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Analyse transactionnelle
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En psychologie, l'analyse transactionnelle, appelée aus-
si AT, est une théorie de la personnalité, des rapports so-
ciaux[1]
et de la communication. Créée dans les annéees
1950 par le médecin psychiatre et psychanalyste Éric
Berne[2]
, elle postule des « états du Moi » (Parent, Adulte,
Enfant), et étudie les phénomènes intrapsychiques à tra-
vers les échanges relationnels de deux personnes ou plus,
appelés « transactions ».
L'analyse transactionnelle vise à permettre une prise de
conscience ainsi qu'une meilleure compréhension de « ce
qui se joue ici et maintenant » dans les relations entre
deux personnes et dans les groupes. L'analyse transaction-
nelle propose des grilles de lecture pour la compréhen-
sion des problèmes relationnels ainsi que des modalités
d'intervention pour résoudre ces problèmes.
L'analyse transactionnelle part du principe que chaque
personne est fondamentalement positive et que ce sont les
décisions prises dans notre enfance qui influent sur notre
comportement ; son but est d'aider à reprendre le contrôle
vers l'épanouissement[2]
.
L'exploration de la personnalité peut se réaliser à 2 ni-
veaux (p. 5 à 14)[3]
:
• L'analyse structurale est l'étude des communications
personnelles (verbales et non verbales) représenta-
tives de la structure de la personne (Comment est-ce
qui est ?).
• l'analyse fonctionnelle est l'étude des comporte-
ments (comment cela fonctionne ?)
1 Histoire
Eric Berne a présenté l'analyse transactionnelle comme
une approche phénoménologique, ajoutant des données
vérifiables à la construction philosophique de Freud. Sa
théorie est bâtie sur les travaux de Wilder Penfield et René
Spitz, combinés avec les idées néo-psychanalytiques de
Paul Federn, Edoardo Weiss ou encore Erik Erikson.
Les origines de l'anayse transactionnelle remonte aux 5
premiers articles sur les 6 écrits par Berne sur l'intuition,
qu'il a commencés en 1949. À cette époque, alors qu'il
poursuivait des études pour devenir psychanalyste, ses ar-
ticles attaquaient les concepts freudiens de l'inconscient.
En 1956, après 15 ans d'études de la psychanalyse, Berne
s’est vu refuser l'admission à l'institut de psychanalyse de
San Francisco. Il a pris la demande de plusieurs années
de formation supplémentaires comme un rejet et a choisi
d'abandonner la psychanalyse. Avant la fin de l'année il
avait écrit deux articles fondateurs, publiés en 1957 :
• Le premier, Intuition V : The Ego Image, expli-
quait comment il était arrivé au concept des « États
du moi », et incluait les idées de séparation entre
l'Adulte et l'Enfant.
• Le second, Ego State in PSychotherapy, était basé sur
le concept tripartite : Parent, Adulte et Enfant.
1
2 2 CONCEPTS
2 Concepts
Outre les États du Moi, l'analyse transactionnelle propose
de repérer les jeux psychologiques, des types d'échanges
qui se répètent de manières semblables, et qui se ter-
minent par un sentiment de malaise. Parmi les autres
concepts de l'analyse transactionnelle, on trouve les po-
sitions de vie, des éclairages sur la gestion des signes
de reconnaissance et des sentiments, la structuration du
temps, les drivers ou messages contraignants, les mécon-
naissances et les différents degrés de passivité.
Éric Berne postulait que les grandes orientations de la vie
sont décidées dès l'enfance, et peuvent prendre la forme
d'un scénario de vie. Berne définit également trois critères
de bonne santé psychique : conscience, spontanéité et in-
timité (p. 193)[1]
2.1 États du Moi
Article détaillé : États du Moi.
Berne a conclu, dans le cadre des observations liées à sa
pratique que, dans certains contextes, ses patients agis-
saient comme le faisait l'un de leurs parents, sans avoir
toujours conscience de l'origine de ces comportements,
ainsi que des émotions et manières de penser qui y étaient
associées. À d'autres moments, des résurgences des com-
portements issus de l'enfance de ses patients se repro-
duisaient, également avec les affects et les états d'esprits
d'alors. Il décrit un de ses patients, M. Segundo, un avo-
cat, dont le rapport à l'argent était de trois types[4]
:
• « Dans son activité d'homme de loi, et dans ses opé-
rations financières, il montrait une épreuve de la réa-
lité très sûre ». « [Il] maniait de grosses sommes
d'argent avec l'assurance, le jugement et le bonheur
d'un banquier et il était prêt à dépenser de l'argent
pour en gagner. »
• À d'autres moments, il « rêvait de tout prodiguer
pour le bien public. » Il « imitait effectivement la
conduite et l'état d'esprit de son père lors de ses ac-
tivités de bienfaisance. »
• En outre, il lui arrivait de voler « des chewing-
gums et d'autres babioles dans les grands magasins. »
Et il le faisait avec « la même attitude désinvolte
et la même technique avec lesquelles il volait des
chewing-gums étant enfant. »
Berne a défini un État du Moi comme un « système
cohérent de pensées, d'émotions, et de comportements
associés[5]
. » Du point de vue de la structure de la per-
sonne, il distingue trois types d'états du Moi[6]
:
• Le Parent correspond aux pensées, émotions, et
comportements d'une personne qu'elle a fait siens
par imitation de figures parentales ou éducatives
marquantes.
• L'Adulte caractérise les émotions, pensées et com-
portements qui sont congruents avec la réalité de
l'"ici et maintenant”.
• L'Enfant correspond aux pensées, émotions, et com-
portements qui sont une reviviscence de notre
propre enfance.
Dans l'exemple de M. Segundo ci-dessus, Eric Berne dé-
crit les trois types de rapport à l'argent de son patient, res-
pectivement au droit de l'Adulte, du Parent, et de l'Enfant.
Dans l'analyse de Berne, les termes Parent, Adulte et En-
fant ne sont pas en relation avec l'âge de la personne. Par
exemple, en contexte scolaire, un enfant qui réexplique
la leçon à un de ses camarades de la même manière que
le fait son maître ou sa maîtresse active son État du Moi
Parent.
Enfin, Les trois États du Moi de l'analyse transactionnelle
ne sont pas synonymes du « ça », du « moi » et du « sur-
moi » de la psychanalyse freudienne.
Eric Berne et ses disciples ont proposé une dynamique
des États du Moi et ses dysfonctionnements : Prise de
contrôle, contamination, exclusion. (p. 16)[3]
2.2 Transactions
Une transaction est le nom donné à un échange verbal
et comportemental entre deux personnes (p. 22 et 23)[3]
.
On distingue le stimulus, ou message, envoyé d'une per-
sonne à l'autre, de la réponse de celle-ci. Les transac-
tions peuvent ainsi être observées et analysées en termes
d’États du Moi. Il existe des transactions simples (complé-
mentaires ou croisées) où se répondent alternativement
un état du moi seulement chez chacun des deux prota-
gonistes, et des transactions doubles où se répondent en
apparence des États du Moi spécifiques (exemple Parent)
et en même temps, à un niveau sous-jacent, d'autres États
du Moi (exemple Enfant).
2.2.1 Simples complémentaires
Les transactions sont complémentaires lorsque les deux
partenaires s’adressent à l'État du Moi dans lequel l'autre
se trouve.
• Exemple 1 :
• « Avez-vous pu rédiger le rapport ? »
• « Oui - je suis sur le point de vous l'envoyer
par courriel. » (Échange Adulte-Adulte)
• Exemple 2 :
2.3 Économie des signes de reconnaissance 3
• « Voulez-vous passer après cette réunion et al-
ler voir un film avec moi ? »
• « Avec plaisir - Je n'en peux plus de travailler,
que pourrions-nous aller voir ? » (Échange
Enfant-Enfant)
• Exemple 3 :
• « Tu aurais dû avoir fini de ranger ta chambre !
(Parent-Enfant) »
• « Arrête de me pourrir la vie, je vais le faire !
(Enfant-Parent) »
Des échanges sur ce mode peuvent continuer indéfini-
ment. Évidemment, ils s’arrêtent au bout d'un certain
temps, mais ce mode de communication ne cause pas de
conflits entre les deux partenaires, sauf dans le cas Enfant-
Parent. [précision nécessaire]
.
2.2.2 Simples croisées
La communication s’arrête ou change de mode lorsque les
transactions sont croisées : lorsqu'une personne s’adresse
à un autre État du Moi que celui dans lequel se trouve son
partenaire.
• Exemple 1 bis
• « Avez-vous pu rédiger le rapport ? » (Adulte-
Adulte)
• « Arrêtez de me pourrir la vie, je vais le
faire ! » (Enfant-Parent)
Cette transaction croisée est susceptible de causer des
problèmes entre les personnes. « A » pourrait répondre
avec une transaction de Parent à Enfant, comme : « Si
vous ne changez pas d'attitude, vous serez viré ! »
• Exemple 2 bis
• « Est-ce que ta chambre est enfin rangée ? »
(Parent-Enfant)
• « Regarde, je suis en train de le faire. »
(Adulte-Adulte)
Cette transaction croisée change l'équilibre entre les pro-
tagonistes.
2.2.3 Transactions doubles ou piégées
Dans ce type de transactions, une conversation se déroule
à un niveau social, explicite, et en même temps, d'autres
transactions sont échangées à un niveau psychologique,
non-dit (p. 23)[3]
. Par exemple :
1. « J'ai besoin que vous restiez au bureau ce soir avec
moi. » (Mots Adulte) - cette phrase étant prononcée
avec un langage corporel qui suggère une intention
sexuelle (Enfant flirtant).
2. « Bien sûr. » (Réponse à la déclaration Adulte) -
accompagné d'un sourire ou clin d'œil (l'Enfant ac-
cepte le motif caché).
2.2.4 Transactions tangentielles
L'un des interlocuteurs prend “la tangente” en répondant à
côté du message initial. Elles évitent souvent un situation
inconfortable (p. 23)[3]
.
Exemple :
• Le journaliste : Le chômage augmente. “Que
comptez-vous faire [Mr l'entrepreneur ou Mr le Mi-
nistre] ?"
• L'interlocuteur tangentiel : “C'est la faute à
l'héritage. Mais nous sommes loin des chiffres de
[autre pays] et j'ai des chiffres qui montrent que [...]
2.3 Économie des signes de reconnaissance
Éric Berne utilise un terme polysémique en anglais :
« Stroke » qui signifie à la fois caresse et coup de pied. Ce
terme est soit conservé tel quel dans les textes français,
soit traduit par « Signe de reconnaissance ». Les signes
de reconnaissance sont classés selon des critères condi-
tionnels (portant sur le faire) ou inconditionnels (portant
sur l'être), et selon deux polarités : positifs ou négatifs.
L'économie des signes de reconnaissance requiert la ca-
pacité de savoir les donner, savoir les recevoir, savoir
les demander, savoir les refuser et savoir se les donner
à soi-même. Ces capacités sont variables d'une personne
à une autre. Pour Berne, chaque individu recherche en
permanence des signes de reconnaissance car ils sont vi-
taux pour lui. Une des lois fondamentales de l'économie
des signes de reconnaissance observe qu'une personne ac-
cepte plutôt (à défaut de signes de reconnaissance po-
sitifs) des signes de reconnaissance négatifs que pas de
signe de reconnaissance du tout. Le poids du condition-
nement éducatif se vérifie souvent ici : une personne habi-
tuée dès le plus jeune âge à recevoir des signes de recon-
naissance négatifs sera plus encline à en recevoir toute sa
vie, voire à refuser les signes de reconnaissance positifs.
Il existe deux croyances limitantes, l'une concerne la ra-
reté (exemple : il n'y en a pas assez pour tout le monde)
et l'autre le contrôle (exemple : seuls quelques privilégiés
peuvent en donner).
4 2 CONCEPTS
2.4 Structuration du temps
Berne observe et décrit six manières de structurer le
temps. Ces différentes séquences sont classées selon leur
apports quantitatif/qualitatif en signes de reconnaissance,
du plus faible au plus intense. (p. 26)[3]
• le retrait : la personne se met à l'écart physiquement
ou psychologiquement.
• le rituel : il s’agit de séquences normalisées, standar-
disées (par exemple se saluer), d'échanges codifiés
socialement. Permet d'échanger des signes de recon-
naissance. Chaque groupe a ses propres rituels.
