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Séquelles des traumatismesSéquelles des traumatismes
abdominauxabdominaux
IntroductionIntroduction
 Les différentes situations d’expertisesLes différentes situations d’expertises
 Expertise amiableExpertise amiable
 Expertise judiciaireExpertise judiciaire
 Le cadre médico-légalLe cadre médico-légal
 Accident de circulation (AC)Accident de circulation (AC)
 Coups et blessure volontaire (CBV)Coups et blessure volontaire (CBV)
 Responsabilité médicaleResponsabilité médicale
 Accident du travail (AT)Accident du travail (AT)
 Notion d’IncapacitéNotion d’Incapacité
 Réduction par les séquelles de la capacité physiologiqueRéduction par les séquelles de la capacité physiologique
 Évaluation barémiqueÉvaluation barémique
 AT : Art.38 alinéa 3 de la loi n°94/28 du 21/2/1994AT : Art.38 alinéa 3 de la loi n°94/28 du 21/2/1994
 AC : Art. 131 alinéa 2 de la loi n°2005-86 du 15/8/2005AC : Art. 131 alinéa 2 de la loi n°2005-86 du 15/8/2005
•LES SEQUELLES PARIETALESLES SEQUELLES PARIETALES
•LES SEQUELLES SPLENIQUESLES SEQUELLES SPLENIQUES
•LES SEQUELLES DIGESTIVESLES SEQUELLES DIGESTIVES
TUBE DIGESTIFTUBE DIGESTIF
FOIEFOIE
PANCREASPANCREAS
LES SEQUELLESLES SEQUELLES
Les séquelles pariétalesLes séquelles pariétales
abdominalesabdominales
SEQUELLES PARIETALESSEQUELLES PARIETALES
ABDOMINALESABDOMINALES
CICATRICESCICATRICES
HERNIESHERNIES
Problème ARDU d'imputabilitéProblème ARDU d'imputabilité
Hernie de force ?Hernie de force ?
Hernie de faiblesse ?Hernie de faiblesse ?
Problèmes médico-légauxProblèmes médico-légaux
Faits reprochés et séquellesFaits reprochés et séquelles
EVENTRATIONSEVENTRATIONS
CicatricesCicatrices
La description des cicatrices comporte plusieursLa description des cicatrices comporte plusieurs
éléments :éléments :
 D’abord leur siège et en particulier leurs rapports avecD’abord leur siège et en particulier leurs rapports avec
un pli de flexion (pli de l’aine ) en signalant l’éventuelun pli de flexion (pli de l’aine ) en signalant l’éventuel
retentissement fonctionnel d’une bride cicatricielle;retentissement fonctionnel d’une bride cicatricielle;
 La forme, les dimensions, la couleur et ses éventuellesLa forme, les dimensions, la couleur et ses éventuelles
variations au chaud, au froid, leurs visibilités seulementvariations au chaud, au froid, leurs visibilités seulement
de près , dans l’intimité (50cm) ou à distance sociale (3de près , dans l’intimité (50cm) ou à distance sociale (3
mètres)mètres)
 Relief et texture des cicatrices (hypertrophiques,Relief et texture des cicatrices (hypertrophiques,
chéloïdes ou au contraire déprimées, souples ouchéloïdes ou au contraire déprimées, souples ou
adhérents;adhérents;
 Le caractère douloureux ou non;Le caractère douloureux ou non;
Délai de consolidationDélai de consolidation
 Variable de six semaines pour uneVariable de six semaines pour une
cicatrice de laparotomie à plusieurs moiscicatrice de laparotomie à plusieurs mois
pour une plaie avec perte de substance;pour une plaie avec perte de substance;
 Lorsque la cicatrisation a été obtenue,Lorsque la cicatrisation a été obtenue,
commence la vie de la cicatrice, quicommence la vie de la cicatrice, qui
nécessite des soins propres pendantnécessite des soins propres pendant
plusieurs mois, parfois même plusieursplusieurs mois, parfois même plusieurs
années, avant de pouvoir être considéréannées, avant de pouvoir être considéré
comme stable et définitive;comme stable et définitive;
Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles des AT et MPaux séquelles des AT et MP
 Cicatrices vicieuses ou chéloïdesCicatrices vicieuses ou chéloïdes
imposant une protection au cours duimposant une protection au cours du
travailtravail
5 à 10%5 à 10%
 Fistule à la peau consécutive à uneFistule à la peau consécutive à une
mauvaise résorption de fils de suture oumauvaise résorption de fils de suture ou
tout autre cause avec écoulement ettout autre cause avec écoulement et
suivant le nombresuivant le nombre
1 à 8%1 à 8%
Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles d’ACaux séquelles d’AC
 Cicatrice de bonne qualité souple etCicatrice de bonne qualité souple et
indolenteindolente
0%0%
 Cicatrice douloureuse, rétractile, chéloïdeCicatrice douloureuse, rétractile, chéloïde
3 à 5 %3 à 5 %
HernieHernie
 Seule la hernie traumatique avec signe d’effractionSeule la hernie traumatique avec signe d’effraction
tissulaire (douleurs, réflexes syncopaux, ecchymose ettissulaire (douleurs, réflexes syncopaux, ecchymose et
hématome ) est indemnisablehématome ) est indemnisable
 Certains accident en raison de leurs GRAVITE et deCertains accident en raison de leurs GRAVITE et de
l’apparition IMMEDIATE d’une hernie, peuvent en être lal’apparition IMMEDIATE d’une hernie, peuvent en être la
causecause
 L’analyse des liens de causalité est souvent difficile etL’analyse des liens de causalité est souvent difficile et
l’imputabilité au traumatisme sera établie ou exclue selonl’imputabilité au traumatisme sera établie ou exclue selon
le cas et doit s’appuyer sur :le cas et doit s’appuyer sur :
 L’analyse de l’accident invoquéL’analyse de l’accident invoqué
 La recherche d’une concordance des faitsLa recherche d’une concordance des faits
 L’existence ou non d’un enchaînement cliniqueL’existence ou non d’un enchaînement clinique
 Le délai de survenue et de déclarationLe délai de survenue et de déclaration
 L’analyse des A.T.C.D. avec l’absence de troubleL’analyse des A.T.C.D. avec l’absence de trouble
préalablepréalable
Hernies posant un problèmeHernies posant un problème
médico-légalmédico-légal
 MortalitéMortalité
 Information et consentement éclairé : L’évolution spontanée deInformation et consentement éclairé : L’évolution spontanée de
l’affection, les complications possibles, les différentes thérapeutiquesl’affection, les complications possibles, les différentes thérapeutiques
proposées avec leurs avantages, complications et inconvénients, laproposées avec leurs avantages, complications et inconvénients, la
durée de l’ITT et les possibles séquellesdurée de l’ITT et les possibles séquelles
 Indication opératoire: Elle doit être justifiée et respecte les contreIndication opératoire: Elle doit être justifiée et respecte les contre
indicationsindications
 Complications immédiatesComplications immédiates
 Les lésions vasculaires 10% des plaintesLes lésions vasculaires 10% des plaintes
 Les lésions du canal déférent qui pour conséquence une stérilité liée àLes lésions du canal déférent qui pour conséquence une stérilité liée à
une augmentation du taux des AC anti spermeune augmentation du taux des AC anti sperme
 Complications tardivesComplications tardives
 Récidive: rarement reprochée et ne fait l’objet d’une plainte qu’auRécidive: rarement reprochée et ne fait l’objet d’une plainte qu’au
décours de complications infectieusesdécours de complications infectieuses
 Les atrophies testiculaires ischémique par thrombose veineuseLes atrophies testiculaires ischémique par thrombose veineuse
spermatiquespermatique
 Les suppurations durables tel que les ostéites du pubis souventLes suppurations durables tel que les ostéites du pubis souvent
d’origine nosocomialed’origine nosocomiale
Les données de l’examen cliniqueLes données de l’examen clinique
 Le siège de la hernie, son volume et sonLe siège de la hernie, son volume et son
caractère réductible ou noncaractère réductible ou non
 Les douleurs en précisant le type, l’intensité, leLes douleurs en précisant le type, l’intensité, le
