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La politique
documentaire à l’heure
du numérique
Cosette Spirin – 6 & 7 décembre 2018
Aix-en-Provence
1
3/3
Plan du jour
La pol doc : méthode et outils
• Qu’est-ce que la pol doc ? (exemple de la MIOP)
• Réaliser un diagnostic
• Les cotes validées
• Les outils de la pol doc
• Les acquisitions
• Désherbage
• Gestion budgétaire
Cas pratiques cet après-midi
2
LA POLITIQUE DOCUMENTAIRE
Méthode & outils
3
4
5
La pol doc, une définition ?
« Une politique documentaire est l'expression
formalisée & cohérente qu'une bib. donne de ses
choix & priorités en matière de développement &
de gestion des collections, adaptée aux missions
de la bib. et conforme aux orientations & enjeux
de politique publique de la collectivité. »
 Application d’un projet d’établissement
Thierry Giappiconi
Maître de conférences Sciences de l'information et de la communication et
conservateur qui a été longuement à la direction de la BM de Fresnes.
6
La pol doc, une définition ?
• « Un ensemble de décisions et de processus
relatifs à l'accroissement, à la mise en ordre et à
la conservation de collections, dans le cadre de
missions particulières à la bib. & à la poursuite
d'objectifs socio-culturels & socio-éducatifs
assignés à cette collection. »
Bertrand Calenge
Après avoir longtemps était directeur en « BCP », il est de 2012 à 2015, directeur des
études à l’ENSSIB.
7
La pol doc, une définition ?
• Bertrand Calenge rappelle qu’une politique
d’acquisition n’est en rien la somme aléatoire des
achats effectués titre à titre tout au long de l’année,
• elle résulte au contraire d’une démarche raisonnée
et volontariste qui consiste à dresser un plan
d’action (hiérarchisation et planification), à établir
une programmation annuelle des acquisitions au
regard d’objectifs préalablement fixés.
• En clair, l’outil est un véritable cahier des charges, il
constitue la feuille de route de l’acquéreur. Et la
sentence de Sénèque en résume le fondement :
• « Il n’y a pas de vent favorable pour ceux qui ne
savent pas où ils vont. » 8
Qu’est-ce qu’une collection ?
• « Le but de toute organisation du développement d'une
collection doit être de fournir à la bib des ressources
docs qui répondent de façon appropriée aux besoins de
la population qu'elle a pour mission de desservir, dans le
cadre de ses ressources budgétaires et humaines.
• Pour atteindre ce but, chaque segment de la collection
doit être développé avec des moyens proportionnels à
son importance au regard des missions de la bib et des
besoins de ses usagers. »
Bonita Bryant
« The organizational structure of collection development »
Bibliothécaire américaine de l’univ. d’Albany à la retraite aujourd’hui
9
Notion de masse doc
Chaque doc est moins important que
l’ensemble dans lequel il s’insère
10
Qu'est-ce qu'une collection à
l'heure d'internet ?
• La coll. locale présente un caractère mineur au
sein des opportunités de connaissances offertes
• La coll. est un ensemble de flux d'infos, mais elle
ne se limite plus à des connaissances
rassemblées dans des docs physiques
• les bibliothécaires doivent accompagner les
internautes à se repérer dans ce flux d'infos
(rôle de la recommandation)
11
Source : Christophe Robert
12
13
La pol doc à l'heure d'internet
• Ce n'est plus seulement la gestion d'un stock de
docs physiques
• Cela correspond davantage à des activités
permettant l'accès aux contenus (matériels ou
non)
• L'avenir de la bib. est dans l'assistance à la
recherche, non dans la possession de supports
14
La pol doc à l'heure d'internet
« Le statut de la bib. dépendra désormais beaucoup plus de la
qualité de ses services et de sa capacité d'assistance que du
volume et de la qualité de ses collections physiques. »
J. Mackenzie Owen, Université d'Amsterdam
Professeur émérite en sciences de l’info
• Plasticité des collections, plasticité des usages et des
services, plasticité des espaces […]
• Le cœur de métier n'est pas fondamentalement
révolutionné : sélection, conservation, service et assistance
demeurent les piliers de l'activité bibliothécaire ; mais ceux-
ci sont réinterprétés par le numérique […].
15
5 bonnes raisons pour mettre en
œuvre une pol doc à l’heure du
numérique
16
La pol doc à l'heure du numérique
Eclaircir le flou sur les missions :
• L’implicite doit devenir explicite
• L’intuitif doit céder au méthodique
• L’approche subjective doit devenir une approche
scientifique
• /! à la dérive techniciste  la pol doc n’est pas
une science exacte !
17
La pol doc à l'heure du numérique
1. Une autre organisation de l'équipe :
La mise en œuvre d'une pol doc se traduit le +
souvent par une organisation interne en
département ou en pôles thématiques.
18
La pol doc à l'heure du numérique
2. Sensibiliser les acquéreurs :
La mise en œuvre d'une pol doc nécessite une
réflexion globale sur les objectifs d'acquisition
par domaine, elle implique l'acquéreur dans tous
les aspects de la gestion d'un fonds et favorise
donc son implication dans les contenus qu'il gère.
19
3. Repenser les tâches :
• La mise en œuvre d'une pol doc se traduit par
une réflexion sur les tâches et le temps qui leur
est consacré (sur l'évaluation en fait).
• Elle s'accompagne d'une volonté de suppression
des tâches non-intellectuelles de gestion pure :
par exemple le catalogage  La récup’ Z3950
BNF ou notices Electre / ORB
• Les acquéreurs ont ainsi + de temps disponible
pour des tâches intellectuelles de mise en valeur
des fonds ou d'animation d'une communauté
thématique.
20
La pol doc à l'heure du numérique
4. Valoriser des outils et de la recherche :
La mise en œuvre d'une pol doc implique un
positionnement de l'acquéreur en tant que très
bon connaisseur des sources d'information dans
son domaine. Elle se révèle donc très bien adaptée
à une valorisation des outils d'acquisition et de
veille à la fois en interne et vers les publics.
 Limites de ce système : spécialisation des
agents. Le rangement peut être une bonne
solution pour appréhender l'ensemble des coll. 21
La pol doc à l'heure du numérique
5. Contractualiser :
• La mise en œuvre d'une pol doc se traduit par la
formalisation des objectifs en interne (tous les
acquéreurs) et pour la tutelle (direction + élus)
• il est donc plus aisé de contractualiser avec les
agents non seulement des objectifs de gestion
mais des objectifs d'éditorialisation des
contenus qu'ils gèrent.
22
La pol doc à l'heure du numérique
La pol doc à l'heure du numérique
• Une collection vit dans un principe de
renouvellement et non d’accroissement continu
(hors fonds patrimoniaux).
• Elle doit s’adapter à l’évolution des usages.
23
La pol doc à l'heure du numérique
Une collection sans services associés est
morte
« Penser l’offre de la bib non par référence à des
contenus documentaires, mais par rapport à des
personnes à servir. »
Bibliothèques et politiques documentaires à l'heure d'Internet
Bertrand Calenge, Cercle de la librairie, 2008
24
La pol doc à l'heure du numérique
• « La pol doc doit donc se conduire au sein
d'une approche systémique.
• La médiation (y compris numérique) en fait
pleinement partie. »
Jérôme Pouchol
Directeur de la pol doc et du SID de la MIOP
25
La pol doc à l'heure du numérique
« A notre sens, les enjeux du métier de
bibliothécaire se déplacent de la constitution et
de la gestion de collections vers la conception de
dispositifs de médiation »
Silvère Mercier et Lionel Dujol
Était chargé de médiation num. à la BPI pendant 8 ans
Est en charge du dvt num. / dir. Lecture publique à Valence Romans Agglo
26
27
Source : Jérôme POUCHOL – BAMBOU, le blog de la MIOP
28
29
LES ACTEURS DE LA POL DOC :
EXEMPLE DE LA MIOP
30
4 acteurs principaux
Jérôme Pouchol indique que sa direction de la pol
doc est composée de 4 (types d’)acteurs principaux,
chacun d’entre eux assurant une fonction
transversale au sein du réseau :
1. Directeur de la pol doc
2. Resp. de départements (thématiques)
3. Resp. du circuit technique du doc
4. Resp. documentaires (domaines)
31
Fiche poste : resp. documentaire
32
33
Fiche poste : resp. documentaire
Avantages :
• Pas d’appropriation
(spécialiste vs expert)
• Pluralité des regards
• Elargissement des
connaissances
• Transmission/partage
des compétences
• Continuité de service
• Médiation élargie
(sphère du dpt)
Formation par les pairs :
• 1 an en situation « d’apprenti resp docu »
• Tutorat méthodologique
34
Fiche poste : resp. documentaire
35
Fiche poste : resp. documentaire
36
Fiche poste : resp. documentaire
37
Fiche poste : resp. documentaire
38
Fiche poste : resp. documentaire
+ on augmente le
degré de
contrôlabilité de
l’agent dans sa
relation au savoir
et au savoir-faire
pro, + on favorise
sa motivation
LES OUTILS DE LA POL DOC 39
Les outils de la pol doc
• Formaliser une pol doc est une démarche
d’équipe qui nécessite plusieurs étapes de mise
en œuvre & une mise à jour régulière.
1. Connaissance des publics et du territoire
2. Diagnostic des collections
3. Charte des collections
4. Plan de développement des collections
40
Les outils de la pol doc
• La pol doc oriente ainsi les choix décidés pour
plusieurs années (4 ou 6 ans, le temps de
l’élaborer, de la publier, de l’appliquer et de
l’évaluer).
• Elle définit les orientations docs et formalise les
pratiques pros des resp-docs, leur offrant un
cadre qualitatif et quantitatif où développer leur
savoir-faire au service des usagers et des
collections.
41
Les préalables à la pol doc
1. évaluation des publics (environnement
territorial)
2. analyse / diagnostic des collections existantes
3. évaluation des pratiques de gestion des
collections
4. sélection d'indicateurs utiles
42
DIAGNOSTIC DE TERRITOIRE 43
Proposition
• Cela pourrait être intéressant qu’on remplisse le
doc suivant en direct (+ ou – précisément) ?
• Remplissez-vous / avez-vous ces infos dans votre
SIGB ?
• Avez-vous accès aux chiffres INSEE ? Ou avez-
vous un service dans votre collectivité qui aurait
pu déjà faire cette analyse ?
44
Diagnostic de territoire
45
46
Diagnostic de territoire
47
Diagnostic de territoire
48
Diagnostic de territoire
EVALUATION DES PUBLICS 49
Objectifs vis-à-vis des publics
• Vise-t-on un public précis ?