• le passe-temps : caractérise les conversations aux su-
jets stéréotypés telles que les conversations de salon.
• l'activité : comme son nom l'indique, il s’agit ici de
séquences dont le but est de faire quelque chose.
• les jeux psychologiques : permettent des échanges
de signes de reconnaissance intenses, mais négatifs.
• l'intimité : correspond aux moments où la communi-
cation est ouverte, basée sur la confiance, le respect,
et l'acceptation de l'autre. Permet des échanges de
signes de reconnaissance positifs de grande qualité
et de grande intensité.
2.5 Positions de vie
Positions de vie selon le modèle de l'analyse transactionnelle.
L'enfant acquiert des certitudes sur lui et les autres. Ces
certitudes seront à la base du scénario de vie par le choix
préférentiel mais pas exclusif d'une position de base par-
mi les positions de vie suivantes[7]
:
1. Je suis OK, vous êtes OK (++) : la relation idéale
selon l'analyse transactionnelle
2. Je suis OK, vous n'êtes pas OK (+-) : mépris, supé-
riorité
3. Je ne suis pas OK, vous êtes OK (-+) : sentiment
d'infériorité
4. Je ne suis pas OK, vous n'êtes pas OK (--) : position
de renoncement
2.6 Gestion des sentiments
Il existe selon l'analyse transactionnelle trois formes de
sentiments dont la spécificité est de brouiller les transac-
tions par leur non congruence (p. 30 à 33)[3]
:
• les sentiments accumulés ou « timbres »[8]
. Non ex-
primé sur le coup et conservé, un tel sentiment peut
se retrouver, avec d'autres ressentiments non gérés,
comme une « collection de timbres ». Cette accu-
mulation donne lieu à une réaction disproportionnée
quand “la coupe déborde”.
• les sentiments parasites ou « rackets ». Depuis le
cercle familial primaire où certains sentiments sont
plus permis que d'autres, l'enfant puis l'adulte utili-
sera un sentiment « autorisé » plutôt que celui qui
est « interdit » et néanmoins pertinent.
• les sentiments réactivés ou « élastiques ». Une situa-
tion actuelle peu affective rappelant une ancienne
situation fortement chargée affectivement.
2.7 Jeux psychologiques
Les jeux psychologiques sont formés par un ensemble de
transactions qui se terminent par un malaise, ils sont donc
qualifiés de destructeurs[9]
. Ce ne sont pas des jeux de
rôle, ces derniers étant utilisés en psychologie dans un but
analytique ou thérapeutique.
Dans la structuration du temps selon l'analyse transac-
tionnelle, c'est la séquence qui vient juste avant l'intimité.
Elle est riche en signes de reconnaissance mais négatifs
(on peut envisager cette séquence comme le revers de
l'intimité).
Le jeu psychologique destructeur est une transaction à
double fond, composée d'un message ouvert (positif qui
forme un appât), et d'un message caché (non-dit qui est le
message principal). Le message caché (première transac-
tion), contient une dévalorisation ou une survalorisation
inadéquate (deuxième transaction) ; il est reçu par une
personne ayant un point faible (troisième transaction), ce
qui crée un malaise[9]
.
Berne[1]
a intitulé de nombreuses séquences de ce type
de manière imagée. Un exemple est le « Oui, mais… ».
Une personne A a un problème et s’en plaint auprès d'une
autre, B. Ce dernier donne des conseils à A afin de l'aider à
résoudre son problème. Cependant, A trouve une raison
ou un prétexte pour éluder chaque conseil donné, com-
mençant chaque réponse à B par un « Oui, mais… ». Ceci
lui permet de persévérer dans la plainte et d'éviter toute
possibilité de résolution ou de changement positif d'état
qui aurait lieu grâce à B. Dans une telle interaction, les
2.8 Méconnaissances et passivités 5
transactions de surface semblent dire au premier abord
« je cherche de l'aide », mais celles qui viennent par la
suite de manière sous-entendue disent en même temps :
« personne ne peut m'aider ».
La formule J
La première mouture de la "Formule J" (p. 95 à 98)[10]
:
AN + PF = R ⇒ D ⇒ MS ⇒ B ou en clair : Attrape-
Nigaud (verbal ou non verbal de Laurel, comportant un
message caché) + Point Faible (de Hardy estimé par Lau-
rel) = Réponse, qui entraîne Déclic, qui entraîne Moment
de stupeur, qui entraîne Bénéfice.
Formule qu'il faut lire en chimiste et non en mathémati-
cien ! : Quand deux éléments (AN et PF) se sont suffisam-
ment rapprochés l'un de l'autre alors un jeu peut se mettre
en route par la création d'un “produit” nouveau : Réponse
(pouvant être composée d'une au moins ou de plusieurs
transactions, plus ou moins doubles, vécues agréablement
ou pas !) qui entraîne une réaction en chaîne : Le Dé-
clic (chez Laurel et/ou Hardy) est la charnière du jeu.
“L'inattendu” (a conscient, qui est en fait totalement pré-
visible, et donc repérable par Hardy) de la Réponse dé-
clenche un Moment de Stupeur (chez Laurel) intimement
lié au déclic (sentiment parasite de tristesse, de peur, de
colère... de Laurel) qui entraîne le Bénéfice final du jeu
(pour Laurel). La réaction en chaîne (D, MS, B) décrite
séquentiellement est en fait quasiment instantanée... Le
Bénéfice (de Laurel) peut être accumulé dans une Collec-
tion de Timbres (CT)... qui peut/doit donner droit à des
Caresses Parentales (CP) (dues par Hardy !). Il y a donc
trois phases dans la Formule J :
1. Le prélude : AN + PF =R
2. La “réaction en chaîne” qui est le jeu au sens strict :
R ⇒ D ⇒ MS ⇒ B
3. Le finale : B ⇒ CP (ou cumul de CT)
Le Bénéfice, c'est-à-dire le sentiment parasite, n'est pas la
visée ultime du jeu. Ce qui est recherché c'est la confir-
mation, la justification d'une position de vie... (préalable
de Laurel...)
Note 1 : Hardy peut refuser de participer au jeu après
AN , et Laurel peut s’adonner alors à son autre jeu favori,
solitaire lui : "Je suis un éternel incompris !"...
Note 2 : Hardy peut contre attaquer en lançant son jeu
favori à lui !!!
Le triangle de Karpman
Article détaillé : triangle de Karpman.
Stephen Karpman a élaboré une matrice de tous
ces jeux : le triangle dramatique Victime-Sauveur-
Persécuteur (obligatoirement avec une majuscule). À
chaque pôle se trouve un rôle : une personne dans celui de
la Victime, une autre dans celui de Sauveur et une troi-
sième le rôle de Persécuteur (on peut observer que ce jeu
se joue fréquemment à deux avec tiers symbolique). Il y a
donc interactions entre ces trois rôles qui sont interchan-
geables (p. 30)[3]
. Dans le cas du jeu « Oui, mais… » cité
ci-dessus, A est Victime, B est Sauveur. Si le comporte-
ment de A évolue vers un rejet de plus en plus marqué des
suggestions de B, A peut in fine adopter un rôle de Per-
sécuteur sur le mode du reproche « tu ne m'aides pas »,
tandis que B deviendra Victime en essayant de se justifier
sur le mode du « j'ai essayé de t'aider ».
Attention toutefois, il convient de distinguer par exemple
le sauveteur qui est une personne tout à fait efficiente du
Sauveur qui ne l'est pas, ou la victime qui subit un trauma-
tisme bien réel de la Victime qui se plaint pour se plaindre
(en toute méconnaissance). À ce titre, le film Oui, mais…
(2001) avec Gérard Jugnot et Émilie Dequenne illustre
bien ce type de situations, jonglant habilement entre la
double influence de Berne et de Karpman.
2.8 Méconnaissances et passivités
La méconnaissance est une distorsion de la réalité de type
euphémisme ou exagération (p. 19)[3]
.
L'analyse transactionnelle :
• peut repérer chez une personne trois domaines de
méconnaissance : de soi, des autres et de la situation.
• distingue trois registres de méconnaissance incluant
des signes avant coureurs ou révélateurs du pro-
blème, du problème lui-même et des options de so-
lutions ;
• ainsi que quatre niveaux de méconnaissance :
• de l'existence du phénomène,
• de la signification de celui-ci,
• des possibilités de changement de celui-ci
• et des aptitudes personnelles vis-à-vis du phé-
nomène.
Chaque problème est analysé à travers ces trois classes au
moyen d'une grille des méconnaissances.
L'analyse transactionnelle distingue quatre types de pas-
sivité (p. 30)[3]
ou “comment faire pour échouer” :
• ne rien faire ;
• se sur adapter ;
• s’agiter ;
• la violence et l'incapacité contre les autres ou contre
soi-même (se rend malade).
6 3 ÉVOLUTION
2.9 Injonctions et permissions fondamen-
tales
Bob et Mary Goulding discernent quatorze types
d'interdits, qu'ils ont appelés « injonctions », et qui re-
streignent la liberté dont dispose un individu dans sa vie
(p. 39)[3]
:
• 10 au niveau des comportements. par exemple,
n'existe pas, ne sois pas toi-même, etc.,
• 2 au niveau de la réflexion. ex. : Ne pense pas.
• 2 au niveau des sentiments. ex. : Ne ressens pas.
Gysa Jaoui, quant à elle, met l'accent sur les points forts
de la personne, et propose à chacun d'évaluer où il en est
par rapport aux permissions fondamentales[11]
, qui sont
en lien avec notre relation à nos propres ressentis, à nous-
mêmes, aux autres et au monde. Ces permissions sont les
inverses des injonctions. Gysa Jaoui ajoute une 13e
in-
jonction : Ne sache pas.
2.10 Scénario de vie
Le scénario de vie est aussi appelé « style de vie » ou
« plan de vie ». Il est déterminé par les injonctions, les
prescriptions et le programme (ou modèle technique). Ce
dernier indique comment appliquer injonctions et pres-
criptions dans l'existence. Le programme est hérité du
parent du même sexe. Il existe plusieurs classes de scé-
nario de vie :
• gagnant - perdant ou harmatique - non gagnant ou
banal
• jamais - toujours - avant ou jusqu'à - après - sans
cesse - sans but
• sans pensée - sans amour - sans joie[Quoi ?]
2.11 Autonomie
Pour Eric Berne, l'objectif est de s’orienter sans cesse
vers ce qu'il appelle l'autonomie et qui répond à trois
critères : conscience, spontanéité et intimité[1]
. Se di-
riger vers l'autonomie, c'est ainsi quitter les influences
négatives de son scénario personnel. Certains spécia-
listes (Marie-Christine Seys, France Brécard et Laurie
Hawkes dans le Grand Livre de l'analyse transactionnelle)
y ajoutent la responsabilité.
• Capacité de conscience — être en plein contact
avec l'ici et maintenant, prendre la réalité telle
qu'elle est, sans la filtrer, la déformer.
• Capacité de spontanéité — développer notre
faculté à ne pas réagir à l'environnement par
des comportements automatiques, mais comme
nous le souhaitons et d'une manière adéquate à
l'environnement. Cela implique notamment d'être
capable d'utiliser nos trois États du moi, et d'enrichir
le panel de comportements de chacun.
• Capacité d'intimité — être dans une relation au-
thentique avec l'autre, c'est-à-dire vraie et appro-
priée. Cela exclut toutes manipulations ou jeux. Ce-
la peut être un moment de partage amical comme
une mise au point très franche. Il s’agit de dévelop-
per une capacité à proposer un moment relationnel
fort, comme de savoir le recevoir.
• Responsabilité - assumer les conséquences de ses
actes et propos, en tenir compte dans ses rapports
avec l'autre.
3 Évolution
3.1 Origine
Eric Berne a souhaité simplifier le discours psychiatrique
pour permettre au praticien et au patient d'avoir un lan-
gage commun. Berne a volontairement choisi des termes
simples, dans le registre courant ou métaphorique, afin
que chaque patient puisse être co-acteur de son diagnos-
tic et de sa guérison. Son idée était de créer un système
de psychiatrie sociale[12]
.
La proximité entre les concepts d'Enfant, d'Adulte et de
Parent chez Berne et de Ça, Moi et Surmoi chez Sigmund
Freud est évidente ; cependant l'idée d'étudier leurs inter-
actions entre deux personnes est propre à Berne et consti-
tue une grande partie de son apport.
