1. PNEUMOTHORAX SPONTANE
Dr i. Kashongwe
CES pneumologie, CHNU FANN DAKAR
1 pneumothorax spontané
2. Plan
I. INTRODUCTION
1.1 Définition
1.2 Rappel historique 1.3. Intérêt
1.4 Rappel anatomophysiopathologique
II. DIAGNOSTIC POSITIF
2.1 TDD: pneumothorax spontané idiopathique
généralisé du sujet jeune
2.1.1 Clinique
2.1.2 Paraclinique
2
2.1.3 EvolutionŔ complications-pronostic
pneumothorax spontané
3. Le Pneumothorax spontané
II. DIAGNOSTICS POSITIFS(suite)
2.2 Formes cliniques:
2.2.1 formes selon la topographie
2.2.2 formes selon l’abondance
2.2.2 formes graves
III. DIAGNOSTIC DE GRAVITE
IV. DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS
3 pneumothorax spontané
4. Le Pneumothorax spontané
V. DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
5.1 PNO spontané idiopathique
5.2 PNO spontané secondaire
VI. TRAITEMENT
VII. CONCLUSION
4 pneumothorax spontané
6. I. INTRODUCTION
I.1. Définition :
PNO spontané = un épanchement
gazeux de la grande cavité pleurale,
libre ou cloisonné ,en dehors de tout
traumatisme ou de manœuvre
instrumentale.
6 pneumothorax spontané
7. Cette définition exclue :
PNO par plaie de la poitrine et les
traumatismes fermés du thorax.
PNO iatrogène
7 pneumothorax spontané
8. I.2.Rappels historiques
j. Itard
1803 Dr Hans
Laennec kjaergaard 1932
1819
8 pneumothorax spontané
9. Depuis 1932, travaux Dr Hans Kjaergaard
, PS classé en deux variétés :
Le pneumothorax spontané primaire,
bénin, idiopathique
Le pneumothorax spontané secondaire
lorsque des lésions bronchopulmonaires
sous jacentes ont été mise en évidence.
9 pneumothorax spontané
10. Le PNO peut être soit complet, soit partiel
complet si surface pleurale décollée sur
toute sa hauteur
Partiel si décollement d’une partie de la
surface pleurale
10 pneumothorax spontané
12. I. INTRODUCTION
I.3 Intérêts :
Diagnostic extrêmement fréquent
Incidence 18 - 28/100 000par an
Hommes
1,2- 6/100 000 par an chez
les femmes
( BTS management of spontaneous
pneumothorax 2010)
12
Nombre important d’hospitalisation dans
pneumothorax spontané
13. I.3. Intérêts(suite) :
Problème de santé aussi bien en
Occident que dans les Pays du Sud
En Afrique PSS>PSP, prise en charge
laborieuse, plateau technique déficient
13 pneumothorax spontané
14. I.3. Intérêts(suite) :
Tableau clinique sévère, urgence
médicochirurgicale
pronostic vital ou fonctionnel du malade
engagé
Les étiologies fréquentes ,variées,
dominées dans notre contexte par la
tuberculose
Sénégal , 87% des PNO en 2005 dues
14 TBC spontané
pneumothorax
15. I.3. Intérêts (suite):
Les récidives sont fréquentes : 25% à 2
ans et 54% à 4 ans.(BTS management of
spontaneous pneumothorax 2010)
Prise en charge multidisciplinaire :
pneumologie, chirurgie thoracique,
médecine d’urgence et radiologie
15 pneumothorax spontané
19. Production , Réabsorption du liquide
dans la grande cavité pleurale régit par :
1894 Loi de STARLING
« les échanges de soluté à travers une
membrane semi-perméable dépendent
de l’équilibre entre les pressions
hydrostatiques et oncotiques de chaque
coté de cette membrane »
19 pneumothorax spontané
20.
21. Régulation du liquide intrapleural
production, plèvre pariétale.
Production:0,15ml/kg/h
transsudat des vx sysmq de la plèvre
pariétale par l’interstitium le
mesothéliumespace pleural
Le tout est guidée par un équilibre entre:
P.hydro., P.П, P.intrapleural
21 pneumothorax spontané
24. réabsorption
Sur f.pariétal existe des pores (2Ŕ12um)=pores
de Wang,
o muni des valves anti-reflux,vx lymphtq
s/jacent
o Rôle: drainage de espace pleural (300cc/j)
o Zones riches en macrophages, MILKY SPOTS,
formation KAMPMEIER,taches laiteuses,
intervenir ds l’épuration du matériel
intrapleural(cellules, GR, particules minérales)
24 plèvre viscéral ne comporte pas de pore
pneumothorax spontané
25. Physiopathologie du PNO
spontané
En temps normal le poumon adhère à la
paroi thoracique grâce à la pression négative
intrapleurale(- 5 cm d’eau )liée aux forces de
rétraction élastique s’exerçant sur le poumon
et l’élasticité de la cage thoracique
25 pneumothorax spontané
28. Physiopathologie du PNO
spontané
Communication
entre les alvéoles et
la grande cavité
pleurale
28 pneumothorax spontané
29. Sujet jeune, sexe M, et
Communication entre les tabagique +++
alvéoles
longiligne,
la grande cavité pleurale des cavités
Rupture
aériques kystiques(
Origine : atteinte
bulles,blebs) situées au
pulmonaire sous jacente
On distingue : contact de la plèvre viscérale.
