Présentation sur la cartographie des risques faite par Kjell Larsson de Suède pendant l'atelier sur Le rôle de la Cour des comptes dans la lutte contre la fraude et la corruption. Cet atelier a été organisé conjointement par SIGMA et la Cour des comptes d'Algérie à Alger les 8-9 avril 2015. Plus d'informations: contacter bianca.breteche@oecd.org.
Système national de santé : L’ensemble des institutions, des organismes, des actions et des ressources y affectées intervenant dans le domaine de la protection de la santé aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé, aux niveaux national et régional et qui sont organisés pour la réalisation des objectifs.
Les objectifs du SNS :
Faciliter l’accès de la population aux prestations de santé et améliorer la qualité de ces prestations ;
Garantir une répartition équilibrée et équitable de l’offre de soins sur l'ensemble du territoire national ;
Asseoir la territorialisation de l’offre de soins dans le secteur public et améliorer sa gouvernance à travers la création de groupements sanitaires territoriaux ;
Garantir la souveraineté en matière de médicaments ainsi que la disponibilité, la sécurité et la qualité des médicaments et des produits de santé ;
Développer et perfectionner les moyens de détection et de prévention contre les risques menaçant Ia santé ;
Réorganiser le parcours de soins et digitaliser le système de santé ;
Renforcer l'encadrement sanitaire en vue d’atteindre les normes de l'Organisation mondiale de la Santé dans ce domaine ;
Valoriser et mettre à niveau les ressources humaines travaillant dans le domaine de la santé à travers la mise en place d'une fonction sanitaire qui prend en considération les spécificités des fonctions et des professions du secteur ;
Présentation sur la cartographie des risques faite par Kjell Larsson de Suède pendant l'atelier sur Le rôle de la Cour des comptes dans la lutte contre la fraude et la corruption. Cet atelier a été organisé conjointement par SIGMA et la Cour des comptes d'Algérie à Alger les 8-9 avril 2015. Plus d'informations: contacter bianca.breteche@oecd.org.
Système national de santé : L’ensemble des institutions, des organismes, des actions et des ressources y affectées intervenant dans le domaine de la protection de la santé aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé, aux niveaux national et régional et qui sont organisés pour la réalisation des objectifs.
Les objectifs du SNS :
Faciliter l’accès de la population aux prestations de santé et améliorer la qualité de ces prestations ;
Garantir une répartition équilibrée et équitable de l’offre de soins sur l'ensemble du territoire national ;
Asseoir la territorialisation de l’offre de soins dans le secteur public et améliorer sa gouvernance à travers la création de groupements sanitaires territoriaux ;
Garantir la souveraineté en matière de médicaments ainsi que la disponibilité, la sécurité et la qualité des médicaments et des produits de santé ;
Développer et perfectionner les moyens de détection et de prévention contre les risques menaçant Ia santé ;
Réorganiser le parcours de soins et digitaliser le système de santé ;
Renforcer l'encadrement sanitaire en vue d’atteindre les normes de l'Organisation mondiale de la Santé dans ce domaine ;
Valoriser et mettre à niveau les ressources humaines travaillant dans le domaine de la santé à travers la mise en place d'une fonction sanitaire qui prend en considération les spécificités des fonctions et des professions du secteur ;
Manager les risques professionnels à l’hôpital, c’est mettre en place une organisation pour identifier, analyser et réduire les risques auxquels sont exposés les professionnels dans les milieux de soin. La démarche d'implémentation doit être transversale, préventive, basée sur le principe de l'amélioration continue mais aussi sur la collaboration et l’échange d’informations entre
les différents acteurs concernés par la santé et la sécurité au travail.
Cours soins infirmiers en chirurgie (Première partie)SANAA TOUZAMI
Cours enseigné et élaboré par TOUZAMI Sanaa (Enseignante permanente à l'ISPITS de Settat)
Cette partie comporte les soins infirmiers généraux ou bien standards en chirurgie (Soins préopératoires , soins peropératoires , et soins postopératoires)
les étudiants, outre la formation théorique, sont accompagnés en stage par des tuteurs. Ces derniers doivent investir au mieux cette fonction en mobilisant leurs propres compétences à la fois pédagogiques, managériales et relationnelles
Manager les risques professionnels à l’hôpital, c’est mettre en place une organisation pour identifier, analyser et réduire les risques auxquels sont exposés les professionnels dans les milieux de soin. La démarche d'implémentation doit être transversale, préventive, basée sur le principe de l'amélioration continue mais aussi sur la collaboration et l’échange d’informations entre
les différents acteurs concernés par la santé et la sécurité au travail.
