1. MITOMYCINE VELBE
(Amétycine Vinblastine)
J1 J28
MITOMYCINE
en IV
VINORELBINE
en IV
MITOMYCINE
en IV
VINORELBINE
en IV
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologue référent de la pathologie de votre patient
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Neutropénie +++
PNN sont susceptibles d'être au plus bas
environ 10 à 14 jours après la chimiothérapie
(à mi-parcours du cycle de traitement
de 21 jours).
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C : NFS en urgence
PNN<500/mm
3
et mauvaise tolérance : Hospitalisation
PNN<500/mm
3
et bonne tolérance : bilan bactériologique, antibiothérapie orale à
large spectre (type AUGMENTIN/CIFLOX) et surveillance au domicile possible après avis de
l’équipe d’oncologie référente.
PNN entre 500 et 1000/mm
3
: bilan bactériologique, antibiothérapie orale à large
spectre (type AUGMENTIN/CIFLOX) et surveillance au domicile.
En l’absence de fièvre, pas de nécessité d’hospitalisation ni d’antibiothérapie.
Prescription G-CSF préventif en cas de neutropénie profonde selon avis de l’oncologue
référent.
Thrombopénie ++++ : Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaire si < 20.000 Pq ou saignement
Anémie + : Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...).
Prescription EPO exceptionnelle, selon avis de l’oncologue référent.
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Syndrôme Hémolytique et Urémique
(SHU) : (rare)
- anémie hémolytique, avec présence de
schizocytes (> 2%)
- insuffisance rénale
- thrombopénie
Y penser en situation de toxicité hématologique persistante
Doser la créatininémie sanguine
Hospitalisation en Urgence
Toxicité muqueuse :
(stomatite, mucite, vaginite, anite,
conjonctivite….)
Prévention de la mucite :
un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
Traitement :
Les antalgiques par voie générale, éventuellement de palier 3 (privilégier la
libération immédiate).
XYLOCAINE visqueuse
Les antifongiques locaux et généraux en cas de mycose surajoutée.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Asthénie : Rester le plus actif possible : l’exercice physique semble réduire la fatigue.
Constipation : Pas de traitement par anticipation.
Alimentation riche en fibres
Traitement symptomatique par laxatifs osmotiques
Neuropathie périphérique :
paresthésies doses cumulées
Traitement symptomatique des douleurs chroniques :
GABAPENTINE (Neurontin°) ou PREGABALINE (Lyrica°)
AMITRIPTYLINE (Laroxyl°)
Interactions médicamenteuses : Contre-indication : Phénytoïne
Précaution: anticoagulants, vaccin antiamarile et vaccins vivants atténués
Ces fiches sont téléchargeables sur le site d’Oncomip www.oncomip.fr
2. CISPLATINE – 5FU
1
HOSPITALISATION
Préhydratation
6 heures
CISPLATINE
Perfusion IV 1 heure
Posthydratation
2heures
J1 J2 à J4
5FU Infusion IV Continue
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologie référent de la pathologie de votre patient
En perfusion continue en ambulatoire pendant 48 heures (sur diffuseur portable). Les patients rentreront à domicile avec une pompe ou un
diffuseur portable de 5FU. Une IDE libérale viendra retirer le dispositif à 48 Heures du début de la cure.
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements)
1‐ en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé jusqu’à 4
jours.
si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON (ex.
ZOPHREN® ou KYTRIL®)
2‐ si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures au
besoin.
3‐ en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Mucite :
Nous recommandons :
un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
L’adjonction de XYLOCAINE Visqueuse peut apporter un soulagement symptomatique.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Les antifongiques locaux et généraux seront utiles en cas de mycose surajoutée.
Les antalgiques par voie générale pourront être nécessaires, dont les paliers 3 dans certains
cas. Les morphiniques à libération immédiate seront à privilégier. (Actiskenan°)
Diarrhée
Traitement symptomatique: SMECTA, TIORFAN +/‐ LOPERAMIDE au domicile
Rarement hospitalisation : si diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec
déshydratation, retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie (PNN<500)
Neutropénie
PNN sont susceptibles d'être
au plus bas à environ
10 ‐ 14 jours après la chimiothérapie
(à mi‐parcours du cycle de
traitement de 21 jours).
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour bilan
bactériologique et antibiothérapie
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et
antibiothérapie Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie référente. A
discuter au cas par cas.
PNN entre 500 et 1000/mm3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type AUGMENTIN+CIFLOX) à
discuter, en accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques, n'ont
besoin ni d'être hospitalisés, ni d'antibiotiques.
Prescription G‐CSF à discuter si neutropénie profonde après avis auprès de l’équipe
d’oncologie référente.
Anémie :
Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...). Prescription EPO
exceptionnelle à discuter avec l’équipe d’oncologie référente
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie :
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaire si < 10.000 Pq ou < 20.000 Pq et saignement
3. CISPLATINE – 5FU
2
HOSPITALISATION
Préhydratation
6 heures
CISPLATINE
Perfusion IV 1 heure
Posthydratation
2heures
J1 J2 à J4
5FU Infusion IV Continue
Syndrome main‐
pieds/érythrodysesthésies
‐ mineur :
engourdissement
inconfort,
‐ majeur :
œdème,
érythème
douloureux, desquamation,
ulcérations avec retentissement
fonctionnel
Conseils Hygiéno‐diététiques :
Eviter l’exposition solaire, les douches et bains très chauds, les chaussettes et
vêtements serrés, les traumatismes des mains et des pieds (jardinage, bricolage..)
Hydratation locale : crèmes émollientes de type DEXERYL, cold cream, IALUSET
Neuropathie sensitive aigue et/ou
chronique :
Très fréquente (85 à 95 %)‐
Dysesthésies ou paresthésies
de l’extrémité des mains et des
pieds (lors de l’exposition au froid).
Blocages mandibulaires et paresthésies
laryngées (rare)
Surveillance étroite des sujets à risque (diabète, alcool).
Traitement symptomatique des douleurs chroniques :
GABAPENTINE (Neurontin°) ou PREGABALINE (Lyrica°)
AMITRIPTYLINE (Laroxyl°)
Le signaler à l’oncologue référent
Toxicité auditive :
acouphènes et/ou
hypoacousie
Le Cisplatine peut provoquer des pertes auditives irréversibles à haute fréquence et des
acouphènes transitoires.
Réalisation d'un audiogramme au‐delà d’une certaine dose cumulée.
Baisse de l’audition sur les hautes fréquences, irréversible.
Asthénie :
Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible : l’exercice
physique semble réduire la fatigue.
Interaction médicamenteuse : Contre Indication : Vaccin antiamarile et vaccins vivants atténués.
Déconseillés : Médicaments néphrotoxiques et diurétiques, Phénytoïne et Fosphénytoïne
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4. CISPLATINE – 5FU
1
HOSPITALISATION
Préhydratation
6 heures
CISPLATINE
Perfusion IV 1 heure
Posthydratation
2heures
J1 J2 à J4
5FU Infusion IV Continue
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologie référent de la pathologie de votre patient
En perfusion continue en ambulatoire pendant 48 heures (sur diffuseur portable). Les patients rentreront à domicile avec une pompe ou un
diffuseur portable de 5FU. Une IDE libérale viendra retirer le dispositif à 48 Heures du début de la cure.
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements)
1‐ en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé jusqu’à 4
jours.
si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON (ex.
ZOPHREN® ou KYTRIL®)
2‐ si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures au
besoin.
3‐ en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Mucite :
Nous recommandons :
un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
L’adjonction de XYLOCAINE Visqueuse peut apporter un soulagement symptomatique.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Les antifongiques locaux et généraux seront utiles en cas de mycose surajoutée.
Les antalgiques par voie générale pourront être nécessaires, dont les paliers 3 dans certains
cas. Les morphiniques à libération immédiate seront à privilégier. (Actiskenan°)
Diarrhée
Traitement symptomatique: SMECTA, TIORFAN +/‐ LOPERAMIDE au domicile
Rarement hospitalisation : si diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec
déshydratation, retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie (PNN<500)
Neutropénie
PNN sont susceptibles d'être
au plus bas à environ
10 ‐ 14 jours après la chimiothérapie
(à mi‐parcours du cycle de
traitement de 21 jours).
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour bilan
bactériologique et antibiothérapie
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et
antibiothérapie Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie référente. A
discuter au cas par cas.
PNN entre 500 et 1000/mm3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type AUGMENTIN+CIFLOX) à
discuter, en accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques, n'ont
besoin ni d'être hospitalisés, ni d'antibiotiques.
Prescription G‐CSF à discuter si neutropénie profonde après avis auprès de l’équipe
d’oncologie référente.