TBC,BPCO,Cancer,pneumoni
PNO spontané idiopathique, bénin,
e à pneumocystis
primaire, récidivant
jirovecci, lymphangioleiomyo
matose, histiocytose X…
Le PNO spontané secondaire
29 pneumothorax spontané
30. Différentes lésions du tissu
pulmonaire peuvent être observées et
être responsables d’une fuite
alvéolaire :
- Blebs
- bulles d’emphysème
- porosité pleurale
- brides
30 pneumothorax spontané
31. lésions du tissu pulmonaire pouvant être
responsables d’une fuite alvéolaire :
kystes gazeux sous pleuraux
Mécanisme:
- Rupture de la paroi alvéolaire et de la
limitante élastique interne de la plèvre
viscérale
- hyperpression +++
-issu de l’air à travers le tissu interstitiel
,logé sous la plèvre viscéral
31 pneumothorax spontané
33. lésions du tissu pulmonaire pouvant être
responsables d’une fuite alvéolaire :
Destruction localisée du parenchyme
pulmonaire
Localisé le plus svt à l’apex
Mécanisme:
Dégradation des fibres élastiques sous
l’effet du déséquilibre protéase-
antiprotéase et oxydant-antioxydant dans
lequel neutrophiles et macrophages
pneumothorax spontané
33
jouent un rôle important
34. lésions du tissu pulmonaire pouvant être
responsables d’une fuite alvéolaire :
- dans la couche de cellules mésothéliales
couvrant la plèvre viscérale (au niveau et à
côté des bulles)
- Remplacé par du tissu fibro élastique très
poreux responsable d’une fuite d’air
34 pneumothorax spontané
35. lésions du tissu pulmonaire pouvant être
responsables d’une fuite alvéolaire :
- le plus souvent apicoaxillaires
- très vascularisées.
- ouverture expiratoire de la brèche
pleuro-pulmonaire(située au pied de la
bride)→ risque hémorragie+++
35 pneumothorax spontané
37. Facteurs hyperplasie
MKACP est due à une
bronchiolaire pseudoganglionnaire
prédisposants
congénitale due pb à un arrêt de dvpt
du poumon vers la 6ème semaine
Lésions kystique svt unilatérale,lobe inf
Prédispositions constitutionnelles
AAT protéine produite ds le foie
-Anomalies anatomiques des bronches
Rôle protection contre substances
(ex:poumon adenomatoïde MKACP)
toxiques entre autres
(enzyme)l’élastase.
Son déficit induit augmentation de
- Prédisposition héréditaire(déficit en
l’activité enzymatique avec
Conséquence destruction du tissu
alpha1antitrypsine)
pulmonaire
- Physionomie longiligne(sd marfanoïde)
37 pneumothorax spontané
38. Sd marfan
décrit pr la 1ère fois par le prof
ANTHONIN MARFAN en 1896
Maladie systémique ,grand
polymorphisme symptomatologique,
héréditaire, transmission autosomique
dominant, due à la mutation du gène de
la fibrilline(FBN1 situé sur Chr 15)
Le gène mutant affecte la capacité de
produire la fibrille collagène élément
pneumothorax spontané
38
constitutif du tissu conjonctif
40. Pneumothorax spontané
facteurs prédisposants (suite)
Prédispositions acquises:
- tabac++ infl VRD,
- BMI↓(carence nutritionnelles),
- Connectivite
- autres non encore élucidé
40 pneumothorax spontané
41. Lésions du facteurs
tissus
pulmonaires
+ prédisposants :
- Innés ou
acquis
Dystrophie
bulleuse
41 pneumothorax spontané
42. • La répétition de la mise en tension des lésions bulleuses:
Par:
- Des élévations de pression intra-alvéolaire
ex: les effort à glotte fermé (toux, éternuement, défécation)
;Asthme, bronchioloite du fumeur,accouchement,accident de
décélération ,marijuana
- des variations de pression atmosphérique (Diminution de
P°périalv)
Ex: ascension rapide,Vol aérien,parachutisme,alpinisme,plongé
sous marine,marijuana…
- phénomènes mécaniques: musique à haute énergie et à
basse fréquence: techno
42 pneumothorax spontané
43. plusieurs mécanismes:
tous conduisant à la rupture de la
paroi alvéolaire et plèvre viscérale
déjà fragilisée
43 pneumothorax spontané
45. Avec comme conséquence une
diminution de la ventilation au niveau du
poumon collabé.
