L ’enfant n’est pas un petit adulte Particularités propres à la traumatologie pédiatrique Connaissance du potentiel de remodelage mais ne pas le surestimer Connaissance RX des points d ’ossifications

1. TRAUMATOLOGIE DE L’ENFANT
ET DE L’ADOLESCENT:ASPECTS
PARTICULIERS
R.ELBAUM
CHIREC ORTHOPAEDIC GROUP

2. INTRODUCTION
 L ’enfant n’est pas un petit adulte
 Particularités propres à la traumatologie
pédiatrique
 Connaissance du potentiel de remodelage
mais ne pas le surestimer
 Connaissance RX des points
d ’ossifications

3. ANATOMOPHYSIOLOGIE
 Os pédiatrique = srtucture modelable et
élastique , moins rigide mais moins résistante
que l’adulte
 Ligaments plus résistants chez l ’enfant .
 Décollements epiphysaires plus fréquents,
entorses et luxations plus rares.
 Potentiel de remodelage fonction de l ’âge,
distance par rapport à la physe,localisation...

4. Différence anatomique par rapport à
l ’adulte
 Présence d ’un cartilage
de croissance
 Présence d’un périoste
épais
 Epiphyse cartilagineuse
rarement lésé
 Corticale métaphysaire
plus fine, médullaire plus
poreuse, périoste plus
adhérent

5. Différence biomécanique par rapport à
l ’adulte
 Os pédiatrique plus poreux
 Porosité osseuse diminue la propagation du
trait fracturaire
 Rôle stabilisateur du périoste plus épais
 existence de déformations élastiques

6. Rôle du Périoste

7. CLASSIFICATION DES
FRACTURES CHEZ
L ’ENFANT

8. TRAUMATISME OBSTETRICALE
 #CLAVICULE
 #HUMERUS
 #FEMUR
 POPB

9. •POTENTIEL DE REMODELAGE

11. #MOTTE DE BEURRE
 Impaction au niveau
de la jonction
métaphyso-
diaphysaire
 radius distal / fémur
distal / tibia distal
 «Pliure» corticale

12. # BOIS VERT
• Rupture corticale
convexe
• Intégrité corticale
concave
• Surtout au niveau
de l ’avant-bras

13. DECOLLEMENTS EPIPHYSAIRES
(SALTER et HARRIS)

14. SALTER 1 SALTER 2 SALTER 3 SALTER 4 SALTER 5
DECOLLEMENTS EPIPHYSAIRES

15. SALTER 5

16. DEFORMATION PLASTIQUE
 Cubitus ou péroné
 remodelage spontané
possible si < 4 ans et <
20°
 Peu de formation de cal

17. LOCALISATION MUSCLE
INSERE
AGE
D'OSSIFICATION
SPORT CAUSAL
CRETE ILIAQUE
TRANSVERSE
OBLIQUE 14 à 16 A
SAUT,COURSE,
GYMNASTIQUE
E.IA.S
COUTURIER
TFL 15 à 16 A
SPRINT
E.I.A.I DROIT
ANTERIEUR
12 à 15 A
FOOTBALL, PATIN
COURSE DE FOND
ISCHION ISCHIO-JAMBIER 12 à 15 A
SAUT, DANSE
COURSE DE HAIE
PETIT
TROCHANTER
PSOAS 12 à 16 A
DANSE,GYMNASTIQUE
SAUT, PATINS
GRAND
TROCHANTER
FESSIERS 4 à 14 A RARRISSIME
ARRACHEMENTS APOPHYSAIRES

20. FRACTURES SUR TERRAIN
PATHOLOGIQUE
 Ostéogénèse imparfaite
 Maladies osseuses métaboliques
(Rachitisme...)
 Dysplasies fibreuses
 Maladies métaboliques généralisées
 Maladies neuro-musculaires
 Tumeurs osseuses benignes et malignes
 immobilisation.....

21. FRACTURES COMPLETES
•instable car périoste
souvent rompu
• toutes localisations
possibles
• trauma de moyenne et
gde intensité
•Transverse/Oblique
spiroide

22. TRAUMATISME DU
MEMBRE SUPERIEUR

23. • FRACTURE
SUPRACONDYLIENNE
•Fréquence +++
•5 - 10 ans
•Classification de Rigault Lagrange (type
1 à 4)
•Mécanisme:
en extension (96%) déplacement post
en flexion (4%) déplacement ant.

24. Méthode de BLOUNT
Type 2Type 1

25. Type 3
Type 4

26. SYNDOME DE VOLKMANN
 Rétraction ischémique des muscles
fléchisseurs par hyperpression tissulaire
 Si PIC> 30mm Hg pendant 6 à 8 heures
 40% des FSC et 45% des # 2OS AB
 Premiers symptômes: D+ / Paresthésies / ext
des doigts D+ et difficile

42. CUBITUS VARUS

43. •FRACTURE DU CONDYLE
EXTERNE
Type 1 Type 3

44. • FRACTURE DE
L’EPITROCHLEE

45. •FRACTURE 2 OS AVANT BRAS

46. FRACTURE 2 OS AVANT
BRAS

47. MEMBRE INFERIEUR

48. # BASSIN

49. Fracture pertrochantérienne

54. Fracture diaphysaire FEMUR < 5A
 Traitement orthopédique

57. Fracture diaphysaire FEMUR

58. Fracture diaphysaire FEMUR

59. • Fracture diaphysaire FEMUR > 5A
• Traitement chirurgical
Embrochage centoméullaire élastique stable (ECMES)

60. • Fracture diaphysaire FEMUR > 5A
• Traitement chirurgical (ECMES)

61. AVULSION TTA

62. #Massif épines tibiales

63. • # TIBIA
•Traitement orthopédique

64. # TIBIA

68. •Fracture de cheville et du pilon tibial

69. Réduction
chirurgicale+ostéosynthèse

70.  Traitement orthopédique = N°1
 Indications opértoires absolues et
relatives
 Kiné rarement indiqué chez petit enfant
 Bonne connaissance de la pathologie et
de l ’anatomie de l ’os en croissance
 Chaque geste aura une conséquence
fonctionnelle ou morphologique à long
terme!
CONCLUSION