23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
Chimiotherapie compil pdf
1. CHIMIOTHERAPIE des LYMPHOMES
NON HODGKINIENS
SCHEMAS THERAPEUTIQUES
CENTRE HENRI-BECQUEREL – ROUEN
SERVICE d’ HEMATOLOGIE – Pr H.TILLY
Document créé le 20.08.2013 / Document validé le 19.05.2014
2. 1
THESAURUS CHIMIOTHERAPIE LNH B DIFFUS A GRANDES CELLULES
Ce référentiel a été élaboré par le centre de référence dans le traitement des lymphomes en Haute Normandie : Centre Henri
Becquerel et l'Observatoire du Médicament, des Dispositifs médicaux et de l'Innovation Thérapeutique de Haute-Normandie
(OMéDIT). Il fera l'objet d'une mise à jour annuelle prenant en compte les recommandations nationales de pratique clinique.
Le prescripteur se réserve le droit d'adapter la posologie et le rythme d'administration si l'état physiologique, la tolérance et/ou
les traitements antérieurs reçus par le patient le justifient.
Le nombre de cycles est indiqué lorsque des données de la littérature ont été établies.
La chronologie d'administration des molécules de chimiothérapie correspond à l'ordre d'apparition des molécules dans les
tableaux.
L’hématologie change rapidement, la règle dans la discipline est de proposer au patient l’inclusion dans un essai
thérapeutique quand il existe. Le standard est un pis aller qui reflète les résultats de la précédente génération
d’essais cliniques.
Références: Dossier du CNHIM Anticancéreux: utilisation pratique 7ème édition, décembre 2013 ; Vidal Hoptimal 2013;
Dorosz 2013; Protocoles antiémétiques: ASCO 2006; MASCC 2007; National Comprehensive Cancer Network Clinical
(NCNN) : practice Guidelines in Oncology Antiemesis 2011; J.- P. Durand, I. Madeleine, F. Scotté : Recommandations pour la
prévention et le traitement des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie, Bull Cancer 2009, 96: 951-960.
Niveau émétisant des protocoles de chimiothérapie: Dossier du CNHIM Anticancéreux: utilisation pratique 6ème édition,
novembre 2008, XXIX, 5-6 et Thérapeutiques antiémétiques chez l'adulte associées à la chimiothérapie anticancéreuse,
OMEDIT Centre (The Oncologist 2007 ; 12 : 1143 – 1150 : Directives pour le traitement antiémétique des nausées et
vomissements induits par la chimiothérapie : recommandations antérieures, actuelles et futures. Dossier du CNHIM ;
novembre 2008, XXIX, 5-6. Bulletin du cancer ; volume 96 : N°9, septembre 2009 : Recommandations pour la prévention et le
traitement des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie. JP Durand, I. Madelaine, F Cotté).
Recommendations de prise en charge du risque de neutropénie fébrile: 2010 update of EORTC guidelines for the use of
granulocyte colony stimulating factor to reduce the incidence of chemotherapy-induced febrile neutropenia in adult patients
with lymphoproliferative disorders and solid tumours. Aapro MS, and al. (European Journal of cancer 2011; 47:8-32).
3. 2
PREMIERE LIGNE
COP
LUCE J. K., GAMBLE J. F., Wilson H. E. Cancer 1971, 28 : 306
J 1 Rang Voie
METHYLPREDNISOLONE
60 mg/m²
1
IV
ENDOXAN
300 mg/m²
250 ml 0.9 NaCl en 1 heure
2
VINCRISTINE
1 mg/m²
100 ml 0.9 % NaCl en 10 min
3
Commentaires :
Vincristine : Dose maximale 2 mg par injection ; dose maximale cumulée: 30 à 50 mg
Rinçage avec chlorure de sodium 0,9%: 250 ml
De J2 à J7, Solupred: 60 mg par m2
par jour en Per Os à domicile
Risque de neutropénie fébrile: < 10 %Potentiel émétisant: moyen
Traitement antiémétique recommandé: Phase aiguë: Sétron J1 + Corticoïde J1 + Aprépitant J1
Phase retardée: Aprépitant J2 J3
4. 3
R-CHOP
Coiffier B et al N. Eng J. Med. 2002 Jan 24; 346(4): 235-42
J 1 Rang Voie
METHYLPREDNISOLONE
40 mg/m2
1
IV
RITUXIMAB
375 mg/m2
500 ml 0.9 % NaCl en 5 heures
2
DOXORUBICINE
50 mg/m2
250 ml 0.9 % NaCl en 1 heure
3
ENDOXAN *
750 mg/m2
500 ml 0.9 % NaCl en 1 heure
4
UROMITEXAN
250 mg/m2
5
VINCRISTINE
1,40 mg/m2
100 ml 0.9 % NaCl en 10 min
6
UROMITEXAN
500 mg/m2
7
PO
UROMITEXAN
500 mg/m2
8
Commentaires :
De J2 à J5, Prednisone: 40 mg par m2 par jour en Per Os à domicile
Vincristine : Dose maximale 2 mg par injection ; dose maximale cumulée: 30 à 50 mg
Cardiotoxicité Doxorubicine si dose cumulée ≥550 mg/m2
Rinçage avec chlorure de sodium 0,9%: 250 ml
Prophylaxie anti-infectieuse systématique (Bactrim, Zelitrex)
Prophylaxie neuro-méningée à discuter au cas par cas.
Risque de neutropénie fébrile: 10 à 20%
Traitement par G-CSF à discuter en fonction des facteurs de risque de neutropénie fébrile du patient et surtout de l’âge.
Potentiel émétisant: moyen
Traitement antiémétique recommandé: Phase aiguë: Sétron J1 + Corticoïde J1 + Aprépitant J1
Phase retardée: Aprépitant J2 J3
5. 4
R-Mini CHOP
Peyrade F et al, Groupe d'Etude des Lymphomes de l'Adulte (GELA) investigators. Attenuated immunochemotherapy regimen (R-miniCHOP) in elderly patients older
than 80 years with diffuse large B-cell lymphoma: a multicentre, single-arm, phase 2 trial. Lancet Oncol. 2011 May;12(5):460-8.
J 1 Rang Voie
METHYLPREDNISOLONE
40 mg/m2
1
IV
RITUXIMAB
375 mg/m2
500 ml 0.9 % NaCl en 5 heures
2
DOXORUBICINE
25 mg/m2
250 ml 0.9 % NaCl en 1 heure
3
ENDOXAN
400 mg/m2
250 ml 0.9 % NaCl en 1 heure
4
VINCRISTINE
1mg / jour
100 ml 0.9 % NaCl en 10 min
5
Commentaires :
J2 à J5, Prednisone : 40 mg par m2 en Per Os par jour à domicile
Vincristine : Dose max 2 mg par injection ; dose maximale cumulée: 30 à 50 mg
Cardiotoxicité Doxorubicine si dose cumulée ≥550 mg/m2
Prophylaxie anti-infectieuse systématique (Bactrim, Zelitrex ..)
Prophylaxie neuro-méningée à discuter au cas par cas
Risque de neutropénie fébrile: < 10 %
Traitement par G-CSF à discuter en fonction des facteurs de risque de neutropénie fébrile du patient et surtout de l’âge.
Potentiel émétisant: moyen
Traitement antiémétique recommandé: Phase aiguë: Sétron J1 + Corticoïde J1 + Aprépitant J1
Phase retardée: Aprépitant J2 J3
6. 5
R-ACVBP
Tilly H, et al , Groupe d'Etude des Lymphomes de l'Adulte. Intensive conventional chemotherapy (ACVBP regimen) compared with standard CHOP for poor-
prognosis aggressive non-Hodgkin lymphoma. Blood. 2003 Dec 15;102(13):4284-9.
J 1 J 2 J 3 J4 J 5 Rang Voie
METHYLPREDNISOLONE
40 mg/m2
1
IV
RITUXIMAB
375 mg/m²
500 ml 0.9 % NaCl en 5 heures
2
DOXORUBICINE
75 mg/m2
100 ml 0.9 % NaCl en 1 heure
3
ENDOXAN
1200 mg/m2
250 ml 0,9% NaCl en 1 heure
4
UROMITEXAN
400 mg/m2
5
ELDISINE / VINDESINE
2 mg/m2
100 ml 0,9 % NaCl en 10 min
ELDISINE / VINDESINE
2 mg/m2
100 ml 0,9 % NaCl en 10 min
6
BLEOMYCINE
10 mg/j
100 ml 0,9 % NaCl en 1 heure
BLEOMYCINE
10 mg/j
100 ml 0,9 % NaCl en 1 heure
7
UROMITEXAN
800 mg/m2
8
PO
UROMITEXAN
800 mg/m2
9
Commentaires :
De J2 à J5, Prednisone: 60 mg par m2 par jour en Per Os à domicile
Rinçage avec chlorure de sodium 0,9%: 250 ml
Dose max VINCRISTINE: 2 mg par injection ; dose maximale cumulée: 30 à 50 mg
Cardiotoxicité Doxorubicine si dose cumulée ≥550 mg/m2
Prophylaxie anti-infectieuse systématique (Bactrim, Zelitrex)
Prophylaxie neuro-méningée à discuter au cas par cas
Risque de neutropénie fébrile: >20% J6 à J13: Traitement par G-CSF recommandé
Potentiel émétisant: moyen Traitement antiémétique recommandé: Phase aiguë: Sétron J1 + Corticoïde J1 + Aprépitant J1 / Phase retardée:
Aprépitant J2 J3
7. 6
DEUXIEME LIGNE
R-DHAP
J 1 J 2 J 3 J 4 Rang Voie
DEXAMETHASONE
40 mg/j
DEXAMETHASONE
40 mg/j
DEXAMETHASONE
40 mg/j
DEXAMETHASONE
40 mg/j
1
IV
RITUXIMAB
375 mg/m²
500 ml 0.9 % NaCl en 5 heures
CYTARABINE
2000 mg/m2 / 3h
250 G5% en 3 heures
2
CISPLATINE
100 mg/m2
250 ml 0,9% NaCl en 1 heure
CYTARABINE
2000 mg/m2 / 3h
250 G5% en 3 heures
3
Commentaires :
Aracytine : Administration de collyre Bacicoline : 1 goutte 4 fois par jour dans chaque oeil
Cisplatine :
- Pas de cisplatine si Clairance créatinine < 60 mL/min
- Dose cumulative maximale : 600 à 1000 mg/m² Ne dépasser cette dose cumulative qu'après s'être assuré que les fonctions rénales et
auditives sont correctes
- Hydratation : cf protocole régional
Risque de neutropénie fébrile: >20% J6 à J13: Traitement par G-CSF recommandé
Potentiel émétisant: Haut (cisplatine)
Traitement antiémétique recommandé: Phase aiguë : Sétron J1 + Corticoïde J1 + Aprépitant J1
Phase retardée: Aprépitant J2 J3 + Corticoïdes J2 à J4
Références :
Mey UJ et al Leuk. Lymphoma 47(2006) : 2558-2566
Gisselbrecht C et al , J Clin Oncol. 2012 Dec 20;30(36):4462-9. .Rituximab maintenance therapy after autologous stem-cell transplantation in patients with relapsed
CD20(+) diffuse large B-cell lymphoma: final analysis of the collaborative trial in relapsed aggressive lymphoma.
8. 7
R-DHAOx
J 1 J 2 J 3 J 4 Rang Voie
DEXAMETHASONE
40 mg/j
DEXAMETHASONE
40 mg/j
DEXAMETHASONE
40 mg/j
DEXAMETHASONE
40 mg/j
1
IV
RITUXIMAB
375 mg/m²
500 ml 0.9 % NaCl en 5 heures
CYTARABINE
2000 mg/m2 / 3h
250 G5% en 3 heures
2
OXALIPLATINE
130 mg/m2
250 ml G5% en 1 heure
CYTARABINE
2000 mg/m2 / 3h
250 G5% en 3 heures
3
Commentaires :
A J2 Aracytine sera à administrer toutes les 12 heures
Aracytine : Administration de collyre Bacicoline : 1 goutte 4 fois par jour dans chaque œil
Neurotoxicité de l'Oxaliplatine si dose maximale cumulée >800 mg/m2
Risque de neutropénie fébrile: >20% J6 à J13 : Traitement par G-CSF recommandé
Potentiel émétisant: moyen
Traitement antiémétique recommandé: Phase aiguë: Sétron J1 + Corticoïde J1 + Aprépitant J1
Phase retardée: Aprépitant J2 J3
Références :
Rigacci L et al , Cancer. 2010 Oct 1;116(19):4573-9. Oxaliplatin-based chemotherapy (dexamethasone, high-dose cytarabine, and oxaliplatin)±rituximab is an effective
salvage regimen in patients with relapsed or refractory lymphoma.
Lignon J et al , Clin Lymphoma Myeloma Leuk. 2010 Aug;10(4):262-9. . Rituximab, dexamethasone, cytarabine, and oxaliplatin (R-DHAX) is an effective and safe
salvage regimen in relapsed/refractory B-cell non-Hodgkin lymphoma.