Anémie :
Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...). Prescription EPO
exceptionnelle à discuter avec l’équipe d’oncologie référente
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie :
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaire si < 10.000 Pq ou < 20.000 Pq et saignement
5. CISPLATINE – 5FU
2
HOSPITALISATION
Préhydratation
6 heures
CISPLATINE
Perfusion IV 1 heure
Posthydratation
2heures
J1 J2 à J4
5FU Infusion IV Continue
Syndrome main‐
pieds/érythrodysesthésies
‐ mineur :
engourdissement
inconfort,
‐ majeur :
œdème,
érythème
douloureux, desquamation,
ulcérations avec retentissement
fonctionnel
Conseils Hygiéno‐diététiques :
Eviter l’exposition solaire, les douches et bains très chauds, les chaussettes et
vêtements serrés, les traumatismes des mains et des pieds (jardinage, bricolage..)
Hydratation locale : crèmes émollientes de type DEXERYL, cold cream, IALUSET
Neuropathie sensitive aigue et/ou
chronique :
Très fréquente (85 à 95 %)‐
Dysesthésies ou paresthésies
de l’extrémité des mains et des
pieds (lors de l’exposition au froid).
Blocages mandibulaires et paresthésies
laryngées (rare)
Surveillance étroite des sujets à risque (diabète, alcool).
Traitement symptomatique des douleurs chroniques :
GABAPENTINE (Neurontin°) ou PREGABALINE (Lyrica°)
AMITRIPTYLINE (Laroxyl°)
Le signaler à l’oncologue référent
Toxicité auditive :
acouphènes et/ou
hypoacousie
Le Cisplatine peut provoquer des pertes auditives irréversibles à haute fréquence et des
acouphènes transitoires.
Réalisation d'un audiogramme au‐delà d’une certaine dose cumulée.
Baisse de l’audition sur les hautes fréquences, irréversible.
Asthénie :
Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible : l’exercice
physique semble réduire la fatigue.
Interaction médicamenteuse : Contre Indication : Vaccin antiamarile et vaccins vivants atténués.
Déconseillés : Médicaments néphrotoxiques et diurétiques, Phénytoïne et Fosphénytoïne
Ces fiches sont téléchargeables sur le site d’Oncomip www.oncomip.fr
6. RAMUCIRUMAB (Cyramza ®)
TAXOL ®
Cure 1
8mg/Kg
Antihistaminique
H1 Puis
Cure 2
Cure 3
8mg/Kg
Antihistaminique
H1 Puis
Cure 4
8mg/Kg
Antihistaminique
H1 Puis
Perfusion IV
Cyramza ®
1 h environ
Taxol ®
1h environ
Perfusion
IV
Taxol
1h environ
Perfusion IV
Cyramza ®
1 h environ
Taxol ®
1h environ
Perfusion IV
Cyramza ®
1 h environ
Taxol ®
1h environ
Jour 1 Jour 8 Jour 15 Jour 29
RAMUCIRUMAB (Cyramza ®)
En association avec TAXOL ®
Antiangiogénique qui bloque spécifiquement le récepteur du
VEGF de type 2 et empêche ainsi la liaison et l’activation par
les VEGF-A, C et D, inhibant ainsi la néoangiogénèse tumorale.
Cyramza®, en association au paclitaxel, est indiqué pour le
traitement des patients adultes atteints d’un cancer gastrique
ou d’un adénocarcinome de la jonction gastro-œsophagienne
avancés dont la maladie a progressé après une chimiothérapie
à base de sels de platine et de fluoropyrimidine
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologue référent de la pathologie de votre patient.
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
HTA
(Effet le plus fréquent)
>135 et/ou > 85 mmHg en auto
mesure
ou >140 et/ou > 90 mmHg en
consultation
L’HTA transitoire (< 24H) et asymptomatique : pas de modification thérapeutique
L ’HTA > 24H et asymptomatique :
poursuite du traitement sans modification + traitement antihypertenseur en monothérapie :
- IEC ou ARA2 (IEC et ARA2 à privilégier en cas de protéinurie > 1g/24heures.)
- inhibiteur calcique : classe des dihydropyridines seulement
ex : AMLODIPINE (Vérapamil et Diltiazem contre indiqués).
- Bêtabloquant (moins néphroprotecteur)
- Diurétique thiazidique ou de l’anse (moins néphroprotecteurs)
l’HTA symptomatique:
poursuite du traitement sans modification + traitement antihypertenseur en bithérapie
d'emblée
AN : En cas de nécessité d’une trithérapie anti-hypertensive, un avis spécialisé (cardiologique ou
néphrologique) est recommandé
Crise hypertensive ou HTA grave ne pouvant être contrôlée en toute sécurité par des
antihypertenseurs : un arrêt définitif du traitement pourra être envisagé par l’équipe référente.
Retard à la cicatrisation des plaies
(fréquent)
Fenêtre pour CYRAMZA, et discussion préalable avec l’équipe d’oncologie référente :
1 mois avant et 1 mois après
Intervention chirurgicale même mineure y compris certains soins dentaires
Protéinurie (peu fréquent)
- Elle sera contrôlée avant chaque
injection
- Elle ne doit pas être spécifiquement
surveillée entre les cures
Protéinurie à ++ ou +++ à la BU:
Dosage de la protéinurie des 24h avant la prochaine administration.
Protéinurie > 3g /24h ou syndrome néphrotique:
Arrêt du traitement
Protéinurie > 2g /24h et <3g /24h :
Arrêt du traitement temporairement. Quand protéinurie repasse sous la barre des 2 g/24 h,
le traitement doit être repris à une dose réduite 6 mg/kg. Si récidive protéinurie ≥ 2 g/24 h (et <
3g/24h), deuxième réduction de dose à 5 mg/kg
Manifestations hémorragiques sans
gravité (Fréquent)
-épistaxis, gingivorragies, saignements
vaginaux…
Traitement symptomatique
Arrêt définitif du traitement en cas de saignement sévère (grade 3 ou 4) ou de fistules
Accidents thrombotiques artériels
(IDM, AIT, AVC…) ou
thromboemboliques veineux : (très
rare)
En cas d’épisode thromboembolique veineux :
Arrêt définitif du traitement en cas d’évènement grave mettant en jeu le pronostic vital ( ex :
embolie pulmonaire grade 4) , arrêt transitoire du traitement (en phase aigüe) pendant 2-3semaines
et possible reprise (avis multidisciplinaire) sous couvert d’une anti coagulation efficace dans les
autres cas
En cas d’épisode thromboembolique artériel sévères :
Prévenir le médecin oncologue référent et arrêt définitif de Cyramza.
7. RAMUCIRUMAB (Cyramza ®)
TAXOL ®
Cure 1
8mg/Kg
Antihistaminique
H1 Puis
Cure 2
Cure 3
8mg/Kg
Antihistaminique
H1 Puis
Cure 4
8mg/Kg
Antihistaminique
H1 Puis
Perfusion IV
Cyramza ®
1 h environ
Taxol ®
1h environ
Perfusion
IV
Taxol
1h environ
Perfusion IV
Cyramza ®
1 h environ
Taxol ®
1h environ
Perfusion IV
Cyramza ®
1 h environ
Taxol ®
1h environ
Jour 1 Jour 8 Jour 15 Jour 29
RAMUCIRUMAB (Cyramza ®)
En association avec TAXOL ®
Antiangiogénique qui bloque spécifiquement le récepteur du
VEGF de type 2 et empêche ainsi la liaison et l’activation par
les VEGF-A, C et D, inhibant ainsi la néoangiogénèse tumorale.
Cyramza®, en association au paclitaxel, est indiqué pour le
traitement des patients adultes atteints d’un cancer gastrique
ou d’un adénocarcinome de la jonction gastro-œsophagienne
avancés dont la maladie a progressé après une chimiothérapie
à base de sels de platine et de fluoropyrimidine
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Perforation intestinale :
(très rare mais grave)
Attention si antécédents d’ulcère de l’estomac, diverticulite intestinale
Etre vigilant en cas de douleur abdominale
En cas de perforation intestinale : arrêt définitif de Cyramza sera envisagé.
Interactions médicamenteuses Précaution chez les patients prédisposés aux saignements ou recevant un traitement
anticoagulant ou qui augmente le risque de saignement :
Faire une surveillance régulière de la numération globulaire et les paramètres de
coagulation.
Perforation intestinale, Fistule: En cas de perforation intestinale ou de fistule : arrêt définitif de Cyramza sera envisagé.
8. EOX
EPIRUBICINE
OXALIPLATINE
CAPECITABINE
1
EPIRUBICINE
Perf. IV 30 min
OXALIPLATINE :
Perf. IV 120 min
Capécitabine XELODA® :
Per os matin et soir
J1 J2 J15
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologie référent de la pathologie de votre patient.
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements)
1‐ en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé jusqu’à 4jours.
si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON (ex.
ZOPHREN® ou KYTRIL®)
2‐ si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures au
besoin.
