10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Malgré la Covid, l’Asie conforte sa place dans le commerce mondial de lait et de viande bovine
Par Jean-Marc Chaumet, GEB-Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Malgré la Covid, l’Asie conforte sa place dans le commerce mondial de lait et de viande bovine
Par Jean-Marc Chaumet, GEB-Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Benoît Baron, GEB-Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières et le marché de la viande bovine en Amérique du Sud.
Par Denise Zucato, Agropecuária Vila Rica
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les marchés nord-américains : évolutions liées à la Covid et perspectives de marché
Par Maria Campos Herrada, GEB-Idele
Eviter la crise de l’élevage. Point de vue de l’APESS sur la situation de l’é...Dian Diallo
Éviter la crise de l’élevage. Point de vue de l’APESS sur la situation de l’élevage en Afrique de l’Ouest depuis 2005. Sommaire : - L’élevage ouest-africain est-il en crise?
- Une offre de produits animaux qui excède ce qu’en disent les statistiques
- Le problème de l’adéquation entre l’offre et la demande
- De nombreuses idées reçues
- Le prétendu archaïsme des exploitations familiales d’élevage
- La mobilité comme bouc émissaire
- La prétendue supériorité des fermes « modernes »
- La diversité des exploitations familiales non prise en compte
- L’importance de mieux comprendre ce qui se passe à la base
- Pourquoi la crise nous guette?
- Parce que les difficultés s’accumulent sur le métier d’éleveur
- Parce que les politiques sont inadaptées
- Parce que les investissements publics manquent cruellement
- Que faudrait-il faire?
- Il faut réformer les politiques nationales
Il faut davantage de coopération entre les États de la région autour de l’élevage
Il faut une politique régionale de l’élevage plus ambitieuse
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les marchés nord-américains : évolutions liées à la Covid et perspectives de marché
Par Arnault Villaret, Idele
Eléments de bilan du soutien public à l’élevage au Sénégal
depuis Maputo
Le Sénégal est un peu à part parmi les pays sahéliens. Il est le plus urbanisé de ces Etats, son économie est plus diversifiée et extravertie, il n’est pas enclavé, il ne possède pas de grandes zones désertiques, et il n’est pas exportateur mais importateur de bétail. S’il concentre un grand nombre d’éleveurs mobiles, notamment dans la région du Ferlo, il n’est pas comparable aux grands pays pastoraux que sont le Niger ou le Mali : l’élevage y tient une place importante mais bien moindre dans l’économie. Pourtant selon certains observateurs, il est intéressant d’étudier la dynamique de l’élevage au Sénégal car elle pourrait préfigurer les évolutions de demain dans les autres pays sahéliens. Autre originalité de ce pays : les efforts de l’Etat sénégalais pour le développement de l’agriculture - élevage compris - sont visibles depuis 2003. Selon les chiffres disponibles, la part des dépenses allouées à l’agriculture est croissante au Sénégal depuis Maputo, atteignant presque les 10 %. Si les organisations d’éleveurs du Sénégal saluent ces efforts du gouvernement, ils s’interrogent sur leur pertinence, sur les montants qui ont été consacrés au sous secteur de l’élevage et sur les résultats auxquels ils ont conduits.
Cette note cherche à établir un premier bilan sur les efforts publics dédiés à l’élevage au Sénégal. Elle s’appuie sur la bibliographie existante et sur des entretiens réalisés fin 2013 avec des acteurs sénégalais, en particulier des éleveurs membres d’Apess.
Inter-réseaux Développement rural. Bulletin de synthèse n°16 - Le paradoxe de l'élevage au Sahel : forts enjeux, faibles soutiens
Les grands pays d’élevage du Sahel (comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso) soutiennent très peu le secteur de l’élevage, en proportion du budget général de l’Etat et des soutiens accordés à l’agriculture végétale. C’est le constat unanime que portent les analystes, depuis la Banque mondiale à la FAO, en passant par les organisations d’éleveurs et... les ministères de l’Elevage de ces pays eux-mêmes. C’est surprenant dans ces pays qu’on présente pourtant comme des bons élèves dans le respect des engagements de Maputo (engagement des Etats africains à dédier 10% du budget national à l’agriculture, élevage compris). C’est surtout étonnant dans des « pays à vocation agropastorale » pour lesquels les filières animales sont considérées par tous comme stratégiques, porteuses ou prioritaires. Enfin il y a lieu de se demander pourquoi les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) n’investissent pas davantage sur ces filières sensibles qui, selon les politiques adoptées, pourraient devenir soit un socle de l’intégration régionale soit une sérieuse pomme de discorde. Cette synthèse, réalisée en partenariat avec le réseau Apess, se base principalement sur des données récoltées dans 4 pays : Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal.