9. 8
R-ICE
J 1 J 2 J 3 Rang Voie
RITUXIMAB
375 mg/m²
500 ml 0.9 % NaCl en 5 heures
CARBOPLATINE
5 mg/ml.min
500 ml 0,9 % NacL
ETOPOSIDE
100 mg/m2
500 ml 0,9 % NacL
1
IV
ETOPOSIDE
100 mg/m2
500 ml 0,9 % NacL
ETOPOSIDE
100 mg/m2
500 ml 0,9 % NacL
2
HOLOXAN
5000 mg/m2
3
UROMITEXAN
5000 mg/m2
4
Commentaires :
Holoxan : à J2, pendant l'administration,
Surveillance du pH urinaire, de la diurèse et Hemastix toutes les 4 heures
-si pH<7, Bicarbonate de sodium 1,4%: 250 ml en 30 minutes
-si diurèse < 800 ml toutes les 8 heures : administrer Diamox ¼ ampoule et avertir le médecin (après correction du pH)
Carboplatine : La dose de carboplatine (mg) est calculée par la formule de Calvert :
Dose (mg) = AUC x (GFR +25)
GFR : filtration glomérulaire (ml/min)
AUC : aire sous la courbe (mg/ml xmin)
Risque de neutropénie fébrile: > 20%
Traitement par G-CSF recommandé.
Potentiel émétisant: moyen
Traitement antiémétique recommandé: Phase aiguë: Sétron J1 + Corticoïde J1 + Aprépitant J1
Phase retardée: Aprépitant J2 J3
Références :
Kewalramani T et al .Blood. 2004 May 15;103(10):3684-8. Rituximab and ICE as second-line therapy before autologous stem cell transplantation for relapsed or
primary refractory diffuse large B-cell lymphoma.
10. 9
R-GEMOX 1 jour R-GEMOX 2 jours
J 1 Rang Voie
RITUXIMAB
375 mg/m²
500 ml 0.9 % NaCl en 5 heures
1
IV
GEMCITABINE
1000 mg/m2
250 ml 0,9% NaCl en 1 heure
2
OXALIPLATINE
100 mg/m2
250 ml G5% en 1 heure
3
Commentaires :
Neurotoxicité de l'Oxaliplatine si dose maximale cumulée >800 mg/m2
Risque de neutropénie fébrile : 10 à 20%
Traitement par G-CSF à discuter en fonction des facteurs de risque de neutropénie fébrile du patient
Potentiel émétisant: moyen
Traitement antiémétique recommandé: Phase aiguë: Sétron J1 + Corticoïde J1 + Aprépitant J1
Phase retardée: Aprépitant J2 J3
Référence :
Lopez et al , Eur.J. Haematology 80(2008) : 127-132
J 1 J 2 Rang Voie
RITUXIMAB
375 mg/m²
500 ml 0.9 % NaCl en 5 heures
GEMCITABINE
1000 mg/m2
250 ml 0,9% NaCl en 1 heure
1
IV
OXALIPLATINE
100 mg/m2
250 ml G5% en 1 heure
2
11. 10
R-BENDA 2 jours R-BENDA 3 jours
J 1 J 2 Rang Voie
RITUXIMAB
375 mg/m2
500 ml 0.9 % NaCl en 5 heures
BENDAMUSTINE
120 ou 90 mg/m2
1
IV
BENDAMUSTINE
120 ou 90 mg/m2
2
J1 J28
Commentaires :
Si réaction allergique à la Bendamustine lors des cures précédentes, prévoir une prémédication anti allergique
Rinçage avec chlorure de sodium 0,9%: 250 ml
Risque de neutropénie fébrile: < 10 %
Traitement par G-CSF à discuter en fonction des facteurs de risque de neutropénie fébrile du patient.
Potentiel émétisant: moyen
Traitement antiémétique recommandé: Phase aiguë: Sétron J1 + Corticoïde J1 + Aprépitant J1 / Phase retardée: Aprépitant J2 J3
Références :
Vacirca JL et al , Ann Hematol. 2013 Aug 17. Bendamustine combined with rituximab for patients with relapsed or refractory diffuse large B cell lymphoma.
Ohmachi K et al , J Clin Oncol. 2013 Jun 10;31(17):2103-9. Multicenter phase II study of bendamustine plus rituximab in patients with relapsed or refractory diffuse
large B-cell lymphoma.
J 1 J 2 J 3 Rang Voie
RITUXIMAB
375 mg/m2
500 ml 0.9 % NaCl en 5 heures
BENDAMUSTINE
90 mg/m2
BENDAMUSTINE
90 mg/m2
1
IV
12. 11
Indications Thérapeutiques
AGE < 60 60-80 >80
IPIaa 0 IPIaa 1 IPIaa 2-3 IPIaa 0
60-80
IPIaa 1-3
FIT
UNFIT ou avec
cardiopathie
Conseillé
Essai clinique
LNH09-1B GAINED GAINED LNH09-1B REMARC SENIOR
Sinon
R-ACVBP 14x3 +
Conso sequentielle
R-ACVBP 14x4 +
Conso sequentielle
selon LNH 03-07
R-ACVBP 14x4 +
HDCT+ASCT
Prophylaxie IT
R-CHOP 21 x 6
R-CHOP 21 x 8
IPIaa 1-3
Prophylaxie IT
R-mini-CHOP 21 x 6
Prise en charge Palliative
(BSC)
Ou R-CHOP 21 x 6
R-CHOP 21 x 6
IPI 0)
Switch DAUNORUBICINE
par ETOPOSIDE (X)
R-CXOP 21 x 6
Première rechute
Eligible à la greffe
Non éligible à la greffe
R-ICE, R-DHAP ou R-DHAOX puis Autogreffe
conditionnée par BEAM
R-GEMOX x 6
Essais cliniques
13. 12
Commentaires Généraux
Concernant l’ENDOXAN :
Avec l’ENDOXAN, UROMITEXAN:
1ère dose en IV dans la poche d'ENDOXAN à H0
2ème dose en Per Os (dose IVx2) à H+2
3ème dose en Per Os (dose IVx2) à H+6
Concernant le Rituximab :
PREMEDICATION ORALE RItuximab :
H-30 min, Paracétamol: 1 g
H-30 min, POLARAMINE RETARD: 1 comprimé
A la 1ère cure, commencer avec un débit du Rituximab de 50 mg par heure, puis augmenter le débit de 50 mg par heure toutes les 30 minutes
jusqu'à atteindre un débit de 400 mg par heure maximum
Pour les cures suivantes, commencer avec un débit de 100 mg par heure, puis augmenter le débit de 100 mg par heure toutes les 30 minutes
jusqu'à atteindre un débit de 400 mg par heure maximum
A la 1ère cure, SURVEILLANCE POULS, PRESSION ARTERIELLE, FREQUENCE RESPIRATOIRE, TEMPERATURE
toutes les 15 minutes pendant la première heure puis toutes les heures. Pour les cures suivantes, SURVEILLANCE toutes les 30 minutes
Pour obtenir le débit à régler, calculer ainsi:
50 mg (ou 100 mg)
ml/h= -------------------------------
Dose (colonne 4)/ 500
Par exemple, 625 mg à administrer à la première cure avec un débit de 50 mg par heure :
50
ml/h=-----------------------=40
625/500
27. ALKYLANTS
Premières molécules (moutardes N)
Nombreux médicaments
Multiples indications
Mécanisme général = forment des liaisons
covalentes ADN (ponts intra ou inter-brins)
= altération de la réplication
29. ALKYLANTS : SELS DE PLATINE
Cisplatine
Molécule majeure : K bronchique, ovaires, ORL...
Toxicité rénale +++ (nécrose tubulaire)
Hydratation toujours et plusieurs schémas : ex 12h avant
et 6h après chimio
Neurotoxicité et ototoxicité
Carboplatine
Moindre néphrotoxicité
Surveillance fonction rénale, prescription en AUC
Oxaliplatine
Colon-rectum
Pas de néphrotoxicité
Neurotoxicité
31. INTERCALANTS : ANTHRACYCLINES
Cardiotoxicité
Formes liposomales : Caelyx® et Myocet®
Moindre au niveau cardiaque
=> Doses maximales cumulées
Moindre pour digestif
= Neutropénies
= Alopécies
32. INTERCALANTS : ANTHRACÈNE-
DIONES
Mitoxantrone NOVANTRONE®
K sein, prostate, LA
Autre indication = certaines formes de SEP
(Elsep)
Egalement cardiotoxique
Leucémogène
33. ANTIMÉTABOLITES
Inhibition de la synthèse des nucléotides =
structures proches bases puriques,
pyrimidiques ou folates
Antifolates
Methotrexate
Antagonistes pyrimydiques
5 FU / Cytarabine / Gemcitabine
Antagonistes puriques
mercaptopurine, thioguanine
cladribine, fludarabine
34. ANTIMÉTABOLITES : 5 FLUORO-
URACILE
Drogue majeure
Colon-rectum + autres K digestifs
ORL
Administration ambulatoire courante
systèmes administration continue (diffuseur,
pompe)
Existence voie orale
Risque photosensibilisation
Protection bras perfusé
Association ac folinique : potentialisation
action
37. INHIBITEURS TOPO-ISOMÉRASES
TI : enzymes de réparation ADN
indispensables (torsion excessive)
Inhibiteurs TI 2
Etoposide Vépeside®
Inhibiteurs TI 1
Irinotecan Campto®
Topotecan Hycamtin®
38. INHIBITEUR TI 2 : ETOPOSIDE
Indications larges
K bronchiques
testis
hémopathies
Toxicité cardio-vasculaire
hypotension
Forme orale
Forme phosphate
Intérêt stabilité / concentration
39. INHIBITEURS TI 1
Irinotecan CAMPTO®
colon-rectum ++
syndrome cholinergique
Hypersalivation, hypotension,
hypersudation, malaise, troubles de
l’accommodation
Prémédication par atropine
Topotecan HYCAMTIN®
K ovaire avancé
40. POISONS DU FUSEAU
Action au niveau du fuseau mitotique, ciblée
sur la tubuline
Taxanes = inhibition dépolymérisation
Vinca-alcaloïdes = inhibition de la
polymérisation
41. POISONS DU FUSEAU :
ALCALOÏDES DE LA PERVENCHE
Vincristine ONCOVIN® , Vindésine
ELDISINE®, Vinblastine VELBE®
hémopathies ++
Vinorelbine NAVELBINE®
K bronchique NPC
Sein
Voie orale
Neurotoxicité (irréversible), voie intratéchale
interdite
hématotoxicité
Extravasation, veinite
42. POISONS DU FUSEAU : TAXANES
Paclitaxel TAXOL®
K sein
K ovaire
K bronchique
Docetaxel TAXOTERE®
K sein
K bronchique
Prostate…
Hypersensibilité
prémédications ++
Corticoïdes, antihistaminiques H1 (Atarax®) et H2 (raniplex®)
Neurotoxicité
49. ADMINISTRATION DES CYTOTOXIQUES
Prise en charge spécifique
Extravasation anthracyclines : Dexrazoxane
1000mg/m² J1et J2
500mg/m² J3
Perfusion dans autre veine
Protocole de prise en charge des
extravasations rédigé et validé sur le CHUB
Disponible sur intranet : pole pharmaceutique / unité de
pharmacotechnie
Kit extravasation dans service
57. AUTRES EXEMPLES
Interleukine 2 PROLEUKIN®
Cancer du rein métastatique
Activité immunomodulatrice de IL-2
BCG lyophilisé IMMUCYST®
K vessie
voie endovésicale
Vaccin K col de l’utérus papillomavirus
Gardasil® / Cervaxis®
Avenir = vaccinothérapie ?