• Vise-t-on des publics issus de partenariats ?
• Vise-t-on uniquement un public qui viendra dans
les murs ?
50
Evaluation des publics inscrits
51• Attention à ces « cases » = déterminisme social
• S’intéresser à leurs besoins : horaires d’ouverture, tarifs…
Evaluation des publics inscrits
52
Evaluation des publics inscrits
Critères pour l'évaluation des publics
• âges
• niveaux d'études
• catégories socio-professionnelles
• quartiers / villes d'habitation
• pratiques culturelles
• proximité d'écoles ou d'universités
53
• quels publics voudrait-on
davantage accueillir ?
• quels seraient leurs
besoins ?
• pourquoi certains publics ne
fréquentent pas la
structure ?
Sources statistiques
• statistiques démographiques
• statistiques de la bibliothèque
CARTOGRAPHIE DE
CONTENUS
54
Objectifs vis-à-vis des collections
Définir :
• Objectifs
• Priorités
 On ne vise plus une bib. encyclopédique
 Offrir des fonds hybrides sur des fonds priorisés :
langues, formation, code de la route…
 Ne pas négliger le loisir (en accord avec les tendances vues
hier…)
55
Objectifs vis-à-vis des collections
• Collection encyclopédique ou spécialisée ?
• Quels fonds prioriser ?
• Veut-on favoriser un segment documentaire ?
• Veut-on des fonds hybrides ?
• Objectif distributif ou culturel ?
56
Objectifs vis-à-vis de la mise en
valeur des docs ?
Pour les animations, la programmation
culturelle…
• Quels objectifs par rapport à la vie culturelle
de l’équipement ?
• De la ville / du territoire ? (en complément des
autres équipements par exemple…)
57
La cartographie des contenus
58
Penser en dehors des coll.
physiques ou numériques
Les 7 lieux / Bayeux prêteront aussi des :
• Instruments de musique
• tablette graphique
• machine à coudre
• caméra go pro
• télescope
• microscope
• kits arduino
Et la bib Assia Djebar / Paris 20e prête des :
• Jouets
• Et sur place : jeux  59
60
+ un excellent billet
(comme toujours) de
Nicolas Beudon.
COTES VALIDÉES 61
Etablir une liste
de cotes validées
Méthode :
• Faire un état des lieux en exportant la liste
complète des titres d’un domaine et leurs cotes
sur un excel
• Tenter des rapprochements
• Arrêter une liste définitive
• Et recoter si besoin…
62
Peut-être est-il temps de
divorcer de Dewey ?
Classifications autres que CDD : exemples des 7
lieux / Bayeux
Librairies :
• BISAC,
• CLIL,
• THEMA,
Bib USA :
• Métis 63
Etablir une liste
de cotes validées
Avantages :
• La cotation est facilitée
• Le rangement aussi
• La lisibilité de l’organisation des rayonnages est
meilleure pour les publics
• Le désherbage est simplifié
64
Cotes validées
65
D’autres exemples
• BD du Rhône
• BD des Landes : cotes validées + indices validés
• La ≠ entre cote et indices très bien expliquée par
Silvère Mercier :
• cote = adresse d’un site (url)
• indice = un tag
66
Ex. de la MIOP
67
Ex. de la MIOP de répercussion
sur le portail
68
Paradoxalement…
Segmenter permet d’avoir une vue
d’ensemble !
69
ET COMMENT CLASSE-T-ON AILLEURS
QU’EN FRANCE ?
Un exemple suédois
70
TioTretton / Suède :
• « Nos livres sont rangés par genres comme la magie, le
mystère, la fantasy et l'humour.
• Nous sommes constamment en train de réfléchir à la
façon dont nous pouvons faciliter la tâche aux visiteurs
pour trouver des livres, et nous changeons et refaisons le
système assez souvent.
• Le point de départ d'une réorganisation part toujours de
la perspective de l'enfant et non d'un système qui nous
faciliterait la vie au sein du personnel »
71
DIAGNOSTIC QUANTITATIF
DES COLLECTIONS
Analyse des collections
72
Analyse qualitative des
collections
Evoquée par B. Calenge dans Les Politiques
d’acquisition :
• Soumettre la liste des docs relevant d’un thème précis à
un spécialiste / expert ou groupe de spécialistes de ce
thème
• Comparer les liste des doc possédés sur un thème au
catalogue d’une autre bib ou centre de doc (nécessité
d’une discussion avec un spécialiste, pour préciser l’intérêt
éventuel des docs non possédés)
73
Comment trouver des
experts d’un domaine ?
74
Analyse qualitative des
collections
• Pointer les bbg de manuels ou d’ouvrages de référence
du domaine : cette méthode permet de vérifier
l’adéquation des coll. de la bib à l’état général du savoir
ou de l’info dans un domaine.
• Pour les petites bib : repérer les titres communs à
plusieurs sélections bbg (donc supposés être des
références assez reconnues), et pointer leur présence
dans les coll. de la bib
• Pour les docs de fiction, on peut aussi vérifier la variété
des coll. en confrontant les docs possédés aux listes de
maisons d’édition et coll. spécialisées (ex : dossiers de
Livres Hebdo)
75
→ doit systématiquement comprendre : nb de docs, nb de prêts,
nb d'acquisitions & d'éliminations
Diagnostic quantitatif des
collections
76
77
Diagnostic quantitatif des
collections
Le conspectus
• Né aux USA en 1979
• A pour but d'aider à la coopération entre bib.
• Instrument visant à évaluer les coll., dans l'objectif de
déterminer un plan de dvt des coll. ou une politique
d'acquisition, de conservation et de catalogage en
commun
• La méthode d'évaluation se fonde sur une segmentation
des coll. correspondant aux classes (CDD ou Bib Congrès)
• Avantages : aspect pragmatique, capacités d'adaptation et
sa flexibilité pour différents types de bib, rigueur des codes
utilisés.
• A mettre en regard dans 3 colonnes d’un tableau de bord = 78
Le conspectus
79
Etat actuel de la coll Intensité d'acquisitions
courantes
Objectif d'acquisition à
terme
Analyse de l'existant,
qui est fondée sur le
taux de couverture de la
coll. par rapport à des
listes de référence
admises dans le
domaine (fonds de la
bib jugée la + complète)
et sur l'homogénéité du
niveau concerné
C'est le niveau de dvt
des coll. en fonction des
moyens qui sont
attribués aux
acquisitions. Il est
évalué par le taux de
couverture des
parutions dans le
domaine par rapport à
des listes de
publications (bbg
annuelles).
qui correspond à un
objectif de pol doc. On
définit ensuite pour
chacun de ces éléments
un indicateur de
profondeur de la coll.
Le conspectus
• On définit ensuite pour ces 3 colonnes = un indicateur de
profondeur de la coll.
80
Conspectus : intérêts et
limites
• Très utile dans la perspective d'un plan de dvt des coll.,
• Comprend les 3 étapes principales :
1. évaluation de l'existant,
2. évaluation du niveau de dvt des coll.,
3. le tout au regard d'un objectif préalablement déterminé
• garant de la pérennité de la pol doc
• Permet d'envisager le dvt d'une coll. par domaines de
contenus, et d'opérer une sélection de ress. docs.
cohérentes, avec un objectif de service public
• Implique un dvt de chaque segment de la coll. proportionnel à
son importance au regard des missions de la bib et des besoins
des usagers.
81
Conspectus : intérêts et
limites
• A été beaucoup utilisé (USA & Australie) entre 1980 et 1990
mais on n’en parle plus depuis 2000,
• L’objectif 1er de mise en réseau des cartes docus n'a été que
rarement atteint.
Plusieurs écueils :
• La segmentation des coll. suppose que toutes les bib
établissent une liste de cotes établies commune.
• L'évaluation peut revêtir une trop grande subjectivité dans
l'attribution des niveaux de la collection
• Enfin, une adaptation à l'évaluation des ress. num. serait
nécessaire pour que le Conspectus soit opérationnel. 82
Conspectus
• Peut quand même donner des idées dans
l’élaboration de votre pol doc
83
LES INDICATEURS
Pour le tableau de bord
84
Votre meilleur ami :
•Le SIGB ! 85
Tableau de bord
• Au service d’objectifs
• Se remplit chaque année
• Permet une continuité de service et une meilleure
appréhension / reprise pour les nouveaux agents
• Thierry Giappiconi : « C’est au regard d’un objectif, et
seulement en considération d’un objectif que l’on peut
interpréter un résultat quel qu’il soit. »
• Nécessite une bonne connaissance du module stats de
son SIGB
86
• taux de rotation (nb prêts / nb exemplaires)
• taux de consultation sur place (nb consultation / nb exemplaires)
• liste des docs jamais empruntés sur X années
• % des coll. jamais empruntées
• liste des docs empruntés plus de X fois par an
• % des coll. empruntées + de X fois par an
• âge des collections (médian, moyen, + de X années)
• taux de renouvellement (nb docs acquis / nb exemplaires)
• taux d'élimination (nb documents éliminés / nb exemplaires)
• taux d'accroissement (nb documents acquis – nb documents éliminés
/ nb exemplaires)
• Nb de docs par habitants (moyenne nationale : 2,58)
Sélection d’indicateurs pour
les tableaux de bords
87
Nb de prêts
• Essayer de détecter les zones de la coll. qui ont
été les + sollicitées
• Certains logiciels permettent d’extraire le nb de
prêt cumulés par doc
• Ces éléments peuvent se comparer segments à
segments années après années…
88
Taux de rotation
Nb de prêt annuels
_________________
Nb total de doc
 à établir par catégorie, par niveau et par tranche d’âge
(+ ou – 5 ans)
(Norme ISO 11620) : Cet indicateur estime le nb moyen de
fois que les docs de la coll. ont été prêtés au cours d’une
année.
Il évalue :
• Le taux d’utilisation globale d’un coll. de prêt
• L’adéquation de la coll. à la pop à desservir
89
Taux de rotation
• Délicat à interpréter un taux de rotation  l'analyse
est relative à une bib., à une coll., à un type de
document.
• Mais, tendances générales :
• Si taux élevé = l’offre ne suffit pas à satisfaire la demande.
• Si taux bas = plusieurs possibilités :
• obsolescence du fonds ?
• mise en valeur défaillante ?
• offre excessive par rapport à la demande ?
• Inadéquation des contenus par rapport aux publics ?
• Réalité d'un fonds utilisé pour l'étude sur place plus que pour
l'emprunt ?
• Fonds neuf ?
