Les lésions du canal déférent qui pour conséquence une stérilité liée àLes lésions du canal déférent qui pour conséquence une stérilité liée à
une augmentation du taux des AC anti spermeune augmentation du taux des AC anti sperme
Complications tardivesComplications tardives
Récidive: rarement reprochée et ne fait l’objet d’une plainte qu’auRécidive: rarement reprochée et ne fait l’objet d’une plainte qu’au
décours de complications infectieusesdécours de complications infectieuses
Les atrophies testiculaires ischémique par thrombose veineuseLes atrophies testiculaires ischémique par thrombose veineuse
spermatiquespermatique
Les suppurations durables tel que les ostéites du pubis souventLes suppurations durables tel que les ostéites du pubis souvent
d’origine nosocomialed’origine nosocomiale
12. Les données de l’examen cliniqueLes données de l’examen clinique
Le siège de la hernie, son volume et sonLe siège de la hernie, son volume et son
caractère réductible ou noncaractère réductible ou non
Les douleurs en précisant le type, l’intensité, leLes douleurs en précisant le type, l’intensité, le
siège et les circonstances d’apparitionsiège et les circonstances d’apparition
Les troubles du transitLes troubles du transit
Les traitements entrepris (ceinture abdominale,Les traitements entrepris (ceinture abdominale,
plastie…)plastie…)
L’état de la paroi musculaire, en précisant saL’état de la paroi musculaire, en précisant sa
tonicité et sa trophicité générale, lestonicité et sa trophicité générale, les
caractéristiques de ses éventuelles déhiscencescaractéristiques de ses éventuelles déhiscences
13. Délai de consolidationDélai de consolidation
Sans intervention chirurgicaleSans intervention chirurgicale
ITT une semaineITT une semaine pour que le travailleur sepour que le travailleur se
rétablisse de la douleur musculairerétablisse de la douleur musculaire
Après intervention chirurgicaleAprès intervention chirurgicale
ITT jusqu’à 8 semainesITT jusqu’à 8 semaines pour se rétablir d’unepour se rétablir d’une
réparation simpleréparation simple
14. Évaluation du préjudiceÉvaluation du préjudice
Hernie peu volumineuse, non douloureuse, nonHernie peu volumineuse, non douloureuse, non
scrotale, facilement réductiblescrotale, facilement réductible
5%5%
Hernie scrotale plus ou moins réductibleHernie scrotale plus ou moins réductible
8%8%
Hernie volumineuse, douloureuse, difficilementHernie volumineuse, douloureuse, difficilement
réductible ou irréductibleréductible ou irréductible
20%20%
Hernie bilatérale, selon caractère, tauxHernie bilatérale, selon caractère, taux
maximummaximum 25%25%
15. EventrationEventration
Eventrations traumatiquesEventrations traumatiques
3 mécanismes :3 mécanismes :
Effraction musculo-aponévrotique ± étendueEffraction musculo-aponévrotique ± étendue
Contusion abdominale avec rupture musculaire etContusion abdominale avec rupture musculaire et
sous cutanéesous cutanée
Paralysie des nerfs inter costauxParalysie des nerfs inter costaux
Eventrations postopératoiresEventrations postopératoires
Certaines laparotomiesCertaines laparotomies
Suppurations pariétalesSuppurations pariétales
16. L’examen du patient, debout et couché:L’examen du patient, debout et couché:
Apprécie:Apprécie:
L’état trophique de la peauL’état trophique de la peau
Les limites et les dimensionsLes limites et les dimensions
Le retentissement sur la sangleLe retentissement sur la sangle
musculairemusculaire
Le retentissement sur la fonctionLe retentissement sur la fonction
respiratoirerespiratoire
L’efficacité d’éventuel appareillageL’efficacité d’éventuel appareillage
Le délai de un an pour juger de sonLe délai de un an pour juger de son
évolutivité et du résultat du traitementévolutivité et du résultat du traitement
17. IndemnisationIndemnisation
ITTITT : 2 mois à 4 mois: 2 mois à 4 mois
IPPIPP ::
Éventration de petite taille avec douleurs sansÉventration de petite taille avec douleurs sans
répercussion sur la fonction digestiverépercussion sur la fonction digestive
AT 5%AT 5% AC jusqu’à 10%AC jusqu’à 10%
Éventration moyenne avec douleurs, troublesÉventration moyenne avec douleurs, troubles
du transit et imposant le port de ceinturedu transit et imposant le port de ceinture
AT 15%AT 15% AC 10 à 15%AC 10 à 15%