siège et les circonstances d’apparitionsiège et les circonstances d’apparition
 Les troubles du transitLes troubles du transit
 Les traitements entrepris (ceinture abdominale,Les traitements entrepris (ceinture abdominale,
plastie…)plastie…)
 L’état de la paroi musculaire, en précisant saL’état de la paroi musculaire, en précisant sa
tonicité et sa trophicité générale, lestonicité et sa trophicité générale, les
caractéristiques de ses éventuelles déhiscencescaractéristiques de ses éventuelles déhiscences
Délai de consolidationDélai de consolidation
 Sans intervention chirurgicaleSans intervention chirurgicale
 ITT une semaineITT une semaine pour que le travailleur sepour que le travailleur se
rétablisse de la douleur musculairerétablisse de la douleur musculaire
 Après intervention chirurgicaleAprès intervention chirurgicale
 ITT jusqu’à 8 semainesITT jusqu’à 8 semaines pour se rétablir d’unepour se rétablir d’une
réparation simpleréparation simple
Évaluation du préjudiceÉvaluation du préjudice
 Hernie peu volumineuse, non douloureuse, nonHernie peu volumineuse, non douloureuse, non
scrotale, facilement réductiblescrotale, facilement réductible
5%5%
 Hernie scrotale plus ou moins réductibleHernie scrotale plus ou moins réductible
8%8%
 Hernie volumineuse, douloureuse, difficilementHernie volumineuse, douloureuse, difficilement
réductible ou irréductibleréductible ou irréductible
20%20%
 Hernie bilatérale, selon caractère, tauxHernie bilatérale, selon caractère, taux
maximummaximum 25%25%
EventrationEventration
 Eventrations traumatiquesEventrations traumatiques
3 mécanismes :3 mécanismes :
 Effraction musculo-aponévrotique ± étendueEffraction musculo-aponévrotique ± étendue
 Contusion abdominale avec rupture musculaire etContusion abdominale avec rupture musculaire et
sous cutanéesous cutanée
 Paralysie des nerfs inter costauxParalysie des nerfs inter costaux
 Eventrations postopératoiresEventrations postopératoires
 Certaines laparotomiesCertaines laparotomies
 Suppurations pariétalesSuppurations pariétales
 L’examen du patient, debout et couché:L’examen du patient, debout et couché:
Apprécie:Apprécie:
 L’état trophique de la peauL’état trophique de la peau
 Les limites et les dimensionsLes limites et les dimensions
 Le retentissement sur la sangleLe retentissement sur la sangle
musculairemusculaire
 Le retentissement sur la fonctionLe retentissement sur la fonction
respiratoirerespiratoire
 L’efficacité d’éventuel appareillageL’efficacité d’éventuel appareillage
 Le délai de un an pour juger de sonLe délai de un an pour juger de son
évolutivité et du résultat du traitementévolutivité et du résultat du traitement
IndemnisationIndemnisation
 ITTITT : 2 mois à 4 mois: 2 mois à 4 mois
 IPPIPP ::
 Éventration de petite taille avec douleurs sansÉventration de petite taille avec douleurs sans
répercussion sur la fonction digestiverépercussion sur la fonction digestive
AT 5%AT 5% AC jusqu’à 10%AC jusqu’à 10%
 Éventration moyenne avec douleurs, troublesÉventration moyenne avec douleurs, troubles
du transit et imposant le port de ceinturedu transit et imposant le port de ceinture
AT 15%AT 15% AC 10 à 15%AC 10 à 15%
 Éventration de taille importanteÉventration de taille importante
AT 30 à 40%AT 30 à 40% AC 15% à 20%AC 15% à 20%
 Eventration traitéeEventration traitée
 MécanismeMécanisme
 contusion abdominalecontusion abdominale
 Choc frontal : hyper pressionChoc frontal : hyper pression
 Choc latéral : déchirureChoc latéral : déchirure
 Plaie lors d’un traumatisme pénétrantPlaie lors d’un traumatisme pénétrant
 LésionsLésions
 Hernies, EventrationsHernies, Eventrations
 Paralysie des nerfs phréniquesParalysie des nerfs phréniques
Lésions traumatiques duLésions traumatiques du
diaphragmediaphragme
IndemnisationIndemnisation
 ITTITT 4 Mois délai minimum4 Mois délai minimum
 IPPIPP
 La baisse de la mobilité d’une coupole avecLa baisse de la mobilité d’une coupole avec
une gêne respiratoire modéréeune gêne respiratoire modérée
AT 10 à 20%AT 10 à 20% AC jusqu’à 8%AC jusqu’à 8%
 L’apparition de troubles fonctionnels digestifs,L’apparition de troubles fonctionnels digestifs,
respiratoires et de douleurs en rapport avecrespiratoires et de douleurs en rapport avec
une hernie diaphragmatique non corrigéeune hernie diaphragmatique non corrigée
AT 20 à 40%AT 20 à 40% AC 8 à 12%AC 8 à 12%
traumatismes spléniquestraumatismes spléniques
 Traitement conservateur : persiste un hématome intra ouTraitement conservateur : persiste un hématome intra ou
peri splénique.peri splénique.
 Au cours des premières semaines, il peut seAu cours des premières semaines, il peut se
rompre secondairement, ce qui peut augmenter larompre secondairement, ce qui peut augmenter la
dure de ITT.dure de ITT.
 A distance, l’hématome soit disparaît, soit ilA distance, l’hématome soit disparaît, soit il
s’enkyste et s’il est volumineux, il peut entraînaits’enkyste et s’il est volumineux, il peut entraînait
une gêne fonctionnelle et nécessite uneune gêne fonctionnelle et nécessite une
intervention.intervention.
 Les complications postopératoires des splénectomies :Les complications postopératoires des splénectomies :
 Des abcès sous phréniquesDes abcès sous phréniques
 des fistules pancréatiquesdes fistules pancréatiques
 l’hyperplaquettose postopératoire :l’hyperplaquettose postopératoire :
 En principe elle est transitoireEn principe elle est transitoire
 fréquente et peut nécessiter un traitementfréquente et peut nécessiter un traitement
antiagrégant, voir une chimiothérapie, avec sesantiagrégant, voir une chimiothérapie, avec ses
risques propres.risques propres.
 La thrombose portale extensive, favorisée par desLa thrombose portale extensive, favorisée par des
troubles de la coagulation antérieures (protéine S,troubles de la coagulation antérieures (protéine S,
protéine C…). Diagnostiquée précocement, elle peutprotéine C…). Diagnostiquée précocement, elle peut
régresser sous traitement héparinique. Théoriquementrégresser sous traitement héparinique. Théoriquement
elle peut être à l’origine d’une hypertension portale.elle peut être à l’origine d’une hypertension portale.
 La complication la plus redouté est la sensibilité accrueLa complication la plus redouté est la sensibilité accrue
au infections à certains germes :au infections à certains germes :
Bactéries encapsulées les plus fréquemment impliquées:Bactéries encapsulées les plus fréquemment impliquées:
 Streptococcus pneumoniaeStreptococcus pneumoniae 50à 90%50à 90%
des infectionsdes infections
 Haemophilus influenzae de type bHaemophilus influenzae de type b 5 à 15 %5 à 15 %
des infectionsdes infections
 Neisseria meningitidisNeisseria meningitidis
DATE DE CONSOLIDATIONDATE DE CONSOLIDATION
 Risque infectieuxRisque infectieux : maximum chez l’enfant: maximum chez l’enfant
avant l’âge de 5 ans; la plupart des complicationsavant l’âge de 5 ans; la plupart des complications
infectieuses surviennent dans les deux annéesinfectieuses surviennent dans les deux années
qui suivent la splénectomiequi suivent la splénectomie
 Le risque thrombotiqueLe risque thrombotique , en rapport avec, en rapport avec
l’hyperplaquettose, peut persister pendant 1 ou 2l’hyperplaquettose, peut persister pendant 1 ou 2
ans après la splénectomieans après la splénectomie
 La date de consolidationLa date de consolidation ne doit pas êtrene doit pas être
fixée avant un délai de 2 ans . Chez l’enfant, ilfixée avant un délai de 2 ans . Chez l’enfant, il
est préférable d’attendre l’âge de 5 ans.est préférable d’attendre l’âge de 5 ans.
