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                                                                         BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                                                                    – 2010 -


                                                                         Relance du marché boursier casablancais après deux année
PERFORMANCES & VOLUMES                                                   successives de baisse grâce, notamment, au regain de confiance
                                                   Performance           des investisseurs quant à la solidité des fondamentaux des
INDICES                       Valeur                                     principales sociétés composant le MASI et la résistance de
                                                    Annuelle             l’économie marocaine pendant des périodes de récession
MASI                         12 655,20               21,17%              économiques. Au final, les indices boursiers s’adjugent des
                                                                         progressions annuelles de +21,17% pour le MASI et de +22,10%
MADEX                        10 335,25               22,10%              pour le MADEX;
En M MAD                    VOLUME M        %                   VQM
                                                                         La reprise de la trajectoire haussière au sein de la BVC est
Marché central               103 891,82   63,6%                410,64    attribuable à l’embellie de la quasi-majorité des valeurs de cote
                                                                         casablancaise et essentiellement des grandes capitalisations telles
Marché de blocs              59 458,68    36,4%                235,01    que: BCP (+72,84%), ATTIJARIWAFA BANK (+50,74%),
Marché global                163 350,50   100,0%               645,65    LAFARGE CIMENTS (+49,61%), IAM (+10,70%) et ADDOHA
                                                                         (+2,35%) ;

                                                                         Ces cinq valeurs participent, à elles seules, à hauteur de +14,90%
                                                                         à l’évolution du MASI sur l’année;
PRINCIPAUX INDICATEURS
                                                                         Cependant, cette hausse a été limitée par la régression de certaines
       Capitalisation (MMAD)              P/E 09               P/E 10E   valeurs telles que : SBM (-35,91%), SONASID (-7,69%) et BMCE
                 579 019,8                 20,6                  17,5    BANK (-1,51%),

             Capi./PIB 10E                P/B 09               P/B 10E   La capitalisation boursière se hisse à 579, 02 Mrd MAD en
                                                                         progression de près de +70,13 Mrd MAD (+13,78%) par rapport à
                    75,4%                  4,2                   3,7
                                                                         fin décembre 2009;
    Volume global 2010 (MMAD)             D/Y 09               D/Y 10E
                                                                         Le Volume Quotidien Moyen se bonifie de près de 45% à 645,65
                 163 350,5                3,5%                   3,7%    MMAD contre 446,62 MMAD une année plus tôt;
         VQM 2010 (MMAD)                   Ratio de liquidité 2010*
                                                                         Drainé à hauteur de 63,6% sur le marché central, la volumétrie
                    645,7                            17,3%               globale annuelle s’établit à 163,35 Mrd MAD en élargissement de
                                                                         près de 48% par rapport au volume réalisé en 2009;
* Ratio annualisé
                                                                         Les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, ADDOHA et IAM
                                                                         captent près de 54% des échanges sur le marché officiel, avec des
                                                                         volumes respectifs de 18,50 Mrd MAD, 13,77 Mrd MAD, 11,96 Mrd
                                                                         MAD et 11,65 Mrd MAD;
       Directoire
       Yacine BEKBACHY                                                   En 2010, la BVC a accueillie deux nouvelles valeurs, CNIA
       Mohamed NAJI                                                      SAADA et ENNAKL Automobiles. La quatrième recrue du secteur
                                                                         de l’assurance et le distributeur tunisien ont pu concentrer des
                                                                         volumes respectifs de 2,65 Mrd MAD et 811,68 MMAD.
       Analyse et Recherche
       Halima ABOUTAJ                                                    Les deux nouvelles recrues de la cote casablancaise s’adjugent, au
       Kawtar KARBAL                                                     titre de leur 1er exercice d’introduction, des performances de
                                                                         +22,99% et +2,77% respectivement;

       Intermediation                                                    La bonne santé économique traduite par des indicateurs macro-
       Nizar KAZMANE                                                     économiques en amélioration, couplée à la volonté
       Othman BENOUHOUD                                                  gouvernementale de la mise à niveau des filières jugées à fort
       Guizlane TALOUFAT                                                 potentiel ainsi que le nombre non négligeable des introductions
                                                                         attendues pour 2011, ne pourrait que rassurer les investisseurs et
       Tel. (0522).94.07.44                                              promettre d’un renforcement conséquent de la BVC. Dans cette
       Fax. (0522).94.07.66                                              lignée, nous estimons que la hausse de la BVC devrait se
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                                                – 2010 -


RELANCE DE LA TENDANCE HAUSSIÈRE À LA BVC

Après deux années consécutives de déprime à la place boursière casablancaise, cette dernière se ressaisit
et clôture l’année 2010 sur une hausse significative. En effet, l’indice général place sa performance
au-dessus du seuil de +21%, au moment où l’indice des valeurs les plus actives situe son évolution
au-delà de +22%. Il est à noter que cette embellie se concrétise suite au regain de confiance des
investisseurs quant à la solidité des fondamentaux des principales sociétés composant le MASI et la
résistance de l’économie marocaine pendant des périodes de récession économiques -confirmés à
l’échelle internationale- ;

                  Evolution du MASI et du MADEX depuis début 2010
                  (Indices indexés à 100 au 31/12/2009)



                                                                                            Plus haut annuel de 12 932,38
                                                                                              pts (+23,83%) , le 09/12/10
            125



            120




            115



            110



            105



            100
                      Plus bas annuel de 10 291,75
                        pts (-1,46%) , le 01/05/10

             95
              04/01                             30/03               22/06           17/09                        15/12


                                                                MASI        MADEX




Au titre de l’année 2010, le MASI et le MADEX ont affiché des progressions annuelles de +21,17% et +22,10%
respectivement. Toutefois, l’évolution de ces deux baromètres de la place est scindée en quatre phases
distinctes :
Une première phase de hausse accélérée, écourtée par quelques points d’inflexion. Durant cette période
s’arrêtant au 19 mai, le MASI a atteint 12 457,59 points soit une performance de +19,28%. On note, dans ce
sens, l’euphorie des investisseurs provoquée (1) généralement, par un retour aux fondamentaux du marché
boursier marocain et (2) spécialement, par une réaction positive quant aux annonces de résultats 2009 jugés
satisfaisants dans l’ensemble et l’opération stratégique du retrait de l’ONA et la SNI de la cote casablancaise ;
Une seconde phase de baisse dans l’ensemble, allant du 19 mai au 19 août, tachée par une forte volatilité. A
ce niveau, le marché a pu consommer une partie des gains cumulés sur la première phase (soit -7,69%) et
atteint, in fine, son niveau de 11 499,64 Pts, soit une évolution de +10,11%. Consécutivement à un mouvement
de prises de bénéfice, cette correction a eu lieu dans le but d’éponger les excès de hausses opérés depuis le
début de l’année.
Cette période a été marquée par la cotation de la valeur tunisienne ENNAKL survenue le 13 juillet 2010;

Une troisième phase de relance allant jusqu’au 09 décembre, pendant laquelle le marché reprend son souffle
pour confirmer sa trajectoire ascendante et ce malgré l’air capricieux du marché. Cette montée en puissance
s’est agrémentée par un plus haut annuel de 12 932,38 pts, soit un gain de +23,83% pour le MASI.
Cette reprise témoigne de (1) l’apaisement des tensions concernant la panique des investisseurs quant à une
baisse indicielle en dessous de 12 000 pts, traduite par des ventes massives sur des valeurs jugées stables en
cette période comme ADDOHA, (2) une réorientation de l’intérêt vers les grandes capitalisations telle que




                                                                                                                            2
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                                                        – 2010 -


ATTIJARIWAFA BANK. Cependant, les sous-phases de baisse témoignent de l’interrogation des investisseurs
quant au report de la cession de 8% de Maroc Telecom.
Cette phase a connu aussi l’introduction, le 22 novembre 2010, de CNIA SAADA la quatrième recrue dans le
secteur de l’assurance.
Et une dernière phase d’évolution baissière, écourtée, toutefois, par quelques rebonds techniques. Sur cette
période, le marché absorbe les excès de hausse cumulés sur l’année. Cet inversement de la trajectoire s’inscrit
particulièrement dans une logique de réalisation des bénéfices avant la fin de l’année 2010.

Dans ce contexte, la valorisation globale du marché se hisse à 579,02 Mrd MAD en bonification de +13,78%
comparativement à l’année précédente, soit un additionnel de +70,13 Mrd MAD.

L’embellie du marché boursier casablancais émane, notamment, de la bonne conduite des secteurs phares de
la cote, tels que : Banques, Télécommunications, Immobilier et Bâtiments/Matériaux de Construction. Notons
que ces quatre secteurs captent, conjointement, près de 80% de la capitalisation flottante totale avec des poids
respectifs de 30,40%, 19,94%, 16,65% et 12,90%.



ÉVOLUTION GENERALISÉE DES BLUE CHIPS HORS BMCE BA NK


    Sylviculture & papier                                    Variation des indices sectoriels sur l'année 2010

                     Boissons
                Ingénierie & biens d'équipind
                                                      Chimie
                                                       Immobilier
                                                         Loisirs & Hôtels
                                                             Télécoms
                                                              Pétrole & Gaz
                                                               Distributeurs
                                                                 Stés de financement
                                                                    Stés de portefeuilles Holdings
                                                                    Transport
                                                                            Sces aux collectivités
                                                                             Equip électroniques & électriques
                                                                                  Assurances
                                                                                   Banques
                                                                                   Mat/Log & sces info

                                                                                    Industrie pharmaceutique
                                                                                     Bât & Matériaux de construction
                                                                                      Agroalimentaire/Production                                         Mines


     -42%     -32%      -22%      -12%          -2%     8%       18%        28%        38%       48%       58%     68%   78%   88%   98%   108%   118%   128%



Force est de constater que 18 secteurs contre 3 ont clôturé l’année en hausse, en affichant, au final, des
progressions variant entre +2,84% et +128,22%. A ce niveau, il est à noter que l’intérêt porté par les
investisseurs aux petites et moyennes capitalisations sur le premier trimestre a été généralisé par la suite sur
toute la cote.

L’indice « Mines» se place en tête de liste des performances avec une progression de 128,22%, tirant profit, de
la bonne tenue de toutes ses valeurs, essentiellement, MANAGEM (+183,75%), SMI (+128,92%) et CMT
(+72,23%). Le second rang est à accorder à l’indice « Agroalimentaire/Production» qui s’apprécie, pour sa
part, de 35,15% grâce au bon comportement de toutes ses valeurs, notamment COSUMAR (+46,07%),
LESIEUR (+37,44%) et CENTRALE LAITIERE (+19,64%). En troisième rang, se positionne l’indice
« Bâtiments/Matériaux de Construction» en s’adjugeant un gain de +32,96% suite, essentiellement, à la bonne
performance de toutes ses valeurs hors MEDIACO (-29,22%) et SONASID (-7,69%).




                                                                                                                                                                 3
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
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Dans le registre des baisses, l’indice « Sylviculture & Papier» affiche la plus forte contre-performance de
-40,77%, suite de l’affaissement de son unique valeur MED PAPER. Pour sa part, l’indice « Boissons » se
déleste de 17,50% à cause, particulièrement, de la régression de la valeur SBM (-35,91%). In fine, l’indice
« Ingénierie & Biens d’Equipement Industriels» accuse un repli de 2,67% imputable au retrait de sa valeur
Delattre Levivier Maroc

Le renforcement du marché émane, particulièrement, de la performance affichée par la quasi-majorité des
grandes capitalisations telles que : ATTIJARIWAFA BANK (+50,74%), BCP (+72,84%), LAFARGE CIMENTS
(+49,61%), IAM (+10,70%), et ADDOHA (+2,35%). Ces cinq valeurs ont, fortement, contribuer à tirer le marché
vers le haut et ce malgré la forte volatilité qui a marqué le marché en 2010.

Par ailleurs, il est à signaler que le mouvement haussier du marché a été, partiellement, limité suite à
l’évolution baissière de quelques grandes capitalisation telles que : SBM (-35,91%), SONASID (-7,69%)
et BMCE BANK (-1,51%),


                            LES PLUS FORTES VARIATIONS DE L'ANNÉE
              VALEURS                          Cours       Performance       VQM (KMAD)
              MANAGEM                           681,00            183,75%          8 721,71
              SMI                             1 900,00            128,92%          3 779,67
              OULMES                          1 094,00            102,22%            15,20
              UNIMER                          1 700,00             79,89%            77,45
              BCP                               420,00             72,84%         19 974,92
              STOKVIS                            52,50            -20,21%           888,03
              MEDIACO MAROC                     121,00            -29,22%            67,67
              BRASSERIES DU MAROC             2 179,00            -35,91%           608,17
              MED PAPER                          78,78            -40,77%           605,54
              BALIMA                            197,00            -89,55%             0,16




                                                                                                   4
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RENFORCEMENT DES ÉCHANGES
Le flux transactionnel annuel transigé sur le marché boursier atteint 163,35 Mrd MAD en amélioration de plus
de 47% par rapport à l’année dernière.


                             EVOLUTION MENSUELLE DES VOLUMES EN 2010
  Volumes (MMAD)


  30 050
  27 050                                                   10 409

  24 050
                                                                                                                          8 451
  21 050
                              13 943
  18 050
                                                                       11 900
  15 050
                                                 2 729
                                       332
  12 050
                                                                                                       5 821
                                                            19 770
   9 050
                                                                                                                   414    15 053
            256     1 972                                                                      453
   6 050                               10 509     10 685                           2 780
                              8 381                                    8 882
                                                                                                       7 092
   3 050   4 841    4 572                                                                      5 491              5 387
                                                                                   3 228
     50
           Janv     Févr      Mars     Avril       Mai      Juin        Juil      Août         Sept    Oct         Nov    Déc
                                                      Vol MC                    Vol MB


Par compartiment, le volume du marché officiel s’est élargi de près 45% à 103,89 Mrd MAD par rapport au
flux d’affaires de l’année 2009. A ce niveau, les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, ADDOHA et IAM
raflent près de 54% des échanges.
En effet, ces quatre valeurs concentrent des volumes respectifs de 18,50 Mrd MAD, 13,77 Mrd MAD, 11,96
Mrd MAD et 11,65 Mrd MAD.
Le marché de blocs s’est, quant à lui, consolidé de près de 53% à 59,46 Mrd MAD contre 38,88 Mrd MAD une
année auparavant. Dans ce contexte, 45% des transactions ont concerné l’échange de 7 702 913 titres CGI à un
coût moyen pondéré de 1 758,37 MAD.
BMCE BANK a été, quant à elle, cédée à un prix unitaire de 255,63 MAD en monopolisant 18,7% des
échanges sur le marché de gré-à-gré. Il est à noter que ces deux flux tiennent compte du rachat, par CDG
Développement, de 8% du capital de BMCE Bank ainsi que l’acquisition, par RMA Watanya, de 8% du capital
de la filiale immobilière du groupe CDG.


                                 LES VALEURS LES PLUS ACTIVES DE L'ANNÉE
                                             CMP           NBRE TITRES           VOLUME (MMAD)             Part (%)
           Marché central
           ONA                             1 611,04            5 741 944                   18 501              17,8%
           ATTIJARIWAFA                      334,11            20 612 338                  13 774              13,3%
           ADDOHA                            112,68            53 054 393                  11 957              11,5%
           ITISSALAT AL MARGHRIB             151,99            38 334 459                  11 653              11,2%
           BCP                               268,03            9 911 209                   5 313               5,1%
           Marché de blocs
           CGI                             1 758,37            7 702 913                   27 089              45,6%
           BMCE BANK                         255,63            21 699 603                  11 094              18,7%




                                                                                                                                   5
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
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FAITS SAILLANTS DE L’ANNÉE 2009
PROGRAMMES DE RACHAT


                      Délais        Prix maximum    Prix minimum de   Nombre maximum d'actions à Date du démarrage
Valeurs
                   d'acquisition   d'achat en MAD    vente en MAD             acquérir            du programme


ADDHA                 18 mois           200              130            8 505 000 (3% du capital)     01/07/2009
CARTIER SAADA         18 mois            30               17            468 000 (10% du capital)      25/11/2009
IAM                   18 mois           210              130          16 000 000 (1,82% du capital)   10/12/2009
TIMAR                 18 mois           380              250             19 500 (10% du capital)      28/12/2009
BMCI                  12 mois           1125             825             663 942 (5% du capital)      21/05/2010
ATLANTA               18 mois            130              84            3 009 522 (5% du capital)     01/07/2010
AUTO HALL             18 mois            130              80             944 000 (2% du capital)      06/07/2010
LABEL VIE             18 mois           1500             1120            114 538 (5% du capital)      04/08/2010
SALAFIN               18 mois           850              550            118 627 4,95% du capital)     17/08/2010
SNEP                  18 mois            600             380             120 000 (5% du capital)      01/09/2010
ADI                   18 mois           1000             650             605 000 (5% du capital)      09/11/2010


INTRODUCTIONS
    Storc Industrie : Introduction en Bourse prévue pour début 2011
Stroc Industrie, le concurrent direct de Delattre Levivier Maroc (DLM) et e numéro 2 de la construction
métallique lourde prépare son dossier d’introduction à la Bourse de Casablanca. Après l’augmentation
de capital, qui a vu le tour de table passer de 30 à 50 MMAD via une incorporation de réserves,
l’entreprise de la famille Ziatt nourrit de fortes ambitions sur la place de Casablanca.
La société réclame un chiffre d’affaires 2010 de l’ordre de plus de 450 MMAD contre 402 MMAD en
2009 (+49%).
De nombreux chantiers sont lancés notamment dans les nouvelles zones de logistique, des entrepôts,
des plateformes de dernière génération. L’entreprise ambitionne d’accompagner les différents projets de
hubs logistiques initiés notamment par la SNTL et l’ONCF. Autres projets phares à l’actif de Stroc, des
usines clés en main pour des équipementiers automobiles (à l’instar de Faurecia dans la région de
Kénitra ou encore Snop dans la zone franche de Tanger). Stroc assure également d’importants chantiers
pour le compte de l’OCP. Il s’agit notamment d’un projet de laverie pour le compte du phosphatier
national à Khouribga. C’est une pièce maîtresse en amont du dispositif du gigantesque pipeline qui va
relier le site de Khouribga à celui de Jorf Lasfar. Un marché de 300 MMAD.
Le business model de Stroc Industrie est, pour rappel, orienté vers trois principaux métiers: la
construction d’unités de stockage et traitement de liquides et gaz, la construction d’installations de
manutention de produits en vrac. Enfin, les bâtiments industriels.

CONJONCTURE ECONOMIQUE
   Croissance économique nationale :

 2009 : Légère révision à la baisse à 4,9%
Selon les dernières estimations du HCP, la croissance économique en 2009 vient d’être révisée à la
baisse à 4,9% au lieu de 5,2% annoncés en mars dernier. Cette réalisation est le résultat (1) d’une hausse
de la valeur ajoutée agricole (non compris la pêche) de 30,6% au lieu de 16,3% en 2008, (2) d’une
augmentation de la valeur ajoutée hors agriculture de 1% contre 4,1% en 2008 et (3) d’un accroissement
de 4,6% des impôts nets des subventions contre 5% un an auparavant. A cet effet, le PIB hors agriculture
(qui est égal à la valeur ajoutée hors agriculture augmentée des impôts sur les produits nets des
subventions) a augmenté, en 2009, de 1,4% contre 4,2% en 2008.




                                                                                                                   6
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
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2010 : Une prévision de 3,2%
Conforté par l’annonce anticipée du FMI sur la fin de la crise, le Centre Marocain de Conjoncture CMC
prévoit une croissance mondiale de l’ordre de 2,8% en 2010. Le Maroc, pour sa part, réaliserait une
croissance du PIB au-dessus de la moyenne mondiale à 3,2%. Cette estimation reste plus prudente que
celle avancée par Bank Al Maghrib qui table, quant à elle, sur une progression de 3,5%.
Ceci grâce à l’exceptionnel cru agricole de 2009, avec 102 millions de quintaux de céréales. Toutefois, les
irrégularités des précipitations et les inondations récurrentes laissent entrevoir une baisse de -4,3% de la
valeur ajoutée agricole. Dans ce contexte, le redressement de la demande extérieure est providentiel. Il
bénéficiera en premier lieu au secteur des industries manufacturières dont la croissance serait portée à
3,6%.

2011 : Le CMC table sur un taux de 4,5%
Pour le présent exercice, le CMC estime la croissance du PIB à 2,8% en termes réels, contre 4,9% en
2009.En moyenne le PIB mondial devrait croitre de 4% en 2010 après avoir fléchi de 0,6% en 2009. Ce
redressement est le fruit du bon comportement des économies asiatiques qui ont présenté une certaine
résilience face à la crise et ont repris avec une grande célérité leur tendance expansionniste. Ces pays
devraient afficher un taux de croissance estimé à 8,5%.
Le taux de croissance projeté par le Centre marocain de conjoncture (CMC) devrait se situer autour de
4,5% en termes réels du PIB. Ce qui se traduirait en un gain de 1,7 pt par rapport à 2010. Cette prévision
table sur la reprise des activités industrielles et des services à la faveur de l’amélioration de la demande
aussi bien interne qu’externe.

2011 : Le HCP prévoit une croissance de 4,3%
Dans le budget économique exploratoire pour l’année 2011, le HCP table sur une croissance nationale
de 4,3% en 2011. Dans ce contexte, l’organisme table sur une augmentation du PIB non agricole de 5,4%.
Cette évolution est attribuable à une progression de 5,7% du secteur secondaire et de 5,3% pour le
tertiaire. A contrario, le secteur primaire devrait connaître un léger recul de -2,7%. Cette donne se base
sur un scénario moyen de 70 millions de quintaux pour la production céréalière durant la campagne
2010-2011, en diminution de 5 millions de quintaux par rapport à 2009-2010. Par ailleurs, la demande
adressée au Maroc devrait connaître un rythme de croissance de 5,8% après son amélioration de 6% en
2010. Les transferts des MRE devraient, également, progresser de 10% alors que les recettes du tourisme
international afficheraient une hausse de 12%.