• Fonds qui a déjà trop tourné ?
90
Taux de consultation sur place
nb consultations / nb exemplaires
Ou nb consultations / pop à desservir
• norme ISO 11620:2008(F)
• Complémentaire au taux de rotation
• A vous de l’établir : demander aux usagers de ne pas ranger les docs
consultés sur place + tout livre déclassé a été consulté et l'indiquer
clairement dans votre méthodologie d'enquête.
• A noter : Certains docs peuvent avoir été consultés par plusieurs
personnes avant leur remise en rayon ; d’autres docs peuvent avoir
été sortis des rayons, mais sans avoir réellement servis.
• C'est donc - l'usage qui est pris en compte, que le déplacement du
doc hors de son rayon de rangement.
91Pour en savoir + :
Liste des docs jamais
empruntés sur X années
• Le résultat indiquera les fonds qui « fonctionnent moins
bien » que d’autres (même si on en a une vague idée)
• et pourra vous orienter sur un projet de médiation
physique (emplacement dans la bib par ex) ou
numérique à mettre en place pour revitaliser ces fonds.
• Ou de décider d’y attribuer moins de budget
• Cette liste de docs jamais empruntés vous permettra
ensuite d’avoir… 
92
% des coll. jamais empruntées
• Le chiffre précédent à transformer en % au regard de
segment de coll.
93
% des coll. empruntées + de
X fois par an
• A mettre en parallèle avec la liste des titres les +
empruntés/réservés qui doivent vous servir
probablement déjà pour vos acquisitions physiques et
numériques ?
94
Longue traine
• = peu de produits représentent beaucoup de ventes (les best-
sellers) tandis qu’ensemble, de petites ventes cumulées
constituent la partie longue de la traîne.
• « passage à une culture des communautés d’intérêts »
• Par ex., PNB offrant ~50% des ebooks grand public, il faut bien
l’intégrer dans l’acquisitions des ouvrages papiers.
• Best-seller only ?  A assumer (+ Pas de conservation)
95
Contenus de niche VS best-sellers =
passage à une communauté d‘intérêts
• La règle de Trueswell (adaptation de la loi de Pareto) :
• 20 % des documents produisent 80 % de l’utilisation.
• 20 % des titres concentrent 80 % de la demande totale
96
Longue traine
Un livre recommandé par un
bibliothécaire a 17 fois plus de
chance d’être emprunté
A rapprocher du principe de Morse : + un doc a été
emprunté et + il a de chance de l’être à nouveau
97
Longue traine
• Etude sur les bibs de Paris : 20 % des titres réalisent 66,44 %
des emprunts totaux.
• Parmi les 1 069 titres ayant bénéficié d’une recommandation,
502 d’entre eux font partie des 10 % des ouvrages les +
empruntés
• Les titres les + empruntés ont été les + récompensés.
• En effet, parmi les 42 titres lauréats d’un prix littéraire entre 2006
et 2010, 31 (soit 74 % du volume total) sont présents dans les
10 % des ouvrages les plus empruntés.
98
Longue traine
• Parmi les 417 titres ayant fait partie des
meilleures ventes entre 2006 et 2010, 350 font
partie des 10 % les + empruntés en bibs.
• Encouragement à développer des dispositifs de
médiations permettant de favoriser les
circulations dans la bibliodiversité selon un
schéma qui pourrait ressembler à ça 
99
Rachat : ex. de la MIOP
• Comment gérez-vous les rachats de docs très demandés /
réservés ?
100
Âge des collections
4 « types d’âges » :
• Âge moyen = total des âges éditoriaux / nb de docs
• tend à exagérer le poids des âges extrêmes
• Âge médian : + précis
• Par ex, si l’on fait une évaluation de la coll. arrêtée à la fin 2006 et
qu’on trouve une date d’édition médiane 1997, l’âge médian sera
: (2006 – 1997) = 9 ans.
• Âge critique = fixe une présomption d’obsolescence
• Coll. de manuels d’informatique ayant un âge médian de 10 ans
est sérieusement obsolète.
Âge moyen idéal = ½ âge critique
Pas la même importance selon les domaines considérés
101
Âge des collections
A noter :
• Les analyses d’âge des coll. montrent qu’un titre connait
65% de son utilisation dans les 2 ans qui suivent sa
parution
• 75% des prêts sont effectués sur des docs imprimés
depuis – de 10 ans
102
Taux de renouvellement
Nb de docs acquis (sur une période)
________________________________ x 100
Nb total de docs (en fin de période)
• prendre en compte le désherbage de l’année
Permet de :
• Analyser les coll. existantes
• Programmer le nb de docs à acquérir (+ les docs les +
réservés)
• Programmer le nb de doc à désherber pour respecter les
équilibres de la coll. 103
Taux de renouvellement
• Recommandation nationale = 10%.
• 2% : fonds maintenu à rotation lente
• 8% : amélioration d’un segment à durée de vie courte
• 10% : segment à usure rapide (ex : information)
104
Taux de fonds actifs
• Peut se déduire du % de coll. jamais empruntés
• Il est recommandé d’avoir 50% du fonds total actif
105
Etat d’activité individuel
L’état d’activité s’intéresse :
• aux sorties de chacun des docs considérés
individuellement dans un secteur donné.
• On pointe, doc par doc , la dernière date à laquelle
chaque doc a été prêté, dans une période de référence
(ex: les 4 dernières années)
106
Taux d’élimination
nb docs éliminés / nb exemplaires
107
Taux d’accroissement
nb docs acquis – nb docs éliminés
/ nb exemplaires
• X 100 pour avoir un résultat en %
• Ce taux peut être affiné en calculant le taux d'accroissement
par segment de la coll. (par supports ou catégories docus).
• A noter : c'est un travail d'équilibre entre ce qu'on ajoute et ce
qu'on doit retirer
• De paire avec un objectif culturel 
108
Echelle de complexité
• 0 = rien n’est possédé dans ce domaine
• 1 = Niveau élémentaire, facile, initiation, lecture aisée
• 2 = Niveau de bonne vulgarisation, lecture moyenne
• 3 = Niveau d’études universitaires, lecture difficile
• 4 = Niveau de recherche, lecture de spécialiste
• 5 = Docs extrêmement pointus, acquis dans un souci
d’exhaustivité
109
A noter que vous
pouvez aussi
évaluer les niveaux
par piquage
aléatoire
Nb de docs par habitants
• Moyenne nationale : 2,58
110
Formule de Larbre-Dousset
• Peu de bibs l’utilisent…
• Pour votre culture perso mais si vous n’avez que à ça à faire ;)
• Vise à déterminer la taille idéale d’un segment de coll. relativement
à son usage, en associant une pondération qui évite aux classes qui
sortent peu d’être écrasées par les classes les + plébiscitées.
• Permet de calculer comment, en conservant la même volumétrie
totale, devrait se répartir la collection de façon proportionnelle aux
prêts.
• (Exemplaires du tout X Prêts de la partie) / Prêts du tout
• Constatant qu’une telle formule réduirait certains domaines à des
quantités si ridicules que la représentativité et l’attractivité du fonds
en serait affectée (poésie, 800…), F. Larbre et E. Dousset l’ont tout
bonnement pondérée par l’utilisation de deux exposants (2/3 et
3/4), de manière aussi à définir une fourchette et non un chiffre
intangible.
111
CHARTE DOCUMENTAIRE
OU DES COLLECTIONS
112
Charte documentaire
• Doc. d'explicitation générale des objectifs (principes et
missions) de la bib, qui peut se décliner en plusieurs
documents :
• charte d'acquisition
• charte de désherbage
• charte de conservation
• Elle est validée et signée par les autorités de tutelle.
• Elle est publiée et affichée pour être respectée par tous.
113
La charte des coll. :
les contenus
• Objet de la charte
• Mission de l'établissement / structure
• Contexte territorial (rapports avec la tutelle)
• Publics
• Coll. & supports
• Bib associées
• Orientations d'acquisition : critères de choix (rachat) et d'exclusion
• Niveaux d'acquisition
• Règles d'élimination et de conservation
• Traitement des suggestions lecteurs
• Pluralisme et exclusions légales
• Traitement des dons et legs
• Politique de prêt et de communication
• Plan de dvt des coll.
• Projets et perspectives
114
Pour la charte docu.
• Qu’est-ce qu’une nouveauté ? Quelle est sa durée ?
• Proposition : édition récente (moins 3 mois) d’une œuvre
n’ayant jamais été présente dans la coll.
• Qu’est-ce que le fonds ?
• Des rééditions, des rachats…
• Va de paire avec une schéma annuel d’organisation : qui fait
quoi
• Acquisition
• Désherbage
• Promotion / mise en valeur
• Conquête de publics
• Production de contenus
• Des niveaux à atteindre par secteur (objectifs de qualité)
115
Exemple d’objectifs annuels de la MOIP
116
Exemple de Programme Prévisionnel
Annuel de la MIOP
117
Ex. d’une charte doc de la
MIOP
118
Ex. de chartes des coll.
119
Ex. de chartes docu.
120
PLAN DE DVT DES COLL. 121
Plan de dvt des coll.
• Doc programmatique fixant de façon pluri-annuelle (3 à 5
ans) les axes prioritaires de dvt d’une coll. donnée, dans
le respect des orientations définies dans la charte des
coll.
• sert de feuille de route aux resp. docus pour
l'application quotidienne de la charte
• explicite pour chaque domaine les objectifs en terme
d’acquisition (déf. des contenus, publics visés, niveau de
contenu, langue, support, nb d’exemplaires) au regard
d'une enveloppe budgétaire
• les coll. doivent être considérées dans leur utilité
prévisionnelle par rapport aux objectifs de service.
122
123
Exemples de plans de dvt des coll.
Le plan de dvt des coll. :
les contenus
• Rappel des publics à desservir
• Organisation / segmentation des coll.
• Evaluation des coll. existantes
• Rappel des critères d'acquisition
• Objectifs visés pour la période en nb de docs & de supports
par domaines et niveaux
• Répartition budgétaire par secteurs, par supports, par
domaines
• Protocoles et outils de sélection
• Niveaux d'acquisition
• Règles d'élimination et de conservation
• Echéancier des désherbages
124
LES ACQUISITIONS 125
Déf. d’une acquisition
• Les nouveautés représentatives de l'offre éditoriale
• Le remplacement en cas de perte ou de détérioration d'un
doc. (phys. ou num.), s'il est encore disponible chez l'éditeur.
