Synthèse sur les vecteurs d’émergence des communautés d’apprentissage professionnelle.
issus principalement de «les communautés d’apprentissage» de Denis Cristol, paru au ESF edition
1. Les communautés d’apprentissage
Repères théoriques et globaux, issus principalement de
«les communautés d’apprentissage» de Denis Cristol,
paru au ESF edition.
Rémi Poupinet Synlab 20161
2. Avant tout :
2
POURQUOI CE DOCUMENT ?
• définir les besoins et le contexte de la communauté propre à son projet,
• connaitre le rythme nécessaire pour accompagner une communauté,
• déployer les outils adéquats,
• s’adapter à leur évolution,
• d’estimer leurs potentiels évolutions.
À QUELLE OCCASION ?
• Au démarrage d’un projet qui engage la création d’une communauté
d’apprentissage : Il cible des individus qui cherchent à se fédérer et
demande accompagnement ou se sentent dépassés dans un contexte
professionnel.
• potentiel critère
d’évaluation
• questions ouvertes
points
importants
légende
3. Avant tout :
l’angle de vue est celle de la communauté et non directement celui d’un
métier ou d’un contexte professionnel.
3
Contexte
organisationnelCommunauté de
pratique
Autres groupesCommunauté de pratique avec ses
propres besoins, règles et structure.
CONTEXTE
COMMUNAUTAIRE
Chacun est sur son terrain professionnel,
dans le cadre d’une organisation.
CONTEXTE
PROFESSIONNEL
(et souvent organisationnel)
• Le contexte professionnel est seulement considérer support d’apprentissage
dont les connaissances développées seront matières à interations avec les autres
membres de la CP. Ses interactions satisfont les besoins de la communautés et peuvent
avoir comme objectif de répondre aux besoins professionnels.
5. le membership
définition
entretenu par comportements prosociaux
entretenu par cycle de dons
les compétences de collaboration
situés dans les contextes
contextualisés dans le processus
selon les périmètres de collaboration
les besoins de la communauté
2 modèles de communauté
les phases de développement théorique
les étapes de création
réguler la pratique par les rôles
Comment une communauté se définit tout en évoluant ? les mécanismes
d’évolution (interne/externe)
accompagner une instution à la création d’une com.
Constitution d’un référentiel commun
les outils d’une pratique collective
la pratique dans l’apprentissage
faire par engagement
faire pour faire sens
Pratiquer : agir par engagement pour faire sens
Processus individuel/collectif d’apprentissage
Les compétences liées à l’agentivité (individuelle)
Définition
Les parcours d’apprentissage (individuel)
Apprendre à l’ère numérique
Le rapport individuel et collectif au savoir
développer de la connaissance selon les internes et externes
la pratique communautaire
l’engagement individuel dans les pratiques collectives
Apprendre ensemble en communauté
P.44
P.35
P.26
P.21
P.06
5
QU’EST CE QU’UNE COMMUNAUTÉ?
D’APPRENTISSAGE ?
PROFESSIONNEL ?
Développer la communauté par …
LE FONCTIONNEMENT
DE LA COMMUNAUTÉ
PAR LES PRATIQUES LIÉS À
L’APPRENTISSAGE
LA COLLABORATION
COMPORTEMENT ET POSTURE
PAR L’ENGAGEMENT MUTUEL
Pourquoi se fédérer ?
Une «communauté» parmi d’autres
Parmi les groupes socioprofessionnels
différents types de communauté de pratique
Communauté par mission ou par essence ?
Communauté ouverte ou fermée ?
Quel niveau d’homogénéité ?
Appliqué à l’apprentissage
les communautés d’apprentissage
Cartographie des CA et de CPro
La communauté d’apprentissage professionnel
Appliqué à l’Éducation
Évolution de l’apprentissage
l’enseignement éducatif, un contexte propice à l’émergence de
communauté de pratique
SOMMAIRE
6. 6
Pourquoi se fédérer ?
Qu’est ce que les CP ?
Résoudre des
problèmes
Mutualiser des
ressources
rares
jouir de
relations
humaines
Faire évoluer les pratiques
(promouvoir et découvrir)
Ne pas s’épuiser à acculturer les collègues un à un.
Développer des
connaissances
stratégiques
Découvrir de
nouveaux
territoires
Développer des
compétences
professionnelles
Identifier des
profils pro-actifs
Quelle origine ?
• Méthode datant du XXs centré sur la connaissance
scientifique.
• En 1990, des chercheurs se sont intéressés à de
nouvelles valeurs et qualités de vie au travail.
Optimiser le savoir
• L’apprentissage n’est pas que des
processus mentaux. Il se pratique dans
des dimensions sociale et identitaire.
Il devient alors un intérêt partagé.
7. Une «communauté» parmi d’autres
Qu’est ce que les CP ?
7
Les communautés
d’apprentissage
Les communautés
de valeurs
Les communautés
d’intérêts
Les communautés
de pratique
Groupe de
travail
Équipe de projet
Réseaux
informels
LES COMMUNAUTÉS LES GROUPES
SOCIOPROFESSIONNELS
8. 8
Parmi les groupes socioprofessionnels
Ces différents groupes peuvent être complémentaires,
offrir de nouvelles opportunités.