METHODOLOGIE DE L’EXPERTISEMETHODOLOGIE DE L’EXPERTISE
•ETAT ANTERIEUR DE LA RATEETAT ANTERIEUR DE LA RATE
ENLEVEEENLEVEE
•TYPE D’INTERVENTIONTYPE D’INTERVENTION
•EXAMENS HEMATOLOGIQUESEXAMENS HEMATOLOGIQUES
METHODOLOGIE DE L’EXPERTISEMETHODOLOGIE DE L’EXPERTISE
BAREME D’EVALUATION DES INCAPACITESBAREME D’EVALUATION DES INCAPACITES
PERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTSPERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTS
DE LA CIRCULATIONDE LA CIRCULATION
 Tt conservateur aucune anomalie Clin. niTt conservateur aucune anomalie Clin. ni
hémato.hémato. Jusqu’à 5%Jusqu’à 5%
 - Splénectomie T. aucune anomalie Clin. Ni- Splénectomie T. aucune anomalie Clin. Ni
hémato.(hémato.(taux justifié par les contraintes et les précautions dans la vietaux justifié par les contraintes et les précautions dans la vie
courante)courante) 8%8%
 - Splénectomies T, persistance d’anomalies- Splénectomies T, persistance d’anomalies
Hémato. légères, fatigabilitéHémato. légères, fatigabilité 10%10%
 - Splénectomies T, persistance d’anomalies- Splénectomies T, persistance d’anomalies
Hémato. et risque de thromboseHémato. et risque de thrombose 15%15%
BAREME INDICATIF D’INVALIDITEBAREME INDICATIF D’INVALIDITE
PERMANENTE CONSECUTIVE AUXPERMANENTE CONSECUTIVE AUX
SEQUELLES DES ACCIDENTS DU TRAVAILSEQUELLES DES ACCIDENTS DU TRAVAIL
 Cicatrice de bonne qualité, pas deCicatrice de bonne qualité, pas de
modification de la formule sanguinemodification de la formule sanguine
10%10%
 Modification de la formule sanguineModification de la formule sanguine
15à 30%15à 30%
LES SEQUELLES DIGESTIVESLES SEQUELLES DIGESTIVES
 SOUVENT MODEREES PARFOIS MEMESOUVENT MODEREES PARFOIS MEME
INEXISTANTESINEXISTANTES
 LORSQU’ELLES SONT IMPORTANTESLORSQU’ELLES SONT IMPORTANTES
(gêne fonctionnelle notable, peuvent(gêne fonctionnelle notable, peuvent
peser lourdement sur la santé)peser lourdement sur la santé)
 Les capacités d’adaptation de l’organismeLes capacités d’adaptation de l’organisme
sont grandes et se développentsont grandes et se développent
progressivement sur de nombreux moisprogressivement sur de nombreux mois
 Recul suffisant, minimum un anRecul suffisant, minimum un an
Principaux syndromes séquellaires: 5Principaux syndromes séquellaires: 5
 Le syndrome subocclusifLe syndrome subocclusif
 Le syndrome de diarrhée et malabsorptionLe syndrome de diarrhée et malabsorption
 Les syndromes liés au rétablissement deLes syndromes liés au rétablissement de
la continuité digestive après exérèsela continuité digestive après exérèse
viscéraleviscérale
 Syndromes hépato biliairesSyndromes hépato biliaires
 Syndrome d’insuffisance pancréatiqueSyndrome d’insuffisance pancréatique
Les éléments cliniques etLes éléments cliniques et
paracliniques d’appréciationparacliniques d’appréciation
 InterrogatoireInterrogatoire
 Examen cliniqueExamen clinique
 Examens morphologiquesExamens morphologiques
 BiologieBiologie
Lésions hépatiques etLésions hépatiques et
biliairesbiliaires
 Il est rare qu’une résection hépatique laisse des
séquelles réelles tant cliniques que biologiques,
en raison de la régénération spécifique du foie ;
 La valeur fonctionnelle de l’organe peut se
trouver altérée à la suite d’une cirrhose, un hépato
carcinome, ou encore à la suite d’une nécrose
massive du foie par ligature de l’artère hépatique,
une nécrose localisée (abcès du foie), une
hépatite virale ou transfusionnelle ;
Une hépatite virale imputable au traitement
nécessité par l'accident ne peut justifier
l'attribution d'une I.P.P. que dans la mesure où les
examens biologiques objectivent des séquelles
intéressant les fonctions hépatiques ;
Les lésions des voies biliaires sont rares : une
sténose des voies biliaires, une fistule artério
biliaire, des séquelles infectieuses (angiocholite)
douloureuses ou lithiasiques ;
 Des variantes anatomiques du pédicule
hépatique sont nombreuses et variées exposent
aux complications opératoires ;
Date de consolidationDate de consolidation
 Les capacités d’adaptation de l’organismeLes capacités d’adaptation de l’organisme
sont grandes et se développentsont grandes et se développent
progressivement sur +s mois.progressivement sur +s mois.
 Un délai d’un an lorsque les lésionsUn délai d’un an lorsque les lésions
initiales ont été importantes et leurinitiales ont été importantes et leur
traitement a été difficiletraitement a été difficile
BAREME D’EVALUATION DES INCAPACITESBAREME D’EVALUATION DES INCAPACITES
PERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTSPERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTS
DE LA CIRCULATIONDE LA CIRCULATION..
 Stigmate Sérologique ou Bio. D’uneStigmate Sérologique ou Bio. D’une
atteinte hépatique, sans perturbationatteinte hépatique, sans perturbation
fonctionnellefonctionnelle jusqu’à 5%jusqu’à 5%
 Hépatite active avec enzymes hépatiquesHépatite active avec enzymes hépatiques
élevées sans signes de fibrose ouélevées sans signes de fibrose ou
d’insuffisance hépatique en fonction desd’insuffisance hépatique en fonction des
troubles fonctionnels du retentissementtroubles fonctionnels du retentissement
psychologique et de contraintespsychologique et de contraintes
thérapeutiquesthérapeutiques jusqu’à 20%jusqu’à 20%
 Insuffisance hépatique en fonction desInsuffisance hépatique en fonction des
troubles fonctionnels du retentissementtroubles fonctionnels du retentissement
sur l’état général et contraintessur l’état général et contraintes
thérapeutiques ; tableau clinique dethérapeutiques ; tableau clinique de
cirrhose correspondant à la classecirrhose correspondant à la classe
modéréemodérée 20 à 50%20 à 50%
 Cirrhose évolutive en fonction desCirrhose évolutive en fonction des
troubles fonctionnels du retentissementtroubles fonctionnels du retentissement
sur l’état général et contraintessur l’état général et contraintes
thérapeutiques ; tableau clinique dethérapeutiques ; tableau clinique de
cirrhose correspondant à la classe sévèrecirrhose correspondant à la classe sévère
50% et plus50% et plus
Classification cirrhoseClassification cirrhose
MODEREEMODEREE SEVERESEVERE
BilirubineBilirubine 0 à 800 à 80 Sup. 80Sup. 80
AlbumineAlbumine 25 à 3525 à 35 Inf. 25Inf. 25
AsciteAscite AbsenteAbsente IncontrôléeIncontrôlée
Signes neuro.Signes neuro. Abs. ou minimeAbs. ou minime Modérée àModérée à
sévèresévère
État nutritionnelÉtat nutritionnel NormalNormal AltéréAltéré
RégénérationRégénération PrésentePrésente AbsenteAbsente
Lésions pancréatiquesLésions pancréatiques
 La déficience de la sécrétion externe du pancréas
consécutive à des exérèses et à la pancréatite d’amont, se
traduit par une stéatorrhée et une diminution de la
capacité digestive;
 Les critères d’imputabilité DID et traumatisme
 L’absence d’état antérieur diabétique
 L’apparition brutale du diabète. Toujours moins de 2
mois
 Le traumatisme causal: Une résection pancréatique
majeure(4/5) de la glande) ou après une pancréatite
aigue nécrosante gravissime
 Le diabète doit être durable et un recul de 6 à 12
mois suffit pour reconnaître le caractère définitif
 Pour la réparation, on tiendra compte :
des répercussions de l'atteinte
pancréatique sur l'état général
 des problèmes nutritionnels qu'elle
pose
 des douleurs qui en résultent
 des séquelles chirurgicales
éventuelles (fistule pancréatique,
suppuration chronique, etc.) ;
EVALUATION DE L'INCAPACITEEVALUATION DE L'INCAPACITE
FONCTION PANCREATIQUE EXOCRINEFONCTION PANCREATIQUE EXOCRINE
Tenir compte des répercutions sur l’état général, desTenir compte des répercutions sur l’état général, des
douleurs, de la perte du poids, le nombre de selles et dedouleurs, de la perte du poids, le nombre de selles et de
la stéatorhhéela stéatorhhée
FONCTION PANCREATIQUE ENDOCRINEFONCTION PANCREATIQUE ENDOCRINE
D.I.D bien équilibré, une à 2 injections d’insuline /24HD.I.D bien équilibré, une à 2 injections d’insuline /24H
sans altération état généralsans altération état général 20% à 30%20% à 30%
DID mal équilibré avec un retentissement sur l’étatDID mal équilibré avec un retentissement sur l’état
généralgénéral 30 à 40 %30 à 40 %
Traumatisme œso-Traumatisme œso-
gastriquegastrique
SEQUELLESSEQUELLES
STENOSE INFLAMMATOIRE ETSTENOSE INFLAMMATOIRE ET
FIBREUSEFIBREUSE
REDUCTION DE VOLUMEREDUCTION DE VOLUME
InsuffisanceInsuffisance chlorhydropeptiquechlorhydropeptique
GASTRITE ATROPHIQUEGASTRITE ATROPHIQUE
K ESTOMACK ESTOMAC
K ŒSOPHAGEK ŒSOPHAGE
LESIONS EVOLUTIVESLESIONS EVOLUTIVES
RECUL 10 à 20 ansRECUL 10 à 20 ans
SEQUELLES INTESTINALESSEQUELLES INTESTINALES
SÉQUELLESSÉQUELLES
 SténoseSténose
 Réduction longueur globale: Grêle courtRéduction longueur globale: Grêle court
 Micro rectieMicro rectie
 Insuffisance sphinctérienne / IncontineceInsuffisance sphinctérienne / Incontinece
 Synéchies et Brides péritonéalesSynéchies et Brides péritonéales
conséquences métaboliquesconséquences métaboliques
secondaires à une résection étendue dusecondaires à une résection étendue du
grêlegrêle
 Les résections intestinales itératives deLes résections intestinales itératives de
nécessité peuvent aboutir à un syndromenécessité peuvent aboutir à un syndrome
de l'intestin grêle court ("grêle court").de l'intestin grêle court ("grêle court").