Cours soins infirmiers en chirurgie (Première partie)SANAA TOUZAMI
Cours enseigné et élaboré par TOUZAMI Sanaa (Enseignante permanente à l'ISPITS de Settat)
Cette partie comporte les soins infirmiers généraux ou bien standards en chirurgie (Soins préopératoires , soins peropératoires , et soins postopératoires)
les étudiants, outre la formation théorique, sont accompagnés en stage par des tuteurs. Ces derniers doivent investir au mieux cette fonction en mobilisant leurs propres compétences à la fois pédagogiques, managériales et relationnelles
Surdiagnostic des cancers du sein, controverses à propos du dépistageCancer Rose
Cours pour étudiants en médecine sur une thématique « Surdiagnostics des cancer du sein et les controverses à propos du dépistage ». Présentation aimablement mise à disposition par son auteur Dr. Bernard Duperray, à l’association de professionnels de la santé Cancer Rose www.cancer-rose.fr , pour information tout public.
Dr Bernard Duperray est médecin radiologue spécialiste du cancer du sein, retraité après quarante et un an de pratique à l'hôpital Saint-Antoine à Paris. Il enseigne à la Faculté de Médecine, Université Paris-Descartes.
Dr. Bernard Duperray est l’auteur du livre Dépistage du cancer du sein-La grande illusion, préface par Dr. Cécile Bour, médecin radiologue, membre fondateur de l’association « Cancer Rose ».
Dépistage du cancer du col , frottis cervico vaginal Islem Soualhi
La prévention du cancer du col de l'utérus, cancer sexuellement transmissible, passe par le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses provoquées par le virus du papillome humain, HPV. Le cancer du col de l'utérus est un cancer sexuellement transmissible provoqué dans la très grande majorité des cas par une infection par le virus du papillome humain(HPV).
La pratique régulière d'un frottis cervical est la meilleure méthode pour dépister un cancer du col de l'utérus ou une lésion précancéreuse.
Surdiagnostic des cancers du sein. Controverse à propos du dépistage. Cours D...Cancer Rose
Description
Cours pour étudiants en médecine sur une thématique « Surdiagnostics des cancer du sein et les controverses à propos du dépistage ». Présentation aimablement mise à disposition par son auteur Dr. Bernard Duperray, à l’association de professionnels de la santé Cancer Rose www.cancer-rose.fr , pour information tout public.
Dr Bernard Duperray est médecin radiologue spécialiste du cancer du sein, retraité après quarante et un an de pratique à l'hôpital Saint-Antoine à Paris. Il enseigne à la Faculté de Médecine, Université Paris-Descartes.
Dr. Bernard Duperray est l’auteur du livre Dépistage du cancer du sein-La grande illusion, préface par Dr. Cécile Bour, médecin radiologue, membre fondateur de l’association « Cancer Rose ».
Cancer Rose est un collectif de professionnels de la santé rassemblés en association.
Des médecins indépendants, ainsi qu’un docteur en toxicologie ont créé le site d’information www.cancer-rose.fr pour vous faire connaître les données scientifiques les plus objectives et les plus récentes sur le dépistage de masse du cancer du sein.
En décryptant et vulgarisant les études scientifiques les plus récentes, publiées dans les plus grandes revues médicales internationales, en analysant la controverse et en en proposant une analyse sociale et féminine, notre objectif est d’informer les femmes concernées par le dépistage de masse afin de les aider dans leur choix et de mettre à disposition des médecins intéressés des outils d’information indépendants.
Cancer Rose fonctionne sans publicité, sans conflits d’intérêt, sans subvention.
Spécialiste de la mammographie, le Dr Bernard Duperray apporte aux radiologues francophones un enseignement indépendant des politiques de santé à la mode. Les observations cliniques et les résultats scientifiques présentés apportent la preuve des contradictions entre la représentation classique du cancer du sein et l’histoire naturelle des maladies cancéreuses du sein, hétérogène et imprévisible.
