LONELY PLANET, célèbre guide de voyage, a classé le Maroc la 5 meilleure destination touristique du monde dans son « best in travel 2010 ».
Le Maroc possède un riche patrimoine culturel millénaire marqué par le brassage de plusieurs civilisations berbère, carthaginoise, romaine, arabo-musulmane, et andalouse. Un mariage de traditions, d’us et de coutumes de différentes cultures amazighe, arabo-musulmane, hassanie, juive, andalouse, méditerranéenne et africaine, donne au Maroc un héritage culturel riche et diversifié.
Pour ceux curieux d'apprendre sur les endroits de merveilles... qui incarne des richesses culturelles..., ce document met à leur disposition un regard sur le Maroc à travers son histoire, géographie, système politique, symboles, économie, culture, médias, tourisme et investissement.
Dans le but de l'obtention de l'agrément, l'architecte Algérien doit passer un stage professionnel, chez un bureau d'étude technique, d'une durée de 18 mois.
Le Conseil d'ordre des architectes Local de MASCARA, a imposé sur les architectes stagiaires de faire un rapport chaque semestre ,l'équivalent de 06 rapports en 18 mois.
Voilà mon 6 ème rapport , le FINAL, que je partage avec vous, qui comporte le déroulement de mon stage brièvement.
Etude 1: DIAGNOSTIC DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE DANS LES GOUVERNORATS ...Dhekra Elhidri
Cette étude s’inscrit dans le cadre du programme IESS ! « Initiatives d’emploi en économie sociale et solidaire en Tunisie »
Cette étude présente une cartographie des filières d’opportunité pour l’ESS, et propose, enfin, une présentation des différents OA susceptibles de constituer un levier pour le développement d’une ESS « saine et endogène » à l’échelle des 4 territoires. Elle a ainsi pour objectif d’identifier et d’analyser l’écosystème existant et le potentiel autour de l’ESS dans ces 4 régions.
Les grandes orientations de la politique étrangère du Royaume du Maroc convergent avec les principes et buts des Nations Unies, en vue de développer une organisation qui consacre la primauté du droit international. A cet égard, le concept de paix occupe une place primordiale dans la Constitution du Royaume de 1996. Ainsi, les paragraphes 3 et 4 du préambule stipulent que :
« Conscient de la nécessité d'inscrire son action dans le cadre des organismes internationaux, dont il est un membre actif et dynamique, le Royaume du Maroc souscrit aux principes, droits et obligations découlant des Chartes desdits organismes et réaffirme son attachement aux droits de l'Homme tels qu'ils sont universellement reconnus. De même, le Royaume du Maroc réaffirme sa détermination à œuvrer pour le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde. »
La participation du Maroc aux efforts de la communauté internationale en vue du renforcement de la paix et de la sécurité aux niveaux international et régional, reflète son adhésion au règlement pacifique des différends et à la légalité internationale, que ce soit à travers la médiation, la contribution aux opérations de maintien de la paix, le dialogue politique ou les mesures de coopération au développement.
Le Maroc a ainsi pris part à diverses opérations de paix dans le cadre de l’ONU ou en coopération avec d’autres partenaires, tels l’Union Européenne et l’OTAN, afin de ramener la paix et prévenir les conflits dans le monde. Dans ce cadre, le Maroc accorde une place de choix à la stabilité et à la paix en Afrique, prenant en considération le fait que le continent africain reste le théâtre de plusieurs conflits.
De même, l’action du Maroc est manifeste dans le registre de la consolidation de la paix, dans la mesure où cette approche novatrice, contribue à améliorer l'efficience et l'efficacité de l'assistance apportée, tout en favorisant l'appropriation et l'établissement de partenariats à même de garantir la paix et la sécurité internationale.
Son élection récente pour la période 2009-2010, à la Commission de la Consolidation de la Paix, créée en 2005, témoigne du rôle joué par le Maroc en faveur de l’appui apporté par la communauté internationale aux pays sortants de crise, afin de créer les conditions à même de prévenir un retour à une situation belliqueuse.
Dans le but de l'obtention de l'agrément, l'architecte Algérien doit passer un stage professionnel, chez un bureau d'étude technique, d'une durée de 18 mois.
Le Conseil d'ordre des architectes Local de MASCARA, a imposé sur les architectes stagiaires de faire un rapport chaque semestre ,l'équivalent de 06 rapports en 18 mois.
Voilà mon 6 ème rapport , le FINAL, que je partage avec vous, qui comporte le déroulement de mon stage brièvement.
Etude 1: DIAGNOSTIC DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE DANS LES GOUVERNORATS ...Dhekra Elhidri
Cette étude s’inscrit dans le cadre du programme IESS ! « Initiatives d’emploi en économie sociale et solidaire en Tunisie »
Cette étude présente une cartographie des filières d’opportunité pour l’ESS, et propose, enfin, une présentation des différents OA susceptibles de constituer un levier pour le développement d’une ESS « saine et endogène » à l’échelle des 4 territoires. Elle a ainsi pour objectif d’identifier et d’analyser l’écosystème existant et le potentiel autour de l’ESS dans ces 4 régions.
Les grandes orientations de la politique étrangère du Royaume du Maroc convergent avec les principes et buts des Nations Unies, en vue de développer une organisation qui consacre la primauté du droit international. A cet égard, le concept de paix occupe une place primordiale dans la Constitution du Royaume de 1996. Ainsi, les paragraphes 3 et 4 du préambule stipulent que :
« Conscient de la nécessité d'inscrire son action dans le cadre des organismes internationaux, dont il est un membre actif et dynamique, le Royaume du Maroc souscrit aux principes, droits et obligations découlant des Chartes desdits organismes et réaffirme son attachement aux droits de l'Homme tels qu'ils sont universellement reconnus. De même, le Royaume du Maroc réaffirme sa détermination à œuvrer pour le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde. »
La participation du Maroc aux efforts de la communauté internationale en vue du renforcement de la paix et de la sécurité aux niveaux international et régional, reflète son adhésion au règlement pacifique des différends et à la légalité internationale, que ce soit à travers la médiation, la contribution aux opérations de maintien de la paix, le dialogue politique ou les mesures de coopération au développement.
Le Maroc a ainsi pris part à diverses opérations de paix dans le cadre de l’ONU ou en coopération avec d’autres partenaires, tels l’Union Européenne et l’OTAN, afin de ramener la paix et prévenir les conflits dans le monde. Dans ce cadre, le Maroc accorde une place de choix à la stabilité et à la paix en Afrique, prenant en considération le fait que le continent africain reste le théâtre de plusieurs conflits.
De même, l’action du Maroc est manifeste dans le registre de la consolidation de la paix, dans la mesure où cette approche novatrice, contribue à améliorer l'efficience et l'efficacité de l'assistance apportée, tout en favorisant l'appropriation et l'établissement de partenariats à même de garantir la paix et la sécurité internationale.
Son élection récente pour la période 2009-2010, à la Commission de la Consolidation de la Paix, créée en 2005, témoigne du rôle joué par le Maroc en faveur de l’appui apporté par la communauté internationale aux pays sortants de crise, afin de créer les conditions à même de prévenir un retour à une situation belliqueuse.
Présentation (introduction) d'OpenStreetMap, principalement à partir d'un exemple traité localement à Rabat. Cela montre la boucle: point de départ de la carte, ajout d'information du cadastre, travail sur le terrain, enrichissement permanent, réutilisation sur le web. Le slide contient de nombreux lien avec des exemples. Le document met en exergue le projet OpenStreetMap comme une plateforme de rencontre entre les acteurs du territoire : citoyens, associations & ONG, entreprises, collectivités territoriales, insitutions. Un travail collaboratif, de tous, permet d'avoir une carte à jour et à chacun de disposer des informations (pour les réutiliser et les requalifier). Ce document est utilisé par l'association OpenStreetMap Maroc dans le cadre de ses présentation. N'hésitez pas à nous contacter.
Nouvelles technologies : une menace pour l'information d'entrepriseIsabelle Nicot
Un regard humoristique sur l'information d'entreprise et les technologies.
Traduction, avec sa permission, de la présentation de Norman Lamont : "New Technology - The threat to our information"
L'engagement, une nouvelle métrique publicitaire ? Le cas de la social TVDimitri Gasulla
Quelles sont les implications du développement de l’engagement pour le secteur de la télévision ? Pour y répondre, nous avons formulé trois hypothèses qui interrogent chacune un aspect de notre problématique. Notre corpus se focalise sur la France mais nous nous autoriserons des détours par les Etats-Unis pour mieux comprendre le développement et le enjeux de la social TV et de l’engagement.
Hypothèse 1 : la social TV est un moyen de maintenir la puissance publicitaire de la télévision. Si cette affirmation peut sembler anecdotique, ce qu’elle recouvre est beaucoup plus important. En effet, elle sous-entend que la social TV apporte de la valeur aux chaînes de télévision et qu’elle ne se réduit pas à un simple élément cosmétique. C’est ce que nous essayerons de montrer en nous intéressant au concept de social TV et à sa formation. Nous verrons également comment ce dernier est utilisé par les différents acteurs et comment il est possible de le valoriser.
Hypothèse 2 : l’engagement va devenir une métrique publicitaire standard pour tous les secteurs. Pour infirmer ou confirmer cette hypothèse, nous devrons d’abord nous intéresser à l’histoire de la mesure et plus particulièrement à l’histoire de la mesure publicitaire. Ce n’est qu’avec ces éléments que nous serons en capable de définir l’avenir de l’engagement.
Hypothèse 3 : social TV et engagement vont se développer en commun pour s’imposer sur le marché de la télévision. Notre troisième hypothèse fait le lien avec les deux précédentes. Si la social TV est un moyen pour maintenir la puissance publicitaire de la télévision et si l’engagement va devenir la métrique standard dans le marché de la publicité, alors ces deux concepts ont tout intérêt à s’appuyer l’un sur l’autre pour se développer.
Le marketing des TIC est un essai à 360° de l'analyse des caractéristiques particulières du marketing pour les TIC. Ce livre est né d'une commande par Michel Volle dans le cadre du club des maîtrises d'ouvrage.
Equipements, paysage audiovisuel, écrans, usages, audiences, social TV, investissements publicitaires, efficacité, réglementation… le SNPTV a sélectionné et intégré dans ce guide des « + de la TV » des études françaises et internationales réalisées par des instituts d’études, des cabinets de conseil, des agences média, des agences de communication, des annonceurs… Leur expertise, réunie dans cet outil, offre une vision optimale de ce qu’est et sera le marché de la TV & de la Pub TV.
Entertainment et digital : Le marché de la télévision à l'ère du numériqueOthmanio
Mémoire de fin d'études ayant pour objet de faire une photographie de l'existant en termes de télévision et d'audiovisuel et de mener une analyse prospective sur l'avenir de ce média en termes de matérialité (Téléviseur vs écrans périphériques) mais aussi en termes de contenus (Live vs On demand)
Le Syndicat National de la Publicité Télévisée édite la 11ème édition du Guide des « + de la TV » qui propose aux professionnels de la communication et des médias une synthèse des données référentes pour comprendre
la Télévision et la Publicité TV.
[MÉMOIRE] Améliorer l'image de marque d'une entreprise sur les médias sociaux...Adrien Bourzat
ABSTRACT
La montée en puissance des médias sociaux sur internet a bousculé les modèles traditionnels de communication des entreprises. Le consommateur peut désormais facilement créer, commenter ou relayer des informations sur les marques sur les médias sociaux. Nombreuses sont les entreprises victimes de crise de communication online, affectant de manière durable leur image de marque. Dès lors, comment dans cet espace où elle ne contrôle plus ce qui se dit sur elle, une entreprise peut-elle améliorer son image de marque auprès des consommateurs sur les médias sociaux? Un vrai challenge pour les entreprises d’aujourd’hui qui se doivent de comprendre les spécificités de ces nouveaux médias et d’établir une stratégie de communication efficace. Cette recherche a donc une double visée : d’une part, découvrir l’ampleur de l’adoption des médias sociaux comme outils de communication et, d’autre part, d’ouvrir des pistes de réflexion sur les leviers permettant aux entreprises d’améliorer leur image de marque sur ces nouveaux médias.
Mémoire Professionnel - En quoi l’utilisation du marketing digital peut perm...Thibault PAILLIER
Mémoire professionnel de Thibault PAILLIER, étudiant en Master 1ère année en marketing à l'IDRAC Business School. Sujet : En quoi l’utilisation du marketing digital peut permettre à Ineo Digital de se différencier de ses concurrents ?
Mémoire : Relation Marque Consommateur et Web 2.0 : La révolution induite par...Marine Escande
I. LA REVOLUTION INDUITE PAR LE « WEB 2.0 » ET LES NOUVELLES TECHNOLOGIES 3
I.1 Le « Web 2.0 » en clair
I.1.1 Définition, principes et valeurs
I.1.2 Le « Web 2.0 » en chiffres
I.2 Développement et impact du « Web 2.0 »
I.2.1 La démocratisation du contenu
I.2.2 Ask the F****** Google : Le Monopole Google
I.3 Le « Web Social » en tant que partie du « Web 2.0 »
I.3.1 Le point sur les réseaux les plus importants
I.3.2 Un réseau de réseaux : Un écosystème complexe
I.3.3 L’impact des réseaux sociaux
I.4 L’influence des nouvelles technologies
I.4.1 L’expansion du Web à de nouveaux supports
I.4.2 Développement des ponts entre réel et virtuel
II. LA MUTATION DE LA RELATION MARQUE/CONSOMMATEUR ET DE SES COMMUNICATIONS
II.1 La marque confrontée à un nouveau contexte
II.1.1 Des attentes nouvelles : Enjeux et risques
II.1.2 Du « Brand Centric » au « User Centric »
II.2 Evolution du consommateur : Du consommateur au conso’acteur
II.2.1 Des consommateurs avertis et décisionnaires
II.2.2 Paradoxe de la liberté et du désir d’appartenance
II.2.3 Une fidélité toute relative : Un consommateur libre
II.3 De nouvelles communications au service du relationnel
II.3.1 Pour servir la relation marque/consommateur
II.3.1.1 Le Big Data
II.3.1.2 CRM, CRM étendu et VRM
II.3.1.3 La refonte des outils de mesure
II.3.2 Prendre la parole différemment
II.3.2.1 L’apogée du Brand Content
II.3.2.2 Une approche Cross média – Transmédia
II.3.2.3 Contenu hyper-personnalisé et modification du ton
II.3.3 Faire vivre : L’expérientiel en tant qu’objectif
II.3.3.1 Principes de l’approche expérientielle
II.3.3.2 Croissance de l’expérience online
II.3.3.3 Développement de l’évènement expérience
II.3.3.4 Instantanéité ou long terme
II.3.4 Le phénomène d’implication, d’interaction et de participation 39
II.3.4.1 Par le contact direct … 39
II.3.4.2 … Ou bien par le jeu 39
III. RENDEZ-VOUS DEMAIN : PERSPECTIVES ET PRECONISATIONS
III.1 Perspectives d’évolution
III.1.1 Le demain du Web
III.1.2 La généralisation des nouvelles technologies
III.1.3 Un CRM social et responsable
III.1.4 Démarche opérationnelle
III.1.5 Le « Big Brother Risk »
III.2 Préconisations et opinions
III.2.1 Un écosystème de contenus SCRM
III.2.2 La limite de la nouvelle relation marque/consommateur
III.2.3 Une profonde remise en question des marketeurs
Conclusion
Glossaire
Bibliographie
Empirisme ou positivisme logique : Contexte de parution & Thèses principales.pdfMar Tur
Empirisme logique, Positivisme logique, Rudolf Carnap, Philosophie, Ludwig Wittgenstein, Moritz Schlick, Otto Neurath, Hans Hahn, Cercle de vienne, Auguste Comte, Emmanuel Kant, Philosophie analytique, Analyse du langage, Métaphysique, Syntaxe logique du langage, Physicalisme, Projet d’unité des sciences, Propositions élémentaires, Conditions de vérité, Sémantique, Conditions de vérification, Hilary Putnam, Hervé Zwirn, Pierre Jacob, Logique, Propositions, Théories scientifiques
Comportement du consommateur & Création publicitaire.pdfMar Tur
Quand on fait une étude de marché, on se demande : « Qui » achète ? Et « Comment » ? Mais surtout il ne faut pas oublier deux autres paramètres : ce que l’on achète (produit ou marque…), à savoir le « Quoi » et le « Pourquoi » également. A cet égard, on se trouve face à une multitude de réponses... Ainsi, on achète un produit soit : Rationnellement ; Inconsciemment ; Par automatisme suite à un conditionnement ; Par besoin d’affiliation ou de valorisation sociale...