 Les conséquences dépendent de laLes conséquences dépendent de la
longueur enlevée :longueur enlevée :
il peut s’agir d’une diarrhée
hydroélectrolytique, d’une diarrhée avec
malabsorption que l’on peut pallier par
un régime et d’éventuelles
supplémentations, ou d’une situation
("grêle court" dépassé) imposant une
nutrition parentérale.
La résection iléo-caecale est plus mal
tolérée qu’une résection segmentaire de
l’intestin grêle en raison de la perte de la
valvule de Bauhin.
 Les conséquences sont :Les conséquences sont :
– une diarrhée par accélération du transit– une diarrhée par accélération du transit
colique due à l’absorption insuffisante descolique due à l’absorption insuffisante des
sels biliaires par l’iléon;sels biliaires par l’iléon;
– une malabsorption des graisses,– une malabsorption des graisses,
principalement des triglycérides à chaînesprincipalement des triglycérides à chaînes
longues ;longues ;
– une malabsorption de la vitamine B– une malabsorption de la vitamine B1212 àà
corriger par des injections IM de vitaminecorriger par des injections IM de vitamine
BB1212 ;;
– parfois une lithiase biliaire du fait de la– parfois une lithiase biliaire du fait de la
réduction du pool des sels biliaires ;réduction du pool des sels biliaires ;
– parfois une lithiase urinaire oxalique par– parfois une lithiase urinaire oxalique par
excès d’acide oxalique absorbé dans leexcès d’acide oxalique absorbé dans le
côlon.côlon.
Les syndromes séquellairesLes syndromes séquellaires
Le syndrome subocclusifLe syndrome subocclusif
 Syndrome de KSyndrome de Kœnigœnig
 La causeLa cause est péritonéale ou intestinaleest péritonéale ou intestinale
Le syndrome deLe syndrome de diarrhée et de malabsorptiondiarrhée et de malabsorption
 La causeLa cause est le transit trop rapide ou une perturbationest le transit trop rapide ou une perturbation
métabolique des sucs digestifsmétabolique des sucs digestifs
Les syndromesLes syndromes liésliés auau rétablissement de larétablissement de la
continuitécontinuité
 Après gastrectomie: RGO, dumping syndrome,Après gastrectomie: RGO, dumping syndrome,
ulcèresulcères
 Le syndrome de l’anse borgneLe syndrome de l’anse borgne
Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles des AT et MPaux séquelles des AT et MP
 Troubles légersTroubles légers 10%10%
 Troubles moyens, avec nécessité d’uneTroubles moyens, avec nécessité d’une
diététique particulièrediététique particulière 20 à 30%20 à 30%
 Troubles graves: troubles de l’absorptionTroubles graves: troubles de l’absorption
avec diarrhée, retentissement sur l’étatavec diarrhée, retentissement sur l’état
généralgénéral 50 à 80%50 à 80%
Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles d’ACaux séquelles d’AC
 Signes fonctionnels permanents sansSignes fonctionnels permanents sans
retentissement sur l’état généralretentissement sur l’état général jusqu’10%jusqu’10%
 Signes fonctionnels marquées et/ou contraintesSignes fonctionnels marquées et/ou contraintes
sans altération de l’état général avecsans altération de l’état général avec
retentissement biologique objectiveretentissement biologique objective 10 à30%10 à30%
 retentissement sur l’état général et/ouretentissement sur l’état général et/ou
contraintes thérapeutiques très importantescontraintes thérapeutiques très importantes
30 à 40%30 à 40%
 Altération profonde de l’état général malgré desAltération profonde de l’état général malgré des
contraintes thérapeutiques majeurescontraintes thérapeutiques majeures 40 à 70%40 à 70%
Pathologie séquellairePathologie séquellaire
ano-rectaleano-rectale
les circonstancesles circonstances
Accidents iatrogéniquesAccidents iatrogéniques
 Ulcération thermométriqueUlcération thermométrique
 Déchirure endoscopiqueDéchirure endoscopique
 ElectrocoagulationElectrocoagulation
Causes non iatrogènesCauses non iatrogènes
 EmpalementEmpalement
 Chutes (accident de construction, bicyclettes…)Chutes (accident de construction, bicyclettes…)
 Les plaies par armes à feuLes plaies par armes à feu
 Les corps étrangers intra rectauxLes corps étrangers intra rectaux
 La sodomisationLa sodomisation
Les séquellesLes séquelles
 L’incontinence aux gaz, aux matièresL’incontinence aux gaz, aux matières
liquides, aux matières solidesliquides, aux matières solides
 Les fistules anales pures ou recto-Les fistules anales pures ou recto-
cutanées, recto-vaginales, prostato-cutanées, recto-vaginales, prostato-
rectales et recto-vesicalesrectales et recto-vesicales
 Les sténosesLes sténoses
 Les douleursLes douleurs
 Les troubles psychiquesLes troubles psychiques
ImputabilitéImputabilité
 Le règle de SimoninLe règle de Simonin
 Nature du traumatismeNature du traumatisme
 Concordance de localisationConcordance de localisation
 Enchaînement anatomo-cliniqueEnchaînement anatomo-clinique
 Délai d’imputabilité très long dans ces casDélai d’imputabilité très long dans ces cas
 Absence de troubles antérieuresAbsence de troubles antérieures
 Absence de cause intercurrentesAbsence de cause intercurrentes
Délai de consolidationDélai de consolidation
 Tenir compte des possibilités de rechutesTenir compte des possibilités de rechutes
et d’évolution sinusoïdale de ce genre deet d’évolution sinusoïdale de ce genre de
troubletrouble
 Six mois est un délai minimumSix mois est un délai minimum
Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles des AT et MPaux séquelles des AT et MP
 Troubles légersTroubles légers 10%10%
 Troubles moyensTroubles moyens 30 à 50%30 à 50%
 Troubles gravesTroubles graves 50 à 70%50 à 70%
 Fistules anales :Fistules anales :
intrasphinctérienneintrasphinctérienne 5%5%
trans ou extrasphinctérientrans ou extrasphinctérien 10 à 15%10 à 15%
complexecomplexe 20 à20 à
30%30%
Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive
aux séquelles d’ACaux séquelles d’AC
 Incontinence anale avec selles obtenuesIncontinence anale avec selles obtenues
par TR, suppositoires ou lavement, sanspar TR, suppositoires ou lavement, sans
fuite intermédiairefuite intermédiaire
jusqu’à 10%jusqu’à 10%
 Fuites fréquentes et inopinéesFuites fréquentes et inopinées
10 à 15%10 à 15%
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permanentepermanente 20 à 30 %20 à 30 %

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Pathologie sequellaire des traumatismes abdominaux

  • 1. Séquelles des traumatismesSéquelles des traumatismes abdominauxabdominaux
  • 2. IntroductionIntroduction  Les différentes situations d’expertisesLes différentes situations d’expertises  Expertise amiableExpertise amiable  Expertise judiciaireExpertise judiciaire  Le cadre médico-légalLe cadre médico-légal  Accident de circulation (AC)Accident de circulation (AC)  Coups et blessure volontaire (CBV)Coups et blessure volontaire (CBV)  Responsabilité médicaleResponsabilité médicale  Accident du travail (AT)Accident du travail (AT)  Notion d’IncapacitéNotion d’Incapacité  Réduction par les séquelles de la capacité physiologiqueRéduction par les séquelles de la capacité physiologique  Évaluation barémiqueÉvaluation barémique  AT : Art.38 alinéa 3 de la loi n°94/28 du 21/2/1994AT : Art.38 alinéa 3 de la loi n°94/28 du 21/2/1994  AC : Art. 131 alinéa 2 de la loi n°2005-86 du 15/8/2005AC : Art. 131 alinéa 2 de la loi n°2005-86 du 15/8/2005