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Benoît Baron, GEB-Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières et le marché de la viande bovine en Amérique du Sud.
Par Denise Zucato, Agropecuária Vila Rica
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les marchés nord-américains : évolutions liées à la Covid et perspectives de marché
Par Maria Campos Herrada, GEB-Idele
Eviter la crise de l’élevage. Point de vue de l’APESS sur la situation de l’é...Dian Diallo
Éviter la crise de l’élevage. Point de vue de l’APESS sur la situation de l’élevage en Afrique de l’Ouest depuis 2005. Sommaire : - L’élevage ouest-africain est-il en crise?
- Une offre de produits animaux qui excède ce qu’en disent les statistiques
- Le problème de l’adéquation entre l’offre et la demande
- De nombreuses idées reçues
- Le prétendu archaïsme des exploitations familiales d’élevage
- La mobilité comme bouc émissaire
- La prétendue supériorité des fermes « modernes »
- La diversité des exploitations familiales non prise en compte
- L’importance de mieux comprendre ce qui se passe à la base
- Pourquoi la crise nous guette?
- Parce que les difficultés s’accumulent sur le métier d’éleveur
- Parce que les politiques sont inadaptées
- Parce que les investissements publics manquent cruellement
- Que faudrait-il faire?
- Il faut réformer les politiques nationales
Il faut davantage de coopération entre les États de la région autour de l’élevage
Il faut une politique régionale de l’élevage plus ambitieuse
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les marchés nord-américains : évolutions liées à la Covid et perspectives de marché
Par Arnault Villaret, Idele
Eléments de bilan du soutien public à l’élevage au Sénégal
depuis Maputo
Le Sénégal est un peu à part parmi les pays sahéliens. Il est le plus urbanisé de ces Etats, son économie est plus diversifiée et extravertie, il n’est pas enclavé, il ne possède pas de grandes zones désertiques, et il n’est pas exportateur mais importateur de bétail. S’il concentre un grand nombre d’éleveurs mobiles, notamment dans la région du Ferlo, il n’est pas comparable aux grands pays pastoraux que sont le Niger ou le Mali : l’élevage y tient une place importante mais bien moindre dans l’économie. Pourtant selon certains observateurs, il est intéressant d’étudier la dynamique de l’élevage au Sénégal car elle pourrait préfigurer les évolutions de demain dans les autres pays sahéliens. Autre originalité de ce pays : les efforts de l’Etat sénégalais pour le développement de l’agriculture - élevage compris - sont visibles depuis 2003. Selon les chiffres disponibles, la part des dépenses allouées à l’agriculture est croissante au Sénégal depuis Maputo, atteignant presque les 10 %. Si les organisations d’éleveurs du Sénégal saluent ces efforts du gouvernement, ils s’interrogent sur leur pertinence, sur les montants qui ont été consacrés au sous secteur de l’élevage et sur les résultats auxquels ils ont conduits.
Cette note cherche à établir un premier bilan sur les efforts publics dédiés à l’élevage au Sénégal. Elle s’appuie sur la bibliographie existante et sur des entretiens réalisés fin 2013 avec des acteurs sénégalais, en particulier des éleveurs membres d’Apess.
Inter-réseaux Développement rural. Bulletin de synthèse n°16 - Le paradoxe de l'élevage au Sahel : forts enjeux, faibles soutiens
Les grands pays d’élevage du Sahel (comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso) soutiennent très peu le secteur de l’élevage, en proportion du budget général de l’Etat et des soutiens accordés à l’agriculture végétale. C’est le constat unanime que portent les analystes, depuis la Banque mondiale à la FAO, en passant par les organisations d’éleveurs et... les ministères de l’Elevage de ces pays eux-mêmes. C’est surprenant dans ces pays qu’on présente pourtant comme des bons élèves dans le respect des engagements de Maputo (engagement des Etats africains à dédier 10% du budget national à l’agriculture, élevage compris). C’est surtout étonnant dans des « pays à vocation agropastorale » pour lesquels les filières animales sont considérées par tous comme stratégiques, porteuses ou prioritaires. Enfin il y a lieu de se demander pourquoi les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) n’investissent pas davantage sur ces filières sensibles qui, selon les politiques adoptées, pourraient devenir soit un socle de l’intégration régionale soit une sérieuse pomme de discorde. Cette synthèse, réalisée en partenariat avec le réseau Apess, se base principalement sur des données récoltées dans 4 pays : Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal.
