10. Pourquoi les journaux existent?
▪ Pour publier des travaux importants pour leurs audiances
▪ Pour éduquer les lecteurs
▪ Pour interpreter et synthetiser les nouveautées scientifiques
▪ Pour encourager le débat
11. Quels journaux choisir?
▪ Un journal qui:
▪ Contribue au progres de la science
▪ Publie des articles bien redigés
▪ Connu pour sa rigueur scientifique
▪ Respecte les regles et codes de redaction scientifique
14. Peer review?
▪Controlent la qualité scientifique de l’article
soumis
▪GRATUITEMENT : Esprit de partage
▪Contribuent a ameliorer les articles en
soulignant leurs remarques sur le fond ou la
forme
16. DEFINITIONS
▪La morale trace les contours de l'interdit, du
prescrit et du permis.
▪L'éthique, quant à elle, désigne le registre de
l'intention personnelle et de l'interprétation des
règles.
17. ETHIQUE: Recherche
▪Approbation du comité d’ethique avant tout
travail faisant appel aux humains ou aux
animaux
▪Obtenir un conscentement ecrit pour chaque
procedure
18. ETHIQUE: Publication
▪ Le plagiat est inacceptable
▪ Citer toute reference
▪ Ne rien copier directement sauf si c’est cité et
referencé
▪ Demander la permission pour réutiliser des
tableaux ou des figures
20. Choix du journal
▪ Sujets de publication
▪ Medline index (audience)
▪ Peer review (credibilité)
▪ Impact factor
▪ Taux de rejection (Lancet)
▪ Couverture geographique
▪ Temps entre submission et publication
21. Le journal avant la redaction
▪Style d’ecriture:
▪Instructions aux auteurs +++
▪Articles deja publiés (inspiration)
▪Contenu specifique a l’audience du journal
22. Avant de commencer
▪Verifier les instructions aux auteurs
▪Se procurer une copie d’un article publié
▪Rassembler ses données
▪Rassembler ses references
24. Structure de toute bonne rédaction
▪ONE BIG IDEA
▪Quelques sections clé
▪Titres et sous-titres orientateurs
▪Faits validant l’hypothese
▪NE PAS ASSUMER QUE TOUT SERA LU
25. La structure IMRAD
▪ Titre
▪ Resumé
▪ INTRODUCTION
▪ METHODE
▪ RESULTAT
▪ AND
▪ DISCUSSION
▪ Conclusion
▪ References
▪ Remerciments
▪ Appendices
26. La structure IMRAD
▪ La plupart des articles scientifiques sont structurés selon
le
plan IMRaD : Introduction, Méthodes, Résultats et (and)
Discussion. Le lecteur, habitué à cette structure, y
retrouve facilement ses marques et sait rapidement
trouver ce qu’il cherche. Sa grande lisibilité et son
caractère quasi universel en font une excellente base pour
la structure de votre TFE
28. Introduction
▪ L’introduction doit répondre à la question de « pourquoi
j’ai réalisé ce travail ? ». A ce stade de rédaction, la
bibliographie a déjà été lue et digérée : vous maîtrisez la
question et vous expliquez en quoi elle vous a interpellé
▪ La structure de l’introduction se conçoit comme un
entonnoir, dont la forme amène tout naturellement à votre
sujet
29. Introduction
▪ Votre lecteur est conduit du général au particulier, de ce qu’il
connaît de la littérature à ce dont vous traitez dans votre
travail.
▪ La première phrase est une phrase d’ancrage : en quelques
mots, il doit se sentir attiré par votre sujet dont la phrase
introductive lui a rappelé l’importance et l’actualité.
▪ Viennent ensuite la description des thèmes généraux puis
particuliers qui vous ont intéressés, et les questions de
recherche non résolues, rappelées par l’une ou l’autre
référence.
30. Introduction
▪ Quelques phrases justifient l’intérêt que vous
portez à ces questions, puis amènent à la
formulation de votre objectif de travail,
démontrant ainsi logiquement sa pertinence.
▪ L’introduction se termine donc par l’objectif de
votre travail.
31. Exemple d’introduction
▪ Généralités
▪ Le diabète est un problème de santé publique préoccupant, en
pleine expansion (on parle « d’épidémie »), de par le monde et
également en Belgique. On sait par ailleurs toute l’importance
de la participation du patient à son traitement pour limiter
l’impact des complications, et aussi toute la difficulté à atteindre
cet objectif.
32. Exemple d’introduction
▪ Contexte belge
▪ Il se trouve que dans notre pays divers efforts sont entrepris
pour arriver à une meilleure prise en charge : création de
fonction d’infirmières référentes, remboursement différentié de
prestations de diététique et de podologie, d’éducation à la
maladie, trajet de soins.
33. Exemple d’introduction
▪ Lien avec la pratique des généralistes
▪ Or, peu de ces démarches ont été entreprises en concertation
avec les généralistes, dont pourtant on clame le rôle central.
▪ Utilité d’un travail dans ce contexte
▪ Il serait donc pertinent d’évaluer en quoi les généralistes se
sentent concernés et comment ils utilisent ces nouveaux outils.
34. Exemple d’introduction
▪ Objectif formalisé du travail :
▪ Le TFE aura donc pour objectif de faire exprimer grâce à la
technique des focus groups l’implication des MG dans la
réforme de la prise en charge des diabétiques de type 2 et d’en
tirer des recommandations pour l’organisation de notre système
de sécurité sociale.
38. Definition
▪ La méthodologie est une sec2on qui compose l’ar2cle
scien2fique. On la retrouve dans l’acronyme IMRAD
(Introduc2on, Méthodologie, Résultats, And [et], Discussion).
▪ C’est une sec2on parfois très longue car elle comporte
beaucoup d’informa2ons importantes.
▪ Son objec2f est de décrire de manière détaillée les méthodes
et procédures d’une étude afin qu’elle puisse être reproduite
par d’autres chercheurs.
39. Attention !
▪La méthodologie se contente de montrer
la marche à suivre, mais ne doit pas
donner résultats.
▪ En effet, la section “résultats” qui suit la
méthodologie est spécialement prévue
pour cela.
40. Situation de la méthodologie dans l’article
▪ La méthodologie est généralement placée juste
après l’introduction.
▪ Le plus souvent présentée en même temps que le
matériel sous le nom “matériel/patients et
méthode”.
▪ Après la méthodologie, il est courant de retrouver
les résultats, ainsi que la discussion.
41. La méthodologie : la partie centrale de l’article scientifique
▪ Elle est importante car elle justifie les choix et les
raisonnements qui permettent de répondre aux
hypothèses de recherche.
▪ À l’aide de ce*e par-e, d’autres chercheurs doivent
pouvoir reproduire l’expérience si besoin.
