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Signes cliniques Complications Traitement
-- Bras en abduction et en rotation
externe
-- Coup de hache externe
-- Signe de l’épaulette (saillie de
l’acromion)
-- Comblement du sillon delto-
pectoral ant. ou du creux axillaire.
-- Elargissement antéropostérieure de
l’épaule
-- Vide sous-acromial externe
-- Signe de Berger : attitude vicieuse
en abduction et rotation externe
irréductible.
Recherche systématique d’une
atteinte du nerf circonflexe se
traduisant par une anesthésie du
moignon de l’épaule et paralysie du
deltoïde.
Radiologie de face suffit pour le
diagnostic
et de profil chirurgical (profil
d’omoplate de Lamy)
-- Compression de l’artère axillaire
(pouls radiale)
-- Lésion du plexus brachial (médian
et/ou cubital)
-- Impossibilité de réduire la luxation
→ chirurgie
-- Récidive immédiate de la luxation →
chirurgie.
-- Complication osseuses : voir
encadré en bas
-- Complication tendino-
musculaire (lésion de la coiffe des
rotateurs → sujet > 40 ans)
Complication à distance
-- Raideur de l’épaule (capsulite
rétractile)
-- Algoneurodystrophie (syndrome
douloureux épaule main)
-- Luxation ancienne invétérée
-- Instabilité chronique ou luxation
récidivante (voir encadré)
Réduction : réalisée en urgence
après avoir éliminé une fracture
associée du col huméral. Soit par
simple traction sur l’axe du
membre en abduction, soit par
manœuvre de Kocher (réduction
en flexion, adduction et rotation
interne).
Immobilisation : une
immobilisation coude au corps
-- sujet jeune : Dujarier pendant au
moins 3 semaines
-- sujet âgé : Mayo-clinic pendant 2
à 3 semaines
Rééducation de l’épaule : elle est
débutée dés l’ablation de la
contention. Active et doit être
prolongée chez le sujet âgé pour
éviter toute raideur de l’épaule
Formes cliniques Luxation récidivante
TDD : Luxation gléno-humérale antéro-interne → 95 % des luxations gléno-humérales / variété sous-
coracoïdienne (la plus fréquente)
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Luxation sous-coracoïdienne : c’est la forme la plus
fréquente
La luxation extracoracoïdienne : c’est une
subluxation (intracapsulaire) dont la réduction
s’effectue spontanément. Rotation externe maximale,
l’abduction est moins prononcée.
Luxation intracoracoïdienne et sous-claviculaires : sont
des luxation avec grand déplacement (traumatisme
violent) risque de lésions vasculo-nerveuse. Le
membre supérieur est raccourci, abduction peu
prononcée. La rotation externe est remplacée par la
rotation interne.
Luxation inférieure de l’épaule : extrêmement rare,
toujours consécutif à des traumatismes très violents.
Le membre supérieur est en abduction ou antépulsion,
le bras est en air de façon irréductible (luxation erecta
abduction à 120°). Lésion constante de la coiffe des
rotateurs ; les complications vasculo-nerveuses sont
fréquentes. traitement identique à celui des luxations
antérieures.
Luxation postérieure : rare (5%). Souvent méconnue
(sous-acromiale qui est en fait une subluxation
intracapsulaire). La vraie luxation postérieure (sous-
épineuse) est exceptionnelle. Le signe capital à
rechercher est la perte complète de la rotation externe
active et passive.
-- Les récidives de luxation de l’épaule sont d’autant plus
fréquentes que le patient est jeune. fréquente avant l’âge
de 30 ans. Sa fréquence diminue avec l’âge.
-- Episodes de plus en plus fréquentes pour des
traumatismes de plus en plus mineurs
-- Cette luxation s’accompagne de lésions diverses : lésions
de bourrelet glénoïdien ; lésion capsulaire → (poche de
décollement de Broca) ; lésion de la tête de l’humérus par
impaction, lésion de la glène et des coiffes des rotateurs.
-- L’instabilité est mise en évidence par 2 tests : test
d’appréhension (manœuvre forcée d’abduction et rotation
externe) et le test du lanceur (test actif d’appréhension).
Tiroir antérieur (laxité antéropostérieure anormale). Le
test de sillon (sulcus) en position assise (hyperlaxité
multidirectionnelle constitutionnelle).
-- Incidences spécifiques : profil glénoïdien de Bernageau
-- Traitement : après 2 récidives → traitement chirurgical :
2 techniques
Latarjet : butée coracoïdienne pré-glénoïdienne
Bankart : capsulo-myorraphie antérieure (avec
réinsertion du bourrelet au rebord glénoïdien)
-- Ces principales complications la récidive chez le patient jeune est les lésions de la coiffe des rotateurs,
ainsi que la capsulite chez le patient âgé
Complications osseuses
Fracture de la glène → facteur d’instabilité chronique
Fracture enfoncement du bord postérieur de la tête humérale (lésion de
Malgaigne ou de Hill-sachs) → extrêmement fréquente lors des luxations →
facteur d’instabilité chronique pour certains
Fracture de Trochiter → fréquente chez le patient > 40 ans. C’est une
fracture par arrachement de l’insertion de la coiffe (la réduction fracturaire
s’obtient souvent par la réduction de la luxation)
Fracture de la tête humérale → sujets âgé (ostéoporose) → réduction
sanglante et ostéosynthèse.
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N
B
-- Le mécanisme est celui d’une chute sur le moignon de l’épaule ou d’un traumatisme en abduction-
rotation
externe forcées.
-- Le risque de lésion de la coiffe des rotateurs est élevé dans ces cas
-- En cas de fracture de la grosse tubérosité, il faut rechercher une fracture céphalique engrenée dont le
désengrènement lors d’une réduction est lourd de séquelles.