L'analyse transactionnelle est sortie au fil des années
1970-80 de sa pratique thérapeutique.
Le cœur de l'approche de l'analyse transactionnelle en
milieu non thérapeutique consiste à permettre, selon le
champ d'application, un changement chez un individu ou
une collectivité, dans le cadre d'un accord appelé contrat,
conjointement accepté par l'intervenant et le client.
3.2 Application
3.2.1 Prises de conscience
Une des idées induites par cette approche est que
la connaissance de nos propres comportements, de
leurs sources peut nous aider à changer les comporte-
ments douloureux… la souffrance n'est pas inéluctable.
L'analyse transactionnelle est utilisée en psychothérapie
même si elle n'est pas reconnue partout comme approche
unique. Une psychothérapie en analyse transactionnelle
3.3 Controverse historique 7
s’effectue dans le cadre d'un contrat accepté par le théra-
peute et le patient. Ce contrat porte sur les objectifs à at-
teindre et la manière dont le thérapeute comme le patient
pourront constater que le but de la thérapie est atteint.
Les techniques d'intervention portent autant sur le conte-
nu de ce qu'apporte le client que sur le processus mis en
œuvre dans la relation transférentielle avec le thérapeute
(et avec les membres du groupe lorsque le traitement s’ef-
fectue en groupe). L'analyse du processus est considérée
avec attention.
L'analyse transactionnelle marque aussi sa spécificité par
son caractère éminemment explicite : la transparence
en est une manifestation constante dans la transmission
des concepts au patient comme dans l'attitude du thé-
rapeute, considéré davantage comme une personne que
comme un écran de projection. L'analyse transactionnelle
intègre parfois des outils empruntés à d'autres approches
(exemple Gestalt).
3.2.2 Champs d'application
La formation en analyse transactionnelle est une forma-
tion complémentaire liée à une activité professionnelle.
La certification est assortie d'une mention indiquant le
champ de spécialisation qui correspond à cette activité.
• Psychothérapie : Concerne le développement des
personnes, le traitement des dysfonctionnements par
la psychothérapie individuelle ou en groupe. Le
champ psychothérapie, choisi par les professionnels
dont les activités visent la guérison des clients, c'est-
à-dire qu'elles visent à soulager leurs symptômes
et/ou à les aider à restructurer leur personnalité et/ou
leur cadre de référence au sein de la société. Il
s’inscrit dans le respect des implications légales de
l'exercice dans ce domaine.
• Organisation : Concerne la dynamique des per-
sonnes et des groupes au sein des organisations
(manageurs, consultants, chefs de personnel et su-
bordonnés…). Le champ organisation, choisi par
les professionnels qui travaillent dans ou pour
des organisations, en tenant compte à la fois du
contexte institutionnel et du développement de
l'organisation. Leur rôle est de favoriser la crois-
sance et le développement des personnes ainsi que
l'accroissement de l'efficacité des individus tra-
vaillant dans l'organisation.
• Éducation : Concerne les personnes liées aux ac-
tivités d'éducation et de formation (enseignants,
conseillers en éducation, parents, éducateurs, et
ceux à qui ils s’adressent…). Le champ éducation,
choisi par les professionnels travaillant avec les en-
fants, les jeunes ou les adultes dans le domaine de
l'éducation et de la formation, en milieu scolaire ou
non, dans une optique d'éducation et/ou de dévelop-
pement de la personnalité et d'intégration sociale.
• Conseil : Concerne les personnes liées aux activités
d'accompagnement. Le champ conseil, choisi par les
professionnels dont l'activité vise la croissance et le
développement des personnes et de leur cadre de ré-
férence social : infirmiers, travailleurs sociaux, fonc-
tionnaires de justice, avocats, médecins, pasteurs…
3.3 Controverse historique
Dans les années 1970, une analyste transactionnelle amé-
ricaine, Jacqui Schiff prétend guérir les schizophrènes en
les « re parentant »[13]
. Elle reçoit, en 1974, le prix Eric
Berne Scientific Memorial Award[14]
de l'Association in-
ternationale d'analyse transactionnelle (ITAA). Elle est
radiée de l'ITAA, en 1978, à la suite de la mort d'un pa-
tient en 1972, qui avait subi des mauvais traitements as-
similables à des tortures. Les méthodes de Jacqui Schiff
sont dénoncées par Patricia Crossman, une autre analyste
transactionnelle américaine, dans un article paru sur le
site SkepticReport[15]
. Jacqui Schiff est parfois encore dé-
fendue par certains[16]
, mais les dérives totalitaires de ses
méthodes et de ses théories sur le reparentage ont claire-
ment été démontrées par Alan Jacobs[17]
, analyste tran-
sactionnel qui reçoit, en 1996, le Eric Berne Memorial
Award de l'ITAA. Le cas de Jacqui Schiff est complexe,
car, à côté de ses pratiques condamnables, elle propose
avec les membres de son école des concepts théoriques
qui restent intéressants et utiles, comme la symbiose, les
méconnaissances et le cadre de référence.
Les pratiques de type reparentage n'existent plus au-
jourd'hui en analyse transactionnelle, en raison du risque
d'emprise qu'elles entraînent. Dans son rapport 2006, la
Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre
les dérives sectaires reprend la controverse historique
concernant certains aspects de la théorie de l'analyse
transactionnelle et pointe les dérives de certains prati-
ciens de l'analyse transactionnelle à propos des dangers
qu'« une pratique inappropriée de l'analyse transaction-
nelle est susceptible d'engendrer[18]
». Ce rapport ne re-
met pas en cause l'ensemble des théories et des pratiques
du corpus de connaissances de l'analyse transactionnelle.
3.4 Courants actuels
Les valeurs et tendances des débuts ont intégré les racines
psychanalytiques de l'analyse transactionnelle, ainsi que
des approches nouvelles. On observe des tendances as-
sez différentes dans le type de travail privilégié par les
différents thérapeutes en analyse transactionnelle[19]
. Le
courant cognitivo-comportemental cherche à comprendre
et à expérimenter à travers des échanges, des schémas et
des explications. L'école de la redécision a été développée
par Robert & Mary Goulding, à la suite de la rencontre
8 5 SYNTHÈSE, CRITIQUES ET CONTROVERSES
avec la gestalt-thérapie. Le courant corporel intègre la di-
mension corporelle dans le travail thérapeutique. Le cou-
rant psychanalytique met l'accent sur les phénomènes de
transfert et de contre-transfert, et les processus intrapsy-
chiques inconscients. Le courant relationnel met l'accent
sur la relation entre le thérapeute et son client. Le courant
intégratif se propose d'intégrer différentes approches thé-
rapeutiques orientées vers les domaines affectif, cognitif,
comportemental, psysiologique et systémique. Le courant
constructiviste met l'accent sur la construction narrative
suivant laquelle la personne se définit, et comment ces
représentations évoluent au cours de la thérapie. Le cou-
rant Cathexis, basé sur les théories des Schiff, est tombé
en désuétude depuis un certain nombre d'années.
3.4.1 Process Communication
Article détaillé : Process communication.
La Process communication est un modèle développé par le
psychologue Taibi Kahler lui-même issu de l'école Ana-
lyse Transactionnelle. À partir de l'observation de ses pa-
tients dès les années 1970, le Dr
Kahler établit une ty-
pologie aboutissant à la présentation de six types de per-
sonnalités. Ses travaux couronnés par le prix Eric berne
en 1977 intéresseront la NASA qui financera une grande
partie de la recherche. À ce jour en 2011 près de 800
000 personnes dans le monde ont utilisé le profil Pro-
cess Communication. Les formations ou le coaching utili-
sant la Process Communication sont assurés par des pro-
fessionnels ayant suivi un parcours certifiant. Les ap-
plications couvrent un domaine large allant du recrute-
ment jusqu'à l'éducation en passant par les activités de
l'entreprise comme la cohésion d'équipe ou le manage-
ment. L'appellation « Process Com® » est exploitée en
France à des fins commerciales et fait l'objet d'un dépôt
de marque.
4 Outil d'accompagnement et
cadre d'exercice
Les concepts théoriques de l'analyse transactionnelle sont
utilisés dans le contexte d'accompagnements en déve-
loppement professionnel, personnel ou de thérapie. Les
questions qui concernent l'encadrement et l'évaluation
des pratiques sont capitales comme pour tout outil
d'accompagnement.
4.1 Outil d'accompagnement
Les questions du fondement théorique et de l'évaluation
pratique des outils d'accompagnement ne concernent pas
uniquement l'analyse transactionnelle et, d'un point de
vue plus large, elles font partie du débat actuel sur
l'évaluation des psychothérapies. La question de la scien-
tificité des apports théoriques a été posée également pour
la psychanalyse, et fait toujours l'objet de débats[20]
. Cette
question est également en discussion chez les analystes
transactionnels[21]
.
Comme le souligne Tobie Nathan[22]
, les méthodes de
psychothérapie atteignent leurs limites quand elles ne
se renouvellent pas. L'analyse transactionnelle est un
courant théorique qui bénéficie de réflexions actuelles,
comme celles de Helena Hargaden et Charlotte Sills[23]
ou celles de José Grégoire[24]
.
4.2 Cadre d'exercice
Les structures officielles de l'analyse transactionnelle
(EATA pour l'Europe) prescrivent le suivi d'un cursus de
formation long et le respect d'un code de déontologie. La
certification en analyse transactionnelle (CTA, premier
niveau de qualification en analyse transactionnelle) cor-
respond à la validation de 750 heures d'expérience pra-
tique, dont 500 doivent être en analyse transactionnelle,
de 600 heures de formation professionnelle, dont 300
doivent être en analyse transactionnelle, et de 150 heures
de supervision, en plus d'un savoir-faire propre à son exer-
cice professionnel initial. L'examen lui-même, qui néces-
site la rédaction d'un mémoire et une épreuve orale de-
vant un jury de professionnels, est un mode de sélection
qui veut répondre à cet impératif.
Les praticiens en analyse transactionnelle sont soumis à
un code de déontologie édité par l'EATA qui stipule qu'il
ne peut y avoir d'interventions sans un cadre contractuel
préalablement défini et librement consenti entre le pro-
fessionnel et le client. Les processus de sélection, de for-
mation et d'exercice s’inscrivent dans le droit fil des dis-
positions légales.
5 Synthèse, critiques et contro-
verses
L'analyse transactionnelle se présente comme à la fois (p.
16)[10]
:
• un corps de doctrine, qui intègre les apports de la
recherche et élimine ce qui est superflu, indigeste ou
incompatible,
• et un corps de métier, constitué de praticiens, arti-
sans du développement de l'art de la corporation.
Eric Berne a largement contribué à la dimension groupale
et au fait que le corps de doctrine de l'analyse transaction-
nelle soit l’œuvre d'un corps de métier.
L'analyse transactionnelle se veut un outil de diagnostic et
de classement dans une catégorie psychologique et aussi
9
un outil de thérapie du patient qui contribue à toutes les
phases du diagnostic et du traitement.
Les structures internationale (ITAA) et nationales, les
médias spécialisés, etc assurent la vivacité de cette pro-
fession (Chapitres 6 et 7)[10]
.
5.1 Critiques et controverses
Certaines dérives de praticiens utilisant l'analyse transac-
tionnelle ont donné lieu à des procès aux États-Unis[25]
.
Ces affaires[Lesquelles ?]
ont été compilées et révélées dans
une enquête de Margareth T. Singer et Janja Lalich parue
en 1996[26]
.
En France, l'analyse transactionnelle n'a pas de définition
institutionnelle médicale précise, ni de formation univer-
sitaire ou hospitalière (comme les pratiques médicales par
exemple). Sa recherche fondamentale est essentiellement
privée, menée par des praticiens la plupart en secteur pri-
vé. Comme toute pratique scientifique médicale devenue
“adulte”, cette recherche élimine par elle-même au fil des
découvertes et des progrès les éléments de son corps de
doctrine qui sont inopérants, dépassés ou infructueux.