59. DÉFINITION
Rentrer dans l’intimité de la cellule
Cibler une anomalie moléculaire
Protéines et enzymes impliquées dans les
processus de prolifération, d’apoptose,
d’angiogénèse ou de régulation du cycle
cellulaire = cible thérapeutique
Cible 1 : Inhibition signaux de prolifération
Cible 2 : Inhibition angiogénèse tumorale
60. Cellule normale Cellule cancéreuse
Signaux de
multiplication
cellulaire
Signaux de mort
cellulaire
Signaux de
multiplication
cellulaire
Signaux de mort
cellulaire
Processus mis en jeu :
Survie cellulaire
Protection contre
l’apoptose
Prolifération cellulaire
Migration cellulaire
Invasion
Angiogénèse
Signal
61. CIBLE 1 : INHIBITEUR DE LA TRANSDUCTION
DU SIGNAL
Transduction du signal stimulé par :
Facteurs de croissance épithéliaux (HER)
Les tyrosines kinases
Les sérines thréonines kinases
Transduction bloquée par :
Ac monoclonaux compétitifs des facteurs de
croisssance
TKI compétitifs de l’ATP
Inhibiteur de sérine thréonine kinase
Ce blocage entraine une ↓ prolifération
cellulaire et une ↑ de l’apoptose (= mort
cellulaire)
62. ANGIOGENÈSE TUMORALE
Après division anarchique
Tumeur de petite taille s’arrête de croître
1mm3
Angiogenèse
Nouveaux vaisseaux à partir réseau pré-existant
Nécessaire
croissance tumorale
phénomène métastatique
L’angiogenèse = phénomène complexe
Interaction coordonnée entre différentes protéines, différentes
voies signalétiques et différents types cellulaires
Chacune des étapes = cible thérapeutique potentielle
63. ANGIOGENÈSE TUMORALE
La tumeur produit un signal (dont le VEGF)
qui stimule la prolifération des vaisseaux
sanguins avoisinants
64. CIBLE 2 :ANGIOGENÈSE TUMORALE
Avantages théoriques de l’approche anti-
angiogenèse
Sélectivité (néo-vaisseaux)
Activité potentielle dans tous les types tumoraux
Risque limité de voir apparaître des mécanismes de
résistance (stabilité génétique des cellules
endothéliales)
Accès direct des médicaments à leur cible
Association possible avec d’autres approches
thérapeutiques (anti-proliférative…)
Effet thérapeutique non cytotoxique
65. DEUX APPROCHES POUR CIBLER LES
VAISSEAUX DE LA TUMEUR
Thérapie angiostatique
Inhibition de la formation de nouveaux
vaisseaux
Blocage de la croissance tumorale
Ciblage vasculaire par thérapie
angiotoxique
Destruction de vaisseaux tumoraux pré-
existants
Phénomène de nécrose tumorale
66. STRATÉGIES POUR INHIBER L’ANGIOGENÈSE
TUMORALE
Ciblage des molécules impliquées dans la formation
des néo-vaisseaux
Facteurs angiogéniques de l’hôte / tumeur (cg
VEGF,
FGF, PDGF)
Stimulateurs des facteurs angiogéniques (cg COX-2,
oncogènes, gènes suppresseurs de tumeurs…)
Ciblage des facteurs de survie des cellules
endothéliales
VEGF
VEGF-R
Intégrines
Angiopoietin-1
Ciblage des MMP (Matrix Metallo Protéases)
68. MOLÉCULES EXISTANTES EN 2013
Origine DCI Nom commercial Cible Cancer
AC Trastuzumab Herceptin® HER2 Sein/estomac
Cetuximab Erbitux® EGFR CCR/ORL/CBNPC
Bévacizumab Avastin® VEGF CCR/ CBNPC/ SEIN/
REIN / OVAIRE
Rituximab Mabthera® CD20 Lymphomes / LLC
Panitumumab Vectibix® EGFR CCR
TKI Erlotinib Tarceva® EGFR CBNPC/Pancréas
Gefitinib Iressa® EGFR CBNPC
Lapatinib Tyverb® EGFR Sein
Sorafenib Nexavar® … CHC / Rein
Sunitinib Sutent® … Rein
Imatinib Glivec® … LMC
Temsirolimus Torisel® … Rein
Evérolimus Afinitor® … Rein
69. QUELQUES EXEMPLES…
DCI/ nom
commercial
Cible /
Indications
Particularités Toxicités
Cetuximab
ERBITUX®
Inhibition liaison
ligand/EGFR
CCR méta – ORL en
assoc à Rxth
Mutation Kras
facteur prédictif de
non réponse
Réaction allergique
Rash, acnée
Diarrhées
Asthénie
Trastuzumab
HERCEPTIN®
Anti HER2
Sein (adjuvant et
métastatique)
Estomac méta
Surexpression chez
20% des tumeurs
Cardiaque (CI avec
anthracyclines)
Réaction allergique
Bévacizumab
AVASTIN®
Anti VEGF
En association à la
CT
Sein ,CCR, poumon,
rein en situation
méta
HTA
Réaction allergique
Hémorragie et
thrombose artérielle
Perforation
intestinale
Retard cicatrisation
70. QUELQUES EXEMPLES…
DCI/ nom
commercial
Cible /
Indications
Particularités Toxicités
Sunitinib
SUTENT®
Anti VEGF, TKI,
antiangiogénèse
Rein avancé,
GIST
Produit per os
Disponible en ville
IM
Asthénie
HTA
Hémorragies
Sd main pied
Sorafénib
NEXAVAR®
Blocage nbeuses
TK
CHC, rein méta
Produit per os
Disponible en ville
IM
Asthénie
HTA
Sd main pied
Diarrhées
Evérolimus
AFINITOR®
Inhibe protéine
MTOR
Produit per os
Disponible en ville
IM
Diarrhées
Tox cutanée
Toux, dyspnée
Infections
71. EN RÉSUMÉ
Virage monumental +++
Concepts
Pronostic
Axe traitement – biologie K +++
Avenir proche
On ne traite plus des entités cliniques
On traite des entités cellulaires…
Traitement « à la carte »
75. CANCER DU SEIN
Rôle majeur dans la prise en charge
R+ = facteur thérapeutique = pronostic
Principe = diminuer taux et/ou effets des estrogènes
prolifération et différentiation cellulaire
Efficacité liée
présence de récepteurs hormonaux
post-ménopause (bon pronostic)
Castration en pré-ménopause
76. CANCER DU SEIN
Quatre classes thérapeutiques
Anti-estrogènes
Progestatifs
Inhibiteurs de l’aromatase
Analogues LH-RH
Positionnement thérapeutique
Traitement adjuvant (+chir +/- RT +/- chimio)
Métastatique
Alternative CT
Métastases osseuses, cutanées, cérébrales ++
77. ANTI-ESTROGÈNES
Per os: Tamoxifène NOLVADEX® (chef de file),
Toriméfène FARESTON®
Injectable IM: Fulvestrant FASLODEX®
Inhibition de la synthèse E
Fixation estradiol-R
Indications thérapeutiques
Traitement adjuvant = 5 ans
Formes métastatiques
Toxicités: leucorrhées, saignements, bouffées de
chaleur, risque thrombose, risque K endomètre
78. PROGESTATIFS
MedroxyP PRODASONE® FARLUTAL®
Megestrol MEGACE®
P à fortes posologies = blocage axe hypophyso-
ovarien (=contraception !) = baisse des taux E
Effets indésirables (> anti-E : les plus mal tolérés – mais pas K
endomètre)
Aménorrhée
Hémorragies
Thrombophlébite
Prise de poids
HTA
Hyperglycémie
84. CANCER DE LA PROSTATE
Diminuer production et effets / androgènes
Hormonothérapie
base prise en charge / phases métastatiques
Trois classes médicamenteuses
Analogues LH-RH
Anti-androgènes
Estrogènes
Corticoïdes
85. CASTRATION
Chirurgicale ++ sf si refusée
Chimique = analogues LH-RH
Inhibition sécretion FSH et LH = baisse taux
estrogènes et testostérone
Formes LP
Triptoréline DECAPEPTYL® 11,25mg (injLP/3 mois),
Goséréline ZOLADEX® 10,8mg (implant SC/3 mois),
Leuproréline ENANTONE® 11,25mg (injLP/3 mois) et 30mg
(injLP/6 mois), Buséréline SUPREFACT® (nasal)
Effets indésirables
Bouffées de chaleur
Troubles libido, impuissance
Traitement historique
2 prix Nobel en 1966
et 77
87. ANTI-ANDROGÈNES
Interaction avec différents R aux A
Médicaments (stéroïdiens ou non)
cyprotérone ANDROCUR® po
flutamide EULEXINE® po
nilutamide ANADRON® po
bicalutamide CASODEX® po
Phase métastatique
Associés à une castration
Effets indésirables
Troubles digestifs
Gynécomasties
Bouffées de chaleur…
88. ESTROGÈNES
Estramustine ESTRACYT®
Hormono- et CT
Diéthylstilbestrol DISTILBENE®
Reste utilisé…
Risque cardiovasculaire HTA/Thromboembol +++
89. CONCLUSION
Prise en charge du cancer = stratégie
multitraitement et multidisciplinaire
Rôle IDE en cancérologie +++
Prévention des évènements indésirables
Chimiovigilance
90.
91. PREPARATION DE LA
CHIMIOTHERAPIE
PAR L’INFIRMIER :
MANIPULATION ET
ADMINISTRATION
SIMPLES
1ère journée de l’infirmier en oncohématologie 24 – 26 Avril 2014, Alger
S. Sibachir, F. Rezzouk, A. Aoufi, D. Mouloud, M. Ramaoun, H. Ahmidatou, C. Kerar,
S. Nekkal et M. Belhani
service d’hématologie / CTS CHU Béni Messous
92. La chimiothérapie est une méthode thérapeutique
indiquée dans les cancers, elle vise à éliminer les
cellules cancéreuses, soit en les détruisant
directement, soit en les empêchant de se multiplier.
Le nombre de malades atteints du cancer est de
plus en plus en augmentation.
De nouveaux services et centres spécialisés en
oncologie et en oncohématologie sont ouverts ces
dernières années d’où la nécessité de recrutement
du personnel paramédical pour la prise en charge
thérapeutique des cancéreux en administrant la
chimiothérapie .
93. Objectif : Notre travail a pour but de
montrer que la chimiothérapie est
simple, tout infirmier peut l’administrer
en respectant les règles élémentaires de
l’utilisation des drogues.
oncologie
infirmier
chimiothérapie
infirmier
94. Hôpital de jour au niveau de la consultation
d’hématologie adulte du CHU Béni Messous
320 cures sont préparées et administrées
aux patients par mois, 15 cures / jour en
moyenne
les malades pris en charge sont suivis pour
les hémopathies malignes suivantes :
• maladie de Hodgkin (HDK)
• lymphome malin non Hodgkinien (LNH)
• myélome multiple
• leucémies aigues
• leucémie lymphoïde chronique
• leucémie myéloïde chronique
95. LNH
protocole Drogues / doses
R-CHOP
1 cure
chaque 21
jours
R : 375 mg /m2 en perfusion J1
Adriamycine 50 mg/m2 en IV J1
Vincristine 1mg/m2 IV J1
Cyclophosphamide 750mg/m2 en IV J1
Prédnisone 40 mg /m2 IV J1 à J5
R-DHAP
1 cure
chaque 21j
R : 375 mg /m2 en perfusion J1
Dexamethasone : 40 mg/j IV J1 à J4
Cytarabine : 2 g/m2 2x/j IV J2
Cisplatine : 100 mg/m2 IV J1
ACVBP
1 cure
chaque 14
jours
Cyclophosphamide 1200 mg/m2 IV J1
Adriamycine 75 mg/m2 en IV J1
Vindésine 2 mg /m2 en IV J1 et J5
Bléomycine 10 mg en IV J1 et J5
Prédnisone 60 mg /m2 en IV puis per os J1 à J5
ESAP
1 cure tous
les 21 jours
Etoposide 40 mg/m² IV J1 , J2, J3 , J4
Cisplatine 25 mg/m² IV J1 J2 J3 J4
Solumédrol 125mg / m² IV J1 J2 J3 J4 J5
Cytarabine 2000 mg/m² IV J5
MM
protocole Drogues / doses
VAD
1cure/mois
Adriamycine 36 mg/m2 en IV J1
Vincristine 1,4 mg IV J1
Dexamethasone 40 mg en perfusion
J1 à J4 J9 à J12 J17 à J20
VCD
1 cure /
mois
Velcade 1,3 mg/m2 en IVD lente / SC J1 J4 J8 J11
Cyclophosphamide 500 mg J1 J4 J8 J11
Dexamethasone 40 mg en perfusion J1 J4 J8 J11
LLC
protocole Drogues/doses
RFC
1 cure / mois
mabthéra 375 mg/m2 J1
Fludarabine inj 25 mg/m2/J pendant 3 jours de J1 à J3
Cp 40 mg/m2/J pendant 3 jours de J1 à J3
Cyclophosphamide 250 mg /m2/J de J1 à J3
HDK
protocole Drogues / doses
ABVD
1 cure / mois
ADRIBLASTINE 25 mg/m² IVD J1 et J15
BLEOMYCINE 10 mg/m² IVD J1 et J15
VELBE 6 mg/m² IVD J1 et J15.
DETICENE 375 mg/m² IV en 2h J1 et J15
Solumédrol 120 mg/m2 J1 et J15
VACEM
1 cure / 28 jours
Vincristine 1,4 mg/m2 J1
Adriamycine 35 mg/m2 J1
Cyclophosphamide 750 mg/m2 J1 J2
Etoposide 150 mg/m2 J2 J3
Méthyl prédnisone 120 mg/m2 J1J2 J3
BEACOPPR
1 cure / 21 jours
ENDOXAN 1250 mg/m² IV J1.
ADRIBLASTINE 35 mg/m² IVD J1.
ONCOVIN 1,4 mg/m² max 2 mg IV J8.
BLEOMYCINE 10 mg/m² IV J8.
VP16 200 mg/m² IV J1 à J3.