Consultez et téléchargez ci dessous le fichier de 76 diapositives passionnantes de la conférence de Bernard DUPERRAY et vous n’aurez plus de doutes sur la réalité du surdiagnostic dans le dépistage organisé du cancer du sein.
Sources:
http://www.formindep.org/Cours-de-senologie-de-Bernard.html
Joignez-vous aux lauréates 2024 des Bourses d’application des connaissances pour étudiants du Centre de collaboration nationale en santé publique (CCNMO) afin de prendre directement connaissance de leurs travaux essentiels permettant de combler l’écart entre la recherche et la pratique. Ces étudiantes et ces nouvelles diplômées dirigent des stratégies d’application des connaissances novatrices. Cette séance souligne leur excellence scolaire et met de l’avant des stratégies uniques et transférables pour s’attaquer aux priorités actuelles en matière de santé publique.
Hannah Bayne, Université de l’Alberta – Supporting tomorrow’s stewards: A knowledge mobilization project for climate-health literacy in Alberta elementary schools [Soutenir les intendants et intendantes de demain : un projet de mobilisation des connaissances en faveur de la littératie climat-santé dans les écoles primaires de l’Alberta]
Miranda Field, Université de Regina – Decolonized theory of place [La théorie du lieu décolonisée]
Jordan Chin, Université McMaster – The art of creation: An arts-based knowledge translation method to promote and advocate for a healthy start to life [L’art de la création : une méthode d’application des connaissances fondée sur les arts pour promouvoir et défendre un bon départ en santé]
00-Programme national de détection précoce du cancer.pptx
1. Programme national de détection
précoce du cancer du sein et du col
de l’utérus
Mme Rachida Boutiti
ISPITS AGADIR
Cycle:LICENCE
Option:inf polyvalent
2. Plan de la présentation
Contexte de la lutte contre le cancer
Définitions et concepts
Programme de détection précoce
Système d’information
conclusion
4. Contexte de la lutte contre le Cancer
Jusque là…
Absence de données épidémiologiques nationales,
Actions minimes, ponctuelles, basées sur des projets
Prise en charge centralisée,
Malades pris en charge < 10 000 (<1/3 des personnes
atteintes de cancer)
Le Cancer n’était pas reconnu comme un problème de
santé publique,
5. Contexte de la lutte contre le Cancer
Et Puis…
Création de la fondation Lalla Salma de lutte contre le Cancer
(Leadership+++),
Existence d’une volonté politique,
Cancer est reconnu comme un problème de santé publique,
Données épidémiologiques nationales/ RCGC,
Existence d’infrastructure (10 centres d’oncologie) permettant une
prise en charge décentralisée,
Malades pris en charge > 20 000 ce qui représente 2/3 des personnes
atteintes de cancer,
Elaboration du 1er Plan National de Prévention et de Contrôle du
Cancer
6. Contexte de la lutte contre le Cancer
Pourquoi un Plan Cancer…?
Dans le monde
En 2008: 12 M de Nouveaux Cas de cancer
12% de tous les décès dont ¾ dans les PED
Au Maroc
35 000 nouveaux cas par an dont 1 200 enfants (4%)
Le cancer serait responsable de 12% des décès
Femme: cancer du sein (34,6%), col (14.4%)
Homme: cancer poumon (24%), prostate (8%)
7. Contexte de la lutte contre le Cancer
Pourquoi un Plan Cancer…?
Selon les données du registre du Grand Casablanca 2005-2007:
Cancer du sein :
1er cancer de la femme;
34,3 % de tous les cancers féminins ;
Incidence = 36.4 NC/ 100 000 femmes .
Cancer du col de l’utérus :
2ème cancer de la femme;
13,3 % de tous les cancers féminins ;
incidence = 14.6 NC/ 100 000 femmes.
8. Contexte de la lutte contre le Cancer
Pourquoi un Plan Cancer…?
On peut prévenir 40% et en guérir certains à 100%
La Mise en œuvre de ce plan est la méthode la
plus efficace et la plus efficiente pour réduire ce
fléau
C’est un défi à la portée de notre pays
10. Définitions et Concepts
Dépistage Vs Diagnostic
Détection Précoce: l’implantation organisée et systématique d’interventions qui
comprennent le dépistage, le diagnostic précoce et le traitement qui s’en
suit
Dépistage Diagnostic précoce
• Procédure permettant l’identification
d’une maladie ou d’une anomalie non
connues chez des sujets considérés
comme indemnes.