Le département Economie de l’Institut de l’Élevage a constitué une base de données qui permet de quantifier la destination du lait de vache collecté et transformé en France selon les débouchés (achats des ménages, restauration hors-domicile, agro-alimentaire et exportations). La communication présente les premiers résultats obtenus pour l’année 2017 et quantifie l’ampleur des flux de produits laitiers vers le Royaume-Uni à la veille du Brexit.
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les marchés nord-américains : évolutions liées à la Covid et perspectives de marché
Par Alix Gérardin, GEB-Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Ilona Blanquet, GEB-Idele
Conjoncture économique des viandes ovines et bovinesGermain MILET
Intervention sur l'économie des filières viandes ovines et bovines lors de l'AG de la FFCB. Focus particulier sur les animaux vivants et leurs marchés.
Combinaison des approches génétique et de modélisation pour développer un nouveau biomarqueur non invasif de résilience basé sur les métabolites du lait, par Marie Ithurbide - INRAE
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
2. 2
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Conférences
Les marchés mondiaux
du lait et de la viande en 2019
La demande mondiale de bovins
vifs en forte expansion
Germain MILET
Service économie des filières
3. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
L’export vif est avant tout un
commerce de proximité
3
4. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
• Exporter en vif signifie :
• Transporter des animaux
• Transporter des fourrages et
de l’eau d’abreuvement
• Gérer des effluents
• Gérer des animaux malades et
assumer des pertes
• Assumer des coûts de
personnel
• …
• Les coûts de transport sont
proportionnels aux
distances parcourues
4
Crédit Photo : www.sepab.fr
L’export vif est avant tout un commerce de
proximité
5. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
3 pays + l’UE dominent l’export vif
transcontinental
5
6. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
6
Principaux flux mondiaux de bovins vivants en 2018
Flux au départ des 6 plus gros pays exportateurs + UE 28
Flux principal Flux n°2 et 3
L’export vif transcontinental se développe vers les
pays en développement
De nombreux flux peu ou pas répertoriés en douane, notamment en Afrique et
en Asie Centrale
7. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
7
L’export vif est attractif pour les pays en
développement
• Lourd logistiquement, l’export vif
a de nombreux avantages
• La chaine du froid est moins cruciale
• Le mode d’abattage est maitrisé
(abattage rituel)
• La valorisation du Vème quartier est
garantie
• L’abattage local rassure le
consommateur sur la fraicheur
• Il permet de marqueter une viande
« locale », « baladi » dans tout le
pourtour méditerranéen Boucher en Géorgie
Photo : BCTI
8. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
8
L’import vif peut accompagner une
politique de développement
• L’import vif alimente des filières longues
• L’importation de génisses reproductrices
accompagne le développement de filières
• L’importation de broutards ou de JB finis fait
fonctionner les filières d’engraissement et les
outils d’abattages
• Des politiques volontaristes accompagnent
fréquemment l’import vif
• Aides à l’achat de femelles laitières (Turquie,
Chine, Algérie…)
• Barrières douanières allégées pour les
broutards (Israël, Maroc, Egypte…)
• L’appui technique est indispensable pour
des échanges pérennes (pas des « coups)
Génisse laitière en
Ouzbekistan
Photo : BCTI
9. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Le Moyen Orient, un marché en expansion,
mais disputé : Importation de bovins vifs 2007 en tonnes
9
Source : GEB-Institut de l’élevage d’après Trademap
10. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
10
Le Moyen Orient, un marché en expansion,
mais disputé : Importation de bovins vifs 2018 en tonnes
Source : GEB-Institut de l’élevage d’après Trademap
11. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Le Moyen-Orient un marché en expansion
• Depuis 2014 l’évolution des parités monétaires est
défavorable à la zone Euro
• La compétitivité prix de l’Amérique du Sud se renforce
11
12. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Le Moyen-Orient un marché en expansion
• Depuis 2014 l’évolution des parités monétaires est
défavorable à la zone Euro
• La compétitivité prix de l’Amérique du Sud se renforce
12
Trade map
13. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Le Moyen-Orient un marché en expansion
13
• Record d’importation par la Turquie en 2018 : 1,2 millions de têtes…
• … mais officiellement « fermeture » du marché le 01/01/2019
14. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Le Moyen-Orient un marché du vif disputé
• Depuis 2014 l’évolution des parités monétaires est défavorable à l’Euro
• Ceci efface en partie l’avantage logistique de l’UE 28
• La compétitivité prix de l’Amérique du Sud se renforce, en 2018, prix
départ d’un broutards brésilien <1,5 €/kg vif
14
15. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Le vif sud-américain n’a plus de marché
continental depuis la disparition du
marché vénézuélien
15
16. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Le Vénézuela, un marché anéanti
16
• La crise économique devenue politique a détruit l’économie du
Vénézuela, en témoignent :
• L’état de la monnaie locale : valeur divisée par 100 000 000
• Les importations de bovins vivants passées de 700 000 en 2013 à 0 en 2018
17. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Asie : Vers une explosion du marché?