NATULAN 100 mg/m² per os J1 à J 7
PREDNISONE 40 mg/m² per os J1 à J7
LA
protocole drogues
Linker Induction : doxorubicine, vincristine, asparaginase,
prednisone
Consolidation : purinethol, endoxan, aracytine
Réinduction : rubidomycine, vincristine, prednisone,
asparaginase, etoposide, aracytine, méthotrexate
Entretien: purinethol, methotrexate (cp)
96. Cure à
administrée
•Après l’accord du médecin (examen clinique, FNS, biochimie)
•Tenue de l’infirmier : camisole, gants PVC, lunettes, bavette, calot
préparation
•la cure de chimiothérapie est préparée dans une salle spécialisée et
faite sous la hotte qui aspire les molécules libérées dans l’air
•Asepsie rigoureuse : lavage des mains, des surfaces et des paillasses
Règles à
respecter
•Faire attention aux calculs des doses prescrites +++
•Solutés de préparation : SSI ou SG
Règles à
respecter
• faire attention aux dilutions des drogues
• cacher certaines drogues ( à l’abri de la lumière)
• rinçage après la fin de la cure (Déticene, VP 16)
97. La chimiothérapie est administrée par voie :
•Intraveineuse
(cathéter ou Chambre implantable)
•Sous-cutanée
•Intramusculaire
•Per os
•Intra-thécale
(préparation des drogues pour le médecin
qui administre les drogues après une
ponction lombaire)
Voies d’administration de la
chimiothérapie :
98. Le site de ponction intraveineuse doit être
protégé, une surveillance locale s’impose
(œdème, allergie, signes d’inflammation,
douleur, rougeur)
Le contrôle de débit doit être indispensable.
La voie intraveineuse :
une extravasation (passage du
médicament hors veine) peut se voir .
en cas d’extravasation il faut :
arrêter la perfusion
essayer d’aspirer le liquide avec une aiguille
injecter du sérum physiologique
retirer le cathéter
faire un pansement alcoolisé
repiquer le malade dans un autre endroit.
99. Avant chaque
administration de
chimiothérapie, le malade
reçoit systématiquement
une préparation :
hyperhydratation (MTX HD /
cisplatine), alcalinisation des
urines.
antiémétique.
pansement gastrique.
Et dans certains cas une prémédication
(antihistaminiques, corticoïdes).
Le malade doit rester sous surveillance
→→→→ Fiche de surveillance pendant
toute la durée des perfusions (état général,
T°, pouls, TA, FR) car plusieurs effets
peuvent apparaître :
Vomissements, nausées, état de choc,
allergie ……
En cas de ES un traitement symptomatique
est prescrit
Certaines réactions nécessitent l’arrêt
momentané de la perfusion voir même
l’arrêt total de toute la cure.
100. incidents
Contact avec la
peau →→→→ eczéma,
ulcération
Contact avec les
yeux →→→→
conjonctivite
allergique
Inhalation des
drogues →→→→ asthme
Rhinite allergique
Gestes à
faire
Rinçage 15 mn
Savonner avec un
savon doux
Laver avec
abondement d’eau
les yeux
Irriguer avec SSI
Précautions à
prendre pour
éviter l’incident
Port de
camisole et de
gants
Port de
lunettes
Port de bavette
Ces incidents sont dus le plus souvent au non respect
des règles de la préparation de la chimiothérapie.
101. •Permet d’éviter les
incidents et
accidents chez
l’infirmier
Le respect des
bonnes pratiques
de préparation
de la
chimiothérapie
camisole
calot bavette
gantslunette
hotte
102. La manipulation des drogues de
chimiothérapie par l’infirmier est
aussi simple que la manipulation de
tout autre traitement
(antibiotiques, anesthésiants,
antalgiques…)
103. Le rôle de l’infirmier en onco-hématologie est
primordial
Il est un des maillons essentiels dans la prise en
charge thérapeutique des patients atteints
d’hémopathies malignes.
L’utilisation de la chimiothérapie doit obéir à des
règles strictes afin, d’une part traiter
correctement nos malades et protéger les
manipulateurs d’autre part.
Conclusion
104.
105. Documentdonnéàtitreinformatif–Sousconditionsd’évolutiondesconnaissancesetdespratiques– Administrationsurprescriptionmédicaleetprotocoles envigueur.
Laurent GUERREIRO(Infirmier – Montpellier 34)– iaahhh@hotmail.com- Mars2009 1/6
CHIMIOthérapies Toxicité Précautions
Sels de platine (forment des ponts entre les deux chaînes de l’ADN et empêchent son ouverture lors de la réplication)
Cisplatine (CDDP, Cisplatyl) Rénale
Neurologique auditive
Nausées / Vomissements
Hyperhydratation 3litres / 24h avant et après
Clearance créatinine par receuil des urines sur 24h + créatinine sanguine.
Anti-émétique : Emend (Aprépitant) 120 (J1) 80 (J2, J3) +/- Zophren (Ondansétron).
Carboplatine (Paraplatine) Thrombopénie
Neurologique auditive
Oxaliplatine (LOHP, Eloxatine) Neuropathies périphériques au froid Pas de boissons fraîches → spasmes laryngés risque fausses routes.
Antracyclines (rouge) (Inhibition des enzymes chargées de réguler la structure dans l’espace de l’ADN + formation de radicaux libres)
Daunorubicine (Cérubicine)
Doxorubicine (Adriblastine)
Myocet (formeliposomale)
Caelyx (formeliposomalepegylée)
Epirubicine (Farmorubicine)
Cardiaque
Nécrose +++ (en cas d’extravasation)
Nausées +++ / Vomissements
Alopécie ++
FEV (Fraction éjection ventriculaire)
ECG (Electrocardiogramme)
Voie d’abord : Dispositif Veineux Inplanté (DVI) + Contrôle du reflux sanguin
à chaque administration impératif !
Alkylants (Attaquent directement l'ADN, Forme des radicaux libres (alkyles)
Les moutardes azotées :
Cyclophosphamide (Endoxan)
Ifosfamide (Holoxan)
Cystites hémorragiques
Toxicité neurologique :
Encéphalopathie (somnolence, inversion
jour et nuit, ... coma)
Bandelette Urinaire – Recherche hématurie
Hydratation alcaline (Bicarbonates) et Ph urinaire > 7.5
Protection muqueuse vésicale : Mesna (Uromitexan) isodose
Monofonctionnels :
Dacarbazine (Déticène)
Le témozolomide (Témodal) Peros
Nausées / Vomissements
Maladie veino-occlusive (Veinite grade I)
Thrombopénie
Anti-émétique : Emend (Aprépitant) 120 (J1) 80 (J2, J3)
Surveillance : NFS (Numération de formule sanguine)
Anti-métabolites (Interfèrent avec la synthèse de l'ADN (Phase S du cycle cellulaire), Ils se substituent à des acides aminés ou à des nucléotides)
Cytarabine (Aracytine) Syndrome cérébelleux, mucites +++
Gemcitabine (Gemzar) Syndrome pseudo grippal
Radio sensibilisation mucites +++
Contre-indiqué en cas de radiothérapie.
5-FluoroUracile (5-FU)
Xeloda (Capécitabine) Peros
Cardiaque (spasmes coronariens : angor,
infarctus du myocarde, …)
Si douleur thoracique : Arrêt perfusion, Patient en demi-assis, Oxygène,
Enzymes cardiaques, ECG + allo Médecin.
Méthotrexate (Jaune) Rénale, mucites +++, hépatique Hydratation alcaline (Bicarbonates) et Ph urinaire > 7.5 + Mesna (Uromitexan)
Vinca-Alcaloïdes : Poison du Fuseau. (Empêchent la formation du fuseau chromatique qui permet la séparation des chromosomes au cours de la mitose)
Vincristine (Oncovin)
Vindésine (Eldisine)
Vinblastine (Velbe)
Vinorelbine (Nalvelbine)
Neuropathies périphériques (orteils,doigts)
Constipation (occlusions)
Veinotoxique (scléroses, nécroses)
arthralgies, myalgies.
Réversible à l’arrêt du traitement.
Laxatifs en prévention
Voie d’abord : DVI ou Voie Veineuse Centrale (VVC) Obligatoire !
106. Documentdonnéàtitreinformatif–Sousconditionsd’évolutiondesconnaissancesetdespratiques– Administrationsurprescriptionmédicaleetprotocoles envigueur.
Laurent GUERREIRO(Infirmier – Montpellier 34)– iaahhh@hotmail.com- Mars2009 2/6
CHIMIOthérapies Toxicité Précautions
Taxanes (Bloquent la division cellulaire en désorganisant le fuseau (microtubules))
Paclitaxel (Taxol)
Docetaxel (Taxotére)
Réaction Allergique +++
Syndrome de rétention hydrique
(œdèmes membres et séreuses,
épanchements pleuraux et péricardiques)
Neuropathies
Troubles du rythme cardiaque.
Onicholyse (Ongles) /Alopécie +++
Prémédication +++
Filtre pour Perfusion IV (solution grasse)
Corticoïdes forte dose
Les modificateurs de l’ADN (Formation de radicaux libres qui altèrent l’ADN)
Bléomycine Fibrose pulmonaire EFR (Exploration Fonctionnelle Respiratoire), DLCO (Diffusion monoxyde de carbone)
Etoposide (Vp-16, vépéside)
Irinotécan (CPT-11, campto) Syndrome cholinergique
Diarrhées
Atropine injection sous cutanée (En prémédication)
107. Documentdonnéàtitreinformatif–Sousconditionsd’évolutiondesconnaissancesetdespratiques– Administrationsurprescriptionmédicaleetprotocoles envigueur.
Laurent GUERREIRO(Infirmier – Montpellier 34)– iaahhh@hotmail.com- Mars2009 3/6
Effets secondaires différés des chimiothérapies Cytotoxicité sur les tissus sains à renouvellement rapide
Hématologique (Moelle osseuse) 8eme
au 15eme
jour post chimio.
Neutropénie
(PNN Vie : 2 sem)
Normes :
Neutrophiles (/mm3)
♀ & ♂ : 1700 à 7500
RISQUE INFECTIEUX
- Minimums Avant Chimio :
1500 PNN (Polynucléaires neutrophiles)
Surveillances : T°C, Brulures mictionelle, toux, …
- Facteurs de croissances (5 à 7 jours):
Granocyte 1x/j
Neupogen 1x/j
Neulasta LP (Libération prolongée) 1x/14j
- Conseils Hygiéno-diététiques :
lors de la neutopénie seulement !
Hygiène corporelle et de l’environement, éviter les
jeunes enfants et les animaux, la foule…
Eviter les coquillages, charcuteries, aliments crus...
Risque de la neutropénie :
Vulnérante : < 500 neutrophiles, risque infectieux +++
Limitante : Tolérance chimio diminue, chimio décalée.
La neutropénie fébrile = Danger (septicémie)
T°C (Température) > 38.5°C ou < 36°C, diarrhées, hypotension artérielle,…
Si Hypertermie, Fièvre, Frissons : Consultation Médecin traitant sans
attendre dans salle d’attente (risque infectieux) +/- Hospitalisation.
En service : Chambre particulière (+/- isolement protecteur), Exams pour
recherche foyer infectieux : Bandelette Urinaire +/- ECBU, Hémocultures
Surveillances : TT(Pouls),TA(TensionArtérielle),T°C(Température),Radio thorax,…
Si la moelle osseuse est trop stimulée Douleurs osseuse, Pic fébrile,
Globules blanc > 10 000 Arrêts des traitements + Paracétamol +/-
Codeine.
Anémie
(GR Vie: 2-3 mois)
Normes :
Hémoglobine (Hb)(g/100ml)
♀ : 12 - 16
♂ : 13 - 18
RISQUE CARDIO-CIRCULATOIRE
Dyspnée d’effort, asthénie, paleur des conjonctives, tackycardie
- Venofer : Selon bilan martial (Fer) si carence.
- Erythropoïetine (EPO) : Débutée si Hémoglobine ≤ 10g – Arrêt à 12g Hb.
Risque de surstimulation: Evènement thromboembolique sur vaisseaux sains : Phlébite, Infarctus, AVC, Emb Pulmonaire, …
Eprex 40 000 UI/sem
Néorecormion 30 000 UI/sem
Aranesp (Darbepoetin alpha) : 150 ʯ g/sem 500 ʯ g/3 sem
- Transfusion de CGR (Concentrés de globules rouges) : Hb < 8g Hb et selon le risque cardiaque & Avis médical.
Thrombopénie
(Plaquettes Vie : 10-15 jours)
Normes :
Plaquettes (/mm3)
♀ & ♂ : 150 000 – 400 000
RISQUE HEMORRAGIQUE
Epistaxis, gingivorragies, hématurie, melaena, …
- Transfusion de plaquettes : < 20 000 hémorragies spontanées
- Non systématique si < 50 000 : selonl’état général&typedetumeur(Métacérébrale, vésicale,pulmonaire,nécrotiqueTrèshémorragique)
108. Documentdonnéàtitreinformatif–Sousconditionsd’évolutiondesconnaissancesetdespratiques– Administrationsurprescriptionmédicaleetprotocoles envigueur.
Laurent GUERREIRO(Infirmier – Montpellier 34)– iaahhh@hotmail.com- Mars2009 4/6
Digestifs (épithélium digestif)
Emesis
(nausées,vomissements)
Mécanisme (réflexe) fondamental de protection de l’organisme.