Contrôle de gestion _ Revue de la littérature.pdfMar Tur
L'apparition du Contrôle de gestion est attribuée, par la plupart des auteurs au modèle Sloan-Brown. Cette conception d'un management décentralisé et délégataire aurait vu le jour au sein du groupe Du Pont, qui à l'époque
contrôlait la General Motors, qui elle-même était déjà un conglomérat de diverses marques. Donaldson Brown, passé de la Du Pont Company à General Motors en 1921, et son jeune adjoint Albert Bradley, embauché en 1919, vont implanter dans l'entreprise dirigée par...
Etude comparative entre l'Audit social, l'Audit des achats et l'Audit marketingMar Tur
Lorsqu’on parle d’audit social, audit des achats, audit marketing, etc. on s’inscrit dans une logique de classement d’audit par destination ou encore par fonction. En effet, le champ de l’audit s’étend à toutes les fonctions de l’entreprise, voire d’une organisation au sens large. Néanmoins, l’audit est souvent une pratique comprise en rapport avec le domaine de contrôle de la situation financière. Désormais, l’audit ne peut pas être limité sur cet aspect, mais il couvre un champ de plus...
L’étude du comportement du consommateur est au cœur de l’information marketing recherchée. L’objet est de mieux connaitre le consommateur pour établir une offre (un mix marketing) plus personnalisée et adaptée à ses attentes. Les professionnels du marketing trouvent dans l’étude du comportement du consommateur un champ d’investigation nécessaire à la poursuite de leurs objectifs. Pour eux, il s’agit principalement d’identifier des moyens capables d’améliorer la performance des actions...
Etudes de marché : Etudes qualitatives et quantitatives.pdfMar Tur
Enquêtes, sondages d’opinion, panels, baromètres… largement popularisées et utilisées par les médias, tous ces termes font partie du vocabulaire de base des études de marché qui peuvent être définis comme suit : « Les études de marché ont pour objectif d’analyser les marchés de produits et de services de toute nature. Elles consistent en particulier à étudier de façon systématique le comportement, les attitudes et les opinions des personnes physiques et morales. ». On s’accorde sur la mise...
Le Côntrole de gestion dans les Administrations publiques.pdfMar Tur
Avec les réformes de modernisation de l’administration publique, l’enjeu majeur devient le Contrôle de gestion dont l’entrée en vigueur dans la sphère publique se justifie à plus d’un titre. Bien que l’ensemble des dites réformes n’indiquent pas explicitement la nécessité de se doter d’un dispositif de Contrôle de gestion, elles incitent de manière indirecte sur ses outils et instruments (tableaux de bord et reporting, analyse des coûts, planification stratégique, etc.)...
Les Interconnexions entre les Unités d'Activité Stratégiques de Michael PORTERMar Tur
L’objectif ici est d’aborder les définitions des concepts clés et également les relations possibles entre eux dans le but d’apporter un éclairage et de faire progresser les connaissances autour de la notion de Strategic Business Unit (SBU), de la diversification et des niveaux de la stratégie. La notion de Strategic Business Unit (SBU) est la traduction anglaise de celle d’Unité d’Affaire Stratégique ou encore d’Unité d’Activité Stratégique (UAS). Néanmoins...
Lumière sur le concept de Charte : Introduction aux Chartes de management.pdfMar Tur
Il parait que les écrits en matière du concept de la Charte sont extrêmement rares, car ce concept s’accorde le plus souvent avec un autre terme, ainsi on parle de : Charte de l’environnement, Charte communale, Charte de valeurs, Charte de confidentialité, etc. Dérivé du mot chartre qui lui-même vie...
Panorama sur la discipline du Marketing.pdfMar Tur
Le marketing, dans sa définition la plus simple et la plus courante,
consiste à satisfaire les besoins et désirs des consommateurs tout en
contribuant à la rentabilité de l’entreprise. Là-dessus, la fonction
marketing est assimilée à un point de relais entre l’organisation et
son environnement extérieur. En effet, confondu longtemps avec l’action de vente, le marketing doit discerner les besoins et désirs du marché dans le but de lui fournir les satisfactions espérées de façon rentable...
Réforme de la Loi Organique relative à la Loi de Finances - LOLFMar Tur
La dynamique de la réforme budgétaire qui a été enclenchée au Maroc par le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), au cours de la dernière décennie, s’inscrit dans le prolongement d’un mouvement amorcé au niveau international en quête d’un nouveau modèle de gestion publique aligné à des stand...
De la Stratégie d'entreprise à la Stratégie marketing.pdfMar Tur
Très souvent, on assiste à une confusion entre la stratégie d’entreprise et la stratégie marketing et subséquemment entre la segmentation stratégique et la segmentation marketing, voire encore entre le diagnostic stratégique et le diagnostic marketing. Dès lors, c’est l’occasion d’éclaircir les élém...
Un Forum, dans sa définition basique, est un endroit de
réunion et de rencontre entre deux parties, ayant des intérêts
communs, en vue d’en tirer profit. Un forum universitaire vise à
assurer une rencontre prospère et réussie entre, le plus souvent, les lauréats d’une école, université… (l’offre) et les entreprises (la demande) invitées à mener leur participation le jour du forum.
Comme tout autre événement ou manifestation, un forum a besoin d’un soutien matériel qui trouve souvent son dénouement en l’action du sponsoring. Le présent papier a pour objet de servir les étudiants et universitaires ayant pour mission
d’organiser un forum :
D’abord, à mettre en place une argumentation efficace afin de stimuler les entreprises et les inciter à agir, voir à mener un apport matériel ou financier en faveur de ce forum ;
Ensuite, à former une idée sur l’expression des formules de sponsoring qu’ils sont censés proposer aux entreprises ciblées.
L’étude du comportement du consommateur est au cœur de
l’information marketing recherchée. L’objet est de mieux connaitre le consommateur pour établir une offre (un mix marketing) plus personnalisée et adaptée à ses attentes.
Les professionnels du marketing trouvent dans l’étude du
comportement du consommateur un champ d’investigation nécessaire à la poursuite de leurs objectifs. Pour eux, il s’agit principalement d’identifier des moyens capables d’améliorer la performance des actions qu’ils engagent.
Mieux comprendre la logique de l’étude du comportement du
consommateur implique de passer en revue :
1. L’étude du comportement du consommateur en rapport avec les études et le mix marketing ;
2. La définition des acteurs objet d’étude du comportement ;
3. Le repérage des approches à travers lesquels le comportement du consommateur est analysé ;
4. L’illustration du processus de prise de décision du
consommateur et des variantes et paramètres y relatives ;
5. Limites et critiques qui en découlent.
Les relations bilatérales avec les pays arabes revêtent une grande importance dans la politique étrangère du Royaume du Maroc. En effet, de par son appartenance au Monde arabo-musulman, le Maroc entretient et consolide des liens ancrés et enracinés dans cet espace.
Le Maroc est un acteur incontournable dans les organisations régionales que compte l’espace arabo-musulman. A cet effet, le Maroc ne cesse de mettre à profit toutes les occasions pour réaffirmer avec force sa volonté et sa disposition à œuvrer et à participer activement à la réforme et à l’efficience de la Ligue des Etats Arabes, de l’Organisation de la Conférence Islamique et de l’Union du Maghreb Arabe.
Sur le plan politique, le Royaume du Maroc accorde une attention particulière à ses relations avec les pays arabes, en vue d’une cohésion plus grande au sein des différentes instances régionales et internationales.
Les efforts soutenus de la diplomatie marocaine convergent dans ce sens, militant en faveur des causes justes de la Nation Arabe, notamment le droit du peuple palestinien à instaurer son propre Etat indépendant, viable et souverain, avec Al Quods Acharif comme capitale, l’appui et le soutien aux efforts et initiatives contribuant à asseoir la paix et la sécurité en Iraq, au Liban, au Yémen, au Soudan et en Somalie et le respect de la souveraineté de ces Etats et de leur intégrité territoriale.
Conformément aux Hautes Instructions de S.M le Roi Mohammed VI, relatives à la promotion et à la consolidation des relations bilatérales avec les pays arabes, le Maroc renforce les créneaux de la coopération bilatérale avec les pays arabes sur la base de la réactivation des différents mécanismes de coopération, et la mise en œuvre des décisions, des programmes et recommandations émanant de ces mêmes mécanismes.
Le Royaume du Maroc œuvre également pour l’approfondissement du dialogue, de la concertation et de la coordination politique avec ses partenaires arabes, sur les différentes questions internationales d’intérêt commun.
Le dialogue et la concertation sont également favorisés par l’échange de visites de travail entre les responsables marocains de Haut Niveau et leurs vis-à-vis arabes, notamment en ce qui a trait au développement de la coopération bilatérale, dans un contexte international marqué par des mutations politiques et économiques.
Cet effort est renforcé par les travaux de commissions mixtes, de commissions de suivi et de coordination, ainsi que des différents mécanismes de dialogue et de concertation, de cellules de réflexions communes, institués dans l’objectif de donner un nouvel élan aux mécanismes de coopération non traditionnels, et de définir les secteurs stratégiques à même d’impulser un nouveau souffle à la coopération.
Le Royaume du Maroc occupe dans l’histoire de la colonisation, comme dans le processus de décolonisation, une place singulière qui s’écarte du schéma habituel qui s’applique à d’autres pays. Ainsi, en 1912, le territoire marocain s’est trouvé reparti entre plusieurs zones d’occupation. 44 ans après, le Royaume du Maroc a commencé à recouvrer, graduellement, et à travers des accords internationaux négociés avec les différentes puissances coloniales son intégrité territoriale.
Pareillement, le Royaume du Maroc a engagé, au lendemain de son indépendance en 1956, des négociations avec l’Espagne, qui ont abouti à la récupération, progressive, de certaines parties situées au sud du Royaume, à savoir Tarfaya en 1958, Sidi Ifni en 1969 et la région de Saquiet al Hamra et Oued Eddahab, plus connue sous le nom du Sahara à partir de 1975, à la faveur de l’Accord de Madrid, dont l’Assemblée générale a pris acte.
Pour des considérations géopolitiques liées au contexte de la guerre froide, l’Algérie s’est opposée au parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc et s’est engagée dans une politique délibérée, consistant á contrarier systématiquement les droits légitimes du Royaume.
La médiation africaine, engagée depuis 1976, n’ayant pas abouti, la question du Sahara a été confiée à l’ONU.
Le développement durable, c’est réussir à concilier les activités des entreprises tout en préservant l’environnement. De nombreux pays se sont engagés dans cette voie, avec des objectifs concrets pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et préserver la planète. Tour d’horizon des principaux engagements, des acteurs et des grandes dates.
La France a fait le pari du nucléaire dès fin de 1950. Même si ce choix permet de limiter ses émissions de carbone, l'actualité nous rappelle que la production d'énergie nucléaire n'est pas sans danger. Au-delà des accidents rarissimes, le problème des déchets reste entier. Alors pour ou contre le nucléaire ?
3. Décembre 2013 diplomatie.ma
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Table des matières
Histoire – 6 –
1. La préhistoire – 6 –
2. Le pastoralisme – 6 –
3. L'antiquité – 6 –
4. Au IVème siècle av J-C., naissance de la Mauritanie – 6 –
5. En 42 ap J-C., la conquête romaine – 6 –
6. La conquête musulmane – 7 –
7. La Dynastie Idrisside – 7 –
8. La Dynastie Almoravide – 7 –
9. La Dynastie Almohade – 7 –
10. La Dynastie Mérinide – 8 –
11. La Dynastie Saâdienne – 8 –
12. La Dynastie Alaouite – 8 –
Sa Majesté le Roi Mohammed V – 9 –
Sa Majesté le Roi Hassan II – 10 –
Symboles – 11 –
1. Drapeau national – 11 –
2. Armoirie du royaume – 11 –
Géographie – 12 –
1. Les reliefs et la géographie – 12 –
Plaines et montagnes – 12 –
Espaces protégés – 12 –
Faune et flore – 12 –
2. Le climat – 13 –
Climatologie – 13 –
Précipitations – 13 –
4. Décembre 2013 diplomatie.ma
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Système politique – 14 –
1. La Monarchie – 14 –
2. Le Parlement – 14 –
3. Le Gouvernement – 15 –
4. L'Autorité judiciaire – 15 –
Economie – 17 –
1. Commerce extérieur – 18 –
Maroc Export Plus – 19 –
Accords de libre échange – 19 –
Accord d’association entre le Maroc et l’Union Européenne – 20 –
Accord de libre-échange avec les États-Unis – 20 –
Grande Zone Arabe de Libre-échange – 20 –
Accord de libre-échange avec les pays arabes méditerranéens (Accord d’Agadir) – 20 –
Accord de libre-échange avec la Turquie – 21 –
Accord de libre-échange avec les Émirats Arabes Unis – 21 –
2. Transport – 21 –
3. Artisanat – 22 –
Vision 2015 pour l'Artisanat – 22 –
4. Tourisme – 23 –
Vision 2020 du Tourisme – 23 –
5. Industrie – 24 –
Plan Émergence – 24 –
6. Mines – 25 –
7. Pêche maritime – 25 –
Plans Halieutis et Ibhar – 26 –
8. Agriculture – 27 –
Plan Maroc Vert – 28 –
9. Energie : Projet d'Énergie Solaire – 28 –
10. Technologies de l’information : Maroc Numeric 2013 – 29 –
Culture – 31 –
1. Musées – 32 –
Musées publics archéologiques – 32 –
Musées publics ethnographiques – 32 –
Musées publics spécialisés – 32 –
Musées publics spécialisés dépendant d'autres organismes – 33 –
Musées privés – 33 –
2. Festivals – 33 –
3. Jeunesse et Sport – 34 –
5. Décembre 2013 diplomatie.ma
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Médias – 35 –
1. Le contexte de la libéralisation du secteur de l'audiovisuel – 36 –
2. La presse marocaine en ligne – 36 –
3. L’accréditation de la presse étrangère au Maroc – 37 –
Procédure d’accréditation de la presse étrangère au Maroc – 37 –
Journalistes marocains – 37 –
Journalistes étrangers – 38 –
Procédure concernant la réalisation de reportages au Maroc – 38 –
Chaînes de télévision et sociétés de production – 38 –
Reportages photographiques – 38 –
Presse écrite – 38 –
Visiter le Maroc – 39 –
Fêtes Nationales et jours fériés – 40 –
Informations utiles – 40 –
1. Formalités et procédures pour les visiteurs internationaux – 40 –
Dispositions générales – 40 –
Conditions d'entrée au Maroc des ressortissants étrangers dont les pays sont
dispensés de la formalité du Visa
– 40 –
Pour les ressortissants étrangers arrivant ou débarquant au Maroc dans le
cadre d’un voyage organisé
– 42 –
Pour les ressortissants étrangers arrivant ou débarquant au Maroc en
individuel, en couple ou en groupe
– 42 –
Condition d'entrée au Maroc des ressortissants étrangers dont les pays sont
soumis à la formalité du Visa
– 42 –
2. Facilités douanières accordées aux personnes ayant leur résidence à l'étranger et
séjournant temporairement
– 42 –
Formalités à la Douane – 42 –
Objets à importer en franchise sans déclaration et sans formalité à la Douane – 43 –
Animaux et produits soumis à des formalités particulières – 43 –
Médicaments – 43 –
Marchandises prohibées – 43 –
Moyens de transport – 44 –
Les non-résidents au Maroc peuvent exporter – 44 –
Sans formalités – 44 –
Avec formalités – 44 –
Monnaie et Change – 44 –
Vaccins – 44 –
Investir au Maroc – 45 –
1. Mesures incitatives incomparables – 45 –
2. Environnement favorable aux affaires – 46 –
3. Investissements très importants – 46 –
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Histoire
1. La préhistoire
L'homme est déjà présent, vers 800 000 av J-C., sur le rivage atlantique, comme en témoignent les
ustensiles préhistoriques retrouvés à Casablanca, les plus anciens d'ailleurs, d’Afrique du nord. Vers
5000 ans av J-C., de nouvelles populations du Proche-Orient cohabitent et se mêlent aux descendants
des premiers habitants du Maroc. Ces nouveaux venus sont les descendants de la famille des
Berbères, élargie du fait de divers apports méditerranéens.