• Les achats répondant aux suggestions des lecteurs
• L'enrichissement d'un fonds à l'occasion d'une manifestation
locale, culturelle ou d'une décision des autorités de tutelle
• Ex : création d'un fonds pour malvoyants
• Ex : enrichissement du fonds polar en vue d’un salon
• ou bien encore enrichissement du fonds dans un secteur
particulier, déterminé par le plan de développement
• ex : création d’un fonds de psychopédagogie pour les parents et
les éducateurs
• Achats de docs anciens, rares et précieux dans les bibs
spécialisées et/ou patrimoniales.
126
Qualités 1ères pour réaliser
des acquisitions ?
127
Neutralité,
ouverture d’esprit &
respect de la déontologie
128
Les acquisitions
• Tout doc (physiques ou numériques) qui entre
dans la coll. doit être considéré comme une
acquisition que ce soit à titre onéreux ou
gratuit.
• Recommandations du MCC :
• 0,15 livres par habitants par an
• 0,04 CD/DVD par habitant par an
• Les acquisitions reposent sur un ensemble de
critères définis aux regards des objectifs de pol
doc. 129
Les acquisitions
Etapes pour réaliser des acquisitions :
• diagnostic du fonds documentaire
• diagnostic des besoins documentaires
• veille documentaire
130
131
• PDA : Patron Driven
Acquisition,
que Dawson appelle
• ADL, Acquisition Dirigée
par le Lecteur.
• « Grosso modo, on a déjà
réglé l’ardoise et on invite
toute notre communauté
universitaire sur une
plateforme d’e-books en
mode open bar. »
Expériences menées à la BIU
Santé Paris Descartes :
• Karger
• UBCM Wiley
Suggestions des lecteurs :
fonctionnement de la MIOP
• Les gérez-vous ?
132
Suggestions des lecteurs :
fonctionnement de la MIOP
133
GESTION BUDGÉTAIRE 134
La gestion budgétaire
• Se construire des outils de gestion et de suivi efficaces
• Veiller à une utilisation équilibrée au cours de l'année
• Nécessité de mettre en place un calendrier permettant
de rendre visible la répartition/ventilation des
commandes et des sessions de désherbage
135
Répartition budgétaire
• Rapport offre / demande
• Rapport fonds / nouveautés
• Rapport physique / numérique : pour élaguer cette
dichotomie afin que ce soit naturel (comme pour une personne
bilingue de passer d’une langue à une autre…)
• L’acquisitions des RN doit bien sûr influer sur votre
répartition globale mais à vous de décider comment. Ne
pas subir !
• Dans nos prêts actuels, quelle est la part de l’activité
générée :
• par les nouveautés ?
• Par le fonds ?
• Par les abonnements par domaines ?
136
137
138
FICHES DOMAINES 139
Fiche domaine
C’est un outil de :
• Programmation
• Concertation & de négociation
• Coopération inter & extra professionnelle
• D’aide à la décision
• Evaluation
• Transmission / continuité & de professionnalisation
140
La fiche domaine :
exemple de la MIOP
141
La fiche domaine :
exemple de la BD de la Loire
• + exemple du réseau de Grand Paris Sud
142
143
DÉSHERBER 144
Définition & objectifs
• Le désherbage consiste à retirer des rayonnages en
magasin ou en libre-accès les docs qui ne peuvent plus
être proposés au public.
Objectifs :
• Elaguer la coll. de docs qui n’y ont plus leur place, aérer
les rayonnages
• veiller à la qualité de ce qui est offert plutôt qu’à la
quantité
145
Le désherbage
Eléments à prendre en compte :
• Etablir un calendrier de sessions
• Réaliser au préalable un récolement
• Préparer une liste des docs à examiner (au regard des
critères établis précédemment)
• Examiner les docs un par un et décider de les conserver
ou non à partir d'une fiche de désherbage
• Traiter les docs sélectionnés dans le SIGB et en
physique : pilon / don / vente
• Dans l’idéal, réaliser l'opération plusieurs fois par an
pour prendre en compte les docs en prêt
146
Outrepasser les obstacles
• Psychologiques
• Méthodologiques
147
Youpi ? 😃
• La bonne vieille méthode
« ioupi » ?
• I (Incorrect, fausse
information),
• O (ordinaire, superficiel,
médiocre),
• U (usé, détérioré, laid),
• P (périmé),
• I (Inadéquat, ne correspond
pas au fonds).
 Valable aussi pour les RN
dont on est propriétaires (si
accès = désabonnement)
148
Pour pousser Ioupi + loin…
Attribuer un code pour chaque documentaire :
• x/y/IOUPI
• X = nb d’années écoulées depuis la date du
dépôt légal
• Y = nb d’années écoulées sans prêt
149
Comment désherber ?
Si vous voulez créer votre propre « ioupi » :
• Critère d’usure : état du doc
• Critère d’usage : nb de prêts (rotation)
• Critère de pertinence : adéquation aux objectifs
• Recommandé de faire valider l’élimination et la
destination des ouvrages réformés par une
délibération (ou un arrêté municipal) de
l’autorité de tutelle
150
Penser à la 2ème vie du doc…
Parmi les opérations post-désherbage possibles :
• Dons au profit d’autres bibs du réseau ou de pays en voie
de dvt (ou via des associations spécialisées), de la
conservation partagée ou d’associations caritatives,
• Échanges entre bibs,
• Ventes au profit de la collectivité dont dépend la bib, qui
peut en reverser le produit à des associations caritatives,
• Recyclage
151
EVALUER LA POL DOC 152
Evaluation
• Notre tableau de bord de tout-à-l’heure sert
pour l’évaluation de notre pol doc
• les stats des RN
• Bilan action culturelle et événementiel (qui a
forcément lien avec les coll.)
• Vérification d’atteinte des objectifs généraux
• Le tout à mettre dans un beau bilan de fin
d’année sous forme d’infographie et le partager.
153
D’autres éléments
• Zone de chalandise :
« d'un commerce est
sa zone géographique
d'influence, d'où
provient la majorité
de la clientèle. »
154
Evaluer
L’évaluation de l’activité, des coll. & des services
de la pol doc permet de :
• Réfléchir à la portée des résultats
• Adapter les objectifs en fonction
« C’est au regard d’un objectif et seulement en
considération d’un objectif que l’on peut
interpréter un résultat quel qu’il soit »
Thierry Giappiconi
(oui, je sais que je l’ai remis 2 fois mais c’est pour voir si vous suivez ^^)
155
Ex. de la MIOP sous forme de
questionnaire
156
Ex. de la MIOP sous forme de
questionnaire
157
Ex. de la MIOP sous forme de
questionnaire
• Si la saisie s’effectue sur Google Form (Oui, c’est mal, GAFAM /
RGPD), la vue d’ensemble automatiquement grâce à
l’accumulation des réponses.
Permet :
• une vision d’ensemble pour le resp. de la pol doc surtout
sur un grand réseau de bib
• De lancer une introspection de chaque « acquéreur »
158
Pour conclure
Comme le dit Jérôme Pouchol :
« La pol doc n’est pas un outil mais un
processus, toujours inachevée, qui met en
avant le bibliothécaire, dans sa
connaissance partagée et prospective des
contenus, des instruments et des pratiques
des publics. »
159
APRÈS-MIDI CAS PRATIQUES
Appliquons tout ce que nous venons de voir…
160
161
Analyse SWOT de sa pol doc
num actuelle
162
• 5 min de
préparation
• 2 min de
présentation
• Quelles sont les
améliorations
que vous allez
proposer en
rentrant ?
163
Faire de la médiation au public
sur une ressource numérique
• A l’automate de prêt avec votre aide : Lecteur
empruntant des docs informatiques, méthodes
langues, etc.
• Nouvelle inscription
• Renseignement d’un lecteur dans la bib ou au
téléphone
• 4 groupes de 3 personnes > 30 min :
• 10 min de préparation
• 15 min de restitution
164
Bilan de ce cas pratique
• Tournures de phrases toujours positives !
• Jamais « malheureusement, nous n’avons pas » ou
« c’est impossible »
• Oublier le jargon ! « Ress. num. », « portail », « art et
essai »… Parlons la même langue !
• Ne pas insister sur les restrictions
• Savoir présenter oralement tous les services de la bib
(numériques, prochaines animations, services) en 1
minute chrono !
• Adapter le discours / cibler l’usager  détective !
165
168
Intégrer l’automate de prêt
dans son service public
Comment s’y prendre ?
169
Intégrer l’automate de prêt
dans son service public
Objectifs :
• Adopter le « pas de prêt manuellement »
• 100% des prêts/retours doivent de faire sur les
automates
• Servuction = libre-service
• Viser l’autonomie de l’usager : nécessité d’être
accompagné la 1ère fois
• Se transformera en « ambassadeur » et pourra
aider d’autres usagers 170
Intégrer l’automate de prêt
dans son service public
• Repenser le placement des banques d’accueils /
renseignements
• Identifier les bibliothécaires par des badges pour
être repérable dans les rayons lors du rangement
• Réduction des tâches physiques répétitives
171
Cas pratique de l’automate :
retour
• 1 personne = bibliothécaire
• 1 personne veut emprunter au poste adulte
• 5 personnes = usagers faisant la queue pour
emprunter ses docs
1. Un parent et son enfant = ce dernier effectue les
retours et les range
2. Une personne âgée = CD boite métallique
3. Un CSP+ pressé = sa carte est bloquée
4. Un jeune venant pour la 1ère fois et qui y arrive
du 1er coup et qui repart content
172
Cas pratique de l’automate :
emprunt
• 1 personne = bibliothécaire
• 1 personne veut rendre en jeunesse
• 5 personnes = usagers faisant la queue pour rendre
des docs
1. Un parent et son enfant = ce dernier effectue seuls
les prêts
2. Une personne âgée = n’arrive pas à scanner sa
carte car CB effacé par l’usure
3. Un quadra = son abonnement payant n’est + à jour
4. Un étudiant, rendant pour la 1ère fois = étiquette
RFID défectueuse 173
174
Préparer un projet de MNS
• Rédigez un projet de de médiation numérique
des savoirs sur votre domaine
• Individuel ou en groupe > 30 min
• 15 min de préparation
• 15 min de restitution
175
176
Testez des outils de veille
• En fonction de tout ce qu’on s’est raconté, créez-
vous des comptes sur les outils qui vous ont
intéressé et commencez à agréger du contenu !
177
178
MAJ sitothèque ou RS
• Mettre à jour votre domaine dans votre
sitothèque
• Intégrer la valorisation documentaire dans votre
stratégie sur les réseaux sociaux
• Individuel ou en groupe > 30 min
• 15 min de préparation
• 15 min de restitution
179
Bilan
• Qu’avez-vous appris durant ces 2 jours ?