    PIB mondial : Hausse prévisible de 2,7% en 2010
Selon un rapport de la Banque Mondiale sur les perspectives économiques mondiales, le PIB mondial a
reculé de 2,2% en 2009 et devrait augmenter de 2,7% cette année et de 3,2% en 2011. A ce niveau, les
perspectives de redressement sont, relativement, bonnes pour les pays en développement, avec une
croissance annoncée de 5,2% cette année et de 5,8% en 2011 contre 1,2% en 2009. Le PIB des pays riches,
qui a baissé de 3,3% en 2009, devrait, quant à lui, augmenter de 1,8% en 2010 et de 2,3% en 2011.
Le volume des échanges mondiaux, qui a accusé une baisse spectaculaire de 14,4% en 2009, devrait
augmenter de 4,3% cette année et 6,2% en 2011. Quant au taux de croissance en 2009, il pourrait varier
entre 2,5% et 3,4%. Les cours du pétrole devraient se maintenir autour de 76 dollars le baril en moyenne
et les prix des autres produits de base ne devraient pas augmenter de plus de 3% par an en moyenne en
2010 et 2011.

   Levée des fonds : Dominance des gestionnaires
La répartition par profil d’investisseurs de l’opération de levée de fonds du Maroc à l’international
révèle une forte domination des gestionnaires de fonds à hauteur de 49%. Près de 20% du montant
demandé a été apporté par les banques, 14% par les fonds alternatifs, 5% par les assurances et les caisses
de retraite. Du point de vue géographique, la demande des obligations marocaines a été, fortement,
ressentie à 47% auprès des pays d’Europe, 20% des Etats-Unis via des fonds offshore, 4% de l’Asie. Il est
à noter que 8% de la demande parvient de la Suisse. Les 11 Mrd MAD issus de cette levée seront,
exclusivement, réservés au financement du déficit budgétaire de 2011 qui a été estimé à 4% du PIB.



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   Projet de loi de Finances 2011 :

Plusieurs mesures de réformes
Le projet de loi de finances 2011 a privilégié des mesures structurantes à travers des dispositifs
d’accompagnement de réformes (La place boursière casablancaise) et la lutte contre l’économie
informelle et plus globalement contre la dissimulation de la base de l’impôt. Dans ce contexte, les deux
outils de mobilisation de l’épargne, le Plan d’épargne action (PEA) et le Plan d’épargne logement (PEL)
se voient aménager des incitations particulières sous forme de franchise d’impôt sur les revenus
générés. Dans le premier cas, l’épargne constituée sous forme d’actions cotées à la BVC (par les sociétés
de droit marocain) serait exemptée d’impôt sous réserve d’être conservée pendant cinq ans et ne pas
dépasser 600 000 MAD. Le PEL bénéficiera, également, d’une mesure d’exonération sur les intérêts
générés s’il est destiné au financement de l’acquisition de l’habitation principale du bénéficiaire. Le
plafond défiscalisé est fixé à 300 000 MAD.

Création d’un fonds pour la promotion des investissements
L’une des nouveautés du projet budget 2011 est la création d’un fonds pour la promotion des
investissements dont l’ordonnateur est le ministre des Finances. Il sera alimenté par 50% des produits
de cession au secteur privé des participations de l’Etat dans les établissements publics. A cela s’ajoutent
les dons, legs et les recettes diverses. Selon le projet de loi de Finances, ce fonds servira au
développement des programmes d’investissements réalisés dans le cadre des stratégies sectorielles.
Toutefois, il n’est pas à exclure que cette manne sert, également, à accompagner les grandes entreprises
marocaines qui partent à l’assaut des marchés africains.

S’inscrit dans une logique de dynamisation des investissements publics
Les priorités de la loi de Finances 2011 s’axent dans l’ensemble sur le renforcement de la dynamique
économique avec la poursuite des grands chantiers et politiques sectorielles. Ainsi, le principal moteur
de croissance sera encore une fois l’investissement public qui devrait passer à 167,3 Mrd MAD en 2011
contre 162,3 Mrd MAD pour cette année.
Les infrastructures vont concentrer à cet égard un gros pavé de 6,5 Mrd MAD pour le programme
routier dont 3,3 Mrd MAD pour les autoroutes, près de 11 Mrd MAD pour les chemins de fer et ports.
Quant aux stratégies sectorielles, c’est une enveloppe de plus de 16 Mrd MAD qui sera accordée à l’eau,
l’environnement et l’énergie.
Le budget prévu pour l’agriculture et le plan vert s’élève à 8,5 Mrd MAD. S’y ajoutent 3 Mrd MAD
destinés à la stratégie nationale pour le développement de la compétitivité logistique. Le pacte national
pour l’émergence industrielle n’est pas en reste puisqu’il sera doté d’un budget de 1,6 Mrd MAD.

Un déficit budgétaire prévisionnel de 3,5%
Selon le ministre des Finances, le niveau actuel de 4% du déficit budgétaire est jugé soutenable. Dans ce
contexte, le ministre espère boucler le budget 2010 sans avoir recours à l’opération de privatisation de
8% du capital de Maroc Telecom. A ce niveau, il envisage de réduire le niveau actuel du déficit
progressivement à 3% à l’horizon 2012, notamment à travers la baisse qui se profile des dépenses de
fonctionnement du gouvernement. Rappelons que la prochaine loi de finances 2011 prévoit un déficit
budgétaire de 3,5%.

    Enquête Bank Al Maghrib : Des perspectives d’évolution favorable pour l’industrie
Selon la revue mensuelle de la conjoncture du mois d’octobre éditée par Bank Al Maghrib, les
perspectives d’évolution de l’activité manufacturière durant le 3ème trimestre sont favorables. En effet,
les industriels ont anticipé une hausse de leur chiffre d’affaires même si deux mois plus tôt, les résultats
de l’enquête de conjoncture révèlent une baisse de la production d’un mois à l’autre dans l’ensemble
des branches, à l’exception des industries agroalimentaires, mécaniques et métallurgiques. Seulement,
le taux d’utilisation des capacités de production s’est situé autour de 72%. Quant au niveau actuel des
commandes il est jugé quasi-normal alors que celui des stocks de produits finis reste important selon les
chefs d’entreprises.




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   Inflation :

 Hausse de 1% en 2009
Au titre de l’année 2009, l’inflation s’établit à 1% et se situe, à cet effet, en dessous des prévisions
gouvernementales qui tablaient sur un taux de 2%. Pour le HCP, la hausse de l’indice des prix à la
consommation est attribuée aux produits alimentaires dont l’indice a augmenté de 1% alors que celui
des produits non alimentaires a progressé de 0,9%. Pour ces derniers, la variation s’inscrit dans une
fourchette allant d’une baisse de -4,5% pour les « Communications » à une hausse de 5,4% pour
l’ « Enseignement ».
Pour le mois de décembre, l’IPC, qui couvre l’ensemble de la population urbaine, a reculé de 0,5% suite
à la baisse de -1% des produits alimentaires couplée à une légère variation de -0,1% des produits non
alimentaires.

Hausse prévisible en 2011
Après une accalmie en 2009 et 2010, l’inflation devra repartir à la hausse l’année prochaine. En effet,
d’après les estimations de Bank Al Maghrib, l’inflation devrait atteindre 2,3% en 2011, après un taux qui
devrait ne pas dépasser 1% pour 2010, soit un niveau similaire à celui enregistré en 2009. Cette montée
de l’inflation se déclencherait dès le premier trimestre de l’année prochaine. En fait, elle devrait se situer
au cours des trois premiers mois de l’année 2011 autour de 2,3%. Et c’est le niveau qu’elle garderait
durant le second trimestre de la même année, pour passer à un rythme supérieur au troisième trimestre,
au cours duquel elle devrait atteindre 2,5% et finir à 2%. Ce taux devrait être maintenu au cours du
premier trimestre de l’année 2012.

    Compensation : l’Etat s’engage à verser 5 Mrd MAD d’arriérés d’ici fin décembre
La Caisse de compensation a décaissé, cette semaine, 2 Mrd MAD au profit des pétroliers afin d’éponger une partie
des arriérés de paiement de l’Etat qui reste redevable de 5 Mrd MAD. Selon le directeur de la Caisse de
compensation, ce montant correspond à deux mois d’arriérés de paiement que le Trésor compte honorer d’ici
décembre. En effet, l’année 2011 devra démarrer avec zéro dirham d’arriérés de paiement.
A fin octobre, les charges de compensation ont avoisiné 17,5 Mrd MAD dont 1,5 Mrd MAD pour la subvention du
sucre. Les dépenses de compensation étant nichées dans les charges communes de fonctionnement, leur
financement s’effectue via cette rubrique, en particulier par un redéploiement de crédit.
Pour le budget 2011, les dépenses de soutien des prix devraient rester dans la limite de 2 à 3% du PIB. Le budget
2011 prévoit une enveloppe de 17 Mrd MAD.

   Standard & Poor’s : Le Maroc obtient l’ « Investment Grade »
L’Agence internationale de notation Standard & Poor’s a réévalué le note accordée au Maroc en lui
permettant le passage à « Investment Grade ». En effet, elle a revu à la hausse la note du crédit
souverain de la dette à long terme en devises de BB+ à BBB- et celle de la dette en monnaie locale à long
terme de BBB à BBB+ avec des perspectives stables. Le rating de Standard & Poor’s traduit les progrès
enregistrés par le Maroc qui a réduit son endettement et modernisé son économie. Au cours des dix
dernières années, les finances publiques ont connu une évolution soutenue.
    Dettes publique : 47,1% du PIB 2009
Malgré une conjoncture difficile, la dette publique est ramenée à 47,1% du PIB en 2009. Avec une baisse
de 0,2 point, le ratio de la dette du Trésor poursuit ainsi une tendance entamée depuis 10 ans et ce, à
l’exception de 2005, une année marquée par la prise en charge des départs volontaires dans la fonction
publique et l’apurement des arriérés de l’Etat vis-à-vis de la Caisse marocaine de retraite (CMR).
Toutefois, en termes d’encours, la dette publique a progressé de 19,4 Mrd MAD (+6%) rompant ainsi
avec les baisses successives enregistrées en 2007 et 2008. En effet, l’encours de la dette publique s’est
établi à 345,2 Mrd MAD en 2009 contre 325,8 Mrd MAD en 2008. Cette évolution est attribuable à
l’augmentation de l’encours de la dette intérieure de 8,9 Mrd MAD et à celui de la dette extérieure de
10,5 Mrd MAD sachant que l’année 2009 a été marquée par une baisse des transferts des MRE, un recul
des flux des capitaux et de la demande étrangère.




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   Dettes du Trésor : Un encours de plus de 161 Mrd MAD
A fin juin, l’encours de la dette du trésor s’est établi à 161,3 Mrd MAD. Son poids dans le PIB avoisine
traditionnellement 20%. Dans ce contexte, la structure de cet encours par créancier révèle une forte
domination des institutions internationales à hauteur de 51%. Les créanciers libéraux, à savoir l’Union
européenne, les pays arabes et d’autres pays viennent en seconde position avec un poids de 42%. Le
reste a été assuré par les banques commerciales.

    Créances sur l’économie : Hausse de 12%
Les créances sur l’économie ressortent en progression de 12% à fin août. A la même période de l’année
dernière, la hausse était de 17,8%. Pour leur part, les crédits à l’équipement s’apprécient de 25,8% tandis
que les prêts immobiliers et à la consommation affichent des hausses respectives de 9,3% et 13,7%.
Quant aux facilités de trésorerie, elles enregistrent une légère amélioration de 0,3%. Selon les
statistiques de Bank Al Maghrib à fin août 2010, les créances sur l’économie laissent ressortir une baisse
du taux de croissance des crédits destinés au secteur privé. Il passe de 15,2% à 9,7%. Dans le détail, les
crédits accordés aux MRE reculent de 13,5% à 8,7% alors que les prêts destinés aux sociétés non
financières se contractent de 9 points à 9,7%.

    Campagne agricole : Une récolte de 75 millions de quintaux
En dépit des aléas climatiques, le bilan de la campagne agricole 2009/2010 s’avère, finalement,
satisfaisant. En effet, la production de céréales qui s’est établie à 74,6 millions de quintaux pour une
superficie emblavée de 4,8 millions d’ha, soit un taux de rendement moyen de 15,6 quintaux/ha.
Globalement, la production de la campagne est, certes, en baisse par rapport au record de 102 millions
enregistré lors de la campagne précédente, mais de loin supérieure aux performances des années
antérieures. Ainsi, par rapport à la moyenne des trois dernières campagnes, la hausse est de 27% et si
l’on remonte à cinq ans, elle s’établit à 21,8%.

   Levée : Levée d’un emprunt à l’international
La sortie du trésor sur le marché international a porté sur un milliard d’euros correspondant à une
demande de 3,2 milliards d’euros, soit plus que le double par rapport à l’offre. D’une durée de dix ans,
ledit emprunt bénéficie d’un taux de 4,5%, soit près d’un point de moins qu’en 2007 (5,37%). A ce
niveau, la prime de risque est de 200 points de base.
Les investisseurs européens ont acquis 57% des obligations offertes par le Royaume. Ceux des Etats-
Unis et de pays de la région Mena détiennent respectivement 20% et 19%. Suite au succès enregistré
pour cette levée, le Maroc entend revenir de façon régulière sur le marché de la dette international. Il
n’exclut pas, non plus, des levées libellées en dollars.

   OCP : Le groupe et l’américain Jacobs mettent 45 MMAD dans leur co-entreprise marocaine
Le groupe OCP et l’américain Jacobs ont crée, récemment, leur co-entreprise au Maroc au nom de
Jacobs Engineering SA (JESA). Conformément au pacte d’actionnaires, le capital de cette structure,
limité à 45 MMAD, est paritairement détenu entre les deux groupes. Il devrait être relevé aussi bien par
des apports en nature, notamment certains actifs de la Société marocaine d’études spéciales et
industrielles (SMESI), filiale de l’OCP dédiée à l’ingénierie, qu’en numéraire pour accompagner les
investisseurs futurs. Au niveau de la gouvernance, chaque partie dispose de trois sièges dans le Conseil
d’administration.

    TMSA : Lancement d’un emprunt obligataire
L’Agence spéciale TangerMed (TMSA) s’apprête au lancement d’un emprunt obligataire de 2 Mrd
MAD garanti par l’Etat. Le financement du projet de TangerMed II dans sa première phase fait l’objet
d’un tour de table avec plusieurs intervenants dont l’Etat, TMSA et le Fades et ce via la création d’une
société dédiée, TM2. L’investissement total pour la première phase est de 7,5 Mrd MAD. Le financement
est assuré, essentiellement, par un apport en fonds propres de 4 Mrd MAD répartis à parts égales entre
l’Etat et TMSA. Les 3,5 Mrd MAD restants seront financés par endettement dont 2 Mrd MAD par
l’emprunt obligataire. Le reste sera financé par un emprunt souscrit auprès du fades, de la BEI et du
Fonds d’Abou Dhabi, selon le montage original du projet.



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   CDG : Prise de participations multiples
   Un décret autorise CDG développement et la BCP à prendre participation dans le capital de « Maroc
Numéric Fund » et de la société de gestion MTC Capital. Créé en mai 2010, ce fonds de capital risque est
doté d’une enveloppe de 100 MMAD, avec l’ambition affichée par ses créateurs de la porter à 150
MMAD. Le fonds est dédié exclusivement aux entreprises d’ingénierie technologique. Le ticket
d’investissement varie entre 500 000 et 8 MMAD sur plusieurs tours de financement.
   La caisse de dépôt et de gestion s’est vu autoriser, par un décret publié dans le BO du 21 octobre,
une prise de participation dans le nouvel ensemble composé de l’ONA et de la SNI. La participation
sera réalisée par conversion des 471 471 actions, soit 2,7% du capital de l’ONA que la CDG détient
actuellement.
   La CDG prendra une participation à hauteur de 100 MMAD dans le fonds « A6 immobilier ». Il s’agit
d’un fonds d’investissement dont l’encours cible pour son premier closing est fixé à 2,4 Mrd MAD. Il
interviendra dans des sociétés Ad-hoc porteuses de projets immobiliers. Le fonds investira
principalement sur le segment résidentiel de l’axe Nord-Atlantique. Il investira dans un projet, par an, à
hauteur de 120 MMAD à 1,5 Mrd MAD.


ECONOMIE INTERNATIONALE

   FMI :

Une reprise modérée et inégale en Europe
Selon le dernier rapport du FMI, l’endettement public a atteint la cote d’alerte dans la plupart des pays
européens. A cet effet, l’organisme préconise de vigoureux efforts de rééquilibrage à moyen terme.
Selon ce rapport sur les perspectives économiques régionales, une reprise modérée et inégale et de
l’activité dans toute l’Europe est observée, alimentée par le rebond du commerce mondial et les mesures
de relance prises par les pouvoirs publics.
A cet effet, le FMI s’attend à ce que la croissance s’accélère dans la région en 2010-2011, mais les moteurs
traditionnels de la reprise seront, sans doute, moins vigoureux que par le passé.
FMI : Une croissance prévisionnelle de 4,2% pour le PIB mondial
Le FMI a, légèrement, relevé sa prévision de croissance mondiale, mais a souligné les risques qui pèsent
sur le reprise, en particulier la dette publique des pays développées et les déséquilibres dans les flux de
capitaux.
Après avoir reculé de 0,6% en 2009, le PIB mondial devrait croître de 4,2% cette année. Dans ce contexte,
la croissance devrait être la plus lente en Europe (1,0% dans la zone euro, 1,3% au Royaume-Uni) et au
Japon (1,9%). Elle serait plus élevée, en revanche, aux Etats-Unis (3,1%). Toutefois, elle serait tirée par
les pays émergents et en développement (6,3%) avec en tête de liste, l’Asie (8,7% dont 10% pour la
Chine).
Par ailleurs, les perspectives de croissance pour le Moyen-Orient sont favorables malgré l’impact de la
crise financière à Dubaï, en raison notamment de la politique de relance budgétaire et de la reprise de
l’économie mondiale. Selon le FMI, le PIB pour l’ensemble de la région devrait progresser de 4,5% en
2010 puis de 4,75% en 2011.
Pour le Maroc et la Tunisie, la croissance devrait se situer entre 3,25% et 4% en 2010 puis 4,5% à 5% en
2011 si les exportations, le tourisme, les transferts des expatriés et l’investissement direct étranger
continuent de s’améliorer. Pour sa part, le taux de croissance de l’Algérie devrait atteindre 4,6% en 2010
et 4,1% en 2011.




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    IDE : Une résistance face à la crise mondiale
Le rapport annuel de la Cnuced explique que, malgré le fort impact de la crise économique et financière
mondiale sur les programmes d’investissements des sociétés transnationales (STN), il n’y a pas eu
d’importants retraits d’actifs à l’international. Pour les experts, les résultats du sondage suggèrent que
la crise a eu un impact sur les IDE moins destructeur que ce qu’ils craignaient. Ainsi seulement 18% des
236 entreprises interrogées par les experts onusiens ont expliqué que la crise les avaient conduits à
vendre ou à fermer une partie importante de leurs activités à l’international. A moyen terme, la Cnuced
s’attend, néanmoins, à un renforcement des flux d’IDE. Ils devraient se situer dans une fourchette de 1
300 à 1 500 milliards de dollars pour 2011 et de 1 600 à 2 000 milliards de dollars pour 2012, des niveaux
encore inférieurs au pic d’avant crise, en 2007 (2 100 milliards de dollars).
Concernant la distribution géographique des investissements, les pays en développement et en
transition vers l’économie de marché se sont confirmés être des destinations de choix des dépenses en
capital. Selon les experts onusiens, sur les 15 principales destinations d’investissement pour la période
jusqu’en 2012, neuf relèvent de cette catégorie de pays. La Chine, l’Inde et le Brésil sont, désormais, les
trois pays qui sont considérés comme offrant le meilleur potentiel d’attractivité, les Etats-Unis ayant
perdu leur deuxième place au classement. La Russie arrive toujours en cinquième position.


   OMC : Révision à la hausse des prévisions de croissance du commerce
L’OMC a revu à la hausse ses prévisions de croissance du commerce pour 2010. Elle s’attend ainsi à une
progression sans précédent des échanges mondiaux de 13,5% contre 10% prévus jusqu’à présent.
L’organisation relève, toutefois, que cette progression est largement imputable à la chute historique des
échanges commerciaux de 2009. Le commerce mondial avait connu une baisse en volume de 12,2%,
marquant l’effondrement le plus important depuis la seconde guerre mondiale à cause de la crise et
d’une forte contraction de la demande mondiale. Malgré tout, la forte reprise du commerce amorcée ces
derniers mois est un signal de l’amélioration économique mondiale. Ce rebond donne les moyens de
sortir de cette récession économique et peut aider les gens à retrouver du travail.


    Compensation : FIN d’année tendue
Depuis près de deux mois, les cours des produits pétroliers, en particulier le butane, ont flambé.
L’année s’est également caractérisée par une augmentation des cours de produits tels que le sucre.
Conjuguée au taux de change élevé, le «cocktail» est loin d’être facile à digérer. Ainsi, à côté des 14 Mrd
MAD inscrits dans la loi de finances 2010, la Caisse a également eu droit à des transferts d’argent pour
faire face aux charges supplémentaires dues à la flambée des cours. Le ministère des Finances opère un
redéploiement sur les postes de fonctionnement pour honorer les engagements de la Caisse. La facture
pourrait augmenter de 13 Mrd MAD sans pour autant atteindre les niveaux de 2008 (4,6% du PIB). La
part de la compensation dans le PIB serait contenue aux environs de 3%. Cette situation et d’autres
points dont les scénarios 2011 seront à l’ordre du jour du conseil d’administration de la Caisse prévu
jeudi 23 décembre. Le conseil d’administration examinera aussi les résultats du contrôle des entreprises
bénéficiaires des montants de la compensation. Externalisé depuis novembre 2008 à des cabinets privés,
ce contrôle n’a pas révélé de dysfonctionnement pour l’année en cours.
Le cabinet Masnaoui Mazars prend en charge la filière sucrière alors que Fidaroc contrôle le secteur des
hydrocarbures. Jusque-là, la démarche poursuivie dans la réforme de la compensation, via
l’amélioration de la gouvernance du système et la refonte de la structure des prix des produits
pétroliers, a permis de réaliser des économies importantes. Idem pour la baisse du montant accordé à la
compensation du fuel industriel, laquelle pourrait se poursuivre durant les prochaines années.