42. La structure de la méthodologie
▪ La méthodologie peut comporter plusieurs sous-
sections.
▪ Souvent la partie la plus longue de l’article
scientifique car elle détaille et développe de
nombreux éléments.
▪ Les sous-sections divisent et organisent le contenu
pour le rendre plus compréhensible.
43. Sous-sections:
Chacune doit posséder un titre court évoquant son contenu :
▪ le cadre théorique ;
▪ l’approbation éthique ;
▪ le site d’étude ;
▪ l’échantillonnage ;
▪ la collecte des données ;
▪ les analyses.
44. Le cadre théorique
▪ S’il n’est pas abordé dans l’introduction, le cadre
théorique peut être amené dans la méthodologie.
▪ Elle présente les principes de base et les règles
générales liées au sujet de l’article.
▪ Cela permet de relier le sujet de l’étude à d’autres
recherches déjà menées.
45. L’approbation éthique
▪ Cette sous-section est importante dans le cas
d’études menées en lien avec la population
▪ Elle garantit certains principes éthiques tels que le
consentement ou l’anonymat.
46. Exemple d’approbation éthique
▪ Pour préserver l’anonymat des par3cipants, les
dénomina3ons « témoin 1 », et « témoin 2 » ainsi que «
cas 1 » et « cas 2 » seront u3lisées. Qu’ils
appar3ennent au groupe des témoins ou des cas, la
procédure de recueil de consentement u3lisée fut la
même pour tous.
47. Le site d’étude
▪ Cette sous-partie précise le lieu de l’étude lorsque
les recherches sont menées à l’extérieur.
▪ Elle décrit les caractéristiques du ou des lieux
(particularités, population) afin que le lecteur
puisse se représenter l’endroit.
48. L’échantillonnage
▪ La sous-section de l’échantillonnage recense les
paramètres utilisés pendant la recherche.
▪ Cette partie importante détaille l’organisation et la
distribution des tâches pendant l’étude.
49. L’échantillonnage
Inclue:
▪ Le nombre d’acteurs réquisitionnés pour l’étude ;
▪ Les critères de sélection des sites et des personnes ;
▪ Le type de personnes ou de matériel ;
▪ Le nombre d’échantillons prélevés en fonction des lieux d’étude ;
▪ Les méthodes de prélèvement des échantillons (sondages,
entretiens, etc.).
50. Population d’enquête : Exemple
▪ Les médecins généralistes, les gynécologues et les radiologues ont été repérés
comme les acteurs-clés dans la réussite du programme de dépistage organisé.
Ainsi, notre échantillon a été constitué à partir de l’ensemble des médecins
généralistes libéraux, radiologues libéraux, gynécologues libéraux et salariés en
tenant compte de leur situation géographique (ville ou campagne), de leur sexe
et de leur type d’activité. Le panel composé de médecins a été effectué par un
tirage aléatoire… Le recrutement des femmes s’est effectué au travers de divers
réseaux : les structures de gestion départementales et les Centres d’Information
sur les Droits des Femmes afin de pouvoir rencontrer aussi des femmes peu
insérées socialement ou ayant des difficultés d’accès aux soins.
51. Population d’enquête : Exemple
▪ . Une attention particulière a été portée à leur situation vis-à-vis du dépistage :
dépistée une ou plusieurs fois dans le cadre du dépistage organisé, dépistée de
manière individuelle, non dépistée. Le panel a été effectué par une requête en
tenant compte des critères définis : la tranche d’âge (50-60 ans et 60-74 ans), la
localisation géographique (ville/campagne) et la catégorie socio-professionnelle.
Afin de réaliser les entretiens auprès des médecins, la méthodologie employée
par le CIM’ 01 (Centre d’Information Médicale et scientifique, spécialiste du lien-
santé par contact à distance) a été appliquée. Cette méthodologie consiste en
l’envoi d’une lettre préalable, annonçant notre appel dans les jours suivant
l’envoi, pour une prise de rendez-vous et le thème de l’entretien. La prise de
rendez-vous avec les femmes s’est effectuée par téléphone, réalisée depuis la
structure de gestion de dépistage des cancers.
52. Instrument et collecte des données
▪ Ce sont les outils utilisés pour la collecte de renseignements dans le cadre d'une
enquête.
▪ Il est essentiel de bien concevoir ces instruments pour en arriver à des
conclusions fiables et valides.
▪ Dans le cas du questionnaire, les questions posées, leur formulation, leur
structure et l'ordre dans lequel elles sont présentées sont autant d'éléments
pouvant avoir une forte incidence sur la pertinence et l'exactitude des réponses et
sur la probabilité qu'on répondra aux questions.
▪ Pour ces raisons, les instruments de collecte des données utilisés dans une
enquête doivent être soigneusement planifiés et ils doivent être constitués
d'un ensemble uniforme de questions pouvant être administrées d'une
manière uniforme à tous les répondants.
53. Analyse des données
▪ Cette sous-section décrit la méthode d’analyse des données.
▪ Sans donner de résultat, elle montre les techniques qui lui
permettent d’utiliser les données recueillies.
▪ De cette manière, elle contribue à justifier l’hypothèse de
recherche présentée dans l’introduction.
▪ De nombreuses erreurs et lacunes dans la collecte des
données peuvent être repérées au moment de l'analyse des
données.
54. Attention aux erreurs
▪ Il peut se produire des erreurs à divers points pendant la collecte et
l'analyse des données.
▪ Les répondants aux questionnaires et les intervieweurs peuvent
faire d'autres erreurs dans la consignation des données.
▪ Il peut aussi se produire des erreurs dans le transfert des données
des instruments de collecte aux bases de données informatisées,
dans la rédaction des programmes informatiques servant à lire et à
analyser les données tirées de bases de données informatisées,
ainsi que dans le transfert des données à partir des imprimés.
55. Erreurs dans la collecte des données
▪ Questions sans réponse;
▪ Réponses à des questions qui auraient dû être laissées de côté par
le répondant, par l'intervieweur ou par l'examinateur des
documents;
▪ Réponses insatisfaisantes parce que les questions ou les
instructions de l'instrument de collecte des données n'ont pas été
comprises;
▪ Erreurs dans la saisie des données;
▪ Réponses illisibles.
56. Erreurs dans la collecte des données
Ces types d'erreur peuvent être attribuables aux causes suivantes:
▪ faiblesses dans les instructions;
▪ problèmes de structure des instruments de collecte des données;
▪ questions auxquelles il est difficile de répondre pour les répondants,
qui exigent un jugement excessif ou qui sont de nature délicate;
▪ des instruments de collecte des données qui sont longs ou
complexes, de sorte que le répondant est moins porté à y répondre;
etc.