• Cela vous sera-t-il utile ? Est-ce que c’était assez
concret ?
• Comment allez-vous réaliser vos acquisitions
dorénavant ?
• Des remarques ?
180
181
Cosette Spirin
cosette.spirin@landes.fr
05 58 75 76 06
Vous êtes libres ! ;)
Merci pour votre attention !

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La politique documentaire à l'heure du numérique 3/3

  • 1. La politique documentaire à l’heure du numérique Cosette Spirin – 6 & 7 décembre 2018 Aix-en-Provence 1 3/3
  • 2. Plan du jour La pol doc : méthode et outils • Qu’est-ce que la pol doc ? (exemple de la MIOP) • Réaliser un diagnostic • Les cotes validées • Les outils de la pol doc • Les acquisitions • Désherbage • Gestion budgétaire Cas pratiques cet après-midi 2
  • 4. 4
  • 5. 5
  • 6. La pol doc, une définition ? « Une politique documentaire est l'expression formalisée & cohérente qu'une bib. donne de ses choix & priorités en matière de développement & de gestion des collections, adaptée aux missions de la bib. et conforme aux orientations & enjeux de politique publique de la collectivité. »  Application d’un projet d’établissement Thierry Giappiconi Maître de conférences Sciences de l'information et de la communication et conservateur qui a été longuement à la direction de la BM de Fresnes. 6
  • 7. La pol doc, une définition ? • « Un ensemble de décisions et de processus relatifs à l'accroissement, à la mise en ordre et à la conservation de collections, dans le cadre de missions particulières à la bib. & à la poursuite d'objectifs socio-culturels & socio-éducatifs assignés à cette collection. » Bertrand Calenge Après avoir longtemps était directeur en « BCP », il est de 2012 à 2015, directeur des études à l’ENSSIB. 7
  • 8. La pol doc, une définition ? • Bertrand Calenge rappelle qu’une politique d’acquisition n’est en rien la somme aléatoire des achats effectués titre à titre tout au long de l’année, • elle résulte au contraire d’une démarche raisonnée et volontariste qui consiste à dresser un plan d’action (hiérarchisation et planification), à établir une programmation annuelle des acquisitions au regard d’objectifs préalablement fixés. • En clair, l’outil est un véritable cahier des charges, il constitue la feuille de route de l’acquéreur. Et la sentence de Sénèque en résume le fondement : • « Il n’y a pas de vent favorable pour ceux qui ne savent pas où ils vont. » 8
  • 9. Qu’est-ce qu’une collection ? • « Le but de toute organisation du développement d'une collection doit être de fournir à la bib des ressources docs qui répondent de façon appropriée aux besoins de la population qu'elle a pour mission de desservir, dans le cadre de ses ressources budgétaires et humaines. • Pour atteindre ce but, chaque segment de la collection doit être développé avec des moyens proportionnels à son importance au regard des missions de la bib et des besoins de ses usagers. » Bonita Bryant « The organizational structure of collection development » Bibliothécaire américaine de l’univ. d’Albany à la retraite aujourd’hui 9
  • 10. Notion de masse doc Chaque doc est moins important que l’ensemble dans lequel il s’insère 10
  • 11. Qu'est-ce qu'une collection à l'heure d'internet ? • La coll. locale présente un caractère mineur au sein des opportunités de connaissances offertes • La coll. est un ensemble de flux d'infos, mais elle ne se limite plus à des connaissances rassemblées dans des docs physiques • les bibliothécaires doivent accompagner les internautes à se repérer dans ce flux d'infos (rôle de la recommandation) 11
  • 12. Source : Christophe Robert 12
  • 13. 13
  • 14. La pol doc à l'heure d'internet • Ce n'est plus seulement la gestion d'un stock de docs physiques • Cela correspond davantage à des activités permettant l'accès aux contenus (matériels ou non) • L'avenir de la bib. est dans l'assistance à la recherche, non dans la possession de supports 14
  • 15. La pol doc à l'heure d'internet « Le statut de la bib. dépendra désormais beaucoup plus de la qualité de ses services et de sa capacité d'assistance que du volume et de la qualité de ses collections physiques. » J. Mackenzie Owen, Université d'Amsterdam Professeur émérite en sciences de l’info • Plasticité des collections, plasticité des usages et des services, plasticité des espaces […] • Le cœur de métier n'est pas fondamentalement révolutionné : sélection, conservation, service et assistance demeurent les piliers de l'activité bibliothécaire ; mais ceux- ci sont réinterprétés par le numérique […]. 15
  • 16. 5 bonnes raisons pour mettre en œuvre une pol doc à l’heure du numérique 16
  • 17. La pol doc à l'heure du numérique Eclaircir le flou sur les missions : • L’implicite doit devenir explicite • L’intuitif doit céder au méthodique • L’approche subjective doit devenir une approche scientifique • /! à la dérive techniciste  la pol doc n’est pas une science exacte ! 17
  • 18. La pol doc à l'heure du numérique 1. Une autre organisation de l'équipe : La mise en œuvre d'une pol doc se traduit le + souvent par une organisation interne en département ou en pôles thématiques. 18
  • 19. La pol doc à l'heure du numérique 2. Sensibiliser les acquéreurs : La mise en œuvre d'une pol doc nécessite une réflexion globale sur les objectifs d'acquisition par domaine, elle implique l'acquéreur dans tous les aspects de la gestion d'un fonds et favorise donc son implication dans les contenus qu'il gère. 19
  • 20. 3. Repenser les tâches : • La mise en œuvre d'une pol doc se traduit par une réflexion sur les tâches et le temps qui leur est consacré (sur l'évaluation en fait). • Elle s'accompagne d'une volonté de suppression des tâches non-intellectuelles de gestion pure : par exemple le catalogage  La récup’ Z3950 BNF ou notices Electre / ORB • Les acquéreurs ont ainsi + de temps disponible pour des tâches intellectuelles de mise en valeur des fonds ou d'animation d'une communauté thématique. 20 La pol doc à l'heure du numérique
  • 21. 4. Valoriser des outils et de la recherche : La mise en œuvre d'une pol doc implique un positionnement de l'acquéreur en tant que très bon connaisseur des sources d'information dans son domaine. Elle se révèle donc très bien adaptée à une valorisation des outils d'acquisition et de veille à la fois en interne et vers les publics.  Limites de ce système : spécialisation des agents. Le rangement peut être une bonne solution pour appréhender l'ensemble des coll. 21 La pol doc à l'heure du numérique
  • 22. 5. Contractualiser : • La mise en œuvre d'une pol doc se traduit par la formalisation des objectifs en interne (tous les acquéreurs) et pour la tutelle (direction + élus) • il est donc plus aisé de contractualiser avec les agents non seulement des objectifs de gestion mais des objectifs d'éditorialisation des contenus qu'ils gèrent. 22 La pol doc à l'heure du numérique
  • 23. La pol doc à l'heure du numérique • Une collection vit dans un principe de renouvellement et non d’accroissement continu (hors fonds patrimoniaux). • Elle doit s’adapter à l’évolution des usages. 23
  • 24. La pol doc à l'heure du numérique Une collection sans services associés est morte « Penser l’offre de la bib non par référence à des contenus documentaires, mais par rapport à des personnes à servir. » Bibliothèques et politiques documentaires à l'heure d'Internet Bertrand Calenge, Cercle de la librairie, 2008 24
  • 25. La pol doc à l'heure du numérique • « La pol doc doit donc se conduire au sein d'une approche systémique. • La médiation (y compris numérique) en fait pleinement partie. » Jérôme Pouchol Directeur de la pol doc et du SID de la MIOP 25
  • 26. La pol doc à l'heure du numérique « A notre sens, les enjeux du métier de bibliothécaire se déplacent de la constitution et de la gestion de collections vers la conception de dispositifs de médiation » Silvère Mercier et Lionel Dujol Était chargé de médiation num. à la BPI pendant 8 ans Est en charge du dvt num. / dir. Lecture publique à Valence Romans Agglo 26
  • 27. 27 Source : Jérôme POUCHOL – BAMBOU, le blog de la MIOP
  • 28. 28
  • 29. 29
  • 30. LES ACTEURS DE LA POL DOC : EXEMPLE DE LA MIOP 30
  • 31. 4 acteurs principaux Jérôme Pouchol indique que sa direction de la pol doc est composée de 4 (types d’)acteurs principaux, chacun d’entre eux assurant une fonction transversale au sein du réseau : 1. Directeur de la pol doc 2. Resp. de départements (thématiques) 3. Resp. du circuit technique du doc 4. Resp. documentaires (domaines) 31
  • 32. Fiche poste : resp. documentaire 32
  • 33. 33 Fiche poste : resp. documentaire Avantages : • Pas d’appropriation (spécialiste vs expert) • Pluralité des regards • Elargissement des connaissances • Transmission/partage des compétences • Continuité de service • Médiation élargie (sphère du dpt) Formation par les pairs : • 1 an en situation « d’apprenti resp docu » • Tutorat méthodologique
  • 34. 34 Fiche poste : resp. documentaire
  • 35. 35 Fiche poste : resp. documentaire
  • 36. 36 Fiche poste : resp. documentaire
  • 37. 37 Fiche poste : resp. documentaire
  • 38. 38 Fiche poste : resp. documentaire + on augmente le degré de contrôlabilité de l’agent dans sa relation au savoir et au savoir-faire pro, + on favorise sa motivation
  • 39. LES OUTILS DE LA POL DOC 39
  • 40. Les outils de la pol doc • Formaliser une pol doc est une démarche d’équipe qui nécessite plusieurs étapes de mise en œuvre & une mise à jour régulière. 1. Connaissance des publics et du territoire 2. Diagnostic des collections 3. Charte des collections 4. Plan de développement des collections 40
  • 41. Les outils de la pol doc • La pol doc oriente ainsi les choix décidés pour plusieurs années (4 ou 6 ans, le temps de l’élaborer, de la publier, de l’appliquer et de l’évaluer). • Elle définit les orientations docs et formalise les pratiques pros des resp-docs, leur offrant un cadre qualitatif et quantitatif où développer leur savoir-faire au service des usagers et des collections. 41
  • 42. Les préalables à la pol doc 1. évaluation des publics (environnement territorial) 2. analyse / diagnostic des collections existantes 3. évaluation des pratiques de gestion des collections 4. sélection d'indicateurs utiles 42
  • 44. Proposition • Cela pourrait être intéressant qu’on remplisse le doc suivant en direct (+ ou – précisément) ? • Remplissez-vous / avez-vous ces infos dans votre SIGB ? • Avez-vous accès aux chiffres INSEE ? Ou avez- vous un service dans votre collectivité qui aurait pu déjà faire cette analyse ? 44
  • 50. Objectifs vis-à-vis des publics • Vise-t-on un public précis ? • Vise-t-on des publics issus de partenariats ? • Vise-t-on uniquement un public qui viendra dans les murs ? 50
  • 51. Evaluation des publics inscrits 51• Attention à ces « cases » = déterminisme social • S’intéresser à leurs besoins : horaires d’ouverture, tarifs…
  • 52. Evaluation des publics inscrits 52
  • 53. Evaluation des publics inscrits Critères pour l'évaluation des publics • âges • niveaux d'études • catégories socio-professionnelles • quartiers / villes d'habitation • pratiques culturelles • proximité d'écoles ou d'universités 53 • quels publics voudrait-on davantage accueillir ? • quels seraient leurs besoins ? • pourquoi certains publics ne fréquentent pas la structure ? Sources statistiques • statistiques démographiques • statistiques de la bibliothèque
  • 55. Objectifs vis-à-vis des collections Définir : • Objectifs • Priorités  On ne vise plus une bib. encyclopédique  Offrir des fonds hybrides sur des fonds priorisés : langues, formation, code de la route…  Ne pas négliger le loisir (en accord avec les tendances vues hier…) 55
  • 56. Objectifs vis-à-vis des collections • Collection encyclopédique ou spécialisée ? • Quels fonds prioriser ? • Veut-on favoriser un segment documentaire ? • Veut-on des fonds hybrides ? • Objectif distributif ou culturel ? 56
  • 57. Objectifs vis-à-vis de la mise en valeur des docs ? Pour les animations, la programmation culturelle… • Quels objectifs par rapport à la vie culturelle de l’équipement ? • De la ville / du territoire ? (en complément des autres équipements par exemple…) 57
  • 58. La cartographie des contenus 58
  • 59. Penser en dehors des coll. physiques ou numériques Les 7 lieux / Bayeux prêteront aussi des : • Instruments de musique • tablette graphique • machine à coudre • caméra go pro • télescope • microscope • kits arduino Et la bib Assia Djebar / Paris 20e prête des : • Jouets • Et sur place : jeux  59
  • 60. 60 + un excellent billet (comme toujours) de Nicolas Beudon.