Peu fréquent chez malade alcoolique et/ou affection ORL.
Prémédication (zophren, Emend, corticoides, Anxiolytiques, plitican, …) + Traitements post chimio pour vomissements retardés.
Mucites
Stomatites
Aggrave la dénutrition car alimentation douloureuse + risque de lésions, saignements.
Prévention: Soins de bouches Bicarbonate 1.4% +/- Xylogel visqueuse si douleur (Pas avant le repas / risque fausse route)
Traitement des surinfections (Herpes, mycoses : antifongique (mucostatine, fungizone)) +/- antiseptique (chlorexidine ) +/- Traité parTriflucan.
Alimentation mixée & froide, Eviter les aliments épicés, acides (Citron, tomate, orange, …), les biscottes/pain, …
Transit Diarrhées, constipation (surtout quand associé avec morphinique !)
Cutanés
(Folliculepileux,phanères)
Alopécie (Cheveux)
Onycholyses : Ongles striés, cassants,
colorés. Réversible en fin de traitement.
Peau : sécheresse, érruptions, pigmentation
Apport de froid en continu Vasoconstriction.
- Gants (mains/pieds) réfrigérés efficace : retarde le délai d’apparition des troubles.
- Casques réfrigérés : Si perfusion <1h, 30 min avant, pendant et après la chimio. Risque
de sinusite frontale, contre-indiqué si méta du scalp, cancer du sang, Perruque.
Eviter le soleil, savon neutre, Crème (huile amande douce +++ surtout si aussi,
radiothérapie Eosine si suintement), vernis foncé sur les ongles, pommade vitA (Avibon),…
Extravasations,
venites…
Nécrose des tissus
Sclérose des vaisseaux
Voies centrales (DVI, VVC), PasdeVoieVeineusePériphériqueaupliducoude!(Articulation!)
Arret perfusion, Aspiration à la seringue, noter l’heure Cf Protocole de service
Prévenir médecin / Pharmacien pour injection antidote / Corticoides.
Délimiter la zone au stylo, Retrait de l’aiguille en dernier, Déclaration d’accident.
Gonadique Stérilité CECOS
Fatigue Physique et Psychologique 75 % des patients, multifactorielle, se ménager, continuer activité physique douce.
Ecoute active, proposer consultation psychologue.
Effets secondaires cumulatifs
Coeur Insuffisance cardiaque Bilan cardiaque : Fraction d’éjection ventriculaire (FEV), Echographie, Scintigraphie, ECG, Enzyme…
Poumons Fibrose pulmonaire (toux, dyspnée d’effort, râles,…) Bilan respiratoire.
Foie Ictères, cirrhoses Surveillance de la fonction hépathique
Rein Dueà une vasoconstrictionrénale et toxicitétubulaire directeInsuffisancerénaleorganiqueparfois irréversible.Surveillance fonctionrénale.
Système nerveux Neuropathie périphérique, Ototoxicité (audition)
Toxicité neurologique centrale, si forte dose chimio (encéphalite aigue, confusion mentale, Troubles vigilance/langage, comitialité)
Moelle hématopoïétique Leucémies secondaires ( > 10 ans )
109. Documentdonnéàtitreinformatif–Sousconditionsd’évolutiondesconnaissancesetdespratiques– Administrationsurprescriptionmédicaleetprotocoles envigueur.
Laurent GUERREIRO(Infirmier – Montpellier 34)– iaahhh@hotmail.com- Mars2009 5/6
Thérapies Ciblées Cibles moléculaires spécifiques sur la membrane cellulaire.
Actions sur : Prolifération, Apoptose, Invasion, Angiogénèse.
Effets secondaires généraux des Anticorps monoclonaux et inhibiteurs :
Allergie : Réaction d’hypersensibilité immédiate commune aux anticorps Antihistaminiques, Corticoïdes,…
Cutanés : Erythèmes, Rashs acnéiformes (adénite pustulo-papuleuse) traité par tétracycline, Syndrome palmo-plantaire.
Vasculaire : Hypertension artérielle (HTA).
Cardiaque : Insuffisances cardiaques.
Autres : Perforations digestives (bévacizumab/colon), Asthénie, Nausées/vomissements, Diarrhées, protéinuries, retard de cicatrisation, Immunodépression.
Indications principales Effets secondaires principaux par produit.
Anticorps monoclonaux : « Xi » (souris) « Zu » (Chimère) « Mu » (Humanisé) …mab (Anticorps)
Rituximab (Mabthera) Lymphomes, Leu lymphoide chrq, polyart rhum Réaction Allergique, Immunosuppression.
Cetuximab (Erbitux) Cancers ORL, Colo-rectal, CBNPC Réaction Allergique, Acné, Rash cutané, Diarrhée.
Trastuzumab (Herceptin) Sein HER-2 +++ Cardiotoxique (FEV, echo cœur obligatoire)
Bevacizumab (Avastin)
Antiangiogénique
Sein, CBNPC, Rein, colo-rectal,
Tumeur cérébrale,
HTA (Diastolique >10 et Systolique > 15 Arrêt Perfusion)
Thrombose : Anticoagulation prophylactique.
Hémorragies urinaire: Protéinurie des 24h + Bandelette Urinaire
Immunothérapie active : BCG, Interféron (Introna, Roféron), Interleukine 2 (Proleukin) Syndrome pseudo-grippal, Surveillance T°C + Antalgiques (paracétamol).
Molécules inibitrices …inib
Erlotinib (Tarceva) Cancer bronchique non a petites cellules (CBNPC),
Pancréas
Rash cutané.
Diarrhée, Pneumopathies.
Lapatinib (Tyverb) Sein HER-2 +++ Rash cutané, Diarrhée, Cardiotoxicité.
Imatinib (Glivec) Leucémie myéloide chronique, lymphomes Phi+,
Tumeur stromale gastrointestinale.
Troubles cutanés, Oedèmes, Douleurs musculaire, Asthénie,
Saignements, perforations.
Sunitinib (Stutent)
Antiangiogénique
Rein HTA, Hémorragies,
Troubles cutanés
Hormonothérapie
Sein :
- Bloquer la fonction Ovarienne: Castration chimique ou chirurgicale.
- Bloquer le récepteur oestrogénique : Tamoxifene, Torémifène, Fulvestran (Faslodex)
- Inhibiteurs de l’aromatase: Letrozole (Femara), Anastrozole (Arimidex), Exemestane (Aromasine)
- Progestatifs : Medroxyprogestérone, mégestrol.
Prostate :
- Castration chirurgicale,
Médicale (agonistesdelaLH-RH) : Triptoréline (Décapeptyl)
- Anti-androgènes : Stéroïdiens : cyprotérone (Androcur)
Non Stéroïdiens : Bicalutamide (Casodex)
110. Documentdonnéàtitreinformatif–Sousconditionsd’évolutiondesconnaissancesetdespratiques– Administrationsurprescriptionmédicaleetprotocoles envigueur.
Laurent GUERREIRO(Infirmier – Montpellier 34)– iaahhh@hotmail.com- Mars2009 6/6
Autres traitements souvent utilisés :
Les Biphosphanates (Ca++)
Traitement de l’hypercalcémie.
Diminution de la résorption osseuse (métastases,
ostéoporotique,…)
- Efficace sur les douleurs osseuses
- Baisse le risque de fracture au niveau des
métastases osseuses.
Oral (Per Os) : Clodronate (Castoban, Lytos) Intéraction avec les laitages, Troubles digestifs.
Inta veineux (IV) : Pamidronate (Zométa), Zolendronate (Arédia) Panoramique dentaire
obligatoire : Risque d’ostéonécrose mandibulaire.
111. Novembre 2014 Page 1
Hydratation des patients sous Cisplatine :
Proposition d’une harmonisation régionale.
• Bilan des variations régionales des protocoles d’hydratation :
43 protocoles d’hydratation différents relevés en région pour les établissements concernés (2 à
11 protocoles différents au sein d’un même établissement).
Les différences relevées concernent tous les aspects de l’hydratation. Cf. tableau ci-dessous.
Volume
500ml à 6l
Vmoyen en pré-hydratation = 1,5+/-0,6l
Vmoyen en post-hydratation = 1,7+/-0,9l
Temps
Tmoyen de pré-hydratation = 5,8+/-7,2h (1 à 24h)
Tmoyen de post-hydratation = 8,6+/-9,8h (1 à 48h)
Débit
Dmoyen en pré-hydratation = 544+/-328ml/h
Dmoyen en post-hydratation = 328+/-340ml/h
Soluté
G5% = 22% des protocoles
NaCl0,9% = 29% des protocoles
G5% + NaCl0,9% = 41% protocoles
Mannitol = 18% des protocoles
Ajouts
K = 68% des protocoles
Mg = 28% des protocoles
Ca = 26% des protocoles
• Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) du Cisplatine (source Vidal®):
Afin de réduire le risque d'insuffisance rénale qui peut être définitive, il est essentiel de
maintenir une diurèse au moins égale à 3 litres par 24 heures.
Une hyperhydratation salée de 2 à 3 litres (100 ml/h) doit être instituée 8 à 12 heures avant la
première injection de cisplatine, poursuivie tant que dure l'administration du produit et au
moins pendant les 24 heures suivantes voire plus si les nausées et les vomissements persistent.
Cet objectif, compte tenu de la fréquence des vomissements après administration du produit,
justifie le recours à des perfusions intraveineuses sous forme de soluté isotonique de chlorure
de sodium.
L'utilisation systématique de Mannitol et du Furosémide n'est pas conseillée car leur efficacité
n'est pas démontrée et ils peuvent par l'hypovolémie qu'ils engendrent accroître la toxicité.
Le cisplatine doit être dilué dans une solution contenant une concentration en ions chlorure au
moins égale à 0,04 mol/l, soit l'équivalent d'une solution de NaCl à 0,2 % (en effet, la stabilité
du cisplatine en solution dépend de la concentration en ions chlorure).
112. Novembre 2014 Page 2
Ainsi, pour préparer une perfusion de cisplatine, les solutions les plus couramment utilisées
sont:
· NaCl 0,9 %
· Glucose 5 % contenant du NaCl à une concentration supérieure à 0,2 %.
Réflexion régionale pour une harmonisation des protocoles d’hydratation
liés au cisplatine
1. Volume et répartition de l’hydratation
Le volume d’hydratation des patients sera fonction de la dose de cisplatine puisque sa
toxicité est dose-dépendante et cumulative.
Cette variation du volume en fonction de la dose a été retrouvée dans la littérature et dans
plusieurs travaux d’harmonisation.
Il est recommandé d'avoir à la fois une hydratation avant la perfusion de cisplatine et
après la perfusion de cisplatine. [21,22,27,31,43,44,48,51,52]
La pré-hydratation doit débuter huit à douze heures avant le cisplatine, et la post-hydratation
doit se poursuivre 24 à 36 heures après l'administration du cytotoxique. [21,22,27,31,43,44]
L'hydratation réalisée est dans la majeure partie des cas, une hydratation intra-veineuse, mais
celle-ci est parfois associée à une hydratation per os la veille et le lendemain de la perfusion
de cisplatine. [48,50,51,52]
Proposition régionale :
• Pour des doses de cisplatine ≤ 30 mg/m² : 2 litres
Pré-hydratation avec 500 ml de soluté et post-hydratation avec 1.5 litres.
• Pour des doses comprises entre 30 mg/m² et ≤ 70 mg/m² : 3 litres
Pré-hydratation avec 1 litre de soluté et post-hydratation avec 2 litres.
• Pour des doses > 70 mg/m² : 4 litres
Pré-hydratation avec 1.5 litres de soluté et post-hydratation avec 2.5 litres.
Hydratation complémentaire per os si possible
La proposition régionale comprend une pré- et une post-hydratation, mais avec les volumes et
les débits choisis, celles-ci sont respectivement et au maximum de 6 h et 10 h, loin des
recommandations [21,22,27,31,43,44]. C’est pourquoi, nous proposons d’associer à
l’hydratation intra-veineuse, une hydratation per os la veille et le lendemain du cisplatine,
pour couvrir le temps d’hydratation recommandé [44,48,50,52].
L’hydratation orale permet une souplesse dans la programmation des hospitalisations et
surtout permet une meilleure qualité de vie au patient qui peut rester à domicile. Cependant, le
suivi est plus compliqué et il est difficile de s’assurer que le patient a correctement réalisé son
hydratation.
113. Novembre 2014 Page 3
Le choix d’une eau gazeuse alcaline est préférable pour limiter le syndrome de lyse tumorale
[44,48,50,52].
2. Choix du soluté
Une expansion volémique intra-veineuse à l’aide d’une solution de chlorure de sodium
isotonique est la solution la plus adaptée pour prévenir la toxicité rénale [27,31,32,43,53].