58. qu’est ce que c’est ?
▪ C’est une section qui compose l’article scientifique.
▪ Elle fait partie de la structure de l’article dite “IMRAD”
(Introduction, Méthodologie, Résultats, And [et], Discussion)
▪ Elle développe les résultats obtenus lors des différentes
expériences, recherches et tests.
▪ Attention ! Cette section doit exposer les résultats sans les
analyser.
▪ En effet, c’est à la section suivante, la “discussion” de réaliser cette
analyse.
59. Le rôle des résultats
C’est une vue d’ensemble de tous les résultats
Elle permet une lecture condensée des suites des études et
recherches effectuées en amont.
De cette manière, elle prépare l’analyse qui répondra à la question
de recherche.
Les verbes et expressions “augmenter”, “diminuer”, “plus grand”,
“plus important” et “plus petit” sont très souvent utilisés dans la
section des résultats.
60. Rédiger la section “résultats” de l’article
scientifique
▪ Pour bien rédiger la section dédiée aux résultats, il est important de présenter les
résultats de manière adéquate, sous forme de:
v texte
v tableau
v figure
v graphique
▪ Il n’existe pas de structure fixe pour la section des résultats.
▪ Les sous-sections, si elles sont autorisées par la revue scientifique, sont
librement organisées par l’auteur.
61. Organisation des sous-sections
▪ par nature : cette organisation permet de classifier les résultats par nature
(résultats nuls, résultats importants, résultats inattendus).
▪ par importance : les résultats les plus significatifs peuvent être séparés des
résultats secondaires de manière hiérarchisée.
▪ par étude : si plusieurs études sont menées, les résultats peuvent être présentés
séparément.
▪ par thématique : les résultats peuvent être divisés par concept ou thématique
(organisation chronologique ou spatiale, séparation des causes et des effets,
etc.)
62. Example
▪ L’article « Évolution de la mortalité au cours de la
transition du socialisme planifié au capitalisme d’État à
Shanghai » a fait le choix de suivre le plan suivant pour
organiser ses résultats :
▪ 1 – Tendances de la mortalité et de la longévité à
Shanghai de 1974 à 2007
▪ 2 – Les causes de décès à Shanghai
63. La présentation des résultats
▪ Les résultats sont parfois nombreux, et les figures permettent d’éviter les longs
textes tout en favorisant des méthodes de représentation efficaces et faciles à
comprendre.
▪ Pour représenter un processus, un effet, une information ou une orientation, voici
les éléments qu’il est possible d’utiliser :
▪ des photos ;
▪ des tableaux ;
▪ des schémas ;
▪ des graphiques et histogrammes ;
▪ des dessins.
64. La présentation des résultats
▪ Ces éléments doivent être accompagnés d’un titre précis
et d’une légende qui les présente brièvement.
▪ Ils sont autonomes et se suffisent à eux-mêmes : il
n’est pas nécessaire de les décrire dans le texte.
▪ La présentation des résultats est souvent constituée d’une
phrase introductive (topic sentence en anglais) qui
annonce un résultat avant de le représenter dans un
texte, un tableau ou une figure. Un rappel de la méthode
peut être fait, mais cela est facultatif.
66. La partie “discussion” d’un article scientifique
▪ La discussion de l’article scientifique expose un raisonnement important : elle
analyse les données collectées par les études menées.
▪ Elle constitue la dernière étape de la structure dite “IMRAD” (Introduction,
Méthodologie, Résultats, And [et], Discussion).
▪ Attention ! Cette section est uniquement analytique : aucune nouvelle
information ne doit y apparaître.
▪ La méthodologie, les données et résultats de la recherche sont présentés dans
les parties précédentes, et doivent donc déjà être connus du lecteur.
67. Le rôle de la discussion
▪ La discussion est l’une des dernières étapes de l’article scientifique
: elle permet d’analyser et d’interpréter les résultats des études
menées.
▪ Son raisonnement est directement en lien avec la question de
recherche à laquelle elle donne des éléments de réponse.
▪ C’est dans cette partie que l’originalité de la recherche est
montrée par rapport à d’autres recherches et à partir des références
bibliographiques qu’elle peut contenir.
▪ Elle peut aussi être le lieu de nouvelles questions ou pistes de
recherches à explorer.
68. La structure de la discussion de l’article
scientifique
▪ Les sous-sections sont librement organisées par l’auteur.
▪ Selon le sujet et les choix de l’auteur, elles peuvent être organisées :
▪ de manière hiérarchique : les résultats les plus significatifs peuvent être
interprétés en premier, pour ensuite passer aux éléments plus secondaires
▪ dans l’ordre des études menées : si plusieurs études sont menées, chaque
sous-section être dédiée à l’analyse d’une étude.
▪ par thématique : les sous-sections de la discussion peuvent correspondre à des
thématiques précises (organisation chronologique, spatiale, séparation des
causes et des effets, etc.).
▪ Attention ! La section “discussion” comporte généralement peu de graphiques, de
tableaux ou de figures.
69. Exemple
▪ Voici un exemple, tiré de l’article « Évolution de la mortalité au cours de la
transition du socialisme planifié au capitalisme d’État à Shanghai ».
▪ La discussion de cet article est divisée en 5 parties, chacune s’appuyant sur des
résultats différents :
▪ 1 – Comparaison des schémas de mortalité à Shanghai, en Europe de l’Est et en
Russie
▪ 2 – Explication de la mortalité liée aux réformes à Shanghai
▪ 3 – Une mortalité peu liée aux réformes à Shanghai
▪ 4 – Caractère transitoire de la mortalité liée au réformes à Shanghai
▪ 5 – Les limites de l’étude
70. Les erreurs à éviter
▪ Dans toute discussion, quelques erreurs sont à éviter :
vprésenter une discussion désorganisée et sans hiérarchisation.
vsurcharger cette partie, alors qu’elle doit demeurer équilibrée par rapport
au reste de l’article (20 à 40%).
vporter trop d’intérêt aux informations peu pertinentes, alors qu’elle doivent
être présentées de manière secondaire.
vanalyser les résultats sans les relier à la question de recherche et sans
mentionner leurs apports.
▪ Éviter ces quelques erreurs rendra la discussion plus compréhensible et mettra
en valeur la pertinence de son contenu.
72. Principes généraux de la rédaction scientifique
▪ Dans un texte, vous devez toujours indiquer vos
sources d’information, et cela pour chaque idée reprise
qui n’est pas la vôtre ou qui appuie vos énoncés;
▪ Toutes les études et tous les auteurs cités dans le
texte doivent se retrouver dans les références
bibliographiques en fin de texte;
73. Pourquoi est-ce important?
▪ Pour le respect de la loi sur le droit d’auteur
▪ Pour contrer le plagiat:
Plagiat = action de celui qui s'inspire du texte d'un confrère ou qui le
copie textuellement sans en indiquer la source; qui s’approprie le travail ou la
pensée d’un autre.