• Action Collective sur une population bien
portante
• Détecte les cancers à un stade de
meilleure curabilité, voir à un stade
précancéreux
• Diminue la mortalité, voire l’incidence
• Il consiste à diagnostiquer des signes
précurseurs et symptômes du cancer afin
de faciliter le diagnostic avant que le mal
ne soit à un stade avancé, ce qui permet
un traitement plus léger et plus efficace.
• Action Individuelle.
• Détecte les cancers à un stade de
curabilité si précoce
• Diminue la Mortalité
11. Définitions et Concepts
Dépistage (Critères de Wilson et Jungner)
La maladie recherchée doit constituer un important problème de
santé;
L’histoire naturelle de la maladie doit être parfaitement connue;
Le stade pré-symptomatique est facilement identifiable;
Existence d’un test pratique, fiable et acceptable;
Le cout doit être acceptable et ne dépasse pas le cout de la maladie;
Les services de diagnostic et de prise en charge des personnes
dépistées doivent être disponibles;
Un traitement efficace/et facile d’administration doit être disponible
12. Définitions et Concepts
Dépistage (Tests)
Cancer du sein :
L’examen Clinique des Seins +++
La mammographie
Cancers du col :
L’IVA +++
Le frottis cervical
La recherche des virus HPV oncogènes
14. Programme de détection précoce
Processus de planification
L’implantation du PDPCSC a été basée sur l’analyse des données
épidémiologiques de ces deux cancers ainsi que de l’organisation de
l’offre de soins existante au niveau national.
Ceci a permis de définir les différents aspects du programme :
composantes du programme:
Organisation du dépistage
Organisation du diagnostic précoce
Organisation de la prise en charge thérapeutique.
Populations cibles;
Tests de dépistage;
Circuit d’orientation et du recours des participantes.
Axes de mise en œuvre.
15. Cadre conceptuel du PNDPCSC
Lancement officiel le 24 mars 2010
Mobilisation
Nationale et
Internationale
Prévention
Détection Précoce
Dépistage
Diagnostic et
traitement
Soins
Palliatifs
Législation
Soutien social
Communication
Recherche / formation
16. Programme de détection précoce
But et Objectifs
but :
de diminuer la mortalité et la morbidité liées aux cancers
du sein et du col de l’utérus. (à moyen et long terme)
Objectifs:
Améliorer la prise en charge des femmes atteintes de cancers du
sein en mettant en place un système organisé de dépistage, de
diagnostic précoce et de traitement de ces deux cancers.
Atteindre et se maintenir à un taux de participation au dépistage
supérieur ou égal à 60 % .++++
17. Programme de détection précoce
Cancer du sein
Population cible:
Femmes âgées de 45 ans à 69 ans;
ATCD de cancer du sein dans la famille.
Test de dépistage: Examen clinique des seins par les
médecins/infirmières/Sages-femmes formés au niveau des
ESSP.
Rythme: tous les deux ans.
Diagnostic précoce : mammographie au niveau du CRSR
Actuellement, la détection précoce du cancer du sein est
généralisée au niveau national.
18. Cancer du sein
Cancer le plus fréquent chez la femme. Il peut parfois se
développer chez l’homme mais de façon très rare. Il existe
deux types de cancer du sein :
- Le cancer non invasif (= in situ) : qui se forme à
l’intérieur des canaux de lactation
- Le cancer invasif (= infiltrant) : qui envahit les tissus
entourant les canaux de lactation
19.
20. L’ examen clinique:
A)Inspection
Le professionnel de santé est tenu d’examiner la femme dévêtue jusqu’à la ceinture en position debout les bras
le long du corps puis les bras levés, de face et de profil. Il doit apprécier le volume des seins, leur symétrie et
noter les signes inflammatoires et les modifications du mamelon et de l’aréole. Le professionnel de santé
recherchera systématiquement toutes modifications des contours du sein telles :
21. une rétraction discrète (fossette ou ride)
ou massive (glande mammaire
totalement fixée et rétractée sur le
muscle pectoral);
une saillie ou une modification des
contours du sein en cas de tumeur
superficielle;
une ulcération
22. Le professionnel de santé est tenu de procéder à une
palpation des seins et des aires
ganglionnaires chez une participante assise puis couchée
, précise, méthodique et comparative.
se faire la main bien à plat,
avec l’extrémité de l’index et du médius,
L’examinateur se plaçant toujours du côté à examiner doit
effectuer des petits mouvements circulaires de l’extrémité des
doigts avec une légère pression de la glande.