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POLITIQUE MONETAIRE


   BANK AL MAGHRIB : De nouvelles mesures
Autre que le maintien du taux directeur à 3,25%, plusieurs décisions ont émané du conseil de Bank Al-
Maghrib. BAM a, ainsi, statué sur la mise en place des mesures de relance de la petite et moyenne
épargne, et ce, dès le début de 2011. Cela se traduira par «la généralisation des chèques pré-barrés, le
relèvement du plafond des comptes sur carnet à 400 KMAD (300 KMAD avant) et surtout ils seront
enlevés de l’assiette de calcul de la réserve monétaire». Conséquence pour le système bancaire,
l’injection de cash de l’ordre de 3 à 4 Mrd MAD.
Autre mesure à venir, l’ouverture d’un compte zéro, sans exiger de mise de fonds de départ, avec une
tolérance de 6 mois. En parallèle, le conseil a, dans le cadre de l’effort de bancarisation, fixé un objectif
aux banques de bancariser les 2/3 de la population dans les 3 années à venir, en dépit de certaines
réticences. Pour ce faire, Jouahri leur propose de poursuivre leurs efforts de diversification de produits
(mobile banking …) et de communication. Pour ce qui est de l’accompagnement de TPE et PME, le
conseil a demandé aux banques de faire une évaluation de toute l’action menée en faveur de ces
entreprises depuis 2007. A ce titre, une rencontre régionalisée pour ces entreprises est envisageable à
l’image de celle de 2007. Le conseil de BAM se mobilise également avec les banques pour Casablanca
Finance
City (CFC). Pour les autorités monétaires, deux chantiers doivent être accélérés. Le premier a trait au
financement «le financement par le marché». Les institutions qui vont s’y installer sont des grosses
capitalisations qui vont apporter toute l’innovation financière et tous les produits dont elles disposent.
Il est donc nécessaire que nos banques et notre place soient préparées à supporter la concurrence et
surtout la comparaison.
Le secteur bancaire doit, à son tour, y apporter sa contribution notamment via une présence sur place
ou encore une coordination entre les acteurs bancaires et financiers pour apporter une solution à
l’objectif de développement économique et social dans cette déclinaison territoriale.


    Banque Mondiale : Un financement de 4,8 Mrd MAD pour le Maroc
La Banque Mondiale a mis en évidence les nouvelles lignes directives du Cadre de Partenariat
stratégique (CPS) pour la période 2010-2013. Le partenariat en question sera financé à hauteur de 600
millions de dollars (4,8 Mrd MAD) par an, soit le double du financement annuel accordé au Maroc dans
le cadre de la précédente stratégie de coopération (CAS 20065-2009).
Le CPS s’articule autour de trois axes majeurs. Le premier est relatif à la croissance, la compétitivité et
l’emploi. A ce titre, l’objectif de la banque est d’aider le Maroc à créer un plus grand nombre d’emplois
et de meilleure qualité, par le biais d’un ensemble intégré d’interventions politiques visant
l’accroissement des investissements et une croissance accélérée dans les secteurs à forte valeur ajoutée.
Pour le deuxième volet, l’accent sera mis sur la prestation de services aux citoyens. Dans ce cadre, les
principaux instruments d’interventions de la Banque Mondiale restent une combinaison de services et
de conseils et de prêts à l’appui de la réforme de l’administration publique (PARL). A cet effet, la
banque continuera, également, d’apporter son soutien à l’INDH, dans le cadre de la deuxième phase
d’’éxécution du projet, qui s’étalera sur la période 2011-2015. Elle prévoit, aussi, de s’impliquer dans
l’amélioration de la qualité des soins de santé et dans un accès plus équilibré à ceux-ci.
Le troisième volet couvre le développement durable dans un contexte de changement climatique. A cet
effet, des prêts d’investissement et des lignes de crédit seront mis en place pour promouvoir l’efficacité
énergétique, le développement des énergies renouvelables, ainsi que l’investissement dans des sources
d’énergie à faible intensité de carbone.




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   FMI : Résilience de l’économie marocaine
Le FMI demande à ce que sur le budget, l’Etat marocain soutienne l’investissement public. Tant il est
vrai que l’expansion rapide au crédit ces dernières années fait craindre au FMI de voir les créances en
souffrance augmenter de façon significative. Pourtant, l’expansion du crédit est tombée en moyenne de
23% par an entre 2006 et 2008, à 12% environ 2009. Parallèlement, la part des créances en souffrance a
fortement diminué au cours des cinq dernières années.
Par ailleurs, les analystes suggèrent que le taux de change actuel soit globalement en ligne avec les
paramètres économiques fondamentaux. D’autant plus que l’évolution du solde extérieur courant ainsi
que des indicateurs fondés sur les prix laissent entrevoir une légère appréciation du taux de change réel
en 2009. Cependant, selon le FMI, des efforts considérables s’imposent pour diversifier l’économie et la
rendre moins dépendante de l’agriculture, améliorer la productivité, le climat des affaires, etc
La croissance hors agriculture, a été de l’ordre de 2,3% et selon les projections, la croissance globale
devrait s’élever à 4% en 2010. Pour sa part, l’inflation est l’une des plus faibles de la région tandis que la
politique budgétaire a été expansionniste et le taux de change effectif est resté proche de son niveau
d’équilibre.

    Concours à l’économie : Poursuite de la tendance haussière
Selon les statistiques monétaires du mois d’avril de Bank Al Maghrib, les concours à l’économie ont
progressé de 2% comparativement à fin 2009 pour s’établir à 597,2 Mrd MAD. Cet accroissement est,
notamment, le fruit de la hausse de 3,4% à 533,7 Mrd MAD des crédits accordés aux entreprises et aux
particuliers. Dans le détail, la Banque Centrale signale dans son rapport que l’ensemble des catégories
des crédits a connu une hausse au terme des quatre premiers mois de l’année en cours. En effet, les
crédits à la consommation se sont bonifiés de 3,2% tandis que les prêts à l’équipement et de trésorerie se
sont accrus de 2,7% et de 0,2% respectivement. Toutefois, l’engouement le plus marquant du début de
l’année 2010 était relatif aux crédits immobiliers dont l’encours s’est apprécié de 4% pour s’établir à
179,3 Mrd MAD.
Cependant, cette évolution positive des indicateurs d’activité des banques a été entravée par
l’alourdissement de 1,8% de l’encours des créances en souffrance des banques marocaines. Ce dernier
s’est établi, en effet, à 31,6 Mrd MAD à fin avril 2010.


    Bank Al Maghirb : Maintien du taux directeur à 3,25%
Selon Bank Al Maghrib, le redressement des activités non agricoles devrait se confirmer à condition
que, sur le plan international, la détérioration récente de la situation financière ne se propage pas à la
sphère réelle. Dans ce contexte, les experts de BAM estiment que le PIB devrait progresser à un rythme
inférieur à celui enregistré en 2009, soit entre 3% et 4%. En cause, la contraction prévisible de la
production agricole par rapport au niveau exceptionnel connu en 2009.
Pour la Banque Centrale, la hausse prévisionnelle de l’inflation devrait se hisser à 1,7% en moyenne sur
l’horizon de six trimestres, contre 1,4% en mars 2010. Pour l’année 2010, elle devrait s’élever en
moyenne à 1,2% comparativement à 1% dans le rapport de la politique monétaire de mars 2010. Au
troisième trimestre 2011, elle devrait se situer à environ 2%. Dans ce contexte, les risques d’inflation
restent, légèrement, orientés à la hausse en rapport avec les perspectives d’évolution des prix à
l’importation et du crédit bancaire. A cet effet, Bank Al Maghrib décide de maintenir le taux directeur à
3,25%.




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COMMERCE EXTERIEUR
   Commerce extérieur : La facture pétrolière se hisse à 22,1 Mrd MAD
Selon l’office des changes, les exportations de biens ont marqué, à fin novembre 2010, un rythme de
croissance plus soutenu par rapport aux importations. En effet, elles ont crû de 26,6% alors que les
achats à l’extérieur ont progressé de 12,7%. Cette embellie est due pour l’essentiel aux performances des
phosphates et dérivés qui ont rebondi de 88% à 32,1 Mrd MAD. Hors phosphates et dérivés, les
exportations ont augmenté de 14,6% à près de 100 Mrd MAD.
Pour leur part, les importations, hors pétrole, ont augmenté de 10,2% à près de 247,7 Mrd MAD contre
224,7 Mrd MAD à fin novembre 2009. Quant à la facture pétrolière, elle s’est élevée à 22,1 Mrd MAD
contre 14,6 Mrd MAD au terme des 11 premiers mois de 2009.
A cet effet, le déficit commercial s’est encore creusé à 137,7 Mrd MAD en raison, particulièrement, du
poids de la facture pétrolière ainsi que les importations des demi-produits notamment, les achats des
composants électroniques, de produits chimiques, des matières plastiques, de cuivre, de fer et d’acier.
Les données de l’Office des changes font aussi état d’une augmentation de 7,5% des transferts des MRE,
dégageant une amélioration de près de 3,5 Mrd MAD d’une période à l’autre. Leur montant global a
atteint 49,5 Mrd MAD contre 46 Mrd MAD à fin novembre 2009.

De leur côté, les investissements extérieurs et prêts étrangers confirment le léger redressement des
recettes déjà observé à fin octobre dernier après un recul durant tous les autres mois de l’année. Ces
recettes ont enregistré une hausse de 2,2% au terme des 11 premiers mois en comparaison avec la même
période de l’année précédente. Au total, 25,4 Mrd MAD ont été comptabilisés comme recettes au lieu de
48,3 Mrd MAD. Néanmoins, les dépenses ont explosé de 87% pour atteindre près de 23,3 Mrd MAD
contre 12,4 Mrd MAD à la même période de 2009. Cette aggravation s’explique, en particulier, par la
hausse des dépenses au titre des cessions d’investissements étrangers dont le montant a grimpé à 21,4
Mrd MAD. Ceci, en dépit du faible niveau des remboursements des prêts privés dont le montant a
atteint 628,6 MMAD.

   Echanges extérieurs : Les exportations se distinguent
Pour le 5ème mois consécutif, la hausse des exportations dépasse celle des importations. En effet, à fin
octobre dernier, les exportations des biens ont augmenté de 26,8% en glissement annuel à plus de 121
Mrd MAD contre 95,4 Mrd MAD à la même période de 2009. Toutefois, les importations, en progression
de 13,3%, pèsent toujours sur le déficit commercial. Même en gagnant 5,2 points ce dernier reste encore
à moins de 50%. A elle seule, la facture énergétique s’est aggravée de 58,4% à 20,6 Mrd MAD contre 13
Mrd MAD à la même période de l’année précédente.
Hors pétrole, les achats à l’extérieur ont marqué une croissance de 10,4% à 224,6 Mrd MAD au lieu de
203,4 Mrd MAD. Hors phosphates et dérivés, les exportations ont progressé de 15% totalisant un
montant de 91,7 Mrd MAD contre 79,7 Mrd MAD.
Les résultats préliminaires des échanges extérieurs font état de l’amélioration de la majorité des secteurs
suivis par le Comité de veille stratégique. Il en est ainsi de l’activité automobile dont les exportations
ont augmenté de 39,5% et celles du secteur électronique de 22,6%. Pour leur part, les produits de la mer,
articles de bonneterie et l’aéronautique ont amélioré leurs expéditions, respectivement de 6,7% ; 2,6% et
2,2%.
Par ailleurs, les recettes de voyages et les transferts des MRE ont progressé respectivement de 6,3% et de
7,7%. Les transferts de fonds effectués par le MRE ont affiché une amélioration de plus de 3,2 Mrd MAD
passant de 41,9 Mrd MAD à 45,1 Mrd MAD.
Quant aux recettes de voyages, la progression s’est traduite par un mieux de 2,7 Mrd MAD. Au total, les
recettes ont atteint 47 Mrd MAD au lieu de 44,3 Mrd MAD à fin octobre 2009. Etant donné, la hausse
des dépenses qui s’est située à 17, 3%, le solde dégagé s’est établi à près de 38,9 Mrd MAD contre 37,3
Mrd MAD, soit une amélioration de 4,2%.




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   Commerce extérieur : Un taux de couverture de l’ordre de 74,6%
Selon l’Office des changes, sur la période de janvier à octobre, le taux de couverture des importations par les
exportations s’est amélioré de plus de 1,9% par rapport à la même période de l’année précédente pour se hisser à
74,6%. Dans le détail, les exportations de phosphates se sont envolées de 87,2% pour atteindre 29,3 Mrd MAD. Au
total, les exportations du Maroc ont progressé de 17% à 208 Mrd MAD.

Du côté des importations, l’accroissement s’est limité à 14%. Ainsi leur volume s’est établi à 279 Mrd
MAD dont la grande majorité a concerné les achats de biens, en particulier, le pétrole dont l’importation
s’est accrue de 26% à 20 Mrd MAD.
Pour leur part, les recettes touristiques se sont appréciées de 6,6% par rapport à fin octobre 2009, pour
se hisser à 47,2 Mrd MAD. Dans cette lignée, elles sont restées supérieures à 6,7% comparées à la
moyenne des 10 premiers mois des années 2005 à 2009.
De son côté, la contribution des MRE s’est appréciée de 7,7% pour s’élever à 45 Mrd MAD contre 42
Mrd MAD à fin octobre 2009. Par ailleurs, Le montant des IDE s’est amélioré de 1,7% pour s’établir à 24
Mrd MAD, soit une manne supplémentaire de 402 MMAD. Toutefois, comparées à la moyenne des dix
premiers mois des années 2005 à 2009, ces recettes ont baissé de 7,5%. Toutefois, les avoirs extérieurs
nets se délestent de 2,2% à 188 Mrd MAD. Ce repli est imputable aux avoirs extérieurs nets des autres
institutions de dépôt. Ceux de Bank Al-Maghrib se sont au contraire bien comportés.


Métaux précieux : Une stabilisation des cours est attendue
Les professionnels du secteur des métaux précieux tablent sur une stabilisation du cours de l’or pendant
les douze mois à venir. Selon les banquiers, courtiers et compagnies minières participant à la conférence
organisée par le marché londonien LBMA, l’once d’or devrait atteindre dans un an un prix de 1 400
dollars.
Face à l’incertitude entourant la solidité de la reprise économique, notamment aux Etats-Unis et à la
volatilité des marchés d’actions et d’obligations, l’or jaune joue plus que jamais son rôle de valeur
refuge. Le métal jaune entraîne dans son sillage l’argent ainsi que d’autres métaux précieux, comme le
platine et le palladium.


POLITIQUE MONETAIRE

Créances sur l’économie : Un repli de -0,7%
Au terme du mois de juillet, la masse monétaire s’est établie à 882,78 MMAD, en croissance de 0,3% sur
un mois et de 6,3% sur une année. Quant aux créances sur l’économie, elles se sont situées à 703,32
MMAD, en recul de 0,7% sur un mois. Cette évolution est liée à un repli de -4,5% des créances diverses
sur la clientèle et à un retrait de -3,1% des comptes débiteurs et des crédits de trésorerie. A contrario, les
crédits à l’équipement ont progressé de 3,6%, au terme de juillet 2010 tandis que les crédits immobiliers
et à la consommation ne se sont crûs que de 0,9% et de 0,6% respectivement. Les créances en
souffrances, quant à elles, ont augmenté, sur un mois, de 2,5% à 32,40 MMAD.

Bank Al Maghrib : Maintien du taux directeur à 3,25%
Le Conseil de Bank Al-Maghrib, qui a tenu sa réunion trimestrielle mardi 21 septembre, a finalement
opté pour le maintien du taux directeur au niveau actuel de 3,25%. Cette décision a été, en partie,
motivée par une stabilité des prix des matières premières. En effet, selon la Banque Centrale, l’inflation
est restée modérée, du fait de l’absence de pressions significatives émanant de la demande interne et du
niveau bas de l’inflation chez les principaux partenaires extérieurs. Celle-ci est revenue, en glissement
annuel, de 1,1% en juillet à 0,6% en août. En revanche, l’inflation sous-jacente, qui reflète la tendance
fondamentale des prix, s’est stabilisée autour de 0,4% au cours des quatre derniers mois après s’être
établie à 0% depuis la fin de 2009.




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TELECOMMUNICATIONS

Télécommunications : Stagnation du pars fixe et Internet ADSL
Selon l’ANRT, le taux de pénétration sur le segment mobile a atteint, à fin septembre 2010, 97%, soit
30,5 millions d’abonnés pour 31,4 millions d’habitants. Sur ce marché, Maroc Telecom se positionne en
tête de liste avec plus de 16,7 millions de clients, suivi de Méditel avec près de 10,7 millions et Inwi qui
a réussi à capter 3 millions d’abonnés. Sur le marché de l’Internet, l’ADSL reste stagnant en nombre de
lignes depuis deux ans. Cette offre attire 29,29% des 1,65 million d’internautes. Pour sa part, le parc
Internet 3G reste très dynamique avec presque 150 000 clients nets par rapport à juin 2010. Il porte sur
70,53% de part de marché pour plus de 1,16 million de clients où l’offre Maroc Telecom progresse au
détriment d’Inwi et de Méditel. Par ailleurs, le marché du fixe, dont le parc global est de 3,7 millions de
clients, ne connaît, non plus, de révolution. Il reste stable avec une très légère croissance du parc Bayn
d’Inwi (66,49% de part de marché) devant Maroc Telecom (33,12%) et Méditel (0,39%). A ce niveau, on
note le maintien d’une position éminente de l’opérateur historique sur le fixe entreprise (94,16%) contre
3,66% pour Méditel et 2,18% pour Inwi.

    Télécoms : Une vraie bataille se prépare entre les différents opérateurs
Le Maroc est le pays ou l’on téléphone le moins. Mais les dépenses en télécommunications y sont les
plus élevées. En effet, le pays affiche une moyenne de 52 minutes consommées par mois par client
contre 284 minutes pour les pays émergents, en moyenne. Cette particularité du marché des télécoms
marocain tient à la cherté des tarifs de communications. La minute est facturée en moyenne à 2 MAD,
bien loin des 0,8 MAD pratiqués en moyenne au niveau international.
Il reste que dans la configuration actuelle du marché national, les sources de croissance futures sont
intimement liées à une baisse des tarifs. L’agence nationale des télécommunications (ANRT) n’a pas
manqué de le rappeler dans sa dernière note d’orientation 2010-2013. Elle a également imposé de
nouveaux tarifs de terminaison mobile que les opérateurs doivent respecter avant cette échéance.
Il s’agit des frais facturés par l’opérateur de l’abonné appelé à celui du client qui émet l’appel.
Maroc télécom et Méditel devront baisser leurs tarifs de 65% et 70% pour Wana. Le tarif
d’interconnexion sera ainsi ramené à 0,40 MAD pour l’ensemble des opérateurs. En attendant que les
opérateurs s’alignent sur les mêmes tarifs, Méditelecom payera désormais 0,80 MAD au titre des frais
d’interconnexion à IAM contre 1,15 avant juillet. Cela permettra également de réduire le coût de la
communication supporté par le client.

Maroc Telecom :
Cession définitive de 51% de Gabon Telecom à Maroc Telecom
L’Etat gabonais et Maroc Telecom ont signé, le 23 décembre à Libreville, un accord qui clôt
définitivement le processus de privatisation de Gabon Telecom et sa filiale de téléphonie mobile,
Libertis.
Au titre des engagements pris dans le mémorandum d’entente, il a été procédé à la restructuration
financière de Gabon Telecom. Dans ce contexte, l’acquisition de la majorité du capital de Gabon
Telecom aura coûté 61 millions d’euros, soit près de 679 MMAD.

Croissance soutenue sur toutes les activités
Au cours des neuf premiers mois de l’année, Maroc Telecom réalise un chiffre d’affaires consolidé de
23,7 Mrd MAD, soit une hausse de près de 6% par rapport à 2009. Cette performance s’explique par la
bonne tenue de son marché domestique et par la poursuite de la croissance de ses filiales en Afrique.
Dans le détail, IAM draine pour le seul troisième trimestre 2010, des revenus équivalents à 8,2 Mrd
MAD en progression de 5% par rapport au Snd trimestre. Dans ce sillage, la base clients du groupe
culmine à 25,1 millions à fin septembre en hausse de plus de 17%. Elle est principalement portée par
une croissance du parc des filiales en Afrique, qui s’est établi à près de 6,3 millions de clients mobiles,
en hausse de près de 58% par rapport à la même période de 2009.




