2. “
La finance d'entreprise ou gestion financière, est le
champ de la finance relatif aux décisions financières des
entreprises. Son objet essentiel est l’analyse et la
« maximisation de la valeur de la firme pour ses actionnaires
envisagée sur une longue période ».
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3. Champs d’intervention de la finance
d’entreprise
Initialement
Analyse externe de l’entreprise.
Collecte de fonds
Maintenant
Gestion des actifs
Affectation des ressources
Estimation de la valeur
Prise de décision
Qualité du contrôle interne
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4. Décision d’investissement
la façon d'évaluer la
pertinence et le rendement
prévisibles des décisions
d’investissement
La décision de financement
l'optimisation de la
structure financière des
firmes et les voies
d'amélioration des
conditions de leur
financement
La politique de
rémunération des
apporteurs de capitaux
la conduite à tenir en
matière de distribution des
dividendes.
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5. Vision financière et objectif de la société
aucune vision financière n'est praticable sans explicitation de la
finalité de l'organisation concernée
“Nous supposons que l'objectif de la firme est de maximiser sa valeur pour ses
actionnaires. Cette valeur est représentée par le cours de bourse de l'action ordinaire de
la société “sur une longue période
Ce cours reflète les décisions d'investissement, de financement et de distribution de
dividendes de la firme. Par longue période nous entendons une période assez longue
pour que nous puissions travailler avec un cours moyen ou ajusté. Les responsables ne
peuvent pas prendre de décisions sur la base de fluctuations au jour le jour du cours de
l'action. Au surplus, ils pourraient prendre des décisions qui redresseraient le cours (...)
sur une courte période aux dépens de celui d'une longue période
5
6. Objectif de maximisation du profit ou de la richesse de
l'actionnaire
la maximisation du profit est considérée comme l'objectif ultime de la firme.
le cours de l'action est censé représenter « le point de vue de tous les participants
d'un marché sur la valeur d'une firme. Il prend en compte les bénéfices présents et
futurs attendus par action, l'échelonnement et le risque de ces bénéfices, la politique
de distribution des dividendes et tout autre facteur qui peut exercer une influence sur
le cours de l'action. Le cours boursier sert d'indicateur de performance (...) de la firme.
Il indique si la direction se comporte bien en faveur de ses actionnaires et marque que
celle-ci est soumise à critique de façon constante
6
7. Vision des actionnaires et vision des dirigeants
quand les rôles de gestion et le contrôle effectifs d'une firme se trouvent être distincts de
ceux qui en ont la possession, les dirigeants peuvent ne pas toujours agir au mieux des
intérêts de leurs actionnaires
Ceux-ci donnent satisfaction plutôt qu'ils ne maximisent. Ils peuvent se contenter de “
bien s'en tirer ” et d'obtenir un niveau de croissance acceptable, étant plus
préoccupés de perpétuer leur propre existence que de maximiser la valeur de la
firme à long terme pour les actionnaires ». C'est pourquoi le principe de la
maximisation de la richesse pour les actionnaires demeure le guide approprié pour
« indiquer ce que la firme devrait faire ». Le fait que les dirigeants n'aillent pas
suffisamment dans ce sens représente un coût mesuré précisément entre la valeur
effective de la firme et la valeur potentielle qui aurait résulté de l'application du
principe de maximisation de cette valeur au profit des actionnaires
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8. Théorie de la finance d’entreprise
La théorie de la finance d’entreprise est un champ
d’étude qui étudie les décisions optimales d’agents
économiques supposés rationnels.
Son objet principal est la définition d’un rapport
optimal entre l’espérance d’une rentabilité financière
et son incertitude, c’est-à-dire son risque.
8
9. Le paradoxe de Saint-
Pétersbourg
Introductions aux notions d’aversion au risque
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10. Le jeu oppose un joueur et une banque dans un jeu a somme nulle . Le joueur parie une mise
initiale, encaissée par la banque.
On lance une pièce de monnaie à pile ou face tant qu'elle sort pile.
Le jeu se termine quand face apparaît et alors la banque paie son gain au joueur. Ce gain est
initialement d'un euro, doublé pour chaque apparition de pile. Ainsi, le gain est de 1
si face apparaît au premier lancer, 2 si face apparaît au deuxième, 4 au troisième, 8 au
quatrième, etc. Donc, si face apparaît pour la première fois au n-ième lancer, la banque
paie 2^{n-1} euros au joueur
Quelle est la mise initiale du joueur pour que le jeu soit équitable, c'est-à-dire pour que la
mise initiale du joueur soit égale à son espérance de gain, et que ni la banque ni le joueur ne
soient avantagés par ce jeu ? Autrement dit, si laloi des grands nombres s'appliquait, quel est
le gain moyen du joueur au cours d'une partie ?
10
11. ▷ Si face intervient dès le premier lancer, on gagne 1 euro. La probabilité pour que cela
arrive est ½, ce qui donne une espérance de gain pour ce cas de 1/2× 1=1/2.
Si face intervient pour la première fois au 2e lancer, ce qui se produit avec une
probabilité de ½×½=1/4, le gain est de 2 euros, ce qui aussi fait une espérance de gain de
1/2 euro pour ce cas. Plus généralement, si face apparaît pour la première fois au n-ième
lancer, ce qui se produit avec une probabilité de ½n, le gain est de 2(n-1) euros, d'où une
espérance de gain de 1/2 euro pour ce n-ième coup.