PNO est dit total s’il concerne toute la
surface pleurale
PNO partiel ,seul une partie de la
surface pleurale est décollée
45 pneumothorax spontané
46. La présence d’un PNO spontané
implique l’existence d’une fistule
bronchopleurale qui conditionne son
évolution :
En cas de FBP ouverte :
- passage permanent de gaz dans les
deux sens (poumon vers cavité pleurale
et vice versa) à chaque mouvement
respiratoire.
- équilibre entre les pressions alvéolaires
46 et pleurales. C’est le PNO chronique
pneumothorax spontané
47. En cas FBP à soupape :
- Sens unidirectionnel: alvéole vers cavité
pleurale sans en
sortir PNO suffocant
massifs compressifs
En cas FBP fermées :
- Après passage de l’air dans la cavité
pleurale, fermeture définitive de la fistule
avec résorption progressive du gaz
47 épanché.
pneumothorax spontané
48. Devenir du gaz intrapleural:
l’air intrapleural se dissout dans le
liquide interstitiel, les cellules
mésothéliales et le plasma selon le
gradient de pression partiel des gaz
Les cellules mésothéliales élimine le gaz
par consommation de l’oxygène
Phénomène de DENITROGENATION,
exposition à une FiO2=1
48 pneumothorax spontané
50. II. DIAGNOSTIC POSITIF :
2.1. TDD : PNEUMOTHORAX SPONTANE
IDIOPATHIQUE GENERALISE DU SUJET JEUNE
2.1.1. la clinique
a) L’interrogatoire :
- confirme l’absence de pathologie
respiratoire connue
- Recherche un facteur déclenchant, effort à
glotte fermée(manœuvre de
vasalva),diminution de la pression
périalvéolaire(manœuvre de muller)
pneumothorax spontané
50
- Tabagisme fréquemment retrouvé
51. Signes fonctionnels
Début souvent brutal marqué par des
signes fonctionnels à type de :
douleur thoracique :
- Maître symptôme ,
- d’apparition brutale,
- d’ intensité variable,
- à type de coup de poignard, parfois
limitée à un point coté,
51 pneumothorax spontané
52. douleur thoracique(suite) :
- fugace dans les pneumothorax minimes,
- de siège variable, le + svt homolatérale
,parfois sous mammelonnaire, axillaire,
scapulaire, ou même très bas situé
abdominale
52 pneumothorax spontané
53. douleur thoracique(suite)
- déclenchée et aggravée par l’inspiration
profonde, la toux et surtout lors des
efforts à glottes fermées
(toux, éternuement, défécation..) ;
- soulagée par le repos et le décubitus
latéral du coté opposé à l’épanchement.
53 pneumothorax spontané
54. Signes fonctionnels (suite)
Dyspnée
• D’installation brutale
• A type de polypnée superficielle
• D’intensité variable en fonction de
l’importance de l’épanchement et de
l’état antérieur du poumon ;
54 pneumothorax spontané
55. dyspnée(suite)
• minime, modérée,majeure devenant
angoissante asphyxiante dans les
épanchements gazeux de grande
abondance
• Déclenchée et aggravée par
la douleur, l’effort, les changements de
positions et l’inspiration profonde
• Atténuée par le repos et le décubitus
55 latéral du coté opposé à l’épanchement
pneumothorax spontané
56. Signes fonctionnels (suite)
Toux
• Inconstante
• En général d’installation brutale mais
peut être progressive
• Sèche, quinteuse, rebelle, pénible,
douloureuse et gênante
• Sans horaire particulier
56 pneumothorax spontané
57. • Déclenchée par les changements de
position
• Elle aggrave la douleur et la dyspnée
NB : Toux productive au cours d’un
PNO = présence d’un foyer
pulmonaire ou l’existence
concomitante d’une fistule
57 pneumothorax spontané
58. Signes physiques
b.1 .Examen général :
• SG fonctions de l’étiologie, de
l’abondance de l’épanchement et de la
tolérance
• Sujet longiligne
• fièvre peu élevée autour de 38°C
• une AEG avec une attitude antalgique
58 pneumothorax spontané
59. Dans les formes graves on peut avoir
des signes de choc et d’asphyxie :
malade immobile, anxieux, visage pâle,
couvert de sueur, avec une cyanose
péribuccale , respiration rapide courte
superficielle et un TA basse, pincée,
difficile à prendre
59 pneumothorax spontané
60. Signes physiques
b.2. : Examen pleuropulmonaire :
Inspection : hémithorax atteint ±
distendu avec
↓ ampliation thoracique
Palpation : VV abolies ou ↓du côté
atteint
Percussion: tympanisme du coté atteint
le côté controlatéral peut
60 pneumothorax spontané
paraître mat
61. Auscultation: ↓ ou abolition du
murmure vésiculaire= Sd
d’épanchement gazeux Gde CP
l’auscultation va aussi rechercher un
syndrome amphoro métallique ,très rare
- Souffle amphorique
- Tintement métallique
- Bruit d’airain de trousseau
- Retentissement des bruits thoraciques
61 pneumothorax spontané
62. :
- qui traduit la transmission anormale du
souffle laryngotrachéal à travers le
parenchyme pulmonaire et une
collection aérique suffisamment vaste
- on le compare au bruit obtenu en
soufflant dans un récipient large à goulot
étroit
62 pneumothorax spontané
63. - intensité faible, lointain,
- timbre creux métallique,
- audible aux deux temps respiratoires mais
à maximum expiratoire,
- on l’entend mieux après la toux
- siège variable ,Espace
interscapulovertébral +++
63 pneumothorax spontané
64. - bruit unique ou répété
- timbre argentin
- déclenché par la respiration ou les
changements de position
- comparé classiquement au son produit
par une perle tombant dans une coupe
de cristal
64 pneumothorax spontané
65. • voix,
• toux,
• bruits de cœur…
= bruit assez proche du tintement
métallique
65 pneumothorax spontané
66. - bruit métallique vibrant
- déclenché par la percussion du thorax
au moyens de deux pièces de monnaie
et perçu à l’auscultation de la face du
thorax opposée à la percussion.