  • 3. •LES SEQUELLES PARIETALESLES SEQUELLES PARIETALES •LES SEQUELLES SPLENIQUESLES SEQUELLES SPLENIQUES •LES SEQUELLES DIGESTIVESLES SEQUELLES DIGESTIVES TUBE DIGESTIFTUBE DIGESTIF FOIEFOIE PANCREASPANCREAS LES SEQUELLESLES SEQUELLES
  • 4. Les séquelles pariétalesLes séquelles pariétales abdominalesabdominales
  • 5. SEQUELLES PARIETALESSEQUELLES PARIETALES ABDOMINALESABDOMINALES CICATRICESCICATRICES HERNIESHERNIES Problème ARDU d'imputabilitéProblème ARDU d'imputabilité Hernie de force ?Hernie de force ? Hernie de faiblesse ?Hernie de faiblesse ? Problèmes médico-légauxProblèmes médico-légaux Faits reprochés et séquellesFaits reprochés et séquelles EVENTRATIONSEVENTRATIONS
  • 6. CicatricesCicatrices La description des cicatrices comporte plusieursLa description des cicatrices comporte plusieurs éléments :éléments :  D’abord leur siège et en particulier leurs rapports avecD’abord leur siège et en particulier leurs rapports avec un pli de flexion (pli de l’aine ) en signalant l’éventuelun pli de flexion (pli de l’aine ) en signalant l’éventuel retentissement fonctionnel d’une bride cicatricielle;retentissement fonctionnel d’une bride cicatricielle;  La forme, les dimensions, la couleur et ses éventuellesLa forme, les dimensions, la couleur et ses éventuelles variations au chaud, au froid, leurs visibilités seulementvariations au chaud, au froid, leurs visibilités seulement de près , dans l’intimité (50cm) ou à distance sociale (3de près , dans l’intimité (50cm) ou à distance sociale (3 mètres)mètres)  Relief et texture des cicatrices (hypertrophiques,Relief et texture des cicatrices (hypertrophiques, chéloïdes ou au contraire déprimées, souples ouchéloïdes ou au contraire déprimées, souples ou adhérents;adhérents;  Le caractère douloureux ou non;Le caractère douloureux ou non;
  • 7. Délai de consolidationDélai de consolidation  Variable de six semaines pour uneVariable de six semaines pour une cicatrice de laparotomie à plusieurs moiscicatrice de laparotomie à plusieurs mois pour une plaie avec perte de substance;pour une plaie avec perte de substance;  Lorsque la cicatrisation a été obtenue,Lorsque la cicatrisation a été obtenue, commence la vie de la cicatrice, quicommence la vie de la cicatrice, qui nécessite des soins propres pendantnécessite des soins propres pendant plusieurs mois, parfois même plusieursplusieurs mois, parfois même plusieurs années, avant de pouvoir être considéréannées, avant de pouvoir être considéré comme stable et définitive;comme stable et définitive;
  • 8. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive aux séquelles des AT et MPaux séquelles des AT et MP  Cicatrices vicieuses ou chéloïdesCicatrices vicieuses ou chéloïdes imposant une protection au cours duimposant une protection au cours du travailtravail 5 à 10%5 à 10%  Fistule à la peau consécutive à uneFistule à la peau consécutive à une mauvaise résorption de fils de suture oumauvaise résorption de fils de suture ou tout autre cause avec écoulement ettout autre cause avec écoulement et suivant le nombresuivant le nombre 1 à 8%1 à 8%
  • 9. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive aux séquelles d’ACaux séquelles d’AC  Cicatrice de bonne qualité souple etCicatrice de bonne qualité souple et indolenteindolente 0%0%  Cicatrice douloureuse, rétractile, chéloïdeCicatrice douloureuse, rétractile, chéloïde 3 à 5 %3 à 5 %
  • 10. HernieHernie  Seule la hernie traumatique avec signe d’effractionSeule la hernie traumatique avec signe d’effraction tissulaire (douleurs, réflexes syncopaux, ecchymose ettissulaire (douleurs, réflexes syncopaux, ecchymose et hématome ) est indemnisablehématome ) est indemnisable  Certains accident en raison de leurs GRAVITE et deCertains accident en raison de leurs GRAVITE et de l’apparition IMMEDIATE d’une hernie, peuvent en être lal’apparition IMMEDIATE d’une hernie, peuvent en être la causecause  L’analyse des liens de causalité est souvent difficile etL’analyse des liens de causalité est souvent difficile et l’imputabilité au traumatisme sera établie ou exclue selonl’imputabilité au traumatisme sera établie ou exclue selon le cas et doit s’appuyer sur :le cas et doit s’appuyer sur :  L’analyse de l’accident invoquéL’analyse de l’accident invoqué  La recherche d’une concordance des faitsLa recherche d’une concordance des faits  L’existence ou non d’un enchaînement cliniqueL’existence ou non d’un enchaînement clinique  Le délai de survenue et de déclarationLe délai de survenue et de déclaration  L’analyse des A.T.C.D. avec l’absence de troubleL’analyse des A.T.C.D. avec l’absence de trouble préalablepréalable
  • 11. Hernies posant un problèmeHernies posant un problème médico-légalmédico-légal  MortalitéMortalité  Information et consentement éclairé : L’évolution spontanée deInformation et consentement éclairé : L’évolution spontanée de l’affection, les complications possibles, les différentes thérapeutiquesl’affection, les complications possibles, les différentes thérapeutiques proposées avec leurs avantages, complications et inconvénients, laproposées avec leurs avantages, complications et inconvénients, la durée de l’ITT et les possibles séquellesdurée de l’ITT et les possibles séquelles  Indication opératoire: Elle doit être justifiée et respecte les contreIndication opératoire: Elle doit être justifiée et respecte les contre indicationsindications  Complications immédiatesComplications immédiates  Les lésions vasculaires 10% des plaintesLes lésions vasculaires 10% des plaintes  Les lésions du canal déférent qui pour conséquence une stérilité liée àLes lésions du canal déférent qui pour conséquence une stérilité liée à une augmentation du taux des AC anti spermeune augmentation du taux des AC anti sperme  Complications tardivesComplications tardives  Récidive: rarement reprochée et ne fait l’objet d’une plainte qu’auRécidive: rarement reprochée et ne fait l’objet d’une plainte qu’au décours de complications infectieusesdécours de complications infectieuses  Les atrophies testiculaires ischémique par thrombose veineuseLes atrophies testiculaires ischémique par thrombose veineuse spermatiquespermatique  Les suppurations durables tel que les ostéites du pubis souventLes suppurations durables tel que les ostéites du pubis souvent d’origine nosocomialed’origine nosocomiale
  • 12. Les données de l’examen cliniqueLes données de l’examen clinique  Le siège de la hernie, son volume et sonLe siège de la hernie, son volume et son caractère réductible ou noncaractère réductible ou non  Les douleurs en précisant le type, l’intensité, leLes douleurs en précisant le type, l’intensité, le siège et les circonstances d’apparitionsiège et les circonstances d’apparition  Les troubles du transitLes troubles du transit  Les traitements entrepris (ceinture abdominale,Les traitements entrepris (ceinture abdominale, plastie…)plastie…)  L’état de la paroi musculaire, en précisant saL’état de la paroi musculaire, en précisant sa tonicité et sa trophicité générale, lestonicité et sa trophicité générale, les caractéristiques de ses éventuelles déhiscencescaractéristiques de ses éventuelles déhiscences