2. Le pastoralisme
Vers 1600 av J-C., à l'âge du Bronze, des pasteurs Berbères gravent sur des rochers du Haut Atlas des
dessins de poignards, de hallebardes, de haches et de boucliers, motifs utilisés autrefois par les
Mauritaniens pour illustrer les deux grandes activités du moment : la chasse et la pêche.
3. L'antiquité
Vers 800-600 av J-C., le Maroc entre dans l'histoire. L'écriture libyque, inventée par les Berbères,
apparaît dans l'Atlas et des représentations de Phéniciennes sont reproduites sur des poteries
repérées sur l'île d'Essaouira vers 500 av J-C. Les Ethiopiens, "ceux qui sont brûlés par le soleil",
s'installent au Maroc :
Casaniers au nord, ils vivent dans des logis troglodytiques ;
Au sud, cavaliers nomades, ils s'adonnent à la chasse ;
Les Atlantes, quant à eux, occupent le centre de l'Atlas et donnent leur nom à l'océan
Atlantique.
4. Au IVème
siècle av J-C., naissance de la Mauritanie
Les Grecs nomment les "Mauriciens" les Libyens occidentaux, appellation que les habitants du
Maroc et de l'Algérie occidentale actuels se donnent eux mêmes. Entre 25 av J-C., et 23 ap J-C., Juba
II, Roi de Mauritanie, est installé à la tête du Royaume par Auguste et réside à Volubilis. Il décrit
le pays dans un ouvrage repris plus tard par Pline. Il installe des fabriques de pourpre sur l'île de
Mogador, au large d'Essaouira, et sillonne les îles Canaries grâce à sa flotte maritime.
5. En 42 ap J-C., la conquête romaine
Les armées Romaines prennent possession de la Mauritanie Tingitane, mise en valeur par la
création des routes, ce qui a donné lieu à un essor agricole et une activité commerciale intense.
Tingis, Lixus, Volubilis, Benassa se développèrent. L'influence romaine se conservera au sud,
jusqu'en 429, date du passage des Vandales dans cette partie de la Mauritanie Tingitane. Il
semblerait qu'à partir de 533, les flottes Byzantines puis Wisigothe aient occupé Ceuta et Essaouira ;
il ne subsiste que de rares traces de leur passage.
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6. La conquête musulmane
L'islamisation : dès 682, le Chef Arabe Oqba Ibnou Nafi'i, fondateur de Kairouan, la première cité
musulmane en Tunisie, entame un raid jusqu'aux côtes atlantiques. Berbères et Byzantins se
soulevèrent alors contre l'envahisseur, mais les Arabes musulmans parviennent à étendre leur
domination, faisant ainsi progresser l'islamisation des populations.
La crise du califat : la domination musulmane se consolide malgré la formation de Royaumes
(Imarat) aux convictions religieuses peu avenantes, comme le Royaume kharidjite de Sijilmassa,
dans le Tafilalet, ou celui de Berghouata, sur le littoral atlantique. En 740, éclate une importante
révolte contre la Grande Autorité de Damas, siège du Califat Omeyyade. Peu à peu, le Maroc
échappe à leur pouvoir, et se morcelle en nombreux Royaumes et Principautés.
7. La Dynastie Idrisside
En 788, naissance de la première Dynastie Musulmane, d'origine moyen-orientale. En 791, l'État
Marocain fut créé. Idriss Ier
, descendant d'Ali, gendre du prophète, fuira l'Arabie pour échapper au
massacre de sa famille et s’installera à Volubilis, fondant par la suite la ville de Fès, qui, après sa
mort en 792, sera désignée capitale du Royaume par son fils Idriss II qui lui succédera. Ce dernier
s'occupera de la construction de la ville en 803, et mourut en 828.
L'administration du Royaume sera confiée à ses fils, puis à ses frères, tandis que la ville de Fès
prospérera économiquement. En 857 et 859 la cité se prévaudra de prodigieuses réalisations,
notamment les mosquées Quaraouiyine et Andalous. Au début du XIème
siècle, l’aura du règne des
Idrissides atteindra Cordoue avant que les divisions en Espagne musulmane ne causent leur
décadence et leur disparition en 1055.
8. La Dynastie Almoravide
Dynastie Berbère originaire du Sahara, leur nom de l'arabe "Al Mourabitoun" signifie les moines
guerriers. Auguste Sultan de cette Dynastie, Youssef Ibn Tachfine fondra la ville de Marrakech
(future capitale du Royaume) vers 1070, puis s'occupera ensuite de l'unification politique du Maroc
et de l'Espagne musulmane. Par son biais, la civilisation Andalouse se répandra au Maghreb avant
de conquérir l'Espagne jusqu'a l'Èbre. Ali Ben Youssef, son fils, lui succédera en 1106 pour y régner
pendant 37 ans.
9. La Dynastie Almohade
Dynastie Berbère originaire du Haut-atlas, leur nom provient de l'arabe "Al Mouwahidoune", "les
unificateurs" (ceux qui clament l'unicité de Dieu.) Son fondateur ne sera autre qu'El Mehdi Ibn
Toumart, prédicateur à Tinmal (Haut-atlas).
Abdel-Moumen, son disciple, prendra Marrakech pour capitale d'où la construction de la
Koutoubia, puis fondera l'Empire Almohade, et parviendra à unifier l'Afrique du Nord, mais
décédera à Rabat en 1163 avant de rattacher l'Andalousie à son Empire. Cette gloire reviendra à son
successeur Yacoub El-Mansour, victorieux de la bataille d’Alarcos en 1195, contre les portugais et les
espagnols. Après la disparition de ce dernier, les insuccès militaires suivront, ce qui incitera à la
division de l'Empire, puis à la disparition du système religieux d'Ibn-Toumert.
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10. La Dynastie Mérinide
Dynastie Berbère (nomades Zénètes originaires du Bassin de la haute Moulouya). Elle aura pour
capitale Fès, procèdera à la création de Fès El-Jedid et la construction de plusieurs medersas dont la
Medersa El-Attarine, la Medersa Abou Inane, ou encore la Medersa Mérinide à Salé. Celle-ci
profitera du déclin de l'Empire Almohade pour s'accaparer des villes de Fès, de Rabat, de Salé et des
plaines fertiles du Saiss et du Gharb. Ultérieurement, le Sultan Mérinide Abou Youssef Yacoub
s'emparera de la ville de Marrakech en 1269 pour écarter définitivement du pouvoir les Almohades.
En tant que Chef suprême de la Dynastie Mérinide, Abou El-Hassan tentera alors de reconstituer
l'Empire vers 1331 d'où la conquête de Tlemcen en Algérie et de Tunis en 1347, mais sans pour
autant parvenir à garder l'Espagne et Algéciras en 1340.
En 1348, la peste noire et les rébellions de Tlemcen et de Tunis marqueront la décadence des
Mérinides qui ne parviendront pas à refouler les portugais et les espagnols, leur permettant ainsi,
par le biais aussi de leurs successeurs les Wattassides, de s'installer sur la côte. La résistance
s'organisera autour des confréries et des marabouts d’où émergera la Dynastie Saadienne.
11. La Dynastie Saâdienne
Dynastie Chérifienne (de Chorfa descendants du prophète Mohamed) originaire de la vallée du
Draa, Marrakech sera leur capitale. A partir de 1578, le Sultan Ahmed Al Mansour Eddahbi
asseoira son règne sur d’importants faits d’armes, dont la victoire de "la Bataille des trois rois" à
Oued El-Makhazine ; "la conquête de Tombouctou" d'où il ramènera or et esclaves, ainsi que "la
construction du palais El Badiî", le développement de l'industrie du sucre et des armes... Le règne
d'Ahmed Al Mansour Eddahbi prendra fin en 1602.
12. La Dynastie Alaouite
La Dynastie Alaouite est issue des Chorfa de Tafilalet, descendants de l’Imam Ali, lesquels
s’établiront souverainement dans la région, avant d’asseoir leur autorité sur tout le pays à partir de
1666. Le fondateur de la Dynastie et son Chef spirituel, Moulay Ali Chérif, ainsi que ses successeurs
(notamment Mohamed Ben Ali Chérif, proclamé premier Roi dès 1640) entendront réunifier le
Maroc, appliquant par là une stratégie politique et militaire en conséquence.
En 1672, le Roi Moulay Ismaël exercera un pouvoir absolu tout en poursuivant l'œuvre accomplie
par ses prédécesseurs. Le Sultan commencera tout d'abord par fonder la ville de Méknès, ville qu'il
désignera par la suite capitale du Royaume. Après avoir repris Larache et Tanger, Moulay Ismaël
éliminera les pouvoirs politiques et religieux locaux et fondera ainsi l'Empire Chérifien. Son
pouvoir sera étendu jusqu'au Sénégal, de même il ordonnera la mise en place d’un réseau de
forteresses sur tout le territoire, réseau à partir duquel une armée de métiers opérera. Il se
consacrera par la suite à établir des relations diplomatiques fructueuses avec des pays étrangers,
particulièrement au temps de Louis XIV et Jacques II d'Angleterre.
Après la mort de Moulay Ismaïl en 1727, Sidi Mohamed Ben Abdallah (Mohamed III) lui succéda
en 1757. Musulman fervent, il ne songeait qu'a apporté au pays la paix et la sécurité. Aussi fut-il
accueilli comme un homme providentiel et sa proclamation prit le caractère d'un véritable
plébiscite. Sitôt investi, il allégea les impôts, frappa une monnaie saine et reconstitua une nouvelle
armée recrutée dans les tribus Guich.
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Simultanément, il s'employa à fortifier les ports marocains et eut la chance de reprendre Mazagan
aux portugais (1769). Il conclut la paix avec les Espagnols et un accord sur les prisonniers avec
Louis XV (cet accord que Moulay Ismaïl n'avait pas pu conclure). Considérant que le Maroc avait
besoin de renforcer ses relations avec l'extérieur pour compenser la perte du Triq-Sultan (passage
stratégique), il signa des traités de commerce avec le Danemark, la Suède, l'Angleterre et les Etats-
Unis, qui venaient de proclamer leur indépendance et que Sidi Mohammed fut un des premiers à
reconnaître. Il reçut à cette occasion une très belle lettre de George Washington, proposant de
conclure un traité d’amitié entre leurs deux pays.
Mais le fait le plus saillant de son règne fut, sans conteste, la fondation de Mogador, dont il confia
la construction à l'architecte français Gournot. Sans doute aurait-il fait bien davantage s'il n'avait
pas été paralysé par l’insuffisance des moyens. A sa disparition en 1790, le Maroc était mieux
portant qu’il ne l’a été avant son règne.
Devenu alors successeur de Moulay Yazid Ben Abdallah qui n'aurait régné que pendant une durée
de deux ans (1790-1792), Moulay Slimane chassera les Turcs d’Oujda, bâtira plusieurs mosquées et
medersas et ne manquera pas aussi de venir en aide aux Algériens durant la bataille d'Isly.
Suite au soutien de l'Empire Chérifien à l'Émir Abd el-Kader d'Algérie, le Maroc connaîtra alors
une crise politique des plus ardues d’où les interventions militaires de la France en 1844 et de
l'Espagne en 1859-1860. Les affrontements se poursuivront jusqu'en 1873 sous le règne du Sultan
Mohamed IV.
Le Sultan Moulay Hassan Ier
, successeur de Mohamed IV, sauvegardant son règne, consolidera son
pouvoir par le ralliement des tribus du Haut Atlas, et modernisera le pays tout en veillant tant bien
que mal à son indépendance. Des traités sont alors imposés par la Grande Bretagne, l'Espagne et la
France, d’où par ailleurs, l’endettement du pays auprès des banques étrangères.
Moulay Hassan Ier
décédera en 1894, et le Sultan Moulay Abdelaziz lui succèdera, régnant jusqu'en
1907, l'année même ou Moulay Hafid prendra le relais. A la suite de l'assassinat de quelques
ressortissants européens, les Français occuperont Casablanca, alors que la France et l'Espagne
étaient déjà désignées comme mandataires de la nouvelle banque d'Etat du Maroc à la conférence
d'Algésiras en 1906.
Sa Majesté le Roi Mohammed V
Le Général Lyautey partira en 1925, et la France limitera les prérogatives du pouvoir central
Chérifien en procédant de plus en plus par la gestion directe. La résistance s’organisera, formée
essentiellement de jeunes élites urbaines. La seconde guerre mondiale marquera une trêve entre
l'opposition nationaliste et la France. Pendant la guerre, S.M le Roi Mohammed Ben Youssef
(Mohamed V), proclamé Sultan du Royaume Chérifien en 1927, et donc protecteur de tous ses sujets,
défendra avec acharnement la cause des juifs marocains face au régime de Vichy.
En 1944, sera proclamé le Manifeste de l'indépendance. Trois ans plus tard, S.M le Roi Mohammed
V se prononcera à Tanger (ville internationale) en sa faveur. Durant les cinq années qui suivent, les
négociations avec la France n’aboutiront à rien et, en 1952, la crise entre les autorités du protectorat
et les nationalistes entraînera des mouvements insurrectionnels tandis que le Sultan sera déposé,
puis exilé ainsi que toute la Famille Royale à Madagascar en 1953.