66 pneumothorax spontané
67. AUSCULTATION:
• Les éléments du syndrome
amphorométallique sont inconstants et
presque toujours dissocié leur présence
complète doit faire évoquer une cause
tuberculeuse.
• leur recherche est assez longue et peut
fatiguer le malade
67 pneumothorax spontané
68. Le diagnostic du pneumothorax est alors
posé devant le trépied de gaillard qui
associe :
68 pneumothorax spontané
69. • L’examen respiratoire devra être
impérativement suivi d’un examen complet
de tous les appareils notamment
cardiovasculaire à la recherche des signes
de refoulements :
- Déplacement du choc de pointe vers le coté controlatéral
- Déplacement de l’air de matité cardiaque et les foyers
d’auscultation vers le côté controlatéral
69 pneumothorax spontané
70. NB: l’examen physique peut être normal
devant les épanchements minimes
70 pneumothorax spontané
71. 2.1.2 . Paraclinique
A) Rx standard du thorax
B) TDM thoracique
C) Examen manométrique
D) Echographie thoracique
NB: les 2 derniers sont désuets,
Présenté uniquement à titre indicatif
71 pneumothorax spontané
72. 2.1.2 . Paraclinique
a) RX STANDARD THORAX
Clichés thoraciques de face et de profil
en inspiration profonde comme de
pratique courante
Rx de thorax de face en expiration
forcée pas nécessaire en pratique
courante sauf si doute
( controversé)
Etudes actuelles : sensibilité
72 pneumothorax spontané
parfaitement identique entre le cliché en
73. RX STANDARD DU THORAX
APPORTS :
- Affirmer le pneumothorax,
- Définir le caractère complet ou
incomplet du pneumothorax,
- Estimer la taille de l’épanchement,
- Analyser le parenchyme pulmonaire
sous jacent et du coté opposé,
- Suivre l’évolution :retour du poumon à la
paroi
73 pneumothorax spontané
75. APPRECIATION DE LA TAILLE DU
PNEUMOTHORAX :
A = distance ligne médiane - paroi thoracique
B = distance ligne médiane - plèvre viscérale
75 pneumothorax spontané plèvre viscérale - apex thoracique
C= distance
76. Calcul du volume du PNO exprimé %
grâce à INDICE DE LIGHT :
V= 1- (B/A)*100
˂ 15 % faible abondance
˂ 15 % grande abondance
( BTS management of spontaneous
pneumothorax 2010)
76 pneumothorax spontané
77. Mesure de la distance séparant la ligne
bordante du sommet ou de la paroi
thoracique latérale :
≤ 2 cm : faible abondance
˃2 cm moyenne ou forte
abondance
77 pneumothorax spontané
78. Signes radiologiques associés :
position du cœur et du médiastin
éventuellement refoulés
anomalies parenchymateuses homo ou
controlatérales en sachant qu’il existe
une surcharge vasculaire reflexe du coté
sain
un aspect de petit cœur dans les formes
bilatérales
78 pneumothorax spontané
79. Signes radiologiques associés :
Netteté anormale des côtes du coté de
l’hémithorax hyperclaire
Horizontalisation des côtes
Aplatissement de la coupole
diaphragmatique si compressif
Niveau hydroaérique
79 pneumothorax spontané
82. 2.1.2 . Paraclinique
A) Rx standard du thorax
B) TDM thoracique
C) Examen manométrique
D) Echographie thoracique
82 pneumothorax spontané
83. b)LA TOMODENSITOMETRIE
THORACIQUE
pas nécessaire au diagnostic
Indiquée si symptomatologie évocatrice
contrastant avec Rx Thorax normale.
Utile pour le diagnostic étiologique et pr
indiquer un geste thérapeutique radical.