  • 13. Délai de consolidationDélai de consolidation  Sans intervention chirurgicaleSans intervention chirurgicale  ITT une semaineITT une semaine pour que le travailleur sepour que le travailleur se rétablisse de la douleur musculairerétablisse de la douleur musculaire  Après intervention chirurgicaleAprès intervention chirurgicale  ITT jusqu’à 8 semainesITT jusqu’à 8 semaines pour se rétablir d’unepour se rétablir d’une réparation simpleréparation simple
  • 14. Évaluation du préjudiceÉvaluation du préjudice  Hernie peu volumineuse, non douloureuse, nonHernie peu volumineuse, non douloureuse, non scrotale, facilement réductiblescrotale, facilement réductible 5%5%  Hernie scrotale plus ou moins réductibleHernie scrotale plus ou moins réductible 8%8%  Hernie volumineuse, douloureuse, difficilementHernie volumineuse, douloureuse, difficilement réductible ou irréductibleréductible ou irréductible 20%20%  Hernie bilatérale, selon caractère, tauxHernie bilatérale, selon caractère, taux maximummaximum 25%25%
  • 15. EventrationEventration  Eventrations traumatiquesEventrations traumatiques 3 mécanismes :3 mécanismes :  Effraction musculo-aponévrotique ± étendueEffraction musculo-aponévrotique ± étendue  Contusion abdominale avec rupture musculaire etContusion abdominale avec rupture musculaire et sous cutanéesous cutanée  Paralysie des nerfs inter costauxParalysie des nerfs inter costaux  Eventrations postopératoiresEventrations postopératoires  Certaines laparotomiesCertaines laparotomies  Suppurations pariétalesSuppurations pariétales
  • 16.  L’examen du patient, debout et couché:L’examen du patient, debout et couché: Apprécie:Apprécie:  L’état trophique de la peauL’état trophique de la peau  Les limites et les dimensionsLes limites et les dimensions  Le retentissement sur la sangleLe retentissement sur la sangle musculairemusculaire  Le retentissement sur la fonctionLe retentissement sur la fonction respiratoirerespiratoire  L’efficacité d’éventuel appareillageL’efficacité d’éventuel appareillage  Le délai de un an pour juger de sonLe délai de un an pour juger de son évolutivité et du résultat du traitementévolutivité et du résultat du traitement
  • 17. IndemnisationIndemnisation  ITTITT : 2 mois à 4 mois: 2 mois à 4 mois  IPPIPP ::  Éventration de petite taille avec douleurs sansÉventration de petite taille avec douleurs sans répercussion sur la fonction digestiverépercussion sur la fonction digestive AT 5%AT 5% AC jusqu’à 10%AC jusqu’à 10%  Éventration moyenne avec douleurs, troublesÉventration moyenne avec douleurs, troubles du transit et imposant le port de ceinturedu transit et imposant le port de ceinture AT 15%AT 15% AC 10 à 15%AC 10 à 15%  Éventration de taille importanteÉventration de taille importante AT 30 à 40%AT 30 à 40% AC 15% à 20%AC 15% à 20%  Eventration traitéeEventration traitée
  • 18.  MécanismeMécanisme  contusion abdominalecontusion abdominale  Choc frontal : hyper pressionChoc frontal : hyper pression  Choc latéral : déchirureChoc latéral : déchirure  Plaie lors d’un traumatisme pénétrantPlaie lors d’un traumatisme pénétrant  LésionsLésions  Hernies, EventrationsHernies, Eventrations  Paralysie des nerfs phréniquesParalysie des nerfs phréniques Lésions traumatiques duLésions traumatiques du diaphragmediaphragme
  • 19. IndemnisationIndemnisation  ITTITT 4 Mois délai minimum4 Mois délai minimum  IPPIPP  La baisse de la mobilité d’une coupole avecLa baisse de la mobilité d’une coupole avec une gêne respiratoire modéréeune gêne respiratoire modérée AT 10 à 20%AT 10 à 20% AC jusqu’à 8%AC jusqu’à 8%  L’apparition de troubles fonctionnels digestifs,L’apparition de troubles fonctionnels digestifs, respiratoires et de douleurs en rapport avecrespiratoires et de douleurs en rapport avec une hernie diaphragmatique non corrigéeune hernie diaphragmatique non corrigée AT 20 à 40%AT 20 à 40% AC 8 à 12%AC 8 à 12%
  • 21.  Traitement conservateur : persiste un hématome intra ouTraitement conservateur : persiste un hématome intra ou peri splénique.peri splénique.  Au cours des premières semaines, il peut seAu cours des premières semaines, il peut se rompre secondairement, ce qui peut augmenter larompre secondairement, ce qui peut augmenter la dure de ITT.dure de ITT.  A distance, l’hématome soit disparaît, soit ilA distance, l’hématome soit disparaît, soit il s’enkyste et s’il est volumineux, il peut entraînaits’enkyste et s’il est volumineux, il peut entraînait une gêne fonctionnelle et nécessite uneune gêne fonctionnelle et nécessite une intervention.intervention.  Les complications postopératoires des splénectomies :Les complications postopératoires des splénectomies :  Des abcès sous phréniquesDes abcès sous phréniques  des fistules pancréatiquesdes fistules pancréatiques  l’hyperplaquettose postopératoire :l’hyperplaquettose postopératoire :  En principe elle est transitoireEn principe elle est transitoire  fréquente et peut nécessiter un traitementfréquente et peut nécessiter un traitement antiagrégant, voir une chimiothérapie, avec sesantiagrégant, voir une chimiothérapie, avec ses risques propres.risques propres.
  • 22.  La thrombose portale extensive, favorisée par desLa thrombose portale extensive, favorisée par des troubles de la coagulation antérieures (protéine S,troubles de la coagulation antérieures (protéine S, protéine C…). Diagnostiquée précocement, elle peutprotéine C…). Diagnostiquée précocement, elle peut régresser sous traitement héparinique. Théoriquementrégresser sous traitement héparinique. Théoriquement elle peut être à l’origine d’une hypertension portale.elle peut être à l’origine d’une hypertension portale.  La complication la plus redouté est la sensibilité accrueLa complication la plus redouté est la sensibilité accrue au infections à certains germes :au infections à certains germes : Bactéries encapsulées les plus fréquemment impliquées:Bactéries encapsulées les plus fréquemment impliquées:  Streptococcus pneumoniaeStreptococcus pneumoniae 50à 90%50à 90% des infectionsdes infections  Haemophilus influenzae de type bHaemophilus influenzae de type b 5 à 15 %5 à 15 % des infectionsdes infections  Neisseria meningitidisNeisseria meningitidis
  • 23. DATE DE CONSOLIDATIONDATE DE CONSOLIDATION  Risque infectieuxRisque infectieux : maximum chez l’enfant: maximum chez l’enfant avant l’âge de 5 ans; la plupart des complicationsavant l’âge de 5 ans; la plupart des complications infectieuses surviennent dans les deux annéesinfectieuses surviennent dans les deux années qui suivent la splénectomiequi suivent la splénectomie  Le risque thrombotiqueLe risque thrombotique , en rapport avec, en rapport avec l’hyperplaquettose, peut persister pendant 1 ou 2l’hyperplaquettose, peut persister pendant 1 ou 2 ans après la splénectomieans après la splénectomie  La date de consolidationLa date de consolidation ne doit pas êtrene doit pas être fixée avant un délai de 2 ans . Chez l’enfant, ilfixée avant un délai de 2 ans . Chez l’enfant, il est préférable d’attendre l’âge de 5 ans.est préférable d’attendre l’âge de 5 ans.