3‐ en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Neuropathie sensitive aigue
et/ou chronique:
Très fréquente (85 à 95 %)‐
Dysesthésies ou paresthésies de
l’extrémité des mains et des pieds
(lors de l’exposition au froid).
Blocages mandibulaires et
paresthésies laryngées (rare)
Traitement symptomatique des douleurs chroniques :
GABAPENTINE (Neurontin°) ou PREGABALINE (Lyrica°)
AMITRIPTYLINE (Laroxyl°)
Coloration des urines en rouge
Diarrhée
Traitement symptomatique: SMECTA, TIORFAN +/‐ LOPERAMIDE au domicile
hospitalisation : si diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec déshydratation,
retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie (PNN<500)
Neutropénie
PNN sont susceptibles d'être au plus
bas à environ 10 ‐ 14 jours après la
chimiothérapie (à mi‐parcours du
cycle de traitement de 21 jours).
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour bilan
bactériologique et antibiothérapie
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et antibiothérapie
Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie référente. A discuter au cas par
cas.
PNN entre 500 et 1000/mm3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type AUGMENTIN+CIFLOX) à discuter,
en accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques n'ont besoin
ni d'être hospitalisés, ni d'antibiotiques.
Anémie :
Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...). Prescription EPO
exceptionnelle à discuter avec l’équipe d’oncologie référente
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie :
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaires si < 10.000 Pq ou < 20.000 Pq et saignement
Alopécie :
La perte de cheveux commence généralement deux à trois semaines après le traitement.
Il peut aussi exister, plus rarement, une perte des poils.
Les cheveux repousseront pendant ou après le traitement. Ils peuvent repousser un peu
différemment.
Nous recommandons perruques, foulards, des turbans, etc.
9. EOX
EPIRUBICINE
OXALIPLATINE
CAPECITABINE
2
EPIRUBICINE
Perf. IV 30 min
OXALIPLATINE :
Perf. IV 120 min
Capécitabine XELODA® :
Per os matin et soir
J1 J2 J15
Mucite :
traitement préventif :
un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
traitement curatif :
L’adjonction de XYLOCAINE Visqueuse aux bains de bouche peut apporter un soulagement.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Les antifongiques locaux et généraux seront utiles en cas de mycose surajoutée.
Les antalgiques par voie générale pourront être nécessaires, dont les paliers 3 dans certains
cas.
Les morphiniques à libération immédiate seront à privilégier.
Syndrome main‐
pieds/érythrodysesthésies
‐ mineur :
engourdissement, inconfort,
‐ majeur :
œdème,
érythème
douloureux,
desquamation,
ulcérations avec retentissement
fonctionnel
Conseils Hygiéno‐diététiques :
Eviter l’exposition solaire, les douches et bains très chauds, les chaussettes et vêtements
serrés, les traumatismes des mains et des pieds (jardinage, bricolage..)
Hydratation locale : crèmes émollientes de type DEXERYL, cold cream, IALUSET
Asthénie :
Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible : l’exercice physique
augmente la résistance à l’effort.
Ces fiches sont téléchargeables sur le site d’Oncomip www.oncomip.fr
En cas de vomissement : ne pas reprendre le traitement déjà pris.
10. EPIRUBICINE -TAXOTERE
Antimitotique
1
J1 J22
EPIRUBICINE
(FARMORUBICINE)
75 mg/m² en IV
TAXOTERE
DOCETAXEL
75 mg/m² en IV (1heure)
EPIRUBICINE
(FARMORUBICINE)
75 mg/m² en IV
TAXOTERE
DOCETAXEL
75 mg/m² en IV (1heure)
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologue référent de la pathologie de votre patient.
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements)
1- en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé jusqu’à 4jours.
Si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON (ex. ZOPHREN®
ou KYTRIL®)
2- si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures au
besoin.
3- en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Coloration des urines en rouge
Douleurs musculo-
squelettiques : (dans les 24-48h
qui suivent la chimiothérapie)
(arthromyalgies, crampes)
Lentement réversibles : main, pied,
poignets, mollets, cuisses
PARACETAMOL mais éviter son utilisation prolongée : risque de toxicité hépatique
Corticothérapie type Solupred° 40mg par jour pendant 3 jours
Compléments en calcium et/ou magnésium,
Hydratation fréquente
Antalgique palier 2 si nécessaire
Alopécie : Prévention : port d’un casque réfrigéré.
Les cheveux repousseront pendant ou après le traitement, parfois différemment.
Nous recommandons perruques, foulards, des turbans ou prothèses capillaires …. etc.
Neutropénie +++ :
PNN sont susceptibles d'être au
plus bas environ 8 à 14 jours après
la chimiothérapie
(à mi-parcours du cycle de
traitement de 21 jours).
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C : NFS en urgence
PNN<500/mm
3
et mauvaise tolérance : Hospitalisation
PNN<500/mm
3
et bonne tolérance : bilan bactériologique, antibiothérapie orale à large
spectre (type AUGMENTIN/CIFLOX) et surveillance au domicile possible après avis de l’équipe
d’oncologie référente.
PNN entre 500 et 1000/mm
3
: bilan bactériologique, antibiothérapie orale à large spectre
(type AUGMENTIN/CIFLOX) et surveillance au domicile.
En l’absence de fièvre, pas de nécessité d’hospitalisation ni d’antibiothérapie.
Prescription G-CSF préventif en cas de neutropénie profonde selon avis de l’oncologue référent.
Anémie : Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...).
Prescription EPO exceptionnelle, selon avis de l’oncologue référent.
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique.
Thrombopénie : Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaire si < 20.000 Pq ou saignement
Toxicité muqueuse :
(stomatite, mucite, vaginite, anite,
conjonctivite….)
Prévention de la mucite :
Un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
Traitement :
Les antalgiques par voie générale, éventuellement de palier 3 (privilégier la libération
immédiate).
XYLOCAINE visqueuse
Les antifongiques locaux et généraux en cas de mycose surajoutée.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
11. EPIRUBICINE -TAXOTERE
Antimitotique
2
J1 J22
EPIRUBICINE
(FARMORUBICINE)
75 mg/m² en IV
TAXOTERE
DOCETAXEL
75 mg/m² en IV (1heure)
EPIRUBICINE
(FARMORUBICINE)
75 mg/m² en IV
TAXOTERE
DOCETAXEL
75 mg/m² en IV (1heure)
Asthénie : Rester le plus actif possible : l’exercice physique semble réduire la fatigue.
Œdèmes et épanchement : Parfois douloureux mais régressifs à l’arrêt du traitement
Surveillance : poids
Elever les pieds en position assise, alimentation à faible teneur en sel, éviter les vêtements
serrés.
+/- Diurétiques
Rechercher une insuffisance cardiaque en cas de prise de poids rapide
Toxicité
unguéale :
Décoloration,
jusqu’au
décollement de l’ongle
(onycholyse)
Prévention :
Ongles coupés courts
Vernis à ongle opaque, riche en silicium jusqu’à 3-6mois après la fin de la chimiothérapie,
hydratation péri-unguéale.
Port de gants réfrigérés pendant l’administration de la chimiothérapie
Traitement en cas de :
Fissure : crème anti bactérienne
Paronychie : Hexomédine 2 fois par jour
Hyperkératose : baume de karité
Sécheresse, éruption,
desquamation au niveau des
plis :
Crème émolliente
Conseils Hygiéno-diététiques :
Utilisation savon doux et hydratation.
Eviter les expositions au soleil
Neuropathie périphérique :
Dysesthésies ou paresthésies de
l’extrémité des mains et des pieds
(lors de l’exposition au froid).
Blocages mandibulaires et
paresthésies laryngées (rare)
Traitement symptomatique des douleurs chroniques :
GABAPENTINE (Neurontin°) ou PREGABALINE (Lyrica°)
AMITRIPTYLINE (Laroxyl°)
Toxicité cardiaque :
altération de la fonction
ventriculaire gauche
(réversible à l’arrêt du traitement)
Alerter l’oncologue référent en cas de symptomatologie évocatrice.
Interactions médicamenteuses : Contre-indication : Phénytoïne
Précaution: anticoagulants, vaccin antiamarile et vaccins vivants atténués
Ces fiches sont téléchargeables sur le site d’Oncomip www.oncomip.fr
12. FEC50
1
CYCLOPHOSPHAMIDE
ENDOXAN
Perfusion de 15 min
J1 J22
EPIRUBICINE
(FARMORUBICINE)
en IV
CYCLOPHOSPHAMIDE
ENDOXAN
Perfusion de 15 min
5FU
FLUOROURACIL
Perfusion de 15 min
Association 5 FU
+ Epirubicine (anthracycline)
+ Cyclophosphamide (Agent alkylant).
EPIRUBICINE
(FARMORUBICINE)
en IV
5FU
FLUOROURACIL
Perfusion de 15 min
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologue référent de la pathologie de votre patient
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements) moins importante
que le FEC 100
1- en traitement préventif :
antiémétiques de type SETRON (ex. ZOPHREN® ou KYTRIL®).