D’après le RCP du cisplatine, plusieurs solutés sont possibles tant que la concentration en ions
chlorure est au moins égale à 0,04 mol/l (ou 4g/l) :
- NaCl 0.9%
- G5% contenant du NaCl à une concentration supérieure à 0,2 %
De nombreux patients possèdent des contraintes physio-pathologiques, nécessitant une
limitation des apports sodiques. Le BIONOLYTE G5 %® : solution de glucose 5 % contenant
4 g/l de chlorure de sodium et 2 g/l de chlorure de potassium peut donc être utilisée : elle
permet de s’adapter au plus grand nombre de patients, tout en apportant le minimum de
chlorure de sodium nécessaire à la stabilisation du cisplatine.
3. Ajout d’ions
Seul un ajout systématique de magnésium est recommandé (sauf cas particuliers) car il permet
de prévenir les hypomagnésémies et les autres troubles hydro électrolytiques liés à
l’hypomagnésémie.
Argumentaire : L'hypomagnésémie accompagnant la tubulopathie est engendrée par une
fuite excessive de magnésium due à un défaut de sa réabsorption tubulaire. La fuite urinaire
de magnésium s'accompagne d'une fuite obligatoire de potassium et calcium, responsable
d'une hypokaliémie quasi-constante, et parfois d'une hypocalcémie. Sans correction du déficit
en magnésium, il est pratiquement impossible de corriger ces déficits potassique et calcique.
[26,27,28,29,30].
- L'hypokaliémie est étroitement liée à l'hypomagnésémie. Elle est due à une sécrétion
urinaire excessive de potassium due aux lésions tubulaires mais aussi à un défaut de
fonctionnement de l'adénosine triphosphatase (ATPase) Na+ / K+ magnésiumdépendante,
entraînant une augmentation de la perte de potassium intracellulaire. [26,27,28,29,30]
- L'hypocalcémie est induite par l'hypomagnésémie. Un défaut de magnésium entraîne une
inhibition de la sécrétion de parathormone, provoquant une fuite urinaire de calcium et une
baisse des taux de 1,25-dihydroxyvitamine D3. [26,27,28,29,30]
L’ajout supplémentaire de sulfate de magnésium est essentiel. L’ajout de chlorure de sodium,
de chlorure de potassium ou de chlorure de calcium est possible si nécessaire.
4. Débit d’hydratation
Dans le RCP du cisplatine, il est préconisé un débit à 100ml/h.
114. Novembre 2014 Page 4
Cependant, un débit d’hydratation de 250 ml/h a été choisi dans l’harmonisation régionale
car retrouvé dans la littérature et dans plusieurs travaux d’harmonisation, et mieux adapté aux
contraintes d’organisation des services de soins.
En cas d’hospitalisation de jour, il est augmenté à 500 ml/h. Ces débits d’hydratation
dépassent largement le débit recommandé dans le RCP et dans l’article de l’ESCP qui est de
100 ml/h [21,22,43,44]. Néanmoins ils restent réalisables puisque lors de l’état des lieux des
pratiques, ils ont été retrouvés dans de nombreux établissements de la région.
Argumentaire : Un débit de 250 ml/h est par ailleurs évoqué dans plusieurs articles
[27,34,48,52]. Il en est de même pour un débit de 500 ml/h, retrouvé en particulier dans les
sources bibliographiques décrivant des travaux d’uniformisation, comme celui de l’OMEDIT
Centre [52] et celui réalisé au CHU de Tours [51]. Un débit si élevé est toujours conditionné
par les contraintes organisationnelles [50,51,52], comme dans notre situation où il était
essentiel pour les services concernés de ne pas trop modifier leur organisation et de pouvoir
continuer les hospitalisations de jour.
Résumé des réflexions régionales pour l’hydratation :
- Volume d’hydratation fonction de la dose de cisplatine : 2 litres minimum au total,
jusqu’à 4 litres pour les doses >70mg/m²
- Répartition de l’hydratation : respecter une pré-hydratation et une post-hydratation
- Soluté d’hydratation contenant une concentration en ions chlorure au moins égale à
0,04 mol/l (ou 4g/l) : NaCL 0.9%, mélange G5% + NaCl, ou Bionolyte G5%
- Temps d’hydratation : fonction du débit de perfusion choisi : pré-hydratation de 2 à
6h à 250ml/h et post-hydratation de 6 à 10h à 250ml/h, complétée par une hydratation
per os la veille et le lendemain du Cisplatine, ou hydratation IV seule : 8 à 12h avant et
24 à 36 h après (données RCP Cisplatine)
- Débit de perfusion : 250 ml/h à 500ml/h
- Ions ajoutés : magnésium en systématique, et si besoin potassium et calcium (pas de
mannitol)
115. Novembre 2014 Page 5
Proposition de protocoles harmonisés :
Prescription au patient de Prescription au patient de
1,5l d'eau alcaline Cisplatine 1,5l d'eau alcaline
Pré-hydratation : 2h Post-hydratation : 6h
0,5l Bionolyte G5%®
1,5l Bionolyte G5%®
Ajouter 1,5g MgSO4 Ajouter 1,5g MgSO4
Prescription au patient de Prescription au patient de
1,5l d'eau alcaline Cisplatine 1,5l d'eau alcaline
Pré-hydratation : 4h Post-hydratation : 8h
1l Bionolyte G5%®
2l Bionolyte G5%®
Ajouter 1,5g MgSO4 Ajouter 1,5g MgSO4
Prescription au patient de Prescription au patient de
1,5l d'eau alcaline Cisplatine 1,5l d'eau alcaline
Pré-hydratation : 6h Post-hydratation : 10h
1,5l Bionolyte G5%®
2,5l Bionolyte G5%®
Ajouter 1,5g MgSO4 Ajouter 1,5g MgSO4
La veille du cisplatine Le jour du cisplatine Le lendemain du cisplatine
Salvetat®
, Badoit®
, Arcens®
,
Quézac®
, Arvie®
, Vichy Saint
Yorre®
, Vichy Célestin®
,
Sainte Marguerite®
Salvetat®
, Badoit®
, Arcens®
,
Quézac®
, Arvie®
, Vichy Saint
Yorre®
, Vichy Célestin®
,
Sainte Marguerite®
S'assurer que le patient a bien bu la veille
Salvetat®
, Badoit®
, Arcens®
,
Quézac®
, Arvie®
, Vichy Saint
Yorre®
, Vichy Célestin®
,
Sainte Marguerite®
Salvetat®
, Badoit®
, Arcens®
,
Quézac®
, Arvie®
, Vichy Saint
Yorre®
, Vichy Célestin®
,
Sainte Marguerite®
Dosesmoyennes:
>30mg/m2
et≤70mg/m2Fortesdoses:>70mg/m2
S'assurer que le patient a bien bu la veille
S'assurer que le patient a bien bu la veille
Cisplatine
Faiblesdoses:≤30mg/m2
Salvetat®
, Badoit®
, Arcens®
,
Quézac®
, Arvie®
, Vichy Saint
Yorre®
, Vichy Célestin®
,
Sainte Marguerite®
Salvetat®
, Badoit®
, Arcens®
,
Quézac®
, Arvie®
, Vichy Saint
Yorre®
, Vichy Célestin®
,
Sainte Marguerite®
116. Novembre 2014 Page 6
Variantes proposées :
- Pour une hospitalisation de jour : diminution du temps d’hydratation en augmentant le débit de perfusion à 500ml/h
- Pour les patients nécessitant un apport plus important de NaCl : en cas d’associations à d’autres médicaments néphrotoxiques, ou
fortement émétisants : il est proposé, lors de la phase de pré-hydratation, d'utiliser 1l d'une solution de chlorure de sodium 0,9% pour
remplacer une partie ou la totalité du BIONOLYTE G5%®.
- Pour les patients présentant des troubles hydro-électrolytiques : ajout de chlorure de calcium en cas d’hypocalcémie (fréquent en
penumologie) ou autres ions si besoin.
Cisplatine Cisplatine Cisplatine
Pré-hydratation : 1h Post-hydratation : 3h Pré-hydratation Post-hydratation Pré-hydratation Post-hydratation
0,5l + ions 1,5l + ions 1l NaCl 0,9% + ions 1,5l Bionolyte G5%®
+ ions 0,5l + 1,5l +
1,5g MgSO4 1,5g MgSO4
0,5g CaCl2 1,5g CaCl2
Cisplatine Cisplatine Cisplatine
Pré-hydratation : 2h Post-hydratation : 4h Pré-hydratation Post-hydratation Pré-hydratation Post-hydratation
1l + ions 2l + ions 1l NaCl 0,9% + ions 2l Bionolyte G5%®
+ ions 1l + 2l +
1,5g MgSO4 1,5g MgSO4
1,5g CaCl2 2g CaCl2
Cisplatine Cisplatine Cisplatine
Pré-hydratation : 3h Post-hydratation : 5h Pré-hydratation Post-hydratation Pré-hydratation Post-hydratation
1,5l + ions 2,5l + ions 1l NaCl 0,9% 2,5l Bionolyte G5%®
+ ions 1,5l + 2,5l +
1,5g MgSO4 1,5g MgSO4
1,5g CaCl2 2,5g CaCl2
0,5l Bionolyte G5%®
+ ions
Cisplatine
Augmentation du débit si hospitalisation de jour Utilisation de chlorure de sodium isotonique Ajout supplémentaire de calcium
Le jour du cisplatine
Faiblesdoses:≤30mg/m2Dosesmoyennes:
>30mg/m2
et≤70mg/m2Fortesdoses:>70mg/m2
117. Novembre 2014 Page 7
Références bibliographiques issues du travail de thèse de Pauline Savary, pharmacien :
21. Dictionnaire Vidal. Vidal Hoptimal [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.vidalhoptimal.fr> (consulté le 9 janvier 2013).
22. Centre national hospitalier d’information sur le médicament. Thériaque [en ligne] (modifié
le 15 juillet 2013). Disponible sur :
<http://www.theriaque.org/apps/recherche/rch_simple.php#> (consulté le 26 août 2012).
26. BERLAND Y., DUSSOL B. Néphropathies médicamenteuses. In : Néphrologie pour
l’interne. Paris : Elsevier-Masson, tome 4, p. 342-343.
27. ISNARD-BAGNIS C., MOULIN B., LAUNAY-VACHER V, et al. Toxicité rénale des
anticancéreux. Néphrologie et Thérapeutique, 2005, vol. 1, p. 101-114.
28. ESCUDIER B.Tolérance rénale du cisplatine. La Revue de Médecine Interne, 1996,
vol. 17, n°6, p. 450-451.
29. BACHMEYER C., DECROIX Y., MEDIONI J., et al. Coma, crise convulsive et
troubles de l’oculomotricité hypomagnésémiques et hypocalcémiques après chimiothérapie
par sels de platine. La Revue de Médecine Interne, 1996, vol.17, n°6, p. 467-469.
30. LAJER H., DAUGAARD G. Cisplatin and hypomagnesemia. Cancer Treatment
Reviews, 1999, vol. 25, p. 47-58.
31. LAUNAY-VACHER V., ISNARD-BAGNIS C., JANUS N., et al. Chimiothérapie et toxicité
rénale. Bulletin du Cancer, 2008, vol. 95, p. 96-103.
32. MILLER R., TADAGAVADI R., RAMESH G., et al. Mechanisms of cisplatin
nephrotoxicity. Toxins, 2010, vol. 2, p. 2490-2518.
34. CVITKOVIC E. Cumulative toxicities from cisplatin therapy and current cytoprotective
measures. Cancer Treatment Reviews, 1998, vol. 24, p. 265-281.
43. LAUNAY-VACHER V., REY J.-B., ISNARD-BAGNIS C., et al. Prevention of cisplatin
nephrotoxicity : state of the art and recommendations from the european society of clinical
pharmacy special interest group on cancer care. Cancer Chemotherapy and Pharmacology,
2008, vol. 61, p. 903-909.
44. Centre national hospitalier d’information sur le médicament. Monographie du cisplatine.
In : Dossier du CNHIM. Anticancéreux : utilisation pratique, 6ème
édition, 2008, XXIV, 5-6, p.
217-220.
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48. SAINT-LORANT G., MADELAINE J., GALAIS M.-P., et al. Hydratation des patients sous
cisplatine : enquête de pratiques et élaboration d’un protocole. Thérapie, 2005, vol. 60, n°5,
p. 499-505.
50. URBAN T. Administration du traitement médical en pratique (y compris facteurs de
croissance). Revue des Maladies Respiratoires, 2008, vol. 25, p. 3S151-3S159.
51. DUBOST E., DE LAGUERENNE A., ANDRE V., et al. Proposition de protocoles de
prévention pour le cisplatine, l’ifosfamide et le cyclophosphamide. Congrès du GERPAC,
2008 (communication orale).
52. OMéDIT Centre. Fiche de bon usage. Protocoles d'hydratation pour les
oxazaphosphorines : cisplatine, ifosfamide, cyclophosphamide [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.omedit-centre.fr/fichiers/upload/Fiche_Protocoles-
hydratation_oxazaphosphorines.pdf> (consulté le 20 août 2012).