D'autre part, un grand nombre de pratiques sans lien
réel avec le corpus de analyse transactionnelle peuvent
être proposées sous cette bannière par des individus dou-
teux, non qualifiés... En conséquence, on retrouve ci-
tées des pratiques inquiétantes dénoncées par la commis-
sion de l'Assemblée Nationale sur les dérives sectaires
(MIVILUDES)[27]
. Entre autres domaines où il existe des
citations regrettables et à condamner :
• le management des ressources humaines de cer-
taines entreprises et dans certains stages de forma-
tion professionnelle,
• les formations aux techniques de vente, et à
l'animation commerciale,
• la consultance et le coaching de dirigeants,
• certaines psychothérapies (faux souvenirs induits).
Ces indications de déviance marchande du soin (sans vé-
ritable diagnostic médical antérieur posé par un praticien
confirmé à la suite d'une déclaration de souffrance par un
patient !) continuent malheureusement à ternir une pra-
tique médicale alors que les soupçons portés sur l'analyse
transactionnelle dans son corpus de doctrine ont été levés
depuis.
Malheureusement certains préfèrent se référer encore et
encore à ces rapports de 2006 et 2007...
Le site de l'association Française de l'Information scien-
tifique AFIS qui relaie la critique de l'ennéagramme :
“L’ennéagramme est peut-être un « domaine » un peu
étroit, mais les raisonnements et méthodes de [l'auteur
du livre de dénonciation] sont utiles à plus grande
échelle, notamment pour tous les domaines connexes :
PNL (programmation neuro linguistique), analyse tran-
sactionnelle, sophrologie, respiration holotropique, hyp-
nose, kinésiologie, astrologie, morphopsychologie ou en-
core numérologie, comme le souligne la quatrième de
couverture.”[28]
6 Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’ar-
ticle de Wikipédia en anglais intitulé « Transactional ana-
lysis » (voir la liste des auteurs).
[1] Berne Eric, Des jeux et des hommes, Paris, Stock, 1984,
214 p. (ISBN 9782234017665)
[2] Bertrel 2011, p. 19.
[3] Vergnaud Jean-Maurice, Blin Philippe, L'analyse transac-
tionnelle : Outil d'évolution personnelle et professionnelle,
Paris, Les éditions d'organisation, 1987, 44 p. (ISBN
9782708107717)
[4] Eric Berne, Analyse transactionnelle et psychothérapie, Pe-
tite Bibliothèque Payot, 1977, p. 32.
[5] Eric Berne, Que dites-vous après avoir dit bonjour ?,
Tchou, 1972-1983, p. 19.
[6] Eric Berne, Principes de traitement psychothérapeutique en
groupe, Éditions d'Analyse Transactionnelle, 2006, p. 226.
[7] Voir aussi le schéma dans l'article Assertivité
[8] Il s’agit de timbres au sens de ceux autrefois donnés par les
magasins pour fidéliser leurs clients : chaque achat donnait
droit à des timbres, et un nombre suffisant de timbres ac-
cumulés à un cadeau.
[9] Moreau 2008, p. 128.
[10] Hostie Raymond, Analyse transactionnelle : L'âge adulte.
Sur les traces d'Eric Berne vingt ans après., Paris, Inter-
Editions, 1987, 291 p. (ISBN 9782729601775)
[11] Gysa Jaoui, La roue des permissions, in France Brécard
et Laurie Hawkes, Le grand livre de l'analyse transaction-
nelle, Paris, Eyrolles, 2008.
[12] « L'Analyse structurale et l'Analyse transactionnelle
offrent de la personnalité et de la dynamique sociale une
théorie systématique et cohérente construite à partir d'une
expérience clinique et une forme de thérapie active et ra-
tionnelle qui convient à la majorité des malades relevant
de la psychiatrie, qu'ils peuvent comprendre facilement
et qui se prête sans difficulté à leur cas. » (Éric Berne,
Analyse transactionnelle & psychothérapie - Éditions
Payot, « Considérations générales », page 19).
[13] Jacqui Schiff, All my children, New-York, Harper & Row
1975, Ils sont tous devenus mes enfants, InterÉditions.
[14] (en) Eric Berne Scientific Memorial Awards.
10 7 BIBLIOGRAPHIE
[15] (en) The Etiology of a Social Epidemic par P.Crossman,
dont une traduction en français est faite par Ph. Nicot.
[16] Nasielski S. In memoriam : Jacqui Lee Schiff, Actualités
en Analyse Transactionnelle, vol. 26 no
104, p. 141-143,
octobre 2002.
[17] Alan Jacobs, Théorie, idéologie et reparentage, Actualités
en Analyse Transactionnelle, 77, 1996, p. 20-39 - Theory
as Ideology : Reparenting and Thought Reform, Transac-
tional Analysis Journal, 24(1), janvier 1994, p. 39-55.
[18] Miviludes Rapport 2006 [PDF], p. 137.
[19] France Brécard et Laurie Hawkes, Le grand livre de
l'analyse transactionnelle - Eyrolles 2008.
[20] http://www.isc.cnrs.fr/wp/wp00-4.htm Psychanalyse et
science(s).
[21] Le no
104 des Actualités en Analyse Transactionnelle fait
état d'un débat entre P.Crossman, pour laquelle l'Analyse
Transactionnelle et la Psychanalyse n'ont pas les carac-
tères d'une science, et Bill Cornell, éditeur du journal The
Script, l'organe de liaison de l'ITAA.
[22] Canal U - Psychothérapies - problèmes de définition et
autres problèmes, par Tobie Nathan.
[23] Analyse transactionnelle : une perspective relationnelle,
par Helena Hargaden et Charlotte Sills.
[24] Les États du moi, 3 systèmes interactifs, par José Gré-
goire.
[25] MIVILUDES, « Rapport au Premier ministre - 2006 »,
sur www.derives-sectes.gouv.fr.
[26] (en) Margareth Thaler Singer et Janja Lalich, Crazy Ther-
apies : What Are They ? Do They Work ?, Jossey-Bass,
1996, 263 p. (lire en ligne)[réf. incomplète]
.
[27] « Les dérives sectaires dans le domaine de la santé », sur
derives-sectes.gouv.fr.
[28] « Zoom back camera ! - La face cachée de l’ennéagramme
- Daniel Lafargue - Afis - Association française pour
l'information scientifique », sur www.pseudo-sciences.org
(consulté le 29 février 2016)
7 Bibliographie
7.1 Ouvrages d'Eric Berne
• Éric Berne, Que dites-vous après avoir dit bonjour ?,
Tchou, 1981 (ISBN 2-7107-0361-0)
• Éric Berne, Analyse transactionnelle et psychothé-
rapie, Petite bibliothèque Payot, 1990 (ISBN 2-228-
89425-7)
• Éric Berne, Des jeux et des hommes, Stock, 1984
(ISBN 2-234-01766-1)
• Éric Berne, Principes de traitement psychothéra-
peutique en groupe, Analyse transactionnelle, 2006
(ISBN 2-9518389-6-4)
• Éric Berne, Structure et dynamique des organisa-
tions et des groupes, Analyse transactionnelle, 2005
(ISBN 2-9518389-4-8)
7.2 Autres ouvrages
• Laurent Bertrel, Le petit dictionnaire des thérapies :
Les méthodes essentielles pour une vie épanouie,
Asnières, Le Temps Présent, 2011 (ISBN 978-2-
35185-096-1)
• André Moreau, Psychothérapie : Méthodes et Tech-
niques, Nauwelaerts, 2008, 192 p. (ISBN 978-2-8038-
0076-6)
• Actualités en analyse transactionnelle - Série
d'articles - sept volumes disponibles. Éditions
d'Analyse transactionnelle
• France Brecar et Laurie Hawkes, Le Grand livre de
l'analyse transactionnelle, éd. Eyrolles, 2008, (ISBN
978-2-212-54168-7)
• Dominique Chalvin, Les Outils de base de l'analyse
transactionnelle & Les nouveaux outils de l'analyse
transactionnelle, éd. ESF, coll. Formation perma-
nente (ISBN 2-7101-1463-1)
• Gérard Chandezon et Antoine Lancestre, L'Analyse
transactionnelle, éd. Presses universitaires de
France, coll. Que sais-je ? no
1936 (ISBN 2-13-
043464-9)
• Christine Chevalier et Martine Walter, Décou-
vrir l'analyse transactionnelle, InterÉditions, 2008,
(ISBN 978-2-10-051518-9)
• Laurie Hawkes, Le Cours de notre vie : l'analyse
transactionnelle aujourd'hui, éd. La Méridienne /
Desclée de Brouwer, 2007, (ISBN 978-2-220-05835-
1)
• Raymond Hostie, L'analyse transactionnelle : L'âge
adulte. Sur les traces d'Eric Berne vingt ans après,
Paris, éd. InterÉditions, 1987, 291 p., (ISBN 978-2-
729-60177-5)
• Muriel James et Dorothy Jongeward, Naître ga-
gnant, éd. InterÉditions (ISBN 2-7296-0056-6)
• Dorothy Jongeward et Dru Scott, Gagner au fémi-
nin, éd. InterÉditions, 1996 (ISBN 2-7296-0609-2)
• Agnès Le Guernic, Sortir des conflits - Méthode
et outils pratiques, avec l'analyse transactionnelle,
InterÉditions, 2009, (ISBN 978-2-7296-1003-6)
8.2 Liens externes 11
• Agnès Le Guernic, États du moi, transactions et
communication, InterÉditions, 2004, (ISBN 978-2-
10-048742-4)
• Martine Maurer, Comment choisir son psychothéra-
peute ? Attention risque de pratiques déviantes, éd.
Hommes Perspectives/Journal Psych, 2001, (ISBN
2-911616-86-3)
• Martine Maurer, Psychothérapie, démocratie et loi.
Comment protéger les demandeurs de soins, éd. Mare
et Martin, 2005, (ISBN 2-84934-012-X)
• (en) Jut Meininger, Succes Through Transactional
Analysis, New American Library Signet
• Jean-Pierre Minary, Modèles systémiques et psycho-
logie, éd. Mardaga (ISBN 2-87009-479-5)
• Ian Stewart et Vann Joines, Manuel d'analyse tran-
sactionnelle, éd. InterÉditions (ISBN 2-7296-0638-6)
• Claude Steiner, Des scénarios et des hommes, éd.
Desclée de Brouwer (ISBN 2-220-03848-3)
• Claude Steiner, L'ABC des émotions, InterEdtions,
2005, (ISBN 978-2-10-049204-6)
• Claude Steiner, Le Conte chaud et doux des chau-
doudoux, illustrations de Pef, InterÉditions, (ISBN
978-2-7296-1000-5)
• Michel Tougne, Ni prince ni crapaud : l'analyse
transactionnelle, savoir ou mystification ?, éd. C.F.P.