• L’Asie reste quasi
exclusivement fournie en vif
par l’Australie
• Le principal importateur
asiatique est l’Indonésie
• 600 000 animaux en 2018
• À 99% Australiens
• Large majorité de broutards
difficiles à engraisser dans le
nord de l’Australie
• Une volonté affichée de
développer les importations de
reproducteurs, mais sans succès
17
Exportations australiennes de
bovins vers l’Asie en 2018
Source : GEB-Institut de l’élevage d’après Trademap
18. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Asie : Vers une explosion du marché?
• Inexistant jusqu’en 2012, le Viêt-Nam est devenu le 2nd importateur
régional avec environ 200 000 bovins par an, principalement finis
• Ces importations contribuent à y satisfaire la demande en viande fraiche
18
19. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Asie : la Chine, 3ème importateur de la zone
19
• La Chine a importé 157 000
bovins en 2018
• Un total qui reste très modeste
• La Chine importe +/- 100 000
femelles reproductrices par an
• Ces flux sont stables, ils
alimentent les grandes fermes
laitières, plutôt à la peine
économiquement
• Les importations de bovins
finis ont atteint 49 000 têtes
en 2018 (x3 /2017)
• Elles pourraient augmenter
dans le sillage de la fièvre
porcine africaine
20. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
L’export vif a une importance variable
20
• Crucial en Uruguay, Australie, Mexique, Canada, France, Espagne…
• Limité au Brésil, inexistant en Inde, en Argentine ou au Paraguay
• Ceci traduit des stratégies différentes selon les pays
21. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Hors logistique, l’export vif est complexe
21
• Un flux d’export vif est bien
plus sensible que l’export de
viande
• Aux accidents sanitaires
(FCO, fièvre aphteuse, dermatite nodulaire…)
• Aux conflits armés
(Lybie, Irak…)
• Aux accidents climatiques
(Sécheresse…)
• Aux revirements politiques
(Turquie…)
• Pour un flux d’export durable
une stratégie de filière forte
est indispensable
• D’autant que de nouvelles
menaces émergent
Conflit ouverts ou larvés au Moyen
Orient en 2018
22. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Les attentes sociétales, une menace majeure?
22
• L’export vif est constamment sous le feu des critiques
• 2019 : Vidéo de L214 sur le traitement des veaux nourrissons
• 2018 : Vidéo de CIWF et Eyes on animals dénonçant les conditions
de l’export vif vers la Turquie
• 2012 : Reportage sur les conditions d’abattages des animaux
australiens en Israël
• 2011 : Reportage « A bloody business » dénonçant les conditions
d’abattages des bovins australiens en Indonésie
Campagne Anti import vif en
Australie
Source : animalsaustralia.org
23. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Les critiques se renforcent sur le terrain politique
23
• Israël : une loi anti import vif a été proposée au Parlement
en 2018 par un membre de la majorité
• La loi, repoussée par les Législatives (retour aux urnes en sept.),
prévoyait dès 2019 :
• une limitation à 75% des imports de 2017, puis disparition en 3 ans
• le transfert des compétences de gestion du bien-être animal du
Ministère de l’agriculture au Ministère de l’environnement
Manifestation anti import vif à Tel-Aviv
Source : SBS news
24. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
Les critiques se renforcent sur le terrain politique
24
• Le Parlement Européen a remis un rapport le 31/01/2019
• sur la mise en œuvre du règlement (CE) relatif à la
protection des animaux pendant le transport,
à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Union
• Ce rapport invite la commission à :
• interdire l’export vif vers les pays qui ne respectent pas les
normes de l’UE
• limiter la durée de transports d’animaux vivants à 8 heures pour les
animaux destinés à l’abattage ;
• développer des stratégies pour remplacer le transport d’animaux
vivants par celui de carcasses.
25. Export vif une demande mondiale en expansion
Les marchés mondiaux du lait et de la viande
05 & 06 juin 2019
La demande en vif restera difficile à saisir
• La hausse de la consommation dans les pays en voie de
développement génère une demande durablement
croissante pour le vif
• Les échanges sont néanmoins tributaires de nombreux
aléas :
• sanitaires, logistiques, politiques, sécuritaires, réglementaires,
diplomatiques, monétaires…
• … et maintenant sociétaux
• Un commerce durable d’animaux vivants nécessite des
stratégies de filière fortes (pas de « coups » tactiques) et
une volonté politique pérenne
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