Formation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadership
Renouv
1. Les « renouvellements urbains »
en Europe
quels défis pour le logement social ?
C. Lelévrier, en collaboration avec
C.Droste (Allemagne), H.Vestergaard
(Danemark), F. Wassenberg (Pays-
Bas)
2. Plan
• 1 Trois formes d’action publique
• 2 Les variations nationales
• 3 Les années 2000 ; un tournant ?
• 4. Quels effets des renouvellements
urbains?
3. Poids du parc social (LES, Cecodhas)
Propriétaires Locatif social Nombre de logements
sociaux
Allemagne 46 6 1.800.000
Danemark 52 21 530.000
France 56 17 4.230.000
Pays-Bas 54 35 2.400.000
Suède 59 20 780.000
Angleterre 70 18 3.983.000
Espagne 81 1
Portugal 75 3
Italie 76 6
4. II - Trois formes de renouvellement
urbain
• 1) Des opérations urbaines de réaménagement de centres-villes
dégradés ou de zones désaffectées l’action publique aide à
l’investissement privé
• « Reconquête urbaine », valorisation
• Lutte contre l’insalubrité
• Nouvelles fonctionnalités
• 2) Des politiques sociales urbaines territorialisées (globales,
participatives, locales, logement social et habitat privé) :
• Réponse au « problème public » de la concentration (effets de quartier)
• Intégration (minorités ethniques)
• mixité
• 3) Des programmes nationaux de démolition ou de
démolition/reconstruction/réhabilitation de grands ensembles
• réduction du stock (réajustement à la vacance)
• Mixité sociale, valorisation, réaménagement : diversification des statuts : + de privé, + d’individuel,
+de propriétaires, petites unités résidentielles
11. Danemark
• 2000 : un programme « d’amélioration des zones
urbaines » (reconduction du premier programme de 1996)
• 2004 : création d’un comité chargé de soutenir les
expérimentations locales visant à mieux contrôler la composition
sociale des « ghettos »
• Cinq mesures : attributions sélectives, limitation de l’accès des
pauvres, aide à la mobilité, accession, développement d’activités…
• 2007-2010 : formalisation d’un programme « anti-
ghettos » : peuplement des grands ensembles, écoles, services,
emploi, mobilité
• 2007-2012 : un programme de transformation urbaine
des grands ensembles
• Mixité, diversité, peuplement, mobilité
16. Pays-Bas
• 2005-2009 : politique des grandes villes, Grote
Steden Beleid ( en place depuis 1994, succédant au Développement social,
première politique en 1989)
• 30 villes, 56 quartiers, 500 000 logts, 4,4 milliards d’euros
• Dont un fonds pour le renouvellement urbain (ISV) de 1,4
milliards d’euros
• 2007 : nouveau ministère de « l’habitat, des quartiers
et de l’intégration. »
• Contrats de 10 ans pour 40 sites les plus sensibles
« worst neighborhoods », (la moitié sélectionnés parmi les 56, la moitié
de nouveaux quartiers)
• 18 villes, 350 000 logements sociaux, 2,5 milliards d’euros
• Mixité sociale et intégration : maintien des classes moyennes, diversité
de l’habitat, mobilité, + mesures économiques et sociales. reconstruction
17. France
• 2000 : Une loi « Solidarité et Renouvellement
urbain » (20 % de logements sociaux) : équilibre
territorial du logement social
• 750 Zones Urbaines Sensibles
• 2007-2014 :Des contrats Urbains de Cohésion
sociale (éducation, emploi…)(premières initiatives en
1980)
• 2003-2011 : Un programme de rénovation urbaine :
200 opérations environ, 250 000 démolitions/250 000
reconstructions/400 000 réhabilitations
• Budget : 30 milliards dont 2,5 Etat,
• Acteurs « nouveaux »: Foncière/ANRU
22. 3. Les années 2000, un tournant ?
• Formalisation et diffusion d’une sorte de modèle
européen d’intervention (« recalibrage », mixité par la
diversification et intégration, coordination et réseau) ?
• Participation (Allemagne), statut et rôle des organismes
HLM (Pays-Bas, Danemark), Public/privé
• Oscillations et interrogations :
• Politiques dissociées, complémentaires, intégrées…
• Mobilité (des logements pour des parcours résidentiels,
une aide financière à la mobilité, un frein à l’accès…)
• Renouvellement et développement durable (qualité
urbaine, gestion/limites d’une action territorialisée ….)
23. 4 – quels effets socio-urbains?
• 1) Quelle évaluation ?
• D’une mesure des compositions sociales des territoires
(mixité, réduction des écarts) à un suivi des parcours
des populations (mobilité)
• 2) Des effets différenciés selon les dynamiques
urbaines et économiques des territoires:
• Gentrification : déplacement, place des pauvres dans
la ville (logement social)
• Paupérisation et spécialisation de zones urbaines
dans l’accueil des plus pauvres (gestion compensatoire)
• Fragmentation des grands ensembles; les échelles de
la mixité