• But fédérateur.
• des participants divers et volontaires.
• un engagement authentique et
restaurateur.
• une gouvernance partagée.
• But imposé.
• des groupes prédéfinis.
• une mobilisation centrée sur leurs
compétences professionnelles.
• une gouvernance hiérarchique.
10. Communauté par mission ou par essence ?
La CP parmi les communautés
10
• lié par un patrimoine commun
dissociable de soi
• lié par un patrimoine commun
indissociable de soi
OU
LES DEUX
• (la maison,
l’usine,
l’entreprise, le
village, le pays,
les ressources
naturelles, etc.)
• (liens familiaux,
langue, identité
religieuse,
connaissances ou
savoirs-faire partagés,
etc.)
http://www.mutinerie.org/les-communautes-3-communautes-dinteret-communautes-valeur/
11. Communauté ouverte ou fermée ?
Quoi vouloir renouveler, quoi vouloir conserver ?
11
Stratégie de recrutement : face à des nombreux membres éphémères,
la stabilité est garder par quelques profils à haut potentiel qui sont
responsables des postes clés.
• Dans un environnement instable
et complexe
• Dans un environnement stable et
compétitif
http://www.mutinerie.org/comprendre-les-communautes-1communautes-ouvertes-communautes-fermees/#.WASmRluY7pU
12. Quel niveau d’homogénéité ?
Quoi faire converger, quoi faire diversifier ?
12
• Comme une armée, «faire face comme
un seul homme».
L’action de «Converger» est adaptée pour l’apprentissage des
acquis existants, construction et défense de bases communes,
organisation d’expériences communes
L’action de «Diversifier» est adaptée pour la favoriser
la liberté individuelle, autodétermination, innovation,
autonomie des membres.
• Dans un environnement instable riche
et complexe
http://www.mutinerie.org/les-communautes-2-communautes-homogenes-communautes-heterogenes/analyser_une_communaute2-01/#.WASok1uY7pV
13. Les CP centré apprentissage et
développement professionnel
13
14. La communauté d’apprentissage
professionnelle
14
LES COMMUNAUTÉS
D’APPRENTISSAGE
Qui se définit comme un dispositif qui vise …
DIMENSION COGNITIVE
• Développement de la pratique pédagogique
• l’acquisition d’un savoir individuel et collectif
• la quête de sens
DIMENSION AFFECTIVE
• encouragement au partage de savoir
• soutien entre collèguesDIMENSION IDÉOLOGIQUE
• émancipation des enseignants
• créer une cohésion et une vision
commune dans l’école.
DIMENSION
PROFESSIONNELLE
INVESTI POUR UNE CAUSE
PROFESSIONNELLE : LA RÉUSSITE
DES ÉLÈVES.
• d’une maitrise de compétences
• de l’éducation globale
L’APPLICATION DES
CONNAISSANCES COLLECTIVES SUR
LES TERRAINS PROFESSIONNELS.
• mise à disposition
• adaptation
• conception
CONTEXTE PROFESSIONNEL
COMPLEXE : INTÉGRER D’AUTRES
ACTEURS ÉDUCATIFS.
• entre enseignants
• de différentes disciplines
• avec d’autres acteurs éducatifs
=
+
Vivre une CAP : appréciations de participants sur les retombées
professionnelles perçues Martine PETERS et Lorraine SAVOIE-ZAJC, Université
du Québec en Outaouais, Québec, Canada
16. L’apprentissage en formation et entre
professionnel converge vers des
dynamiques de communauté.
16
Évolution de l’apprentissage
Contexte (lié à la formation)
EXEMPLES PROCESSUSFORMAT
RAPPORT AU
SAVOIR
sentiment d’émancipation dans
un apprentissage autonome. Il a
un projet d’apprendre.
solo-formation ?
* sociodidacte (Hermelin
2001,2009) apprenant jouit de
lier son apprentissage à celui des
autres
• sociodidacte*
17. L’enseignement éducatif, un contexte propice
à l’émergence de communauté de pratique
Contexte actuel
17
LES CONSÉQUENCES :
• Apparition d’une agentivité
collective (on l’évoque plus tard).
• Renouvellement des
marchés et services et des
conditions de créations.
• Renouvellement des
institutions
[1] les membres dirigent l’apprentissage collective en
agençant les conditions optimales pour apprendre par
soi-même et par l’interaction aux autres.
CONTRAINTE :
• Le contexte actuel
hérite de traditions
fortes et d’organisations
stables. Mais on remarque
l’épuisement des institutions.
• L’individu ne se suffit plus,
il cherche à s’affilier à des
communautés
émotionnelles ou affectives.
Les repères identitaires du
métier de l’enseignement
insatisfaisants.
prise en compte des besoins sociaux : from
«ego-system à éco-system» (Ulab, Otto
Scharmer 2012)
LEVIER :
• Depuis quelques années,
ce champ a été bousculé par
différents facteurs (dont l’outil
numérique) qui ont apporté
des espaces de liberté et où
les interactions sont moins
structurées (réseaux sociaux).