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L’activité du mobile au Maroc, qui progresse de 10%, a également contribué à l’augmentation de la base
client du groupe. Côté exploitation, l’Ebitda, à fin septembre, s’élève à près de 14 Mrd MAD, soit plus
5,1% comparativement à 2009. De fait, l’opérateur maintient une marge toujours élevée, à 59%, et ce
«grâce à la hausse des revenus et à la poursuite de l’optimisation des coûts au Maroc et dans les
filiales».
L’Ebit ressort, quant à lui, à 10,5 Mrd MAD en progression de 3,5%. Dans la foulée, la marge sur résultat
opérationnel demeure, également, élevée à 44,3%, en dépit de «la hausse des amortissements
consécutive à la poursuite du programme d’investissements». En consolidé, le résultat opérationnel du
3ème atteint 3,8 Mrd MAD, en hausse de 6,6% par rapport à 2009. Par conséquent, la marge
opérationnelle sur une base comparable marque une amélioration de 1,1 point, à 46,6%.
Par filiale, le Maroc, qui reste le moteur de croissance du groupe, génère un chiffre d’affaires net de 19,6
Mrd MAD, en légère progression de 2%. Une évolution attribuable, en grande partie, au bon
comportement de l’activité mobile qui draine un CA de 14,7 Mrd MAD (+5,2% par rapport à 2009) sous
l’effet de la progression du parc, du maintien de l’Arpu à un niveau élevé (95 DH) et de l’augmentation
du revenu entrant international. Au volet opérationnel, le résultat, en progression de 1%, a atteint 9,6
Mrd MAD, «en partie à l’optimisation du prix d’achat des terminaux et à la baisse du prix des liaisons
louées par le fixe de Maroc Telecom au réseau mobile».
Le Burkina Faso, qui est le Snd contributeur de la croissance du groupe en termes de chiffre d’affaires
avec 1,4 Mrd MAD, réalise une progression de 9% de ses revenus et ce «en dépit d’un contexte
fortement concurrentiel». Tendance plus accentuée pour le résultat opérationnel, qui a bondi de 49% à
360 MMAD, par rapport à fin septembre 2009. Cette réalisation incombe «à la croissance des revenus et
à une constante optimisation de la structure de coûts de l’entreprise». Au Mali, dernière acquisition du
groupe, l’ensemble des activités génèrent un chiffre d’affaires net de 1,1 Mrd MAD, plus 25% sur une
base comparable, et un résultat opérationnel de 144 MMAD. «Sur le seul 3ème trimestre, le chiffre
d’affaires progresse de 40% sur une base comparable, reflétant le dynamisme insufflé depuis
l’acquisition en août 2009», selon le management d’IAM.
En Mauritanie, l’activité de Maroc Telecom s’apprécie de 7% pour s’établir à 894 MMAD, suite à une
politique promotionnelle intense et à la hausse du trafic international entrant et sortant. Dans la foulée,
le résultat opérationnel ressort à 284 MMAD, mais baisse de 4,7%, dans un contexte fortement
concurrentiel. Côté perspectives, Maroc Telecom ambitionne une légère progression du chiffre d’affaire
consolidé tout en maintenant une rentabilité élevée.

Signature de la 4ème tranche PACTE
Maroc Telecom vient de signer avec l’ANRT une convention portant sur la 4ème et dernière tranche de
Pacte (Programme d’accès aux télécoms) qui permettra de couvrir 1 573 localités. Cette tranche fait
partie d’un programme englobant 7 338 communes rurales parmi les plus difficiles d’accès, pour un
investissement global estimé à 2,8 Mrd MAD. Il est à noter que 5 765 d’entre elles auront été équipées
par Maroc Telecom entre 2008 et fin 2010.

Nouvelle orientation stratégique pour le secteur
Le conseil d’administration de l’ANRT a validé la nouvelle note d’orientation du secteur pour la
période 2010-2013 dont l’objectif est de favoriser le développement de l’accès à la téléphonie et internet
en poussant à une concurrence plus accrue dont le but recherché est la baisse des prix.
Les objectifs quantitatifs fixés sont d’atteindre 39,3 Mrd MAD de chiffre d’affaires annuel d’ici quatre
ans, d’atteindre entre fixe, mobile et internet, un parc de 36 millions de clients/abonnés contre 31
millions environ à fin 2009, soit une hausse de 16%. De plus, il est prévu le passage à la norme de 4ème
génération de téléphonie mobile qui permettra au téléphone mobile d’atteindre des débits réels pour le
consommateur dépassant 1Mo/s.
Un nouvel opérateur, pourrait s’ajouter aux trois opérateurs globaux, disposant d’une licence de
téléphonie fixe nouvelle génération uniquement.




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Décision d’une asymétrie tarifaire
L'ANRT vient d'adopter une décision majeure d'asymétrie tarifaire qui rentrera en vigueur dès le 1er
juillet 2010. En effet, Méditel payera moins à Maroc Telecom lorsque l'un de ses clients passera un appel
vers un abonné de l'opérateur historique. Pour rappel, chacun des deux opérateurs prélève 1,15 MAD
sur les coûts de communication entrant sur son réseau.
De ce fait, l'asymétrie tarifaire accordée à Méditel devrait être répercutée sur le prix final appliqué au
consommateur et va permettre à Méditel d'avoir une plus grande marge de manœuvre financière.

Lancement de Mobicash
Maroc Telecom propose, désormais, un service de transfert d’argent et de paiement par téléphone
mobile « Mobicash ». L’objectif de cette offre est de favoriser, à la clientèle, l’accès aux principales
transactions financières et commerciales via un téléphone mobile. De ce fait, l’opération de
télécommunication s’est entourée d’Attijariwafa bank et de la Banque Populaire. Selon l’opérateur
télécoms, le cœur cible de cette nouvelle offre est constituée, principalement, des personnes à faibles
revenus et des clients non bancarisés. Il s’agit, notamment, d’appuyer l’effort de bancarisation de la
population.
Concrètement, l’utilisation de ce service nécessite l’ouverture d’un compte Mobicash à 20 DH. Après
activation du compte, l’usager bénéficie d’un certain nombre de prestations. Pour le moment, ils se
limitent au dépôt, au retrait et au transfert national d’argent. L’opération de dépôt est gratuite. Quant
au retrait et au transfert d’argent, les frais exigés varient entre 5 et 30 DH. A noter que le montant des
retraits est plafonné à 5 000 DH contre 3 000 DH pour le transfert national.
Selon le management de Maroc Telecom, le transfert d’argent sera élargi prochainement à
l’international. Il concernera, dans un premier temps, la Belgique et la France. Suivront l’Italie et
l’Espagne. En outre, l’offre Mobicash permettra, notamment, le paiement des achats auprès de
prestataires agréés et également le règlement des factures Maroc Telecom à partir du téléphone mobile.

L’Etat se désengage d’une partie du capital
L’Etat va procéder à la cession en Bourse d'une partie de sa participation dans Maroc Telecom.
L'opération, qui porte sur un maximum de 8% du capital de l'opérateur historique, est officiellement
mise sur les rails.
En effet, le ministère des Finances a lancé un appel d'offres pour les banques d'affaires aussi bien
marocaines qu'étrangères portant sur la sélection du conseiller arrangeur de l'opération. L'ouverture des
plis est prévue le 6 août.

    Distinction de Wana Corporate dans les segments Fixe et Internet
Au 31 mars 2010, le parc des abonnés mobile a atteint 27 045 951 soit une croissance de 6,86% sur les
trois premiers mois de l’année 2010. En termes de part de marché, l’opérateur historique détient 57,60%
du parc mobile suivi de Meditél avec 37,63% et Wana Corporate avec 4,77%.
Pour sa part, le parc global d’abonnés au fixe a atteint 3 444 6585 (contre 3 516 281 abonnés à fin
décembre 2009) dont 2 193 863 en mobilité restreinte. A cet effet, le parc de la téléphonie fixe a connu
une baisse trimestrielle de -2,04% à la fin du premier trimestre 2010 contre une croissance de 3,60%
réalisé en décembre dernier. En termes de part de marché, l’opérateur Wana Corporate détient 63,89%
du parc fixe suivi d’IAM avec 35,78% et Meditél avec 0,33%.
Au final, le parc total Internet a atteint 1 362 017 abonnés contre 1 186 923 à fin décembre dernier, en
enregistrant une augmentation de 14,75% au cours du premier trimestre 2010 et de 63,22% par rapport à
mars 2009. En termes de part de marché, IAM détient 53,80% du parc Internet suivi de Wana Corporate
avec 31,36% et de Meditél avec 14,64%.




                                                                                                        19
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                              – 2010 -


    France Télécom : Acquisition de 40% du capital de Méditel
Fipar-Holding (groupe CDG), FinanceCom et France Télécom ont signé un protocole d’accord visant
l’acquisition par France Télécom de 40% du capital et des droits de vote de Médi Télécom. France
Télécom consolidera cette participation dans ses comptes par voie d’intégration globale à partir de
l’exercice 2015. A travers ce partenariat, France Télécom entend contribuer au développement
stratégique de Médi Télécom dans les segments sensibles à la valeur, notamment dans les activités
mobile voix, mobile données, de contenus, et pour le marché Entreprises.
La transaction porte sur un montant de 640 millions d’euros pour 40% du capital et des droits de vote
de Médi Télécom, correspondant à une valeur d’entreprise de 2 140 millions d’euros. A la date de la
transaction, France Télécom reprendra aussi 40% des comptes d’actionnaires de Médi Télécom soit
environ 78 millions d’euros. La transaction entraînera une création de valeur pour l’ensemble des
actionnaires de Médi Télécom, qui percevront la totalité de son cash flow disponible sous forme de
dividende. Elle sera relutive pour France Télécom dès 2011 en termes de cash flow par action et de
bénéfice par action. Par ailleurs, les groupes CDG, FinanceCom et France Télécom sont convenus
d’introduire Médi Télécom à la Bourse des Valeurs de Casablanca à court-moyen terme.
La signature de la documentation finale et la réalisation de la transaction sont attendues pour fin 2010.
La réalisation de la transaction reste, par ailleurs, conditionnelle à l’approbation préalable par l’ANRT.


PETROLE & GAZ

    OPEP : Révision à la hausse des prévisions de la demande mondiale de brut
Dans son rapport d’octobre, l’OPEP a révisé en légère hausse sa prévision de la demande mondiale de
brut pour 2010. Dans ce sens, l’organisme table, désormais, sur une hausse de 1,3% et a laissé inchangés
ses pronostics pour 2011. Dans ce contexte, le cartel souligne que l’économie mondiale continue de
soutenir la consommation de pétrole malgré quelques revers et turbulences. Comparé à 2009, l’OPEP
s’attend à une croissance de 1,3% ou 1,13 millions de baril par jour (mbj) sur l’ensemble de 2010. Il mise,
auparavant, sur une hausse de 1,2% ou 1,05 mbj. Ce relèvement est motivé par une croissance plus forte
que prévu au premier semestre de cette année, soutenue par les programmes de relance économique.
Pour 2011, la demande mondiale devrait progresser de 1,2% à 86,64 mbj.
   Pétrole :
Un léger recul de la demande est attendu à fin 2010
L’OPEP table sur un léger recul de la demande mondiale de pétrole brut au second semestre, avec le
déclin des mesures de relance économique. En outre, le cartel confirme sa précision de stabilité pour
2011. En effet, dans son rapport de septembre, l’organisme affirme que la demande mondiale de brut en
2010 reste, largement, inchangée à un million de baril par jour (mbj) et a été plus forte que prévu au 1er
semestre, suite aux mesures de relance dans les grands pays consommateurs. Avec le déclin de ces
mesures, la demande devrait reculer au second semestre. Pour l’ensemble de l’année 2010, l’OPEP table,
toujours, sur une demande mondiale de 85,8 mbj, comme lors de ses précédentes prévisions. Ce
montant devrait passet à 86,6 mbj en 2011.

Ralentissement sensible de la croissance de la demande en 2011
Selon l’Agence internationale de l’énergie, la croissance de la demande mondiale de pétrole devrait
ralentir sensiblement en 2011. L’organisme prévoit un marché de l’or noir relativement stable pour
l’année prochaine. Dans ce contexte, la consommation de pétrole devrait augmenter de 1,3 million de
barils par jour (mbj) en 2011 (soit +1,6%), contre +1,8 mbj cette année. Elle devrait atteindre, à cet effet,
87,8 mbj. Ce ralentissement s’explique par une amélioration de l’efficacité énergétique dans les pays
développés de l’OCDE ainsi que par le retrait des plans de relance économique dans les pays non
membres de l’OCDE. A ce niveau, l’ensemble de la croissance viendrait, comme cette année, des pays
émergents d’Asie, du Moyen-Orient et d’Amérique latine.




                                                                                                           20
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                              – 2010 -

Lancement du projet de la deuxième raffinerie
Selon le responsable de la direction des combustibles et des carburants au ministère de l’Energie, le
projet de la raffinerie de pétrole, d’une capacité de 10 millions de tonnes/an devrait entrer en chantier
en 2010 et les négociations avec des investisseurs étrangers sont en cours. Evoquée pour la première fois
au lendemain de l’incendie de la raffinerie Samir de Mohammedia, cette deuxième plateforme répond à
un besoin exprimé par des investisseurs émiratis et libyens notamment.
Dans sa phase de lancement, ce projet verra son coût d’investissement atteindre 5 milliards de dollars
pour des contraintes d’environnement à respecter. Et pour une mise en service annoncée à l’horizon
2020, cette deuxième raffinerie retient dans son business plan 200 000 barils par jour pour une
production destinée pour 75%, au moins, à l’export.

    Hydrocarbures : La TVA passe de 7% à 10%
La nouvelle structure des prix des produits pétroliers prend en compte une TVA de 10% au lieu de 7%
sur certains carburante et gaz. Cette mesure, contenue dans la loi de finances 2010, concerne,
notamment, les carburant, gaz, huiles de pétrole et schistes bruts ou raffinés.
Selon cette nouvelle structure des prix des hydrocarbures, la caisse de compensation prendra en charge
le différentiel de 3%. Autrement dit, rien ne changera dans les prix à la pompe aussi bien pour les
distributeurs que les dépositaires. Ces derniers se verront ainsi restituer ce différentiel par la caisse de
compensation. Par contre, c’est la péréquation qui va changer. C'est-à-dire, la subvention de l’Etat du
fait de l’augmentation du prix du baril par rapport à l’hypothèse retenue dans la loi de finances 2010 de
75 dollars le baril.
    Afriquia Gaz : Inauguration du terminal de Jorf Lasfar
Dans le cadre d’une convention signée en 2008 entre le gouvernement et Afriquia Gaz, la filiale du
groupe Akwa a inauguré, le 06 janvier, la première phase de la station de stockage de gaz à Jorf Lasfar.
Elle porte sur deux sphères de stockage de gaz propane dont la capacité est de 2 780 m3 chacune pour
un investissement de 100 MMAD. Cette réalisation a permis la création de 37 emplois directs et
indirects. Pour sa part, la totalité du projet, dont la mise en service de la deuxième phase est prévue
pour septembre 2011, nécessitera à terme un investissement de 340 MMAD.
Selon le top management de l’entreprise, Afriquia Gaz contribuera, avec cet investissement, à
augmenter la capacité de stockage nationale de 10% à l’horizon 2011 ce qui devrait, à terme, conférer à
l’opérateur une capacité de stockage additionnelle plus importante et un seuil de sécurité plus que
confortable.
Notons que la mise en service de cette première phase a porté la capacité nationale de stockage de
propane à 13 080 tonnes contre 10 480 tonnes. A terme, le site de Jorf Lasfar constituera le plus grand
terminal de stockage aérien de butane au Maroc. En outre, la technologie utilisée pour la construction
de ces sphères a l’avantage de permettre la réalisation de stockages importants dans des endroits qui ne
se prêtent pas à des stockages souterrains. En plus de son aspect sécuritaire, ce nouveau terminal gazier
permettra de diversifier les points d’entrée et d’approvisionnement.

   SNI & Akwa Group : Signature d’une convention de partenariat pour la réalisation d’un terminal
   gazier au Maroc
SNI et Akwa group ont conclu un accord de partenariat en vue de la réalisation d’un terminal de gaz
naturel liquéfié (GNL) au Maroc. Cette infrastructure stratégique sera composée d’un terminal destiné à
accueillir les navires méthaniers, d’infrastructures de stockage, d’installations de regazéification, ainsi
que d’un gazoduc et du réseau de distribution nécessaires pour la desserte de l’économie marocaine.
Le consortium SNI-Akwa Group ambitionne à travers ce projet de faire bénéficier les secteurs de la
production électrique et de l’industrie des avantages qu’offre le gaz naturel -en comparaison avec le
charbon et le fuel- que ce soit en termes de coût, de sécurité ou de respect de l’environnement.
Notons que, malgré ses multiples avantages, le gaz naturel est, en l’absence d’infrastructures adéquates,
une source d’énergie sous-utilisée au Maroc. En effet, sa contribution est limitée à près de 4% de la
consommation nationale d’énergie. Toutefois, il représente près de 25% de la consommation
énergétique mondiale.




                                                                                                          21
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                              – 2010 -

    SAMIR : Nouvelles opportunités d’exportation
La Samir se prépare à faire face au potentiel d’excédent de sa production, suite au renforcement de ses
unités dédiées. Le raffineur prospecte, actuellement, de nouvelles opportunités d’exportation mais,
également, d’importation. Selon Youssef Touijer, senior trader export, Samir est en recherche
d’opportunités d’importation de pétrole brut et de produits pétroliers pour lesquels elle affiche un
déficit. A ce niveau, le groupe est en prospection avancée en Guinée Equatoriale, au Gabon. Le raffineur
cherche, également, des débouchés pour certains produits pétroliers finis ou semi-finis et pour ses
huiles de base, destinées à la production de lubrifiants.
Dans ce contexte, le japonais Itochu a remporté un contrat auprès de la Samir pour l’achat de naphta
(liquide issu de la distillation du pétrole). Le marché concerne près de 50 000 tonnes qui seront
acheminées vers l’Asie en juin.


BATIMENT ET MATERIAUX DE CONSTRUCTION


    Ciments : Une prévision de croissance de 1% pour l’année 2010
Au titre du mois d’août 2010, les ventes de ciment ont baissé de 128 575 tonnes à 1,113 million de tonnes
contre 1,231 million une année auparavant, soit un repli de -9,63%. Sur les huit premiers mois de
l’année, en cumul, l’activité n’a reculé que de 0,2%. Dans ce contexte, la plupart des industriels du
ciment s’attendent à une année, globalement, calme. Selon leurs prévisions, le marché devrait croître de
1% en 2010, soit une production de 18,2 millions de tonnes contre 17,6 millions en 2009. En outre, les
industriels tablent sur les mesures d’incitation pour le logement social. Toutefois, leur impact sur le
secteur devrait se ressentir vers la fin de 2010, voir début 2012. Par ailleurs, le cumul à fin août montre
un décrochage de la consommation du ciment dans quatre grandes régions dont Doukkala-Abda (-
17,3%), Tanger-Tétouan (-9,8%), Chaouia-Ourdigha (-8,5%) et l’Oriental (-4,4%).

    Ciments de l’Atlas : Eventuel rapprochement avec Ciments du Maroc
Ciments de l’Atlas démarrera incessamment la production de l’usine de Ben Ahmed. Situé à 70 km de
Casablanca, le site devrait développer, annuellement, une capacité de production de 1,6 million de
tonnes. A ce niveau, un éventuel rapprochement avec Ciments du Maroc via des participations croisées
est déjà à l’étude.
Dotée d’un investissement de 2,5 Mrd MAD, cette unité a pour vocation d’approvisionner la région de
Casablanca qui représente près de 15% de la demande nationale. En plus de l’unité de Ben Ahmed, une
seconde usine localisée à Béni Mellal devrait ouvrir ses portes en décembre prochain. Cette cimenterie
aurait la même capacité de production que celle de Ben Ahmed et nécessiterait le même montant
d’investissement.


    Holcim : Doublement officiel de la capacité de production de la cimenterie de Fès
La cimenterie d’Holcim-Fès va, officiellement, doubler sa capacité de production. Située dans la localité
de Ras El Ma à une quinzaine de kilomètres de la ville, cette unité qui existe depuis 1993 est dotée d’une
capacité de production de 600 000 t. le projet d’extension coûtera 1,44 Mrd MAD et nécessitera 18 mois
de travaux intenses.
Selon le management d’Holcim Maroc, la société anticipe, grâce à ce projet, la croissance de la demande
en ciment de la région. En plus, l’opérateur devrait réduire les coûts de production en doublant la
capacité de ladite usine, en modifiant la technologie employée et en installant un précalcinateur. Par
ailleurs, ce projet comporte un volet environnemental puisqu’il portera la capacité de valorisation
actuelle des déchets de 8 000 à 24 000 tonnes grâce aux technologies de traitement des déchets mises en
place.




                                                                                                         22
BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS
                                              – 2010 -

IMMOBILIER
    Hausse des prix et baisse des transactions
Selon le troisième rapport trimestriel de Bank Al-Maghrib et l'ANCFCC concernant la tendance
générale du marché immobilier, la tendance des prix du marché de l'immobilier au Maroc est à la
hausse pour le deuxième trimestre 2010. Cependant, le volume des transactions est à la baisse. En effet,
après la baisse (en glissement annuel) qui a débuté au 3ème trimestre 2008, l'Indice des prix des actifs
immobiliers (IPAI) a enregistré au deuxième trimestre, un accroissement de 1,4 % sur l'ensemble des
actifs immobiliers.
Cette hausse recouvre une amélioration de 3% des prix des appartements, elle intègre, également, une
quasi-stagnation (0,1%) des prix des maisons et une dévaluation de 3% des prix des villas, et ce, en
rythme annuel. En outre, d'un trimestre à l'autre, l'IPAI s'est accru de 2,2 % (après une baisse de 3,2 %
au trimestre dernier) recouvrant les prix des appartements avec 3,8%, ceux des maisons avec 1,4% et les
prix des villas avec -1,3%.

   Un Indice des Prix des Actifs Immobiliers
Dans le cadre de leur partenariat, Bank Al Maghrib et l’Agence Nationale de la Conservation Foncière,
du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC) ont, conjointement, décidé de communiquer,
trimestriellement, les résultats de l’évolution de l’Indice des Prix des Actifs Immobiliers (IPAI), sur la
base des données de l’ANCFCC. De périodicité trimestrielle, l’IPAI devrait permettre d’apprécier
l’évolution des prix en valeur courante des actifs immobiliers, tant au niveau national que régional, et ce
pour différentes catégories de logements ainsi que pour certaines grandes villes (Rabat, Casablanca,
Marrakech, Tanger, Fès, Oujda, El Jadida, Agadir, Kenitra et Meknès).
L’IPAI a été élaboré sur la base de la méthode des ventes répétées. Largement en vigueur sur le plan
international, cette méthode permet de remédier au problème de l’hétérogénéité des biens immobiliers
en assimilant l’évolution des prix à l’évolution moyenne constatée par les ventes d’unités ayant fait
l’objet d’au moins deux ventes successives durant la période analysée. L’indice a pour base 100 l’année
2006 avec un historique remontant au 1er trimestre 2006.
La première publication parue le 15 mars 2010, porte sur les résultats du 4ème trimestre 2009. Ils fons
états d’un redressement progressif des prix immobiliers au cours de deux derniers trimestres 2009,
d’une atténuation de la baisse du rythme d’augmentation des prix à la baisse du nombre de transactions
au 4ème trimestre 2009 et d’une forte disparité de l’évolution des prix de logements au niveau régional.