▪ Pour la rigueur scientifique
▪ Pour harmoniser la présentation des documents (article, rapport de recherche,
thèse, travail universitaire, etc.) et ainsi faciliter la lecture.
74. Les citations
Reproduction d'un passage d'un texte d'autrui
dans un exposé, un travail ou un article.
• Important:
– Le passage du texte doit être cité tel quel (tous les mots).
– Les normes diffèrent selon le nombre de mots cités.
▪ Citation de moins de 40 mots:
– À insérer dans le texte entre guillemets (français « »; anglais “ ”).
– Écrire: nom(s) de famille de(s) auteur(s), année, page.
75. Les citations
▪ Nous avons tendance à penser que « dans les familles
élargies, les grands-parents donnaient aux enfants une
grande quantité de stimulations tactiles… » (Montagu,
1971, p.87).
▪ Selon Montagu (1971), « dans les familles élargies, les
grands-parents donnaient aux enfants une grande
quantité de stimulation tactiles… » (p. 87).
76. Les citations
▪ Utiliser trois points espacés pour indiquer l’omission d’une partie du texte à
l’intérieur d’une phrase
▪ Selon l’auteur :
▪ Plusieurs régions préconisent des approches de répression visant à faire
fuir les personnes itinérantes des lieux publics. Le partage de cet espace public
nous renvoie souvent à des débats politiques et à la remise en question de
principes sociaux fondamentaux. L’itinérance … provoque et confronte. (Lemay,
2005, p.189)
77. Les références
▪ Liste descriptive d'ouvrages qui permet l'identification de chacun
d'eux dans le texte et en fin de texte.
1. Quand une source a un ou deux auteurs :
• Écrire le nom du ou des auteurs et l’année :
Selon Daro et Gelles (1992), les parents sont moins nombreux qu’ils
ne l’étaient autrefois à utiliser la punition corporelle…
78. Les références
1. Quand une source a 3, 4 ou 5 auteurs :
• Écrire tous les auteurs la première fois et le premier auteur
suivi de et al. les fois suivantes:
Première fois : Clément, Bouchard, Jetté et Lafferrière (2000)
ont trouvé…
Fois suivantes : Clément et al. (2000) ont trouvé…
79. Les références
3. Quand une source a 6 auteurs ou plus:
• Écrire uniquement le premier auteur suivi de et al.:
Plutôt que: Lamarche, Forest, Forget, Gauthier, DeKoninck et Beck (2001) ;
Écrire: Lamarche et al. (2001) ou (Lamarche et al., 2001).
3. Quand on désire citer plus de deux sources à la fin d’une phrase :
• Présenter selon l’ordre alphabétique des noms d’auteurs.
• Séparer les sources par un point-virgule (;).
Selon plusieurs études (Balda, 1980; Kamil, 1988; Pepperberg & Funk, 1990)…
80. Les références : le livre
▪ Auteur, A. A. (année). Titre du livre. Endroit: Maison d’édition.
Lamarche, L. J. (1994). Women and napping. Washington, DC: American Psychiatric Press.
▪ Chapitre d’un livre édité:
Auteur, A. A. (année). Titre du chapitre. In A. Éditeur & B. Éditeur (Eds.), Titre du
livre (pp. xxx-xxx). Endroit: Maison d’édition.
Bandura, A. J. (2003). Family Relations. In G. Forest & L. Lamarche (Eds.), Families (pp. 256-589).
New-York: American Psychiatric Press.
81. Les références : Documents issus d’internet
§ Site web :
§ Auteur, A. A. (année). Titre du document. Consulté le jour mois année de
(source)
Synnevag, M. (2004). Sexuality and censorship. Consulté le 28 novembre 2004 de
http://rosin.ubb.uib.no/biblio.htm.
§ Article trouvé sur un site web :
§ Auteur, A. A. (année). Titre de l’article. Titre du périodique,
volume(numéro), xxx-xxx. Consulté le jour mois année, de (source).
VandenBos, G., Knapp, S., & Doe, J. (2001). Role of reference elements in the
selection of resources by psychology undergraduates. Journal of Bibliographic
Research, 5, 117-123. Consulté le 13 octobre 2001 de http://jbr.org/articles.html.
82. Les références : Essai, mémoire, et thèse
▪ Auteur, A. A. (année). Titre de la thèse ou du mémoire. Type de
document inédit, nom de l’Université, Endroit.
Clément, M.-È. (2003). Liens intergénérationnels et conduites
parentales à caractère violent : une enquête de population auprès
des familles québécoises de la violence. Thèse de doctorat inédite,
Université du Québec à Montréal, Montréal.
. Thèse de doctorat inédite indique que le document n’a pas été publié
intégralement
85. L’acronyme
▪ L’acronyme est uniquement formé des lettres initiales d’un groupe de mots (une
seule par mot).
▪ Exemple :
• OPEP = Organisa,on des Pays exportateurs de Pétrole
▪ Si un acronyme est susceptible de ne pas être compris par le lecteur, il est
nécessaire d’écrire l’appellation complète dès la première mention, et de la faire
suivre du sigle ou de l’acronyme entre parenthèses.
▪ Exemples :
• On ne parle plus beaucoup des ICBM (intercon(nental ballis(c missiles).
▪ L’acronyme permet d’écrire d’une façon plus concise. Mais la concision ne peut
s’obtenir aux dépens de la clarté
86. Éviter les problèmes d’acronymes
1. Si l’acronyme est utilisé deux ou trois fois seulement dans tout
l’article, il est mieux de ne pas en avoir (sauf s’il s’agit
d’acronymes connus comme IBM).
2. Si l’acronyme apparaît plus de trois fois, redéfinissez-le au
moins une fois dans la page où il apparaît. Ainsi, le lecteur
n’aura pas à tourner les pages inutilement. (Certains journaux
demandent à leurs auteurs de rassembler tous les acronymes
utilisés et leur définition en tête d’article afin d’accélérer la
lecture.)
3. Evitez les acronymes dans les visuels ou redéfinissez-les dans
la légende. Evitez-les aussi dans les titres et sous-titres.
4. Soyez prudent. Définissez tous les acronymes, sauf ceux
couramment utilisés par les lecteurs de la revue dans laquelle
votre article est publié.
87. Le pronom
▪ Le pronom a une fonc-on similaire à celle de l’acronyme.
▪ Dans un acronyme, l’ini-ale du nom remplace le nom, elle aide à retrouver le nom en-er.