2- si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures au
besoin.
corticoïdes (1mg/kg)
3- en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Neutropénie
PNN sont susceptibles
d'être au plus
bas environ 10 à 16
jours après la
chimiothérapie
(à mi-parcours du
cycle de traitement
de 21 jours).
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C : NFS en urgence
PNN<500/mm
3
et mauvaise tolérance : Hospitalisation
PNN<500/mm
3
et bonne tolérance : bilan bactériologique, antibiothérapie orale à large
spectre (type AUGMENTIN/CIFLOX) et surveillance au domicile possible après avis de l’équipe
d’oncologie référente.
PNN entre 500 et 1000/mm
3
: bilan bactériologique, antibiothérapie orale à large spectre
(type AUGMENTIN/CIFLOX) et surveillance au domicile.
En l’absence de fièvre, pas de nécessité d’hospitalisation ni d’antibiothérapie.
Prescription G-CSF préventif en cas de neutropénie profonde selon avis de l’oncologue référent.
Anémie : Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...).
Prescription EPO exceptionnelle, selon avis de l’oncologue référent.
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie : Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaires si <20.000 Pq ou saignement
Alopécie :
(début 2 à 3 semaines
après le 1
er
cycle),
parfois associée à une perte
de poils.
Prévention : port d’un casque réfrigéré.
Les cheveux repousseront pendant ou après le traitement, parfois différemment.
Nous recommandons perruques, foulards, des turbans ou prothèses capillaires …. etc.
Toxicité muqueuse :
(stomatite, mucite, vaginite, anite,
conjonctivite….)
Prévention de la mucite :
Un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
Traitement :
Les antalgiques par voie générale, éventuellement de palier 3 (privilégier la libération
immédiate).
XYLOCAINE visqueuse
Les antifongiques locaux et généraux en cas de mycose surajoutée.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Asthénie : Rester le plus actif possible : l’exercice physique semble réduire la fatigue.
Coloration des urines en rouge
Cardiotoxicité
exceptionnelle
mais grave :
IDM, angor, TDR (surtout
si antécédents coronariens)
Alerter l’oncologue référent en cas de symptomatologie évocatrice.
Ces fiches sont téléchargeables sur le site d’Oncomip www.oncomip.fr
13. FEC100
1
J1 J22
EPIRUBICINE
(FARMORUBICINE)
en IV
CYCLOPHOSPHAMIDE
ENDOXAN
Perfusion de 15 min
5FU
FLUOROURACIL
Perfusion de 15 min
Association 5 FU
+ Epirubicine (anthracycline)
+ Cyclophosphamide (Agent alkylant).
EPIRUBICINE
(FARMORUBICINE)
en IV
CYCLOPHOSPHAMIDE
ENDOXAN
Perfusion de 15 min
5FU
FLUOROURACIL
Perfusion de 15 min
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologue référent de la pathologie de votre patient
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements)
1- en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé jusqu’à
4jours.
Si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON (ex.
ZOPHREN® ou KYTRIL®)
2- si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures au
besoin.
3- en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical : Hospitalisation pour
hydratation IV
Neutropénie :
PNN sont susceptibles d'être au bas
environ 10 à 14 jours après la
chimiothérapie (à mi-parcours du cycle
de traitement de 21 jours).
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C : NFS en urgence
PNN<500/mm
3
et mauvaise tolérance : Hospitalisation
PNN<500/mm
3
et bonne tolérance : bilan bactériologique, antibiothérapie orale à large
spectre (type AUGMENTIN/CIFLOX) et surveillance au domicile possible après avis de l’équipe
d’oncologie référente.
PNN entre 500 et 1000/mm
3
: bilan bactériologique, antibiothérapie orale à large spectre
(type AUGMENTIN/CIFLOX) et surveillance au domicile.
En l’absence de fièvre, pas de nécessité d’hospitalisation ni d’antibiothérapie.
Prescription G-CSF préventif en cas de neutropénie profonde selon avis de l’oncologue référent.
Anémie : Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...).
Prescription EPO exceptionnelle, selon avis de l’oncologue référent.
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie :
très rare
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaires si < 20.000 Pq ou saignement
Alopécie :
(début 2 à 3 semaines après
le 1
er
cycle), parfois associée à une
perte de poils.
Prévention : port d’un casque réfrigéré.
Les cheveux repousseront pendant ou après le traitement, parfois différemment.
Nous recommandons perruques, foulards, des turbans ou prothèses capillaires …. etc.
Toxicité muqueuse :
(stomatite, mucite, vaginite, anite,
conjonctivite….)
Prévention de la mucite :
un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
Traitement :
Les antalgiques par voie générale, éventuellement de palier 3 (privilégier la libération
immédiate).
XYLOCAINE visqueuse
Les antifongiques locaux et généraux en cas de mycose surajoutée.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Asthénie : Rester le plus actif possible : l’exercice physique semble réduire la fatigue.
Coloration des urines en rouge :
14. FEC100
2
J1 J22
EPIRUBICINE
(FARMORUBICINE)
en IV
CYCLOPHOSPHAMIDE
ENDOXAN
Perfusion de 15 min
5FU
FLUOROURACIL
Perfusion de 15 min
Association 5 FU
+ Epirubicine (anthracycline)
+ Cyclophosphamide (Agent alkylant).
EPIRUBICINE
(FARMORUBICINE)
en IV
CYCLOPHOSPHAMIDE
ENDOXAN
Perfusion de 15 min
5FU
FLUOROURACIL
Perfusion de 15 min
Cardiotoxicité exceptionnelle :
rare mais grave à dose cumulative :
IDM, angor, TDR (surtout si
antécédents coronariens)
Alerter l’oncologue référent en cas de symptomatologie évocatrice.
Maladie thromboembolique :
(rare)
Alerter l’oncologue référent en cas de symptomatologie évocatrice.
Aménorrhées chez les femmes : Moyen contraceptif non hormonal
Interactions médicamenteuses : Contre Indication formelle : SORIVUDINE et apparentés (BRIVUDINE), vaccins vivants.
Déconseillés : anticoagulants, ALLOPURINOL
Précautions avec : Phénytoïne
15. FOLFIRI
1
J1 J2
IRINOTECAN
Perfusion IV de 1h30
Acide folinique:
Perfusion IV de 1h30
5‐FU infusion IV continue
5‐FU « bolus » (IVL 10mn)
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologie référent de la pathologie de votre patient.
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Diarrhées :
Traitements symptomatiques: SMECTA®, TIORFAN® +/‐ LOPERAMIDE au domicile
Hospitalisation si : diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec
déshydratation, retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie (PNN<500)
Toxicité digestive haute : moyennement
émétisante
(nausées, voire
vomissements)
1‐ en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé
jusqu’à 4jours.
si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON
(ex. ZOPHREN® ou KYTRIL®)
2‐ si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4
heures au besoin.
3‐ en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4
fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Mucite :
fréquente
traitement préventif:
un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
traitement curatif :
L’adjonction de XYLOCAINE Visqueuse aux bains de bouche peut apporter un
soulagement.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Les antifongiques locaux et généraux seront utiles en cas de mycose
surajoutée.
Les antalgiques par voie générale pourront être nécessaires, dont les paliers 3 dans
certains cas. Les morphiniques à libération immédiate seront à privilégier.
Neutropénie
PNN sont susceptibles d'être au plus bas à
Environ 8‐10 jours après la chimiothérapie
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour
bilan bactériologique et antibiothérapie
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et
antibiothérapie Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie
référente. A discuter au cas par cas.
PNN entre 500 et 1000/mm3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type
AUGMENTIN+CIFLOX) à discuter, en accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques,
n'ont besoin ni d'être hospitalisés, ni d'antibiotiques.
Anémie :
Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...). Prescription
EPO exceptionnelle à discuter avec l’équipe d’oncologie référente.
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie :
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaires si < 20.000 Pq ou saignement
16. FOLFIRI
2
J1 J2
IRINOTECAN
Perfusion IV de 1h30
Acide folinique:
Perfusion IV de 1h30
5‐FU infusion IV continue
5‐FU « bolus » (IVL 10mn)
Syndrome main‐pieds/érythrodysesthésies
‐ mineur :
engourdissement,
inconfort,
‐ majeur : œdème,
érythème douloureux,
desquamation, ulcérations avec retentissement
fonctionnel
Conseils Hygiéno‐diététiques :
Eviter l’exposition solaire, les douches et bains très chauds, les chaussettes et
vêtements serrés, les traumatismes des mains et des pieds (jardinage, bricolage..)
Hydratation locale : crèmes émollientes de type DEXERYL, cold cream, IALUSET
Asthénie :
Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible :
l’exercice physique augmente la résistance à l’effort.