   FNPI : Approbation du plan d’action et du budget 2010-2011
Le Conseil d’Administration de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a approuvé
le plan d’actions et le budget de l’exercice 2010-2011. Le tout nouveau plan s’articule autour de
plusieurs volets qualifiés de stratégiques. Parmi les priorités du dit plan, la poursuite des chantiers
structurants déjà lancés. A leur tête, vient l’opération anti-noir via la campagne d’affichage des prix à
travers l’ensemble des régions du pays. S’ajoute à cela, la mise en place d’un système de labellisation
des logements et de catégorisation des différents standings (luxe, moyen, économique, social…). Sur le
plan organisationnel, la fédération compte fournie des propositions concrètes pour l’amélioration du
cadre juridique de la profession ainsi que la poursuite des actions en vue de la promulgation des lois
relatives à la copropriété, la Vefa (vente en l’état futur d’achèvement) et au code de la construction.
   CGI :

Emission obligataire d’un montant de 1,5 Mrd MAD
La CGI a émis un emprunt obligataire ordinaire réservé aux investisseurs qualifiés et personnes
morales de droit marocain et étranger. L’emprunt obligataire susmentionné porte sur un montant
global de 1 ,5 Mrd MAD réparti comme suit :
- Une tranche A cotée à la Bourse de Casablanca, à taux révisable;
- Une tranche B cotée à la Bourse de Casablanca, à taux fixe ;
- Une tranche C non cotée, à taux révisable;




                                                                                                         23
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Bilan annuel boursier CDMC - 2010 -