Éventration de taille importanteÉventration de taille importante
AT 30 à 40%AT 30 à 40% AC 15% à 20%AC 15% à 20%
Eventration traitéeEventration traitée
18. MécanismeMécanisme
contusion abdominalecontusion abdominale
Choc frontal : hyper pressionChoc frontal : hyper pression
Choc latéral : déchirureChoc latéral : déchirure
Plaie lors d’un traumatisme pénétrantPlaie lors d’un traumatisme pénétrant
LésionsLésions
Hernies, EventrationsHernies, Eventrations
Paralysie des nerfs phréniquesParalysie des nerfs phréniques
Lésions traumatiques duLésions traumatiques du
diaphragmediaphragme
19. IndemnisationIndemnisation
ITTITT 4 Mois délai minimum4 Mois délai minimum
IPPIPP
La baisse de la mobilité d’une coupole avecLa baisse de la mobilité d’une coupole avec
une gêne respiratoire modéréeune gêne respiratoire modérée
AT 10 à 20%AT 10 à 20% AC jusqu’à 8%AC jusqu’à 8%
L’apparition de troubles fonctionnels digestifs,L’apparition de troubles fonctionnels digestifs,
respiratoires et de douleurs en rapport avecrespiratoires et de douleurs en rapport avec
une hernie diaphragmatique non corrigéeune hernie diaphragmatique non corrigée
AT 20 à 40%AT 20 à 40% AC 8 à 12%AC 8 à 12%
21. Traitement conservateur : persiste un hématome intra ouTraitement conservateur : persiste un hématome intra ou
peri splénique.peri splénique.
Au cours des premières semaines, il peut seAu cours des premières semaines, il peut se
rompre secondairement, ce qui peut augmenter larompre secondairement, ce qui peut augmenter la
dure de ITT.dure de ITT.
A distance, l’hématome soit disparaît, soit ilA distance, l’hématome soit disparaît, soit il
s’enkyste et s’il est volumineux, il peut entraînaits’enkyste et s’il est volumineux, il peut entraînait
une gêne fonctionnelle et nécessite uneune gêne fonctionnelle et nécessite une
intervention.intervention.
Les complications postopératoires des splénectomies :Les complications postopératoires des splénectomies :
Des abcès sous phréniquesDes abcès sous phréniques
des fistules pancréatiquesdes fistules pancréatiques
l’hyperplaquettose postopératoire :l’hyperplaquettose postopératoire :
En principe elle est transitoireEn principe elle est transitoire
fréquente et peut nécessiter un traitementfréquente et peut nécessiter un traitement
antiagrégant, voir une chimiothérapie, avec sesantiagrégant, voir une chimiothérapie, avec ses
risques propres.risques propres.
22. La thrombose portale extensive, favorisée par desLa thrombose portale extensive, favorisée par des
troubles de la coagulation antérieures (protéine S,troubles de la coagulation antérieures (protéine S,
protéine C…). Diagnostiquée précocement, elle peutprotéine C…). Diagnostiquée précocement, elle peut
régresser sous traitement héparinique. Théoriquementrégresser sous traitement héparinique. Théoriquement
elle peut être à l’origine d’une hypertension portale.elle peut être à l’origine d’une hypertension portale.
La complication la plus redouté est la sensibilité accrueLa complication la plus redouté est la sensibilité accrue
au infections à certains germes :au infections à certains germes :
Bactéries encapsulées les plus fréquemment impliquées:Bactéries encapsulées les plus fréquemment impliquées:
Streptococcus pneumoniaeStreptococcus pneumoniae 50à 90%50à 90%
des infectionsdes infections
Haemophilus influenzae de type bHaemophilus influenzae de type b 5 à 15 %5 à 15 %
des infectionsdes infections
Neisseria meningitidisNeisseria meningitidis
23. DATE DE CONSOLIDATIONDATE DE CONSOLIDATION
Risque infectieuxRisque infectieux : maximum chez l’enfant: maximum chez l’enfant
avant l’âge de 5 ans; la plupart des complicationsavant l’âge de 5 ans; la plupart des complications
infectieuses surviennent dans les deux annéesinfectieuses surviennent dans les deux années
qui suivent la splénectomiequi suivent la splénectomie
Le risque thrombotiqueLe risque thrombotique , en rapport avec, en rapport avec
l’hyperplaquettose, peut persister pendant 1 ou 2l’hyperplaquettose, peut persister pendant 1 ou 2
ans après la splénectomieans après la splénectomie
La date de consolidationLa date de consolidation ne doit pas êtrene doit pas être
fixée avant un délai de 2 ans . Chez l’enfant, ilfixée avant un délai de 2 ans . Chez l’enfant, il
est préférable d’attendre l’âge de 5 ans.est préférable d’attendre l’âge de 5 ans.