  • 25. •ETAT ANTERIEUR DE LA RATEETAT ANTERIEUR DE LA RATE ENLEVEEENLEVEE •TYPE D’INTERVENTIONTYPE D’INTERVENTION •EXAMENS HEMATOLOGIQUESEXAMENS HEMATOLOGIQUES METHODOLOGIE DE L’EXPERTISEMETHODOLOGIE DE L’EXPERTISE
  • 26. BAREME D’EVALUATION DES INCAPACITESBAREME D’EVALUATION DES INCAPACITES PERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTSPERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTS DE LA CIRCULATIONDE LA CIRCULATION  Tt conservateur aucune anomalie Clin. niTt conservateur aucune anomalie Clin. ni hémato.hémato. Jusqu’à 5%Jusqu’à 5%  - Splénectomie T. aucune anomalie Clin. Ni- Splénectomie T. aucune anomalie Clin. Ni hémato.(hémato.(taux justifié par les contraintes et les précautions dans la vietaux justifié par les contraintes et les précautions dans la vie courante)courante) 8%8%  - Splénectomies T, persistance d’anomalies- Splénectomies T, persistance d’anomalies Hémato. légères, fatigabilitéHémato. légères, fatigabilité 10%10%  - Splénectomies T, persistance d’anomalies- Splénectomies T, persistance d’anomalies Hémato. et risque de thromboseHémato. et risque de thrombose 15%15%
  • 27. BAREME INDICATIF D’INVALIDITEBAREME INDICATIF D’INVALIDITE PERMANENTE CONSECUTIVE AUXPERMANENTE CONSECUTIVE AUX SEQUELLES DES ACCIDENTS DU TRAVAILSEQUELLES DES ACCIDENTS DU TRAVAIL  Cicatrice de bonne qualité, pas deCicatrice de bonne qualité, pas de modification de la formule sanguinemodification de la formule sanguine 10%10%  Modification de la formule sanguineModification de la formule sanguine 15à 30%15à 30%
  • 28. LES SEQUELLES DIGESTIVESLES SEQUELLES DIGESTIVES  SOUVENT MODEREES PARFOIS MEMESOUVENT MODEREES PARFOIS MEME INEXISTANTESINEXISTANTES  LORSQU’ELLES SONT IMPORTANTESLORSQU’ELLES SONT IMPORTANTES (gêne fonctionnelle notable, peuvent(gêne fonctionnelle notable, peuvent peser lourdement sur la santé)peser lourdement sur la santé)  Les capacités d’adaptation de l’organismeLes capacités d’adaptation de l’organisme sont grandes et se développentsont grandes et se développent progressivement sur de nombreux moisprogressivement sur de nombreux mois  Recul suffisant, minimum un anRecul suffisant, minimum un an
  • 29. Principaux syndromes séquellaires: 5Principaux syndromes séquellaires: 5  Le syndrome subocclusifLe syndrome subocclusif  Le syndrome de diarrhée et malabsorptionLe syndrome de diarrhée et malabsorption  Les syndromes liés au rétablissement deLes syndromes liés au rétablissement de la continuité digestive après exérèsela continuité digestive après exérèse viscéraleviscérale  Syndromes hépato biliairesSyndromes hépato biliaires  Syndrome d’insuffisance pancréatiqueSyndrome d’insuffisance pancréatique
  • 30. Les éléments cliniques etLes éléments cliniques et paracliniques d’appréciationparacliniques d’appréciation  InterrogatoireInterrogatoire  Examen cliniqueExamen clinique  Examens morphologiquesExamens morphologiques  BiologieBiologie
  • 31. Lésions hépatiques etLésions hépatiques et biliairesbiliaires
  • 32.  Il est rare qu’une résection hépatique laisse des séquelles réelles tant cliniques que biologiques, en raison de la régénération spécifique du foie ;  La valeur fonctionnelle de l’organe peut se trouver altérée à la suite d’une cirrhose, un hépato carcinome, ou encore à la suite d’une nécrose massive du foie par ligature de l’artère hépatique, une nécrose localisée (abcès du foie), une hépatite virale ou transfusionnelle ;
  • 33. Une hépatite virale imputable au traitement nécessité par l'accident ne peut justifier l'attribution d'une I.P.P. que dans la mesure où les examens biologiques objectivent des séquelles intéressant les fonctions hépatiques ; Les lésions des voies biliaires sont rares : une sténose des voies biliaires, une fistule artério biliaire, des séquelles infectieuses (angiocholite) douloureuses ou lithiasiques ;  Des variantes anatomiques du pédicule hépatique sont nombreuses et variées exposent aux complications opératoires ;
  • 34. Date de consolidationDate de consolidation  Les capacités d’adaptation de l’organismeLes capacités d’adaptation de l’organisme sont grandes et se développentsont grandes et se développent progressivement sur +s mois.progressivement sur +s mois.  Un délai d’un an lorsque les lésionsUn délai d’un an lorsque les lésions initiales ont été importantes et leurinitiales ont été importantes et leur traitement a été difficiletraitement a été difficile
  • 35. BAREME D’EVALUATION DES INCAPACITESBAREME D’EVALUATION DES INCAPACITES PERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTSPERMANENTES DES VICTIMES D’ACCIDENTS DE LA CIRCULATIONDE LA CIRCULATION..  Stigmate Sérologique ou Bio. D’uneStigmate Sérologique ou Bio. D’une atteinte hépatique, sans perturbationatteinte hépatique, sans perturbation fonctionnellefonctionnelle jusqu’à 5%jusqu’à 5%  Hépatite active avec enzymes hépatiquesHépatite active avec enzymes hépatiques élevées sans signes de fibrose ouélevées sans signes de fibrose ou d’insuffisance hépatique en fonction desd’insuffisance hépatique en fonction des troubles fonctionnels du retentissementtroubles fonctionnels du retentissement psychologique et de contraintespsychologique et de contraintes thérapeutiquesthérapeutiques jusqu’à 20%jusqu’à 20%
  • 36.  Insuffisance hépatique en fonction desInsuffisance hépatique en fonction des troubles fonctionnels du retentissementtroubles fonctionnels du retentissement sur l’état général et contraintessur l’état général et contraintes thérapeutiques ; tableau clinique dethérapeutiques ; tableau clinique de cirrhose correspondant à la classecirrhose correspondant à la classe modéréemodérée 20 à 50%20 à 50%  Cirrhose évolutive en fonction desCirrhose évolutive en fonction des troubles fonctionnels du retentissementtroubles fonctionnels du retentissement sur l’état général et contraintessur l’état général et contraintes thérapeutiques ; tableau clinique dethérapeutiques ; tableau clinique de cirrhose correspondant à la classe sévèrecirrhose correspondant à la classe sévère 50% et plus50% et plus
  • 37. Classification cirrhoseClassification cirrhose MODEREEMODEREE SEVERESEVERE BilirubineBilirubine 0 à 800 à 80 Sup. 80Sup. 80 AlbumineAlbumine 25 à 3525 à 35 Inf. 25Inf. 25 AsciteAscite AbsenteAbsente IncontrôléeIncontrôlée Signes neuro.Signes neuro. Abs. ou minimeAbs. ou minime Modérée àModérée à sévèresévère État nutritionnelÉtat nutritionnel NormalNormal AltéréAltéré RégénérationRégénération PrésentePrésente AbsenteAbsente
  • 39.  La déficience de la sécrétion externe du pancréas consécutive à des exérèses et à la pancréatite d’amont, se traduit par une stéatorrhée et une diminution de la capacité digestive;  Les critères d’imputabilité DID et traumatisme  L’absence d’état antérieur diabétique  L’apparition brutale du diabète. Toujours moins de 2 mois  Le traumatisme causal: Une résection pancréatique majeure(4/5) de la glande) ou après une pancréatite aigue nécrosante gravissime  Le diabète doit être durable et un recul de 6 à 12 mois suffit pour reconnaître le caractère définitif
  • 40.  Pour la réparation, on tiendra compte : des répercussions de l'atteinte pancréatique sur l'état général  des problèmes nutritionnels qu'elle pose  des douleurs qui en résultent  des séquelles chirurgicales éventuelles (fistule pancréatique, suppuration chronique, etc.) ;
  • 41. EVALUATION DE L'INCAPACITEEVALUATION DE L'INCAPACITE FONCTION PANCREATIQUE EXOCRINEFONCTION PANCREATIQUE EXOCRINE Tenir compte des répercutions sur l’état général, desTenir compte des répercutions sur l’état général, des douleurs, de la perte du poids, le nombre de selles et dedouleurs, de la perte du poids, le nombre de selles et de la stéatorhhéela stéatorhhée FONCTION PANCREATIQUE ENDOCRINEFONCTION PANCREATIQUE ENDOCRINE D.I.D bien équilibré, une à 2 injections d’insuline /24HD.I.D bien équilibré, une à 2 injections d’insuline /24H sans altération état généralsans altération état général 20% à 30%20% à 30% DID mal équilibré avec un retentissement sur l’étatDID mal équilibré avec un retentissement sur l’état généralgénéral 30 à 40 %30 à 40 %
  • 43. SEQUELLESSEQUELLES STENOSE INFLAMMATOIRE ETSTENOSE INFLAMMATOIRE ET FIBREUSEFIBREUSE REDUCTION DE VOLUMEREDUCTION DE VOLUME InsuffisanceInsuffisance chlorhydropeptiquechlorhydropeptique GASTRITE ATROPHIQUEGASTRITE ATROPHIQUE K ESTOMACK ESTOMAC K ŒSOPHAGEK ŒSOPHAGE LESIONS EVOLUTIVESLESIONS EVOLUTIVES RECUL 10 à 20 ansRECUL 10 à 20 ans
  • 45. SÉQUELLESSÉQUELLES  SténoseSténose  Réduction longueur globale: Grêle courtRéduction longueur globale: Grêle court  Micro rectieMicro rectie  Insuffisance sphinctérienne / IncontineceInsuffisance sphinctérienne / Incontinece  Synéchies et Brides péritonéalesSynéchies et Brides péritonéales
  • 46. conséquences métaboliquesconséquences métaboliques secondaires à une résection étendue dusecondaires à une résection étendue du grêlegrêle  Les résections intestinales itératives deLes résections intestinales itératives de nécessité peuvent aboutir à un syndromenécessité peuvent aboutir à un syndrome de l'intestin grêle court ("grêle court").de l'intestin grêle court ("grêle court").  Les conséquences dépendent de laLes conséquences dépendent de la longueur enlevée :longueur enlevée :
  • 47. il peut s’agir d’une diarrhée hydroélectrolytique, d’une diarrhée avec malabsorption que l’on peut pallier par un régime et d’éventuelles supplémentations, ou d’une situation ("grêle court" dépassé) imposant une nutrition parentérale. La résection iléo-caecale est plus mal tolérée qu’une résection segmentaire de l’intestin grêle en raison de la perte de la valvule de Bauhin.