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Cependant, les revers en Indochine, la guerre d'Algérie déclenchée en 1954, inciteront le
gouvernement français à rechercher une solution politique. Le retour d'exil du Souverain se fera en
Novembre 1955 pour ouvrir le chemin de l'indépendance, reconnue en 1956 par la France, puis par
l'Espagne. Dés les premières années, S.M le Roi Mohammed V entreprendra de doter le pays
d'institutions démocratiques et rédigera une Constitution peu de temps avant sa mort, en 1961.
Sa Majesté le Roi Hassan II
Après la mort du Sultan Mohamed V, survenue le 26 Février 1961, Moulay Hassan fut intronisé le 3
Mars de la même année. Au début de son règne, le Souverain pensera tout d'abord à consolider
l'indépendance et unifier le pays, ensuite prendra l'initiative de faire expatrier toutes les troupes
étrangères en 1962. Marqué par des difficultés politiques et économiques, le début de ce règne
connaîtra un renforcement de la centralisation des pouvoirs. En 1963, s'opposeront, dans les dunes
sahariennes, les armées marocaine et algérienne. L'année 1965 verra la mise en place de la réforme
agraire, ensuite le retour de la province de Sidi Ifni à la mère patrie en 1969.
Au plan international, Feu S.M le Roi Hassan II envoya, en 1973, deux contingents militaires, l'un
au Golan (Syrie), l'autre au Sinaï (Égypte) pour soutenir ces deux pays dans leur effort de défense
contre l’hégémonie israélienne. Au plan interne, la Marche Verte qui aura lieu en Novembre 1975,
afin de réintégrer au Royaume ses provinces sahariennes spoliées, mobilisera tout le peuple
marocain derrière son Roi. Ceci signifiera la fin de l’occupation des provinces méridionales du
Royaume.
Feu S.M le Roi Hassan II comptait parmi les grands Chefs d’Etats dans le monde. Tantôt il veillait,
sur le front international, à la sauvegarde de la ville sainte d’Al Qods contre son éventuelle
judaïsation, tantôt, sur le front interne, il mettait en place les instruments du développement
économique et social du pays : édification de dizaines de barrages, distribution des terres aux
agriculteurs démunis pour la réalisation d’une réforme agraire spécifique.
Posant les jalons d’une politique industrielle nationale, il fit installer des usines et des
manufactures, relia les principales villes et villages par un important réseau routier et équipa le
pays de ports et d’aéroports. Concernant le secteur social, l'enseignement, la santé et l'habitat, il fit
édifier des hôpitaux, des dispensaires, des écoles, des instituts et des universités. Il abaissa les tarifs
des loyers du tiers pour les locataires à faible revenu.
Pour asseoir les bases de la démocratie, il mit en place des conseils communaux, municipaux et
ruraux, et fit élire un Parlement. Sous son règne, la carte administrative du Royaume verra
plusieurs modifications tendant à créer ainsi, de nouvelles provinces et ce dans le but de rapprocher
l'administration des citoyens. Il donna également ses directives pour prendre soin du monde rural. Il
fit bâtir des mosquées dont la plus grande, la Mosquée Hassan II à Casablanca, est un véritable
joyau de l'architecture islamique. Il institua les Conseils des Oulémas et créa l'Académie du Maroc.
A partir des années 1990, le régime évoluera vers davantage de démocratie, le contexte national et
international étant pour beaucoup dans cette nouvelle approche de gouvernance. Avec le décès de
S.M. le Roi Hassan II, le 23 Juillet 1999, ce sera un Souverain né après l'indépendance qui dirigera
désormais les destinées du Royaume, en l'occurrence, Sa Majesté le Roi Mohammed VI dont
l'intronisation eut lieu le 30 Juillet 1999.
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Géographie
Le Maroc est situé au Nord-Ouest de l'Afrique. Il est délimité au Nord par le Détroit de Gibraltar et
la Mer Méditerranée, au Sud par la Mauritanie, à l'Est par l'Algérie et à l'Ouest par l'Océan
Atlantique.
La côte marocaine s'étend sur 3500 km ;
Superficie : 710.850 km2
;
Deux façades maritimes : Atlantique, 2.934 km, Méditerranéenne, 512 km ;
Climat à dominance méditerranéenne, atlantique et désertique au Sud ;
Principales chaînes montagneuses : Rif, Haut, Moyen et Anti-Atlas, Ouarkziz ;
Principaux fleuves : Loukkos, Sebou, Bouregreg, Moulouya, Drâa, Oum Rbia, Souss,
Tensift, Ziz ;
La variété des paysages marocains est riche. On passe des sommets aux plaines, de la
végétation la plus verte à l’aridité la plus complète.
1. Les reliefs et la géographie
Le Maroc jouit d’une infinie variété de reliefs et de territoires. Montagnes, littoral, désert, chaque
endroit recèle ses charmes propres et une richesse naturelle unique.
Plaines et montagnes
Vu du ciel, le Maroc enchâssé entre la Méditerranée et l’Océan Atlantique déroule d’Est en Ouest
une longue bande montagneuse puis s’enfonce au Sud dans le sable jusqu’aux frontières avec la
Mauritanie. Les paysages sont multiples et époustouflants : vertigineux sommets enneigés du Haut
Atlas, massifs escarpés et ravinés du Rif, forêts touffues de chênes et thuyas du plateau central,
plaines fertiles de la Meseta, terres arides des hauts plateaux, steppes semi désertiques et oasis
luxuriantes de la cuvette du Souss, dunes de sable du Sahara.
Espaces protégés
Les différents types d’habitat ont façonné des cultures diversifiées qui ont enrichi l’identité du
Maroc. La variété des reliefs est telle que le voyageur peut trouver son bonheur en toutes saisons.
Quand la neige bloque les routes de l’Atlas, les activités balnéaires sont encore possibles dans le
Grand Sud.
Faune et flore
À chaque territoire correspondent une flore et une faune endémiques, aujourd’hui protégées dans un
esprit de développement touristique durable. Gazelles, aigles, mouflons, et fennecs ne sont pas rares
et il est facile d’observer leur mode de vie. Le Maroc, une sacrée nature… Il offre une telle diversité
géographique que l’on peut quitter un matin les belles plages d’Agadir pour se retrouver l’après-midi
au pied des pistes de ski de l’Oukaimeden, avant de redescendre savourer une douce soirée dans la
palmeraie de Marrakech.
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2. Le climat
Le climat dominant au Maroc est méditerranéen :
Tempéré à l'Ouest et au Nord par l'Océan Atlantique ;
A l'intérieur, le climat est plus continental avec des écarts importants de températures ;
La zone de l'Atlas est humide, l'enneigement y est fréquent ;
Le Sud a un climat désertique.
Climatologie
Le Maroc est un pays de zone subtropicale au bord occidental du continent africain. Il subit en été
les conditions de la zone aride chaude. Il appartient en hiver au domaine tempéré frais et humide.
Précipitations
Les précipitations moyennes annuelles varient de :
500 à 2.000 mm dans la zone la plus arrosée au Nord-Ouest soumise à l'influence atlantique ;
200 à 1.000 mm dans l'Ouest et le Centre, soumis à l'influence atlantique ;
100 à 200 mm dans la partie orientale du pays, et moins de 100 mm dans le Sud du pays.
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Système politique
« État musulman souverain, attaché à son unité nationale et à son intégrité territoriale, le Royaume
du Maroc entend préserver, dans sa plénitude et sa diversité, son identité nationale unie et
indivisible. Son unité, forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et
saharo-hassanie, s'est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et
méditerranéen. La prééminence accordée à la religion musulmane dans ce référentiel national va de
pair avec l'attachement du peuple marocain aux valeurs d'ouverture, de modération, de tolérance et
de dialogue pour la compréhension mutuelle entre toutes les cultures et les civilisations du monde.
Mesurant l'impératif de renforcer le rôle qui lui revient sur la scène mondiale, le Royaume du
Maroc, membre actif au sein des organisations internationales, s'engage à souscrire aux principes,
droits et obligations énoncés dans leurs chartes et conventions respectives, il réaffirme son
attachement aux droits de l'Homme tels qu'ils sont universellement reconnus, ainsi que sa volonté de
continuer à œuvrer pour préserver la paix et la sécurité dans le monde. ». Préambule de la
Constitution du Royaume du Maroc.
1. La Monarchie
Auréolée de ses douze siècles d’enracinement et de légitimité historique, l’institution monarchique
au Maroc pourrait se prévaloir, à juste titre, d’un réel ascendant sur la vie publique nationale, dans
ses deux dimensions, temporelle et spirituelle. C’est dire le rôle prépondérant de cette institution tout
au long des huit Dynasties qui se sont succédées au Maroc, des Idrissides aux Alaouites.
Aujourd’hui, si ce rôle a été diversement mis en exergue et codifié dans les Constitutions de 1962,
1970, 1972, 1992 et 1996, il est désormais question, dans la nouvelle Constitution de 2011, de
Monarchie citoyenne, garante des fondamentaux de la nation. D’où, en conséquence, ces deux
éléments clés dans le dispositif constitutionnel, à très forte teneur significative :
La suppression de toute référence à la sacralité de la personne du Roi, en lui substituant la
notion, plus moderne, d’inviolabilité et de respect dû au Souverain, (article 46) ;
La distinction explicite et circonstanciée des pouvoirs du Roi, en tant que Commandeur des
Croyants (Amir Al Mouminine), en charge du domaine religieux (article 41) et en tant que
Chef de l’Etat, symbole de l’unité nationale et territoriale, assurant des missions d’arbitrage,
garant du choix démocratique et des intérêts fondamentaux du pays (article 42).
2. Le Parlement
Le Parlement est composé de deux Chambres dont les membres tiennent leur mandat de la nation.
Les 325 membres de la Chambre des Représentants sont élus pour cinq ans au suffrage universel
direct. Les membres de la Chambre des Conseillers sont élus pour neuf ans au suffrage universel
indirect.
Ils sont désignés dans la proportion des trois cinquièmes dans chaque région par un collège électoral
composé de représentants des collectivités locales et, dans une proportion des deux cinquièmes dans
chaque région par des collèges électoraux composés d'élus des Chambres professionnelles et de
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membres élus à l'échelon national par un collège électoral composé des représentants des salariés. Le
Parlement siège pendant deux sessions et la demande de session extraordinaire est prévue par la
Constitution à la demande de la majorité absolue de l'une des Chambres ou du Gouvernement.
Les séances sont publiques et chaque Chambre établit son règlement intérieur dont la conformité à
la Constitution est systématiquement contrôlée par le Conseil constitutionnel. Le Président de la
Chambre des Représentants est élu en début de législature puis à la session d'Avril de la troisième
année de cette dernière ; le Président de la Chambre des Conseillers est élu au début de la session
d'Octobre et lors de chaque renouvellement de la Chambre. Les attributions du Parlement
concernent les domaines de la production législative et celui du contrôle de l'action
gouvernementale :
La production législative : comme dans tous les régimes parlementaires, l'initiative des lois
appartient concurremment au Premier Ministre et aux membres du Parlement. Les projets
de lois sont déposés sur le bureau de l'une des deux Chambres ;
Le contrôle gouvernemental : il est mis en œuvre au niveau des questions, des commissions
d'enquête et de la responsabilité du Gouvernement.
3. Le Gouvernement
Le Gouvernement se compose du Premier Ministre et des Ministres. Le Gouvernement est
responsable devant le Roi et devant le Parlement. Après la nomination des membres du
Gouvernement par le Roi, le Premier Ministre se présente devant chacune des deux Chambres et
expose le programme qu'il compte appliquer. Ce programme doit dégager les lignes directrices de
l'action que le Gouvernement se propose de mener dans les divers secteurs de l'activité nationale et,
notamment dans les domaines intéressant la politique économique, sociale, culturelle et extérieure.
Ce programme fait l'objet d'un débat devant les deux Chambres. A la Chambre des Représentants, il
est suivi d'un vote dans les conditions prévues aux deuxième et troisième alinéas de l'article 75 et
avec l'effet visé au dernier alinéa de ce même article (article 60). Sous la responsabilité du Premier
Ministre, le Gouvernement assure l'exécution des lois et dispose de l'administration (article 61).
4. L'Autorité judiciaire
Conformément à la Constitution du Royaume du Maroc, l'autorité judiciaire est indépendante du
pouvoir législatif et du pouvoir exécutif (article 82) :
Les jugements sont rendus et exécutés au nom du Roi (article 83) ;
Les magistrats sont nommés, par dahir, sur proposition du Conseil Supérieur de la
Magistrature. (article 84) ;
Les magistrats du siège sont inamovibles (article 85) ;
Le Conseil Supérieur de la Magistrature, présidé par le Roi, veille à l'application des
garanties accordées aux magistrats quant à leur avancement et à leur discipline (article 87).
L'article premier de la loi 1-74-388 du 24 Joumada II 1394 (15 Juillet 1974) fixe l'organisation
judiciaire du Royaume comme suit :
Les juridictions de droit commun :
Les juridictions communales et d'arrondissements au nombre de 837 ;
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Les tribunaux de première instance, au nombre de 68 ;
Les cours d'appel, au nombre de 21 ;
La Cour Suprême.
Les juridictions spécialisées :
Les tribunaux administratifs, au nombre de 7 ;
Les tribunaux de commerce, au nombre de 8 ;
Les cours d'appel de commerce, au nombre de 3 ;
La Haute Cour (article 88 de la constitution) ;
Le tribunal permanent des Forces Armées Royales.
Les juridictions d'exception.
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Economie
Le Royaume du Maroc a fait le choix, dès son indépendance, pour le pluralisme politique et le
libéralisme économique, en consacrant le droit de propriété et la liberté d'entreprendre parmi les
droits fondamentaux garantis par la Constitution.
L’économie marocaine est une économie caractérisée par une grande ouverture vers l'extérieur.
Depuis le début des années 80, le Maroc a adopté une politique d’ouverture économique et financière
visant le renforcement de la libéralisation des échanges extérieurs, une plus grande intégration de
l'économie marocaine dans l'économie mondiale, et la contribution à la consolidation du système
commercial multilatéral. A cet égard, des avancées significatives en matière de modernisation des
structures économiques et financières et de mise à niveau du cadre juridique et institutionnel, ont
été accomplies. L’objectif poursuivi est d’accélérer durablement le rythme de croissance de
l’économie marocaine et d’améliorer les conditions de vie des citoyens.
Dans ce cadre, le Maroc a procédé à la simplification des procédures du commerce extérieur, la
réduction de la protection tarifaire, l’élimination des mesures non tarifaires, l’amélioration du
climat des affaires et des investissements, l’élargissement et la diversification des relations
économiques et commerciales et enfin, la contribution de manière régulière à la consolidation du
système commercial multilatéral. Cette ouverture est d’ailleurs illustrée par la signature de
différents accords de libre échange avec les principaux partenaires économiques, notamment l’Union
Européenne, les Etats-Unis, les pays arabes et africains.