  • 1. + BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Relance du marché boursier casablancais après deux année PERFORMANCES & VOLUMES successives de baisse grâce, notamment, au regain de confiance Performance des investisseurs quant à la solidité des fondamentaux des INDICES Valeur principales sociétés composant le MASI et la résistance de Annuelle l’économie marocaine pendant des périodes de récession MASI 12 655,20 21,17% économiques. Au final, les indices boursiers s’adjugent des progressions annuelles de +21,17% pour le MASI et de +22,10% MADEX 10 335,25 22,10% pour le MADEX; En M MAD VOLUME M % VQM La reprise de la trajectoire haussière au sein de la BVC est Marché central 103 891,82 63,6% 410,64 attribuable à l’embellie de la quasi-majorité des valeurs de cote casablancaise et essentiellement des grandes capitalisations telles Marché de blocs 59 458,68 36,4% 235,01 que: BCP (+72,84%), ATTIJARIWAFA BANK (+50,74%), Marché global 163 350,50 100,0% 645,65 LAFARGE CIMENTS (+49,61%), IAM (+10,70%) et ADDOHA (+2,35%) ; Ces cinq valeurs participent, à elles seules, à hauteur de +14,90% à l’évolution du MASI sur l’année; PRINCIPAUX INDICATEURS Cependant, cette hausse a été limitée par la régression de certaines Capitalisation (MMAD) P/E 09 P/E 10E valeurs telles que : SBM (-35,91%), SONASID (-7,69%) et BMCE 579 019,8 20,6 17,5 BANK (-1,51%), Capi./PIB 10E P/B 09 P/B 10E La capitalisation boursière se hisse à 579, 02 Mrd MAD en progression de près de +70,13 Mrd MAD (+13,78%) par rapport à 75,4% 4,2 3,7 fin décembre 2009; Volume global 2010 (MMAD) D/Y 09 D/Y 10E Le Volume Quotidien Moyen se bonifie de près de 45% à 645,65 163 350,5 3,5% 3,7% MMAD contre 446,62 MMAD une année plus tôt; VQM 2010 (MMAD) Ratio de liquidité 2010* Drainé à hauteur de 63,6% sur le marché central, la volumétrie 645,7 17,3% globale annuelle s’établit à 163,35 Mrd MAD en élargissement de près de 48% par rapport au volume réalisé en 2009; * Ratio annualisé Les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, ADDOHA et IAM captent près de 54% des échanges sur le marché officiel, avec des volumes respectifs de 18,50 Mrd MAD, 13,77 Mrd MAD, 11,96 Mrd MAD et 11,65 Mrd MAD; Directoire Yacine BEKBACHY En 2010, la BVC a accueillie deux nouvelles valeurs, CNIA Mohamed NAJI SAADA et ENNAKL Automobiles. La quatrième recrue du secteur de l’assurance et le distributeur tunisien ont pu concentrer des volumes respectifs de 2,65 Mrd MAD et 811,68 MMAD. Analyse et Recherche Halima ABOUTAJ Les deux nouvelles recrues de la cote casablancaise s’adjugent, au Kawtar KARBAL titre de leur 1er exercice d’introduction, des performances de +22,99% et +2,77% respectivement; Intermediation La bonne santé économique traduite par des indicateurs macro- Nizar KAZMANE économiques en amélioration, couplée à la volonté Othman BENOUHOUD gouvernementale de la mise à niveau des filières jugées à fort Guizlane TALOUFAT potentiel ainsi que le nombre non négligeable des introductions attendues pour 2011, ne pourrait que rassurer les investisseurs et Tel. (0522).94.07.44 promettre d’un renforcement conséquent de la BVC. Dans cette Fax. (0522).94.07.66 lignée, nous estimons que la hausse de la BVC devrait se
  • 2. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - RELANCE DE LA TENDANCE HAUSSIÈRE À LA BVC Après deux années consécutives de déprime à la place boursière casablancaise, cette dernière se ressaisit et clôture l’année 2010 sur une hausse significative. En effet, l’indice général place sa performance au-dessus du seuil de +21%, au moment où l’indice des valeurs les plus actives situe son évolution au-delà de +22%. Il est à noter que cette embellie se concrétise suite au regain de confiance des investisseurs quant à la solidité des fondamentaux des principales sociétés composant le MASI et la résistance de l’économie marocaine pendant des périodes de récession économiques -confirmés à l’échelle internationale- ; Evolution du MASI et du MADEX depuis début 2010 (Indices indexés à 100 au 31/12/2009) Plus haut annuel de 12 932,38 pts (+23,83%) , le 09/12/10 125 120 115 110 105 100 Plus bas annuel de 10 291,75 pts (-1,46%) , le 01/05/10 95 04/01 30/03 22/06 17/09 15/12 MASI MADEX Au titre de l’année 2010, le MASI et le MADEX ont affiché des progressions annuelles de +21,17% et +22,10% respectivement. Toutefois, l’évolution de ces deux baromètres de la place est scindée en quatre phases distinctes : Une première phase de hausse accélérée, écourtée par quelques points d’inflexion. Durant cette période s’arrêtant au 19 mai, le MASI a atteint 12 457,59 points soit une performance de +19,28%. On note, dans ce sens, l’euphorie des investisseurs provoquée (1) généralement, par un retour aux fondamentaux du marché boursier marocain et (2) spécialement, par une réaction positive quant aux annonces de résultats 2009 jugés satisfaisants dans l’ensemble et l’opération stratégique du retrait de l’ONA et la SNI de la cote casablancaise ; Une seconde phase de baisse dans l’ensemble, allant du 19 mai au 19 août, tachée par une forte volatilité. A ce niveau, le marché a pu consommer une partie des gains cumulés sur la première phase (soit -7,69%) et atteint, in fine, son niveau de 11 499,64 Pts, soit une évolution de +10,11%. Consécutivement à un mouvement de prises de bénéfice, cette correction a eu lieu dans le but d’éponger les excès de hausses opérés depuis le début de l’année. Cette période a été marquée par la cotation de la valeur tunisienne ENNAKL survenue le 13 juillet 2010; Une troisième phase de relance allant jusqu’au 09 décembre, pendant laquelle le marché reprend son souffle pour confirmer sa trajectoire ascendante et ce malgré l’air capricieux du marché. Cette montée en puissance s’est agrémentée par un plus haut annuel de 12 932,38 pts, soit un gain de +23,83% pour le MASI. Cette reprise témoigne de (1) l’apaisement des tensions concernant la panique des investisseurs quant à une baisse indicielle en dessous de 12 000 pts, traduite par des ventes massives sur des valeurs jugées stables en cette période comme ADDOHA, (2) une réorientation de l’intérêt vers les grandes capitalisations telle que 2
  • 3. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - ATTIJARIWAFA BANK. Cependant, les sous-phases de baisse témoignent de l’interrogation des investisseurs quant au report de la cession de 8% de Maroc Telecom. Cette phase a connu aussi l’introduction, le 22 novembre 2010, de CNIA SAADA la quatrième recrue dans le secteur de l’assurance. Et une dernière phase d’évolution baissière, écourtée, toutefois, par quelques rebonds techniques. Sur cette période, le marché absorbe les excès de hausse cumulés sur l’année. Cet inversement de la trajectoire s’inscrit particulièrement dans une logique de réalisation des bénéfices avant la fin de l’année 2010. Dans ce contexte, la valorisation globale du marché se hisse à 579,02 Mrd MAD en bonification de +13,78% comparativement à l’année précédente, soit un additionnel de +70,13 Mrd MAD. L’embellie du marché boursier casablancais émane, notamment, de la bonne conduite des secteurs phares de la cote, tels que : Banques, Télécommunications, Immobilier et Bâtiments/Matériaux de Construction. Notons que ces quatre secteurs captent, conjointement, près de 80% de la capitalisation flottante totale avec des poids respectifs de 30,40%, 19,94%, 16,65% et 12,90%. ÉVOLUTION GENERALISÉE DES BLUE CHIPS HORS BMCE BA NK Sylviculture & papier Variation des indices sectoriels sur l'année 2010 Boissons Ingénierie & biens d'équipind Chimie Immobilier Loisirs & Hôtels Télécoms Pétrole & Gaz Distributeurs Stés de financement Stés de portefeuilles Holdings Transport Sces aux collectivités Equip électroniques & électriques Assurances Banques Mat/Log & sces info Industrie pharmaceutique Bât & Matériaux de construction Agroalimentaire/Production Mines -42% -32% -22% -12% -2% 8% 18% 28% 38% 48% 58% 68% 78% 88% 98% 108% 118% 128% Force est de constater que 18 secteurs contre 3 ont clôturé l’année en hausse, en affichant, au final, des progressions variant entre +2,84% et +128,22%. A ce niveau, il est à noter que l’intérêt porté par les investisseurs aux petites et moyennes capitalisations sur le premier trimestre a été généralisé par la suite sur toute la cote. L’indice « Mines» se place en tête de liste des performances avec une progression de 128,22%, tirant profit, de la bonne tenue de toutes ses valeurs, essentiellement, MANAGEM (+183,75%), SMI (+128,92%) et CMT (+72,23%). Le second rang est à accorder à l’indice « Agroalimentaire/Production» qui s’apprécie, pour sa part, de 35,15% grâce au bon comportement de toutes ses valeurs, notamment COSUMAR (+46,07%), LESIEUR (+37,44%) et CENTRALE LAITIERE (+19,64%). En troisième rang, se positionne l’indice « Bâtiments/Matériaux de Construction» en s’adjugeant un gain de +32,96% suite, essentiellement, à la bonne performance de toutes ses valeurs hors MEDIACO (-29,22%) et SONASID (-7,69%). 3
  • 4. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Dans le registre des baisses, l’indice « Sylviculture & Papier» affiche la plus forte contre-performance de -40,77%, suite de l’affaissement de son unique valeur MED PAPER. Pour sa part, l’indice « Boissons » se déleste de 17,50% à cause, particulièrement, de la régression de la valeur SBM (-35,91%). In fine, l’indice « Ingénierie & Biens d’Equipement Industriels» accuse un repli de 2,67% imputable au retrait de sa valeur Delattre Levivier Maroc Le renforcement du marché émane, particulièrement, de la performance affichée par la quasi-majorité des grandes capitalisations telles que : ATTIJARIWAFA BANK (+50,74%), BCP (+72,84%), LAFARGE CIMENTS (+49,61%), IAM (+10,70%), et ADDOHA (+2,35%). Ces cinq valeurs ont, fortement, contribuer à tirer le marché vers le haut et ce malgré la forte volatilité qui a marqué le marché en 2010. Par ailleurs, il est à signaler que le mouvement haussier du marché a été, partiellement, limité suite à l’évolution baissière de quelques grandes capitalisation telles que : SBM (-35,91%), SONASID (-7,69%) et BMCE BANK (-1,51%), LES PLUS FORTES VARIATIONS DE L'ANNÉE VALEURS Cours Performance VQM (KMAD) MANAGEM 681,00 183,75% 8 721,71 SMI 1 900,00 128,92% 3 779,67 OULMES 1 094,00 102,22% 15,20 UNIMER 1 700,00 79,89% 77,45 BCP 420,00 72,84% 19 974,92 STOKVIS 52,50 -20,21% 888,03 MEDIACO MAROC 121,00 -29,22% 67,67 BRASSERIES DU MAROC 2 179,00 -35,91% 608,17 MED PAPER 78,78 -40,77% 605,54 BALIMA 197,00 -89,55% 0,16 4
  • 5. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - RENFORCEMENT DES ÉCHANGES Le flux transactionnel annuel transigé sur le marché boursier atteint 163,35 Mrd MAD en amélioration de plus de 47% par rapport à l’année dernière. EVOLUTION MENSUELLE DES VOLUMES EN 2010 Volumes (MMAD) 30 050 27 050 10 409 24 050 8 451 21 050 13 943 18 050 11 900 15 050 2 729 332 12 050 5 821 19 770 9 050 414 15 053 256 1 972 453 6 050 10 509 10 685 2 780 8 381 8 882 7 092 3 050 4 841 4 572 5 491 5 387 3 228 50 Janv Févr Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Vol MC Vol MB Par compartiment, le volume du marché officiel s’est élargi de près 45% à 103,89 Mrd MAD par rapport au flux d’affaires de l’année 2009. A ce niveau, les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, ADDOHA et IAM raflent près de 54% des échanges. En effet, ces quatre valeurs concentrent des volumes respectifs de 18,50 Mrd MAD, 13,77 Mrd MAD, 11,96 Mrd MAD et 11,65 Mrd MAD. Le marché de blocs s’est, quant à lui, consolidé de près de 53% à 59,46 Mrd MAD contre 38,88 Mrd MAD une année auparavant. Dans ce contexte, 45% des transactions ont concerné l’échange de 7 702 913 titres CGI à un coût moyen pondéré de 1 758,37 MAD. BMCE BANK a été, quant à elle, cédée à un prix unitaire de 255,63 MAD en monopolisant 18,7% des échanges sur le marché de gré-à-gré. Il est à noter que ces deux flux tiennent compte du rachat, par CDG Développement, de 8% du capital de BMCE Bank ainsi que l’acquisition, par RMA Watanya, de 8% du capital de la filiale immobilière du groupe CDG. LES VALEURS LES PLUS ACTIVES DE L'ANNÉE CMP NBRE TITRES VOLUME (MMAD) Part (%) Marché central ONA 1 611,04 5 741 944 18 501 17,8% ATTIJARIWAFA 334,11 20 612 338 13 774 13,3% ADDOHA 112,68 53 054 393 11 957 11,5% ITISSALAT AL MARGHRIB 151,99 38 334 459 11 653 11,2% BCP 268,03 9 911 209 5 313 5,1% Marché de blocs CGI 1 758,37 7 702 913 27 089 45,6% BMCE BANK 255,63 21 699 603 11 094 18,7% 5
  • 6. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - FAITS SAILLANTS DE L’ANNÉE 2009 PROGRAMMES DE RACHAT Délais Prix maximum Prix minimum de Nombre maximum d'actions à Date du démarrage Valeurs d'acquisition d'achat en MAD vente en MAD acquérir du programme ADDHA 18 mois 200 130 8 505 000 (3% du capital) 01/07/2009 CARTIER SAADA 18 mois 30 17 468 000 (10% du capital) 25/11/2009 IAM 18 mois 210 130 16 000 000 (1,82% du capital) 10/12/2009 TIMAR 18 mois 380 250 19 500 (10% du capital) 28/12/2009 BMCI 12 mois 1125 825 663 942 (5% du capital) 21/05/2010 ATLANTA 18 mois 130 84 3 009 522 (5% du capital) 01/07/2010 AUTO HALL 18 mois 130 80 944 000 (2% du capital) 06/07/2010 LABEL VIE 18 mois 1500 1120 114 538 (5% du capital) 04/08/2010 SALAFIN 18 mois 850 550 118 627 4,95% du capital) 17/08/2010 SNEP 18 mois 600 380 120 000 (5% du capital) 01/09/2010 ADI 18 mois 1000 650 605 000 (5% du capital) 09/11/2010 INTRODUCTIONS Storc Industrie : Introduction en Bourse prévue pour début 2011 Stroc Industrie, le concurrent direct de Delattre Levivier Maroc (DLM) et e numéro 2 de la construction métallique lourde prépare son dossier d’introduction à la Bourse de Casablanca. Après l’augmentation de capital, qui a vu le tour de table passer de 30 à 50 MMAD via une incorporation de réserves, l’entreprise de la famille Ziatt nourrit de fortes ambitions sur la place de Casablanca. La société réclame un chiffre d’affaires 2010 de l’ordre de plus de 450 MMAD contre 402 MMAD en 2009 (+49%). De nombreux chantiers sont lancés notamment dans les nouvelles zones de logistique, des entrepôts, des plateformes de dernière génération. L’entreprise ambitionne d’accompagner les différents projets de hubs logistiques initiés notamment par la SNTL et l’ONCF. Autres projets phares à l’actif de Stroc, des usines clés en main pour des équipementiers automobiles (à l’instar de Faurecia dans la région de Kénitra ou encore Snop dans la zone franche de Tanger). Stroc assure également d’importants chantiers pour le compte de l’OCP. Il s’agit notamment d’un projet de laverie pour le compte du phosphatier national à Khouribga. C’est une pièce maîtresse en amont du dispositif du gigantesque pipeline qui va relier le site de Khouribga à celui de Jorf Lasfar. Un marché de 300 MMAD. Le business model de Stroc Industrie est, pour rappel, orienté vers trois principaux métiers: la construction d’unités de stockage et traitement de liquides et gaz, la construction d’installations de manutention de produits en vrac. Enfin, les bâtiments industriels. CONJONCTURE ECONOMIQUE Croissance économique nationale : 2009 : Légère révision à la baisse à 4,9% Selon les dernières estimations du HCP, la croissance économique en 2009 vient d’être révisée à la baisse à 4,9% au lieu de 5,2% annoncés en mars dernier. Cette réalisation est le résultat (1) d’une hausse de la valeur ajoutée agricole (non compris la pêche) de 30,6% au lieu de 16,3% en 2008, (2) d’une augmentation de la valeur ajoutée hors agriculture de 1% contre 4,1% en 2008 et (3) d’un accroissement de 4,6% des impôts nets des subventions contre 5% un an auparavant. A cet effet, le PIB hors agriculture (qui est égal à la valeur ajoutée hors agriculture augmentée des impôts sur les produits nets des subventions) a augmenté, en 2009, de 1,4% contre 4,2% en 2008. 6
  • 7. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - 2010 : Une prévision de 3,2% Conforté par l’annonce anticipée du FMI sur la fin de la crise, le Centre Marocain de Conjoncture CMC prévoit une croissance mondiale de l’ordre de 2,8% en 2010. Le Maroc, pour sa part, réaliserait une croissance du PIB au-dessus de la moyenne mondiale à 3,2%. Cette estimation reste plus prudente que celle avancée par Bank Al Maghrib qui table, quant à elle, sur une progression de 3,5%. Ceci grâce à l’exceptionnel cru agricole de 2009, avec 102 millions de quintaux de céréales. Toutefois, les irrégularités des précipitations et les inondations récurrentes laissent entrevoir une baisse de -4,3% de la valeur ajoutée agricole. Dans ce contexte, le redressement de la demande extérieure est providentiel. Il bénéficiera en premier lieu au secteur des industries manufacturières dont la croissance serait portée à 3,6%. 2011 : Le CMC table sur un taux de 4,5% Pour le présent exercice, le CMC estime la croissance du PIB à 2,8% en termes réels, contre 4,9% en 2009.En moyenne le PIB mondial devrait croitre de 4% en 2010 après avoir fléchi de 0,6% en 2009. Ce redressement est le fruit du bon comportement des économies asiatiques qui ont présenté une certaine résilience face à la crise et ont repris avec une grande célérité leur tendance expansionniste. Ces pays devraient afficher un taux de croissance estimé à 8,5%. Le taux de croissance projeté par le Centre marocain de conjoncture (CMC) devrait se situer autour de 4,5% en termes réels du PIB. Ce qui se traduirait en un gain de 1,7 pt par rapport à 2010. Cette prévision table sur la reprise des activités industrielles et des services à la faveur de l’amélioration de la demande aussi bien interne qu’externe. 2011 : Le HCP prévoit une croissance de 4,3% Dans le budget économique exploratoire pour l’année 2011, le HCP table sur une croissance nationale de 4,3% en 2011. Dans ce contexte, l’organisme table sur une augmentation du PIB non agricole de 5,4%. Cette évolution est attribuable à une progression de 5,7% du secteur secondaire et de 5,3% pour le tertiaire. A contrario, le secteur primaire devrait connaître un léger recul de -2,7%. Cette donne se base sur un scénario moyen de 70 millions de quintaux pour la production céréalière durant la campagne 2010-2011, en diminution de 5 millions de quintaux par rapport à 2009-2010. Par ailleurs, la demande adressée au Maroc devrait connaître un rythme de croissance de 5,8% après son amélioration de 6% en 2010. Les transferts des MRE devraient, également, progresser de 10% alors que les recettes du tourisme international afficheraient une hausse de 12%. PIB mondial : Hausse prévisible de 2,7% en 2010 Selon un rapport de la Banque Mondiale sur les perspectives économiques mondiales, le PIB mondial a reculé de 2,2% en 2009 et devrait augmenter de 2,7% cette année et de 3,2% en 2011. A ce niveau, les perspectives de redressement sont, relativement, bonnes pour les pays en développement, avec une croissance annoncée de 5,2% cette année et de 5,8% en 2011 contre 1,2% en 2009. Le PIB des pays riches, qui a baissé de 3,3% en 2009, devrait, quant à lui, augmenter de 1,8% en 2010 et de 2,3% en 2011. Le volume des échanges mondiaux, qui a accusé une baisse spectaculaire de 14,4% en 2009, devrait augmenter de 4,3% cette année et 6,2% en 2011. Quant au taux de croissance en 2009, il pourrait varier entre 2,5% et 3,4%. Les cours du pétrole devraient se maintenir autour de 76 dollars le baril en moyenne et les prix des autres produits de base ne devraient pas augmenter de plus de 3% par an en moyenne en 2010 et 2011. Levée des fonds : Dominance des gestionnaires La répartition par profil d’investisseurs de l’opération de levée de fonds du Maroc à l’international révèle une forte domination des gestionnaires de fonds à hauteur de 49%. Près de 20% du montant demandé a été apporté par les banques, 14% par les fonds alternatifs, 5% par les assurances et les caisses de retraite. Du point de vue géographique, la demande des obligations marocaines a été, fortement, ressentie à 47% auprès des pays d’Europe, 20% des Etats-Unis via des fonds offshore, 4% de l’Asie. Il est à noter que 8% de la demande parvient de la Suisse. Les 11 Mrd MAD issus de cette levée seront, exclusivement, réservés au financement du déficit budgétaire de 2011 qui a été estimé à 4% du PIB. 7
  • 8. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Projet de loi de Finances 2011 : Plusieurs mesures de réformes Le projet de loi de finances 2011 a privilégié des mesures structurantes à travers des dispositifs d’accompagnement de réformes (La place boursière casablancaise) et la lutte contre l’économie informelle et plus globalement contre la dissimulation de la base de l’impôt. Dans ce contexte, les deux outils de mobilisation de l’épargne, le Plan d’épargne action (PEA) et le Plan d’épargne logement (PEL) se voient aménager des incitations particulières sous forme de franchise d’impôt sur les revenus générés. Dans le premier cas, l’épargne constituée sous forme d’actions cotées à la BVC (par les sociétés de droit marocain) serait exemptée d’impôt sous réserve d’être conservée pendant cinq ans et ne pas dépasser 600 000 MAD. Le PEL bénéficiera, également, d’une mesure d’exonération sur les intérêts générés s’il est destiné au financement de l’acquisition de l’habitation principale du bénéficiaire. Le plafond défiscalisé est fixé à 300 000 MAD. Création d’un fonds pour la promotion des investissements L’une des nouveautés du projet budget 2011 est la création d’un fonds pour la promotion des investissements dont l’ordonnateur est le ministre des Finances. Il sera alimenté par 50% des produits de cession au secteur privé des participations de l’Etat dans les établissements publics. A cela s’ajoutent les dons, legs et les recettes diverses. Selon le projet de loi de Finances, ce fonds servira au développement des programmes d’investissements réalisés dans le cadre des stratégies sectorielles. Toutefois, il n’est pas à exclure que cette manne sert, également, à accompagner les grandes entreprises marocaines qui partent à l’assaut des marchés africains. S’inscrit dans une logique de dynamisation des investissements publics Les priorités de la loi de Finances 2011 s’axent dans l’ensemble sur le renforcement de la dynamique économique avec la poursuite des grands chantiers et politiques sectorielles. Ainsi, le principal moteur de croissance sera encore une fois l’investissement public qui devrait passer à 167,3 Mrd MAD en 2011 contre 162,3 Mrd MAD pour cette année. Les infrastructures vont concentrer à cet égard un gros pavé de 6,5 Mrd MAD pour le programme routier dont 3,3 Mrd MAD pour les autoroutes, près de 11 Mrd MAD pour les chemins de fer et ports. Quant aux stratégies sectorielles, c’est une enveloppe de plus de 16 Mrd MAD qui sera accordée à l’eau, l’environnement et l’énergie. Le budget prévu pour l’agriculture et le plan vert s’élève à 8,5 Mrd MAD. S’y ajoutent 3 Mrd MAD destinés à la stratégie nationale pour le développement de la compétitivité logistique. Le pacte national pour l’émergence industrielle n’est pas en reste puisqu’il sera doté d’un budget de 1,6 Mrd MAD. Un déficit budgétaire prévisionnel de 3,5% Selon le ministre des Finances, le niveau actuel de 4% du déficit budgétaire est jugé soutenable. Dans ce contexte, le ministre espère boucler le budget 2010 sans avoir recours à l’opération de privatisation de 8% du capital de Maroc Telecom. A ce niveau, il envisage de réduire le niveau actuel du déficit progressivement à 3% à l’horizon 2012, notamment à travers la baisse qui se profile des dépenses de fonctionnement du gouvernement. Rappelons que la prochaine loi de finances 2011 prévoit un déficit budgétaire de 3,5%. Enquête Bank Al Maghrib : Des perspectives d’évolution favorable pour l’industrie Selon la revue mensuelle de la conjoncture du mois d’octobre éditée par Bank Al Maghrib, les perspectives d’évolution de l’activité manufacturière durant le 3ème trimestre sont favorables. En effet, les industriels ont anticipé une hausse de leur chiffre d’affaires même si deux mois plus tôt, les résultats de l’enquête de conjoncture révèlent une baisse de la production d’un mois à l’autre dans l’ensemble des branches, à l’exception des industries agroalimentaires, mécaniques et métallurgiques. Seulement, le taux d’utilisation des capacités de production s’est situé autour de 72%. Quant au niveau actuel des commandes il est jugé quasi-normal alors que celui des stocks de produits finis reste important selon les chefs d’entreprises. 8
  • 9. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Inflation : Hausse de 1% en 2009 Au titre de l’année 2009, l’inflation s’établit à 1% et se situe, à cet effet, en dessous des prévisions gouvernementales qui tablaient sur un taux de 2%. Pour le HCP, la hausse de l’indice des prix à la consommation est attribuée aux produits alimentaires dont l’indice a augmenté de 1% alors que celui des produits non alimentaires a progressé de 0,9%. Pour ces derniers, la variation s’inscrit dans une fourchette allant d’une baisse de -4,5% pour les « Communications » à une hausse de 5,4% pour l’ « Enseignement ». Pour le mois de décembre, l’IPC, qui couvre l’ensemble de la population urbaine, a reculé de 0,5% suite à la baisse de -1% des produits alimentaires couplée à une légère variation de -0,1% des produits non alimentaires. Hausse prévisible en 2011 Après une accalmie en 2009 et 2010, l’inflation devra repartir à la hausse l’année prochaine. En effet, d’après les estimations de Bank Al Maghrib, l’inflation devrait atteindre 2,3% en 2011, après un taux qui devrait ne pas dépasser 1% pour 2010, soit un niveau similaire à celui enregistré en 2009. Cette montée de l’inflation se déclencherait dès le premier trimestre de l’année prochaine. En fait, elle devrait se situer au cours des trois premiers mois de l’année 2011 autour de 2,3%. Et c’est le niveau qu’elle garderait durant le second trimestre de la même année, pour passer à un rythme supérieur au troisième trimestre, au cours duquel elle devrait atteindre 2,5% et finir à 2%. Ce taux devrait être maintenu au cours du premier trimestre de l’année 2012. Compensation : l’Etat s’engage à verser 5 Mrd MAD d’arriérés d’ici fin décembre La Caisse de compensation a décaissé, cette semaine, 2 Mrd MAD au profit des pétroliers afin d’éponger une partie des arriérés de paiement de l’Etat qui reste redevable de 5 Mrd MAD. Selon le directeur de la Caisse de compensation, ce montant correspond à deux mois d’arriérés de paiement que le Trésor compte honorer d’ici décembre. En effet, l’année 2011 devra démarrer avec zéro dirham d’arriérés de paiement. A fin octobre, les charges de compensation ont avoisiné 17,5 Mrd MAD dont 1,5 Mrd MAD pour la subvention du sucre. Les dépenses de compensation étant nichées dans les charges communes de fonctionnement, leur financement s’effectue via cette rubrique, en particulier par un redéploiement de crédit. Pour le budget 2011, les dépenses de soutien des prix devraient rester dans la limite de 2 à 3% du PIB. Le budget 2011 prévoit une enveloppe de 17 Mrd MAD. Standard & Poor’s : Le Maroc obtient l’ « Investment Grade » L’Agence internationale de notation Standard & Poor’s a réévalué le note accordée au Maroc en lui permettant le passage à « Investment Grade ». En effet, elle a revu à la hausse la note du crédit souverain de la dette à long terme en devises de BB+ à BBB- et celle de la dette en monnaie locale à long terme de BBB à BBB+ avec des perspectives stables. Le rating de Standard & Poor’s traduit les progrès enregistrés par le Maroc qui a réduit son endettement et modernisé son économie. Au cours des dix dernières années, les finances publiques ont connu une évolution soutenue. Dettes publique : 47,1% du PIB 2009 Malgré une conjoncture difficile, la dette publique est ramenée à 47,1% du PIB en 2009. Avec une baisse de 0,2 point, le ratio de la dette du Trésor poursuit ainsi une tendance entamée depuis 10 ans et ce, à l’exception de 2005, une année marquée par la prise en charge des départs volontaires dans la fonction publique et l’apurement des arriérés de l’Etat vis-à-vis de la Caisse marocaine de retraite (CMR). Toutefois, en termes d’encours, la dette publique a progressé de 19,4 Mrd MAD (+6%) rompant ainsi avec les baisses successives enregistrées en 2007 et 2008. En effet, l’encours de la dette publique s’est établi à 345,2 Mrd MAD en 2009 contre 325,8 Mrd MAD en 2008. Cette évolution est attribuable à l’augmentation de l’encours de la dette intérieure de 8,9 Mrd MAD et à celui de la dette extérieure de 10,5 Mrd MAD sachant que l’année 2009 a été marquée par une baisse des transferts des MRE, un recul des flux des capitaux et de la demande étrangère. 9