▷ L'espérance s'obtient en sommant les espérances de gain de tous les cas possibles. On
somme une infinité de termes qui valent tous 1/2 : la somme est donc infinie. Si l'on
pouvait appliquer la loi forte des grands nombres , on en déduirait que le jeu est donc
favorable au joueur (défavorable à la banque) dans tous les cas, sauf si la mise initiale
était infinie.
11
12. Le paradoxe réside dans le fait qu'il semble rationnel en appliquant naïvement la loi des
grands nombres et si le gain seul importait, d'offrir de miser la totalité de ses biens pour
pouvoir jouer à ce jeu dont on vient de voir qu'il offrait une espérance de gain infinie
(donc bien supérieur à n'importe quelle mise), et que pourtant personne, observe Daniel
Bernoulli, ne ferait une chose pareille.
La réponse à ce paradoxe a été de trois ordres :
▷ la loi des grands nombres ne s'applique pas car l'espérance mathématique est infinie7 ;
▷ la valeur accordée à une somme d'argent n'est pas une fonction simplement linéaire : on
accorde à chaque euro supplémentaire une utilité différente.
▷ le risque est un coût, et qu'une chance sur deux de gagner deux euros ou zéro, ça ne vaut
pas un euro ( aversion au risque )
▷ Ces trois axes ne s'opposent pas, ils peuvent être vrais en même temps et ainsi
contribuer à la décision de limiter sa mise.
12
14. Pour mesurer l’aversion
au risque les économistes
utilisent un protocole
expérimental qui se
présente comme un
enchainement de choix de
loteries.
14
15. D’après ce tableau, il est
clair que l’individu neutre
au risque passe de la
loterie A à la loterie B dès
le choix 5 alors que
l’individu averse au risque
ne « bascule « qu’au choix
7 »
15
16. Pourquoi les individus averses au risque
« basculent-ils » plus tard ?
Les individus averses aux risques vont préférer des gains inférieurs mais
certains (c’est ce qu’offre la loterie A) plutôt que des gains plus élevés mais
aléatoires (loterie B).
A partir du choix 7, la probabilité d’obtenir un gain plus élevé devient
suffisante (70%) pour rassurer des individus averses au risque.
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17. Notion d’aversion au risque
▷ Le comportement d'apparence irrationnelle est à l'origine de la notion
d'aversion au risque. Il a été formalisé sous la forme de fonction d'utilité et
a donné naissance à la théorie de la décision.
▷ En définitive, la décision de jouer ou de ne pas jouer à ce jeu est analogue à
la décision d'investir ou non dans un produit financier : elle doit dépendre
de la relation au risque de chaque individu, elle même dépendant de
nombreux paramètres, comme la fortune de départ, la somme qu'on est
prêt à perdre, la pression sociale, les usages alternatifs qu'on pourrait faire
de la mise, le nombre de fois qu'il serait admis de jouer au jeu, etc. En
finance, le ratio de Sharpe illustre que les décisions rationnelles sont
fondées sur l'analyse du rapport bénéfice/risque, et non sur la seule analyse
du premier de ces deux paramètres.
17
19. Profitabilité et rentabilité
Qu’est ce que la Profitabilité ?
La profitabilité est une indication sur le revenu que peut rapporter une ressource au sein
d'une entreprise. On pourra sélectionner un indicateur qu'il conviendra de diviser par le
chiffre d'affaires.
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Taux de marge et taux de marque ( Prix d’achat)
20. Profitabilité et rentabilité
Qu’est ce que la Rentabilité ?
La rentabilité est un rapport entre un résultat et les moyens mis en œuvre pour l'obtenir.
La rentabilité représente le rapport entre les revenus d'une société et les sommes qu'elle
a mobilisées pour les obtenir. Elle constitue un élément privilégié pour évaluer la
performance des entreprises
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21. La rentabilité économique
Return on capital employed ROCE
La rentabilité économique, ou, correspond au résultat dégagé par une structure rapporté à
son actif économique.
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22. La rentabilité économique
Il est possible de décomposer la rentabilité économique en deux pôles : la profitabilité et la
productivité. La formule précédente est donc développée pour donner :
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23. La rentabilité financière
La rentabilité financière, ou return on equity (ROE)
correspond à la rentabilité des capitaux propres. Ce terme correspond au rapport résultat
net sur les capitaux propres. La formule est la suivante :
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24. Rentabilité économique
•Utilisé par les dirigeants et les
préteurs pour évaluer les
performance de l’activité
•Indépendante de la structure de
financement
Quelle différence et pourquoi ?
Rentabilité financière
•Utilisée pour connaitre la
rentabilité de l’argent placé
• dépendante de la structure de
financement
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25. Rentabilité économique
•augmenter le résultat d'exploitation
(augmenter les ventes, diminuer les
charges)
•diminuer les capitaux investis :
en diminuant le BFRE (augmenter les
délais de règlement fournisseurs,
diminuer les stocks
et les délais de règlement client)
en diminuant les immobilisations brutes,
mais sans réduire la production. Cela
impose une utilisation plus efficace des
immobilisations
Comment améliorer ?
Rentabilité financière
•améliorer le résultat de l'entreprise en
augmentant les ventes et en réduisant
les charges dépendante de la structure
de financement
• diminuer les capitaux propres en
faisant appel à des emprunts plutôt
qu'à des augmentations de capital pour
financer ses investissements
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