Permet aussi d’apprécier le risque de
récidive en précisant le nombre, le
volume et la topographie des bulles.
83 pneumothorax spontané
84. 2.1.2 . Paraclinique
A) Rx standard du thorax
B) TDM thoracique
C) Examen manométrique
D) Echographie thoracique
84 pneumothorax spontané
85. EXAMEN MANOMETRIQUE
Donne des renseignements sur l’état de
la fistule broncho-pleurale :
- si pressions moyennes positives =
fistule à clapet ou à soupape ;
- pressions moyennes nulles= fistule
ouverte
- pressions moyennes négatives= FBP
fermée
Ces signes manométriques donnent
85 déjà une idée sur l’évolution.
pneumothorax spontané
86. 2.1.2 . Paraclinique
A) Rx standard du thorax
B) TDM thoracique
C) Examen manométrique
D) Echographie thoracique
86 pneumothorax spontané
87. L'échotomographie
La littérature , possibilité de diagnostic
ultrasonore du pneumothorax, en
réanimation.
A l’état normal : Echo objective
glissement de plèvre viscérale sur
plèvre pariétale lors des MR.
En cas de pneumothorax, Disparition
pneumothorax spontané
87 des frottements des 2 feuillets et Aspect
89. TDD(suite)
2.1.3.Evolution Ŕ complications Ŕ
pronostic
Modalités évolutives & complications:
A Ŕ rétrocession spontanée :
- Pneumothorax à fistule fermée +++
- résorption de la collection aérique
intrapleurale
- la ré expansion pulmonaire en quelques
heures, jours ou semaines. Parfois
pneumothorax spontané
89
aidées par une exsufflation
90. B Ŕ pneumothorax suffocant :
- traduisant une fistule à soupape avec
pression pleurale positive.
- Signes cliniques de PNO francs +
détresse cardio respiratoire + signes
d’emphysème s/cutané
- La rx montre un PNO massif avec
refoulement majeur du médiastin.
- Drain pleural URGENT, précédé d’une
90 exsufflation à l’aiguille intrapleurale
pneumothorax spontané
91. C Ŕ pneumothorax récidivant :
- ce sont les pneumothorax guérissant le
mieux qui sont plus sujet à des récidives
- Risque de récidive = 25% dans les 2
ans et 54% dans les 4 ans.
- Risque controlatéral +++
91 pneumothorax spontané
92. D - hydropneumothorax :
- survient dans un contexte fébrile
- Trois SP:
o matité de la base séparée par un niveau
horizontal d’un tympanisme sus jacent
o Succussion hippocratique, geste +++
92 pneumothorax spontané
93. Rx Thorax confirme le dédoublement de
l’épanchement
Ponction pleurale ramène un liquide
dont la formule varie selon qu’il s’agisse
de tuberculose ou de germes pyogènes
banaux.
93 pneumothorax spontané
94. E Ŕ passage à la chronicité par:
absence de fermeture de la
brèche(bullage persistant après 4 à 7
jours de drainage)
épaississement de la plèvre viscérale
réalisant une pachypleurite qui s’oppose
à la ré expansion du poumon
évolution pendant des mois
94 pneumothorax spontané
95. Pronostic:
- PSP est de très bon pronostic en
général
95 pneumothorax spontané
96. 2.2 FORMES CLINIQUES
2.2.1. FORMES SELON L’ABONDANCE
a. pneumothorax spontané de grande
abondance(cfr TDD)
b. Pneumothorax spontané partiel ou
localisé :
fréquent et bien toléré
SF limité svt à une douleur thoracique
fugace
Signes radiologiques svt discrets, Rx
thorax jugé à tort normal,
96 pneumothorax spontané
97. BTS propose de faire un cliché en
décubitus latéral si forte présomption
clinique et RX thorax de face normale
actuellement RX digitalisé meilleures
qualité technique.(accessibilité↓)
cliché en expiration forcée
(controversée)
97 pneumothorax spontané
98. 2.2 FORMES CLINIQUES
2.2.2. FORMES SELON LA TOPOGRAPHIE
on peut distinguer :
Les pneumothorax axillaires
Pneumothorax apicaux :
Pneumothorax interlobaires
Pneumothorax médiastinaux
98 pneumothorax spontané
101. c.pneumothorax avec
pneumomédiastin
rare. Traduit la rupture d’une bulle au
contact du pédicule pulmonaire
Suspecté devant un emphysème sous
cutané débutant à la base du cou et
rapidement confirmé par la lecture
soigneuse du cliché thoracique.
101 pneumothorax spontané
Evolution souvent simple
102. 2.2.3. FORME GRAVE
a. pneumothorax bilatéral ou sur
poumon unique :
rarissime, mais responsable d’un
syndrome asphyxique majeur .
souvent diagnostic postmortem.
Retrouvé préférentiellement chez les
toxicomanes lors du SIDA
102 pneumothorax spontané
103. b. pneumothorax sur poumon
pathologique(BPCO+++) :
Tableau clinique sévère avec IRA
même si PNO peu abondant,
Dc différentiel IRA/BPCO
systématiquement
PNO, surinfection & embolie pulmonaire.