53. ALI B., AL MOUNDHRI M. Agents ameliorating or augmenting the nephrotoxicity of
cisplatin and other platinum compounds: a review of some recent research. Food and
Chemical Toxicology, 2006, vol. 44, p. 1173-1183.
119. Réseau de cancérologie de Midi-Pyrénées
Site internet : www.oncomip.fr Groupe infirmièresACVBP 1/3
Hématologie
Troubles et effets indésirables
ACVBP®
U
Voici quelques informations complémentaires susceptibles de diminuer votre inquiétude en cas d’apparition d’effets
indésirables dus à l’ACVBP
®
. Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en
fonction des personnes. Ils vous sont décrits par ordre chronologique de leur survenue possible.
Ce document n’a aucune valeur contractuelle.
Pensez à noter les différents effets secondaires rencontrés
pour en parler à votre oncologue lors de votre prochaine consultation
Ils peuvent persister durant 72h.
Ils sont considérablement réduits avec les
traitements anti-nauséeux administrés le jour de la
chimiothérapie et prescrits pour le retour à domicile.
Certains anti-nauséeux peuvent provoquer un
ralentissement du transit et quelques maux de tête.
Si les troubles persistent :
appelez votre médecin traitant
Nos conseils
✦ Fractionnez vos repas
Les nausées sont parfois plus importantes lorsque
vous avez l’estomac vide et manger peut les faire
disparaître.
Vous pouvez prendre de petits repas tout au long
de la journée, ceci est parfois mieux toléré que de
consommer trois repas traditionnels.
à midi : prenez un repas composé de deux
ou trois aliments en petite quantité
dans l’après-midi : prendre un laitage ou une
barre de céréales, des biscuits, un fruit, une
compote…
au dîner : prendre un repas composé de
deux ou trois aliments en petite quantité
dans la soirée : buvez une tisane avec
des biscuits
✦ Fractionnez également vos prises de
boissons
La prise d’eau gazeuse ou de sodas en cas de
nausées peut parfois en diminuer l’intensité.
Essayez de boire 1,5 l de liquide sur la journée.
✦ Ecoutez vos envies
Des aliments que vous aimez sont susceptibles de
vous écœurer. Ainsi, vos prises alimentaires
peuvent s’orienter vers des plats sucrés ou
inversement vers des plats salés.
✦ Préférez les plats froids ou tièdes aux plats
chauds
Ils sont moins odorants et peuvent représenter pour
vous un confort. L’industrie agroalimentaire propose
aujourd’hui de nombreux plats prêts à l’emploi qui
peuvent vous dépanner, par exemple des salades à
base de crudités, de pommes de terre, de riz ou de
pâtes, du poulet froid, du rôti froid, etc.…
✦ En cas de nausées
Evitez la position allongée
NAUSEES ET VOMISSEMENTS
FATIGUE
Il est normal qu’à la suite de ce traitement, vous
éprouviez une sensation de fatigue plus ou moins
importante. Cela peut varier entre deux cycles et
s’accumuler au fil des traitements.
Il peut y avoir plusieurs causes :
la maladie
la conséquence du traitement et ses effets
secondaires
Elle correspond surtout à une agression de la
muqueuse buccale, voire de tout le tube digestif
(jusqu’à l’anus) et se présente sous forme
d’aphtes ou d’irritation des muqueuses.
Elle est responsable de douleurs et peut gêner
l’alimentation.
Elle atteint rarement la sphère génitale.
Nos conseils
✦ Evitez :
les plats trop chauds
les plats trop froids
les plats trop salés
les plats trop sucrés
les plats acides et épicés
les aliments favorisant les aphtes (noix,
gruyère, peau des fruits…)
Les soins sont locaux : les bains de bouche
prescrits sont essentiels et doivent être répétés
plusieurs fois par jour à distance des repas.
Si ces aphtes vous empêchent de vous
alimenter :
appelez votre médecin traitant
ATTEINTE DE MUQUEUSE : MUCITE
Surveillez vos urines. En effet, ce traitement peut
provoquer des saignements et donner un aspect
rouge voire sombre à vos urines.
Nos conseils
✦ Augmentez votre consommation d’eau
jusqu’à 2 litres par jour.
Si le symptôme persiste :
appelez votre médecin traitant
ATTEINTE DE LA VESSIE
120. Réseau de cancérologie de Midi-Pyrénées
Site internet : www.oncomip.fr Groupe infirmièresACVBP 2/3
Hématologie
ATTEINTE DES CELLULES
SANGUINES
■ Anémie diminution des globules rouges
transportant l’oxygène aux tissus
Cela peut se manifester par :
un essoufflement à l’effort et/ou au repos
une majoration de la fatigue
des bourdonnements d’oreilles
Si ces symptômes apparaissent :
appelez votre médecin traitant
Diminution des globules blancs servant
à la lutte contre les infections
Ne prenez pas tous les jours votre température.
Prenez-la uniquement si vous vous sentez
fiévreux, au niveau de l’aisselle et/ou de l’oreille
(l’anus est à éviter en raison d’un risque de plaies
et d’infections).
rajoutez 0,5°C au résultat obtenu
Si votre température...
est supérieure ou égale à 38,5° durant 2h et
que cette fièvre est isolée ou associée :
à des signes généraux (frissons, sueurs)
à des signes récemment apparus (brûlures
urinaires, douleurs abdominales, plaies, abcès
dentaire)
appelez SANS DÉLAI votre médecin traitant
l’infection
la douleur
l’état psychologique dans lequel vous vous
trouvez
La fatigue se définit comme une sensation
désagréable accompagnée :
de difficultés à effectuer des efforts
intellectuels ou physiques
de difficultés à effectuer de simples activités
(préparer des repas, monter les escaliers, faire le
ménage)
de changements d’humeur
de périodes d’irritabilité
Nos conseils
donnez-vous des priorités
faites-vous plaisir
prévoyez des temps de repos
sachez déléguer certaines tâches
à l’entourage ou aux professionnels d’aide
à domicile
si vous pratiquez une activité physique,
essayez de la maintenir
Si toutefois, cette fatigue devient trop
invalidante :
informez-en votre médecin traitant.
DIARRHEE
Ce symptôme se caractérise par une émission
fréquente de selles molles ou liquides, de plus de
3 épisodes par jour. Il peut s’accompagner de
douleurs abdominales de type coliques.
Vous serez peut-être amené à adapter votre
régime alimentaire en fonction du transit intestinal.
Si le symptôme persiste :
appelez votre médecin traitant
Nos conseils
✦ Privilégiez les aliments pauvres en fibres
✦ Buvez fréquemment des boissons non
gazeuses (2 l d’eau/jour)
✦ Multipliez les petits repas dans la journée
✦Evitez :
les excitants (café)
les aliments épicés
les sauces et les fritures
les légumes crus
les fruits crus et jus de fruits avec pulpe
les légumes à fibres (poireaux, choux,
oignons, salsifis, céleri)
les graines (lentilles, haricots secs, pois
cassés, fèves)
le pain complet
les boissons gazeuses
le lait et les laitages (yaourts, petits
suisses, fromage blanc…)
les fromages fermentés (camembert, brie,
roquefort…)
✦Introduisez dans votre alimentation
progressivement des aliments pauvres
en fibres :
riz
pommes de terre
pâtes
semoule
carottes
bananes
gelée de coing
■ Diminution des plaquettes favorisant les
saignements
Exemples :
les saignements de nez sont fréquents mais non
alarmants
les saignements des gencives sont aussi
fréquents
121. Réseau de cancérologie de Midi-Pyrénées
Site internet : www.oncomip.fr Groupe infirmièresACVBP 3/3
Hématologie
Pensez à noter les différents effets secondaires rencontrés
pour en parler à votre oncologue lors de votre prochaine consultation
Elle survient généralement à partir du 15ème
jour et
peut être précédée par des irritations et/ou des
douleurs au niveau du cuir chevelu.
Cette perte de cheveux et/ou de poils est
transitoire : la repousse débute généralement dès
la fin du premier mois après l’arrêt du traitement.
Les cils et les sourcils, ainsi que tous les poils
de l’organisme peuvent aussi tomber.
Nos conseils
Vos cheveux sont fragilisés :
utilisez un shampooing doux (mais pas pour
bébé) adapté à votre type de cheveux,
un après-shampooing peut être utilisé pour
démêler et éviter les tractions sur le cheveu,
évitez les colorations,
évitez le sèche-cheveux, le lissage, le
brushing.
réalisez une coupe courte et prenez rendez-
vous avec un conseiller capillaire
CHUTE DES CHEVEUX
ET/OU DES POILS : L’ALOPECIE
Nos conseils
✦ Utilisez une brosse à dents à poils souples
Si vous constatez...
l’apparition de façon spontanée :
de bleus
de petits points rouges essentiellement au
niveau des jambes.
appelez SANS DÉLAI votre médecin
traitant
Si vous devez bénéficier de soins
dentaires, informez votre praticien.
Ne prenez ni aspirine, ni anti-
inflammatoire sans avis médical.
Les injections intra musculaires sont
fortement déconseillées.
Cette chimiothérapie peut entraîner des sensations
au niveau des mains et/ou des pieds :
des fourmillements
une diminution de la sensibilité
ATTEINTE DE LA SENSIBILITE
DES EXTREMITES
L’arrêtdutabacestfortement conseillé.
L’association avec la chimiothérapie peut
entrainer des complications respiratoires :
toux
essoufflement
Une équipe spécialisée peut intervenir
pour vous aider à arrêter
ATTEINTE PULMONAIRE
!
L’annonce de la maladie et les différents
traitements anticancéreux ont pour conséquence
une modification du corps et de son apparence.
La fatigue, l’anxiété et la perturbation de l’équilibre
hormonal entrainent une baisse importante de
l’intérêt et du désir sexuel.
✦des symptômes comme :
sécheresse vaginale,
douleur pendant le rapport sexuel,
trouble de l’érection, peuvent survenir et
perturber la qualité de votre vie sexuelle et votre
relation de couple.
N’hésitez pas à en parler à l’équipe médicale.
Nous pouvons vous aider.
Vous pouvez, également, vous renseigner sur les
sites de l’INCa (http://www.e-cancer.fr/) et de la
ligue (http://www.ligue-cancer.net/).
RISQUEDEPERTURBATION DE
LA SEXUALITE
Exemples :
sensation de marcher sur du coton
diminution de la capacité à effectuer des gestes
fins
difficulté à boutonner les vêtements
Si ces symptômes apparaissent :
pensez à le signaler à votre oncologue
lors de votre prochain rendez-vous
■ L’exposition au soleil est fortement déconseillée
Notre conseil
écran total indice 50 indispensable
Si d’autres réactions apparaissent :
AUTRE EFFET SECONDAIRE
122. Réseau de cancérologie de Midi-Pyrénées
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Hématologie
Troubles et effets indésirables
CHOP®
U
Voici quelques informations complémentaires susceptibles de diminuer votre inquiétude en cas d’apparition d’effets
indésirables dus au CHOP
®
. Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variable en
fonction des personnes. Ils vous sont décrits par ordre chronologique de leur survenue possible.
Ce document n’a aucune valeur contractuelle.
Pensez à noter les différents effets secondaires rencontrés
pour en parler à votre oncologue lors de votre prochaine consultation
Ils peuvent persister durant 72h.
Ils sont considérablement réduits avec les
traitements anti-nauséeux administrés le jour de la
chimiothérapie et prescrits pour le retour à domicile.
Certains anti-nauséeux peuvent provoquer un
ralentissement du transit et quelques maux de tête.
Si les troubles persistent :
appelez votre médecin traitant
Nos conseils
✦ Fractionnez vos repas
Les nausées sont parfois plus importantes lorsque
vous avez l’estomac vide et manger peut les faire
disparaître.
Vous pouvez prendre de petits repas tout au long
de la journée, ceci est parfois mieux toléré que de
consommer trois repas traditionnels.
à midi : prenez un repas composé de deux
ou trois aliments en petite quantité
dans l’après-midi : prendre un laitage ou une
barre de céréales, des biscuits, un fruit, une
compote…
au dîner : prendre un repas composé de
deux ou trois aliments en petite quantité
dans la soirée : buvez une tisane avec
des biscuits
✦ Fractionnez également vos prises de
boissons
La prise d’eau gazeuse ou de sodas en cas de
nausées peut parfois en diminuer l’intensité.
Essayez de boire 1,5 l de liquide sur la journée.
✦ Ecoutez vos envies
Des aliments que vous aimez sont susceptibles de
vous écœurer. Ainsi, vos prises alimentaires
peuvent s’orienter vers des plats sucrés ou
inversement vers des plats salés.
✦ Préférez les plats froids ou tièdes aux plats
chauds
Ils sont moins odorants et peuvent représenter pour
vous un confort. L’industrie agroalimentaire propose
aujourd’hui de nombreux plats prêts à l’emploi qui
peuvent vous dépanner, par exemple des salades à
base de crudités, de pommes de terre, de riz ou de
pâtes, du poulet froid, du rôti froid, etc.…
✦ En cas de nausées
Evitez la position allongée
NAUSEES ET VOMISSEMENTS FATIGUE
Il est normal qu’à la suite de ce traitement, vous
éprouviez une sensation de fatigue plus ou moins
importante. Cela peut varier entre deux cycles et
s’accumuler au fil des traitements.