En outre, un ensemble de textes juridiques ont été promulgués ou modifiés pour accompagner ces
réformes. On peut citer, à titre d’exemple, la charte de l’investissement, le code du commerce, la loi
instituant les juridictions de commerce, le code des douanes, la loi sur la liberté des prix et de la
concurrence, la réglementation relative aux marchés de l’Etat, la loi relative à la protection de la
propriété industrielle et commerciale, etc.
Par ailleurs, la mise en place de nouvelles politiques sectorielles basées sur l’avantage comparatif de
l’économie marocaine (Plan Émergence Industrielle 2015, Vision 2020 pour le tourisme, Vision 2015
pour l’artisanat, Plan Rawaj pour le commerce, Plan Maroc Vert pour l’agriculture, Plan Halieutis
pour la pêche...) devront induire, sur les prochaines années, une croissance soutenue et durable.
La création de l’Agence Marocaine pour le Développement des Investissements et la mise en place de
guichets uniques, au niveau régional, avec les Centres Régionaux d’Investissement viennent à point
nommé afin de soutenir ces plans sectoriels, attirer et accompagner les investisseurs.
Enfin, le processus d’ouverture économique et d’intégration à l’économie mondiale est consolidé
notamment, à travers la conclusion d’accords de libre-échange avec les Etats-Unis, l’Union
Européenne, l’AELE, la Turquie, les pays membres de la Ligue Arabe dans le cadre de la Grande
Zone de Libre Echange Arabe, et les pays arabes méditerranéens dans le cadre de l’ALEPAM
(Accord d’Agadir). Un accord commercial avec l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
(UEMOA) devrait entrer en vigueur incessamment.
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Plus spécialement dans le cadre de ses relations avec l’Union Européenne et compte tenu des progrès
réalisés par le Maroc dans les domaines politique, économique et social, ainsi que les multiples
réformes engagées, l’UE a attribué au Maroc un « Statut avancé » qui lui confère la possibilité de
s’intégrer davantage dans le Marché Unique Européen et de prendre part à certains programmes de
coopération intereuropéens réservés jusqu’ici aux seuls pays membres.
Aujourd'hui les grandes réformes et les grands chantiers entamés par le pays ont commencé à
donner de bons résultats, notamment avec la hausse continue du PIB. La croissance de l’économie
marocaine a, de ce fait, atteint un taux moyen de 5,1% pendant la période 2001-2008, suite à la hausse
de la valeur ajoutée du secteur primaire de 4,3%, à la bonne tenue du secteur non agricole (4,9%) et la
croissance de 5,2% en moyenne du secteur des services, en raison notamment de l’amélioration de la
valeur ajoutée des télécommunications de 13%, et des services rendus aux entreprises de 6,8% en
liaison avec la politique d’ouverture et le développement de l’offshoring.
Sur le plan sectoriel, l’agriculture représente entre 12 et 17% du PIB selon les années, et emploie 45%
de la population active totale. Le secteur secondaire représente 30% du PIB et porte principalement
sur les activités d’extraction et de transformation du phosphate, l’agroalimentaire et l’industrie du
textile. Le secteur tertiaire représente, quant à lui, 38% du PIB, dont près de 8% pour le tourisme.
L’inflation demeure peu importante (moins de 2% entre 2002 et 2009) et le taux de chômage est tombé
en 2009, pour la première fois depuis deux décennies, au dessous de la barre de 10%. Le taux de
pauvreté a connu une diminution substantielle puisqu’il a été ramené de 15,3% à 9% entre 2001 et
2007. En parallèle, on constate un relèvement du revenu par habitant qui est passé de 14.345
dirhams en 2001 à 21.748 dirhams en 2008, soit une hausse moyenne annuelle de 6,1%.
1. Commerce extérieur
En 2008, les échanges extérieurs du Maroc avec l’Étranger ont totalisé 481.782 MDhs contre 386.804
MDhs en 2007, enregistrant ainsi une hausse de 24,6%. Cette évolution est due aussi bien à la hausse
des importations (+24.8%), qu’à celle des exportations (+24.1%).
Les exportations se sont élevées à 155.740 MDhs tandis que les importations ont atteint 326.042
MDhs, enregistrant un solde négatif de -170.302,3, s’aggravant de 25,4% par rapport à 2007. Le taux
de couverture des importations par les exportations est de 47,8%. Le taux d’ouverture de l’économie
marocaine, exprimé par le rapport de la valeur globale des échanges au PIB, s’élève à 69,9%.
Les exportations du Maroc sont dominées par trois groupes de produits, représentant près de 79% du
total des ventes : les biens de consommation (composés à plus de 80% de produits textiles), les demi-
produits (acide phosphorique, engrais naturels et chimiques et bois) et les produits alimentaires. Les
ventes de produits bruts (11,6% du total des expor) sont composées essentiellement de phosphate.
Les importations du Royaume sont composées à près de 85% de produits énergétiques, de demi-
produits, de biens d’équipement, de céréales et de biens de consommation. L’UE est le premier
partenaire commercial du Maroc. En 2008, 51.8% des importations marocaines (168 milliards de
Dhs) provenaient de l’UE et 59.2% de ses exportations (92 milliards de Dhs) y étaient destinées.
En 2008, les principaux clients du Maroc étaient la France (20.2%), l’Espagne (17.9%), l’Inde (6.8%),
le Brésil (4.8%) et l’Italie (4.7%). Si les exportations marocaines se dirigent en priorité vers les pays
européens, on note que l’Inde et le Brésil ont surclassé l’Allemagne, traditionnellement 5ème
client.
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Quant aux importations du Maroc, elles proviennent essentiellement de la France (15%), suivie de
l’Espagne (11.2%), puis de l’Arabie saoudite (6.7%), l’Italie (6.7%) et la Chine (5.7%). L’Arabie
Saoudite et la Chine sont devenues successivement, le troisième et cinquième fournisseur.
Maroc Export Plus
La stratégie nationale pour le développement et la promotion des exportations, baptisée « Maroc
Export Plus », a pour ambition de tripler le volume des exportations, d’augmenter le PIB ainsi que
de créer 380 000 emplois additionnels à l’horizon 2018. Pour atteindre ces objectifs, Maroc Export
Plus repose sur 3 axes stratégiques :
Le ciblage des secteurs et des produits afin d’orienter, en priorité, les efforts vers les produits
dont l’offre est déjà disponible, puis ceux issus des plans sectoriels en cours ;
Le ciblage des marchés pour consolider la position du Maroc sur ses marchés traditionnels,
et se diversifier vers de nouveaux marchés à fort potentiel ;
L’accompagnement des acteurs pour mettre à la disposition de l’ensemble des entreprises, les
outils nécessaires à leur développement à l’international.
Trois types de marchés ont été identifiés pour un ciblage réussi. Il s’agit des :
1. Marchés stratégiques, dits « traditionnels » constitués de pays pouvant recevoir une grande
quantité de produits exportés par le Maroc (France, Espagne, Tunisie…) ;
2. Marchés adjacents, géographiquement, culturellement et commercialement similaires aux
marchés stratégiques, mais où les produits marocains sont moins présents (Hollande,
Belgique, Italie…) ;
3. Marchés de niches, c’est-à-dire peu ou pas couverts par les exportations marocaines et
pouvant être ciblés pour un nombre limité de produits (Russie, Chine, Japon, Sénégal,
Canada…).
Diverses mesures ont été définies pour assurer la mise en œuvre de « Maroc Export Plus ». Ces
mesures visent à encourager les entreprises non exportatrices à devenir des exportateurs permanents
et à inciter les entreprises exportatrices à accélérer leur plan de développement à l’export.
Concernant les moyens financiers nécessaires, le budget estimé pour la stratégie devrait passer de 151
millions de Dhs en 2009 à 506 millions de Dhs en 2013. S’agissant du financement de ce plan, le
Ministère du Commerce Extérieur projette la création d’un fonds pour le développement des
exportations qui devrait être doté d’un budget de 500 millions de Dhs.
Accords de libre échange
Dans le cadre d’une politique d’ouverture équilibrée de l’économie marocaine, initiée depuis le début
des années 80 et qui repose sur une libéralisation du commerce extérieur national, le Maroc a conclu
plusieurs accords de libre échange avec ses principaux partenaires.
Ces accords visent à supprimer les barrières commerciales, à faciliter le commerce transfrontalier
des biens et des services et à accroître les perspectives d’investissement des entreprises étrangères au
Maroc.
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Accord d’association entre le Maroc et l’Union Européenne
Le Maroc a signé, le 26/02/1995, un accord d’association avec l’Union Européenne, accord qui est
entré en vigueur le 1er
Mars 2000. Cet accord établit progressivement le libre échange des produits
industriels, auxquels l’Union Européenne a déjà accordé le libre accès, tandis que le Maroc s’est
engagé à opérer un démantèlement tarifaire sur une période de 10 ans à compter de Mars 2003. En ce
qui concerne les produits agricoles, de nouvelles concessions commerciales réciproques sont entrées
en vigueur en Janvier 2004.
S’agissant de la libéralisation du commerce des services, l’accord contient des dispositions relatives à
la liberté d’établissement et à la libéralisation des services, dont l’application est en cours de
négociation. L’accord traite également de la libre circulation des capitaux et des règles de
concurrence, du renforcement de la coopération économique sur la base la plus large possible, de la
coopération en matière de migration et d’affaires sociales, de même que de la coopération culturelle.
Accord de libre-échange avec les États-Unis
Un accord de libre-échange a été conclu avec les Etats-Unis en 2004, permettant l’accès immédiat en
franchise de droit pour 95% des biens industriels et de consommation du Maroc. Cet accord à
vocation économique et commerciale englobe, entre autres, le commerce des marchandises (produits
agricoles et de la pêche, produits industriels dont les textiles et vêtements) et des services (dont les
services financiers et de télécommunications) ainsi que les marchés publics. Il porte également sur
les aspects liés à la protection de la propriété intellectuelle, à l’environnement et au travail.
Le présent accord devrait jouer un rôle moteur pour attirer l’investissement direct étranger et faire
du Maroc une plate-forme d’exportation à destination de l’Europe et des EU, des pays arabes et
africains, en tirant profit de sa situation géographique et du complexe portuaire Tanger-Med.
Grande Zone Arabe de Libre-échange
La création de la Grande Zone Arabe de Libre Echange avait été décidée par le Sommet Arabe
d’Amman (2001). Elle est entrée en vigueur le 1er
Janvier 2005. La GZALE prévoit une suppression
totale des droits de douane entre les pays signataires de l’accord (Maroc, Tunisie, Libye, Egypte,
Liban, Syrie, Palestine, Jordanie, Irak, Koweït, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Oman,
Qatar, Bahreïn et Yémen). La mise en place de cet espace vise à dynamiser les échanges
commerciaux et à contribuer à l’augmentation des échanges commerciaux interarabes.
Accord de libre-échange avec les pays arabes méditerranéens (Accord d’Agadir)
Le Maroc a signé le 25/04/2004 un accord de libre échange avec les pays arabes méditerranéens
appelé « l’Accord d’Agadir » qui comprend la Tunisie, la Jordanie et l’Égypte. L’accord est entré en
vigueur le 6 Juillet 2006 après ratification. Sa mise en œuvre réelle a été possible le 27 Mars 2007
après la publication des circulaires des Services de la Douane des quatre pays membres. L’Accord
d’Agadir a pour objectif de :
Stimuler le commerce entre les 4 pays membres et surtout, entre eux et les pays de L’UE ;
Développer l’intégration économique par l’application des règles d’origine Pan Euro Med ;
Promouvoir les investissements européens et internationaux dans l’Espace d’Agadir qui
compte déjà plus de 120 millions de consommateurs.
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L’accord s’applique aux produits industriels, agricoles et agro-industriels, originaires et en
provenance des pays contractants, à l’exception de certains produits agricoles. L’Accord d’Agadir
contribue aux objectifs du processus de Barcelone pour l’établissement de la Zone Euro-
Mediterranéenne de Libre Échange. En outre l’accord est en concordance avec les principes et les
exigences de l’Organisation Mondiale du Commerce et en harmonie avec la Charte de la Ligue
Arabe, qui encourage la coopération inter-arabe et tend à la mise en place de la Grande Zone de
Libre Échange Arabe.
Accord de libre-échange avec la Turquie
L’accord de libre échange avec la Turquie a été signé le 07 Avril 2004 et est entré en vigueur le 1er
Janvier 2006. L’accord prévoit la libéralisation progressive des échanges industriels et agricoles. En
ce qui concerne les produits industriels, l’accord prévoit l’accès libre pour les produits industriels
marocains et l’élimination par le Maroc de tous les droits de douane et taxes d’effet équivalent.
Accord de libre-échange avec les Émirats Arabes Unis
L’accord de libre échange Maroc-EAU a été signé le 25 Juin 2001. Il est entré en vigueur le 09
Juillet 2003. Cet accord prévoit la réduction des droits de douane et des taxes d’effet équivalent de
10% en plus de ceux convenus dans la cadre de la GZLE de la Ligue Arabe, l’élimination de toutes les
entraves non tarifaires et la non application de nouvelles mesures non tarifaires.
2. Transport
Dans la chaîne de logistique, le secteur du transport représente un maillon essentiel. Conscient du
rôle joué par la logistique dans le renforcement de la compétitivité de l’économie marocaine, les
autorités ont déployé des efforts très importants pour le renforcement et la modernisation des grands
réseaux d’infrastructure et de superstructure (routes, autoroutes, ports…). Ceci a permis au secteur du
transport de se développer de manière soutenue.
Le transport routier est le mode prépondérant pour le transport intérieur. Il assure 90% des
déplacements interurbains et plus de 75% du transport de marchandises hors phosphates. Le secteur
compte plus de 11000 entreprises et emploie directement plus de 20.000 personnes.
Le transport maritime joue un rôle primordial dans le transport des marchandises, étant donné qu’il
assure 98% des échanges commerciaux extérieurs. Avec la mise en service du nouveau port de Tanger-
Med, le Maroc a renforcé son infrastructure portuaire. En 2007, les ports marocains ont vu transiter
72.7 millions de tonnes de marchandises et 4.1 millions de passagers.
Le transport aérien a connu ces dernières années, l’adoption d’une politique de libéralisation du
secteur, qui s’est concrétisée par une réduction du coût du transport, une plus grande fluidité et une
desserte appropriée et directe entre les marchés émetteurs et les zones touristiques. Ainsi, 34
nouvelles compagnies ont intégré le ciel marocain portant ainsi le nombre de compagnies régulières
sur le Maroc à 49 (fin 2008).
Le trafic aérien international a atteint 10.1 millions de passagers en 2008, contre 5.2 millions en
2003 soit une progression annuelle moyenne de 18%. Cette évolution est due à l’adhésion du Maroc à
l’accord européen sur le transport aérien ou l’Open Sky, en Décembre 2006.
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En 2008, le réseau ferroviaire marocain a totalisé 1 907 km, dont la moitié est électrifiée. Depuis
2003, le Maroc s’est résolument engagé sur la voie de l’extension et de la modernisation du réseau
ferroviaire. Ainsi de nouvelles lignes ont été construites connectant la ville de Nador et le nouveau
port de Tanger-Med au réseau national. Une ligne TGV entre Tanger et Casablanca sera construite
et mise en service en 2015.