25. •ETAT ANTERIEUR DE LA RATEETAT ANTERIEUR DE LA RATE
ENLEVEEENLEVEE
•TYPE D’INTERVENTIONTYPE D’INTERVENTION
•EXAMENS HEMATOLOGIQUESEXAMENS HEMATOLOGIQUES
METHODOLOGIE DE L’EXPERTISEMETHODOLOGIE DE L’EXPERTISE
26. BAREME D’EVALUATION DES INCAPACITESBAREME D’EVALUATION DES INCAPACITES
PERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTSPERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTS
DE LA CIRCULATIONDE LA CIRCULATION
Tt conservateur aucune anomalie Clin. niTt conservateur aucune anomalie Clin. ni
hémato.hémato. Jusqu’à 5%Jusqu’à 5%
- Splénectomie T. aucune anomalie Clin. Ni- Splénectomie T. aucune anomalie Clin. Ni
hémato.(hémato.(taux justifié par les contraintes et les précautions dans la vietaux justifié par les contraintes et les précautions dans la vie
courante)courante) 8%8%
- Splénectomies T, persistance d’anomalies- Splénectomies T, persistance d’anomalies
Hémato. légères, fatigabilitéHémato. légères, fatigabilité 10%10%
- Splénectomies T, persistance d’anomalies- Splénectomies T, persistance d’anomalies
Hémato. et risque de thromboseHémato. et risque de thrombose 15%15%
27. BAREME INDICATIF D’INVALIDITEBAREME INDICATIF D’INVALIDITE
PERMANENTE CONSECUTIVE AUXPERMANENTE CONSECUTIVE AUX
SEQUELLES DES ACCIDENTS DU TRAVAILSEQUELLES DES ACCIDENTS DU TRAVAIL
Cicatrice de bonne qualité, pas deCicatrice de bonne qualité, pas de
modification de la formule sanguinemodification de la formule sanguine
10%10%
Modification de la formule sanguineModification de la formule sanguine
15à 30%15à 30%
28. LES SEQUELLES DIGESTIVESLES SEQUELLES DIGESTIVES
SOUVENT MODEREES PARFOIS MEMESOUVENT MODEREES PARFOIS MEME
INEXISTANTESINEXISTANTES
LORSQU’ELLES SONT IMPORTANTESLORSQU’ELLES SONT IMPORTANTES
(gêne fonctionnelle notable, peuvent(gêne fonctionnelle notable, peuvent
peser lourdement sur la santé)peser lourdement sur la santé)
Les capacités d’adaptation de l’organismeLes capacités d’adaptation de l’organisme
sont grandes et se développentsont grandes et se développent
progressivement sur de nombreux moisprogressivement sur de nombreux mois
Recul suffisant, minimum un anRecul suffisant, minimum un an
29. Principaux syndromes séquellaires: 5Principaux syndromes séquellaires: 5
Le syndrome subocclusifLe syndrome subocclusif
Le syndrome de diarrhée et malabsorptionLe syndrome de diarrhée et malabsorption
Les syndromes liés au rétablissement deLes syndromes liés au rétablissement de
la continuité digestive après exérèsela continuité digestive après exérèse
viscéraleviscérale
Syndromes hépato biliairesSyndromes hépato biliaires
Syndrome d’insuffisance pancréatiqueSyndrome d’insuffisance pancréatique
32. Il est rare qu’une résection hépatique laisse des
séquelles réelles tant cliniques que biologiques,
en raison de la régénération spécifique du foie ;
La valeur fonctionnelle de l’organe peut se
trouver altérée à la suite d’une cirrhose, un hépato
carcinome, ou encore à la suite d’une nécrose
massive du foie par ligature de l’artère hépatique,
une nécrose localisée (abcès du foie), une
hépatite virale ou transfusionnelle ;
33. Une hépatite virale imputable au traitement
nécessité par l'accident ne peut justifier
l'attribution d'une I.P.P. que dans la mesure où les
examens biologiques objectivent des séquelles
intéressant les fonctions hépatiques ;
Les lésions des voies biliaires sont rares : une
sténose des voies biliaires, une fistule artério
biliaire, des séquelles infectieuses (angiocholite)
douloureuses ou lithiasiques ;
Des variantes anatomiques du pédicule
hépatique sont nombreuses et variées exposent
aux complications opératoires ;
34. Date de consolidationDate de consolidation
Les capacités d’adaptation de l’organismeLes capacités d’adaptation de l’organisme
sont grandes et se développentsont grandes et se développent
progressivement sur +s mois.progressivement sur +s mois.