• Parmi tout ce qu’interrogent
les acteurs de ce contexte
émergents, la plus enrichissant
sont les relations de pouvoir.
Les communautés de pratique
explorent un rapport horizontal à
l’apprentissage.
18. 18
les communautés de pratique
Les communautés de pratique sont des groupes d’individus
partageant le même intérêt, le même ensemble de
préoccupations (problèmes ou passions) autour d’un thème
spécifique et qui approfondissent leur connaissance et leur
expertise en interagissant régulièrement.»
Etienne Wenger (1998)
19. 19
3 caractéristiques essentielles
Selon Wenger (1998)
Engagement mutuel pour
un domaine de savoir
(mutual engagement)
• Un objet commun vers lequel les membres satisfont
leurs attentes et leurs besoins (illustré par une question
authentique). Cet intérêt mutuel et volontaire est source
de cohésion : cela se base sur la complémentarité
des compétences et la capacité à lier efficacement les
connaissances à mobilisés.
• Recouvre les actions collectives qui contribuent à
l’orientation vers un objectif commun (la gouvernance,
l’animation, la collaboration).
• PAS que définir un objectif commun.
• Des ressources mobilisables (des règles) pour la
négociation des signification lors des interactions.
• Résultats des apprentissages, ce répertoire assure la
cohérence du fonctionnement.
• PAS qu’une plateforme de consensus collectif
Le fonctionnement d’une
entreprise commun
(joint entreprise)
Capacité à produire de la
pratique
(shared repertoire)
3 caractéristiques qui fait que la pratique constitue la
source de cohérence d’un groupe.
20. 20
Engagement mutuel pour un domaine
de savoir
Définition
Les parcours d’apprentissage (individuel)
Apprendre à l’ère numérique
Le rapport individuel et collectif au savoir
Développer de la connaissance
21. 21
Un engagement mutuel pour un domaine de
savoir
l’approche connectiviste de
l’apprentissage (Siemens 2005) p.62
• les organisations et les individus sont des organismes
apprenants.
• le connectivisme privilégie les liens et relations entre les
individus, et se fonde sur la diversité des opinions, stimulant
curiosité et motivation.
• Il situe l’apprentissage dans un environnement, où s‘inscrivent
les actions concrètes des apprenants, liés à des nœuds
spécialisés.
• apprentissage médiatisé par des appareils (qui accèlère les
interactions) et facilite l’apprentissage continu et mise à jour.
• Cela développe la capacité de voir les liens entre les domaines,
les idées et les concepts. la prise de décision devient alors un
apprentissage en soi.
Un intérêt équivalent ...
Pour que la communauté progresse dans ses connaissances,
chacun des aspects d’une question doivent être compris par
l’ensemble des participants. L’obligation de consensus impose
un approfondissement de la compréhension des idées ou des
principes clés impliqués dans le processus d’apprentissage.
... et des contributions différentes.
Selon ses propres connaissances et habiletés, chaque participant
sera occasionnellement au centre, en agissant comme ressource,
et, occasionnellement, en périphérie, en observateur. Ce
déplacement offre l’occasion à chacun d’estimer sa contribution et
brise le canal de pouvoir orienté vers l’enseignant.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_d%27apprentissage#Les_7_jalons_vers_une_dynamique_
de_communaut.C3.A9_d.E2.80.99apprentissage
Défini par un intérêt/question
authentique
Elle émerge pendant la première phase de
développement de communauté «potentiel».
Exemple :
La notion de communauté dans la CAP gravite autour de
l’engagement volontaire des participants à soutenir la
réussite scolaire des élèves par la collaboration, la
collégialité, l’analyse des pratiques et le développement
de pratiques plus efficaces
(Furman, 1998; Hord, 1997; Stoll et Seashore Louis, 2007).
Vivre une CAP : appréciations de participants sur les retombées professionnelles perçues Martine
PETERS et Lorraine SAVOIE-ZAJC, Université du Québec en Outaouais, Québec, Canada
22. les parcours d’apprentissage (individuel)
22
• L’apprentissage se contextualise dans des parcours variés,
composés de formations, d’ateliers, de projets collaboratifs, etc.
• En combinant différents parcours, l’apprenant fait émerger du
savoir.
• l’engagement mutuel dans l’apprentissage permet non seulement de partager les
connaissances entre pairs, mais aussi de les négocier et de les fructifier.
FORMATION X
PROJET COLLABORATIF Z
ATELIER Y
1
1
2
1 2
23. 23
Compétence sociale
• apprendre à adresser des signaux de
reconnaissances, de reformulation,
d’interaction,
• accepter l’apport d’un autre
• écouter l’autre
• Apprendre à donner et à recevoir
• faire preuve d’éthique (respect des droits)
En choisissant son projet d’apprentissage, l’apprenant réévalue ses schèmes et
se transforme. Cela est amplifié par la dimension sociale de l’apprentissage : la
construction de l’identité est désormais contextualisé au sein de la communauté.
Apprendre à l’ère numérique, ensemble
s’engager mutuellement Socle de compétences
• À quelle étape du processus
d’apprentissage ces compétences sont-
elles mobilisées ?