C’est un raccourci. L’acronyme évite la répé--on de segments de phrase assez longs.
▪ Le pronom, mot court, remplace au moins un nom, parfois une phrase ou même un
paragraphe.
▪ Contrairement à l’acronyme, il ne con-ent pas une par-e du nom qu’il remplace mais il
en reflète le genre et le nombre.
▪ C’est aussi un raccourci car il évite la répé--on de mots d’une phrase à l’autre.
88. Le synonyme déroutant
▪ N’utilisez pas de synonymes comme pourrait vous le suggérer un professeur de
langue.
▪ Les synonymes troublent les lecteurs scientifiques, surtout s’ils ne sont pas
familiers avec les mots utilisés dans votre domaine.
▪ Consolidez votre texte en utilisant constamment les mêmes mots clés dans
l’ensemble de votre article.
▪ Vous faciliterez ainsi le travail de la mémoire. Elle n’aura à retenir qu’un seul
terme, au lieu de plusieurs.
89. Le contexte distant
▪ Les connaissances de bases dont le lecteur aura besoin pour vous suivre sont
traditionnellement apportées dans les premières parties de votre article.
▪ Si ces connaissances ne sont pas utilisées immédiatement, la mémoire doit les
emmagasiner.
▪ Considérer l’introduction comme le dépositaire de toute information générale de votre
article exige un effort accru de mémoire.
▪ Il est plus judicieux de trier l’information de base et de la répartir en deux groupes :
q l’information globale, dont la connaissance est nécessaire dans l’ensemble de
l’article,
ql’information locale, inutile ailleurs que dans la partie dans laquelle elle apparaît «
juste à temps ». Elle donne un éclairage local et consomme moins d’énergie
mémoire.
90. Le couple brisé
▪ Les détails supplémentaires insérés en sandwich distraient les lecteurs.
▪ Ils surchargent la mémoire et séparent deux mots que le lecteur s’attend à
trouver proches : le sujet et son verbe, ou le verbe et son complément.
▪ Lorsque de nombreux mots séparent ces cousins proches, le lecteur n’y prêtera
pas grande attention
91. Le couple brisé
▪ L’effet négatif de la séparation entre sujet et verbe est illustré ici
92. Le trop plein de mots
▪ Parfois c’est le nombre élevé de mots dans une phrase qui la rend impossible à
lire jusqu’au bout sans défaillance de la mémoire.
▪ Une lecture sans encombre est une lecture qui désencombre la mémoire.
94. Mettre l’important en relief
▪ Titres et sous-titres se dégagent du texte. Utilisez-les pour mettre en valeur, non
pas leur fonction, mais leur contenu.
▪ Titres et sous-titres jouent un rôle clé : en répétant les mots clés de votre
contribution, ils la mettent en relief.
▪ Ils précisent aussi les grandes étapes de votre raisonnement.
▪ Le changement de longueur de phrase est une autre manière d’obtenir un
relief. Lorsqu’elle suit une phrase longue, la phrase courte a du tonus.
▪ La répétition: La plupart des auteurs répètent leur contribution cinq fois : dans le
résumé, l’introduction, les résultats, la conclusion et le titre de l’article.
95. Illustrer par l’exemple
▪ Concentrée, la connaissance perd de sa clarté et de sa saveur.
▪ Même si la structure de votre article est claire, il vous faut réintroduire un peu de
détail dans votre texte pour le garder clair.
▪ Votre volonté de clarifier se révèle au travers des mots et de la ponctuation
utilisés.
▪ Les mots for example (par exemple), i.e. (c’est-à-dire), such as (tel que,
comme), in particular (en particulier), more specifically (plus spécifiquement,
plus particulièrement), ainsi que les deux points « : » maintiennent l’attention du
lecteur à un haut niveau car ils promettent une compréhension plus facile, moins
de généralités, et plus de détails.
96. Piquer la curiosité
▪ La technique d’accroche la plus efficace est la question.
▪ Cette technique est universelle. Elle avance le récit. Elle crée des attentes et
guide le lecteur dans sa réflexion et son parcours au travers votre article.
▪ Une question recentre et prépare.
▪ Une question provoque l’esprit. Il ne peut la contourner.
▪ Une question établit l’intention d’un paragraphe brièvement et puissamment.
97. Recréer le suspense
▪ Les événements suivants éveillent la curiosité du lecteur :
▪ (a) Une contradiction notoire, une exception, une différence, une limite : however
(toutefois et cependant), but (mais), contrary to (au contraire), although (bien
que), in contrast, on the other hand (par contre), while, whereas, whilst (tandis
que).
▪ (b) Un fait inattendu : interestingly (chose intéressante), curiously (chose
curieuse), surprisingly (chose surprenante), the problem is that… (le problème
est que…), should have but did not (aurait dû), might have but did not (aurait
pu), seemingly (apparemment).
▪ (c) Ou une alternative intéressante : rather than (plutôt que), instead (au lieu
de), alternatively (d’une part, d’autre part).
99. Hamburgers d’information visuelle
▪ Une figure est plus agréable que plusieurs paragraphes de texte parce que son
message vous parvient à grande vitesse.
100. L’espace séparateur
▪ D’autres éléments non graphiques sont faciles à localiser et lire en bloc
rapidement : les titres, et les sous-titres. Courts, de syntaxe simple, ils sont
facilement compris par le lecteur. Encadrés par un fond blanc, ils séparent. Les
débuts et fins de paragraphe sont des lieux privilégiés pour attirer l’attention du
lecteur avec une information importante : le sujet ou le point clé d’un paragraphe.
101. La cause des longeurs
▪ Longueurs causées par le long discours qui vaut moins qu’un bon dessin. Les
mots sont alors des maux qu’un tableau, un diagramme, un graphique, ou une
photo dissipent.
▪ Longueurs nées d’une structure embryonnaire qui se cherche encore.
L’information est répétée en de nombreux endroits.
▪ Longueurs résultantes des ambitions démesurées de l’auteur qui s’évertue à
caser dans un seul article l’équivalent de plusieurs articles.
▪ Longueurs fruits de la hâte et du premier jet.
▪ Longueurs nourries des détails superflus.
103. Anéantir ou alimenter les espoirs de vos
lecteurs : à vous de choisir
▪ 1 Anéantir ses espoirs – Avec un titre non représentatif du reste de l’article.
▪ 2 Nourrir ses espoirs – Avec un titre représentatif du reste de l’article.
▪ 3 Anéantir ses espoirs – En ralentissant la lecture par le manque de clarté.
▪ 4 Nourrir ses espoirs – En montrant clairement que la lecture de l’article prendra
moins de temps que prévu.