Un délai d’un an lorsque les lésionsUn délai d’un an lorsque les lésions
initiales ont été importantes et leurinitiales ont été importantes et leur
traitement a été difficiletraitement a été difficile
35. BAREME D’EVALUATION DES INCAPACITESBAREME D’EVALUATION DES INCAPACITES
PERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTSPERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTS
DE LA CIRCULATIONDE LA CIRCULATION..
Stigmate Sérologique ou Bio. D’uneStigmate Sérologique ou Bio. D’une
atteinte hépatique, sans perturbationatteinte hépatique, sans perturbation
fonctionnellefonctionnelle jusqu’à 5%jusqu’à 5%
Hépatite active avec enzymes hépatiquesHépatite active avec enzymes hépatiques
élevées sans signes de fibrose ouélevées sans signes de fibrose ou
d’insuffisance hépatique en fonction desd’insuffisance hépatique en fonction des
troubles fonctionnels du retentissementtroubles fonctionnels du retentissement
psychologique et de contraintespsychologique et de contraintes
thérapeutiquesthérapeutiques jusqu’à 20%jusqu’à 20%
36. Insuffisance hépatique en fonction desInsuffisance hépatique en fonction des
troubles fonctionnels du retentissementtroubles fonctionnels du retentissement
sur l’état général et contraintessur l’état général et contraintes
thérapeutiques ; tableau clinique dethérapeutiques ; tableau clinique de
cirrhose correspondant à la classecirrhose correspondant à la classe
modéréemodérée 20 à 50%20 à 50%
Cirrhose évolutive en fonction desCirrhose évolutive en fonction des
troubles fonctionnels du retentissementtroubles fonctionnels du retentissement
sur l’état général et contraintessur l’état général et contraintes
thérapeutiques ; tableau clinique dethérapeutiques ; tableau clinique de
cirrhose correspondant à la classe sévèrecirrhose correspondant à la classe sévère
50% et plus50% et plus
37. Classification cirrhoseClassification cirrhose
MODEREEMODEREE SEVERESEVERE
BilirubineBilirubine 0 à 800 à 80 Sup. 80Sup. 80
AlbumineAlbumine 25 à 3525 à 35 Inf. 25Inf. 25
AsciteAscite AbsenteAbsente IncontrôléeIncontrôlée
Signes neuro.Signes neuro. Abs. ou minimeAbs. ou minime Modérée àModérée à
sévèresévère
État nutritionnelÉtat nutritionnel NormalNormal AltéréAltéré
RégénérationRégénération PrésentePrésente AbsenteAbsente
39. La déficience de la sécrétion externe du pancréas
consécutive à des exérèses et à la pancréatite d’amont, se
traduit par une stéatorrhée et une diminution de la
capacité digestive;
Les critères d’imputabilité DID et traumatisme
L’absence d’état antérieur diabétique
L’apparition brutale du diabète. Toujours moins de 2
mois
Le traumatisme causal: Une résection pancréatique
majeure(4/5) de la glande) ou après une pancréatite
aigue nécrosante gravissime
Le diabète doit être durable et un recul de 6 à 12
mois suffit pour reconnaître le caractère définitif
40. Pour la réparation, on tiendra compte :
des répercussions de l'atteinte
pancréatique sur l'état général
des problèmes nutritionnels qu'elle
pose
des douleurs qui en résultent