Toxicités cardiaques :
‐ rares : troubles du rythme, douleurs angineuses arrêt immédiat du traitement et consultation spécialisée
Interaction médicamenteuse : Contre Indication : Vaccin antiamarile et vaccins vivants atténués.
Déconseillés : Phénytoïne, Métronidazole et Ornidazole, INF alpha, Inducteurs
(RIFAMPICINE, CARBAMAZEPINE, PHENOBARBITAL, PHENYTOÏNE, spécialités à base de
millepertuis type : Arkogélules millepertuis, Arnica 4% crème, Biopur sommeil sachets,
Cicaderma pommade, Complexe Lehning n°1, n°26, Ergycalm solution buvable,
Milleriane, Mildac, Millprimum, Procalmil, Serimag, Zeniphyt ampoules buvables...) et
les inhibiteurs (kétoconazole) du cytochrome CYP450 3A4
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17. FOLFIRINOX
OXALIPLATINE
IV 120 min.
Acide folinique:
IV de 120 min.
IRINOTECAN ®:
Perf. de 90 min
5‐FU infusion IV continue
J1 J2
5‐FU « bolus » (IVL 10 mn)
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologie référent de la pathologie de votre patient.
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire vomissements)
moyennement émétogène.
1‐ en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé
jusqu’à 4jours.
si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type
SETRON (ex. ZOPHREN® ou KYTRIL®)
2‐ si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4
heures au besoin.
3‐ en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4
fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Diarrhée (5FU, irinotécan) :
Traitements symptomatiques: SMECTA®, TIORFAN® +/‐ LOPERAMIDE au domicile
Hospitalisation si : diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec
déshydratation, retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie
(PNN<500)
Neutropénie :
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour
bilan bactériologique et antibiothérapie
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et
antibiothérapie Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie
référente. A discuter au cas par cas.
PNN entre 500 et 1000/mm3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type
AUGMENTIN+CIFLOX) à discuter, en accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques, n'ont
besoin ni d'être hospitalisés, ni d'antibiotiques.
Thrombopénie :
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaires si < 20.000 Pq ou saignement
Anémie :
Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...). Prescription
EPO exceptionnelle à discuter avec l’équipe d’oncologie référente.
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Mucite :
traitement préventif:
un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
traitement curatif :
L’adjonction de XYLOCAINE Visqueuse aux bains de bouche peut apporter
un soulagement.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Les antifongiques locaux et généraux seront utiles en cas de mycose
surajoutée.
Les antalgiques par voie générale pourront être nécessaires, dont les paliers 3 dans
certains cas. Les morphiniques à libération immédiate seront à privilégier.
Asthénie : Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible :
l’exercice physique augmente la résistance à l’effort.
18. FOLFIRINOX
OXALIPLATINE
IV 120 min.
Acide folinique:
IV de 120 min.
IRINOTECAN ®:
Perf. de 90 min
5‐FU infusion IV continue
J1 J2
5‐FU « bolus » (IVL 10 mn)
Syndrome main‐pieds/érythrodysesthésies :
‐ mineur :
engourdissement, inconfort,
‐ majeur : œdème, érythème
douloureux, desquamation,
ulcérations avec
retentissement fonctionnel
Conseils Hygiéno‐diététiques :
Eviter l’exposition solaire, les douches et bains très chauds, les chaussettes
et vêtements serrés, les traumatismes des mains et des pieds (jardinage,
bricolage...)
Hydratation locale : crèmes émollientes de type DEXERYL, cold cream, IALUSET
Interaction médicamenteuse : Contre Indication : Vaccin antiamarile et vaccins vivants atténués.
Déconseillés : Phénytoine, Métronidazole et Ornidazole, INF alpha, Inducteurs
(rifampicine, carbamazépine, Phénobarbital, Phénytoïne, millepertuis) et les
inhibiteurs (kétoconazole) du cytochrome CYP450 3A4.
Contre Indication de la vitamine B6 (pyridoxine)
Précautions avec : anticoagulants (si indispensable, contrôle INR).
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19. FOLFOX
1
J1 J2 J14 J15
OXALIPLATINE
Perfusion IV de 2h00
Acide folinique:
Perfusion IV de 1h30
5-FU infusion IV continue
5-FU « bolus » (IVL 10 mn)
OXALIPLATINE
Perfusion IV de 2h00
Acide folinique:
Perfusion IV de 1h30
5-FU infusion IV continue
5-FU « bolus » (IVL 10 mn)
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologie référent de la pathologie de votre patient.
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Neuropathie sensitive aigue et/ou
chronique :
Très fréquente (85 à 95 %) ‐
Dysesthésies ou paresthésies de
l’extrémité des mains et des pieds (lors de
l’exposition au froid).
Blocages mandibulaires et paresthésies
laryngées (rare)
Traitement symptomatique de la neuropathie chronique :
GABAPENTINE (Neurontin°) ou PREGABALINE (Lyrica°)
AMITRIPTYLINE (Laroxyl°)
Toxicité digestive haute : moyennement
émétisante (nausées, voire vomissements)
1- en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé
jusqu’à 4jours.
si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON
(ex. ZOPHREN® ou KYTRIL®)
2- si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4
heures au besoin.
3- en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4
fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Diarrhées :
20 à 30%
Traitements symptomatiques: SMECTA®, TIORFAN® +/- LOPERAMIDE au domicile
Hospitalisation si : diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec
déshydratation, retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie (PNN<500)
Mucite :
fréquente
traitement préventif :
un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
traitement curatif :
L’adjonction de XYLOCAINE Visqueuse aux bains de bouche peut apporter un
soulagement.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Les antifongiques locaux et généraux seront utiles en cas de mycose
surajoutée.
Les antalgiques par voie générale pourront être nécessaires, dont les paliers 3 dans
certains cas. Les morphiniques à libération immédiate seront à privilégier.
Neutropénie
PNN sont susceptibles d'être au plus bas
environ 8 à 10 jours après la chimiothérapie
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm
3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour
bilan bactériologique et antibiothérapie
PNN<500/mm
3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et
antibiothérapie Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie
référente. A discuter au cas par cas.
PNN entre 500 et 1000/mm
3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type
AUGMENTIN+CIFLOX) à discuter, en accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques,
n'ont besoin ni d'être hospitalisés, ni d'antibiotiques.
20. FOLFOX
2
J1 J2 J14 J15
OXALIPLATINE
Perfusion IV de 2h00
Acide folinique:
Perfusion IV de 1h30
5-FU infusion IV continue
5-FU « bolus » (IVL 10 mn)
OXALIPLATINE
Perfusion IV de 2h00
Acide folinique:
Perfusion IV de 1h30
5-FU infusion IV continue
5-FU « bolus » (IVL 10 mn)
Anémie : Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...). Prescription
EPO exceptionnelle à discuter avec l’équipe d’oncologie référente.
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie : Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaires si < 20.000 Pq ou saignement
Syndrome main-pieds/érythrodysesthésies
- mineur :
engourdissement,
inconfort,
- majeur : œdème,
érythème douloureux,
desquamation, ulcérations avec retentissement
fonctionnel
Conseils Hygiéno-diététiques :
Eviter l’exposition solaire, les douches et bains très chauds, les chaussettes et
vêtements serrés, les traumatismes des mains et des pieds (jardinage, bricolage..)
Hydratation locale : crèmes émollientes de type DEXERYL, cold cream, IALUSET
Toxicités cardiaques :
- rares : troubles du rythme, douleurs angineuses
arrêt immédiat du traitement et consultation spécialisée
Asthénie : Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible :
l’exercice physique augmente la résistance à l’effort.
Interaction médicamenteuse : Contre Indications : Vaccin antiamarile et vaccins vivants atténués.
Déconseillés: Phénytoine, Métronidazole et Ornidazole, INF alpha, Inducteurs
(RIFAMPICINE, CARBAMAZEPINE, PHENOBARBITAL, PHENYTOÏNE, Spécialités à base de
millepertuis type : Arkogélules millepertuis, Arnica 4% crème, Biopur sommeil sachets,
Cicaderma pommade, Complexe Lehning n°1, n°26, Ergycalm solution buvable,
Milleriane, Mildac, Millprimum, Procalmil, Serimag, Zeniphyt ampoules buvables...) et
les inhibiteurs (kétoconazole) du cytochrome CYP450 3A4
Précautions avec : anticoagulants (si indispensable, contrôle INR)
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21.
GEMOX
GEMCITABINE à J1 + OXALIPLATINE
soit à J1 (à la suite de la GEMCITABINE)
soit à J2 (Hospitalisation d'une nuit)
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GEMCITABINE
GEMZAR®
IV de 60 Min.
OXALIPLATINE
ELOXATINE®
IV 120 min.