Unité spécialisée en urgence pour
drainage, vu le risque majeur
déséquilibre fonction respiratoire déjà
103 pneumothorax spontané
précaire
104. c. pneumothorax sur cardiopathie
sous jacente :
mal toléré
entraîne souvent une décompensation
de la cardiopathie sous jacente
104 pneumothorax spontané
105. d. hémopneumothorax
par rupture d’une bride qui saigne au
moment du décollement pleural
cliniquement :
- Sd d’épanchement mixte de la grande
cavité pleurale
- Signes d’hémorragie interne( chute TA ,
tachycardie et pâleur
cutanéomuqueuse).
105 pneumothorax spontané
106. La rx thorax :
opacité basale avec niveau supérieur
horizontal surmonté d’une clarté
gazeuse
La ponction confirme le diagnostic: Sang
pur incoagulable
106 e. pneumothorax suffocant: (QSP)
pneumothorax spontané
108. III. DIAGNOSTIC DE GRAVITE
Signes de mauvaise tolérance à
rechercher systématiquement avant
même la Rx du thorax, véritable
urgence.
Il s’ agit de :
- Signes d’insuffisance respiratoire aigue
- Signes de choc hémodynamique
- Signe de compression
108 pneumothorax spontané
109. III. DIAGNOSTIC DE GRAVITE
3.1. SIGNES D’ IRA
3.1.1. SIGNES RESPIRATOIRES
dyspnée de repos à type de polypnée
superficielle avec une FR≥25à 30 cpm
voire plus
Cyanose
Usage des muscles respiratoire
accessoires
respiration abdominale paradoxale
109 pneumothorax spontané
110. III. DIAGNOSTIC DE GRAVITE
3.1.2. SIGNES CARDIOVASCULAIRES
tachycardie˃ 110bbm
hypotension artériel
marbrure
OMI
3.1.3. SIGNES NEUROLOGIQUES
Agitation ,Confusion , Obnubilation ,
Coma
110 pneumothorax spontané
112. III. DIAGNOSTIC DE GRAVITE
3.2. les signes de choc
hémodynamique(en cas
d’hémopneumothorax)
tachycardie avec pouls filant
hypotension artérielle avec différentielle
pincée
pâleur des muqueuses
sueurs
112 pneumothorax spontané
113. III. DIAGNOSTIC DE GRAVITE
3.3. Les signes de compression:
pneumothorax à soupape ou à clapet
+++
Turgescence spontanée des jugulaires
Un pouls paradoxal
Une distension thoracique
113 Un emphysème sous cutané
pneumothorax spontané
114. Rx Thorax:
- Hyperclareté avasculaire très
importante.
- Refoulement plus ou moins important du
médiastin au coté opposé
114 pneumothorax spontané
116. IV. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
4.1. avant la radio :
Dc différentiel Sd D+ thoracique à début
brutal
4.1.1.OAP
En faveur : début brutal, dyspnée, toux
En défaveur : absence d’antécédents de
cardiopathie, pas d’orthopnée, position
antalgique, absence de râles en marrée
montante
pneumothorax spontané
116
117. 4. 1.2. EMBOLIE PULMONAIRE
En faveur : début brutale, douleur
thoracique, dyspnée, la toux
En défaveur :
- absence de circonstance favorisante
d’une MTEV,
- absence de signes de thrombophlébite,
- présence d’un syndrome
d’épanchement gazeux pleural
117 pneumothorax spontané
118. 4.1.3. PLEURESIE MASSIVE DE CONSTITUTION
RAPIDE
En faveur : début brutal, douleur
thoracique, toux dyspnée
En défaveur :
position antalgique, Absence Sd
d’épanchement liquidien vs Sd
épanchement gazeux, la ponction ne
ramène pas de liquide
118 pneumothorax spontané
119. 4.1.4. L’infarctus du myocarde
En faveur : début brutal, douleur
thoracique, dyspnée
En défaveur :
- absence de FRCV, présence d’un
syndrome d’épanchement gazeux,
- absence d’anomalie évocatrices à
l’ECG. Classiquement la douleur de
l’IDM est rétro sternale avec irradiation
au membre supérieur gauche.
119 pneumothorax spontané
120. 4.1.5. L’ASTHME :
En faveur : début brutal, dyspnée
En défaveur : absence de râle sibilants,
présence d’un syndrome
d’épanchement gazeux, absence de
dyspnée expiratoire typique , absence
de prodromes.
4.1.6. AUTRES : péricardite, dissection
aortique…
120 pneumothorax spontané
121. IV. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
4.2. A la radio :
kystes aériens
Éliminé devant la
Bulles d’emphysème présence de
moignon collabé.