  • 10. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Dettes du Trésor : Un encours de plus de 161 Mrd MAD A fin juin, l’encours de la dette du trésor s’est établi à 161,3 Mrd MAD. Son poids dans le PIB avoisine traditionnellement 20%. Dans ce contexte, la structure de cet encours par créancier révèle une forte domination des institutions internationales à hauteur de 51%. Les créanciers libéraux, à savoir l’Union européenne, les pays arabes et d’autres pays viennent en seconde position avec un poids de 42%. Le reste a été assuré par les banques commerciales. Créances sur l’économie : Hausse de 12% Les créances sur l’économie ressortent en progression de 12% à fin août. A la même période de l’année dernière, la hausse était de 17,8%. Pour leur part, les crédits à l’équipement s’apprécient de 25,8% tandis que les prêts immobiliers et à la consommation affichent des hausses respectives de 9,3% et 13,7%. Quant aux facilités de trésorerie, elles enregistrent une légère amélioration de 0,3%. Selon les statistiques de Bank Al Maghrib à fin août 2010, les créances sur l’économie laissent ressortir une baisse du taux de croissance des crédits destinés au secteur privé. Il passe de 15,2% à 9,7%. Dans le détail, les crédits accordés aux MRE reculent de 13,5% à 8,7% alors que les prêts destinés aux sociétés non financières se contractent de 9 points à 9,7%. Campagne agricole : Une récolte de 75 millions de quintaux En dépit des aléas climatiques, le bilan de la campagne agricole 2009/2010 s’avère, finalement, satisfaisant. En effet, la production de céréales qui s’est établie à 74,6 millions de quintaux pour une superficie emblavée de 4,8 millions d’ha, soit un taux de rendement moyen de 15,6 quintaux/ha. Globalement, la production de la campagne est, certes, en baisse par rapport au record de 102 millions enregistré lors de la campagne précédente, mais de loin supérieure aux performances des années antérieures. Ainsi, par rapport à la moyenne des trois dernières campagnes, la hausse est de 27% et si l’on remonte à cinq ans, elle s’établit à 21,8%. Levée : Levée d’un emprunt à l’international La sortie du trésor sur le marché international a porté sur un milliard d’euros correspondant à une demande de 3,2 milliards d’euros, soit plus que le double par rapport à l’offre. D’une durée de dix ans, ledit emprunt bénéficie d’un taux de 4,5%, soit près d’un point de moins qu’en 2007 (5,37%). A ce niveau, la prime de risque est de 200 points de base. Les investisseurs européens ont acquis 57% des obligations offertes par le Royaume. Ceux des Etats- Unis et de pays de la région Mena détiennent respectivement 20% et 19%. Suite au succès enregistré pour cette levée, le Maroc entend revenir de façon régulière sur le marché de la dette international. Il n’exclut pas, non plus, des levées libellées en dollars. OCP : Le groupe et l’américain Jacobs mettent 45 MMAD dans leur co-entreprise marocaine Le groupe OCP et l’américain Jacobs ont crée, récemment, leur co-entreprise au Maroc au nom de Jacobs Engineering SA (JESA). Conformément au pacte d’actionnaires, le capital de cette structure, limité à 45 MMAD, est paritairement détenu entre les deux groupes. Il devrait être relevé aussi bien par des apports en nature, notamment certains actifs de la Société marocaine d’études spéciales et industrielles (SMESI), filiale de l’OCP dédiée à l’ingénierie, qu’en numéraire pour accompagner les investisseurs futurs. Au niveau de la gouvernance, chaque partie dispose de trois sièges dans le Conseil d’administration. TMSA : Lancement d’un emprunt obligataire L’Agence spéciale TangerMed (TMSA) s’apprête au lancement d’un emprunt obligataire de 2 Mrd MAD garanti par l’Etat. Le financement du projet de TangerMed II dans sa première phase fait l’objet d’un tour de table avec plusieurs intervenants dont l’Etat, TMSA et le Fades et ce via la création d’une société dédiée, TM2. L’investissement total pour la première phase est de 7,5 Mrd MAD. Le financement est assuré, essentiellement, par un apport en fonds propres de 4 Mrd MAD répartis à parts égales entre l’Etat et TMSA. Les 3,5 Mrd MAD restants seront financés par endettement dont 2 Mrd MAD par l’emprunt obligataire. Le reste sera financé par un emprunt souscrit auprès du fades, de la BEI et du Fonds d’Abou Dhabi, selon le montage original du projet. 10
  • 11. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - CDG : Prise de participations multiples Un décret autorise CDG développement et la BCP à prendre participation dans le capital de « Maroc Numéric Fund » et de la société de gestion MTC Capital. Créé en mai 2010, ce fonds de capital risque est doté d’une enveloppe de 100 MMAD, avec l’ambition affichée par ses créateurs de la porter à 150 MMAD. Le fonds est dédié exclusivement aux entreprises d’ingénierie technologique. Le ticket d’investissement varie entre 500 000 et 8 MMAD sur plusieurs tours de financement. La caisse de dépôt et de gestion s’est vu autoriser, par un décret publié dans le BO du 21 octobre, une prise de participation dans le nouvel ensemble composé de l’ONA et de la SNI. La participation sera réalisée par conversion des 471 471 actions, soit 2,7% du capital de l’ONA que la CDG détient actuellement. La CDG prendra une participation à hauteur de 100 MMAD dans le fonds « A6 immobilier ». Il s’agit d’un fonds d’investissement dont l’encours cible pour son premier closing est fixé à 2,4 Mrd MAD. Il interviendra dans des sociétés Ad-hoc porteuses de projets immobiliers. Le fonds investira principalement sur le segment résidentiel de l’axe Nord-Atlantique. Il investira dans un projet, par an, à hauteur de 120 MMAD à 1,5 Mrd MAD. ECONOMIE INTERNATIONALE FMI : Une reprise modérée et inégale en Europe Selon le dernier rapport du FMI, l’endettement public a atteint la cote d’alerte dans la plupart des pays européens. A cet effet, l’organisme préconise de vigoureux efforts de rééquilibrage à moyen terme. Selon ce rapport sur les perspectives économiques régionales, une reprise modérée et inégale et de l’activité dans toute l’Europe est observée, alimentée par le rebond du commerce mondial et les mesures de relance prises par les pouvoirs publics. A cet effet, le FMI s’attend à ce que la croissance s’accélère dans la région en 2010-2011, mais les moteurs traditionnels de la reprise seront, sans doute, moins vigoureux que par le passé. FMI : Une croissance prévisionnelle de 4,2% pour le PIB mondial Le FMI a, légèrement, relevé sa prévision de croissance mondiale, mais a souligné les risques qui pèsent sur le reprise, en particulier la dette publique des pays développées et les déséquilibres dans les flux de capitaux. Après avoir reculé de 0,6% en 2009, le PIB mondial devrait croître de 4,2% cette année. Dans ce contexte, la croissance devrait être la plus lente en Europe (1,0% dans la zone euro, 1,3% au Royaume-Uni) et au Japon (1,9%). Elle serait plus élevée, en revanche, aux Etats-Unis (3,1%). Toutefois, elle serait tirée par les pays émergents et en développement (6,3%) avec en tête de liste, l’Asie (8,7% dont 10% pour la Chine). Par ailleurs, les perspectives de croissance pour le Moyen-Orient sont favorables malgré l’impact de la crise financière à Dubaï, en raison notamment de la politique de relance budgétaire et de la reprise de l’économie mondiale. Selon le FMI, le PIB pour l’ensemble de la région devrait progresser de 4,5% en 2010 puis de 4,75% en 2011. Pour le Maroc et la Tunisie, la croissance devrait se situer entre 3,25% et 4% en 2010 puis 4,5% à 5% en 2011 si les exportations, le tourisme, les transferts des expatriés et l’investissement direct étranger continuent de s’améliorer. Pour sa part, le taux de croissance de l’Algérie devrait atteindre 4,6% en 2010 et 4,1% en 2011. 11
  • 12. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - IDE : Une résistance face à la crise mondiale Le rapport annuel de la Cnuced explique que, malgré le fort impact de la crise économique et financière mondiale sur les programmes d’investissements des sociétés transnationales (STN), il n’y a pas eu d’importants retraits d’actifs à l’international. Pour les experts, les résultats du sondage suggèrent que la crise a eu un impact sur les IDE moins destructeur que ce qu’ils craignaient. Ainsi seulement 18% des 236 entreprises interrogées par les experts onusiens ont expliqué que la crise les avaient conduits à vendre ou à fermer une partie importante de leurs activités à l’international. A moyen terme, la Cnuced s’attend, néanmoins, à un renforcement des flux d’IDE. Ils devraient se situer dans une fourchette de 1 300 à 1 500 milliards de dollars pour 2011 et de 1 600 à 2 000 milliards de dollars pour 2012, des niveaux encore inférieurs au pic d’avant crise, en 2007 (2 100 milliards de dollars). Concernant la distribution géographique des investissements, les pays en développement et en transition vers l’économie de marché se sont confirmés être des destinations de choix des dépenses en capital. Selon les experts onusiens, sur les 15 principales destinations d’investissement pour la période jusqu’en 2012, neuf relèvent de cette catégorie de pays. La Chine, l’Inde et le Brésil sont, désormais, les trois pays qui sont considérés comme offrant le meilleur potentiel d’attractivité, les Etats-Unis ayant perdu leur deuxième place au classement. La Russie arrive toujours en cinquième position. OMC : Révision à la hausse des prévisions de croissance du commerce L’OMC a revu à la hausse ses prévisions de croissance du commerce pour 2010. Elle s’attend ainsi à une progression sans précédent des échanges mondiaux de 13,5% contre 10% prévus jusqu’à présent. L’organisation relève, toutefois, que cette progression est largement imputable à la chute historique des échanges commerciaux de 2009. Le commerce mondial avait connu une baisse en volume de 12,2%, marquant l’effondrement le plus important depuis la seconde guerre mondiale à cause de la crise et d’une forte contraction de la demande mondiale. Malgré tout, la forte reprise du commerce amorcée ces derniers mois est un signal de l’amélioration économique mondiale. Ce rebond donne les moyens de sortir de cette récession économique et peut aider les gens à retrouver du travail. Compensation : FIN d’année tendue Depuis près de deux mois, les cours des produits pétroliers, en particulier le butane, ont flambé. L’année s’est également caractérisée par une augmentation des cours de produits tels que le sucre. Conjuguée au taux de change élevé, le «cocktail» est loin d’être facile à digérer. Ainsi, à côté des 14 Mrd MAD inscrits dans la loi de finances 2010, la Caisse a également eu droit à des transferts d’argent pour faire face aux charges supplémentaires dues à la flambée des cours. Le ministère des Finances opère un redéploiement sur les postes de fonctionnement pour honorer les engagements de la Caisse. La facture pourrait augmenter de 13 Mrd MAD sans pour autant atteindre les niveaux de 2008 (4,6% du PIB). La part de la compensation dans le PIB serait contenue aux environs de 3%. Cette situation et d’autres points dont les scénarios 2011 seront à l’ordre du jour du conseil d’administration de la Caisse prévu jeudi 23 décembre. Le conseil d’administration examinera aussi les résultats du contrôle des entreprises bénéficiaires des montants de la compensation. Externalisé depuis novembre 2008 à des cabinets privés, ce contrôle n’a pas révélé de dysfonctionnement pour l’année en cours. Le cabinet Masnaoui Mazars prend en charge la filière sucrière alors que Fidaroc contrôle le secteur des hydrocarbures. Jusque-là, la démarche poursuivie dans la réforme de la compensation, via l’amélioration de la gouvernance du système et la refonte de la structure des prix des produits pétroliers, a permis de réaliser des économies importantes. Idem pour la baisse du montant accordé à la compensation du fuel industriel, laquelle pourrait se poursuivre durant les prochaines années. 12
  • 13. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - POLITIQUE MONETAIRE BANK AL MAGHRIB : De nouvelles mesures Autre que le maintien du taux directeur à 3,25%, plusieurs décisions ont émané du conseil de Bank Al- Maghrib. BAM a, ainsi, statué sur la mise en place des mesures de relance de la petite et moyenne épargne, et ce, dès le début de 2011. Cela se traduira par «la généralisation des chèques pré-barrés, le relèvement du plafond des comptes sur carnet à 400 KMAD (300 KMAD avant) et surtout ils seront enlevés de l’assiette de calcul de la réserve monétaire». Conséquence pour le système bancaire, l’injection de cash de l’ordre de 3 à 4 Mrd MAD. Autre mesure à venir, l’ouverture d’un compte zéro, sans exiger de mise de fonds de départ, avec une tolérance de 6 mois. En parallèle, le conseil a, dans le cadre de l’effort de bancarisation, fixé un objectif aux banques de bancariser les 2/3 de la population dans les 3 années à venir, en dépit de certaines réticences. Pour ce faire, Jouahri leur propose de poursuivre leurs efforts de diversification de produits (mobile banking …) et de communication. Pour ce qui est de l’accompagnement de TPE et PME, le conseil a demandé aux banques de faire une évaluation de toute l’action menée en faveur de ces entreprises depuis 2007. A ce titre, une rencontre régionalisée pour ces entreprises est envisageable à l’image de celle de 2007. Le conseil de BAM se mobilise également avec les banques pour Casablanca Finance City (CFC). Pour les autorités monétaires, deux chantiers doivent être accélérés. Le premier a trait au financement «le financement par le marché». Les institutions qui vont s’y installer sont des grosses capitalisations qui vont apporter toute l’innovation financière et tous les produits dont elles disposent. Il est donc nécessaire que nos banques et notre place soient préparées à supporter la concurrence et surtout la comparaison. Le secteur bancaire doit, à son tour, y apporter sa contribution notamment via une présence sur place ou encore une coordination entre les acteurs bancaires et financiers pour apporter une solution à l’objectif de développement économique et social dans cette déclinaison territoriale. Banque Mondiale : Un financement de 4,8 Mrd MAD pour le Maroc La Banque Mondiale a mis en évidence les nouvelles lignes directives du Cadre de Partenariat stratégique (CPS) pour la période 2010-2013. Le partenariat en question sera financé à hauteur de 600 millions de dollars (4,8 Mrd MAD) par an, soit le double du financement annuel accordé au Maroc dans le cadre de la précédente stratégie de coopération (CAS 20065-2009). Le CPS s’articule autour de trois axes majeurs. Le premier est relatif à la croissance, la compétitivité et l’emploi. A ce titre, l’objectif de la banque est d’aider le Maroc à créer un plus grand nombre d’emplois et de meilleure qualité, par le biais d’un ensemble intégré d’interventions politiques visant l’accroissement des investissements et une croissance accélérée dans les secteurs à forte valeur ajoutée. Pour le deuxième volet, l’accent sera mis sur la prestation de services aux citoyens. Dans ce cadre, les principaux instruments d’interventions de la Banque Mondiale restent une combinaison de services et de conseils et de prêts à l’appui de la réforme de l’administration publique (PARL). A cet effet, la banque continuera, également, d’apporter son soutien à l’INDH, dans le cadre de la deuxième phase d’’éxécution du projet, qui s’étalera sur la période 2011-2015. Elle prévoit, aussi, de s’impliquer dans l’amélioration de la qualité des soins de santé et dans un accès plus équilibré à ceux-ci. Le troisième volet couvre le développement durable dans un contexte de changement climatique. A cet effet, des prêts d’investissement et des lignes de crédit seront mis en place pour promouvoir l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables, ainsi que l’investissement dans des sources d’énergie à faible intensité de carbone. 13
  • 14. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - FMI : Résilience de l’économie marocaine Le FMI demande à ce que sur le budget, l’Etat marocain soutienne l’investissement public. Tant il est vrai que l’expansion rapide au crédit ces dernières années fait craindre au FMI de voir les créances en souffrance augmenter de façon significative. Pourtant, l’expansion du crédit est tombée en moyenne de 23% par an entre 2006 et 2008, à 12% environ 2009. Parallèlement, la part des créances en souffrance a fortement diminué au cours des cinq dernières années. Par ailleurs, les analystes suggèrent que le taux de change actuel soit globalement en ligne avec les paramètres économiques fondamentaux. D’autant plus que l’évolution du solde extérieur courant ainsi que des indicateurs fondés sur les prix laissent entrevoir une légère appréciation du taux de change réel en 2009. Cependant, selon le FMI, des efforts considérables s’imposent pour diversifier l’économie et la rendre moins dépendante de l’agriculture, améliorer la productivité, le climat des affaires, etc La croissance hors agriculture, a été de l’ordre de 2,3% et selon les projections, la croissance globale devrait s’élever à 4% en 2010. Pour sa part, l’inflation est l’une des plus faibles de la région tandis que la politique budgétaire a été expansionniste et le taux de change effectif est resté proche de son niveau d’équilibre. Concours à l’économie : Poursuite de la tendance haussière Selon les statistiques monétaires du mois d’avril de Bank Al Maghrib, les concours à l’économie ont progressé de 2% comparativement à fin 2009 pour s’établir à 597,2 Mrd MAD. Cet accroissement est, notamment, le fruit de la hausse de 3,4% à 533,7 Mrd MAD des crédits accordés aux entreprises et aux particuliers. Dans le détail, la Banque Centrale signale dans son rapport que l’ensemble des catégories des crédits a connu une hausse au terme des quatre premiers mois de l’année en cours. En effet, les crédits à la consommation se sont bonifiés de 3,2% tandis que les prêts à l’équipement et de trésorerie se sont accrus de 2,7% et de 0,2% respectivement. Toutefois, l’engouement le plus marquant du début de l’année 2010 était relatif aux crédits immobiliers dont l’encours s’est apprécié de 4% pour s’établir à 179,3 Mrd MAD. Cependant, cette évolution positive des indicateurs d’activité des banques a été entravée par l’alourdissement de 1,8% de l’encours des créances en souffrance des banques marocaines. Ce dernier s’est établi, en effet, à 31,6 Mrd MAD à fin avril 2010. Bank Al Maghirb : Maintien du taux directeur à 3,25% Selon Bank Al Maghrib, le redressement des activités non agricoles devrait se confirmer à condition que, sur le plan international, la détérioration récente de la situation financière ne se propage pas à la sphère réelle. Dans ce contexte, les experts de BAM estiment que le PIB devrait progresser à un rythme inférieur à celui enregistré en 2009, soit entre 3% et 4%. En cause, la contraction prévisible de la production agricole par rapport au niveau exceptionnel connu en 2009. Pour la Banque Centrale, la hausse prévisionnelle de l’inflation devrait se hisser à 1,7% en moyenne sur l’horizon de six trimestres, contre 1,4% en mars 2010. Pour l’année 2010, elle devrait s’élever en moyenne à 1,2% comparativement à 1% dans le rapport de la politique monétaire de mars 2010. Au troisième trimestre 2011, elle devrait se situer à environ 2%. Dans ce contexte, les risques d’inflation restent, légèrement, orientés à la hausse en rapport avec les perspectives d’évolution des prix à l’importation et du crédit bancaire. A cet effet, Bank Al Maghrib décide de maintenir le taux directeur à 3,25%. 14
  • 15. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - COMMERCE EXTERIEUR Commerce extérieur : La facture pétrolière se hisse à 22,1 Mrd MAD Selon l’office des changes, les exportations de biens ont marqué, à fin novembre 2010, un rythme de croissance plus soutenu par rapport aux importations. En effet, elles ont crû de 26,6% alors que les achats à l’extérieur ont progressé de 12,7%. Cette embellie est due pour l’essentiel aux performances des phosphates et dérivés qui ont rebondi de 88% à 32,1 Mrd MAD. Hors phosphates et dérivés, les exportations ont augmenté de 14,6% à près de 100 Mrd MAD. Pour leur part, les importations, hors pétrole, ont augmenté de 10,2% à près de 247,7 Mrd MAD contre 224,7 Mrd MAD à fin novembre 2009. Quant à la facture pétrolière, elle s’est élevée à 22,1 Mrd MAD contre 14,6 Mrd MAD au terme des 11 premiers mois de 2009. A cet effet, le déficit commercial s’est encore creusé à 137,7 Mrd MAD en raison, particulièrement, du poids de la facture pétrolière ainsi que les importations des demi-produits notamment, les achats des composants électroniques, de produits chimiques, des matières plastiques, de cuivre, de fer et d’acier. Les données de l’Office des changes font aussi état d’une augmentation de 7,5% des transferts des MRE, dégageant une amélioration de près de 3,5 Mrd MAD d’une période à l’autre. Leur montant global a atteint 49,5 Mrd MAD contre 46 Mrd MAD à fin novembre 2009. De leur côté, les investissements extérieurs et prêts étrangers confirment le léger redressement des recettes déjà observé à fin octobre dernier après un recul durant tous les autres mois de l’année. Ces recettes ont enregistré une hausse de 2,2% au terme des 11 premiers mois en comparaison avec la même période de l’année précédente. Au total, 25,4 Mrd MAD ont été comptabilisés comme recettes au lieu de 48,3 Mrd MAD. Néanmoins, les dépenses ont explosé de 87% pour atteindre près de 23,3 Mrd MAD contre 12,4 Mrd MAD à la même période de 2009. Cette aggravation s’explique, en particulier, par la hausse des dépenses au titre des cessions d’investissements étrangers dont le montant a grimpé à 21,4 Mrd MAD. Ceci, en dépit du faible niveau des remboursements des prêts privés dont le montant a atteint 628,6 MMAD. Echanges extérieurs : Les exportations se distinguent Pour le 5ème mois consécutif, la hausse des exportations dépasse celle des importations. En effet, à fin octobre dernier, les exportations des biens ont augmenté de 26,8% en glissement annuel à plus de 121 Mrd MAD contre 95,4 Mrd MAD à la même période de 2009. Toutefois, les importations, en progression de 13,3%, pèsent toujours sur le déficit commercial. Même en gagnant 5,2 points ce dernier reste encore à moins de 50%. A elle seule, la facture énergétique s’est aggravée de 58,4% à 20,6 Mrd MAD contre 13 Mrd MAD à la même période de l’année précédente. Hors pétrole, les achats à l’extérieur ont marqué une croissance de 10,4% à 224,6 Mrd MAD au lieu de 203,4 Mrd MAD. Hors phosphates et dérivés, les exportations ont progressé de 15% totalisant un montant de 91,7 Mrd MAD contre 79,7 Mrd MAD. Les résultats préliminaires des échanges extérieurs font état de l’amélioration de la majorité des secteurs suivis par le Comité de veille stratégique. Il en est ainsi de l’activité automobile dont les exportations ont augmenté de 39,5% et celles du secteur électronique de 22,6%. Pour leur part, les produits de la mer, articles de bonneterie et l’aéronautique ont amélioré leurs expéditions, respectivement de 6,7% ; 2,6% et 2,2%. Par ailleurs, les recettes de voyages et les transferts des MRE ont progressé respectivement de 6,3% et de 7,7%. Les transferts de fonds effectués par le MRE ont affiché une amélioration de plus de 3,2 Mrd MAD passant de 41,9 Mrd MAD à 45,1 Mrd MAD. Quant aux recettes de voyages, la progression s’est traduite par un mieux de 2,7 Mrd MAD. Au total, les recettes ont atteint 47 Mrd MAD au lieu de 44,3 Mrd MAD à fin octobre 2009. Etant donné, la hausse des dépenses qui s’est située à 17, 3%, le solde dégagé s’est établi à près de 38,9 Mrd MAD contre 37,3 Mrd MAD, soit une amélioration de 4,2%. 15
  • 16. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Commerce extérieur : Un taux de couverture de l’ordre de 74,6% Selon l’Office des changes, sur la période de janvier à octobre, le taux de couverture des importations par les exportations s’est amélioré de plus de 1,9% par rapport à la même période de l’année précédente pour se hisser à 74,6%. Dans le détail, les exportations de phosphates se sont envolées de 87,2% pour atteindre 29,3 Mrd MAD. Au total, les exportations du Maroc ont progressé de 17% à 208 Mrd MAD. Du côté des importations, l’accroissement s’est limité à 14%. Ainsi leur volume s’est établi à 279 Mrd MAD dont la grande majorité a concerné les achats de biens, en particulier, le pétrole dont l’importation s’est accrue de 26% à 20 Mrd MAD. Pour leur part, les recettes touristiques se sont appréciées de 6,6% par rapport à fin octobre 2009, pour se hisser à 47,2 Mrd MAD. Dans cette lignée, elles sont restées supérieures à 6,7% comparées à la moyenne des 10 premiers mois des années 2005 à 2009. De son côté, la contribution des MRE s’est appréciée de 7,7% pour s’élever à 45 Mrd MAD contre 42 Mrd MAD à fin octobre 2009. Par ailleurs, Le montant des IDE s’est amélioré de 1,7% pour s’établir à 24 Mrd MAD, soit une manne supplémentaire de 402 MMAD. Toutefois, comparées à la moyenne des dix premiers mois des années 2005 à 2009, ces recettes ont baissé de 7,5%. Toutefois, les avoirs extérieurs nets se délestent de 2,2% à 188 Mrd MAD. Ce repli est imputable aux avoirs extérieurs nets des autres institutions de dépôt. Ceux de Bank Al-Maghrib se sont au contraire bien comportés. Métaux précieux : Une stabilisation des cours est attendue Les professionnels du secteur des métaux précieux tablent sur une stabilisation du cours de l’or pendant les douze mois à venir. Selon les banquiers, courtiers et compagnies minières participant à la conférence organisée par le marché londonien LBMA, l’once d’or devrait atteindre dans un an un prix de 1 400 dollars. Face à l’incertitude entourant la solidité de la reprise économique, notamment aux Etats-Unis et à la volatilité des marchés d’actions et d’obligations, l’or jaune joue plus que jamais son rôle de valeur refuge. Le métal jaune entraîne dans son sillage l’argent ainsi que d’autres métaux précieux, comme le platine et le palladium. POLITIQUE MONETAIRE Créances sur l’économie : Un repli de -0,7% Au terme du mois de juillet, la masse monétaire s’est établie à 882,78 MMAD, en croissance de 0,3% sur un mois et de 6,3% sur une année. Quant aux créances sur l’économie, elles se sont situées à 703,32 MMAD, en recul de 0,7% sur un mois. Cette évolution est liée à un repli de -4,5% des créances diverses sur la clientèle et à un retrait de -3,1% des comptes débiteurs et des crédits de trésorerie. A contrario, les crédits à l’équipement ont progressé de 3,6%, au terme de juillet 2010 tandis que les crédits immobiliers et à la consommation ne se sont crûs que de 0,9% et de 0,6% respectivement. Les créances en souffrances, quant à elles, ont augmenté, sur un mois, de 2,5% à 32,40 MMAD. Bank Al Maghrib : Maintien du taux directeur à 3,25% Le Conseil de Bank Al-Maghrib, qui a tenu sa réunion trimestrielle mardi 21 septembre, a finalement opté pour le maintien du taux directeur au niveau actuel de 3,25%. Cette décision a été, en partie, motivée par une stabilité des prix des matières premières. En effet, selon la Banque Centrale, l’inflation est restée modérée, du fait de l’absence de pressions significatives émanant de la demande interne et du niveau bas de l’inflation chez les principaux partenaires extérieurs. Celle-ci est revenue, en glissement annuel, de 1,1% en juillet à 0,6% en août. En revanche, l’inflation sous-jacente, qui reflète la tendance fondamentale des prix, s’est stabilisée autour de 0,4% au cours des quatre derniers mois après s’être établie à 0% depuis la fin de 2009. 16