▪ 5 Anéantir ses espoirs – En ne donnant pas au lecteur la connaissance de base
requise pour lire l’article.
▪ 6 Nourrir ses espoirs – En donnant au lecteur la connaissance de base requise
pour lire l’article.
104. Anéantir ou alimenter les espoirs de vos
lecteurs : à vous de choisir
▪ 9 Anéantir ses espoirs – En jetant le doute sur l’applicabilité de votre contribution
scientifique à son problème.
▪ 10 Nourrir ses espoirs – En démontrant au lecteur l’utilité, et l’applicabilité de
votre contribution scientifique.
▪ 11 Anéantir ses espoirs – En ennuyant le lecteur par un style manquant de
dynamisme, une syntaxe répétitive manquant de variété, une information
manquant de relief, et un texte manquant d’illustrations.
▪ 12 Nourrir ses espoirs – En captivant le lecteur avec un style dynamique, des
phrases variées, un texte aux phrases saillantes, et un article riche en
illustrations.
106. Le seuil des connaissances requises
▪ L’écart de connaissances = Les connaissances que vous avez acquises au
cours du projet + Les connaissances manquant au lecteur pour atteindre le
seuil de connaissance requis pour vous suivre.
▪ Ce seuil de connaissance peut transformer votre article en polycopié de cours pour
étudiant.
▪ Le seuil est aussi dicté par le nombre de pages mises à votre disposition par
l’éditeur.
▪ Plus ce nombre est petit, plus il vous faut lever le seuil de connaissance attendu du
lecteur, ou restreindre votre contribution.
▪ Plus ce nombre est grand, plus vous pouvez abaisser le seuil ou étendre votre
contribution.
109. Attentes nées de l’arrangement des éléments
dans la phrase
▪ ➤➤➤ PROPOSITION PRINCIPALE – PROPOSITION SUBORDONNÉE : RAPPEL
DE GRAMMAIRE
▪ La proposition principale est autonome ; la proposition subordonnée est
incompréhensible sans la proposition principale qui la précède ou la suit.
▪ La phrase suivante a deux propositions complètes (chacune a son verbe et son
sujet).
▪ Learning needs to be semi-supervised principale
▪ because variation within each class is large. subordonnée
▪ Learning needs to be semi-supervised because of the large number of variations
within each class. pas de subordonnée, un seul sujet, un seul verbe
110. Attentes nées de l’arrangement des éléments
dans la phrase
▪ Ce qui est nouveau est plus intéressant que ce qui est connu.
▪ Nous attachons donc plus d’importance aux mots qui arrivent en fin de phrase.
▪ Il semblerait donc que ce qui termine une phrase influence votre jugement plus
que ce qui la commence.
111. Une attente incontournable :
▪ La preuve d’un adjectif, ou adverbe:
Les adjectifs et les adverbes sont éminemment subjectifs. Ce qui est pour vous
robuste peut très bien me sembler fragile. Ce qui est pour vous rapide peut me
sembler lent.
▪ Après une affirmation, un devoir de preuve
112. Le nécessaire de lecture
Tracer une progression pour une lecture fluide
113. Trois progressions thématiques
▪ Progression à thème constant:
Le schéma de cette progression est très simple.
Le sujet d’une phrase est répété d’une phrase à l’autre, soit directement, soit par
un pronom, un synonyme, un nom plus générique ou plus spécifique.
Le lecteur est familier avec le thème, et la lecture est fluide.
EXEMPLE :
“Trapping is unimportant at high temperatures where there is plenty of energy to escape. But
trapping leads to very slow dynamics at low temperature. In the case of liquids, this trapping causes
the glass transiBon – a dramaBc slowing of moBon on cooling.”
114. Trois progressions thématiques
▪ Progression à thèmes dérivés
Le thème principal est habituellement annoncé dans la première phrase.
Les phrases suivantes détaillent des aspects de ce thème.
EXEMPLE:
Visuals are star witnesses standing in the witness box to convince a jury of readers of the worth of
your contribu>on. Their placement in your paper is as cri>cal as the >ming lawyers choose to bring in
their key witness. But most of all, their convincing power is far beyond that of text exhibits.
115. Trois progressions thématiques
▪ Progression linéaire
Dans une progression linéaire, thème et propos sont connectés
linéairement,comme les maillons d’une chaîne.
Le propos d’une phrase devient le thème de la suivante, et ainsi de suite.
▪ EXEMPLE
▪ “(1)The protein when it is first made exists in an extraordinarily large variety of shapes, resembling
those accessible to a flexible strand of spaghe=. (2) The Brownian moBon of the protein strand
will carry it willy-nilly between various shapes, somehow finally ge=ng it to seEle down into a
much less diverse family of shapes, which we call the “na3ve structure” of the protein. (3) The
average na3ve structures of many proteins have been inferred experimentally using X-ray
crystallography or NMR.”
116. Progressions non thématiques
▪ Progression par explication
La progression par explication est souvent annoncée par une question ou une
affirmation qui pose question.
EXEMPLE
▪ (1) Pourquoi trouve-t-on tant de discon4nuités dans la progression d’un texte ? (2) Souvent, et de
manière non contrôlée, des idées rela4ves à des phrases antérieures jaillissent de votre
inconscient et éclatent comme des bulles dans vos pensées, interrompant ainsi leur progression
logique.
117. Progressions non thématiques
▪ Progression séquentielle temporelle
La logique séquentielle basée sur l’évolution dans le temps est la plus courante.
Le temps est le critère de progression le plus fréquent en science, et il est souvent
implicite.
Il n’est pas nécessaire de commencer chaque phrase avec « Après… ». Le lecteur
scientifique sait que l’auteur énonce les différentes étapes d’une expérience qui s’étale
dans le temps.
Le plus souvent, le passage du temps est exprimé explicitement par le changement du
temps des verbes : du passé au présent.
Vous trouverez toutefois first, to start with (d’abord, premièrement, tout d’abord),
then, after (ensuite, puis, après), up to now, so far, traditionally, (jusqu’à présent,
jusqu’ici, traditionnellement), ou finally, to finish (finalement, enfin, pour terminer).
118. Progressions non thématiques
▪ Progression par mots charnières
La progression est parfois annoncée par des mots charnières comme in addition,
additionally (de plus, en outre), furthermore (en outre, de plus), moreover (qui plus
est, par ailleurs), and (et), also (aussi), besides (à part, en plus de, par ailleurs).
Ce sont des remèdes palliatifs masquant l’absence de transition logique entre phrases.
119. Pause et rupture de progression
▪ Parfois, l’auteur suspend la progression de ses idées, le temps d’une phrase ou
d’un paragraphe.