La totalité du sein doit être explorée.
L’examinateur est tenu de palper systématiquement
les aires ganglionnaires axillaires et susclaviculaires
quelque soit les données de l’examen du sein
b)La palpation
23.
L’examinateur est tenu
de palper
systématiquement les
aires ganglionnaires
axillaires et
susclaviculaires
quelque soit les
données de l’examen
du sein.
Les creux axillaires doivent être palpés en position relâchée, les mains de la
patiente reposant sur les épaules de l’examinateur. La main droite de ce
dernier explore le creux axillaire gauche et la main gauche explore le creux
axillaire droit. Il faut apprécier le nombre, la consistance, la taille, la mobilité
et la situation des adénopathies perçues.
Les creux sus- et sous-claviculaire doivent être examinés cou tendu et relâché,
tête penchée du côté palpé, la femme étant en position assise. L’examinateur
doit se placer en général derrière la patiente
24. Un cancer est généralement peu
mobile voire fixé.
Si
l’examinateur
découvre une
tumeur
1er degré : fixation de la tumeur au fascia pectoral,
2ème degré : fixation de la tumeur au muscle
pectoral,
3ème degré : fixation de la tumeur à la paroi
thoracique.
En cas de tumeur fixée, l’examinateur est tenu de préciser si la fixation est superficielle ou
profonde. il devra préciser ses caractéristiques (nombre,
siège, taille, limites, consistance, forme, mobilité) et l’existence d’une
inflammation
Une tumeur fixée à la
peau se manifeste par la
rétraction cutanée et le
pincement de la peau est
impossible
Une tumeur fixée aux plans profonds
présente trois degrés de fixation :
26.
Le professionnel de santé en charge de l’examen appréciera avec le dos de la
main une augmentation de la chaleur locale et recherchera également un
écoulement mamelonnaire par pression du sein puis expression du mamelon. Il
doit noter les caractéristiques de l’écoulement (unilatéral, bilatéral, la couleur du
liquide, la nature sanglante,).
27. Conduite à tenir après l’examen clinique
Examen normal sans antécédent familial de cancer du sein : le professionnel de santé est tenu de lui annoncer le
résultat en l’assurant sur le caractère normal de l’examen et en lui recommandant de revenir pour un nouvel
examen deux ans après. Le résultat et le rendez vous sont notifiés dans le dossier médical et le carnet de santé
de la femme.
Examen normal avec un antécédent familial de cancer du sein : le professionnel de santé doit lui expliquer
l’importance d’être réexaminée par un médecin spécialiste et doit la référer systématiquement vers le CR. Les
informations recueillies lors de l’examen sont notifiées sur le dossier médical et le carnet de la participante, une
fiche de référence lui est délivrée
28. Suite
Examen anormal :
toute femme présentant un ou plusieurs des signes suivants : des modifications cutanées et aréolo
mamelonnaires, une tumeur, un écoulement mamelonnaire ou une adénopathie axillaire ou sus
claviculaire. Le professionnel de santé est tenu d’en informer la participante, de la rassurer et de lui
expliquer l’importance et la nécessité d’être réexaminée voire suivie par un médecin spécialiste. il
doit en outre consigner le siège de l’anomalie et sa taille sur les supports d’information destinés à
cet effet. Une fiche de référence lui est délivrée.
29. Le diagnostic
Auto-examen des seins
Examen clinique des seins (cet examen est réalisé par un professionnel de la santé
qualifié pour vérifier s’il y a des anomalies)
Mammographie (une de vos seins à faible dose)
Échographie (permet de savoir si une masse est une tumeur solide ou un )
Biopsie percutanée
30. L’auto-examen
une méthode qui permet aux femmes de connaître leurs seins, de les observer et les
palper de manière régulière pour être capable de détecter un changement, de
découvrir un signe anormal ou une masse suspecte.