  • 17. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - TELECOMMUNICATIONS Télécommunications : Stagnation du pars fixe et Internet ADSL Selon l’ANRT, le taux de pénétration sur le segment mobile a atteint, à fin septembre 2010, 97%, soit 30,5 millions d’abonnés pour 31,4 millions d’habitants. Sur ce marché, Maroc Telecom se positionne en tête de liste avec plus de 16,7 millions de clients, suivi de Méditel avec près de 10,7 millions et Inwi qui a réussi à capter 3 millions d’abonnés. Sur le marché de l’Internet, l’ADSL reste stagnant en nombre de lignes depuis deux ans. Cette offre attire 29,29% des 1,65 million d’internautes. Pour sa part, le parc Internet 3G reste très dynamique avec presque 150 000 clients nets par rapport à juin 2010. Il porte sur 70,53% de part de marché pour plus de 1,16 million de clients où l’offre Maroc Telecom progresse au détriment d’Inwi et de Méditel. Par ailleurs, le marché du fixe, dont le parc global est de 3,7 millions de clients, ne connaît, non plus, de révolution. Il reste stable avec une très légère croissance du parc Bayn d’Inwi (66,49% de part de marché) devant Maroc Telecom (33,12%) et Méditel (0,39%). A ce niveau, on note le maintien d’une position éminente de l’opérateur historique sur le fixe entreprise (94,16%) contre 3,66% pour Méditel et 2,18% pour Inwi. Télécoms : Une vraie bataille se prépare entre les différents opérateurs Le Maroc est le pays ou l’on téléphone le moins. Mais les dépenses en télécommunications y sont les plus élevées. En effet, le pays affiche une moyenne de 52 minutes consommées par mois par client contre 284 minutes pour les pays émergents, en moyenne. Cette particularité du marché des télécoms marocain tient à la cherté des tarifs de communications. La minute est facturée en moyenne à 2 MAD, bien loin des 0,8 MAD pratiqués en moyenne au niveau international. Il reste que dans la configuration actuelle du marché national, les sources de croissance futures sont intimement liées à une baisse des tarifs. L’agence nationale des télécommunications (ANRT) n’a pas manqué de le rappeler dans sa dernière note d’orientation 2010-2013. Elle a également imposé de nouveaux tarifs de terminaison mobile que les opérateurs doivent respecter avant cette échéance. Il s’agit des frais facturés par l’opérateur de l’abonné appelé à celui du client qui émet l’appel. Maroc télécom et Méditel devront baisser leurs tarifs de 65% et 70% pour Wana. Le tarif d’interconnexion sera ainsi ramené à 0,40 MAD pour l’ensemble des opérateurs. En attendant que les opérateurs s’alignent sur les mêmes tarifs, Méditelecom payera désormais 0,80 MAD au titre des frais d’interconnexion à IAM contre 1,15 avant juillet. Cela permettra également de réduire le coût de la communication supporté par le client. Maroc Telecom : Cession définitive de 51% de Gabon Telecom à Maroc Telecom L’Etat gabonais et Maroc Telecom ont signé, le 23 décembre à Libreville, un accord qui clôt définitivement le processus de privatisation de Gabon Telecom et sa filiale de téléphonie mobile, Libertis. Au titre des engagements pris dans le mémorandum d’entente, il a été procédé à la restructuration financière de Gabon Telecom. Dans ce contexte, l’acquisition de la majorité du capital de Gabon Telecom aura coûté 61 millions d’euros, soit près de 679 MMAD. Croissance soutenue sur toutes les activités Au cours des neuf premiers mois de l’année, Maroc Telecom réalise un chiffre d’affaires consolidé de 23,7 Mrd MAD, soit une hausse de près de 6% par rapport à 2009. Cette performance s’explique par la bonne tenue de son marché domestique et par la poursuite de la croissance de ses filiales en Afrique. Dans le détail, IAM draine pour le seul troisième trimestre 2010, des revenus équivalents à 8,2 Mrd MAD en progression de 5% par rapport au Snd trimestre. Dans ce sillage, la base clients du groupe culmine à 25,1 millions à fin septembre en hausse de plus de 17%. Elle est principalement portée par une croissance du parc des filiales en Afrique, qui s’est établi à près de 6,3 millions de clients mobiles, en hausse de près de 58% par rapport à la même période de 2009. 17
  • 18. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - L’activité du mobile au Maroc, qui progresse de 10%, a également contribué à l’augmentation de la base client du groupe. Côté exploitation, l’Ebitda, à fin septembre, s’élève à près de 14 Mrd MAD, soit plus 5,1% comparativement à 2009. De fait, l’opérateur maintient une marge toujours élevée, à 59%, et ce «grâce à la hausse des revenus et à la poursuite de l’optimisation des coûts au Maroc et dans les filiales». L’Ebit ressort, quant à lui, à 10,5 Mrd MAD en progression de 3,5%. Dans la foulée, la marge sur résultat opérationnel demeure, également, élevée à 44,3%, en dépit de «la hausse des amortissements consécutive à la poursuite du programme d’investissements». En consolidé, le résultat opérationnel du 3ème atteint 3,8 Mrd MAD, en hausse de 6,6% par rapport à 2009. Par conséquent, la marge opérationnelle sur une base comparable marque une amélioration de 1,1 point, à 46,6%. Par filiale, le Maroc, qui reste le moteur de croissance du groupe, génère un chiffre d’affaires net de 19,6 Mrd MAD, en légère progression de 2%. Une évolution attribuable, en grande partie, au bon comportement de l’activité mobile qui draine un CA de 14,7 Mrd MAD (+5,2% par rapport à 2009) sous l’effet de la progression du parc, du maintien de l’Arpu à un niveau élevé (95 DH) et de l’augmentation du revenu entrant international. Au volet opérationnel, le résultat, en progression de 1%, a atteint 9,6 Mrd MAD, «en partie à l’optimisation du prix d’achat des terminaux et à la baisse du prix des liaisons louées par le fixe de Maroc Telecom au réseau mobile». Le Burkina Faso, qui est le Snd contributeur de la croissance du groupe en termes de chiffre d’affaires avec 1,4 Mrd MAD, réalise une progression de 9% de ses revenus et ce «en dépit d’un contexte fortement concurrentiel». Tendance plus accentuée pour le résultat opérationnel, qui a bondi de 49% à 360 MMAD, par rapport à fin septembre 2009. Cette réalisation incombe «à la croissance des revenus et à une constante optimisation de la structure de coûts de l’entreprise». Au Mali, dernière acquisition du groupe, l’ensemble des activités génèrent un chiffre d’affaires net de 1,1 Mrd MAD, plus 25% sur une base comparable, et un résultat opérationnel de 144 MMAD. «Sur le seul 3ème trimestre, le chiffre d’affaires progresse de 40% sur une base comparable, reflétant le dynamisme insufflé depuis l’acquisition en août 2009», selon le management d’IAM. En Mauritanie, l’activité de Maroc Telecom s’apprécie de 7% pour s’établir à 894 MMAD, suite à une politique promotionnelle intense et à la hausse du trafic international entrant et sortant. Dans la foulée, le résultat opérationnel ressort à 284 MMAD, mais baisse de 4,7%, dans un contexte fortement concurrentiel. Côté perspectives, Maroc Telecom ambitionne une légère progression du chiffre d’affaire consolidé tout en maintenant une rentabilité élevée. Signature de la 4ème tranche PACTE Maroc Telecom vient de signer avec l’ANRT une convention portant sur la 4ème et dernière tranche de Pacte (Programme d’accès aux télécoms) qui permettra de couvrir 1 573 localités. Cette tranche fait partie d’un programme englobant 7 338 communes rurales parmi les plus difficiles d’accès, pour un investissement global estimé à 2,8 Mrd MAD. Il est à noter que 5 765 d’entre elles auront été équipées par Maroc Telecom entre 2008 et fin 2010. Nouvelle orientation stratégique pour le secteur Le conseil d’administration de l’ANRT a validé la nouvelle note d’orientation du secteur pour la période 2010-2013 dont l’objectif est de favoriser le développement de l’accès à la téléphonie et internet en poussant à une concurrence plus accrue dont le but recherché est la baisse des prix. Les objectifs quantitatifs fixés sont d’atteindre 39,3 Mrd MAD de chiffre d’affaires annuel d’ici quatre ans, d’atteindre entre fixe, mobile et internet, un parc de 36 millions de clients/abonnés contre 31 millions environ à fin 2009, soit une hausse de 16%. De plus, il est prévu le passage à la norme de 4ème génération de téléphonie mobile qui permettra au téléphone mobile d’atteindre des débits réels pour le consommateur dépassant 1Mo/s. Un nouvel opérateur, pourrait s’ajouter aux trois opérateurs globaux, disposant d’une licence de téléphonie fixe nouvelle génération uniquement. 18
  • 19. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Décision d’une asymétrie tarifaire L'ANRT vient d'adopter une décision majeure d'asymétrie tarifaire qui rentrera en vigueur dès le 1er juillet 2010. En effet, Méditel payera moins à Maroc Telecom lorsque l'un de ses clients passera un appel vers un abonné de l'opérateur historique. Pour rappel, chacun des deux opérateurs prélève 1,15 MAD sur les coûts de communication entrant sur son réseau. De ce fait, l'asymétrie tarifaire accordée à Méditel devrait être répercutée sur le prix final appliqué au consommateur et va permettre à Méditel d'avoir une plus grande marge de manœuvre financière. Lancement de Mobicash Maroc Telecom propose, désormais, un service de transfert d’argent et de paiement par téléphone mobile « Mobicash ». L’objectif de cette offre est de favoriser, à la clientèle, l’accès aux principales transactions financières et commerciales via un téléphone mobile. De ce fait, l’opération de télécommunication s’est entourée d’Attijariwafa bank et de la Banque Populaire. Selon l’opérateur télécoms, le cœur cible de cette nouvelle offre est constituée, principalement, des personnes à faibles revenus et des clients non bancarisés. Il s’agit, notamment, d’appuyer l’effort de bancarisation de la population. Concrètement, l’utilisation de ce service nécessite l’ouverture d’un compte Mobicash à 20 DH. Après activation du compte, l’usager bénéficie d’un certain nombre de prestations. Pour le moment, ils se limitent au dépôt, au retrait et au transfert national d’argent. L’opération de dépôt est gratuite. Quant au retrait et au transfert d’argent, les frais exigés varient entre 5 et 30 DH. A noter que le montant des retraits est plafonné à 5 000 DH contre 3 000 DH pour le transfert national. Selon le management de Maroc Telecom, le transfert d’argent sera élargi prochainement à l’international. Il concernera, dans un premier temps, la Belgique et la France. Suivront l’Italie et l’Espagne. En outre, l’offre Mobicash permettra, notamment, le paiement des achats auprès de prestataires agréés et également le règlement des factures Maroc Telecom à partir du téléphone mobile. L’Etat se désengage d’une partie du capital L’Etat va procéder à la cession en Bourse d'une partie de sa participation dans Maroc Telecom. L'opération, qui porte sur un maximum de 8% du capital de l'opérateur historique, est officiellement mise sur les rails. En effet, le ministère des Finances a lancé un appel d'offres pour les banques d'affaires aussi bien marocaines qu'étrangères portant sur la sélection du conseiller arrangeur de l'opération. L'ouverture des plis est prévue le 6 août. Distinction de Wana Corporate dans les segments Fixe et Internet Au 31 mars 2010, le parc des abonnés mobile a atteint 27 045 951 soit une croissance de 6,86% sur les trois premiers mois de l’année 2010. En termes de part de marché, l’opérateur historique détient 57,60% du parc mobile suivi de Meditél avec 37,63% et Wana Corporate avec 4,77%. Pour sa part, le parc global d’abonnés au fixe a atteint 3 444 6585 (contre 3 516 281 abonnés à fin décembre 2009) dont 2 193 863 en mobilité restreinte. A cet effet, le parc de la téléphonie fixe a connu une baisse trimestrielle de -2,04% à la fin du premier trimestre 2010 contre une croissance de 3,60% réalisé en décembre dernier. En termes de part de marché, l’opérateur Wana Corporate détient 63,89% du parc fixe suivi d’IAM avec 35,78% et Meditél avec 0,33%. Au final, le parc total Internet a atteint 1 362 017 abonnés contre 1 186 923 à fin décembre dernier, en enregistrant une augmentation de 14,75% au cours du premier trimestre 2010 et de 63,22% par rapport à mars 2009. En termes de part de marché, IAM détient 53,80% du parc Internet suivi de Wana Corporate avec 31,36% et de Meditél avec 14,64%. 19
  • 20. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - France Télécom : Acquisition de 40% du capital de Méditel Fipar-Holding (groupe CDG), FinanceCom et France Télécom ont signé un protocole d’accord visant l’acquisition par France Télécom de 40% du capital et des droits de vote de Médi Télécom. France Télécom consolidera cette participation dans ses comptes par voie d’intégration globale à partir de l’exercice 2015. A travers ce partenariat, France Télécom entend contribuer au développement stratégique de Médi Télécom dans les segments sensibles à la valeur, notamment dans les activités mobile voix, mobile données, de contenus, et pour le marché Entreprises. La transaction porte sur un montant de 640 millions d’euros pour 40% du capital et des droits de vote de Médi Télécom, correspondant à une valeur d’entreprise de 2 140 millions d’euros. A la date de la transaction, France Télécom reprendra aussi 40% des comptes d’actionnaires de Médi Télécom soit environ 78 millions d’euros. La transaction entraînera une création de valeur pour l’ensemble des actionnaires de Médi Télécom, qui percevront la totalité de son cash flow disponible sous forme de dividende. Elle sera relutive pour France Télécom dès 2011 en termes de cash flow par action et de bénéfice par action. Par ailleurs, les groupes CDG, FinanceCom et France Télécom sont convenus d’introduire Médi Télécom à la Bourse des Valeurs de Casablanca à court-moyen terme. La signature de la documentation finale et la réalisation de la transaction sont attendues pour fin 2010. La réalisation de la transaction reste, par ailleurs, conditionnelle à l’approbation préalable par l’ANRT. PETROLE & GAZ OPEP : Révision à la hausse des prévisions de la demande mondiale de brut Dans son rapport d’octobre, l’OPEP a révisé en légère hausse sa prévision de la demande mondiale de brut pour 2010. Dans ce sens, l’organisme table, désormais, sur une hausse de 1,3% et a laissé inchangés ses pronostics pour 2011. Dans ce contexte, le cartel souligne que l’économie mondiale continue de soutenir la consommation de pétrole malgré quelques revers et turbulences. Comparé à 2009, l’OPEP s’attend à une croissance de 1,3% ou 1,13 millions de baril par jour (mbj) sur l’ensemble de 2010. Il mise, auparavant, sur une hausse de 1,2% ou 1,05 mbj. Ce relèvement est motivé par une croissance plus forte que prévu au premier semestre de cette année, soutenue par les programmes de relance économique. Pour 2011, la demande mondiale devrait progresser de 1,2% à 86,64 mbj. Pétrole : Un léger recul de la demande est attendu à fin 2010 L’OPEP table sur un léger recul de la demande mondiale de pétrole brut au second semestre, avec le déclin des mesures de relance économique. En outre, le cartel confirme sa précision de stabilité pour 2011. En effet, dans son rapport de septembre, l’organisme affirme que la demande mondiale de brut en 2010 reste, largement, inchangée à un million de baril par jour (mbj) et a été plus forte que prévu au 1er semestre, suite aux mesures de relance dans les grands pays consommateurs. Avec le déclin de ces mesures, la demande devrait reculer au second semestre. Pour l’ensemble de l’année 2010, l’OPEP table, toujours, sur une demande mondiale de 85,8 mbj, comme lors de ses précédentes prévisions. Ce montant devrait passet à 86,6 mbj en 2011. Ralentissement sensible de la croissance de la demande en 2011 Selon l’Agence internationale de l’énergie, la croissance de la demande mondiale de pétrole devrait ralentir sensiblement en 2011. L’organisme prévoit un marché de l’or noir relativement stable pour l’année prochaine. Dans ce contexte, la consommation de pétrole devrait augmenter de 1,3 million de barils par jour (mbj) en 2011 (soit +1,6%), contre +1,8 mbj cette année. Elle devrait atteindre, à cet effet, 87,8 mbj. Ce ralentissement s’explique par une amélioration de l’efficacité énergétique dans les pays développés de l’OCDE ainsi que par le retrait des plans de relance économique dans les pays non membres de l’OCDE. A ce niveau, l’ensemble de la croissance viendrait, comme cette année, des pays émergents d’Asie, du Moyen-Orient et d’Amérique latine. 20
  • 21. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - Lancement du projet de la deuxième raffinerie Selon le responsable de la direction des combustibles et des carburants au ministère de l’Energie, le projet de la raffinerie de pétrole, d’une capacité de 10 millions de tonnes/an devrait entrer en chantier en 2010 et les négociations avec des investisseurs étrangers sont en cours. Evoquée pour la première fois au lendemain de l’incendie de la raffinerie Samir de Mohammedia, cette deuxième plateforme répond à un besoin exprimé par des investisseurs émiratis et libyens notamment. Dans sa phase de lancement, ce projet verra son coût d’investissement atteindre 5 milliards de dollars pour des contraintes d’environnement à respecter. Et pour une mise en service annoncée à l’horizon 2020, cette deuxième raffinerie retient dans son business plan 200 000 barils par jour pour une production destinée pour 75%, au moins, à l’export. Hydrocarbures : La TVA passe de 7% à 10% La nouvelle structure des prix des produits pétroliers prend en compte une TVA de 10% au lieu de 7% sur certains carburante et gaz. Cette mesure, contenue dans la loi de finances 2010, concerne, notamment, les carburant, gaz, huiles de pétrole et schistes bruts ou raffinés. Selon cette nouvelle structure des prix des hydrocarbures, la caisse de compensation prendra en charge le différentiel de 3%. Autrement dit, rien ne changera dans les prix à la pompe aussi bien pour les distributeurs que les dépositaires. Ces derniers se verront ainsi restituer ce différentiel par la caisse de compensation. Par contre, c’est la péréquation qui va changer. C'est-à-dire, la subvention de l’Etat du fait de l’augmentation du prix du baril par rapport à l’hypothèse retenue dans la loi de finances 2010 de 75 dollars le baril. Afriquia Gaz : Inauguration du terminal de Jorf Lasfar Dans le cadre d’une convention signée en 2008 entre le gouvernement et Afriquia Gaz, la filiale du groupe Akwa a inauguré, le 06 janvier, la première phase de la station de stockage de gaz à Jorf Lasfar. Elle porte sur deux sphères de stockage de gaz propane dont la capacité est de 2 780 m3 chacune pour un investissement de 100 MMAD. Cette réalisation a permis la création de 37 emplois directs et indirects. Pour sa part, la totalité du projet, dont la mise en service de la deuxième phase est prévue pour septembre 2011, nécessitera à terme un investissement de 340 MMAD. Selon le top management de l’entreprise, Afriquia Gaz contribuera, avec cet investissement, à augmenter la capacité de stockage nationale de 10% à l’horizon 2011 ce qui devrait, à terme, conférer à l’opérateur une capacité de stockage additionnelle plus importante et un seuil de sécurité plus que confortable. Notons que la mise en service de cette première phase a porté la capacité nationale de stockage de propane à 13 080 tonnes contre 10 480 tonnes. A terme, le site de Jorf Lasfar constituera le plus grand terminal de stockage aérien de butane au Maroc. En outre, la technologie utilisée pour la construction de ces sphères a l’avantage de permettre la réalisation de stockages importants dans des endroits qui ne se prêtent pas à des stockages souterrains. En plus de son aspect sécuritaire, ce nouveau terminal gazier permettra de diversifier les points d’entrée et d’approvisionnement. SNI & Akwa Group : Signature d’une convention de partenariat pour la réalisation d’un terminal gazier au Maroc SNI et Akwa group ont conclu un accord de partenariat en vue de la réalisation d’un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) au Maroc. Cette infrastructure stratégique sera composée d’un terminal destiné à accueillir les navires méthaniers, d’infrastructures de stockage, d’installations de regazéification, ainsi que d’un gazoduc et du réseau de distribution nécessaires pour la desserte de l’économie marocaine. Le consortium SNI-Akwa Group ambitionne à travers ce projet de faire bénéficier les secteurs de la production électrique et de l’industrie des avantages qu’offre le gaz naturel -en comparaison avec le charbon et le fuel- que ce soit en termes de coût, de sécurité ou de respect de l’environnement. Notons que, malgré ses multiples avantages, le gaz naturel est, en l’absence d’infrastructures adéquates, une source d’énergie sous-utilisée au Maroc. En effet, sa contribution est limitée à près de 4% de la consommation nationale d’énergie. Toutefois, il représente près de 25% de la consommation énergétique mondiale. 21
  • 22. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - SAMIR : Nouvelles opportunités d’exportation La Samir se prépare à faire face au potentiel d’excédent de sa production, suite au renforcement de ses unités dédiées. Le raffineur prospecte, actuellement, de nouvelles opportunités d’exportation mais, également, d’importation. Selon Youssef Touijer, senior trader export, Samir est en recherche d’opportunités d’importation de pétrole brut et de produits pétroliers pour lesquels elle affiche un déficit. A ce niveau, le groupe est en prospection avancée en Guinée Equatoriale, au Gabon. Le raffineur cherche, également, des débouchés pour certains produits pétroliers finis ou semi-finis et pour ses huiles de base, destinées à la production de lubrifiants. Dans ce contexte, le japonais Itochu a remporté un contrat auprès de la Samir pour l’achat de naphta (liquide issu de la distillation du pétrole). Le marché concerne près de 50 000 tonnes qui seront acheminées vers l’Asie en juin. BATIMENT ET MATERIAUX DE CONSTRUCTION Ciments : Une prévision de croissance de 1% pour l’année 2010 Au titre du mois d’août 2010, les ventes de ciment ont baissé de 128 575 tonnes à 1,113 million de tonnes contre 1,231 million une année auparavant, soit un repli de -9,63%. Sur les huit premiers mois de l’année, en cumul, l’activité n’a reculé que de 0,2%. Dans ce contexte, la plupart des industriels du ciment s’attendent à une année, globalement, calme. Selon leurs prévisions, le marché devrait croître de 1% en 2010, soit une production de 18,2 millions de tonnes contre 17,6 millions en 2009. En outre, les industriels tablent sur les mesures d’incitation pour le logement social. Toutefois, leur impact sur le secteur devrait se ressentir vers la fin de 2010, voir début 2012. Par ailleurs, le cumul à fin août montre un décrochage de la consommation du ciment dans quatre grandes régions dont Doukkala-Abda (- 17,3%), Tanger-Tétouan (-9,8%), Chaouia-Ourdigha (-8,5%) et l’Oriental (-4,4%). Ciments de l’Atlas : Eventuel rapprochement avec Ciments du Maroc Ciments de l’Atlas démarrera incessamment la production de l’usine de Ben Ahmed. Situé à 70 km de Casablanca, le site devrait développer, annuellement, une capacité de production de 1,6 million de tonnes. A ce niveau, un éventuel rapprochement avec Ciments du Maroc via des participations croisées est déjà à l’étude. Dotée d’un investissement de 2,5 Mrd MAD, cette unité a pour vocation d’approvisionner la région de Casablanca qui représente près de 15% de la demande nationale. En plus de l’unité de Ben Ahmed, une seconde usine localisée à Béni Mellal devrait ouvrir ses portes en décembre prochain. Cette cimenterie aurait la même capacité de production que celle de Ben Ahmed et nécessiterait le même montant d’investissement. Holcim : Doublement officiel de la capacité de production de la cimenterie de Fès La cimenterie d’Holcim-Fès va, officiellement, doubler sa capacité de production. Située dans la localité de Ras El Ma à une quinzaine de kilomètres de la ville, cette unité qui existe depuis 1993 est dotée d’une capacité de production de 600 000 t. le projet d’extension coûtera 1,44 Mrd MAD et nécessitera 18 mois de travaux intenses. Selon le management d’Holcim Maroc, la société anticipe, grâce à ce projet, la croissance de la demande en ciment de la région. En plus, l’opérateur devrait réduire les coûts de production en doublant la capacité de ladite usine, en modifiant la technologie employée et en installant un précalcinateur. Par ailleurs, ce projet comporte un volet environnemental puisqu’il portera la capacité de valorisation actuelle des déchets de 8 000 à 24 000 tonnes grâce aux technologies de traitement des déchets mises en place. 22
  • 23. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - IMMOBILIER Hausse des prix et baisse des transactions Selon le troisième rapport trimestriel de Bank Al-Maghrib et l'ANCFCC concernant la tendance générale du marché immobilier, la tendance des prix du marché de l'immobilier au Maroc est à la hausse pour le deuxième trimestre 2010. Cependant, le volume des transactions est à la baisse. En effet, après la baisse (en glissement annuel) qui a débuté au 3ème trimestre 2008, l'Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a enregistré au deuxième trimestre, un accroissement de 1,4 % sur l'ensemble des actifs immobiliers. Cette hausse recouvre une amélioration de 3% des prix des appartements, elle intègre, également, une quasi-stagnation (0,1%) des prix des maisons et une dévaluation de 3% des prix des villas, et ce, en rythme annuel. En outre, d'un trimestre à l'autre, l'IPAI s'est accru de 2,2 % (après une baisse de 3,2 % au trimestre dernier) recouvrant les prix des appartements avec 3,8%, ceux des maisons avec 1,4% et les prix des villas avec -1,3%. Un Indice des Prix des Actifs Immobiliers Dans le cadre de leur partenariat, Bank Al Maghrib et l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC) ont, conjointement, décidé de communiquer, trimestriellement, les résultats de l’évolution de l’Indice des Prix des Actifs Immobiliers (IPAI), sur la base des données de l’ANCFCC. De périodicité trimestrielle, l’IPAI devrait permettre d’apprécier l’évolution des prix en valeur courante des actifs immobiliers, tant au niveau national que régional, et ce pour différentes catégories de logements ainsi que pour certaines grandes villes (Rabat, Casablanca, Marrakech, Tanger, Fès, Oujda, El Jadida, Agadir, Kenitra et Meknès). L’IPAI a été élaboré sur la base de la méthode des ventes répétées. Largement en vigueur sur le plan international, cette méthode permet de remédier au problème de l’hétérogénéité des biens immobiliers en assimilant l’évolution des prix à l’évolution moyenne constatée par les ventes d’unités ayant fait l’objet d’au moins deux ventes successives durant la période analysée. L’indice a pour base 100 l’année 2006 avec un historique remontant au 1er trimestre 2006. La première publication parue le 15 mars 2010, porte sur les résultats du 4ème trimestre 2009. Ils fons états d’un redressement progressif des prix immobiliers au cours de deux derniers trimestres 2009, d’une atténuation de la baisse du rythme d’augmentation des prix à la baisse du nombre de transactions au 4ème trimestre 2009 et d’une forte disparité de l’évolution des prix de logements au niveau régional. FNPI : Approbation du plan d’action et du budget 2010-2011 Le Conseil d’Administration de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a approuvé le plan d’actions et le budget de l’exercice 2010-2011. Le tout nouveau plan s’articule autour de plusieurs volets qualifiés de stratégiques. Parmi les priorités du dit plan, la poursuite des chantiers structurants déjà lancés. A leur tête, vient l’opération anti-noir via la campagne d’affichage des prix à travers l’ensemble des régions du pays. S’ajoute à cela, la mise en place d’un système de labellisation des logements et de catégorisation des différents standings (luxe, moyen, économique, social…). Sur le plan organisationnel, la fédération compte fournie des propositions concrètes pour l’amélioration du cadre juridique de la profession ainsi que la poursuite des actions en vue de la promulgation des lois relatives à la copropriété, la Vefa (vente en l’état futur d’achèvement) et au code de la construction. CGI : Emission obligataire d’un montant de 1,5 Mrd MAD La CGI a émis un emprunt obligataire ordinaire réservé aux investisseurs qualifiés et personnes morales de droit marocain et étranger. L’emprunt obligataire susmentionné porte sur un montant global de 1 ,5 Mrd MAD réparti comme suit : - Une tranche A cotée à la Bourse de Casablanca, à taux révisable; - Une tranche B cotée à la Bourse de Casablanca, à taux fixe ; - Une tranche C non cotée, à taux révisable; 23