▪ Ces moments de pause sont très appréciés du lecteur non expert dans le sujet
présenté.
▪ To summarize (en résumé), briefly put (en bref), annoncent une pause dans la
progression, un temps pour la consolidation des connaissances.
121. Le texte, élément visuel
▪ La tension la plus importante est celle que crée l’image. Le texte peut-il être
image ?
▪ Le texte est habituellement de style normal. Il est possible de l’enrichir avec des
attributs comme le gras, l’italique, ou le souligné.
▪ Mais il peut être enrichi plus encore si vous le considérez comme un graphique.
Il bénéficie alors d’un encadrement propre qui l’isole du paragraphe et le met en
relief. Il a sa propre légende et peut être annoté.
122. L’accroche en début de phrase
▪ Certains mots, surtout lorsqu’ils sont en tête de phrase, ont un effet puissant sur
le lecteur.
▪ « Although » (bien que) met immédiatement le lecteur en alerte. « Although »
crée une attente : la proposition principale va minimiser la subordonnée.
▪ « Because » (parce que, puisque) au début de la phrase annonce une
proposition principale contenant une conséquence, un une tension qui sera
résolue dans la proposition principale dont le propos (information neuve en fin de
phrase) est ainsi renforcé.
▪ « Because » et « although » introduisent un délai entre la création et la résolution
de l’attente. La tension tire la lecture vers l’avant.
▪ De même dans la phrase, ce n’est pas tant la longueur de la phrase qui va créer
la tension, mais la force née de sa composition.
123. Le compte à rebours
▪ Dans un compte à rebours, le lecteur est prévenu qu’un nombre connu de
thèmes ou propos vont être présentés.
▪ Il sait que tous sont présentés lorsque le compte à rebours atteint zéro.
▪ Tant que cela n’est pas le cas, il reste attentif et poursuit sa lecture en comptant.
(EXEMPLE) In science, two factors contribute to long sentences : precision requires lengthy
modified nouns, and intellectual honesty demands detailed qualifiers and provisos.
125. Les dépenses énergétiques
▪ Soit ET, l’énergie totale nécessaire au lecteur pour analyser une seule phrase.
▪ ET est la somme de deux éléments :
▪ l’énergie syntaxique ESYN, consommée par l’analyse de la structure de la phrase
▪ l’énergie sémantique, ESEM, consommée par l’analyse permettant de relier la phrase
aux autres et de dériver le sens de la phrase à partir de la signification de ses mots.
ET = ESYN + ESEM
▪ Vous ne pouvez accroître ET, la quantité d’énergie totale, parce qu’elle estcontrôlée
par le lecteur.
▪ Vous pouvez toutefois vous assurer qu’à tout moment ESYN + ESEM < ET en minimisant
l’énergie syntaxique et sémantique requise.
126. Grands consommateurs d’énergie syntaxique
▪ Tout ce qui est ambigu, pas clair – un pronom indistinct, une préposition
ambiguë.
▪ Des fautes d’orthographe ou de grammaire légères – un article défini (the) quand
un article indéfini (an) est nécessaire, la mauvaise préposition (at au lieu de on).
▪ Des phrases incomplètes – verbe manquant.
▪ Tout ce qui met la mémoire à l’épreuve – des phrases longues (habituellement à
la voix passive), les formules, les clauses conditionnelles multipliées, les longs
qualificatifs, les phrases aux subordonnées imbriquées.
▪ Les structures grammaticales étrangères portées sans modification à l’anglais.
▪ Une ponctuation erronée ou absente.
127. Petits consommateurs d’énergie syntaxique
▪ Les phrases simples à syntaxe classique : sujet, verbe, et complément d’objet.
▪ Les phrases au déroulement clair dès le premier mot : Bien que,Toutefois, Si,
Puisque, ou Plus le…
▪ Les phrases dont le sujet est près du verbe et le verbe près du complément.
▪ Les phrases à bonne ponctuation.
128. Grands consommateurs d’énergie sémantique,
▪ Les mots inconnus, acronymes, abréviations.
▪ Les phrases sans contexte.
▪ Une connaissance du sujet insuffisante pour comprendre le texte.
▪ Le manque d’exemples ou de visuels pour clarifier.
▪ Les visuels incomplets or trop complexes.
▪ Un lecteur qui oublie facilement ce qu’il vient de lire.
▪ Un lecteur en désaccord avec ce que vous avancez.
▪ Des phrases très abstraites (formules).
▪ Les phrases en rupture avec l’attente du lecteur.
129. Petits consommateurs d’énergie sémantique
▪ Un contexte de phrase bien établi.
▪ Un lecteur familier avec le concept présenté.
▪ La phrase explicative d’une phrase antérieure.
▪ Une phrase qui prépare le terrain (par la progression ou l’établissement du
contexte).
▪ Les phrases courtes au vocabulaire connu.
131. Fonctions du titre pour le lecteur
▪ 1 Il aide le lecteur à décider si l’article vaut la peine d’être lu.
▪ 2 Il donne une idée préliminaire de la contribution scientifique
▪ 3 Il indique le type d’article (introduction, compilation), sa
spécificité(domaine étroit ou large), son niveau théorique, sa
nature (simulation ou expérimentation).
▪ Ce faisant, il indique au lecteur le type de connaissances
requises pour bénéficier au mieux de l’article.
132. Fonctions du titre pour l’auteur
1 Par ses mots clés, il permet aux moteurs de recherche
de le retrouver.
2 Il attire l’attention du lecteur.
3 Il mentionne d’une manière concise la contribution.
4 Il permet à l’auteur de différencier son travail du travail
des autres.
133. Quatre techniques pour améliorer un titre
▪ Le placement de la contribution en tête du titre
▪ Dans une phrase complète (avec verbe), l’information nouvelle se
trouve habituellement en fin de phrase, et l’information connue en
début de phrase.
▪ Dans une phrase incomplète (sans verbe) comme un titre, la
situation est inversée : l’information nouvelle, plus spécifique, (i.e. la
contribution) est au début et celle qui est connue, plus générale, est
en fin de titre.
134. Quatre techniques pour améliorer un titre
▪ Ajout de formes verbales
▪ Une phrase sans verbe manque de force.
▪ Un titre peut retrouver un peu de tonus grâce aux formes
verbales du participe présent et de l’infinitif.
135. Quatre techniques pour améliorer un titre
▪ Adjectifs descriptifs du point fort de la contribution
▪ Les adjectifs et les adverbes sont souvent utilisés pour
caractériser le point fort de la contribution – rapide, efficace,
robuste, etc.
▪ Il est bon d’éviter l’adjectif « nouveau ». De nos jours, de
nombreux chercheurs travaillent dans le même domaine et le
nouveau vieillit vite.