Il peut y avoir plusieurs causes :
la maladie
la conséquence du traitement et ses effets
secondaires
l’infection
la douleur
l’état psychologique dans lequel vous vous
trouvez
La fatigue se définit comme une sensation
désagréable accompagnée :
de difficultés à effectuer des efforts
intellectuels ou physiques
de difficultés à effectuer de simples activités
(préparer des repas, monter les escaliers, faire le
ménage)
de changements d’humeur
de périodes d’irritabilité
Nos conseils
donnez-vous des priorités
faites-vous plaisir
prévoyez des temps de repos
sachez déléguer certaines tâches
à l’entourage ou aux professionnels d’aide
à domicile
si vous pratiquez une activité physique,
essayez de la maintenir
Si toutefois, cette fatigue devient trop
invalidante :
informez-en votre médecin traitant.
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Hématologie
ATTEINTE DES CELLULES
SANGUINES
■ Diminution des plaquettes favorisant les
saignements
Exemples :
les saignements de nez sont fréquents mais non
alarmants
les saignements des gencives sont aussi
fréquents
Nos conseils
✦ Utilisez une brosse à dents à poils souples
Si vous constatez...
l’apparition de façon spontanée :
de bleus
de petits points rouges essentiellement au
niveau des jambes.
appelez SANS DÉLAI votre médecin
traitant
Si vous devez bénéficier de soins
dentaires, informez votre praticien.
Ne prenez ni aspirine, ni anti-
inflammatoire sans avis médical.
Les injections intra musculaires sont
fortement déconseillées.
■ Anémie diminution des globules rouges
transportant l’oxygène aux tissus
Cela peut se manifester par :
un essoufflement à l’effort et/ou au repos
une majoration de la fatigue
des bourdonnements d’oreilles
Si ces symptômes apparaissent :
appelez votre médecin traitant
Elle correspond surtout à une agression de la
muqueuse buccale, voire de tout le tube digestif
(jusqu’à l’anus) et se présente sous forme
d’aphtes ou d’irritation des muqueuses.
Elle est responsable de douleurs et peut gêner
l’alimentation.
Elle atteint rarement la sphère génitale.
Nos conseils
✦ Evitez :
les plats trop chauds
les plats trop froids
les plats trop salés
les plats trop sucrés
les plats acides et épicés
les aliments favorisant les aphtes (noix,
gruyère, peau des fruits…)
Les soins sont locaux : les bains de bouche
prescrits sont essentiels et doivent être répétés
plusieurs fois par jour à distance des repas.
Si ces aphtes vous empêchent de vous
alimenter :
appelez votre médecin traitant
ATTEINTE DE MUQUEUSE : MUCITE
Ce traitement peut ralentir le transit intestinal.
✦ Adoptez une alimentation riche en fibres
(privilégiez fruits et légumes)
✦ Buvez 1,5 l de liquide par jour
particulièrement certaines eaux minérales
(riches en magnésium) qui ont des propriétés
laxatives
✦ Préserver une activité physique (comme la
marche par exemple)
Si ce trouble persiste :
appelez votre médecin traitant
CONSTIPATION
■ Diminution des globules blancs servant à
la lutte contre les infections
Ne prenez pas tous les jours votre température.
Prenez-la uniquement si vous vous sentez
fiévreux, au niveau de l’aisselle et/ou de l’oreille
(l’anus est à éviter en raison d’un risque de plaies
et d’infections).
rajoutez 0,5°C au résultat obtenu
Si votre température...
est supérieure ou égale à 38,5° durant 2h et
que cette fièvre est isolée ou associée :
à des signes généraux (frissons, sueurs)
à des signes récemment apparus (brûlures
urinaires, douleurs abdominales, plaies, abcès
dentaire)
appelez SANS DÉLAI votre médecin traitant
124. Réseau de cancérologie de Midi-Pyrénées
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Hématologie
Pensez à noter les différents effets secondaires rencontrés
pour en parler à votre oncologue lors de votre prochaine consultation
Elle survient généralement à partir du 15ème
jour et
peut être précédée par des irritations et/ou des
douleurs au niveau du cuir chevelu.
Cette perte de cheveux et/ou de poils est
transitoire : la repousse débute généralement dès
la fin du premier mois après l’arrêt du traitement.
Les cils et les sourcils, ainsi que tous les poils
de l’organisme peuvent aussi tomber.
Nos conseils
Vos cheveux sont fragilisés :
utilisez un shampooing doux (mais pas pour
bébé) adapté à votre type de cheveux,
un après-shampooing peut être utilisé pour
démêler et éviter les tractions sur le cheveu,
évitez les colorations,
évitez le sèche-cheveux, le lissage, le
brushing.
réalisez une coupe courte et prenez rendez-
vous avec un conseiller capillaire
CHUTE DES CHEVEUX
ET/OU DES POILS : L’ALOPECIE
L’exposition au soleil est fortement déconseillée
Notre conseil
écran total indice 50 indispensable
Si d’autres réactions apparaissent :
appelez votre médecin traitant
AUTRE EFFET SECONDAIRE
Un des produits de ce protocole peut induire, à long
terme, des troubles cardio-respiratoires se
manifestant par un essoufflement et une fatigabilité
inhabituelle. De ce fait, votre fonction cardiaque
pourra être évaluée de façon régulière.
Si toutefois des symptômes apparaissent
et/ou persistent :
parlez en à votre oncologue
TROUBLES CARDIOLOGIQUES
Cette chimiothérapie peut entraîner des sensations
au niveau des mains et/ou des pieds :
des fourmillements
une diminution de la sensibilité
Exemples :
sensation de marcher sur du coton
diminution de la capacité à effectuer des gestes
fins
difficulté à boutonner les vêtements
Si ces symptômes apparaissent :
pensez à le signaler à votre
oncologue lors de votre prochain
rendez-vous
ATTEINTE DE LA SENSIBILITE
DES EXTREMITES
L’annonce de la maladie et les différents traitements
anticancéreux ont pour conséquence une modification
du corps et de son apparence.
La fatigue, l’anxiété et la perturbation de l’équilibre
hormonal entrainent une baisse importante de l’intérêt
et du désir sexuel.
✦des symptômes comme :
sécheresse vaginale,
douleur pendant le rapport sexuel,
trouble de l’érection, peuvent survenir et perturber la
qualité de votre vie sexuelle et votre relation de couple.
N’hésitez pas à en parler à l’équipe médicale. Nous
pouvons vous aider.
Vous pouvez, également, vous renseigner sur les sites
de l’INCa (http://www.e-cancer.fr/) et de la ligue
(http://www.ligue-cancer.net/).
RISQUEDEPERTURBATION DE
LA SEXUALITE
125. PROCEDURE DE REALISATION D'UNE BIOPSIE OSTEO-MEDULLAIRE
(« PONCTION BIOPSIE OSSEUSE »)
I. Les indications sont posées par un médecin senior des services cliniques (pour un
malade dont ilassume la prise en charge) en concertation avec un hématologiste
biologiste senior et/ou unmédecin anatomo-pathologiste. Le patient doit recevoir
de la part du prescripteur une information orale et, si possible, écrite.
II. La vérification de la pertinence de l’indication, des données de l'hémogramme et de
l'examen de la coagulation incombe au médecin senior supervisant ou réalisant le
geste technique.
III. Contre-indications :
- Absolues : CIVD
- Relatives : Thrombopénie inférieure à 50.109
/L (discuter une éventuelle
transfusion plaquettaire),
- En cas de traitement anti-coagulant, de traitement "antiagrégant"
plaquettaire, un traitement de substitution (HBPM) doit être débuté
plusieurs jours avant le geste.
La recherche dans les antécédents d'allergie aux anesthésiques locaux et à l'iode
doit être demandée.
IV. Technique :
A. Matériel
- un plateau à ponction
- un champ stérile
- un champ non stérile
- des gants stériles
- des compresses stériles
- une seringue de 10 cc stérile et une aiguille sous-cutanée (orange) pour
anesthésie éventuelle à la xylocaïne
- un pansement compressif (Méfix°, Elastoplast...)
- un bon de prescription d’examen avec un jeu d’étiquettes patient
- un container à aiguilles souillées
- un sac poubelle à incinérer
¬ Matériel de désinfection cutanée
Il est impératif d’utiliser des produits de la même gamme, par exemple :
- bétadine Scrub pour détersion
- eau physiologique stérile en ampoule de 20 ml
126. - bétadine dermique pour antisepsie
¬ Produits d’anesthésie
Plusieurs produits sont utilisables en fonction du site de ponction et du type
d’analgésie choisis (voir paragraphe V)
- Emla ®
- xylocaïne à 1 % ou 2 % sans adrénaline
- analgésique inhalatoire du type Entonox® ou Kalinox®
¬ Matériel pour la biopsie
- trocart pour biopsie médullaire à usage unique ; adapté à l’age et à la
morphologie du patient.
- Flacon de liquide pour conservation de la biopsie
- Fréquemment, une aspiration médullaire est pratiquée avant la biopsie, au
même endroit qui sera anesthésié.
III – Préparation du patient
¬ Il est fondamental de bien expliquer la nature du geste au patient, les
facteurs psychologiques jouant un grand rôle dans l’acceptation et la qualité
de réalisation de cet acte.
- Il est nécessaire d’être assisté, de préférence par une IDE.
- Pour les patients anxieux, une prémédication, sur prescription médicale, peut
être utilisée : par exemple Xanax® (0,25 mg, sublingual), 30 min avant le
geste.
IV - Choix du site de ponction
Le patient se positionne en fonction du site de biopsie choisi : décubitus ventral
ou latéral pour une biopsie iliaque postérieure (préférable), décubitus dorsal
pour une biopsie iliaque antérieure.
L’opérateur repère les points anatomiques en fonction du site choisi (Voir annexe
I).
Le repérage de l’épine iliaque se fait en suivant l’aile iliaque d’avant en arrière et
en s’aidant d’un repérage bilatéral.
¬ Epine iliaque postéro-supérieure
Le site iliaque peut être choisi d’emblée par le préleveur car cette localisation
comporte, théoriquement, moins de risques. Elle peut être difficilement
praticable chez le sujet obèse.
¬ Crête iliaque antéro-supérieure
Ce site peut être indiqué chez les patients immobilisés en décubitus dorsal. L’épine iliaque
127. antéro-supérieure est repérée d’arrière en avant, puis maintenue entre le pouce et
l’index durant la ponction.
C. Geste :
• Ouverture du plateau à ponction stérile puis désinfection cutanée avec de la
bétadine ouun dérivé de la chlorhexidine (Hibitane, Héxomédine) en cas
d'allergie connue à l'iode, en débordant largement des limites de la zone à
ponctionner.
• Anesthésie locale (cutanée, sous cutanée et périostée) par de la Lidocaïne 1 (ou
2%), sauf allergie connue. Injecter lentement. Laisser agir au moins 3 minutes.
• Réalisation éventuelle d'un myélogramme (voir procédure myélogramme). Mise
en place d'un champ stérile, la zone trouée correspondant au point de
ponction.
• Vérifier l'absence d'hématome ou de saignement anormal avant de poursuivre
le geste. Compléter éventuellement l'anesthésie locale. La dose totale de
Lidocaïne ne doit pas dépasser 5 mg/kg.
• Ponction avec le trocart de biopsie muni de son mandrin pour percer la peau et
les tissus jusqu'au contact de l'os. Retrait du mandrin. Carottage de la
médullaire osseuse sur environ 1 cm (estimation de la taille de la carotte par
réintroduction douce du mandrin dans le trocart). Extraction du trocart et de
la carotte osseuse. L'ensemble est posé sur le champ stérile.
• Compression immédiate de la zone de ponction par des compresses stériles
pendant 10 à 15 minutes au minimum, en s’aidant d’un sac de sable.
Vérification de l'absence de saignement anormal.
• Désinfectionde la zone ponctionnée. Nettoyage cutané par de l'alcool modifié.
Mise en place d'un pansement compressif à conserver au moins 12 heures.
• Extraction de la carotte osseuse du trocart grâce au mandrin prévu à cet
effet. Après réalisation d'une empreinte, mise immédiate dans le flacon de
liquide de fixation (faire parvenir le prélèvement au laboratoire d'anatomie-
pathologique).
D. Prescription et conseils au patient :
• Garder le pansement compressif si possible. Peut ensuite être remplacé par des
pansements stériles pour maintenir la plaie couverte pendant quelques jours.
• Pas de bain pendant 2 jours.
• Prescrire si besoin un désinfectant, des compresses stériles et des antalgiques
pour quelques jours. (N'utiliser que des antalgiques à base de paracétamol et
proscrire les AINS, l'aspirine).
• En cas de saignements, de douleurs persistantes, de signes inflammatoires,
prévenir sans délai un médecin. Se mettre en correspondance avec le médecin
qui a réalisé le geste.