des séquelles chirurgicales
éventuelles (fistule pancréatique,
suppuration chronique, etc.) ;
41. EVALUATION DE L'INCAPACITEEVALUATION DE L'INCAPACITE
FONCTION PANCREATIQUE EXOCRINEFONCTION PANCREATIQUE EXOCRINE
Tenir compte des répercutions sur l’état général, desTenir compte des répercutions sur l’état général, des
douleurs, de la perte du poids, le nombre de selles et dedouleurs, de la perte du poids, le nombre de selles et de
la stéatorhhéela stéatorhhée
FONCTION PANCREATIQUE ENDOCRINEFONCTION PANCREATIQUE ENDOCRINE
D.I.D bien équilibré, une à 2 injections d’insuline /24HD.I.D bien équilibré, une à 2 injections d’insuline /24H
sans altération état généralsans altération état général 20% à 30%20% à 30%
DID mal équilibré avec un retentissement sur l’étatDID mal équilibré avec un retentissement sur l’état
généralgénéral 30 à 40 %30 à 40 %
43. SEQUELLESSEQUELLES
STENOSE INFLAMMATOIRE ETSTENOSE INFLAMMATOIRE ET
FIBREUSEFIBREUSE
REDUCTION DE VOLUMEREDUCTION DE VOLUME
InsuffisanceInsuffisance chlorhydropeptiquechlorhydropeptique
GASTRITE ATROPHIQUEGASTRITE ATROPHIQUE
K ESTOMACK ESTOMAC
K ŒSOPHAGEK ŒSOPHAGE
LESIONS EVOLUTIVESLESIONS EVOLUTIVES
RECUL 10 à 20 ansRECUL 10 à 20 ans
46. conséquences métaboliquesconséquences métaboliques
secondaires à une résection étendue dusecondaires à une résection étendue du
grêlegrêle
Les résections intestinales itératives deLes résections intestinales itératives de
nécessité peuvent aboutir à un syndromenécessité peuvent aboutir à un syndrome
de l'intestin grêle court ("grêle court").de l'intestin grêle court ("grêle court").
Les conséquences dépendent de laLes conséquences dépendent de la
longueur enlevée :longueur enlevée :
47. il peut s’agir d’une diarrhée
hydroélectrolytique, d’une diarrhée avec
malabsorption que l’on peut pallier par
un régime et d’éventuelles
supplémentations, ou d’une situation
("grêle court" dépassé) imposant une
nutrition parentérale.
La résection iléo-caecale est plus mal
tolérée qu’une résection segmentaire de
l’intestin grêle en raison de la perte de la
valvule de Bauhin.
48. Les conséquences sont :Les conséquences sont :
– une diarrhée par accélération du transit– une diarrhée par accélération du transit
colique due à l’absorption insuffisante descolique due à l’absorption insuffisante des
sels biliaires par l’iléon;sels biliaires par l’iléon;
– une malabsorption des graisses,– une malabsorption des graisses,
principalement des triglycérides à chaînesprincipalement des triglycérides à chaînes
longues ;longues ;
– une malabsorption de la vitamine B– une malabsorption de la vitamine B1212 àà
corriger par des injections IM de vitaminecorriger par des injections IM de vitamine
BB1212 ;;
– parfois une lithiase biliaire du fait de la– parfois une lithiase biliaire du fait de la
réduction du pool des sels biliaires ;réduction du pool des sels biliaires ;
– parfois une lithiase urinaire oxalique par– parfois une lithiase urinaire oxalique par
excès d’acide oxalique absorbé dans leexcès d’acide oxalique absorbé dans le
côlon.côlon.