3. Artisanat
L’artisanat marocain est considéré comme l’un des secteurs les plus productifs et générateurs
d’emplois. Il emploie près de 2 millions d’artisans soit 20% de la main d’œuvre active, et fait vivre à
peu près 8 millions de citoyens soit 1/4 de la population marocaine. Les recettes de l’artisanat se sont
élevées à 67,3 milliards de dirhams en 2007, ce qui constitue 19% du PNB. Le Secrétariat d’Etat
chargé de l’Artisanat distingue trois sous secteurs qui devront faire l’objet d’une attention spécifique :
L’artisanat de consommation destiné principalement à la clientèle nationale, génère un
chiffre d’affaires de 3 milliards de dirhams ;
L’artisanat de production culturelle vendu aux nationaux et aux touristes étrangers, génère
un chiffre d’affaires de 10 milliards de dirhams (83% pour le marché national et 17% pour les
touristes étrangers) et enfin ;
L’artisanat à fort contenu culturel de production et de service destiné à l’export. Il réalise
pour l’instant un chiffre d’affaires ne dépassant pas les 700 millions de dirhams.
Le Secrétariat d’Etat chargé de l’Artisanat a élaboré des programmes spécifiques visant le
développement et la modernisation du secteur et la création de nouveaux emplois.
Vision 2015 pour l'Artisanat
Le Gouvernement s’est doté d’une stratégie pour le secteur de l’artisanat dénommée « Vision 2015 »
dont le principal objectif est une dynamisation de l’activité de l’artisanat et de l’emploi à horizon
2015 et l’augmentation des exportations des produits d’artisanat. En termes chiffrés, la stratégie
Vision 2015 s’est fixé comme objectifs pour les cinq prochaines années de :
Créer environ 115 000 emplois d’ici 2015 ;
Multiplier par deux le chiffre d’affaires de l’artisanat à contenu culturel ;
Multiplier par 10 les exportations formelles ;
Générer 4 milliards de PIB supplémentaire pour atteindre 10 milliards de Dhs en 2015 ;
Créer des entreprises capables de pénétrer les canaux de distribution adaptés aux
consommateurs ciblés, en favorisant la création d’acteurs de référence et en développant un
tissu de PME structurées ;
Améliorer les revenus et les conditions de travail des artisans.
Pour ce faire, cette stratégie a prévu de mener les actions suivantes :
Le soutien et l’encadrement des artisans à travers des programmes de formation ;
Des programmes de développement de la conception des produits ;
L’amélioration de la qualité et des techniques de production ;
L’appui à la commercialisation.
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4. Tourisme
Possédant des atouts naturels importants et un patrimoine culturel riche et diversifié, le Maroc a
inscrit le développement du secteur du tourisme parmi les priorités nationales en mettant en place
une stratégie volontariste à même de déclencher une dynamique de développement durable et intégré.
Ainsi, depuis le discours prononcé par S.M le Roi Mohammed VI, le 10 Janvier 2001 à Marrakech,
lors des Assises Nationales du Tourisme, le Maroc s'est doté d'une stratégie prospective qui a permis
d’atteindre des résultats probants.
L’évolution annuelle des principaux indicateurs touristiques montre une progression remarquable
des arrivées aux postes frontières marocains, qui sont passées de 4 379 990, en 2001 à 8 341 237, en
2009. La capacité d’hébergement en lits est passée de 97 001 en 2001 à 152 927 en 2009. Les recettes
voyage sont passées de 29, 196 MDhs en 2001 à 52,8 MDhs en 2009.
En 2009, le Maroc a enregistré l'arrivée de 8,35 millions de touristes soit une croissance de 6% (5,5%
au niveau mondial), 16,2 millions de nuitées (légère baisse de -1,6% par rapport à 2008), 52,4
milliards de dirhams de recettes touristiques, soit une baisse de -5,7% et la création de 13 000
nouveaux lits (dont 40% à Marrakech).
Le Maroc est engagé actuellement dans « la Vision 2020 » qui doit consolider les acquis et les
réalisations de la Vision 2010 avec la poursuite de la dynamique d’investissement, le tout en se
focalisant sur un tourisme plus qualitatif, plus durable et plus responsable.
Vision 2020 du Tourisme
La Vision 2020, présentée le 30 Novembre 2010 à Marrakech devant S.M le Roi Mohammed VI, se
fixe comme objectif de doubler la taille du secteur touristique, hissant ainsi le Maroc parmi les 20
premières destinations touristiques mondiales. La vision 2020 va jouer un rôle important dans le
processus de régionalisation avancée dans lequel le Royaume s'est engagé, en adoptant une démarche
novatrice et en s'appuyant sur 8 territoires.
Elle a été conçue sous l'impulsion de S.M le Roi Mohammed VI pour mettre en valeur chacune des
régions du Maroc, et pour mettre en place un tourisme respectueux de l'environnement. Le
développement durable est en effet un des grands axes de la Vision 2020. Le tourisme marocain
prendra en compte la préservation des ressources naturelles, le maintien de l'authenticité
socioculturelle des régions et le développement et bien être des populations locales.
Des "éco territoires" vont émerger et seront de véritables vitrines du Maroc en matière de
développement durable. Huit nouvelles destinations touristiques vont naître dans le cadre de la
Vision 2020, 200.000 nouveaux lits touristiques vont être créés à travers le Royaume et les arrivées de
touristes étrangers vont être doublées.
Le pays compte multiplier par trois le nombre de voyageurs nationaux alors que les recettes
touristiques vont être portées à 140 milliards de dirhams (MMDhs) en 2020, soit une somme cumulée
sur la décennie proche de 1 000 milliards de dirhams. Six grands projets structurants, impulsés et
soutenus par l'Etat, les régions et le secteur privé, seront mis en place : le programme Azur 2020 (en
continuité avec le plan Azur), le programme Patrimoine et Héritage, qui vise à faire rayonner
l'identité culturelle du Maroc et le programme Eco&Green, qui a pour objectif de valoriser des
espaces naturels préservés d'exception.
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Il s'agit aussi du programme Animation et Loisirs (enrichir l'offre touristique hôtelière et la rendre
plus compétitive), le programme Niches à forte Valeur Ajoutée (positionner le Maroc comme
destination de rang international sur le Bien être) et le programme Biladi (une des grandes priorités
de la Vision 2020 avec la réalisation des 7 stations initialement prévues dans les régions les plus
prisées par les marocains).
5. Industrie
Le secteur industriel représente près de 20% du PIB. Longtemps dominé par les industries agro-
alimentaires, le textile et le cuir, le secteur industriel s’est diversifié rapidement grâce à l’essor des
secteurs de la chimie et de la parachimie, du papier et cartons, des équipements automobiles et du
montage des véhicules, les services aux entreprises, l’informatique, l’électronique et l’industrie
aéronautique. Le Maroc est devenu une grande destination de la haute technologie.
Ainsi, l’évolution constatée en 2007 résulte des améliorations de production relevées au niveau de ces
nouveaux secteurs notamment, des industries de l’automobile (+23,3%), et celles du caoutchouc et du
plastique (+18%). D’autres secteurs ont participé à ce développement positif et notamment les
industries du tabac (+13%), les produits non métalliques (+8%), les produits de l’édition et de
l’imprimerie (+5,4%), du travail du bois (+4,9%), du papier et carton (+4,5%), de l’habillement et des
fourrures (+3,7%).
Le secteur industriel marocain, toutes branches confondues, employait plus de 500.000 personnes en
2008, avec en tête de liste, le textile, suivi des industries chimiques et para-chimiques, ainsi que
l’industrie agro-alimentaire.
Les principales activités industrielles concernent la transformation des phosphates, le raffinage du
pétrole, les cimenteries et les industries de transformation notamment : les industries alimentaires
(conserveries, minoteries artisanales et industrielles, huileries, raffineries de sucre), les industries
du textile, de la confection, du cuir, des chaussures, les industries électriques, électroniques,
l’assemblage de véhicules automobiles, etc.
Entre 2004 et 2008, la production industrielle s’est accrue de 5,7% en moyenne par an grâce
notamment à l’industrie automobile, à l’industrie du caoutchouc et du plastique, à l’industrie du
tabac, des produits métalliques et métallurgiques, des produits de l’édition et de l’imprimerie, et
l’industrie des produits de l’habillement et des fourrures.
Plan Émergence
Le Plan Émergence est une stratégie industrielle qui a été lancée en 2005. Les objectifs de ce Plan
sont la mise à niveau du secteur industriel, sa modernisation et la consolidation de sa compétitivité.
Sur une durée de dix ans, soit d’ici 2015, le Plan Émergence vise à accroître de 1,6 point par an le
PIB, de réduire le déficit commercial et de créer environ 440 000 emplois.
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie, S.M le Roi Mohammed VI a présidé, le
Vendredi 13 Février 2009, la cérémonie de signature du Contrat-programme public-privé 2009-2015
du Pacte National pour Émergence Industrielle. Ce dernier définit un cadre de développement
global, comprenant des activités pour lesquelles le Maroc présente des avantages compétitifs :
l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, l’agroalimentaire et le textile-cuir. Le pacte
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a pour objectifs la création d’emplois industriels pérennes (1,28 million actuellement) et la
réduction du chômage urbain. A l’horizon 2015, il devrait permettre :
La création de 220.000 nouveaux emplois ;
L’augmentation du PIB industriel de 50 milliards de Dhs additionnels ;
La réduction du déficit commercial, en générant un volume supplémentaire d’exportations de
95 milliards de Dhs ;
L’appui à l’investissement industriel, tant national qu’étranger ;
La contribution à la politique d’aménagement du territoire avec la création des parcs
industriels intégrés.
De tous les secteurs ciblés, l’offshoring est actuellement le plus avancé en termes d’exécution, dans la
stratégie Émergence. Le secteur a permis au Maroc d’ouvrir les portes du club très fermé des
destinations offshore. En effet, en seulement une année, plus de 50 entreprises ont manifesté leur
intérêt de s’implanter dans les zones dédiées de Casanearshore et Rabat Technopolis.
Cette implantation a permis la création de plus de 20.000 emplois entre 2005 et 2008. Ainsi, le
secteur de l’offshoring présente des perspectives de développement intéressantes. Un potentiel
confirmé de 100.000 emplois d’ici 2015 et un chiffre d’affaires sectoriel prévisionnel de plus de 20
milliards de Dhs, pour une croissance de 13 milliards du PIB sur la période 2009-2015, sur les 50
milliards additionnels promis par le Pacte.
6. Mines
Le Maroc dispose d’importantes ressources minières. La part du secteur minier (hors
transformation) dans le PIB représente 1,7% en 2006. Avec trois quarts des réserves de phosphate de
la planète (11 milliards de tonnes de réserves connues et 58 milliards de tonnes de réserves
probables), le Maroc est le troisième producteur mondial de phosphates et le premier exportateur au
monde. Les Phosphates comptent pour 95% de la production minière du Maroc. En 2008, les recettes
générées par les exportations du phosphate et dérivés ont atteint le chiffre record de 54.5 milliards
de dirhams. L’Inde est l’un des principaux clients du Maroc.
L'exploitation minière et la capacité de transformation ont augmenté régulièrement au cours des
dernières années. Depuis 1996, l’OCP a créé des joint-ventures avec des entreprises étrangères pour
augmenter la capacité de transformation des phosphates. Les investissements ont atteint, en 2008,
plus de 4.691 MMDhs alors qu’ils étaient de 3.438 MMDhs en 2007. Les autres produits miniers
actuellement en cours d’exploitation au Maroc sont essentiellement : le plomb, le zinc, l’argent, l’or,
le cuivre, le cobalt, le manganèse, l’antimoine, le fer, la barytine, la fluorine et le sel.
L’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) a signé ces trois dernières années
plusieurs accords d’exploration minière avec des sociétés marocaines et étrangères, impulsant de
manière significative la dynamique de l’exploration minière, notamment pour les métaux précieux,
les métaux lourds et les minerais rares. Les investissements réalisés en 2007 s’élèvent à 74 millions
de Dhs, financés par les fonds propres de l’ONHYM.
7. Pêche maritime
Avec 3500 km de façade maritime, le Maroc possède un potentiel de pêche très important. La pêche
est opérée à partir de vingt-deux ports : six en Méditerranée et seize sur l’Atlantique. Le nombre de
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sites de pêche à partir desquels opère la pêche artisanale est estimé à 150 sites dont 73 en façade
méditerranéenne. La flotte nationale est composée de : 350 unités de la flotte hauturière ; 1731
unités de la flotte côtière et 13 189 de la flotte artisanale. Le tonnage total national, en 2006, a
atteint 888 628 tonnes pour une valeur totale de 6 659 MDhs.
Le secteur emploie 110 079 personnes dans la pêche, et 52 700 personnes dans l’industrie. Il a généré
quelques 488 500 emplois indirects. L’industrie des pêches concerne les industries de la conserve, de
la semi-conserve, de la congélation à terre, du conditionnement du poisson frais, de la farine et huile
de poisson et le traitement des algues marines.
En 2008, le Maroc a exporté 473 133 tonnes de produits halieutiques, pour une valeur de 13.172 050
MDhs, répartis comme suit : conserves, congelés, sauf vivants, frais ou réfrigérés farine, poudre
autres frais, réfrigérés bruts non congelés, vivants, frais ou réfrigérés, composés de poisson blanc,
poisson pélagique, céphalopodes, crustacés, coquillages et autres. L'Europe est largement le 1er
client
du Maroc avec 60.77% des exportations des produits halieutiques marocains, l’Afrique en 2ème
position avec 20.60%, l’Asie avec 9.43%, et enfin l’Amérique 9.17%.
Plans Halieutis et Ibhar
Le secteur des pêches occupe une place importante dans l'économie nationale et contribue de façon
dynamique au développement du Maroc en termes de création d'emplois, de sécurité alimentaire et
de génération de revenus.
La richesse et la diversité des ressources halieutiques des côtes marocaines, renforcées par
l'expansion remarquable de la demande mondiale des produits de la mer et la stagnation de la
production mondiale des captures, constituent de grandes opportunités pour le secteur des pêches et
de l'aquaculture au Maroc.
Cependant, le domaine fait face à de multiples contraintes qui persistent au niveau des différents
maillons de la chaîne de valeur du secteur (difficultés dans la gestion des ressources halieutiques,
appareil de production du domaine à moderniser…). Ainsi deux plans ont été conçus et mis en place
par le Département de la Pêche :
1. Le plan Ibhar destiné à la pêche côtière et artisanale. Il a pour objectif le rajeunissement de
la flotte de pêche et l’optimisation de son rendement, l’amélioration de la sécurité, de la
navigation et des conditions de travail et de vie à bord, le respect des normes internationales
de la qualité des produits. Le programme prévoit la mise à niveau de la flotte artisanale et
de la flotte côtière ainsi que leur modernisation. En termes de financement, ce programme
bénéficie d'une enveloppe budgétaire de 5 milliards de Dhs dont 1 milliard de Dhs au titre de
la contribution de l’Etat, 740 millions de Dhs sous forme d’appui direct accordé aux
professionnels et 261 millions de Dhs sous forme de garantie des crédits bancaires destinés à
financer les acquisitions de bateaux de pêche ;
2. Le plan Halieutis destiné au secteur dans son ensemble y compris l’aquaculture et la
valorisation des produits de la pêche. Le plan Halieutis, lancé les 29 et 30 Septembre 2009 à
l’occasion de la tenue du Conseil Supérieur Halieutique, vise à développer une pêche durable
et compétitive, à préserver le patrimoine halieutique et à développer le PIB du secteur. D’ici
2020, le plan Halieutis a pour ambition d’atteindre un PIB de 21,9 milliards de Dhs,
d’augmenter le nombre des emplois directs à terre à 115 000, et d’accroître la valeur des
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exportations des produits de la mer à plus de 3,1 milliards de dollars. Quant à la production
halieutique, l’objectif visé est d’atteindre, à la même échéance, 1,6 milliards de tonnes.