J1 J2
CURE 2 à J15
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologie référent de la pathologie de votre patient
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Neuropathie sensitive aigue et/ou
chronique :
très fréquente (85 à 95 %)
Dysesthésies ou paresthésies
de l’extrémité des mains et des pieds
(lors de l’exposition au froid). Blocages
mandibulaires et paresthésies laryngées
(rare)
Traitement symptomatique des douleurs chroniques :
GABAPENTINE (Neurontin°) ou PREGABALINE (Lyrica°)
AMITRIPTYLINE (Laroxyl°)
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements)
1‐ en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé jusqu’à
4jours.
Si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON (ex.
ZOPHREN® ou KYTRIL®)
2‐ si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures au
besoin.
3‐ en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Syndrome pseudo grippal
(fréquent) :
Paracétamol : 1 gramme 4 fois par jour si besoin
Neutropénie
PNN sont susceptibles d'être au plus
bas à environ 10 ‐ 14 jours
après la chimiothérapie.
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour bilan
bactériologique et antibiothérapie
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et
antibiothérapie Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie référente. A
discuter au cas par cas.
PNN entre 500 et 1000/mm3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type AUGMENTIN+CIFLOX) à
discuter, en accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques, n'ont
besoin ni d'être hospitalisés, ni d'antibiotiques.
Prescription G‐CSF à discuter si neutropénie profonde après avis auprès de l’équipe
d’oncologie référente.
Anémie :
Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...) Prescription d’EPO
exceptionnelle à discuter avec l’équipe d’oncologie référente.
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie :
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaire si < 10.000 Pq ou < 20.000 Pq et saignement
Asthénie :
Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible : l’exercice
physique augmente la résistance à l’effort..
Eruptions cutanées prurigineuses +/‐
desquamantes :
Crème émolliente, cyclines : DOXYCYCLINE 50mg si surinfection, ou dermocorticoïdes
Antihistaminiques +/‐ corticoïdes si prurit
Utilisation savon doux et hydratation.
Eviter les expositions au soleil
Interaction médicamenteuse : CI : Vaccin antiamarile et vaccins vivants atténués.
Déconseillés : Phénytoïne, Fosphénytoïne, Vitamine B6
Précautions avec : anticoagulants (si indispensable, contrôle INR)
22. GEMCITABINE (Gemzar)
Chimiothérapie cytotoxique, de la classe des anti-métabolites
GEMCITABINE
(GEMZAR)
J1 J8 J22
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Thrombopénie Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaires si < 20.000 Pq ou saignement
Neutropénie :
Généralement modérée
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C : NFS en urgence
PNN<500/mm
3
et mauvaise tolérance : Hospitalisation
PNN<500/mm
3
et bonne tolérance : bilan bactériologique, antibiothérapie orale à large spectre
(type AUGMENTIN/CIFLOX) et surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie
référente.
PNN entre 500 et 1000/mm
3
: bilan bactériologique, antibiothérapie orale à large spectre (type
AUGMENTIN/CIFLOX) et surveillance au domicile.
En l’absence de fièvre, pas de nécessité d’hospitalisation ni d’antibiothérapie.
Prescription G-CSF préventif en cas de neutropénie profonde selon avis de l’oncologue référent.
Anémie Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...).
Prescription EPO exceptionnelle, selon avis de l’oncologue référent.
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Syndrome pseudo grippal
(fréquent) :
fièvre le soir de la perfusion
PARACETAMOL : 1gramme 4 fois par jour si besoin
Fièvre, céphalées, somnolence ou insomnie
Fièvre le soir de la perfusion
Eruptions cutanées
prurigineuses et/ou
desquamantes modérées :
Crème émolliente, cyclines ou dermocorticoïdes
Antihistaminiques +/- corticoïdes si prurit Utilisation savon doux et hydratation.
Eviter les expositions au soleil
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements)
faiblement émétogène
1- en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé jusqu’à 4jours.
Si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON (ex. ZOPHREN® ou
KYTRIL®)
2- si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures au besoin.
3- en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Asthénie : Rester le plus actif possible : l’exercice physique semble réduire la fatigue.
Interaction médicamenteuse : Contre Indication : Vaccin antiamarile et vaccins vivants atténués.
Déconseillés : Phénytoïne.
Précautions avec : anticoagulants (si indispensable, contrôle INR)
Si régime sans sel le flacon contient 3.5 mn de NaCl
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23. TOMIRI
J15
RALTITREXED
(perf. IV 15 min.)
RALTITREXED
(perf. IV 15 min.)
IRINOTÉCAN
(perf IV 90 mn)
IRINOTÉCAN
(perf IV 90 mn)
J1
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologie référent de la pathologie de votre patient.
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Diarrhée :
Traitement symptomatique: SMECTA, TIORFAN +/‐ LOPERAMIDE au domicile
Rarement hospitalisation : si diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec déshydratation,
retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie (PNN<500)
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements)
1‐ en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé jusqu’à 4jours.
Si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON (ex. ZOPHREN® ou
KYTRIL®)
2‐ si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures au besoin.
3‐ en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Neutropénie :
PNN sont susceptibles
d'être au plus bas à environ
10 ‐ 14 jours après la
chimiothérapie (à mi‐
parcours du cycle de
traitement de 21 jours).
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour bilan bactériologique et
antibiothérapie
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et antibiothérapie
Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie référente. A discuter au cas par cas.
PNN entre 500 et 1000/mm3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type AUGMENTIN+CIFLOX) à discuter, en
accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques, n'ont besoin ni d'être
hospitalisés, ni d'antibiotiques.
Prescription G‐CSF à discuter si neutropénie profonde après avis auprès de l’équipe d’oncologie
référente.
Anémie :
Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...). Prescription EPO exceptionnelle à
discuter avec l’équipe d’oncologie référente
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie :
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaire si < 10.000 Pq ou < 20.000 Pq et saignement
Mucite :
Nous recommandons :
un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
L’adjonction de XYLOCAINE Visqueuse peut apporter un soulagement symptomatique.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Les antifongiques locaux et généraux seront utiles en cas de mycose surajoutée.
Les antalgiques par voie générale pourront être nécessaires, dont les paliers 3 dans certains cas. Les
morphiniques à libération immédiate seront à privilégier. (Actiskenan°)
Alopécie :
La perte de cheveux commence généralement deux à trois semaines après le traitement.
Il peut aussi exister, plus rarement, une perte des poils.
Les cheveux repousseront pendant ou après le traitement. Ils peuvent repousser un peu différemment.
Nous recommandons perruques, foulards, des turbans, etc.
Asthénie :
Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible : l’exercice physique semble
réduire la fatigue.
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24. TOMOX
(Raltitrexed + oxaliplatine)
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J22J1
OXALIPLATINE
(Perf. IV 120 min.)
RALTITREXED
(Perf. IV 15 min.)
RALTITREXED
(Perf. IV 15 min.)
OXALIPLATINE
(Perf. IV 120 min.)
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologue référent de la pathologie de votre patient.
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Neuropathie sensitive aigue
et/ou chronique:
Très fréquente (85 à 95 %)‐
Dysesthésies ou paresthésies de
l’extrémité des mains et des pieds
(lors de l’exposition au froid).
Blocages mandibulaires et
paresthésies laryngées (rare)
Surveillance étroite des sujets à risque (diabète, alcool).
Traitement symptomatique des douleurs chroniques :
GABAPENTINE (Neurontin°) ou PREGABALINE (Lyrica°)
AMITRIPTYLINE (Laroxyl°)
Le signaler à l’oncologue référent
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements)
1‐ en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé jusqu’à 4jours.
Si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON (ex. ZOPHREN®
ou KYTRIL®)
2‐ si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures au
besoin.
3‐ en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Neutropénie
PNN sont susceptibles d'être au
plus bas à environ 10 ‐ 14 jours
après la chimiothérapie (à mi‐
parcours du cycle de traitement de
21 jours).
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour bilan
bactériologique et antibiothérapie
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et antibiothérapie
Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie référente. A discuter au cas par
cas.
PNN entre 500 et 1000/mm3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type AUGMENTIN+CIFLOX) à discuter,
en accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques, n'ont besoin ni
d'être hospitalisés, ni d'antibiotiques.
Prescription G‐CSF à discuter si neutropénie profonde après avis auprès de l’équipe d’oncologie
référente.
Anémie :
Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...). Prescription EPO
exceptionnelle à discuter avec l’équipe d’oncologie référente
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie :
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaire si < 10.000 Pq ou < 20.000 Pq et saignement
Diarrhée
Traitement symptomatique: SMECTA, TIORFAN +/‐ LOPERAMIDE au domicile
Rarement hospitalisation : si diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec
déshydratation, retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie (PNN<500)
Mucite :
Nous recommandons :
un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
L’adjonction de XYLOCAINE Visqueuse peut apporter un soulagement symptomatique.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Les antifongiques locaux et généraux seront utiles en cas de mycose surajoutée.
