Recherche sur la psychologie Ergonomique
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4. Definition
L’ergonomie : est la discipline scientifique qui vise la compréhension fondamentale des
interactions entre les humains et les autres composantes d’un système, et la profession qui
applique principes théoriques, données et méthodes en vue d’optimiser le bien-être des personnes
et la performance globale des systèmes.
*Définition adoptée par l’Association Internationale d’Ergonomie
10. Objectifs
• Comprendre l’activité humaine :
-Produire des connaissances scientifiquement fondées sur l’activité humaine.
- Développer un corps de connaissances appuyées sur des cadres théoriques et
méthodologiques.
-Etayé par des données empiriques obtenues au travers d’étude
de l’activité.
11. Objectifs
• Améliorer les conditions de réalisation de l’activité
- Viser le développement du bien-être individuel et social.
-Améliorer l’efficacité au travail
- Augmenter les effets positifs et réduire les effets négatifs
12. Objectifs
• Un double objectif :
- Pour l’Entreprise :
L'employeur dispose de faits, conseils précis et résultats clairement démontrables et cela en un
temps court sans déranger le travail. Résultats et conseils permettant d'obtenir une productivité
satisfaisante (en quantité et en qualité) ainsi que de réaliser des produits adaptés aux clients.
L'évaluation coût-bénéfice de l'intervention ergonomique représente un puissant argument en
faveur de la réalisation effective des modifications proposées à l'issue de l'étude.
13. Objectifs
• Un double objectif :
- Pour l’Employé :
Il s'agit d'assurer la santé et la sécurité de ces derniers, de préférence au moment de la conception
des processus industriels (ergonomie de conception), soit lors des modifications des installations
existantes (ergonomie de correction). Ces préoccupations correspondent aux dispositions en vue
de la maîtrise des risques figurant dans le Code du travail et les directives européennes.
17. l‘intervention
ergonomique
• L'intervention ergonomique est le nom donné communément à l'intervention
d'un ergonome dans une organisation (entreprise, association...). Elle a pour
objectif de contribuer à répondre à diverses questions liées à la sécurité des
salariés et du public, aux conditions de travail et aux performances du
système. L'ensemble est toujours lié à la conception d'outils et d'appareils, aux
procédures, aux locaux, à l'organisation du travail, à la formation, au système
de management de la sécurité, au management en général,
18. l‘intervention
ergonomique
• L'intervention en ergonomie vise à transformer le travail par ses déterminants
pour atteindre ce double objectif de santé et de performance. La simple
application de recommandations ergonomiques générales ne donnent jamais
des résultats satisfaisants d'un point de vue ergonomique (c'est valable pour
les situations de travail, les sites web ou la conception d'objets du quotidien
par exemple).
19. Méthodologie de l'analyse
ergonomique
• Des aspects de santé au travail :
- Sur la santé physique notamment avec les troubles musculo-squelettiques
- Sur la santé psychique notamment dû aux risques psycho-sociaux (au stress) pouvant engendrer
des syndromes anxio-dépressifs
• Des aspects de performance :
- amélioration de la productivité
- amélioration de la qualité
- amélioration de la fiabilité
La psychologie ergonomique vise à comprendre l’activité humaine en situations naturelles en vue d’améliorer les conditions de réalisation de cette activité
Le terme «ergonomie» est entré en usage vers 1950, quand l’expansion industrielle a pris le pas sur les activités militaires. Immédiatement après la guerre, l’industrie, mais aussi l’ergonomie, avaient pour objectif d’augmenter la productivité. Ce but était à la portée de l’ergonomie, car la productivité industrielle dépend directement de l’effort physique des travailleurs Progressivement, la force mécanique a supplanté la force musculaire, mais l’augmentation de puissance mise en oeuvre s’est accompagnée d’une augmentation du nombre d’accidents, en vertu du principe simple qu’un accident est la résultante d’une force appliquée au mauvais endroit et au mauvais moment.
Au cours des années soixante et au début des années soixante-dix, on a donc pu voir le souci de l’industrie et l’objectif de l’ergonomie glisser progressivement de la productivité vers la sécurité. Parallèlement, l’opérateur a troqué son rôle d’acteur direct pour celui de surveillant et de contrôleur. De ce fait, la fréquence des accidents a baissé,
Avec un rendement déterminé par la vitesse de fonctionnement des machines, la productivité est conditionnée par la bonne marche du système et sa fiabilité est dès lors capitale. L’opérateur devient donc un surveillant, un dépanneur et un agent de maintenance et non plus un acteur direct.
La performance de l’opérateur humain est habituellement optimale dans la plage de tolérance d’une variable donnée. Par le passé, l’ergonomie s’est surtout attachée à réduire tant la force musculaire à déployer que l’amplitude et la diversité des mouvements et à s’assurer que les plages de tolérance ne soient pas dépassées. La mutation la plus importante survenue dans le travail, c’est-à-dire l’avènement de l’ordinateur, a créé le problème opposé. S’il n’est pas conçu ergonomiquement, un poste de travail sur ordinateur peut imposer une posture trop statique, des gestes beaucoup trop limités et une répétition excessive de telle ou telle combinaison de mouvements des articulations.
L’être humain a une capacité d’adaptation très importante, mais pas illimitée. Pour chaque activité, il existe des plages de conditions optimales. L’une des tâches de l’ergonomie est précisément de définir ces plages et d’étudier les effets indésirables qu’entraîne un dépassement des limites ainsi définies, par exemple lorsqu’une personne doit travailler sous une contrainte thermique, sonore ou vibratoire excessive, ou lorsque sa charge de travail physique ou mentale est trop élevée ou trop faible.
L’ergonomie physique s’intéresse aux caractéristiques anatomiques, anthropométriques, physiologiques et biomécaniques de l’homme dans leur relation avec l’activité physique. Les thèmes pertinents comprennent les postures de travail, la manipulation d’objets, les mouvements répétitifs, les troubles musculo-squelettiques, la disposition du poste de travail, la sécurité et la santé.
L’ergonomie cognitive s’intéresse aux processus mentaux, tels que la perception, la mémoire, le raisonnement et les réponses motrices, dans leurs effets sur les interactions entre les personnes et d’autres composantes d’un système. Les thèmes pertinents comprennent la charge mentale, la prise de décision, la performance experte, l’interaction homme-machine, la fiabilité humaine, le stress professionnel et la formation dans leur relation à la conception personne-système.
L’ergonomie organisationnelle s’intéresse à l’optimisation des systèmes socio-techniques, ceci incluant leur structure organisationnelle, règles et processus. Les thèmes pertinents comprennent la communication, la gestion des ressources des collectifs, la conception du travail, la conception des horaires de travail, le travail en équipe, la conception participative, l’ergonomie communautaire, le travail coopératif, les nouvelles formes de travail, la culture organisationnelle, les organisations virtuelles, le télétravail et la gestion par la qualité.
la sécurité est la première préoccupation des ergonomes, surtout dans les métiers à risque (chimie, nucléaire, aéronautique...) dans lesquels les aspects Facteurs Humains prennent de plus en plus d'importance
Une analyse Ergonomique du Travail (AET) est l'outil principal de l'intervention ergonomique. Elle peut contribuer à régler divers problèmes liés aux conditions de travail ou à la conception d'outils et d'appareils.