Ainsi, la stratégie se fixe, comme objectifs à atteindre la durabilité, la performance, la compétitivité.
Dans ce cadre, des actions transversales, pour encadrer le secteur, ont été mises en place :
Assurer un contrôle effectif et une traçabilité tout le long de la chaîne de valeur ;
Clarifier et compléter le dispositif juridique du secteur ;
Renforcer les compétences et améliorer l’attractivité des métiers ;
Mettre en place une gouvernance publique forte pour moderniser le secteur ;
Organiser la représentation professionnelle et encourager une interprofession.
8. Agriculture
L’agriculture au Maroc a toujours été considérée comme un secteur stratégique pour le
développement socio-économique du pays. Son importance est illustrée par les indicateurs suivants :
La population rurale constitue actuellement environ 1/2 de la population totale du pays ;
L'emploi direct dans l'agriculture représente à lui seul 80% de l'emploi rural ;
En terme de valeur ajoutée, l'agriculture contribue au PIB à hauteur de 12% jusqu’à 20%
selon les conjonctures climatiques.
Un million sur 8,7 millions d’hectares sont irriguées. Le Maroc produit des céréales (blé dur, blé
tendre, orge, maïs), des légumineuses, des oléagineuses (tournesol, arachide), et dispose de cultures
industrielles (betterave, canne à sucre). Cependant, les volumes de production dépendent largement
des conditions climatiques. A titre d’exemple, la production des céréales pour la saison 2008/2009 a
atteint environ 102 millions de quintaux, alors qu’elle n’a pas dépassé les 53 millions de quintaux,
la saison précédente.
La production des cultures maraîchères, moins vulnérable vis à vis de la pluviométrie, grâce
notamment, à l’irrigation, a atteint pour la dernière saison 2008/2009, 6.913 millions de tonnes, en
progression par rapport à la saison précédente, qui a enregistré 6.878 millions de tonnes (19,0% de
plus pour la tomate et 22,2% de plus pour la pomme de terre).
La production d’agrumes a atteint, en 2008/2009, 1.238 million de tonnes, avec un léger recul par
rapport à la saison 2007/2008 qui a enregistré 1.285 million de tonnes. Cette production est répartie
en consommation locale (53,0%) et 47% destinés à l’exportation. L’effectif du cheptel à la saison
2008/2009, était de 25 010 milliers de têtes (bovins : 2814, ovins : 17078, caprins : 5118). Parmi les
atouts du secteur, on peut citer :
Une main d'œuvre agricole qualifiée et très compétitive en terme de coût par rapport aux
concurrents ;
Des avantages comparatifs avérés pour les fruits et légumes frais et transformés, ainsi que
pour d'autres produits méditerranéens ;
Le développement d'une place de transformation de produits agro-alimentaires
potentiellement très compétitive.
Cependant, des contraintes existent et empêchent l'agriculture marocaine de relever les défis de la
sécurité alimentaire, de la globalisation des marchés et de la concurrence. C’est dans cette perspective
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que le nouveau Plan Maroc Vert a été élaboré, pour faire de l’agriculture le principal moteur de
croissance de l’économie nationale dans les 10 à 15 prochaines années.
Plan Maroc Vert
Le Plan Maroc Vert, stratégie de relance et de modernisation de l’agriculture marocaine, a été lancé
en 2008. Il a été présenté pour la première fois devant Sa Majesté le Roi, le 21 Avril 2008, à la veille
de l'ouverture du Salon International de l’Agriculture du Maroc (SIAM) de Meknès. Cette stratégie
insiste sur le fait que l’agriculture est un secteur prioritaire de la politique économique et sociale du
Maroc. Le Plan Maroc Vert s’articule autour de deux piliers complémentaires :
Le pilier I porte sur le développement accéléré d’une agriculture moderne et compétitive,
vitale pour l’économie nationale à travers la concrétisation de projets à haute valeur ajoutée
et productivité (lait, agrumes, petits fruits rouges, olives…). Il cible 400 000 exploitations
avec un investissement de 110 à 150 MDhs pour la réalisation de 700 à 900 projets. L’objectif
est de développer une agriculture performante, adaptée aux règles du marché, en s’appuyant
sur des investissements privés, organisés autour de nouveaux modèles d’agrégation équitable ;
Le pilier II concerne l’accompagnement solidaire de la petite agriculture. Il est dédié à la
mise à niveau des acteurs agricoles fragiles et à la lutte contre la pauvreté rurale, en
augmentant significativement le revenu agricole des exploitants les plus fragiles, notamment
dans les zones rurales. 600 à 800 000 exploitants sont ciblés avec un investissement de 15-20
MDhs pour la réalisation de 300 à 400 projets sociaux. Il convient de mentionner que le
pilier II est axé sur trois types de projets : les projets de reconversion (des petites
exploitations existantes vers des cultures à plus haute valeur ajoutée), les projets
d’intensification (pour accroître la productivité) et les projets de diversification (appui à la
diversification dans le but de générer des revenus agricoles complémentaires).
Les retombées positives escomptées du Plan Maroc Vert aux plan économique et social sont très
importantes. En effet, la mise en œuvre de ce plan devrait générer 1 à 1,5 millions d’emplois, un PIB
annuel variant entre 70 et 100 MMDhs, le lancement d'une nouvelle vague d'investissements estimés
à 10 MMDhs par an, l'amélioration des revenus des agriculteurs avec la multiplication par le
double, voire par le triple des revenus d'environ 3 millions de ruraux.
D’autres plans sectoriels sont mis en place eu égard le secteur de l’énergie et des technologies de
l’information :
9. Energie : Projet d'Énergie Solaire
Le Plan Solaire s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique nationale visant la mobilisation
des ressources nationales en énergies renouvelables et la préservation de l’environnement. Ce Plan,
annoncé le 2 Novembre 2009, nécessite un investissement de 9 milliards de dollars, soit environ 70
milliards de Dhs. Il permettra au Maroc de mieux se positionner sur le pourtour méditerranéen et de
s’imposer en tant que pôle énergétique de première importance dans les échanges électriques entre les
deux rives Nord et Sud de la Méditerranée. De plus, il permettra de réduire, d’ici 2020, la
dépendance énergétique nationale de 85%.
Il s’agit d’un projet qui vise une capacité de production électrique de 2000 mégawatts à partir de
l’énergie solaire, à l’horizon 2020. A cet effet, cinq sites seront réalisés : à Ouarzazate, à Lâayaoune,
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à Boujdour, à Tarfaya (Sud d’Agadir) et à Ain Beni Mathar (à l’Est de Fès). Ils s’étendront sur une
superficie de 10 000 hectares et seront dédiés à la construction de centrales solaires photovoltaïques
de pointe. La première centrale sera mise en service en 2015, et le lancement des appels d’offres
auprès des candidats pré-qualifiés est prévu pour Septembre 2010.
Il convient de noter que, grâce à l’énergie solaire, le Maroc fera une économie annuelle d’un million
de tonnes de pétrole, soit près de 500 millions de dollars, ce qui lui permettra de réduire sa
dépendance énergétique à l’égard d’autres pays.
Ce projet va contribuer, également, à la préservation de l’environnement, en limitant les émissions de
gaz à effet de serre, et ce, en évitant au Maroc l’émission de 3,7 millions de tonnes de CO2
par an.
Lorsque le projet de l’énergie solaire sera opérationnel, il portera la participation totale des énergies
renouvelables à 42% des besoins électriques du Maroc à l’horizon 2020, contre 26% actuellement. En
outre, l’agence baptisée « Moroccan Agency for Solar Energy », a été chargée de veiller à la mise en
œuvre des projets solaires électriques et d’assurer le pilotage de l’ensemble du programme.
10. Technologies de l’information : Maroc Numeric 2013
Le secteur des Technologies de l’Information (TI) est un des secteurs prioritaires de l’économie
marocaine. A cet égard, a été mise en place la stratégie nationale pour la société de l’information et
l’économie numérique, le Plan Maroc Numeric 2013. Ce Plan, doté d’un budget de 5,2 milliards Dhs,
vise à positionner le Maroc parmi les pays émergents dynamiques dans les TI.
Il s’agit de faire des Technologies de l’Information un des piliers de l’économie, une source de
productivité et de valeur ajoutée pour les autres secteurs économiques et pour l’Administration
publique ainsi qu’un vecteur de développement humain, dans la perspective de positionner le Maroc
comme un pôle technologique régional. Autrement dit, Maroc Numeric 2013 aspire à une intégration
amplifiée et largement diffusée des TI au niveau de tous les acteurs de la société : Etat,
administrations, entreprises et citoyens. Les objectifs de la stratégie sont les suivants :
La création de 26 000 emplois supplémentaires ;
La réalisation d’un PIB additionnel de 27 MMDhs ;
1 foyer sur 3 aura accès à Internet en 2013, contre 1 foyer sur 10 en 2008 ;
Équiper en Technologies de l’Information, la totalité des établissements scolaires publics et
les élèves ingénieurs et assimilés en sciences et en TI ;
Augmenter le nombre de services e-Gouvernement opérationnels en passant de 16 à 89.
Le Plan comporte 18 initiatives déclinées en 53 mesures. Il s’articule autour de 4 priorités
stratégiques dont la réussite et la mise en œuvre sont conditionnées par la mise en place de 2 mesures
d’accompagnement et de 2 mesures dites d’implémentation. Les 4 priorités stratégiques sont :
1. La transformation sociale : rendre accessible aux citoyens l’Internet Haut Débit et favoriser
l’accès aux échanges et à la connaissance ;
2. La mise en œuvre des services publics orientés usagers : rapprocher l’administration des
besoins de l’usager en termes d’efficacité, de qualité et de transparence, à travers un
programme d’e-Gouvernement ;
3. L’informatisation des PME : inciter à l’informatisation des Petites et Moyennes Entreprises
pour accroître leur productivité ;
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4. Le développement de l’industrie des Technologies de l’Information : en soutenant la création
et la croissance des acteurs locaux ainsi qu’en favorisant l’émergence de pôles d’excellence à
fort potentiel à l’export.
Il convient également de noter que les 2 mesures d’accompagnement concernent le développement du
capital humain et de la confiance numérique, c’est-à-dire instaurer la confiance des usagers dans la
sécurité des échanges électroniques. Quant aux modalités d’implémentation, elles se rapportent à la
mise en œuvre d’une gouvernance d’ensemble, d’une part, et à la mobilisation de ressources
financières adéquates, d’autre part.
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Culture
Le Maroc possède un riche patrimoine culturel millénaire marqué par le brassage de plusieurs
civilisations berbère, carthaginoise, romaine, arabo-musulmane, et andalouse. Un mariage de
traditions, d’us et de coutumes de différentes cultures amazighe, arabo-musulmane, hassanie, juive,
andalouse, méditerranéenne et africaine, donne au Maroc un héritage culturel riche et diversifié.
La civilisation marocaine actuelle est marquée par une profonde réforme introduite à plusieurs
niveaux, aussi bien politique, économique que social. La Moudawana, la démocratisation liée à la
promotion des droits de l’homme, l’action accomplie par l’Instance Équité et Réconciliation, la
création de l’Institut Royal de la Culture Amazigh, ont ainsi légitimement leur place dans
l’approche de la civilisation marocaine. La civilisation marocaine n’est pas née ex nihilo, elle
constitue en fait une symbiose amazigo-arabo-islamo-andalouse d’où sa richesse incontestable.
S’il y a une quasi constance dans l’histoire marocaine, c’est son ouverture contrainte, ou au contraire,
consentie, des siècles durant, aux influences étrangères, liées à la pénétration d’ethnies venues
d’ailleurs, ou purement et simplement à des invasions. Ce qui a donné lieu au Maroc à une
hospitalité, pour ainsi dire, objective.
Et cette spécificité civilisationnelle a, non seulement, favorisé une tolérance vécue à l’endroit de
nombre de nouveaux arrivants (andalous, juifs, africains, européens, etc.) mais permis, tous azimuts,
l’éclosion d’une mosaïque de cultures et de traditions dans tous les domaines, d’où précisément
l’originalité de notre manière de vivre et de pratiquement tous nos arts (littérature, poésie, sciences,
architecture, musique, danse, cinéma, peinture, sculpture et gravure, artisanat, orfèvrerie, tapisserie,
broderie, poterie, art culinaire, etc.). Chaque région possède ses particularités, contribuant ainsi à
enrichir la diversité culturelle marocaine.
Les artistes marocains se révèlent des créateurs qui ont influencé des générations d’artistes dans le
signe et la manière du dessin. L’histoire de l’architecture dans les différentes villes du Royaume
continue d’influencer l’imagination et l’éducation des marocains.
Le Maroc a également une grande tradition de théâtre et de narration, ainsi qu’une richesse du dire
poétique qui continue d’influer sur les œuvres artistiques et culturelles originelles et originales, à
l’exemple de ceux narrées tous les jours à la Place Jamaâ el Fna, à Marrakech. La musique au
Maroc est classée et placée comme un art spécifique, qui se démarque par ses chants religieux, et sa
musique andalouse et populaire.
La singularité de l’imaginaire et de la créativité marocaine, alliant modernité et tradition, la
photographie marocaine, les arts plastiques et le cinéma sont également des activités où les artistes et
les intellectuels marocains se déploient. La diversité de créations favorise le développement d’un
patrimoine culturel propre qui influence l’environnement méditerranéen, arabo-musulman et
africain. Par ailleurs, la richesse de la culture marocaine a solidement conforté les principes de
cohésion sociale, de dialogue, de tolérance, de justice et de paix, et a fait du Maroc un pays fortement
impliqué dans le dialogue entre les religions et les civilisations.
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Ainsi, le Maroc adhère et participe à toutes les initiatives favorisant la compréhension mutuelle et
le rapprochement entre les cultures et entre les peuples, à travers les différents instruments et
structures créés à cet effet, notamment le Comité Averroès, la Fondation Anna Lindh et la
Fondation Trois Cultures.
S.M le Roi Mohammed VI a toujours manifesté cette volonté et prôné, sur la base d’une approche
nouvelle, le rôle culturel du Maroc dans son environnement :
« L’État du nouveau millenium ne devrait pas se contenter d’être l’alchimiste du consensus national.
Il devrait être aussi et surtout, l’organisateur d’un dialogue fécond entre les cultures et civilisations
(…). ». Extrait du Discours de S.M le Roi Mohammed VI à l’Université George Washington le 22
Juin 2000.
Par ailleurs, le Maroc s’investit pleinement au niveau des instances internationales et régionales,
notamment à l’ONU, à l’UNESCO, à l’ISESCO, à l’ALESCO et à la Francophonie pour
l’instauration d’un nouvel ordre culturel international fondé sur les valeurs communes de tolérance,
du respect de l’autre, du rejet de toutes les formes d’extrémisme et de terrorisme.