Les antalgiques par voie générale pourront être nécessaires, dont les paliers 3 dans certains cas. Les
morphiniques à libération immédiate seront à privilégier. (Actiskenan°)
Asthénie :
Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible : l’exercice physique
semble réduire la fatigue.
25. TPF‐TAXOTÈRE
(Docetaxel)
+ CISPLATINE+5FU)
1
Préhydratation
6 heures
CISPLATINE
Perfusion IV 1 heure
Posthydratation
2heures
DOCETAXEL
en IV 60 min
5FU Infusion
IV Continue
J1 J2 à J5
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologie référent de la pathologie de votre patient
En perfusion continue en ambulatoire pendant 48 heures (sur diffuseur portable). Les patients rentreront à domicile avec une pompe
ou un diffuseur portable de 5FU. Une IDE libérale viendra retirer le dispositif à 48 Heures du début de la cure.
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements)
1‐ en traitement préventif :
antiémétiques centraux : l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé jusqu’à
4jours.
Si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON (ex.
ZOPHREN® ou KYTRIL®)
2‐ si nécessaire :
antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures au
besoin.
3‐ en cas d’échec :
anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par
jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Douleurs musculo‐squelettiques :
(arthromyalgies, crampes)
Lentement réversibles : mains, pieds,
poignets, mollets, cuisses
HEXAQUINE et/ou des compléments en calcium et/ou magnésium
Eviter l’utilisation prolongée du paracétamol (risque de toxicité hépatique)
Corticothérapie type SOLUPRED° 40mg par jour pendant 3 jours
S'hydrater fréquemment
Ne pas faire de gestes répétitifs.
Neutropénie
PNN sont susceptibles d'être au plus
bas à environ 10 ‐ 14 jours après la
chimiothérapie (à mi‐parcours du
cycle de traitement de 21 jours).
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour bilan
bactériologique et antibiothérapie
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et
antibiothérapie Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie référente. A
discuter au cas par cas.
PNN entre 500 et 1000/mm3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type AUGMENTIN+CIFLOX) à
discuter, en accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques, n'ont
besoin ni d'être hospitalisés, ni d'antibiotiques.
Prescription G‐CSF à discuter si neutropénie profonde après avis auprès de l’équipe
d’oncologie référente.
Anémie :
Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...)
Prescription EPO après élimination des autres causes
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie :
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaires si < 10.000 Pq ou < 20.000 Pq et saignement
Mucite :
Nous recommandons :
un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
L’adjonction de XYLOCAINE Visqueuse peut apporter un soulagement symptomatique.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Les antifongiques locaux et généraux seront utiles en cas de mycose surajoutée.
Les antalgiques par voie générale pourront être nécessaires, dont les paliers 3 dans certains
cas. Les morphiniques à libération immédiate seront à privilégier. (Actiskenan®)
26. TPF‐TAXOTÈRE
(Docetaxel)
+ CISPLATINE+5FU)
2
Préhydratation
6 heures
CISPLATINE
Perfusion IV 1 heure
Posthydratation
2heures
DOCETAXEL
en IV 60 min
5FU Infusion
IV Continue
J1 J2 à J5
Alopécie :
La perte de cheveux commence généralement deux à trois semaines après le traitement.
Il peut aussi exister, plus rarement, une perte des poils.
Les cheveux repousseront pendant ou après le traitement. Ils peuvent repousser un peu
différemment.
Nous recommandons perruques, foulards, des turbans, etc.
Diarrhée :
Traitement symptomatique: SMECTA, TIORFAN +/‐ LOPERAMIDE au domicile
Rarement hospitalisation : si diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec
déshydratation, retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie (PNN<500)
Asthénie :
Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible : l’exercice
physique semble réduire la fatigue.
Syndrome main‐
pieds/érythrodysesthésies :
‐ mineur :
engourdissement, inconfort,
‐ majeur : œdème, érythème
douloureux, desquamation,
ulcérations avec retentissement
fonctionnel
Conseils Hygiéno‐diététiques :
Eviter l’exposition solaire, les douches et bains très chauds, les chaussettes et
vêtements serrés, les traumatismes des mains et des pieds (jardinage, bricolage..)
Hydratation locale : crèmes émollientes de type DEXERYL, cold cream, IALUSET
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27. TYVERB ‐ XELODA
LAPATINIB – Capécitabine
Inhibiteur de tyrosine kinase
Cancer du sein HER2+ métastatique
REPOS
TYVERB : 1 fois par jour soit
5 comprimés (1250 mg/jour)
1h avant ou 2h après le repas
XELODA (capécitabine ): 1000mg/m² deux fois/jour de J1 à J14
à prendre dans les 30min qui suivent le repas
J1 J22
J1 J14
TYVERB : 1 fois par jour soit
5 comprimés (1250 mg/jour)
1h avant ou 2h après le repas
J36J22
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologue référent de la pathologie de votre patient
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Diarrhée
Traitement symptomatique: SMECTA®, TIORFAN® +/‐ LOPERAMIDE au domicile
Insister sur bonne hydratation orale
Rarement hospitalisation : si diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec
déshydratation, retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie (PNN<500)
Neutropénie
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour bilan
bactériologique et antibiothérapie
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et
antibiothérapie Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie
référente
PNN entre 500 et 1000/mm3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type AUGMENTIN+CIFLOX) à
discuter, en accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques,
n'ont besoin ni d'être hospitalisés, ni d'antibiotiques.
Prescription G‐CSF à discuter avec l’équipe d’oncologie si neutropénie fébrile
conséquente et /ou retard de cure
Thrombopénie
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Réversible
Anémie
Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...) Prescription d’EPO
exceptionnelle à discuter avec l’équipe d’oncologie référente.
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Syndrome main‐
pieds/érythrodysesthésies
‐ mineur :
engourdissement inconfort,
‐ majeur : œdème, érythème douloureux,
desquamation, ulcérations avec
retentissement fonctionnel
(Xeloda++)
Conseils Hygiéno‐diététiques :
Eviter l’exposition solaire, les douches et bains très chauds, les chaussettes et
vêtements serrés, les traumatismes des mains et des pieds (jardinage, bricolage...)
Hydratation locale : crèmes émollientes de type DEXERYL, cold cream, IALUSET
Xérose, hyperkératose, éruptions
"acnéiformes"
(Lapatinib)
Crème émolliente, cyclines ou dermocorticoïdes
Antihistaminiques +/‐ corticoïdes si prurit
Utilisation savon doux et hydratation.
Eviter les expositions au soleil
Toxicité unguéale
(Xeloda++)
décoloration, jusqu’au décollement de l’ongle (onycholyse)
Vernis à ongle riche en silicium jusqu’à 3‐6mois après la fin de la chimiothérapie,
hydratation péri‐unguéale, couper les ongles courts.
port de gants réfrigérés pendant l’administration de la chimiothérapie
Aucun traitement n'est nécessaire. Les ongles décolorés vont croître au fil du temps.
Fissure : crème anti bactérienne
Paronychie : Hexomédine 2 fois par jour
Hyperkératose : baume de karité
Asthénie
Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible : l’exercice
physique semble réduire la fatigue.
Interactions médicamenteuses : Jus de pamplemousse et millepertuis
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28.
XELIRI
CAPECITABINE (Xeloda)
+ IRINOTECAN (campto)
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Irinotécan
CAMPTO®
en IV de 90 min.
Capécitabine XELODA®
Per Os matin et soir
30 minutes après la fin du petit déjeuner et du dîner)
REPOS
J1 J2 J16 J21
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en fonction des personnes.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologie référent de la pathologie de votre patient
Effets indésirables Conduite à tenir et Traitement
Diarrhée
Traitement symptomatique: SMECTA, TIORFAN +/‐ LOPERAMIDE au domicile
Rarement hospitalisation : si diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec
déshydratation, retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie (PNN<500)
Toxicité digestive haute :
(nausées, voire
vomissements)
1‐ en traitement préventif :
antiémétiques centraux :
l’APREPITANT (EMEND® 80mg par jour) peut être prolongé jusqu’à 4jours.
Si insuffisant, ajouter des corticoïdes (1mg/kg) ou des antiémétiques de type SETRON (ex.
ZOPHREN® ou KYTRIL®)
2‐ si nécessaire :
Antiémétiques prokinétiques (ex. MOTILYO®, VOGALENE®, PRIMPERAN®) toutes les 4 heures
au besoin.
3‐ en cas d’échec :
Anxiolytiques de type Benzodiazépines ou Neuroleptiques (ex HALDOL® 3gouttes 4 fois par
jour)
En cas de vomissements non contrôlés par le traitement médical :
Hospitalisation pour hydratation IV
Mucite :
Nous recommandons :
Un brossage régulier avec une brosse à dents douce.
Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)
L’adjonction de XYLOCAINE Visqueuse peut apporter un soulagement symptomatique.
Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires.
Les antifongiques locaux et généraux seront utiles en cas de mycose surajoutée.