(ISBN 2-911634-00-4)
• René de Lassus, L'analyse transactionnelle, éd. Ma-
rabout
8 Voir aussi
8.1 Articles connexes
• Oui, mais…, film de fiction qui décrit une thérapie
brève et illustre le triangle dramatique Persécuteur-
Victime-Sauveteur de Stephen Karpman
• École de Palo Alto
• Gestalt-thérapie
• Psychothérapie
• Programmation neuro-linguistique
8.2 Liens externes
• Institut français d'analyse transactionnelle
• Analyse transactionnelle de A à Z
• (en) Association Européenne d'Analyse transaction-
nelle
•
Ψ
Portail de la psychologie
12 9 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE
9 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image
9.1 Texte
• Analyse transactionnelle Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_transactionnelle?oldid=132609338 Contributeurs : Med, Robbot,
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Analyse transactionnelle

  • 1. Analyse transactionnelle Cet article présente des problèmes multiples. Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres. Vous pouvez aider à améliorer cet article ou bien discu- ter des problèmes sur sa page de discussion. • Cet article ou cette section ne s’appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires. (Mar- qué depuis juillet 2013) • Cet article n’est pas rédigé dans un style encyclopé- dique. Vous pouvez améliorer sa rédaction ! (Marqué depuis février 2016) • Cet article ou cette section doit être recyclé. Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. (Marqué depuis février 2016) En psychologie, l'analyse transactionnelle, appelée aus- si AT, est une théorie de la personnalité, des rapports so- ciaux[1] et de la communication. Créée dans les annéees 1950 par le médecin psychiatre et psychanalyste Éric Berne[2] , elle postule des « états du Moi » (Parent, Adulte, Enfant), et étudie les phénomènes intrapsychiques à tra- vers les échanges relationnels de deux personnes ou plus, appelés « transactions ». L'analyse transactionnelle vise à permettre une prise de conscience ainsi qu'une meilleure compréhension de « ce qui se joue ici et maintenant » dans les relations entre deux personnes et dans les groupes. L'analyse transaction- nelle propose des grilles de lecture pour la compréhen- sion des problèmes relationnels ainsi que des modalités d'intervention pour résoudre ces problèmes. L'analyse transactionnelle part du principe que chaque personne est fondamentalement positive et que ce sont les décisions prises dans notre enfance qui influent sur notre comportement ; son but est d'aider à reprendre le contrôle vers l'épanouissement[2] . L'exploration de la personnalité peut se réaliser à 2 ni- veaux (p. 5 à 14)[3] : • L'analyse structurale est l'étude des communications personnelles (verbales et non verbales) représenta- tives de la structure de la personne (Comment est-ce qui est ?). • l'analyse fonctionnelle est l'étude des comporte- ments (comment cela fonctionne ?) 1 Histoire Eric Berne a présenté l'analyse transactionnelle comme une approche phénoménologique, ajoutant des données vérifiables à la construction philosophique de Freud. Sa théorie est bâtie sur les travaux de Wilder Penfield et René Spitz, combinés avec les idées néo-psychanalytiques de Paul Federn, Edoardo Weiss ou encore Erik Erikson. Les origines de l'anayse transactionnelle remonte aux 5 premiers articles sur les 6 écrits par Berne sur l'intuition, qu'il a commencés en 1949. À cette époque, alors qu'il poursuivait des études pour devenir psychanalyste, ses ar- ticles attaquaient les concepts freudiens de l'inconscient. En 1956, après 15 ans d'études de la psychanalyse, Berne s’est vu refuser l'admission à l'institut de psychanalyse de San Francisco. Il a pris la demande de plusieurs années de formation supplémentaires comme un rejet et a choisi d'abandonner la psychanalyse. Avant la fin de l'année il avait écrit deux articles fondateurs, publiés en 1957 : • Le premier, Intuition V : The Ego Image, expli- quait comment il était arrivé au concept des « États du moi », et incluait les idées de séparation entre l'Adulte et l'Enfant. • Le second, Ego State in PSychotherapy, était basé sur le concept tripartite : Parent, Adulte et Enfant. 1
  • 2. 2 2 CONCEPTS 2 Concepts Outre les États du Moi, l'analyse transactionnelle propose de repérer les jeux psychologiques, des types d'échanges qui se répètent de manières semblables, et qui se ter- minent par un sentiment de malaise. Parmi les autres concepts de l'analyse transactionnelle, on trouve les po- sitions de vie, des éclairages sur la gestion des signes de reconnaissance et des sentiments, la structuration du temps, les drivers ou messages contraignants, les mécon- naissances et les différents degrés de passivité. Éric Berne postulait que les grandes orientations de la vie sont décidées dès l'enfance, et peuvent prendre la forme d'un scénario de vie. Berne définit également trois critères de bonne santé psychique : conscience, spontanéité et in- timité (p. 193)[1] 2.1 États du Moi Article détaillé : États du Moi. Berne a conclu, dans le cadre des observations liées à sa pratique que, dans certains contextes, ses patients agis- saient comme le faisait l'un de leurs parents, sans avoir toujours conscience de l'origine de ces comportements, ainsi que des émotions et manières de penser qui y étaient associées. À d'autres moments, des résurgences des com- portements issus de l'enfance de ses patients se repro- duisaient, également avec les affects et les états d'esprits d'alors. Il décrit un de ses patients, M. Segundo, un avo- cat, dont le rapport à l'argent était de trois types[4] : • « Dans son activité d'homme de loi, et dans ses opé- rations financières, il montrait une épreuve de la réa- lité très sûre ». « [Il] maniait de grosses sommes d'argent avec l'assurance, le jugement et le bonheur d'un banquier et il était prêt à dépenser de l'argent pour en gagner. » • À d'autres moments, il « rêvait de tout prodiguer pour le bien public. » Il « imitait effectivement la conduite et l'état d'esprit de son père lors de ses ac- tivités de bienfaisance. » • En outre, il lui arrivait de voler « des chewing- gums et d'autres babioles dans les grands magasins. » Et il le faisait avec « la même attitude désinvolte et la même technique avec lesquelles il volait des chewing-gums étant enfant. » Berne a défini un État du Moi comme un « système cohérent de pensées, d'émotions, et de comportements associés[5] . » Du point de vue de la structure de la per- sonne, il distingue trois types d'états du Moi[6] : • Le Parent correspond aux pensées, émotions, et comportements d'une personne qu'elle a fait siens par imitation de figures parentales ou éducatives marquantes. • L'Adulte caractérise les émotions, pensées et com- portements qui sont congruents avec la réalité de l'"ici et maintenant”. • L'Enfant correspond aux pensées, émotions, et com- portements qui sont une reviviscence de notre propre enfance. Dans l'exemple de M. Segundo ci-dessus, Eric Berne dé- crit les trois types de rapport à l'argent de son patient, res- pectivement au droit de l'Adulte, du Parent, et de l'Enfant. Dans l'analyse de Berne, les termes Parent, Adulte et En- fant ne sont pas en relation avec l'âge de la personne. Par exemple, en contexte scolaire, un enfant qui réexplique la leçon à un de ses camarades de la même manière que le fait son maître ou sa maîtresse active son État du Moi Parent. Enfin, Les trois États du Moi de l'analyse transactionnelle ne sont pas synonymes du « ça », du « moi » et du « sur- moi » de la psychanalyse freudienne. Eric Berne et ses disciples ont proposé une dynamique des États du Moi et ses dysfonctionnements : Prise de contrôle, contamination, exclusion. (p. 16)[3] 2.2 Transactions Une transaction est le nom donné à un échange verbal et comportemental entre deux personnes (p. 22 et 23)[3] . On distingue le stimulus, ou message, envoyé d'une per- sonne à l'autre, de la réponse de celle-ci. Les transac- tions peuvent ainsi être observées et analysées en termes d’États du Moi. Il existe des transactions simples (complé- mentaires ou croisées) où se répondent alternativement un état du moi seulement chez chacun des deux prota- gonistes, et des transactions doubles où se répondent en apparence des États du Moi spécifiques (exemple Parent) et en même temps, à un niveau sous-jacent, d'autres États du Moi (exemple Enfant). 2.2.1 Simples complémentaires Les transactions sont complémentaires lorsque les deux partenaires s’adressent à l'État du Moi dans lequel l'autre se trouve. • Exemple 1 : • « Avez-vous pu rédiger le rapport ? » • « Oui - je suis sur le point de vous l'envoyer par courriel. » (Échange Adulte-Adulte) • Exemple 2 :
  • 3. 2.3 Économie des signes de reconnaissance 3 • « Voulez-vous passer après cette réunion et al- ler voir un film avec moi ? » • « Avec plaisir - Je n'en peux plus de travailler, que pourrions-nous aller voir ? » (Échange Enfant-Enfant) • Exemple 3 : • « Tu aurais dû avoir fini de ranger ta chambre ! (Parent-Enfant) » • « Arrête de me pourrir la vie, je vais le faire ! (Enfant-Parent) » Des échanges sur ce mode peuvent continuer indéfini- ment. Évidemment, ils s’arrêtent au bout d'un certain temps, mais ce mode de communication ne cause pas de conflits entre les deux partenaires, sauf dans le cas Enfant- Parent. [précision nécessaire] . 2.2.2 Simples croisées La communication s’arrête ou change de mode lorsque les transactions sont croisées : lorsqu'une personne s’adresse à un autre État du Moi que celui dans lequel se trouve son partenaire. • Exemple 1 bis • « Avez-vous pu rédiger le rapport ? » (Adulte- Adulte) • « Arrêtez de me pourrir la vie, je vais le faire ! » (Enfant-Parent) Cette transaction croisée est susceptible de causer des problèmes entre les personnes. « A » pourrait répondre avec une transaction de Parent à Enfant, comme : « Si vous ne changez pas d'attitude, vous serez viré ! » • Exemple 2 bis • « Est-ce que ta chambre est enfin rangée ? » (Parent-Enfant) • « Regarde, je suis en train de le faire. » (Adulte-Adulte) Cette transaction croisée change l'équilibre entre les pro- tagonistes. 2.2.3 Transactions doubles ou piégées Dans ce type de transactions, une conversation se déroule à un niveau social, explicite, et en même temps, d'autres transactions sont échangées à un niveau psychologique, non-dit (p. 23)[3] . Par exemple : 1. « J'ai besoin que vous restiez au bureau ce soir avec moi. » (Mots Adulte) - cette phrase étant prononcée avec un langage corporel qui suggère une intention sexuelle (Enfant flirtant). 2. « Bien sûr. » (Réponse à la déclaration Adulte) - accompagné d'un sourire ou clin d'œil (l'Enfant ac- cepte le motif caché). 2.2.4 Transactions tangentielles L'un des interlocuteurs prend “la tangente” en répondant à côté du message initial. Elles évitent souvent un situation inconfortable (p. 23)[3] . Exemple : • Le journaliste : Le chômage augmente. “Que comptez-vous faire [Mr l'entrepreneur ou Mr le Mi- nistre] ?" • L'interlocuteur tangentiel : “C'est la faute à l'héritage. Mais nous sommes loin des chiffres de [autre pays] et j'ai des chiffres qui montrent que [...] 2.3 Économie des signes de reconnaissance Éric Berne utilise un terme polysémique en anglais : « Stroke » qui signifie à la fois caresse et coup de pied. Ce terme est soit conservé tel quel dans les textes français, soit traduit par « Signe de reconnaissance ». Les signes de reconnaissance sont classés selon des critères condi- tionnels (portant sur le faire) ou inconditionnels (portant sur l'être), et selon deux polarités : positifs ou négatifs. L'économie des signes de reconnaissance requiert la ca- pacité de savoir les donner, savoir les recevoir, savoir les demander, savoir les refuser et savoir se les donner à soi-même. Ces capacités sont variables d'une personne à une autre. Pour Berne, chaque individu recherche en permanence des signes de reconnaissance car ils sont vi- taux pour lui. Une des lois fondamentales de l'économie des signes de reconnaissance observe qu'une personne ac- cepte plutôt (à défaut de signes de reconnaissance po- sitifs) des signes de reconnaissance négatifs que pas de signe de reconnaissance du tout. Le poids du condition- nement éducatif se vérifie souvent ici : une personne habi- tuée dès le plus jeune âge à recevoir des signes de recon- naissance négatifs sera plus encline à en recevoir toute sa vie, voire à refuser les signes de reconnaissance positifs. Il existe deux croyances limitantes, l'une concerne la ra- reté (exemple : il n'y en a pas assez pour tout le monde) et l'autre le contrôle (exemple : seuls quelques privilégiés peuvent en donner).