Cavités pulmonaires
Elément déterminant = angle de
raccordement qui est obtus en cas de
PNO localisé
Rx de profil trouve son indication dans
ce cas.
pneumothorax spontané
121
123. V. DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
5.1. Pneumothorax spontané
idiopathique :
concerne le plus souvent des sujets
jeunes ( 20 à 40 ans ) et longilignes.
Certaines anomalies constitutionnelles,
peuvent être retrouvés(déficit alpha1
antitrypsine,sd marfan,etc)
123 pneumothorax spontané
124. Le tabagisme , facteur de risque (dose
dépendant) X le risque de PNO par un
facteur 9 chez la femme et un facteur 22
chez l’homme.
Responsable InfL VRD, dytrophie
bulleuse
D’autres facteurs de risque sont
pneumothorax spontané
124 évoqués(variations des p° atm,alv)
125. Certaines formes familiales PNO
spontanés décrites, associées à des
mutations génétiques.
Des lésions de types
ELC « emphysema like change » sont
retrouvés (blebs,bulles) prédominant
aux sommets
125 pneumothorax spontané
126. 5.2. Pneumothorax spontanés
secondaires :
Doit être considéré comme une
pathologie potentiellement mortelle,
terrain de pneumopathie sous jacente.
Presque toutes les pathologies
pulmonaires ont été associées au
pneumothorax spontané.
126 pneumothorax spontané
127. Dans nos régions ,après la tuberculose
pulmonaire (83,1%)la BPCO (7,7%)est
la cause majeure de pneumothorax
spontané secondaire
(CHNU fann 2005 Dr hugo)
Les PSS sont les plus fréquent entre 60
et 65 ans parallèlement à l’incidence de
pneumopathies chroniques dans la
127
population étudiée
pneumothorax spontané
128. Etiologies des PSS
Tuberculose pulmonaire :
• Le PNO résulte
- soit par rupture dans la cavité pleurale
de caverne ou caseum sous pleural
- soit par séquelles paracicatricielles
• Le diagnostic : facile devant des signes
d’appel cliniques et radiologiques
confirmé par la présence des BAAR
128 dans l’examen des crachats
pneumothorax spontané
129. • Tableau clinique souvent aigu
• La RX du thorax met en évidence une
ou plusieurs cavités avec niveau
hydroaériques
129 pneumothorax spontané
130. • PNO par la rupture intrapleurale des lésions
kystiques ou pneumatocèle sous pleurale et
apicale fréquement rencontré.
• Le tableau clinique est celui d’une pneumopathie
aigue
• Le diagnostic de certitude repose sur la mise en
évidence du pneumocystis jirovecci dans le liquide
du LBA,Sérologie R +
130 pneumothorax spontané
131. • Ce sont les bronchites chroniques et surtout
l’emphysème
• Elles sont génératrices de dystrophies bulleuses
qui peuvent secondairement se rompre dans la
cavité pleurale
• Le patient est habituellement tabagique
chronique avec notion de toux productive
chronique
• La spirométrie affirme le trouble ventilatoire
131 pneumothorax spontané
obstructif ,non reversible sous bronchodilatateurs
132. • Sarcoïdose, silicose,beryliose,histiocytoseX,
lymphogranulomatose
• Le PNO peut être révélateur
• Mécanisme:
- soit à la nécrose tumorale puis sa rupture
secondaire dans la cavité pleurale
- soit à la rupture d’un emphysème obstructif
constitué en amont de la sténose tumorale
132 pneumothorax spontané
133. • Survient dans les premiers 24 heures
des règles
• Absence de symptômes en dehors de
cette période
• Prédominance du coté droit
• Caractère récidivant
133 pneumothorax spontané
136. VI. TRAITEMENT
6.1. Buts :
Enlever l’air de l’espace pleural
Prévenir les récidives
Traiter la cause éventuelle
136 pneumothorax spontané
137. VI. TRAITEMENT
6.2. Moyens :
a) moyen d’hygiène et médicamenteux
repos strict au lit
arrêt du tabac
Antitussif sauf si toux productive
Antalgique généraux, opiacés à dose
prudente
137 pneumothorax spontané
138. lutter contre la dyspnée et le choc par
une oxygénothérapie ,des analeptiques
cardiovasculaire,transfusion
transfusion sanguine isogroupe
isorhésus si hémoPNO
une kinésithérapie voire une
fibroaspiration peuvent être utiles en cas
d’encombrement ou de trouble
138
ventilatoire
pneumothorax spontané
139. b) moyens instrumentaux et chirurgicaux
Exsufflation à l’aiguille de kuss
- Sous anesthésie locale, après contrôle
de l’hémostase
- Aiguille à bout mousse(pour ne pas
léser le poumon lors du retour à la paroi)
- 2ème espace intercostale sur la ligne
médioclaviculaire
139 pneumothorax spontané
141. Aspiration(vide mural,pas plus de 30
minute ou à la seringue)
Radiographie de thorax de contrôle
141 pneumothorax spontané
142. Drainage pleural : vidéo
- Introduction d’un drain en haut et en
avant, doté d’une valve anti retour
- Mise en aspiration douce à Ŕ 20 cm
d’eau
- système de surveillance, aspiration
,bullage dans un bocal d’eau
142 pneumothorax spontané
143. Complications drainage:
- Œdème pulmonaire de ré expansion
- Forte douleur
- Infection
- Hémorragie
- Hypotension
- Emphysème sous cutané
143 pneumothorax spontané
144. saupoudré dans la cavité pleurale sous
La symphyse pleurale :Permet d’éviter
contrôle thoracoscopique
les récidives
activation de la thrombose et une inhibition
de la fibrinolyse pleurale
- par talcage
Méthode simple peut être faite sous
• une abrasion des sommets ou
anesthésie locale
Evitepleurectomie apicale, de 90% des cas.