• quel projet de développement de
compétences à opérer ? Cristol p. 50
Compétence d’autonomie
• Définir son projet
• S’automotiver (se sentir compétent,
socialement affilié, capable de donner aux
autres)
• S’organiser
• diriger son attention
• réguler son apprentissage (faire régulièrement
des choix, et à les mener à bien)
• identifier les personnes et situations
favorables à l’apprentissage
Compétence informationnelle
• s’exprimer
• créer du contenu
• critiquer et qualifier les infos
• faire une veille
• documenter
Environnement d’apprentissage et évolution de l’individu dans sa quête, Cristol «Les communautés d’apprentissage», ESF editeur 2015 p.47
APPRENTISSAGE
dans le contexte de
24. 24
Le rapport individuel et collectif au savoir
Un intérêt commun pour un domaine de savoir
• Mettre le savoir en débat permet de mieux se
l’approprier.
Le savoir se débat avec ceux qui hybride la culture avec d’autres
Le savoir se débat avec ceux qui veulent faire perdurer la culture dans la durée
Le savoir se débat avec les partisans de l’objectif de la CP
• Le savoir émerge par la combinaison de différents
parcours d’apprentissage et par la négociation avec
des pairs.
• Préserver les façons de faire (rituels et habitudes)
• Cadrer ce qu’il est bon de faire (lieu d’acculturation)
• Échanger sur les façons de faire (espace d’échange et
de partage)
• Faire face à l’adversité (protection, réconfort)
• Mener collectivement de l’action (perpétuer les
valeurs par des projets)
LES MEMBRES
APPRENNENT ET
NÉGOCIENT LE SAVOIR
LA COMMUNAUTÉ
CONSTRUIT DES SAVOIRS
PARTAGÉS
P.107
25. Développer de la connaissance
À l’écoute des éléments internes et externes à la communauté
25
transfert vers
terrain pro
ouverture vers
réseaux
soutien de
l’institution
pratique de marge
régénératrice
se repositionner,
mieux se définir,
fortifier la position
de la communauté
Le rôle de l’institution
• L’institution, structure stable, peut apporter un premier soutien
logistique à l’émergence de la communauté (lieux, ressources
matériels, etc.)
• Un cadre officiel n’empêche pas la création d’un milieu
peu hiérarchisé. Le pilotage et l’animation peuvent-être
indépendant de l’institution.
• Aussi, être reconnu par une institution donne de la légitimité
à certains acteurs de la CP et permet de fluidifier les
apprentissages de la CP vers le contexte organisationnel.
Les réseaux
• Chaque membre est une ouverture vers un autre réseau, la
communauté peut développer des temps pour croiser et évoluer
selon les opportunités remarquées.
Le potentiel d’une communauté est
de développer de la connaissance :
En restant à l’écoute des éléments
internes, elle se cultive par les bonnes
pratiques (issues de sa marge) ; des
éléments externes qui invite à de
potentiels repositionnements.
Connaissance de possibilité
«Face à cette situation professionnelle, je sais désormais qu’il est
possible de faire autrement».
Parfois en contradiction avec le contexte organisationnel (sa
culture, ses habitudes, son fonctionnement), cela demande donc
de l’autonomie et de la responsabilité face à ce détournement.
ÉLÉMENTS INTERNES
les connaissances sont le fruit :
• de négociation d’informations entre les membres (dans des temps
formels ou informels),
• de combinaisons de parcours d’apprentissage ou d’expériences
réalisées.
ÉLÉMENTS EXTERNES
COMMUNAUTÉORGANISATION
26. 26
Capacité à créer de la pratique :
Constitution d’un référentiel commun
les outils d’une pratique collective
la pratique dans l’apprentissage
faire par engagement
faire pour faire sens
Pratiquer : agir par engagement pour faire sens
Processus individuel/collectif d’apprentissage
Les compétences liées à l’agentivité (individuelle)
pratique communautaire
l’engagement individuel dans les pratiques collectives
Apprendre ensemble en communauté
27. 27
Constitution d’un référentiel commun
Capacité à produire de la pratique : échelle individuelle
Les routines
Boire un café, aller au restaurant, serrer la main, …
Les artefacts
Leçons d’apprentissage, les carnets de bords (par des
CR, un blog), les temps d’échange, les outils (techniques
et conceptuels), les dispositifs de formation, etc.
Le langage propre
La maîtrise du langage (expert et communautaire)
et des règles implicites s’acquiert par les multiples
interactions. L’expertise dans le domaine de savoir
n’est pas suffisant pour être familier au langage
communautaire.
L’interprétation partagée et
négociée
Des évènements, des expériences individuelles.
Pratiquer ces actions référentielles
demande un environnement neutre (en
confiance), centrale (habituel et qui fasse
repère), identifiable.
Ces pratiques collectives doivent aussi
laisser place aux interactions plus privées,
entre individus.
28. 28
Outils conceptuels (CEFRIO, 2005)
• Des conseils aux coordinateurs
• Des idées d’activités pour discuter des problématiques
professionnelles, favorisant le questionnement et
l’argumentation.