Le but est de rechercher un changement de taille, de forme, de
contour des seins, de repérer une rougeur ou un tout autre
changement d’aspect de la peau.
repérer toute anomalie pouvant indiquer la présence d’un cancer du sein.
L’examen doit être pratiqué quelques jours après la fin
des menstruations, car les seins sont alors plus souples.
31. Les résultats
une masse ou un épaississement à l’intérieur du sein
une douleur, une sensation de brûlure,
une déformation du sein
la présence de nodules sous les aisselles
un écoulement au niveau du mamelon ou une sensibilité
inhabituelle
une rougeur ou un changement sur la peau du sein
Il est conseillé de consulter un médecin
32. Son principe consiste à
radiographier chaque sein de
face et de profil pour visualiser
l'intégralité de la glande
mammaire.
C'est un examen
radiographique qui
utilise les rayons X
L'examen doit être réalisé dans la
première partie du cycle
menstruel c'est-à-dire dans les dix
premiers jours du cycle
33. Echographie
L’examen est totalement indolore et dure moins de 30 minutes. La patiente est allongée et un gel est
appliqué sur le sein à observer. La sonde est alors appliquée fermement contre le sein et orientée dans
toutes les directions pour observer la totalité du tissu mammaire. Le médecin s’intéresse plus
précisément aux anomalies qu’il peut repérer grâce aux différences de contraste existant entre celles-ci
et le reste du sein. En évaluant précisément leur profil, il peut orienter son diagnostic vers une
anomalie bénigne (par exemple un kyste) ou vers une tumeur maligne. En cas de suspicion de cancer,
d’autres examens sont nécessaires
34. Biopsie percutanée
Une biopsie percutanée consiste à prélever des fragments de tissus au niveau
d’une anomalie du sein, à l’aide d’une aiguille, à travers la peau. Elle est
réalisée par un radiologue.
Les tissus prélevés sont ensuite analysés au microscope afin de déterminer si
la lésion est cancéreuse, d’en identifier la nature et d’orienter les médecins
sur le choix du traitement
35. Traitement
Chirurgie : la plupart des femmes atteintes du cancer devront subir une intervention
chirurgicale. Le genre d’intervention dépend des résultats de l’évaluation clinique.
Radiothérapie : le traitement de radiothérapie concentre de la radiation à travers la
peau sur la tumeur et le tissu qui l’entoure.
Chimiothérapie : c’est le traitement le plus commun cancer du sein (réduit le
risque de rechute et traite le cancer avancé).
Hormonothérapie : traite un cancer dont les récepteurs hormonaux sont positifs.
36. Prévention
-Eviter la sédentarité
- Alimentation saine et équilibrée
-Arrêt du tabac
- Limiter la consommation d’alcool
- Eviter le surpoids
-Auto palpation régulière
- Mammographie
- Adaptation des moyens contraceptifs
37. Programme de détection précoce
Cancer du col de l’utérus
Population cible: Femmes âgées de 30 à 49 ans; Le programme exclut
les femmes enceintes à partir de la 8éme semaine d’aménorrhée.
Test de dépistage : IVA au niveau des ESSP
Rythme: tous les trois ans.
Diagnostic précoce : par colposcopie au niveau du CRSR ;
Le traitement des lésions précancéreuse se fait au niveau du CRSR
par RAD.
Actuellement la détection précoce du cancer du col de l’utérus est
effective au niveau de 37 Provinces appartenant à 7 régions.
38.
39. Programme de détection précoce
Matériel nécessaire
Table d’examen adéquate;
Sources de lumière de bonne qualité;
Spéculum bivalve stérile;
Paire de gants ;
Ecouvillons de coton, des embouts cotonnés, ou des
compresses de gaze ;
Pinces longuettes
Une solution d'acide acétique à 5% fraîchement préparée
Un seau ou un récipient en plastique ( décontamination du
matériel et déchets)
40. L’examen clinique L’IVA(inspection visuelle du
col utérin avec l’acide acétique
L’examen de la femme se fait en position gynécologique.
L’examinateur procédera à la mise en place d’un spéculum avant de procéder au nettoyage
soigneux du col utérin à l’aide du coton et du sérum physiologique.
L’examinateur inspectera le col à la recherche des anomalies. Le professionnel de santé
procédera ensuite au badigeonnage du col utérin avec de l’acide acétique à 5% préalablement
préparé, l’inspection du col se fera après un temps d’attente d’une minute.