  • 62. Etablir une liste de cotes validées Méthode : • Faire un état des lieux en exportant la liste complète des titres d’un domaine et leurs cotes sur un excel • Tenter des rapprochements • Arrêter une liste définitive • Et recoter si besoin… 62
  • 63. Peut-être est-il temps de divorcer de Dewey ? Classifications autres que CDD : exemples des 7 lieux / Bayeux Librairies : • BISAC, • CLIL, • THEMA, Bib USA : • Métis 63
  • 64. Etablir une liste de cotes validées Avantages : • La cotation est facilitée • Le rangement aussi • La lisibilité de l’organisation des rayonnages est meilleure pour les publics • Le désherbage est simplifié 64
  • 66. D’autres exemples • BD du Rhône • BD des Landes : cotes validées + indices validés • La ≠ entre cote et indices très bien expliquée par Silvère Mercier : • cote = adresse d’un site (url) • indice = un tag 66
  • 67. Ex. de la MIOP 67
  • 68. Ex. de la MIOP de répercussion sur le portail 68
  • 69. Paradoxalement… Segmenter permet d’avoir une vue d’ensemble ! 69
  • 70. ET COMMENT CLASSE-T-ON AILLEURS QU’EN FRANCE ? Un exemple suédois 70
  • 71. TioTretton / Suède : • « Nos livres sont rangés par genres comme la magie, le mystère, la fantasy et l'humour. • Nous sommes constamment en train de réfléchir à la façon dont nous pouvons faciliter la tâche aux visiteurs pour trouver des livres, et nous changeons et refaisons le système assez souvent. • Le point de départ d'une réorganisation part toujours de la perspective de l'enfant et non d'un système qui nous faciliterait la vie au sein du personnel » 71
  • 73. Analyse qualitative des collections Evoquée par B. Calenge dans Les Politiques d’acquisition : • Soumettre la liste des docs relevant d’un thème précis à un spécialiste / expert ou groupe de spécialistes de ce thème • Comparer les liste des doc possédés sur un thème au catalogue d’une autre bib ou centre de doc (nécessité d’une discussion avec un spécialiste, pour préciser l’intérêt éventuel des docs non possédés) 73
  • 74. Comment trouver des experts d’un domaine ? 74
  • 75. Analyse qualitative des collections • Pointer les bbg de manuels ou d’ouvrages de référence du domaine : cette méthode permet de vérifier l’adéquation des coll. de la bib à l’état général du savoir ou de l’info dans un domaine. • Pour les petites bib : repérer les titres communs à plusieurs sélections bbg (donc supposés être des références assez reconnues), et pointer leur présence dans les coll. de la bib • Pour les docs de fiction, on peut aussi vérifier la variété des coll. en confrontant les docs possédés aux listes de maisons d’édition et coll. spécialisées (ex : dossiers de Livres Hebdo) 75
  • 76. → doit systématiquement comprendre : nb de docs, nb de prêts, nb d'acquisitions & d'éliminations Diagnostic quantitatif des collections 76
  • 78. Le conspectus • Né aux USA en 1979 • A pour but d'aider à la coopération entre bib. • Instrument visant à évaluer les coll., dans l'objectif de déterminer un plan de dvt des coll. ou une politique d'acquisition, de conservation et de catalogage en commun • La méthode d'évaluation se fonde sur une segmentation des coll. correspondant aux classes (CDD ou Bib Congrès) • Avantages : aspect pragmatique, capacités d'adaptation et sa flexibilité pour différents types de bib, rigueur des codes utilisés. • A mettre en regard dans 3 colonnes d’un tableau de bord = 78
  • 79. Le conspectus 79 Etat actuel de la coll Intensité d'acquisitions courantes Objectif d'acquisition à terme Analyse de l'existant, qui est fondée sur le taux de couverture de la coll. par rapport à des listes de référence admises dans le domaine (fonds de la bib jugée la + complète) et sur l'homogénéité du niveau concerné C'est le niveau de dvt des coll. en fonction des moyens qui sont attribués aux acquisitions. Il est évalué par le taux de couverture des parutions dans le domaine par rapport à des listes de publications (bbg annuelles). qui correspond à un objectif de pol doc. On définit ensuite pour chacun de ces éléments un indicateur de profondeur de la coll.
  • 80. Le conspectus • On définit ensuite pour ces 3 colonnes = un indicateur de profondeur de la coll. 80
  • 81. Conspectus : intérêts et limites • Très utile dans la perspective d'un plan de dvt des coll., • Comprend les 3 étapes principales : 1. évaluation de l'existant, 2. évaluation du niveau de dvt des coll., 3. le tout au regard d'un objectif préalablement déterminé • garant de la pérennité de la pol doc • Permet d'envisager le dvt d'une coll. par domaines de contenus, et d'opérer une sélection de ress. docs. cohérentes, avec un objectif de service public • Implique un dvt de chaque segment de la coll. proportionnel à son importance au regard des missions de la bib et des besoins des usagers. 81
  • 82. Conspectus : intérêts et limites • A été beaucoup utilisé (USA & Australie) entre 1980 et 1990 mais on n’en parle plus depuis 2000, • L’objectif 1er de mise en réseau des cartes docus n'a été que rarement atteint. Plusieurs écueils : • La segmentation des coll. suppose que toutes les bib établissent une liste de cotes établies commune. • L'évaluation peut revêtir une trop grande subjectivité dans l'attribution des niveaux de la collection • Enfin, une adaptation à l'évaluation des ress. num. serait nécessaire pour que le Conspectus soit opérationnel. 82
  • 83. Conspectus • Peut quand même donner des idées dans l’élaboration de votre pol doc 83
  • 84. LES INDICATEURS Pour le tableau de bord 84
  • 85. Votre meilleur ami : •Le SIGB ! 85
  • 86. Tableau de bord • Au service d’objectifs • Se remplit chaque année • Permet une continuité de service et une meilleure appréhension / reprise pour les nouveaux agents • Thierry Giappiconi : « C’est au regard d’un objectif, et seulement en considération d’un objectif que l’on peut interpréter un résultat quel qu’il soit. » • Nécessite une bonne connaissance du module stats de son SIGB 86
  • 87. • taux de rotation (nb prêts / nb exemplaires) • taux de consultation sur place (nb consultation / nb exemplaires) • liste des docs jamais empruntés sur X années • % des coll. jamais empruntées • liste des docs empruntés plus de X fois par an • % des coll. empruntées + de X fois par an • âge des collections (médian, moyen, + de X années) • taux de renouvellement (nb docs acquis / nb exemplaires) • taux d'élimination (nb documents éliminés / nb exemplaires) • taux d'accroissement (nb documents acquis – nb documents éliminés / nb exemplaires) • Nb de docs par habitants (moyenne nationale : 2,58) Sélection d’indicateurs pour les tableaux de bords 87
  • 88. Nb de prêts • Essayer de détecter les zones de la coll. qui ont été les + sollicitées • Certains logiciels permettent d’extraire le nb de prêt cumulés par doc • Ces éléments peuvent se comparer segments à segments années après années… 88
  • 89. Taux de rotation Nb de prêt annuels _________________ Nb total de doc  à établir par catégorie, par niveau et par tranche d’âge (+ ou – 5 ans) (Norme ISO 11620) : Cet indicateur estime le nb moyen de fois que les docs de la coll. ont été prêtés au cours d’une année. Il évalue : • Le taux d’utilisation globale d’un coll. de prêt • L’adéquation de la coll. à la pop à desservir 89
  • 90. Taux de rotation • Délicat à interpréter un taux de rotation  l'analyse est relative à une bib., à une coll., à un type de document. • Mais, tendances générales : • Si taux élevé = l’offre ne suffit pas à satisfaire la demande. • Si taux bas = plusieurs possibilités : • obsolescence du fonds ? • mise en valeur défaillante ? • offre excessive par rapport à la demande ? • Inadéquation des contenus par rapport aux publics ? • Réalité d'un fonds utilisé pour l'étude sur place plus que pour l'emprunt ? • Fonds neuf ? • Fonds qui a déjà trop tourné ? 90
  • 91. Taux de consultation sur place nb consultations / nb exemplaires Ou nb consultations / pop à desservir • norme ISO 11620:2008(F) • Complémentaire au taux de rotation • A vous de l’établir : demander aux usagers de ne pas ranger les docs consultés sur place + tout livre déclassé a été consulté et l'indiquer clairement dans votre méthodologie d'enquête. • A noter : Certains docs peuvent avoir été consultés par plusieurs personnes avant leur remise en rayon ; d’autres docs peuvent avoir été sortis des rayons, mais sans avoir réellement servis. • C'est donc - l'usage qui est pris en compte, que le déplacement du doc hors de son rayon de rangement. 91Pour en savoir + :