Outils communautaire
• insertion d’un membre : un parrain, kit d’intégration
• suivre le rythme de la communauté : de chuchoteur
• les rôles communautaires
Ce sont des objets-frontières (Star et Griesemer)
qui véhiculent des infrastructures
• Objets d’interactions avec la connaissance
• Médiation dans les processus de coordination d’experts et de non-experts
• Et une flexibilité d’interprétation.
Et des modèles de connaissance
• Dispositif d’intégration des savoirs
• Transporte un ensemble de normes indexées à une communauté de pratiques :
ces objets catégorisent, classifient, standardisent, …
Outils techniques (Devauchelle & Jarraud, 2006)
• Écriture collaborative (Wikis, glossaires, etc.),
• Communication (forums et liste de discussion synchrone),
• Les répertoires de ressources partagées,
• Un agenda commun,
• Un gestionnaire de tâches, etc.
Les outils d’une pratique collective
Capacité à produire de la pratique : échelle du groupe
• en fonction du besoin et du contexte, quels outils mettre en
place ? (partage d’expérience ? partager des projets ?)
• Qu’est ce qui pré-requis à l’utilisation de l’outil ?
les outils sont des véhicules
de communication et de
reconnaissance. Ils augmentent
la visibilité des contributions des
membres dans lesquels s’incarnent
les valeurs de la communauté.
29. 29
Faire par engagement (agentivité)
Se sentir agent dans l’apprentissage
• Choisir et se fixer un but,
s’engager et persévérer dans un
ensemble d’actions requises pour
atteindre ce but.
• Établir des stratégies
d’apprentissages (Cosnefroy, 2010)
• Capacité à réguler soi-même
ses actions en mobilisant
des ressources cognitives,
émotionnelles, biologiques et
environnementales.
• Persister dans l’effort.
Agentivité * «se sentir agent» : le sentiment d’efficacité personnelle à exercer un contrôle sur ses conduites et à les
mener à bien, cela en interaction avec l’environnement et en fonction des résultats souhaités (Bandura, 2003).
30. Faire pour faire sens (formaliser)
Se sentir agent dans l’apprentissage
30
• Pour développer l’apprentissage
collectif et la structure
communautaire, il faut que l’action
soit relayé par la négociation
partagée du sens de l’action
par la formalisation. Mais il y a un
équilibre à respecter.
• S’il y a trop de participation,
il y a un manque de formalisation,
il y a plus assez de matières pour
négocier le sens.
• S’il y a trop de réification, il
n’y a plus d’action concrète pour
régénérer les significations.
• la place de l’autre dans l’apprentissage
individuel
• Quelle est la courbe (de Flow) de mon
activité ? veiller à équilibrer l’activité en
participation et en formalisation.
31. Pratiquer : agir par engagement pour faire sens
Rémi31
ENGAGEMENT ACTION /
PARTICIPATION
FORMALISER POUR
FAIRE SENS
INDIVIDUELLE
• la place de l’autre dans l’apprentissage
individuel
COLLECTIVE ?PROCESSUS D’APPRENTISSAGE
32. l’engagement individuel dans les
pratiques collectives
Capacité à produire de la pratique : échelle du groupe
33
Au sein d’une communauté,
l’expérience individuelle
doit être
excitante
pour rester
intéressé
familière
pour se sentir
confiant
conviviale
pour prendre
plaisir
utile pour
produire
conversations orientées
vers les erreurs,
imperfections,
conversations vers
dons, générosités,
entraide
vers un futur désirable
vers les problèmes courts
termes Créer des étapes, des
évènements, des activités,
pour donner un rythme à la
vie de la communauté.
33. Apprendre ensemble en communauté
L’intelligence collective dans l’apprentissage se révèle par un haut niveau
dans cinq registres (inter-reliés et déployés simultanément)
34
1 • la création de
représentations communes
• pourquoi le faire ? avant le comment et le
quoi faire
• se mettre en mouvement par un but
partagé.
(sensemaking de Weick 1995, qui pose les
individus au cœur des organisations)
2 • les émotions et
énergies collectives
• teambuilding «on y était tous,
on l’a tous fait» : les différentes
sensibilités sont mobilisés
(intelligence multiple).
• pré-disposent à un engagement
ultérieur
3 • le dialogue de haute
qualité relationnelle
• discernement collective réalisé par le
dialogue ≠ de la conversation
4 • action collective
• 1 co-conception de l’intention : un projet dessiné
par tous facilite l’appropriation de tous.
• 2 réalisation : la formation-action créer un espace
commun ou se lie action, solidarité et envie.
• 3 capitalisation du projet : leçon à retenir, retour
d’expérience.
5 • création de savoirs partagés
• ou tirer des interactions humaines le potentiel des
apprentissages
• capter les savoirs (Knowledge managt).
• associer des objets partagés d’apprentissage à des
participants.
• l’apprentissage comme pratique d’intégration
carte des connaissances
inconnues (Johnson, 2009)
• rentrer rapidement et
sincèrement en dialogue.
• critère
• le savoir-dire individuel
et collectif témoigne
de la transférabilité des
apprentissages réalisés.