L’examen gynécologique sera complété par l’inspection du vagin et par un toucher vaginal à
la recherche d’autres lésions.
41. L’IVA est positive quant le col présente :
- des zones blanchâtres distinctes, bien
définies et larges avec des marges régulières
ou irrégulières dans la zone de remaniement
ou au niveau de l’épithélium cylindrique, les
zones blanchâtres peuvent intéresser
l’ensemble du col utérin
-un cancer invasif avec la présence sur le col
d’une tumeur ulcéro-proliférative qui blanchit
sous l’effet de l’acide acétique et peut
facilement saigner au toucher.
L’IVA(inspection visuelle du col utérin
avec l’acide acétique) est négative quant
le col utérin ne change pas de couleur, ou
quand il y a la présence d’un ectropion,
d’une métaplasie, ou d’une lésion
satellite
42. diagnostic
La colposcopie qui doit être faite par le gynécologue,
l’anatomopathologiste assurera l’interprétation des
éventuels prélèvements
43. traitement du cancer du col de l’utérus
Le traitement du cancer invasif fait appel à la chirurgie,
la radiothérapie et la chimiothérapie.
La surveillance a pour but de rechercher les
complications du traitement et les récidives
locorégionales ou à distance.
44. Prévention
Afin d'éviter l'apparition de ce type de cancer, il est recommandé :
de ne pas multiplier les partenaires sexuels (l'homme
est autant concerné que la femme) et si tel n'était pas
le cas, de se protéger
de respecter les règles d'hygiène vaginale
de lutter contre le tabagisme.
La vaccinnation contre le papilloma virus
45. ORGANIGRAMME DPCS
45
Recrutement des
femmes 45- 69 ans
Non
participantes
Participantes au
programme
Examen du sein
Anormal
Normal
sans
antécédent
s
Normal
avec
antécédent
s
Examen du sein
approfondi
Normal
Anormal
Mammographie/
Échographie
Normale
Anormale
Examens
complémentaires
Biopsie
Cytoponctio
n
Pathologie cancéreuse
Prise en charge cancer
Prochain RV
dans 2 ans
Pathologie non
cancéreuse
Prise en charge
Prochain RV
dans xx
Niveau
1aire
Niveau
2aire
Centre
Santé
CR
SR
Niveau
3aire
C.d’oncologie
47. Programme de détection précoce
Plan d’action
Calculer la population cible:
cancer du sein : femmes de 45 – 69 ans : 21% pop. Femmes
cancer du col : femmes de 30 – 49 ans : 27% pop Femmes
Calculer les objectifs de participation ESSP:
1ère année de l’implantation = 15% (Taroudannt = 10%) ;
2ème année = 30% ;
Atteindre et se maintenir à un taux ≥ 60%.
Calculer les objectifs de participation du CRSR:
10% à 15% des effectifs vus aux ESSP.
48. Programme de détection précoce
Système d’information
Centres de santé
Centre de référence
Centres d’oncologie
Maternités/chirurgie
Chaque CS a sa propre base de données
Le CR contient la base de
données de tous les CS + CR SR
Circuit normal
Référence
Contre-
Référence
49. Programme de détection précoce
Système d’information (Objectifs)
Suivre l’évolution du dépistage au niveau des différentes
structures primaires;
Suivre la participante en termes de calendrier, de
diagnostic et de prise en charge à tous les niveaux
d’intervention;
Disposer automatiquement de rapports et synthèses ;
Assurer une meilleure planification et une meilleure prise
en charge.
53. Conclusion
Particularités des programmes de dépistage:
Nature de la maladie (perception);
Cible une population apparemment saine: besoin non ressenti;
Stratégie de recrutement des participantes;
Importance de l’organisation, des délais et de la continuité du
dépistage;
Equilibre entre bénéfices (pronostic, diminution de la
lourdeur et du coût du traitement,..) et risques du dépistage
(Faux positifs, Coûts psychologiques,…).
Notes de l'éditeur
10 centres d’oncologie en 2015: Casablanca, Rabat, Agadir, Oujda, Al Houceima, Marrakech, Fes, Meknes, En cours en 2015: Tanger, Laayoune, Beni mellal