  • 4. 4 2 CONCEPTS 2.4 Structuration du temps Berne observe et décrit six manières de structurer le temps. Ces différentes séquences sont classées selon leur apports quantitatif/qualitatif en signes de reconnaissance, du plus faible au plus intense. (p. 26)[3] • le retrait : la personne se met à l'écart physiquement ou psychologiquement. • le rituel : il s’agit de séquences normalisées, standar- disées (par exemple se saluer), d'échanges codifiés socialement. Permet d'échanger des signes de recon- naissance. Chaque groupe a ses propres rituels. • le passe-temps : caractérise les conversations aux su- jets stéréotypés telles que les conversations de salon. • l'activité : comme son nom l'indique, il s’agit ici de séquences dont le but est de faire quelque chose. • les jeux psychologiques : permettent des échanges de signes de reconnaissance intenses, mais négatifs. • l'intimité : correspond aux moments où la communi- cation est ouverte, basée sur la confiance, le respect, et l'acceptation de l'autre. Permet des échanges de signes de reconnaissance positifs de grande qualité et de grande intensité. 2.5 Positions de vie Positions de vie selon le modèle de l'analyse transactionnelle. L'enfant acquiert des certitudes sur lui et les autres. Ces certitudes seront à la base du scénario de vie par le choix préférentiel mais pas exclusif d'une position de base par- mi les positions de vie suivantes[7] : 1. Je suis OK, vous êtes OK (++) : la relation idéale selon l'analyse transactionnelle 2. Je suis OK, vous n'êtes pas OK (+-) : mépris, supé- riorité 3. Je ne suis pas OK, vous êtes OK (-+) : sentiment d'infériorité 4. Je ne suis pas OK, vous n'êtes pas OK (--) : position de renoncement 2.6 Gestion des sentiments Il existe selon l'analyse transactionnelle trois formes de sentiments dont la spécificité est de brouiller les transac- tions par leur non congruence (p. 30 à 33)[3] : • les sentiments accumulés ou « timbres »[8] . Non ex- primé sur le coup et conservé, un tel sentiment peut se retrouver, avec d'autres ressentiments non gérés, comme une « collection de timbres ». Cette accu- mulation donne lieu à une réaction disproportionnée quand “la coupe déborde”. • les sentiments parasites ou « rackets ». Depuis le cercle familial primaire où certains sentiments sont plus permis que d'autres, l'enfant puis l'adulte utili- sera un sentiment « autorisé » plutôt que celui qui est « interdit » et néanmoins pertinent. • les sentiments réactivés ou « élastiques ». Une situa- tion actuelle peu affective rappelant une ancienne situation fortement chargée affectivement. 2.7 Jeux psychologiques Les jeux psychologiques sont formés par un ensemble de transactions qui se terminent par un malaise, ils sont donc qualifiés de destructeurs[9] . Ce ne sont pas des jeux de rôle, ces derniers étant utilisés en psychologie dans un but analytique ou thérapeutique. Dans la structuration du temps selon l'analyse transac- tionnelle, c'est la séquence qui vient juste avant l'intimité. Elle est riche en signes de reconnaissance mais négatifs (on peut envisager cette séquence comme le revers de l'intimité). Le jeu psychologique destructeur est une transaction à double fond, composée d'un message ouvert (positif qui forme un appât), et d'un message caché (non-dit qui est le message principal). Le message caché (première transac- tion), contient une dévalorisation ou une survalorisation inadéquate (deuxième transaction) ; il est reçu par une personne ayant un point faible (troisième transaction), ce qui crée un malaise[9] . Berne[1] a intitulé de nombreuses séquences de ce type de manière imagée. Un exemple est le « Oui, mais… ». Une personne A a un problème et s’en plaint auprès d'une autre, B. Ce dernier donne des conseils à A afin de l'aider à résoudre son problème. Cependant, A trouve une raison ou un prétexte pour éluder chaque conseil donné, com- mençant chaque réponse à B par un « Oui, mais… ». Ceci lui permet de persévérer dans la plainte et d'éviter toute possibilité de résolution ou de changement positif d'état qui aurait lieu grâce à B. Dans une telle interaction, les
  • 5. 2.8 Méconnaissances et passivités 5 transactions de surface semblent dire au premier abord « je cherche de l'aide », mais celles qui viennent par la suite de manière sous-entendue disent en même temps : « personne ne peut m'aider ». La formule J La première mouture de la "Formule J" (p. 95 à 98)[10] : AN + PF = R ⇒ D ⇒ MS ⇒ B ou en clair : Attrape- Nigaud (verbal ou non verbal de Laurel, comportant un message caché) + Point Faible (de Hardy estimé par Lau- rel) = Réponse, qui entraîne Déclic, qui entraîne Moment de stupeur, qui entraîne Bénéfice. Formule qu'il faut lire en chimiste et non en mathémati- cien ! : Quand deux éléments (AN et PF) se sont suffisam- ment rapprochés l'un de l'autre alors un jeu peut se mettre en route par la création d'un “produit” nouveau : Réponse (pouvant être composée d'une au moins ou de plusieurs transactions, plus ou moins doubles, vécues agréablement ou pas !) qui entraîne une réaction en chaîne : Le Dé- clic (chez Laurel et/ou Hardy) est la charnière du jeu. “L'inattendu” (a conscient, qui est en fait totalement pré- visible, et donc repérable par Hardy) de la Réponse dé- clenche un Moment de Stupeur (chez Laurel) intimement lié au déclic (sentiment parasite de tristesse, de peur, de colère... de Laurel) qui entraîne le Bénéfice final du jeu (pour Laurel). La réaction en chaîne (D, MS, B) décrite séquentiellement est en fait quasiment instantanée... Le Bénéfice (de Laurel) peut être accumulé dans une Collec- tion de Timbres (CT)... qui peut/doit donner droit à des Caresses Parentales (CP) (dues par Hardy !). Il y a donc trois phases dans la Formule J : 1. Le prélude : AN + PF =R 2. La “réaction en chaîne” qui est le jeu au sens strict : R ⇒ D ⇒ MS ⇒ B 3. Le finale : B ⇒ CP (ou cumul de CT) Le Bénéfice, c'est-à-dire le sentiment parasite, n'est pas la visée ultime du jeu. Ce qui est recherché c'est la confir- mation, la justification d'une position de vie... (préalable de Laurel...) Note 1 : Hardy peut refuser de participer au jeu après AN , et Laurel peut s’adonner alors à son autre jeu favori, solitaire lui : "Je suis un éternel incompris !"... Note 2 : Hardy peut contre attaquer en lançant son jeu favori à lui !!! Le triangle de Karpman Article détaillé : triangle de Karpman. Stephen Karpman a élaboré une matrice de tous ces jeux : le triangle dramatique Victime-Sauveur- Persécuteur (obligatoirement avec une majuscule). À chaque pôle se trouve un rôle : une personne dans celui de la Victime, une autre dans celui de Sauveur et une troi- sième le rôle de Persécuteur (on peut observer que ce jeu se joue fréquemment à deux avec tiers symbolique). Il y a donc interactions entre ces trois rôles qui sont interchan- geables (p. 30)[3] . Dans le cas du jeu « Oui, mais… » cité ci-dessus, A est Victime, B est Sauveur. Si le comporte- ment de A évolue vers un rejet de plus en plus marqué des suggestions de B, A peut in fine adopter un rôle de Per- sécuteur sur le mode du reproche « tu ne m'aides pas », tandis que B deviendra Victime en essayant de se justifier sur le mode du « j'ai essayé de t'aider ». Attention toutefois, il convient de distinguer par exemple le sauveteur qui est une personne tout à fait efficiente du Sauveur qui ne l'est pas, ou la victime qui subit un trauma- tisme bien réel de la Victime qui se plaint pour se plaindre (en toute méconnaissance). À ce titre, le film Oui, mais… (2001) avec Gérard Jugnot et Émilie Dequenne illustre bien ce type de situations, jonglant habilement entre la double influence de Berne et de Karpman. 2.8 Méconnaissances et passivités La méconnaissance est une distorsion de la réalité de type euphémisme ou exagération (p. 19)[3] . L'analyse transactionnelle : • peut repérer chez une personne trois domaines de méconnaissance : de soi, des autres et de la situation. • distingue trois registres de méconnaissance incluant des signes avant coureurs ou révélateurs du pro- blème, du problème lui-même et des options de so- lutions ; • ainsi que quatre niveaux de méconnaissance : • de l'existence du phénomène, • de la signification de celui-ci, • des possibilités de changement de celui-ci • et des aptitudes personnelles vis-à-vis du phé- nomène. Chaque problème est analysé à travers ces trois classes au moyen d'une grille des méconnaissances. L'analyse transactionnelle distingue quatre types de pas- sivité (p. 30)[3] ou “comment faire pour échouer” : • ne rien faire ; • se sur adapter ; • s’agiter ; • la violence et l'incapacité contre les autres ou contre soi-même (se rend malade).
  • 6. 6 3 ÉVOLUTION 2.9 Injonctions et permissions fondamen- tales Bob et Mary Goulding discernent quatorze types d'interdits, qu'ils ont appelés « injonctions », et qui re- streignent la liberté dont dispose un individu dans sa vie (p. 39)[3] : • 10 au niveau des comportements. par exemple, n'existe pas, ne sois pas toi-même, etc., • 2 au niveau de la réflexion. ex. : Ne pense pas. • 2 au niveau des sentiments. ex. : Ne ressens pas. Gysa Jaoui, quant à elle, met l'accent sur les points forts de la personne, et propose à chacun d'évaluer où il en est par rapport aux permissions fondamentales[11] , qui sont en lien avec notre relation à nos propres ressentis, à nous- mêmes, aux autres et au monde. Ces permissions sont les inverses des injonctions. Gysa Jaoui ajoute une 13e in- jonction : Ne sache pas. 2.10 Scénario de vie Le scénario de vie est aussi appelé « style de vie » ou « plan de vie ». Il est déterminé par les injonctions, les prescriptions et le programme (ou modèle technique). Ce dernier indique comment appliquer injonctions et pres- criptions dans l'existence. Le programme est hérité du parent du même sexe. Il existe plusieurs classes de scé- nario de vie : • gagnant - perdant ou harmatique - non gagnant ou banal • jamais - toujours - avant ou jusqu'à - après - sans cesse - sans but • sans pensée - sans amour - sans joie[Quoi ?] 2.11 Autonomie Pour Eric Berne, l'objectif est de s’orienter sans cesse vers ce qu'il appelle l'autonomie et qui répond à trois critères : conscience, spontanéité et intimité[1] . Se di- riger vers l'autonomie, c'est ainsi quitter les influences négatives de son scénario personnel. Certains spécia- listes (Marie-Christine Seys, France Brécard et Laurie Hawkes dans le Grand Livre de l'analyse transactionnelle) y ajoutent la responsabilité. • Capacité de conscience — être en plein contact avec l'ici et maintenant, prendre la réalité telle qu'elle est, sans la filtrer, la déformer. • Capacité de spontanéité — développer notre faculté à ne pas réagir à l'environnement par des comportements automatiques, mais comme nous le souhaitons et d'une manière adéquate à l'environnement. Cela implique notamment d'être capable d'utiliser nos trois États du moi, et d'enrichir le panel de comportements de chacun. • Capacité d'intimité — être dans une relation au- thentique avec l'autre, c'est-à-dire vraie et appro- priée. Cela exclut toutes manipulations ou jeux. Ce- la peut être un moment de partage amical comme une mise au point très franche. Il s’agit de dévelop- per une capacité à proposer un moment relationnel fort, comme de savoir le recevoir. • Responsabilité - assumer les conséquences de ses actes et propos, en tenir compte dans ses rapports avec l'autre. 3 Évolution 3.1 Origine Eric Berne a souhaité simplifier le discours psychiatrique pour permettre au praticien et au patient d'avoir un lan- gage commun. Berne a volontairement choisi des termes simples, dans le registre courant ou métaphorique, afin que chaque patient puisse être co-acteur de son diagnos- tic et de sa guérison. Son idée était de créer un système de psychiatrie sociale[12] . La proximité entre les concepts d'Enfant, d'Adulte et de Parent chez Berne et de Ça, Moi et Surmoi chez Sigmund Freud est évidente ; cependant l'idée d'étudier leurs inter- actions entre deux personnes est propre à Berne et consti- tue une grande partie de son apport. L'analyse transactionnelle est sortie au fil des années 1970-80 de sa pratique thérapeutique. Le cœur de l'approche de l'analyse transactionnelle en milieu non thérapeutique consiste à permettre, selon le champ d'application, un changement chez un individu ou une collectivité, dans le cadre d'un accord appelé contrat, conjointement accepté par l'intervenant et le client. 3.2 Application 3.2.1 Prises de conscience Une des idées induites par cette approche est que la connaissance de nos propres comportements, de leurs sources peut nous aider à changer les comporte- ments douloureux… la souffrance n'est pas inéluctable. L'analyse transactionnelle est utilisée en psychothérapie même si elle n'est pas reconnue partout comme approche unique. Une psychothérapie en analyse transactionnelle