• cartographie num. ou
réseaux humains des savoirs
et pratiques appropriés
qu’il est possible d’enrichir
et de puiser.
APPRENDRE
COLLECTIVEMENT
COMBINE CINQ
REGISTRES
cf slides des compétences d’apprentissage
34. Le fonctionnement d’une CP
les repères de fonctionnement
• les besoins de la communauté
• 2 modèles de communauté
• animation et maturité d’une comunauté
• les rôles essentiels au fonctionnement
• cycle de vie théorique d’une CP
Au démarrage
• les étapes de création
• Comment une communauté se définit tout en évoluant ? les
mécanismes d’évolution (interne/externe)
• accompagner une instution à la création d’une com.
35
35. Les besoins pour le bien-être CP
Pyramide des besoins de Maslow
36
Perdurer, se renouveler et ne plus dépendre de certains membres
Accroître sa résilience, s’adapter aux circonstances internes et
externes.
Stimuler l’efficacité, les actions du noyau dur sont assurés par une
masse critique.
Renforcer l’identité de la communauté, vision collective,
Les besoins nécessaires assurer la structure, les
membres, le but, les limites
Pour persister (long terme)
Pour survivre
Pour agir (court terme)
Pour être et espérer
Pour exister
36. 2 modèles de communauté
Selon la qualité des interactions entre les membres
Communauté dîte
(motivations, vision
et responsabilités)
37
• recherche de leader dominants pour conduire la
collectivité dans «la bonne direction».
• Des groupes spécialisés s’organisent pour
optimiser la solution à chaque problème.
• Les liens peuvent se transformer en clientélisme.
• Orienté le problème
• communityship
• incitation à s’engager et a prendre des
responsabilités au service du collectif : soigne
l’individu et la communauté.
37. Maturité d’une communauté
Les CAP se développent pour répondre à des différents besoins. Mais satisfaire ces besoins
dépend de la manière d’animer.
3 manières d’animer
38
résoudre des problèmes
répondre aux difficultés de chacun, faire face à des
perturbations externes, réactif à participer à un évènement.
échelle de pro-activité de la communauté
saisir des opportunités
initier des projets, assurer les besoins élevés
de la communauté, maintien et gestion de la
connaissance, diffusion de pratiques exemplaires
COMMUNAUTÉ D’AIDE
ET D’ASSISTANCE
COMMUNAUTÉ
D’INNOVATION
Management de la
communauté
La dynamique collective est au service
d’une performance, c’est le community
management (volonté de mesure et
d’efficacité). Animateur proactif peut nuire
au libre apprentissage. But favoriser de
nouvelles interactions en les démultipliant.
la révolution numérique à fait émerger toute une littérature
pour une animation de communauté au service d’une
dynamique marketing. Cela étouffe l’idée de ‘lanimation
de dialogue et d’espace d’échange pour raconter le récit du
futur.
Stigmergie :
l’autorisation d’agir est a
priori donné. L’initiative
s’appuie sur un idée
motivante mené par un
groupe impliqué.
Vitalisation de la
communauté
Construire une vitalité collective :
repères propres à la communauté plutôt
qu’une institution, c’est l’agentivité
collective. valorisation de la fonction
sociale : dons, générosité, détachement aux
récompenses.
Gouvernance partagé
Partager le pouvoir d’agir :
reconnaissance d’un modèle d’échange
de tous vers tous, favorisé par les outils
en lignes. Et si chaque membre participe
à l’animation de la communauté selon,
ses besoins et ses projets, ses envies
? stigmergie, les actes de leadership
demande reconnaissances.
38. 39
réguler la pratique communautaire
les rôles sociaux selon M. Belbin*
* Les rôles en équipe, groupe Eyrolles, 2006 : http://www.eyrolles.com/Chapitres/9782708134744/
chap3_Belbin.pdf
39. 40
Réguler la pratique communautaire
Les rôles communautaires : rôles internes liés au pilotage et à l’animation.
DANS UN PREMIER TEMPS :
INTÉRÉSSEUR-COORDONATEUR
• identifie et regroupe les profils
d’apprenants similaires. Il pose le premier
cadre d’interaction.
INSTIGATEUR DU PARTAGE DE
CONNAISSANCE
• initie le partage des apprentissages et
inclut les autres.
• il accompagne les différentes prises
d’initiative.
Ces rôles permettent plusieurs niveaux de participation à la
communauté, et sous différentes formes.
Chacun des participants, novices ou initiés, trouvent ainsi
son rythme, sa place selon les objectifs de la communauté.
PUIS :
MÉDIATEUR RELATIONNEL
• apporte un autre point de vue sur les
évènements et provoque de l’aide.
CHERCHEUR DE RESSOURCES
• cherche et met à disposition des
compétences, du contenus et garde en
mémoire les travaux.
COORDONNATEUR
• est le référent du cadre de
fonctionnement et sensibilise sur les
limites de la CP.
40. Phase de développement de CP
Le cycle de vie théorique selon Wenger
41
Définition d’un besoin de
se rassembler autour d’une
pratique commune.