1. Musées
Musées publics archéologiques1
Musée archéologique de Rabat ;
Musée archéologique de Tétouan ;
Musée archéologique de Larache.
Musées publics ethnographiques2
Musée Batha de Fès ;
Musée des Oudayas de Rabat ;
Musée de la Kasba de Tanger ;
Musée Dar Jamaï à Meknès ;
Musée Bab al Oqla à Tétouan ;
Musée Dar Si Saïd à Marrakech ;
Musée Sidi Mohamed Ben Abdallah à Essaouira ;
Musée de Chefchaouen.
Musées publics spécialisés
Musée des armes à Fès ;
Musée national de céramique à Safi ;
Musée d'art contemporain à Tanger ;
Musée régional de la poterie à Salé ;
Musée des arts sahariens.
1
L'archéologie est une discipline scientifique dont l'objectif est d'étudier l'Homme depuis la Préhistoire jusqu’à l'époque
contemporaine à travers sa technique grâce à l'ensemble des vestiges matériels ayant subsisté et qu’il est parfois nécessaire de mettre au
jour (objets, outils, ossements, poteries, armes, pièces de monnaie, bijoux, vêtements, empreintes, traces, peintures, bâtiments,
infrastructures, etc.).
2
L’ethnographie est la science de l'anthropologie dont l'objet est l'étude descriptive et analytique, sur le terrain, des mœurs et des
coutumes de populations déterminées.
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Musées publics spécialisés dépendant d'autres organismes
Musée numismatique : Bank Al Maghrib ;
Musée postal : Ministère des Postes et Télécommunications ;
Musée des sciences de la terre : Ministère de l'Énergie et des Mines ;
Musée national de la Résistance.
Musées privés
Musée Majorelle : Jardin Majorelle à Marrakech ;
Musée Nejjarine à Fès ;
Musée de Belghazi à Bouknadel ;
Musée du Judaïsme Marocain à Casablanca ;
Villa des Arts à Casablanca ;
Villa des Arts à Rabat ;
Musée d’Omar Benjelloun à Marrakech ;
Musée de Bert Flint à Marrakech ;
Musée Forbes-palais Mendoub à Tanger ;
Musée d'Art Contemporain de Rabat ;
Musée Royal du Patrimoine et des Civilisations à Rabat ;
Tourelle des Arts.
2. Festivals
Festival Mawazine rythmes du monde : www.mawazine.ma/indexf.html
Festival de Fès des Musiques sacrées du monde : www.fesfestival.com
Festival National des Arts Populaires de Marrakech : www.marrakechfestival.com
Festival Timitar d’Agadir, signes et cultures : www.festival-timitar.com
Le Printemps musical des Alizés : www.alizesfestival.com
Festival de Gnaoua : www.festival-gnaoua.net
Boulevard des jeunes musiciens, Casablanca : www.boulevard.ma
Festival de Casablanca www.festivaldecasablanca.ma
Festival International des nomades : www.nomadsfestival.com
Festival de Dakhla : www.dakhla-festival.com
Jazz in Riads, Fès : www.jazzinriads.com
Festival Tanjazz de Jazz de Tanger : www.tanjazz.com
Festival International de Volubilis : www.festivalvolubilis.ma
Festival d’Assilah : www.c-assilah.com/intro
Rythms of Peace, Côte atlantique du nord du Maroc : www.rhythmsofpeace.neFestivals
Festival International Rawafid Azawane, Laâyoune
Festival de musique Gharnatie, Oujda
Festival Méditerranéen d’Al-Hoceima
Festival International Tourtite, Ifrane
Festival International de Théâtre de Casablanca
Festival National de théâtre de Meknès
Festival International de la magie, Marrakech
Festival International d’Art vidéo, Casablanca
Festival International du Cinéma Méditerranéen, Tétouan
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Festival de l’Art du Jardin, Marrakech
Festival International de Cinéma d’animation de Meknès (FICAM)
Festival international du cheval à Meknès (ERMT)
Festival International de Tarfaya
Festival Mondial des rencontres et des musiques soufis, Samaa Marrakech.
3. Jeunesse et Sport
La promotion des actions culturelles à l'égard de la jeunesse marocaine est considérée comme étant
un axe important des relations extérieures de notre pays. En effet, le Maroc privilégie l’ouverture des
jeunes marocains sur les cultures du monde ainsi que l’acquisition de valeurs de tolérance, de
dialogue et de compréhension des différentes civilisations.
D’un autre côté, le Maroc favorise l’accueil de jeunes provenant de pays amis, leur permettant ainsi
de mieux connaître la culture et la civilisation marocaines et découvrir les sites historiques dont
regorge le Maroc, ainsi que son patrimoine riche et varié. Ainsi, et dans le cadre des protocoles et
conventions de partenariat conclus entre le Maroc et les pays amis, des programmes destinés aux
jeunes sont mis en œuvre par le Secrétariat d’État chargé de la Jeunesse.
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Médias
Le Maroc a connu des réformes très importantes dans différents domaines y compris celui de
l’information et de la communication. Celui-ci a, en effet, suscité au niveau du Gouvernement un
intérêt très particulier en raison de l’importance qu’il revêt.
Vu le rôle de la presse écrite dans le processus de démocratisation et la conviction de l’ensemble des
opérateurs de la nécessité de relever le niveau de la pratique journalistique, le Ministère de la
Communication a organisé les 11 et 12 Mars 2005, les premières Assises Nationales de la Presse
Écrite en collaboration avec la Fédération Marocaine des Éditeurs de journaux (FMEJ) et le
Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM).
Ces rencontres, qui ont connu la participation d'un large panel de journalistes marocains et
étrangers, ont permis d'ouvrir un débat fécond sur les textes juridiques, la mise à niveau des
ressources humaines et les techniques modernes de gestion. Les Assises ont été couronnées par la
signature d’un contrat-programme pour la modernisation des entreprises de presse dans le but
d’aboutir à une pratique journalistique libre, professionnelle et tenant compte des principes de la
responsabilité dans le cadre de l'État de droit.
En application des dispositions du contrat-programme, une convention collective a été signée entre
le Syndicat national de la presse marocaine et la Fédération marocaine des éditeurs de journaux
dans le but d’organiser les relations de travail entre les entreprises de presse et les journalistes
professionnels.
Dans le prolongement des débats des Assises Nationales de la Presse, les différents partenaires, à
savoir, l'État, la FMEJ et le SNPM se penchent actuellement sur la révision des textes de lois
régissant le domaine de la presse et de l’édition. Un nouveau projet du Code de la presse, plus en
phase avec le processus de démocratisation que connaît le Maroc, suit actuellement la procédure
réglementaire d'approbation.
Le secteur de la communication audiovisuelle a, pour sa part, connu des mutations inédites,
particulièrement après que l’État a mis fin à son monopole sur le paysage audiovisuel. Conséquence
logique et immédiate de cette levée du monopole, la création de la Haute Autorité de la
Communication Audiovisuelle (HACA), et la publication de la loi sur la communication
audiovisuelle.
Parallèlement à cela, le pôle public, prestataire des services audiovisuels publics, devait être
renforcé, en, particulier par la transformation de la Radio Diffusion Télévision Marocaine (RTM)
en Société Nationale de Radio Télévision (SNRT) mais aussi par la diversification de l’offre
audiovisuelle, par la création de nouvelles chaînes thématiques et régionales.
Enfin, pour définir les obligations des deux chaînes publiques, le Gouvernement, représenté par le
Ministère de la Communication, a procédé à l’élaboration des cahiers de charges de la "SNRT" et de
"SOREAD 2M" que la "HACA" a validé.
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Le Maroc est résolu à poursuivre le processus de réformes indispensables au paysage audiovisuel
national dans le cadre d’un débat responsable avec les différents partenaires et associés, tout en étant
convaincu que le secteur de la communication demeure un espace de suivi des projets réalisés dans
différents domaines et un moyen apte à ancrer les principes d’une société démocratique, libre et
responsable.
1. Le contexte de la libéralisation du secteur de l'audiovisuel
Inscrit parmi les priorités du Gouvernement marocain, la réforme du paysage audiovisuel s'est enfin
concrétisée avec l'adoption, à l'unanimité, par le Parlement de la loi sur la communication
audiovisuelle, le 25 Novembre 2004 qui constitue un jalon important dans le processus visant à
mettre en place le cadre juridique de la libéralisation du secteur de l’audiovisuel qui a commencé en
Août 2002 par la création de la Haute Autorité de la Communication audiovisuelle (HACA), suivie,
le mois de Septembre de la même année, de la promulgation du décret loi portant suppression du
monopole de l'Etat en matière de radiodiffusion et de télévision.
Une libéralisation régulée et harmonieuse qui tienne compte des exigences de la modernisation, du
pluralisme et de l'ouverture de l'espace audiovisuel national, telle est la finalité de la loi sur la
communication audiovisuelle dont les principaux objectifs s’articulent autour de :
La consécration de la liberté de communication audiovisuelle ;
La garantie des libertés d'expression et d'opinion ;
L’affermissement et la consolidation par le service public de la communication audiovisuelle
de l'unité de la Nation ;
La sauvegarde des droits humains ;
La contribution au développement socio-économique et culturel de la Nation en favorisant
notamment le désenclavement des régions et localités.
Il s’agit également d’assurer le développement de l'ensemble des opérateurs, publics et privés, dans un
cadre concurrentiel garantissant la diversité et le pluralisme de courants de pensée, de mettre en
place un pôle public audiovisuel relevant le défi du pluralisme et de la qualité, de préserver le
patrimoine culturel de la Nation dans sa diversité par l'expression pluraliste de l'information, de
promouvoir la créativité artistique, scientifique et technologique marocaine par la libre circulation
de l'information s'y rapportant et d’encourager le développement de l'industrie marocaine de la
communication audiovisuelle aussi bien que le rayonnement culturel du Royaume du Maroc à
travers le monde.
En vertu de loi sur la communication audiovisuelle, de nouvelles chaînes de télévision et stations de
radio vont voir le jour. Les principes généraux qui précisent les conditions dans lesquelles les
autorisations seront délivrées et les conditions légales à respecter, relèvent de la compétence de la
Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, qui constitue en fait la pierre angulaire du
dispositif de la mise en œuvre de cette loi puisqu'elle est la seule institution habilitée à créer les
conditions de la réglementation et de la gestion du secteur audiovisuel public et privé, tout en
veillant au respect des principes de liberté d'expression et de pluralisme.
2. La presse marocaine en ligne
Al Bayane, journal quotidien du PPS marocain : http://www.albayane.press.ma
Al Massae, quotidien en arabe : http://www.almassae.press.ma
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Al Alam, quotidien de l'Istiqlal en arabe : http://www.alalam.ma
Assabah, journal en arabe du groupe marocain L'Economiste : http://www.assabah.press.ma
Aufait, premier gratuit marocain : http://www.aufaitmaroc.com
Aujourd'hui Le Maroc, Journal marocain, quotidien d'informations générales :
http://www.aujourdhui.ma
Challenge Hebdomadaire, hebdomadaire économique pour les décideurs :
http://www.challengehebdo.com
Conjoncture, dossier mensuel sur l'économie marocaine réalisé par la Chambre Française de
Commerce et d'Industrie du Maroc : http://www.cfcim.org
La Gazette du Maroc, magazine hebdomadaire généraliste : http://www.lagazettedumaroc.com
Info Magazine, le seul mensuel informatique au Maroc : http://www.infomagazine.ma
ITMaroc.com, toute l'actualité des NTIC au Maroc (Internet, Telecom, Réseaux,
Interviews...) : http://www.itmaroc.com
La Marocaine, portail dédié à la femme marocaine : http://www.lamarocaine.com
La Nouvelle Tribune, hebdomadaire : http://www.lanouvelletribune.com
La Vie Eco, l'hebdomadaire des cadres au Maroc : http://www.lavieeco.com
L’Economiste, le premier journal économique du Maroc : http://www.leconomiste.com
Le Matin du Sahara et du Maghreb, le premier quotidien du Maroc : http://www.lematin.ma
Le Reporter, hebdomadaire : http://marocpresse.fr.gd/Le-Reporter-Hebdomadaire.htm
Libération, journal quotidien du parti de l'USFP marocain : http://www.libe.ma
Jeune Afrique, publie souvent des articles concernant le Maroc : http://www.jeuneafrique.com
L'Observateur.ma, portail d'informations privilégiant le Maroc : http://www.lobservateur.com
L'Opinion, journal quotidien partisan du parti nationaliste marocain l'ISTIQLAL
paraissant : http://www.lopinion.ma
MAP, l'agence de presse marocaine (Maghreb Arabe Presse) : http://www.map.ma
Maroc Hebdo International, hebdomadaire d'informations générales : http://www.maroc-
hebdo.press.ma
Menara, portail marocain filiale de Maroc Telecom : http://www.menara.ma
North Africa Journal, journal en ligne de veille économique sur le Maroc et sur le Maghreb :
http://www.north-africa.com
Revue de Presse des Quotidiens, le Service Presse de l'Ambassade de France au Maroc :
http://www.ambafrance-ma.org
TelQuel, magazine hebdomadaire : http://www.telquel-online.com
Sodipress, le journal des appels d'offre des marchés publics et privés :
http://www.sodipress.com
3. L’accréditation de la presse étrangère au Maroc
Cette rubrique présente aux internautes aussi bien qu’aux professionnels de la presse les différentes
procédures ainsi que les documents à produire, dans le but d’obtenir des autorisations ou une
accréditation soit en tant que journalistes professionnels, ou lors d’événements spécifiques organisés
au sein du Maroc, et dont le Ministère marocain des AEC prend part.
Procédure d’accréditation de la presse étrangère au Maroc
Journalistes marocains
Demande d’accréditation délivrée par l’organe de presse ;
Curriculum Vitae ;
38. Décembre 2013 diplomatie.ma
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Photocopie de la C.I.N ;
Photocopie du contrat de travail ou une attestation bancaire justifiant le transfert de
salaire ;
Quatre photos ;
Formulaire à remplir par l’intéressé(e) ;
Téléchargez le Formulaire de la Carte de presse professionnelle (ou téléchargez le formulaire
de Demande de renouvellement de la carte de presse).
Journalistes étrangers
Demande d’accréditation délivrée par l’organe de presse ;
Curriculum Vitae ;
Photocopie du passeport ;
Photocopie du contrat de travail ou une attestation bancaire justifiant le transfert du
salaire ;
Quatre photos ;
Photocopie de la carte de presse professionnelle ;
Formulaire à télécharger et à remplir par l’intéressé(e).
Procédure concernant la réalisation de reportages au Maroc
Chaînes de télévision et sociétés de production
Demande à adresser à la Dicom incluant les informations suivantes :
Objet du reportage ;
Coordonnées d’arrivée et dates de séjour au Maroc ;
Liste de l’équipe de tournage ;
Lieux de tournage.
Reportages photographiques
Demande + objet du reportage ;
Liste de l’équipe ;
Lieux du reportage ;
Coordonnées d’arrivée au Maroc.
Presse écrite
Demande + objet de la visite au Maroc ;
Noms des journalistes ;
Dates de séjour au Maroc ;
Lieux de réalisation du reportage. N.B : les autorisations administratives sont délivrées après étude du dossier.