  • 92. Liste des docs jamais empruntés sur X années • Le résultat indiquera les fonds qui « fonctionnent moins bien » que d’autres (même si on en a une vague idée) • et pourra vous orienter sur un projet de médiation physique (emplacement dans la bib par ex) ou numérique à mettre en place pour revitaliser ces fonds. • Ou de décider d’y attribuer moins de budget • Cette liste de docs jamais empruntés vous permettra ensuite d’avoir…  92
  • 93. % des coll. jamais empruntées • Le chiffre précédent à transformer en % au regard de segment de coll. 93
  • 94. % des coll. empruntées + de X fois par an • A mettre en parallèle avec la liste des titres les + empruntés/réservés qui doivent vous servir probablement déjà pour vos acquisitions physiques et numériques ? 94
  • 95. Longue traine • = peu de produits représentent beaucoup de ventes (les best- sellers) tandis qu’ensemble, de petites ventes cumulées constituent la partie longue de la traîne. • « passage à une culture des communautés d’intérêts » • Par ex., PNB offrant ~50% des ebooks grand public, il faut bien l’intégrer dans l’acquisitions des ouvrages papiers. • Best-seller only ?  A assumer (+ Pas de conservation) 95
  • 96. Contenus de niche VS best-sellers = passage à une communauté d‘intérêts • La règle de Trueswell (adaptation de la loi de Pareto) : • 20 % des documents produisent 80 % de l’utilisation. • 20 % des titres concentrent 80 % de la demande totale 96
  • 97. Longue traine Un livre recommandé par un bibliothécaire a 17 fois plus de chance d’être emprunté A rapprocher du principe de Morse : + un doc a été emprunté et + il a de chance de l’être à nouveau 97
  • 98. Longue traine • Etude sur les bibs de Paris : 20 % des titres réalisent 66,44 % des emprunts totaux. • Parmi les 1 069 titres ayant bénéficié d’une recommandation, 502 d’entre eux font partie des 10 % des ouvrages les + empruntés • Les titres les + empruntés ont été les + récompensés. • En effet, parmi les 42 titres lauréats d’un prix littéraire entre 2006 et 2010, 31 (soit 74 % du volume total) sont présents dans les 10 % des ouvrages les plus empruntés. 98
  • 99. Longue traine • Parmi les 417 titres ayant fait partie des meilleures ventes entre 2006 et 2010, 350 font partie des 10 % les + empruntés en bibs. • Encouragement à développer des dispositifs de médiations permettant de favoriser les circulations dans la bibliodiversité selon un schéma qui pourrait ressembler à ça  99
  • 100. Rachat : ex. de la MIOP • Comment gérez-vous les rachats de docs très demandés / réservés ? 100
  • 101. Âge des collections 4 « types d’âges » : • Âge moyen = total des âges éditoriaux / nb de docs • tend à exagérer le poids des âges extrêmes • Âge médian : + précis • Par ex, si l’on fait une évaluation de la coll. arrêtée à la fin 2006 et qu’on trouve une date d’édition médiane 1997, l’âge médian sera : (2006 – 1997) = 9 ans. • Âge critique = fixe une présomption d’obsolescence • Coll. de manuels d’informatique ayant un âge médian de 10 ans est sérieusement obsolète. Âge moyen idéal = ½ âge critique Pas la même importance selon les domaines considérés 101
  • 102. Âge des collections A noter : • Les analyses d’âge des coll. montrent qu’un titre connait 65% de son utilisation dans les 2 ans qui suivent sa parution • 75% des prêts sont effectués sur des docs imprimés depuis – de 10 ans 102
  • 103. Taux de renouvellement Nb de docs acquis (sur une période) ________________________________ x 100 Nb total de docs (en fin de période) • prendre en compte le désherbage de l’année Permet de : • Analyser les coll. existantes • Programmer le nb de docs à acquérir (+ les docs les + réservés) • Programmer le nb de doc à désherber pour respecter les équilibres de la coll. 103
  • 104. Taux de renouvellement • Recommandation nationale = 10%. • 2% : fonds maintenu à rotation lente • 8% : amélioration d’un segment à durée de vie courte • 10% : segment à usure rapide (ex : information) 104
  • 105. Taux de fonds actifs • Peut se déduire du % de coll. jamais empruntés • Il est recommandé d’avoir 50% du fonds total actif 105
  • 106. Etat d’activité individuel L’état d’activité s’intéresse : • aux sorties de chacun des docs considérés individuellement dans un secteur donné. • On pointe, doc par doc , la dernière date à laquelle chaque doc a été prêté, dans une période de référence (ex: les 4 dernières années) 106
  • 107. Taux d’élimination nb docs éliminés / nb exemplaires 107
  • 108. Taux d’accroissement nb docs acquis – nb docs éliminés / nb exemplaires • X 100 pour avoir un résultat en % • Ce taux peut être affiné en calculant le taux d'accroissement par segment de la coll. (par supports ou catégories docus). • A noter : c'est un travail d'équilibre entre ce qu'on ajoute et ce qu'on doit retirer • De paire avec un objectif culturel  108
  • 109. Echelle de complexité • 0 = rien n’est possédé dans ce domaine • 1 = Niveau élémentaire, facile, initiation, lecture aisée • 2 = Niveau de bonne vulgarisation, lecture moyenne • 3 = Niveau d’études universitaires, lecture difficile • 4 = Niveau de recherche, lecture de spécialiste • 5 = Docs extrêmement pointus, acquis dans un souci d’exhaustivité 109 A noter que vous pouvez aussi évaluer les niveaux par piquage aléatoire
  • 110. Nb de docs par habitants • Moyenne nationale : 2,58 110
  • 111. Formule de Larbre-Dousset • Peu de bibs l’utilisent… • Pour votre culture perso mais si vous n’avez que à ça à faire ;) • Vise à déterminer la taille idéale d’un segment de coll. relativement à son usage, en associant une pondération qui évite aux classes qui sortent peu d’être écrasées par les classes les + plébiscitées. • Permet de calculer comment, en conservant la même volumétrie totale, devrait se répartir la collection de façon proportionnelle aux prêts. • (Exemplaires du tout X Prêts de la partie) / Prêts du tout • Constatant qu’une telle formule réduirait certains domaines à des quantités si ridicules que la représentativité et l’attractivité du fonds en serait affectée (poésie, 800…), F. Larbre et E. Dousset l’ont tout bonnement pondérée par l’utilisation de deux exposants (2/3 et 3/4), de manière aussi à définir une fourchette et non un chiffre intangible. 111
  • 112. CHARTE DOCUMENTAIRE OU DES COLLECTIONS 112
  • 113. Charte documentaire • Doc. d'explicitation générale des objectifs (principes et missions) de la bib, qui peut se décliner en plusieurs documents : • charte d'acquisition • charte de désherbage • charte de conservation • Elle est validée et signée par les autorités de tutelle. • Elle est publiée et affichée pour être respectée par tous. 113
  • 114. La charte des coll. : les contenus • Objet de la charte • Mission de l'établissement / structure • Contexte territorial (rapports avec la tutelle) • Publics • Coll. & supports • Bib associées • Orientations d'acquisition : critères de choix (rachat) et d'exclusion • Niveaux d'acquisition • Règles d'élimination et de conservation • Traitement des suggestions lecteurs • Pluralisme et exclusions légales • Traitement des dons et legs • Politique de prêt et de communication • Plan de dvt des coll. • Projets et perspectives 114
  • 115. Pour la charte docu. • Qu’est-ce qu’une nouveauté ? Quelle est sa durée ? • Proposition : édition récente (moins 3 mois) d’une œuvre n’ayant jamais été présente dans la coll. • Qu’est-ce que le fonds ? • Des rééditions, des rachats… • Va de paire avec une schéma annuel d’organisation : qui fait quoi • Acquisition • Désherbage • Promotion / mise en valeur • Conquête de publics • Production de contenus • Des niveaux à atteindre par secteur (objectifs de qualité) 115
  • 116. Exemple d’objectifs annuels de la MOIP 116
  • 117. Exemple de Programme Prévisionnel Annuel de la MIOP 117
  • 118. Ex. d’une charte doc de la MIOP 118
  • 119. Ex. de chartes des coll. 119
  • 120. Ex. de chartes docu. 120
  • 121. PLAN DE DVT DES COLL. 121
  • 122. Plan de dvt des coll. • Doc programmatique fixant de façon pluri-annuelle (3 à 5 ans) les axes prioritaires de dvt d’une coll. donnée, dans le respect des orientations définies dans la charte des coll. • sert de feuille de route aux resp. docus pour l'application quotidienne de la charte • explicite pour chaque domaine les objectifs en terme d’acquisition (déf. des contenus, publics visés, niveau de contenu, langue, support, nb d’exemplaires) au regard d'une enveloppe budgétaire • les coll. doivent être considérées dans leur utilité prévisionnelle par rapport aux objectifs de service. 122
  • 123. 123 Exemples de plans de dvt des coll.