une la récidive dans plus sous
- par méthode chimique
anesthésie générale par
thoracoscopie,
• permet d’éviter les récidives
- par abrasion mécanique
dans 98% des cas.
144 pneumothorax spontané
146. VI. TRAITEMENT
Thoracotomie :
- Résection de la zone anormale ou suture de
la fistule dans les formes récidivante et dans
les formes chroniques
- Décortication pleurale en cas de pachypleurite
- Exérèse des brides, des dystrophies
bulleuses(analyses histologique
systématique)
- Biopsie pulmonaire en cas de doute sur une
pathologie parenchymateuse sous jacente
146 pneumothorax spontané
148. Vues du poumon lors d’une thoracoscopie
poumon sain
148 pneumothorax spontané
149. Vues du poumon lors d’une thoracoscopie
poumon de fumeur
149 pneumothorax spontané
150. Vues du poumon lors d’une thoracoscopie
bulles
blebs
150 pneumothorax spontané
151. VI. TRAITEMENT
6 .3. indications :
Le choix du traitement dépend :
De la sévérité du PNO (importance,
tolérance, état du poumon sous jacent)
1er épisode Vs récidive
Persistance ou non d’une fuite d’air
151 pneumothorax spontané
152. VI. TRAITEMENT
6.3.1 formes graves , aucun retard du
traitement
a- pneumothorax suffocant
compressif : drainage
d’emblée, aiguille intrapleurale
b-pneumothorax bilatéral : drainage
bilatéral
c- hémopneumothorax : après
152 pneumothorax spontané
correction du choc
153. VI. TRAITEMENT Selon Guideline
BTS 2010
6.3.2. 1er épisode de PSP
Si volume ˂ 15% asymptomatique
- Repos strict pendant 48H
- Oxygène 10l/min par masque
- si échec exsufflation à l’aiguille
153 pneumothorax spontané
154. VI. TRAITEMENT Selon Guideline
BTS 2010
6.3.2. 1er épisode de PSP (suite)
Si volume ˂ 15% , latéral ˂2 cm, apical≥
3-5 cm
- Exsufflation à l’aiguille
- Si échec, drainage avec valve antireflux
- En cas de persistance de bullage au-delà
de 4 jours thoracoscopie pour symphyse
154 pneumothorax spontané
155. VI. TRAITEMENT
6.3.3 PNO/ poumon sous jacent
pathologique :
Drainage aspiratif systématique
155 pneumothorax spontané
156. VI. TRAITEMENT
6.3.4 récidive :
1ère récidive touchant le poumon
controlatéral :
symphyse chirurgicale d’emblée
1ère récidive touchant le poumon
homolatéral : nouveau drainage ou
symphyse
2ème récidive touchant le poumon
homolatéral : symphyse chirurgicale
pneumothorax spontané
156
d’emblée
157. VI. TRAITEMENT
6.4. Surveillance – Résultats
Eléments de surveillance sont:
- cliniques(signes fonctionnels, généraux,
physiques)
- Radiologique: Rx thorax
- Oscillation et bullage du système
d’aspiration en cas de drainage
157 pneumothorax spontané
158. Résultats :
- Sous traitement bien conduit, Retour à
la paroi
Le drain « exclu » lorsqu’aucune
oscillation n’est visible dans la colonne
d’eau lors des mouvement rspiratoires,
traduit le retour à une cavité pleurale
virtuelle en pression négative,drain
collabé contre la paroi
158 pneumothorax spontané
159. 6.5 prévention
6.5.1 prévention primaire :
arrêt du tabac:
- 86% des Hoe et 80% des Fee
continuent à fumer après le 1er épisode
de PNO
- 73% continue après leur 1ère récidive
Prévention et pec correcte des causes
159 de pneumothorax spontanés
pneumothorax spontané
160. 6.5.2 prévention secondaire(éviter les
récidives)
Arrêt du tabagisme, laxatif
éviter les activités générant de grande
variation de pression intrathoracique(le
parachutisme, les instruments à vent, la
plongé sous marine…)
Vie normale sinon aucune contre
indication sportive
pneumothorax spontané
160
6.5.3 prévention tertiaire pec des récidive