Les antalgiques par voie générale pourront être nécessaires, dont les paliers 3 dans
certains cas. Les morphiniques à libération immédiate seront à privilégier. (ACTISKENAN°)
Neutropénie :
PNN sont susceptibles
d'être au plus bas à environ
10 ‐ 14 jours après
la chimiothérapie
(à mi‐parcours du cycle
de traitement de 21 jours).
Contrôle de la NFS avant chaque cure
En cas de température t° > 38,5°C une NFS doit être réalisée en urgence
4 cas de figure :
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et mauvaise tolérance : Hospitalisation pour bilan
bactériologique et antibiothérapie
PNN<500/mm3
et t° > 38,5°C et bonne tolérance : bilan bactériologique et
antibiothérapie Surveillance au domicile possible après avis de l’équipe d’oncologie
référente. A discuter au cas par cas
PNN entre 500 et 1000/mm3
: Surveillance au domicile possible
Bilan bactériologique et antibiothérapie orale à large spectre (type AUGMENTIN+CIFLOX) à
discuter, en accord avec l'équipe d'oncologie référente.
Les patients dont la numération est basse, asymptomatiques et apyrétiques, n'ont
besoin ni d'être hospitalisés, ni d'antibiotiques.
Prescription G‐CSF à discuter si neutropénie profonde après avis auprès de l’équipe
d’oncologie référente idem que écrit ailleurs.
Anémie :
Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes...). Prescription EPO
exceptionnelle à discuter avec l’équipe d’oncologie référente
Indication de transfusion si Hg<8g/dl ou Hg>8g/dl et mauvaise tolérance clinique
Thrombopénie :
Surveillance saignements ou apparition de pétéchies
Transfusion plaquettaires si < 10.000 Pq ou < 20.000 Pq et saignement
Syndrome main‐
pieds/érythrodysest
hésies :
‐ mineur :
engourdissement
inconfort,
‐ majeur : œdème, érythème douloureux,
desquamation, ulcérations avec
retentissement fonctionnel
Conseils Hygiéno‐diététiques :
Eviter l’exposition solaire, les douches et bains très chauds, les chaussettes et
vêtements serrés, les traumatismes des mains et des pieds (jardinage, bricolage...)
Hydratation locale : crèmes émollientes de type DEXERYL, cold cream, IALUSET
En cas de vomissement : ne pas reprendre le traitement déjà pris.
29. Réseau de cancérologie de Midi-Pyrénées
Site internet : www.oncomip.fr
Groupe infirmièresABVD 1/3
Hématologie
Troubles et effets indésirables
ABVD®
U
Voici quelques informations complémentaires susceptibles de diminuer votre inquiétude en cas d’apparition d’effets
indésirables dus à l’ABVD
®
. Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en
fonction des personnes. Ils vous sont décrits par ordre chronologique de leur survenue possible.
Ce document n’a aucune valeur contractuelle.
Pensez à noter les différents effets secondaires rencontrés
pour en parler à votre oncologue lors de votre prochaine consultation
Ils peuvent persister durant 72h.
Ils sont considérablement réduits avec les
traitements anti-nauséeux administrés le jour de la
chimiothérapie et prescrits pour le retour à domicile.
Certains anti-nauséeux peuvent provoquer un
ralentissement du transit et quelques maux de tête.
Si les troubles persistent :
appelez votre médecin traitant
Nos conseils
✦ Fractionnez vos repas
Les nausées sont parfois plus importantes lorsque
vous avez l’estomac vide et manger peut les faire
disparaître.
Vous pouvez prendre de petits repas tout au long
de la journée, ceci est parfois mieux toléré que de
consommer trois repas traditionnels.
à midi : prenez un repas composé de deux
ou trois aliments en petite quantité
dans l’après-midi : prendre un laitage ou une
barre de céréales, des biscuits, un fruit, une
compote…
au dîner : prendre un repas composé de
deux ou trois aliments en petite quantité
dans la soirée : buvez une tisane avec
des biscuits
✦ Fractionnez également vos prises de
boissons
La prise d’eau gazeuse ou de sodas en cas de
nausées peut parfois en diminuer l’intensité.
Essayez de boire 1,5 l de liquide sur la journée.
✦ Ecoutez vos envies
Des aliments que vous aimez sont susceptibles de
vous écœurer. Ainsi, vos prises alimentaires
peuvent s’orienter vers des plats sucrés ou
inversement vers des plats salés.
✦ Préférez les plats froids ou tièdes aux plats
chauds
Ils sont moins odorants et peuvent représenter pour
vous un confort. L’industrie agroalimentaire propose
aujourd’hui de nombreux plats prêts à l’emploi qui
peuvent vous dépanner, par exemple des salades à
base de crudités, de pommes de terre, de riz ou de
pâtes, du poulet froid, du rôti froid, etc.…
✦ En cas de nausées
Evitez la position allongée
NAUSEES ET VOMISSEMENTS FATIGUE
Il est normal qu’à la suite de ce traitement, vous
éprouviez une sensation de fatigue plus ou moins
importante. Cela peut varier entre deux cycles et
s’accumuler au fil des traitements.
Il peut y avoir plusieurs causes :
la maladie
la conséquence du traitement et ses effets
secondaires
l’infection
la douleur
l’état psychologique dans lequel vous vous
trouvez
La fatigue se définit comme une sensation
désagréable accompagnée :
de difficultés à effectuer des efforts
intellectuels ou physiques
de difficultés à effectuer de simples activités
(préparer des repas, monter les escaliers, faire le
ménage)
de changements d’humeur
de périodes d’irritabilité
Nos conseils
donnez-vous des priorités
faites-vous plaisir
prévoyez des temps de repos
sachez déléguer certaines tâches
à l’entourage ou aux professionnels d’aide
à domicile
si vous pratiquez une activité physique,
essayez de la maintenir
Si toutefois, cette fatigue devient trop
invalidante :
informez-en votre médecin traitant.
30. Réseau de cancérologie de Midi-Pyrénées
Site internet : www.oncomip.fr
Groupe infirmièresABVD 2/3
Hématologie
Si votre température...
est supérieure ou égale à 38,5° durant 2h et
que cette fièvre est isolée ou associée :
à des signes généraux (frissons, sueurs)
à des signes récemment apparus (brûlures
urinaires, douleurs abdominales, plaies, abcès
dentaire)
appelez SANS DÉLAI votre médecin traitant
ATTEINTE DES CELLULES
SANGUINES
■ Diminution des plaquettes favorisant les
saignements
Exemples :
les saignements de nez sont fréquents mais non
alarmants
les saignements des gencives sont aussi
fréquents
Nos conseils
✦ Utilisez une brosse à dents à poils souples
Si vous constatez...
l’apparition de façon spontanée :
de bleus
de petits points rouges essentiellement au
niveau des jambes.
appelez SANS DÉLAI votre médecin
traitant
Si vous devez bénéficier de soins
dentaires, informez votre praticien.
Ne prenez ni aspirine, ni anti-
inflammatoire sans avis médical.
Les injections intra musculaires sont
fortement déconseillées.
■ Anémie diminution des globules rouges
transportant l’oxygène aux tissus
Cela peut se manifester par :
un essoufflement à l’effort et/ou au repos
une majoration de la fatigue
des bourdonnements d’oreilles
Si ces symptômes apparaissent :
appelez votre médecin traitant
Elle correspond surtout à une agression de la
muqueuse buccale, voire de tout le tube digestif
(jusqu’à l’anus) et se présente sous forme
d’aphtes ou d’irritation des muqueuses.
Elle est responsable de douleurs et peut gêner
l’alimentation.
Elle atteint rarement la sphère génitale.
Nos conseils
✦ Evitez :
les plats trop chauds
les plats trop froids
les plats trop salés
les plats trop sucrés
les plats acides et épicés
les aliments favorisant les aphtes (noix,
gruyère, peau des fruits…)
Les soins sont locaux : les bains de bouche
prescrits sont essentiels et doivent être répétés
plusieurs fois par jour à distance des repas.
Si ces aphtes vous empêchent de vous
alimenter :
appelez votre médecin traitant
ATTEINTE DE MUQUEUSE : MUCITE
Ce traitement peut ralentir le transit intestinal.
✦ Adoptez une alimentation riche en fibres
(privilégiez fruits et légumes)
✦ Buvez 1,5 l de liquide par jour
particulièrement certaines eaux minérales
(riches en magnésium) qui ont des propriétés
laxatives
✦ Préserver une activité physique (comme la
marche par exemple)
Si ce trouble persiste :
appelez votre médecin traitant
CONSTIPATION
■ Diminution des globules blancs servant à
la lutte contre les infections
Ne prenez pas tous les jours votre température.
Prenez-la uniquement si vous vous sentez
fiévreux, au niveau de l’aisselle et/ou de l’oreille
(l’anus est à éviter en raison d’un risque de plaies
et d’infections).
rajoutez 0,5°C au résultat obtenu