  • 124. Le plan de dvt des coll. : les contenus • Rappel des publics à desservir • Organisation / segmentation des coll. • Evaluation des coll. existantes • Rappel des critères d'acquisition • Objectifs visés pour la période en nb de docs & de supports par domaines et niveaux • Répartition budgétaire par secteurs, par supports, par domaines • Protocoles et outils de sélection • Niveaux d'acquisition • Règles d'élimination et de conservation • Echéancier des désherbages 124
  • 126. Déf. d’une acquisition • Les nouveautés représentatives de l'offre éditoriale • Le remplacement en cas de perte ou de détérioration d'un doc. (phys. ou num.), s'il est encore disponible chez l'éditeur. • Les achats répondant aux suggestions des lecteurs • L'enrichissement d'un fonds à l'occasion d'une manifestation locale, culturelle ou d'une décision des autorités de tutelle • Ex : création d'un fonds pour malvoyants • Ex : enrichissement du fonds polar en vue d’un salon • ou bien encore enrichissement du fonds dans un secteur particulier, déterminé par le plan de développement • ex : création d’un fonds de psychopédagogie pour les parents et les éducateurs • Achats de docs anciens, rares et précieux dans les bibs spécialisées et/ou patrimoniales. 126
  • 127. Qualités 1ères pour réaliser des acquisitions ? 127
  • 129. Les acquisitions • Tout doc (physiques ou numériques) qui entre dans la coll. doit être considéré comme une acquisition que ce soit à titre onéreux ou gratuit. • Recommandations du MCC : • 0,15 livres par habitants par an • 0,04 CD/DVD par habitant par an • Les acquisitions reposent sur un ensemble de critères définis aux regards des objectifs de pol doc. 129
  • 130. Les acquisitions Etapes pour réaliser des acquisitions : • diagnostic du fonds documentaire • diagnostic des besoins documentaires • veille documentaire 130
  • 131. 131 • PDA : Patron Driven Acquisition, que Dawson appelle • ADL, Acquisition Dirigée par le Lecteur. • « Grosso modo, on a déjà réglé l’ardoise et on invite toute notre communauté universitaire sur une plateforme d’e-books en mode open bar. » Expériences menées à la BIU Santé Paris Descartes : • Karger • UBCM Wiley
  • 132. Suggestions des lecteurs : fonctionnement de la MIOP • Les gérez-vous ? 132
  • 133. Suggestions des lecteurs : fonctionnement de la MIOP 133
  • 135. La gestion budgétaire • Se construire des outils de gestion et de suivi efficaces • Veiller à une utilisation équilibrée au cours de l'année • Nécessité de mettre en place un calendrier permettant de rendre visible la répartition/ventilation des commandes et des sessions de désherbage 135
  • 136. Répartition budgétaire • Rapport offre / demande • Rapport fonds / nouveautés • Rapport physique / numérique : pour élaguer cette dichotomie afin que ce soit naturel (comme pour une personne bilingue de passer d’une langue à une autre…) • L’acquisitions des RN doit bien sûr influer sur votre répartition globale mais à vous de décider comment. Ne pas subir ! • Dans nos prêts actuels, quelle est la part de l’activité générée : • par les nouveautés ? • Par le fonds ? • Par les abonnements par domaines ? 136
  • 137. 137
  • 138. 138
  • 140. Fiche domaine C’est un outil de : • Programmation • Concertation & de négociation • Coopération inter & extra professionnelle • D’aide à la décision • Evaluation • Transmission / continuité & de professionnalisation 140
  • 141. La fiche domaine : exemple de la MIOP 141
  • 142. La fiche domaine : exemple de la BD de la Loire • + exemple du réseau de Grand Paris Sud 142
  • 143. 143
  • 145. Définition & objectifs • Le désherbage consiste à retirer des rayonnages en magasin ou en libre-accès les docs qui ne peuvent plus être proposés au public. Objectifs : • Elaguer la coll. de docs qui n’y ont plus leur place, aérer les rayonnages • veiller à la qualité de ce qui est offert plutôt qu’à la quantité 145
  • 146. Le désherbage Eléments à prendre en compte : • Etablir un calendrier de sessions • Réaliser au préalable un récolement • Préparer une liste des docs à examiner (au regard des critères établis précédemment) • Examiner les docs un par un et décider de les conserver ou non à partir d'une fiche de désherbage • Traiter les docs sélectionnés dans le SIGB et en physique : pilon / don / vente • Dans l’idéal, réaliser l'opération plusieurs fois par an pour prendre en compte les docs en prêt 146
  • 147. Outrepasser les obstacles • Psychologiques • Méthodologiques 147
  • 148. Youpi ? 😃 • La bonne vieille méthode « ioupi » ? • I (Incorrect, fausse information), • O (ordinaire, superficiel, médiocre), • U (usé, détérioré, laid), • P (périmé), • I (Inadéquat, ne correspond pas au fonds).  Valable aussi pour les RN dont on est propriétaires (si accès = désabonnement) 148
  • 149. Pour pousser Ioupi + loin… Attribuer un code pour chaque documentaire : • x/y/IOUPI • X = nb d’années écoulées depuis la date du dépôt légal • Y = nb d’années écoulées sans prêt 149
  • 150. Comment désherber ? Si vous voulez créer votre propre « ioupi » : • Critère d’usure : état du doc • Critère d’usage : nb de prêts (rotation) • Critère de pertinence : adéquation aux objectifs • Recommandé de faire valider l’élimination et la destination des ouvrages réformés par une délibération (ou un arrêté municipal) de l’autorité de tutelle 150
  • 151. Penser à la 2ème vie du doc… Parmi les opérations post-désherbage possibles : • Dons au profit d’autres bibs du réseau ou de pays en voie de dvt (ou via des associations spécialisées), de la conservation partagée ou d’associations caritatives, • Échanges entre bibs, • Ventes au profit de la collectivité dont dépend la bib, qui peut en reverser le produit à des associations caritatives, • Recyclage 151
  • 152. EVALUER LA POL DOC 152
  • 153. Evaluation • Notre tableau de bord de tout-à-l’heure sert pour l’évaluation de notre pol doc • les stats des RN • Bilan action culturelle et événementiel (qui a forcément lien avec les coll.) • Vérification d’atteinte des objectifs généraux • Le tout à mettre dans un beau bilan de fin d’année sous forme d’infographie et le partager. 153
  • 154. D’autres éléments • Zone de chalandise : « d'un commerce est sa zone géographique d'influence, d'où provient la majorité de la clientèle. » 154
  • 155. Evaluer L’évaluation de l’activité, des coll. & des services de la pol doc permet de : • Réfléchir à la portée des résultats • Adapter les objectifs en fonction « C’est au regard d’un objectif et seulement en considération d’un objectif que l’on peut interpréter un résultat quel qu’il soit » Thierry Giappiconi (oui, je sais que je l’ai remis 2 fois mais c’est pour voir si vous suivez ^^) 155
  • 156. Ex. de la MIOP sous forme de questionnaire 156
  • 157. Ex. de la MIOP sous forme de questionnaire 157
  • 158. Ex. de la MIOP sous forme de questionnaire • Si la saisie s’effectue sur Google Form (Oui, c’est mal, GAFAM / RGPD), la vue d’ensemble automatiquement grâce à l’accumulation des réponses. Permet : • une vision d’ensemble pour le resp. de la pol doc surtout sur un grand réseau de bib • De lancer une introspection de chaque « acquéreur » 158
  • 159. Pour conclure Comme le dit Jérôme Pouchol : « La pol doc n’est pas un outil mais un processus, toujours inachevée, qui met en avant le bibliothécaire, dans sa connaissance partagée et prospective des contenus, des instruments et des pratiques des publics. » 159
  • 160. APRÈS-MIDI CAS PRATIQUES Appliquons tout ce que nous venons de voir… 160
  • 161. 161
  • 162. Analyse SWOT de sa pol doc num actuelle 162 • 5 min de préparation • 2 min de présentation • Quelles sont les améliorations que vous allez proposer en rentrant ?
  • 163. 163
  • 164. Faire de la médiation au public sur une ressource numérique • A l’automate de prêt avec votre aide : Lecteur empruntant des docs informatiques, méthodes langues, etc. • Nouvelle inscription • Renseignement d’un lecteur dans la bib ou au téléphone • 4 groupes de 3 personnes > 30 min : • 10 min de préparation • 15 min de restitution 164
  • 165. Bilan de ce cas pratique • Tournures de phrases toujours positives ! • Jamais « malheureusement, nous n’avons pas » ou « c’est impossible » • Oublier le jargon ! « Ress. num. », « portail », « art et essai »… Parlons la même langue ! • Ne pas insister sur les restrictions • Savoir présenter oralement tous les services de la bib (numériques, prochaines animations, services) en 1 minute chrono ! • Adapter le discours / cibler l’usager  détective ! 165
  • 166. 168
  • 167. Intégrer l’automate de prêt dans son service public Comment s’y prendre ? 169
  • 168. Intégrer l’automate de prêt dans son service public Objectifs : • Adopter le « pas de prêt manuellement » • 100% des prêts/retours doivent de faire sur les automates • Servuction = libre-service • Viser l’autonomie de l’usager : nécessité d’être accompagné la 1ère fois • Se transformera en « ambassadeur » et pourra aider d’autres usagers 170
  • 169. Intégrer l’automate de prêt dans son service public • Repenser le placement des banques d’accueils / renseignements • Identifier les bibliothécaires par des badges pour être repérable dans les rayons lors du rangement • Réduction des tâches physiques répétitives 171
  • 170. Cas pratique de l’automate : retour • 1 personne = bibliothécaire • 1 personne veut emprunter au poste adulte • 5 personnes = usagers faisant la queue pour emprunter ses docs 1. Un parent et son enfant = ce dernier effectue les retours et les range 2. Une personne âgée = CD boite métallique 3. Un CSP+ pressé = sa carte est bloquée 4. Un jeune venant pour la 1ère fois et qui y arrive du 1er coup et qui repart content 172
  • 171. Cas pratique de l’automate : emprunt • 1 personne = bibliothécaire • 1 personne veut rendre en jeunesse • 5 personnes = usagers faisant la queue pour rendre des docs 1. Un parent et son enfant = ce dernier effectue seuls les prêts 2. Une personne âgée = n’arrive pas à scanner sa carte car CB effacé par l’usure 3. Un quadra = son abonnement payant n’est + à jour 4. Un étudiant, rendant pour la 1ère fois = étiquette RFID défectueuse 173
  • 172. 174
  • 173. Préparer un projet de MNS • Rédigez un projet de de médiation numérique des savoirs sur votre domaine • Individuel ou en groupe > 30 min • 15 min de préparation • 15 min de restitution 175
  • 174. 176
  • 175. Testez des outils de veille • En fonction de tout ce qu’on s’est raconté, créez- vous des comptes sur les outils qui vous ont intéressé et commencez à agréger du contenu ! 177
  • 176. 178
  • 177. MAJ sitothèque ou RS • Mettre à jour votre domaine dans votre sitothèque • Intégrer la valorisation documentaire dans votre stratégie sur les réseaux sociaux • Individuel ou en groupe > 30 min • 15 min de préparation • 15 min de restitution 179
  • 178. Bilan • Qu’avez-vous appris durant ces 2 jours ? • Cela vous sera-t-il utile ? Est-ce que c’était assez concret ? • Comment allez-vous réaliser vos acquisitions dorénavant ? • Des remarques ? 180
  • 179. 181 Cosette Spirin cosette.spirin@landes.fr 05 58 75 76 06 Vous êtes libres ! ;) Merci pour votre attention !