  • 48.  Les conséquences sont :Les conséquences sont : – une diarrhée par accélération du transit– une diarrhée par accélération du transit colique due à l’absorption insuffisante descolique due à l’absorption insuffisante des sels biliaires par l’iléon;sels biliaires par l’iléon; – une malabsorption des graisses,– une malabsorption des graisses, principalement des triglycérides à chaînesprincipalement des triglycérides à chaînes longues ;longues ; – une malabsorption de la vitamine B– une malabsorption de la vitamine B1212 àà corriger par des injections IM de vitaminecorriger par des injections IM de vitamine BB1212 ;; – parfois une lithiase biliaire du fait de la– parfois une lithiase biliaire du fait de la réduction du pool des sels biliaires ;réduction du pool des sels biliaires ; – parfois une lithiase urinaire oxalique par– parfois une lithiase urinaire oxalique par excès d’acide oxalique absorbé dans leexcès d’acide oxalique absorbé dans le côlon.côlon.
  • 49. Les syndromes séquellairesLes syndromes séquellaires Le syndrome subocclusifLe syndrome subocclusif  Syndrome de KSyndrome de Kœnigœnig  La causeLa cause est péritonéale ou intestinaleest péritonéale ou intestinale Le syndrome deLe syndrome de diarrhée et de malabsorptiondiarrhée et de malabsorption  La causeLa cause est le transit trop rapide ou une perturbationest le transit trop rapide ou une perturbation métabolique des sucs digestifsmétabolique des sucs digestifs Les syndromesLes syndromes liésliés auau rétablissement de larétablissement de la continuitécontinuité  Après gastrectomie: RGO, dumping syndrome,Après gastrectomie: RGO, dumping syndrome, ulcèresulcères  Le syndrome de l’anse borgneLe syndrome de l’anse borgne
  • 50. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive aux séquelles des AT et MPaux séquelles des AT et MP  Troubles légersTroubles légers 10%10%  Troubles moyens, avec nécessité d’uneTroubles moyens, avec nécessité d’une diététique particulièrediététique particulière 20 à 30%20 à 30%  Troubles graves: troubles de l’absorptionTroubles graves: troubles de l’absorption avec diarrhée, retentissement sur l’étatavec diarrhée, retentissement sur l’état généralgénéral 50 à 80%50 à 80%
  • 51. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive aux séquelles d’ACaux séquelles d’AC  Signes fonctionnels permanents sansSignes fonctionnels permanents sans retentissement sur l’état généralretentissement sur l’état général jusqu’10%jusqu’10%  Signes fonctionnels marquées et/ou contraintesSignes fonctionnels marquées et/ou contraintes sans altération de l’état général avecsans altération de l’état général avec retentissement biologique objectiveretentissement biologique objective 10 à30%10 à30%  retentissement sur l’état général et/ouretentissement sur l’état général et/ou contraintes thérapeutiques très importantescontraintes thérapeutiques très importantes 30 à 40%30 à 40%  Altération profonde de l’état général malgré desAltération profonde de l’état général malgré des contraintes thérapeutiques majeurescontraintes thérapeutiques majeures 40 à 70%40 à 70%
  • 53. les circonstancesles circonstances Accidents iatrogéniquesAccidents iatrogéniques  Ulcération thermométriqueUlcération thermométrique  Déchirure endoscopiqueDéchirure endoscopique  ElectrocoagulationElectrocoagulation Causes non iatrogènesCauses non iatrogènes  EmpalementEmpalement  Chutes (accident de construction, bicyclettes…)Chutes (accident de construction, bicyclettes…)  Les plaies par armes à feuLes plaies par armes à feu  Les corps étrangers intra rectauxLes corps étrangers intra rectaux  La sodomisationLa sodomisation
  • 54. Les séquellesLes séquelles  L’incontinence aux gaz, aux matièresL’incontinence aux gaz, aux matières liquides, aux matières solidesliquides, aux matières solides  Les fistules anales pures ou recto-Les fistules anales pures ou recto- cutanées, recto-vaginales, prostato-cutanées, recto-vaginales, prostato- rectales et recto-vesicalesrectales et recto-vesicales  Les sténosesLes sténoses  Les douleursLes douleurs  Les troubles psychiquesLes troubles psychiques
  • 55. ImputabilitéImputabilité  Le règle de SimoninLe règle de Simonin  Nature du traumatismeNature du traumatisme  Concordance de localisationConcordance de localisation  Enchaînement anatomo-cliniqueEnchaînement anatomo-clinique  Délai d’imputabilité très long dans ces casDélai d’imputabilité très long dans ces cas  Absence de troubles antérieuresAbsence de troubles antérieures  Absence de cause intercurrentesAbsence de cause intercurrentes
  • 56. Délai de consolidationDélai de consolidation  Tenir compte des possibilités de rechutesTenir compte des possibilités de rechutes et d’évolution sinusoïdale de ce genre deet d’évolution sinusoïdale de ce genre de troubletrouble  Six mois est un délai minimumSix mois est un délai minimum
  • 57. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive aux séquelles des AT et MPaux séquelles des AT et MP  Troubles légersTroubles légers 10%10%  Troubles moyensTroubles moyens 30 à 50%30 à 50%  Troubles gravesTroubles graves 50 à 70%50 à 70%  Fistules anales :Fistules anales : intrasphinctérienneintrasphinctérienne 5%5% trans ou extrasphinctérientrans ou extrasphinctérien 10 à 15%10 à 15% complexecomplexe 20 à20 à 30%30%
  • 58. Barème indicatif d’IP consécutiveBarème indicatif d’IP consécutive aux séquelles d’ACaux séquelles d’AC  Incontinence anale avec selles obtenuesIncontinence anale avec selles obtenues par TR, suppositoires ou lavement, sanspar TR, suppositoires ou lavement, sans fuite intermédiairefuite intermédiaire jusqu’à 10%jusqu’à 10%  Fuites fréquentes et inopinéesFuites fréquentes et inopinées 10 à 15%10 à 15%  Incontinence sphinctérienne totale etIncontinence sphinctérienne totale et permanentepermanente 20 à 30 %20 à 30 %