1 / CRÉER LES CONDITIONS
FAVORABLES
• passage de l’ignorance de l’idée
de l’autre à écoute de l’autre
(s’enseigner mutuellement,
dévoiler ses faiblesses)
• conversations orienté futur
• temps d’échange d’arguments
• par des rencontre où la parole de
délie progressivement
Les membres développent
leur identité commune,
perçoivent les premiers
fruits.
2 / PARTIR DE LA QUESTION
AUTHENTIQUE
• avec les acteurs en présence
• se réunir dans des lieux tiers
• aboutir à une question à haute valeur
• ex : le développement de l’expertise
au sein de l’école, ou la réussite des
élèves.
Évolution des limites de la
communauté : son objets
ses effectifs, domaine
d’intérêt, …
3 / MOMENT MARQUANT :
ÉVÈNEMENT CULTUREL
• pour affirmer l’intelligence
collective initiée, basé sur la
question authentique.
• sentiment de se dépasser et
d’aider les autres à accroître leurs
pouvoirs d’exprimer et d’agir.
Soutenir le rythme dans les
changements naturels de
pratique, avec la technologie
et l’organisation.
4 / SE MOUVOIR EN
COMMUNAUTÉ
• habitudes = ciment.
• moment civilisationnel = avec des
règles formelles/informelles, ses
modes de régulations, de dialogue
= sa culture.
«Rien est acquis», toujours resté
vigilant à une transformation
décisive : s’institutionnaliser,
être seulement transitoire, ou se
diviser ?
Source : CEFRIO, 2005, Travailler, apprendre et collaborer en réseau. Guide de mise en place et d’animation
des communautés de pratique intentionnelles, p. 23 http://www.cefrio.qc.ca/média/uploader/2_travailler_
apprendre_collaborer.pdf
41. les étapes de création de communauté
d’apprentissage
les outils et méthodes p.172
42
DES OUTILS /MÉTHODES ?
• développer des comportements pro-
sociaux, d’entraide à la participation
• des techniques de communication
individuelle favorisant l’écoute active ou
la compréhension mutuelle.
• des techniques d’échange intra-groupe
: world café, histoire apprenante
(dialogue de haute qualité relationnelle)
LES CONDITIONS DE SUCCÈS
• répondre à des enjeux communs aux
membres
• retirer un bénéfice rapide
• se centrer sur des objectifs
opérationnels
• améliorer la performance au
quotidien
http://www.cefrio.qc.ca/media/uploader/2_travailler_
apprendre_collaborer.pdf
42. accompagner une institution à développer
une CA
selon le CEFRIO (centre facilitant la recherche et l’innovation dans les
organisations) Cristol p.184
43
PRÉPARATION
6 mois
PRÉEXISTANT ACCOMPAGNEMENT
12-18 mois
• créer des liens dans
l’organisation
• choisir la technologie
• former les animateurs
• créer un comité
fondateur
• mener des
expérimentations
• équilibrer temps
d’échange
• sous groupe de
questions d’intérêts
communs
• variété d’activités
• temps d’échanges
présentiels/distanciels
• Profiter de l’énergie d’un
groupe existant : formation
initiale, cycle d’ateliers,
moocs.
• accompagné par une
animation en ligne, stimulé
par un noyau dur de
personnalité ouvertes à la
collaboration
43. DÉVELOPPER LA COLLABORATION
le membership
definition
entretenu par comportements prosociaux
entretenu par cycle de dons
les compétences de collaboration
situées dans des contextes
contextualisées dans le processus
selon les périmètres de collaboration
44
Pour réaliser un but commun, la communauté permet à ses membres
d’interagir et de développer des compétences de collaboration. Or,
elles sont mobilisées différemment selon 4 critères : les contextes, le
processus,le périmètre, la nature des liens.
44. Le membership
Se sentir membre, c’est ... (p.105)
45
Agir de pair
• Pendant les activités, varier les temps de
réflexions individuelles et collectives.
• Partager de résultat et de convivialité.
• Privilégier la confiance interpersonnelle
pour assurer la confiance dans les
décisions partagés.
• en l’autre : «il peut
ACCEPTER ce que je
propose»,
• en soi : «JE peux être utile
aux autres»,
• en la société : «la
collaboration est le mode
naturelle de l’homme,
le chacun pour soi est
une exception».
Au delà du sentiment d’appartenance
Qui est à l’origine de posture identitaire ou individualiste.
ADHÉRER AUX BUTS
PARTAGÉS
Se réaliser
• Mon rôle dans la CP fait sens, je
me construit de nouveaux repères
identitaires, avec une dimension
collective (Castro Gonçalves, 2005).
• Développement l’estime de soi et être
gratifié.
• Se situer (mes actions et moi) dans
un tout.
Pour la communauté
• Une communauté centré sur les
membres, plutôt que sur des leaders.
• C’est les considérer égaux (au sens
politique) les uns les autres tous
en valorisant leurs différences
(culturelle et sociale).
la coopération/collaboration, c’est le désir de faire avec la différence
qui nous entoure. Elle est favorisé par la confiance en ...