49. Les syndromes séquellairesLes syndromes séquellaires
Le syndrome subocclusifLe syndrome subocclusif
Syndrome de KSyndrome de Kœnigœnig
La causeLa cause est péritonéale ou intestinaleest péritonéale ou intestinale
Le syndrome deLe syndrome de diarrhée et de malabsorptiondiarrhée et de malabsorption
La causeLa cause est le transit trop rapide ou une perturbationest le transit trop rapide ou une perturbation
métabolique des sucs digestifsmétabolique des sucs digestifs
Les syndromesLes syndromes liésliés auau rétablissement de larétablissement de la
continuitécontinuité
Après gastrectomie: RGO, dumping syndrome,Après gastrectomie: RGO, dumping syndrome,
ulcèresulcères
Le syndrome de l’anse borgneLe syndrome de l’anse borgne
50. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles des AT et MPaux séquelles des AT et MP
Troubles légersTroubles légers 10%10%
Troubles moyens, avec nécessité d’uneTroubles moyens, avec nécessité d’une
diététique particulièrediététique particulière 20 à 30%20 à 30%
Troubles graves: troubles de l’absorptionTroubles graves: troubles de l’absorption
avec diarrhée, retentissement sur l’étatavec diarrhée, retentissement sur l’état
généralgénéral 50 à 80%50 à 80%
51. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles d’ACaux séquelles d’AC
Signes fonctionnels permanents sansSignes fonctionnels permanents sans
retentissement sur l’état généralretentissement sur l’état général jusqu’10%jusqu’10%
Signes fonctionnels marquées et/ou contraintesSignes fonctionnels marquées et/ou contraintes
sans altération de l’état général avecsans altération de l’état général avec
retentissement biologique objectiveretentissement biologique objective 10 à30%10 à30%
retentissement sur l’état général et/ouretentissement sur l’état général et/ou
contraintes thérapeutiques très importantescontraintes thérapeutiques très importantes
30 à 40%30 à 40%
Altération profonde de l’état général malgré desAltération profonde de l’état général malgré des
contraintes thérapeutiques majeurescontraintes thérapeutiques majeures 40 à 70%40 à 70%
53. les circonstancesles circonstances
Accidents iatrogéniquesAccidents iatrogéniques
Ulcération thermométriqueUlcération thermométrique
Déchirure endoscopiqueDéchirure endoscopique
ElectrocoagulationElectrocoagulation
Causes non iatrogènesCauses non iatrogènes
EmpalementEmpalement
Chutes (accident de construction, bicyclettes…)Chutes (accident de construction, bicyclettes…)
Les plaies par armes à feuLes plaies par armes à feu
Les corps étrangers intra rectauxLes corps étrangers intra rectaux
La sodomisationLa sodomisation
54. Les séquellesLes séquelles
L’incontinence aux gaz, aux matièresL’incontinence aux gaz, aux matières
liquides, aux matières solidesliquides, aux matières solides
Les fistules anales pures ou recto-Les fistules anales pures ou recto-
cutanées, recto-vaginales, prostato-cutanées, recto-vaginales, prostato-
rectales et recto-vesicalesrectales et recto-vesicales
Les sténosesLes sténoses
Les douleursLes douleurs
Les troubles psychiquesLes troubles psychiques
55. ImputabilitéImputabilité
Le règle de SimoninLe règle de Simonin
Nature du traumatismeNature du traumatisme
Concordance de localisationConcordance de localisation
Enchaînement anatomo-cliniqueEnchaînement anatomo-clinique
Délai d’imputabilité très long dans ces casDélai d’imputabilité très long dans ces cas
Absence de troubles antérieuresAbsence de troubles antérieures
Absence de cause intercurrentesAbsence de cause intercurrentes
56. Délai de consolidationDélai de consolidation
Tenir compte des possibilités de rechutesTenir compte des possibilités de rechutes
et d’évolution sinusoïdale de ce genre deet d’évolution sinusoïdale de ce genre de
troubletrouble
Six mois est un délai minimumSix mois est un délai minimum
57. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles des AT et MPaux séquelles des AT et MP
Troubles légersTroubles légers 10%10%
Troubles moyensTroubles moyens 30 à 50%30 à 50%
Troubles gravesTroubles graves 50 à 70%50 à 70%
Fistules anales :Fistules anales :
intrasphinctérienneintrasphinctérienne 5%5%
trans ou extrasphinctérientrans ou extrasphinctérien 10 à 15%10 à 15%
complexecomplexe 20 à20 à
30%30%
58. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles d’ACaux séquelles d’AC
Incontinence anale avec selles obtenuesIncontinence anale avec selles obtenues
par TR, suppositoires ou lavement, sanspar TR, suppositoires ou lavement, sans
fuite intermédiairefuite intermédiaire
jusqu’à 10%jusqu’à 10%
Fuites fréquentes et inopinéesFuites fréquentes et inopinées
10 à 15%10 à 15%
Incontinence sphinctérienne totale etIncontinence sphinctérienne totale et
permanentepermanente 20 à 30 %20 à 30 %