  • 7. 3.3 Controverse historique 7 s’effectue dans le cadre d'un contrat accepté par le théra- peute et le patient. Ce contrat porte sur les objectifs à at- teindre et la manière dont le thérapeute comme le patient pourront constater que le but de la thérapie est atteint. Les techniques d'intervention portent autant sur le conte- nu de ce qu'apporte le client que sur le processus mis en œuvre dans la relation transférentielle avec le thérapeute (et avec les membres du groupe lorsque le traitement s’ef- fectue en groupe). L'analyse du processus est considérée avec attention. L'analyse transactionnelle marque aussi sa spécificité par son caractère éminemment explicite : la transparence en est une manifestation constante dans la transmission des concepts au patient comme dans l'attitude du thé- rapeute, considéré davantage comme une personne que comme un écran de projection. L'analyse transactionnelle intègre parfois des outils empruntés à d'autres approches (exemple Gestalt). 3.2.2 Champs d'application La formation en analyse transactionnelle est une forma- tion complémentaire liée à une activité professionnelle. La certification est assortie d'une mention indiquant le champ de spécialisation qui correspond à cette activité. • Psychothérapie : Concerne le développement des personnes, le traitement des dysfonctionnements par la psychothérapie individuelle ou en groupe. Le champ psychothérapie, choisi par les professionnels dont les activités visent la guérison des clients, c'est- à-dire qu'elles visent à soulager leurs symptômes et/ou à les aider à restructurer leur personnalité et/ou leur cadre de référence au sein de la société. Il s’inscrit dans le respect des implications légales de l'exercice dans ce domaine. • Organisation : Concerne la dynamique des per- sonnes et des groupes au sein des organisations (manageurs, consultants, chefs de personnel et su- bordonnés…). Le champ organisation, choisi par les professionnels qui travaillent dans ou pour des organisations, en tenant compte à la fois du contexte institutionnel et du développement de l'organisation. Leur rôle est de favoriser la crois- sance et le développement des personnes ainsi que l'accroissement de l'efficacité des individus tra- vaillant dans l'organisation. • Éducation : Concerne les personnes liées aux ac- tivités d'éducation et de formation (enseignants, conseillers en éducation, parents, éducateurs, et ceux à qui ils s’adressent…). Le champ éducation, choisi par les professionnels travaillant avec les en- fants, les jeunes ou les adultes dans le domaine de l'éducation et de la formation, en milieu scolaire ou non, dans une optique d'éducation et/ou de dévelop- pement de la personnalité et d'intégration sociale. • Conseil : Concerne les personnes liées aux activités d'accompagnement. Le champ conseil, choisi par les professionnels dont l'activité vise la croissance et le développement des personnes et de leur cadre de ré- férence social : infirmiers, travailleurs sociaux, fonc- tionnaires de justice, avocats, médecins, pasteurs… 3.3 Controverse historique Dans les années 1970, une analyste transactionnelle amé- ricaine, Jacqui Schiff prétend guérir les schizophrènes en les « re parentant »[13] . Elle reçoit, en 1974, le prix Eric Berne Scientific Memorial Award[14] de l'Association in- ternationale d'analyse transactionnelle (ITAA). Elle est radiée de l'ITAA, en 1978, à la suite de la mort d'un pa- tient en 1972, qui avait subi des mauvais traitements as- similables à des tortures. Les méthodes de Jacqui Schiff sont dénoncées par Patricia Crossman, une autre analyste transactionnelle américaine, dans un article paru sur le site SkepticReport[15] . Jacqui Schiff est parfois encore dé- fendue par certains[16] , mais les dérives totalitaires de ses méthodes et de ses théories sur le reparentage ont claire- ment été démontrées par Alan Jacobs[17] , analyste tran- sactionnel qui reçoit, en 1996, le Eric Berne Memorial Award de l'ITAA. Le cas de Jacqui Schiff est complexe, car, à côté de ses pratiques condamnables, elle propose avec les membres de son école des concepts théoriques qui restent intéressants et utiles, comme la symbiose, les méconnaissances et le cadre de référence. Les pratiques de type reparentage n'existent plus au- jourd'hui en analyse transactionnelle, en raison du risque d'emprise qu'elles entraînent. Dans son rapport 2006, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires reprend la controverse historique concernant certains aspects de la théorie de l'analyse transactionnelle et pointe les dérives de certains prati- ciens de l'analyse transactionnelle à propos des dangers qu'« une pratique inappropriée de l'analyse transaction- nelle est susceptible d'engendrer[18] ». Ce rapport ne re- met pas en cause l'ensemble des théories et des pratiques du corpus de connaissances de l'analyse transactionnelle. 3.4 Courants actuels Les valeurs et tendances des débuts ont intégré les racines psychanalytiques de l'analyse transactionnelle, ainsi que des approches nouvelles. On observe des tendances as- sez différentes dans le type de travail privilégié par les différents thérapeutes en analyse transactionnelle[19] . Le courant cognitivo-comportemental cherche à comprendre et à expérimenter à travers des échanges, des schémas et des explications. L'école de la redécision a été développée par Robert & Mary Goulding, à la suite de la rencontre
  • 8. 8 5 SYNTHÈSE, CRITIQUES ET CONTROVERSES avec la gestalt-thérapie. Le courant corporel intègre la di- mension corporelle dans le travail thérapeutique. Le cou- rant psychanalytique met l'accent sur les phénomènes de transfert et de contre-transfert, et les processus intrapsy- chiques inconscients. Le courant relationnel met l'accent sur la relation entre le thérapeute et son client. Le courant intégratif se propose d'intégrer différentes approches thé- rapeutiques orientées vers les domaines affectif, cognitif, comportemental, psysiologique et systémique. Le courant constructiviste met l'accent sur la construction narrative suivant laquelle la personne se définit, et comment ces représentations évoluent au cours de la thérapie. Le cou- rant Cathexis, basé sur les théories des Schiff, est tombé en désuétude depuis un certain nombre d'années. 3.4.1 Process Communication Article détaillé : Process communication. La Process communication est un modèle développé par le psychologue Taibi Kahler lui-même issu de l'école Ana- lyse Transactionnelle. À partir de l'observation de ses pa- tients dès les années 1970, le Dr Kahler établit une ty- pologie aboutissant à la présentation de six types de per- sonnalités. Ses travaux couronnés par le prix Eric berne en 1977 intéresseront la NASA qui financera une grande partie de la recherche. À ce jour en 2011 près de 800 000 personnes dans le monde ont utilisé le profil Pro- cess Communication. Les formations ou le coaching utili- sant la Process Communication sont assurés par des pro- fessionnels ayant suivi un parcours certifiant. Les ap- plications couvrent un domaine large allant du recrute- ment jusqu'à l'éducation en passant par les activités de l'entreprise comme la cohésion d'équipe ou le manage- ment. L'appellation « Process Com® » est exploitée en France à des fins commerciales et fait l'objet d'un dépôt de marque. 4 Outil d'accompagnement et cadre d'exercice Les concepts théoriques de l'analyse transactionnelle sont utilisés dans le contexte d'accompagnements en déve- loppement professionnel, personnel ou de thérapie. Les questions qui concernent l'encadrement et l'évaluation des pratiques sont capitales comme pour tout outil d'accompagnement. 4.1 Outil d'accompagnement Les questions du fondement théorique et de l'évaluation pratique des outils d'accompagnement ne concernent pas uniquement l'analyse transactionnelle et, d'un point de vue plus large, elles font partie du débat actuel sur l'évaluation des psychothérapies. La question de la scien- tificité des apports théoriques a été posée également pour la psychanalyse, et fait toujours l'objet de débats[20] . Cette question est également en discussion chez les analystes transactionnels[21] . Comme le souligne Tobie Nathan[22] , les méthodes de psychothérapie atteignent leurs limites quand elles ne se renouvellent pas. L'analyse transactionnelle est un courant théorique qui bénéficie de réflexions actuelles, comme celles de Helena Hargaden et Charlotte Sills[23] ou celles de José Grégoire[24] . 4.2 Cadre d'exercice Les structures officielles de l'analyse transactionnelle (EATA pour l'Europe) prescrivent le suivi d'un cursus de formation long et le respect d'un code de déontologie. La certification en analyse transactionnelle (CTA, premier niveau de qualification en analyse transactionnelle) cor- respond à la validation de 750 heures d'expérience pra- tique, dont 500 doivent être en analyse transactionnelle, de 600 heures de formation professionnelle, dont 300 doivent être en analyse transactionnelle, et de 150 heures de supervision, en plus d'un savoir-faire propre à son exer- cice professionnel initial. L'examen lui-même, qui néces- site la rédaction d'un mémoire et une épreuve orale de- vant un jury de professionnels, est un mode de sélection qui veut répondre à cet impératif. Les praticiens en analyse transactionnelle sont soumis à un code de déontologie édité par l'EATA qui stipule qu'il ne peut y avoir d'interventions sans un cadre contractuel préalablement défini et librement consenti entre le pro- fessionnel et le client. Les processus de sélection, de for- mation et d'exercice s’inscrivent dans le droit fil des dis- positions légales. 5 Synthèse, critiques et contro- verses L'analyse transactionnelle se présente comme à la fois (p. 16)[10] : • un corps de doctrine, qui intègre les apports de la recherche et élimine ce qui est superflu, indigeste ou incompatible, • et un corps de métier, constitué de praticiens, arti- sans du développement de l'art de la corporation. Eric Berne a largement contribué à la dimension groupale et au fait que le corps de doctrine de l'analyse transaction- nelle soit l’œuvre d'un corps de métier. L'analyse transactionnelle se veut un outil de diagnostic et de classement dans une catégorie psychologique et aussi
  • 9. 9 un outil de thérapie du patient qui contribue à toutes les phases du diagnostic et du traitement. Les structures internationale (ITAA) et nationales, les médias spécialisés, etc assurent la vivacité de cette pro- fession (Chapitres 6 et 7)[10] . 5.1 Critiques et controverses Certaines dérives de praticiens utilisant l'analyse transac- tionnelle ont donné lieu à des procès aux États-Unis[25] . Ces affaires[Lesquelles ?] ont été compilées et révélées dans une enquête de Margareth T. Singer et Janja Lalich parue en 1996[26] . En France, l'analyse transactionnelle n'a pas de définition institutionnelle médicale précise, ni de formation univer- sitaire ou hospitalière (comme les pratiques médicales par exemple). Sa recherche fondamentale est essentiellement privée, menée par des praticiens la plupart en secteur pri- vé. Comme toute pratique scientifique médicale devenue “adulte”, cette recherche élimine par elle-même au fil des découvertes et des progrès les éléments de son corps de doctrine qui sont inopérants, dépassés ou infructueux. D'autre part, un grand nombre de pratiques sans lien réel avec le corpus de analyse transactionnelle peuvent être proposées sous cette bannière par des individus dou- teux, non qualifiés... En conséquence, on retrouve ci- tées des pratiques inquiétantes dénoncées par la commis- sion de l'Assemblée Nationale sur les dérives sectaires (MIVILUDES)[27] . Entre autres domaines où il existe des citations regrettables et à condamner : • le management des ressources humaines de cer- taines entreprises et dans certains stages de forma- tion professionnelle, • les formations aux techniques de vente, et à l'animation commerciale, • la consultance et le coaching de dirigeants, • certaines psychothérapies (faux souvenirs induits). Ces indications de déviance marchande du soin (sans vé- ritable diagnostic médical antérieur posé par un praticien confirmé à la suite d'une déclaration de souffrance par un patient !) continuent malheureusement à ternir une pra- tique médicale alors que les soupçons portés sur l'analyse transactionnelle dans son corpus de doctrine ont été levés depuis. Malheureusement certains préfèrent se référer encore et encore à ces rapports de 2006 et 2007... Le site de l'association Française de l'Information scien- tifique AFIS qui relaie la critique de l'ennéagramme : “L’ennéagramme est peut-être un « domaine » un peu étroit, mais les raisonnements et méthodes de [l'auteur du livre de dénonciation] sont utiles à plus grande échelle, notamment pour tous les domaines connexes : PNL (programmation neuro linguistique), analyse tran- sactionnelle, sophrologie, respiration holotropique, hyp- nose, kinésiologie, astrologie, morphopsychologie ou en- core numérologie, comme le souligne la quatrième de couverture.”[28] 6 Notes et références (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’ar- ticle de Wikipédia en anglais intitulé « Transactional ana- lysis » (voir la liste des auteurs). [1] Berne Eric, Des jeux et des hommes, Paris, Stock, 1984, 214 p. (ISBN 9782234017665) [2] Bertrel 2011, p. 19. [3] Vergnaud Jean-Maurice, Blin Philippe, L'analyse transac- tionnelle : Outil d'évolution personnelle et professionnelle, Paris, Les éditions d'organisation, 1987, 44 p. (ISBN 9782708107717) [4] Eric Berne, Analyse transactionnelle et psychothérapie, Pe- tite Bibliothèque Payot, 1977, p. 32. [5] Eric Berne, Que dites-vous après avoir dit bonjour ?, Tchou, 1972-1983, p. 19. [6] Eric Berne, Principes de traitement psychothérapeutique en groupe, Éditions d'Analyse Transactionnelle, 2006, p. 226. [7] Voir aussi le schéma dans l'article Assertivité [8] Il s’agit de timbres au sens de ceux autrefois donnés par les magasins pour fidéliser leurs clients : chaque achat donnait droit à des timbres, et un nombre suffisant de timbres ac- cumulés à un cadeau. [9] Moreau 2008, p. 128. [10] Hostie Raymond, Analyse transactionnelle : L'âge adulte. Sur les traces d'Eric Berne vingt ans après., Paris, Inter- Editions, 1987, 291 p. (ISBN 9782729601775) [11] Gysa Jaoui, La roue des permissions, in France Brécard et Laurie Hawkes, Le grand livre de l'analyse transaction- nelle, Paris, Eyrolles, 2008. [12] « L'Analyse structurale et l'Analyse transactionnelle offrent de la personnalité et de la dynamique sociale une théorie systématique et cohérente construite à partir d'une expérience clinique et une forme de thérapie active et ra- tionnelle qui convient à la majorité des malades relevant de la psychiatrie, qu'ils peuvent comprendre facilement et qui se prête sans difficulté à leur cas. » (Éric Berne, Analyse transactionnelle & psychothérapie - Éditions Payot, « Considérations générales », page 19). [13] Jacqui Schiff, All my children, New-York, Harper & Row 1975, Ils sont tous devenus mes enfants, InterÉditions. [14] (en) Eric Berne Scientific Memorial Awards.