45. le membership
entretenu par des comportement pro-sociaux
46
implication dans l’apprendre ensemble, comportement pro-sociaux
p.178
46. entretenu par les cycles de dons
Donner au sein d’une communauté en qui ont a confiance, c’est espérer
recevoir une aide en temps voulu.
47
l’outil numérique permet à chacun d’être
émetteur et récepteur : les individus
peuvent se connecter et d’engager le cycle
du don.
accéléré
• échange d’objets dans des
contextes plus pertinents, dont
la valeur est celle du temps et de
l’attention accordé par le donateur.
Il s’acompagne aussi de complicité.
• vers le noyau.
démarré
• échange progessive de service,
d’information. Selon la chaîne
demander - donner - recevoir -
rendre
• en périphérie.
Pollué
• cycle de dons peu
engagé ou pollué. L’autre
est considéré comme
une présence intrusive
ou publicitée.
SACRIFICE
je donne plus ce que ça ne me coûte.
INITIATIVE
je donne (j’investis) dans ce qui m’importe.
47. 53
L’ACTION DE
COLLABORATION ET
SES COMPÉTENCES
DÉPENDENT DE …
contexte
état du processus
l’échelle de
colaboration
CONCEPTION
APPRENTISSAGE
GOUVERNANCE
A • PRÉALABLE B • PROCESSUS C • RÉSULTAT
• les conditions qui favorisent la
collaboration, la prise d’initiative.
• les éléments qui constituent
l’action collaborative.
• Englobe les facteurs centrés
sur le fruit de la collaboration.
48. Les compétences de collaboration
Selon le contexte
48
CONCEPTION
APPRENTISSAGE
https://prezi.com/zfw1u8jrd7ax/la-cooperation-en-28-
mots-cles/
les compétences collaboratives inscrites dans le contexteles contextes de
GOUVERNANCE
• Quels sont les indices pour évaluer les
compétences collaboratives mobilisées
dans le processus de gouvernance ?
• Quelles sont les compétences
collaboratives mobilisées dans les autres
contextes (conception, apprentissage ) ?
49. le processus de collaboration
LES CONTEXTES
ESSENTIELS DE
COLLABORATION
LE PROCESSUS
(SÉQUENTIELLE)
LES COMPÉTENCES
MOBILISÉES
Elzbieta Sanojca, Jérôme Eneau. Ambiguïtés de la notion de «compétences collaboratives» en formation d’adultes :
le cas du dispositif Animacoop, Jun 2015, Paris, France. 2015
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01198689v2/
49
CONCEPTION
APPRENTISSAGE
GOUVERNANCE
A • PRÉALABLE B • PROCESSUS C • RÉSULTAT
• les conditions qui favorisent la
collaboration, la prise d’initiative.
• les éléments qui constituent
l’action collaborative.
• Englobe les facteurs centrés
sur le fruit de la collaboration.
cf slide compétences d’apprentissage
50. les périmètres de collaboration
SELON LE PÉRIMÈTRE
DE COLLABORATION
SELON LA NATURE DES
LIENS DES GROUPES
COLLABORATIFS
Blomqvist & Levy
50
micro, contexte interpersonnel
• la volonté de collaborer (dépend de la maturité, de l’éducation et des
expériences antécédentes de la personne).
• La confiance mutuelle pour situer les rôles et compétences de chacun.
• Le respect exige que les membres reconnaissent et comprennent la
complémentarité de leurs rôles.
• La communication favorise l’émergence d’autres facteurs
interpersonnels.
• centré sur le capital relationnel : confiance, engagement et
satisfaction.
meso, contexte organisationnel
• Structure organisationnelle horizontale (leadership partagé,
gestion de ressource).
• Philosophie bienveillante (liberté, interdépendance, équité, etc).
• Mécanismes de coordination et de communication.
• compétences collectives de résolution de problème.
• opportunité de partenariat
• vision long terme
macro, externe aux organisations
• Le système social (origine des membres)
• Le système culturel (valeurs ancrés dans l’esprit)
• Le système professionnel (système basé sur le pouvoir, autorité,
etc).
interpersonnel
les relations mettent en valeurs
la confiance, l’engagement, et la
satisfaction.
Dyade
Partenariat, vision à long terme,
capacité à coopérer et capital
relationnel.
équipe
Compétences collectives de
résolutions de problèmes
Organisations
Intégration de la coopération,
travail en réseau, alliances.
Elzbieta Sanojca, J ́eroˆme Eneau. Ambigu ̈ıt ́es de la notion de ”comp ́etences collaboratives” en formation d’adultes: le cas du dispositif Animacoop. Biennale
internationale de l’ ́education, de la formation et des pratiques professionnelles ”Coopérer ?”, Jun 2015, Paris, France. 2015. <hal-01198689v2>
Chaque niveau est dépendant des autres : les
causes d’un problème issu d’un niveau peuvent
être déjouées à un autre niveau en stimulant un
facteur différent.
51. les notions clés de a collaboration
les facteurs de collaboration contextualisées selon le périmètre de collaboration
52
https://prezi.com/zfw1u8jrd7ax/la-cooperation-en-28-mots-cles