▪ Puisque les adjectifs sont subjectifs, il est préférable si possible de
les remplacer par des nombres ou des noms plus objectifs.
136. Quatre techniques pour améliorer un titre
▪ Mots clés clairs et spécifiques
▪ Plus les mots clés seront spécifiques, plus l’article le
semblera.
▪ Il se peut que vous soyez tenté de raccourcir votre titre
en plaçant ses mots clés au sein d’un nom composé.
▪ La clarté́ d’un nom composé décroit proportionnellement
avec le nombre de mots qu’il contient.
138. Fonctions du résumé pour le lecteur
▪ 1 Il clarifie le titre.
▪ 2 Il développe la contribution de l’auteur annoncée dans le titre.
▪ 3 Il aide le lecteur à décider s’il va lire le reste de l’article ou non.
▪ 4 Il aide le lecteur à recueillir rapidement des informations.
▪ 5 Il aide le lecteur à estimer le niveau de difficulté de lecture de
l’article.
139. Fonctions du résumé pour l’auteur
▪ 1 Parce qu’il a plus de mots clés que le titre, il aide le lecteur à
retrouver votre article plus facilement.
▪ 2 Lorsqu’il est écrit avant le reste de l’article, il aide l’auteur à ne
pas se disperser et à rester centré. Un deuxième résumé́ suivra,
une fois l’article écrit.
▪ 3 Il accroît la précision. Le titre peut contenir des adjectifs imprécis,
le résumé se doit d’être plus précis par exemple en remplaçant les
adjectifs par des chiffres.
140. Qualités d’un résumé
▪ 1 Un résumé́ est complet. Il comporte quatre parties (problème, méthodologie,
résultats, impact).
▪ 2 Un résumé́ est connecté au titre. Tous les mots du titre se retrouvent dans le
résumé.
▪ 3 Un résumé est concis. Pas plus long que nécessaire, par courtoisie. La
recherche n’est justifiée que par ses résultats.
▪ 4 Un résumé est autonome. Il n’a besoin de rien d’autre pour être compris.
▪ 5 Un résumé est représentatif de la contribution de l’auteur. Il crée des attentes
chez le lecteur et ne les déçoit pas.
▪ 6 Un résumé est présent, réel, frais.
142. Fonctions de la structure pour le lecteur
▪ . 1 Elle favorise la navigation et l’accès direct aux parties
importantes de votre article.
▪ 2 Elle aide le lecteur à identifier dans quelles parties se trouve la
contribution de l’auteur.
▪ 3 Elle permet au lecteur de suivre le fil de l’histoire d’un article en
la déduisant logiquement de ses titres et sous-titres.
▪ 4 Elle informe sur le temps de lecture nécessaire pour compléter
chaque partie.
143. Fonctions de la structure pour l’auteur
▪ 1 Elle renforce sa contribution en répétant les
points clés dans les titres et sous-titres.
▪ 2 Elle aide l’auteur à diviser l’article en parties
logiques qui supportent sa contribution.
144. Qualités d’une structure
▪ 1 Une structure est informative. En dehors des titres standards,
ses éléments ne sont pas des pointeurs vides de sens. Ils identifient
clairement la contribution.
▪ 2 Une structure est connectée au titre et au résumé. Les mots
clés du titre et du résumé se trouvent aussi dans la structure. Ils
renforcent la contribution.
▪ 3 Une structure est logique. La succession des titres et des sous-
titres est ordonnée ; l’histoire est claire.
▪ 4 Une structure est cohérente au niveau de la syntaxe.
▪ 5 Une structure est concise. Ni trop détaillée, ni trop condensée.
La structure aide le lecteur à découvrir l’essentiel.
146. Fonctions de l’introduction pour le lecteur
▪ 1 Elle amène le lecteur au niveau de connaissance
requis pour suivre le reste de l’article.
▪ 2 Elle pose le problème, présente la solution, et fournit le
cadrage en termes clairs.
▪ 3 Elle répond aux questions que soulèvent le titre et le
résumé.
147. Fonctions de l’introduction pour l’auteur
▪ 1 Elle donne à l’auteur l’occasion d’écrire d’une manière
personnelle au lecteur.
▪ 2 Elle prépare le lecteur au reste de l’article et accroît sa
motivation.
▪ 3 Elle permet à l’auteur de démontrer son expertise en matière de
communication, de connaissances scientifiques, et de diplomatie.
▪ 4 Elle renforce la contribution de l’auteur.
148. Qualités d’une introduction
▪ 1 Une introduction est soucieuse du lecteur. L’auteur fait un réel effort pour
évaluer et combler l’écart de connaissances.
▪ 2 Une introduction est comme une histoire. Elle suit un schéma qui répond aux
questions du lecteur. Elle utilise la voix active, les pronoms personnels (nous,
nos, notre). Les verbes y sont conjugués à tous les temps (présent, passé, futur,
etc.)
▪ 3 Une introduction fait autorité. Les références et les citations sont nombreuses
et précises ; les comparaisons sont basées sur des faits, non des jugements plus
ou moins subjectifs ; les mots imprécis sont absents.
▪ 4 Une introduction est complète. Tous les pourquoi sont expliqués ; les
références clés sont présentes.
▪ 5 Une introduction est concise. Pas de faux départs ou de pétards mouillés, pas
de détails excessifs.
150. Fonctions de la conclusion pour le lecteur
▪ 1 Elle clôt ce qui est annoncé dans l’introduction en
contrastant l’avant- contribution avec l’après-contribution.
Le non-prouvé, non-vérifié, inexpliqué, inconnu, partiel, ou
limité, est maintenant grâce à vous prouvé, vérifié,
expliqué, connu, complet, ou général.
▪ 2 Le lecteur espère trouver dans la conclusion un peu
plus de détails que dans le résumé de manière à mieux
comprendre la contribution et son utilité.
151. Fonctions de la conclusion pour l’auteur
▪ 1 Elle réitère la contribution mais cette fois en
développant les ouvertures scientifiques rendues
possibles.
▪ 2 Elle propose de nouvelles directions de recherche en
vue de décourager la duplication d’effort ou d’encourager
d’autres à collaborer avec vous.
152. Qualités d’une conclusion
▪ 1 Une conclusion est positive. Elle préserve l’enthousiasme créé
par l’introduction chez le lecteur.
▪ 2 Une conclusion a un contenu prévisible. Rien n’est surprenant.
Tout a été annoncé dans les autres parties de l’article.
▪ 3 Une conclusion est concise. Réitérez la contribution. Fermez la
porte. Ouvrez de nouvelles portes.
▪ 4 Une conclusion est cohérente avec le titre, le résumé, et
l’introduction. Elle raconte la même histoire.