  • 10. 10 7 BIBLIOGRAPHIE [15] (en) The Etiology of a Social Epidemic par P.Crossman, dont une traduction en français est faite par Ph. Nicot. [16] Nasielski S. In memoriam : Jacqui Lee Schiff, Actualités en Analyse Transactionnelle, vol. 26 no 104, p. 141-143, octobre 2002. [17] Alan Jacobs, Théorie, idéologie et reparentage, Actualités en Analyse Transactionnelle, 77, 1996, p. 20-39 - Theory as Ideology : Reparenting and Thought Reform, Transac- tional Analysis Journal, 24(1), janvier 1994, p. 39-55. [18] Miviludes Rapport 2006 [PDF], p. 137. [19] France Brécard et Laurie Hawkes, Le grand livre de l'analyse transactionnelle - Eyrolles 2008. [20] http://www.isc.cnrs.fr/wp/wp00-4.htm Psychanalyse et science(s). [21] Le no 104 des Actualités en Analyse Transactionnelle fait état d'un débat entre P.Crossman, pour laquelle l'Analyse Transactionnelle et la Psychanalyse n'ont pas les carac- tères d'une science, et Bill Cornell, éditeur du journal The Script, l'organe de liaison de l'ITAA. [22] Canal U - Psychothérapies - problèmes de définition et autres problèmes, par Tobie Nathan. [23] Analyse transactionnelle : une perspective relationnelle, par Helena Hargaden et Charlotte Sills. [24] Les États du moi, 3 systèmes interactifs, par José Gré- goire. [25] MIVILUDES, « Rapport au Premier ministre - 2006 », sur www.derives-sectes.gouv.fr. [26] (en) Margareth Thaler Singer et Janja Lalich, Crazy Ther- apies : What Are They ? Do They Work ?, Jossey-Bass, 1996, 263 p. (lire en ligne)[réf. incomplète] . [27] « Les dérives sectaires dans le domaine de la santé », sur derives-sectes.gouv.fr. [28] « Zoom back camera ! - La face cachée de l’ennéagramme - Daniel Lafargue - Afis - Association française pour l'information scientifique », sur www.pseudo-sciences.org (consulté le 29 février 2016) 7 Bibliographie 7.1 Ouvrages d'Eric Berne • Éric Berne, Que dites-vous après avoir dit bonjour ?, Tchou, 1981 (ISBN 2-7107-0361-0) • Éric Berne, Analyse transactionnelle et psychothé- rapie, Petite bibliothèque Payot, 1990 (ISBN 2-228- 89425-7) • Éric Berne, Des jeux et des hommes, Stock, 1984 (ISBN 2-234-01766-1) • Éric Berne, Principes de traitement psychothéra- peutique en groupe, Analyse transactionnelle, 2006 (ISBN 2-9518389-6-4) • Éric Berne, Structure et dynamique des organisa- tions et des groupes, Analyse transactionnelle, 2005 (ISBN 2-9518389-4-8) 7.2 Autres ouvrages • Laurent Bertrel, Le petit dictionnaire des thérapies : Les méthodes essentielles pour une vie épanouie, Asnières, Le Temps Présent, 2011 (ISBN 978-2- 35185-096-1) • André Moreau, Psychothérapie : Méthodes et Tech- niques, Nauwelaerts, 2008, 192 p. (ISBN 978-2-8038- 0076-6) • Actualités en analyse transactionnelle - Série d'articles - sept volumes disponibles. Éditions d'Analyse transactionnelle • France Brecar et Laurie Hawkes, Le Grand livre de l'analyse transactionnelle, éd. Eyrolles, 2008, (ISBN 978-2-212-54168-7) • Dominique Chalvin, Les Outils de base de l'analyse transactionnelle & Les nouveaux outils de l'analyse transactionnelle, éd. ESF, coll. Formation perma- nente (ISBN 2-7101-1463-1) • Gérard Chandezon et Antoine Lancestre, L'Analyse transactionnelle, éd. Presses universitaires de France, coll. Que sais-je ? no 1936 (ISBN 2-13- 043464-9) • Christine Chevalier et Martine Walter, Décou- vrir l'analyse transactionnelle, InterÉditions, 2008, (ISBN 978-2-10-051518-9) • Laurie Hawkes, Le Cours de notre vie : l'analyse transactionnelle aujourd'hui, éd. La Méridienne / Desclée de Brouwer, 2007, (ISBN 978-2-220-05835- 1) • Raymond Hostie, L'analyse transactionnelle : L'âge adulte. Sur les traces d'Eric Berne vingt ans après, Paris, éd. InterÉditions, 1987, 291 p., (ISBN 978-2- 729-60177-5) • Muriel James et Dorothy Jongeward, Naître ga- gnant, éd. InterÉditions (ISBN 2-7296-0056-6) • Dorothy Jongeward et Dru Scott, Gagner au fémi- nin, éd. InterÉditions, 1996 (ISBN 2-7296-0609-2) • Agnès Le Guernic, Sortir des conflits - Méthode et outils pratiques, avec l'analyse transactionnelle, InterÉditions, 2009, (ISBN 978-2-7296-1003-6)
  • 11. 8.2 Liens externes 11 • Agnès Le Guernic, États du moi, transactions et communication, InterÉditions, 2004, (ISBN 978-2- 10-048742-4) • Martine Maurer, Comment choisir son psychothéra- peute ? Attention risque de pratiques déviantes, éd. Hommes Perspectives/Journal Psych, 2001, (ISBN 2-911616-86-3) • Martine Maurer, Psychothérapie, démocratie et loi. Comment protéger les demandeurs de soins, éd. Mare et Martin, 2005, (ISBN 2-84934-012-X) • (en) Jut Meininger, Succes Through Transactional Analysis, New American Library Signet • Jean-Pierre Minary, Modèles systémiques et psycho- logie, éd. Mardaga (ISBN 2-87009-479-5) • Ian Stewart et Vann Joines, Manuel d'analyse tran- sactionnelle, éd. InterÉditions (ISBN 2-7296-0638-6) • Claude Steiner, Des scénarios et des hommes, éd. Desclée de Brouwer (ISBN 2-220-03848-3) • Claude Steiner, L'ABC des émotions, InterEdtions, 2005, (ISBN 978-2-10-049204-6) • Claude Steiner, Le Conte chaud et doux des chau- doudoux, illustrations de Pef, InterÉditions, (ISBN 978-2-7296-1000-5) • Michel Tougne, Ni prince ni crapaud : l'analyse transactionnelle, savoir ou mystification ?, éd. C.F.P. (ISBN 2-911634-00-4) • René de Lassus, L'analyse transactionnelle, éd. Ma- rabout 8 Voir aussi 8.1 Articles connexes • Oui, mais…, film de fiction qui décrit une thérapie brève et illustre le triangle dramatique Persécuteur- Victime-Sauveteur de Stephen Karpman • École de Palo Alto • Gestalt-thérapie • Psychothérapie • Programmation neuro-linguistique 8.2 Liens externes • Institut français d'analyse transactionnelle • Analyse transactionnelle de A à Z • (en) Association Européenne d'Analyse transaction- nelle • Ψ Portail de la psychologie
  • 12. 12 9 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE 9 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image 9.1 Texte • Analyse transactionnelle Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_transactionnelle?oldid=132609338 Contributeurs : Med, Robbot, Phe, MedBot, Alain Schneider, TigH, Phe-bot, Smily, Jean-no, Absara, Diligent, Criric, HoldspaFR, Mmenal, Clement.marshall, Ripou- net, DocteurCosmos, Gede, Seb35, Romanc19s, Lgd, Lmaltier, Buddho, Zwobot, Clement b, Passoa15, SoCreate, Noritaka666, CHEFA- LAIN, Le gorille, Ycarus, Daug~frwiki, Serenity~frwiki, Yugiz, Pautard, Prosope, Papa6, JPZ, Jmax, Nknico, Crocy, MetalGearLiquid, Ojarretonaire, Epsilon0, AntonyB, Kenjiii, Daniel-coach, Tdehenau, Balaam, Léon66, Birdie, Romainbehar, FredD, Icarus Vitae Inari, Mr Hyde~frwiki, Authueil, Misc, Analphabot, Guyothomas, Salebot, Basilus, Jean-Louis Lascoux, Geb51, Yf, VolkovBot, Theoliane, Na- noxyde, AntiSpam, Chicobot, Ptbotgourou, Jeandédé, Gz260, Stéphane P, AkeronBot, JLM, Drb~frwiki, Wanderer999, Hercule, ColasBo- real, DumZiBoT, Ghersallah, Alphos, Nelson98, Orphée, Jeff007, HerculeBot, WikiCleanerBot, Maurilbert, ZetudBot, Ggal, CarsracBot, Jirofar, Micbot, Leslib, Paul auchan, Cholieprince, Sayyes, DSisyphBot, Aboutu~frwiki, Ladyhawk, Ming2, Xqbot, Pedagoone, FooLop- tion, Skarock, Cjacq, Lomita, Raymondnivet, EmausBot, Denis.pub, CaptainKiller, Kilith, ZéroBot, Askedonty, Personne1212, Auregann, HERPID, WikitanvirBot, JeSuisKatanga, G de gonjasufi, Léo Duval, GreenCat~frwiki, Symbolium, Glacours, Andrepr, Lfcoachingeu, Psybel, Thinkgreen, Celinoumat, Pierrette13, Bob sainclair, Rome2, Fredericpmasson, StarusBot, Guy6631, Addbot, AméliorationsMo- destes, Asterix757, Foudebassans, Do not follow, Gzen92Bot, Laurie Hawkes et Anonyme : 108 9.2 Images • Fichier:AT_positionsDeVie.gif Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7f/AT_positionsDeVie.gif Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Choses1 • Fichier:Fairytale_bookmark_gold.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/66/Fairytale_bookmark_gold.svg Licence : LGPL Contributeurs : File:Fairytale bookmark gold.png (LGPL) Artiste d’origine : Caihua + Lilyu for SVG • Fichier:Fairytale_bookmark_silver.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a0/Fairytale_bookmark_silver. svg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : File:Fairytale bookmark silver.png (LGPL) + Travail personnel Artiste d’origine : Hawk-Eye • Fichier:Icon_psycho.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f7/Icon_psycho.svg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : File:Icon psycho.png and File:Biohazard template.svg Artiste d’origine : Reubot • Fichier:Info_Simple.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/38/Info_Simple.svg Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Amada44 • Fichier:List-Icon.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8d/List-Icon.svg Licence : GPL Contributeurs : • Emblem-important.svg Artiste d’origine : Tango Project], Gnome, et VisualEditor team • Fichier:Nuvola_apps_ksig_horizonta.png Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/58/Nuvola_apps_ksig_ horizonta.png Licence : LGPL Contributeurs : http://www.icon-king.com Artiste d’origine : David Vignoni 9.3 Licence du contenu • Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0