Après de nombreuses années de baisse structurelle des revenus, les résultats des éleveurs diversifiés avec cultures et des naisseurs engraisseurs de jeunes bovins profitent d’une embellie en 2021 et retrouvent des revenus supérieurs à 30 000 €/UMO. A contrario, les naisseurs et naisseurs engraisseurs de veaux sous la mère ont depuis 2017 des revenus inférieurs à 20 000 €/UMO.
L’amélioration de la conjoncture de tous les gros bovins et des cultures de vente tirent nettement les produits à la hausse. La situation demeure morose pour les animaux maigres.
Les aides sécheresses, nécessaires ces dernières années pour soutenir les revenus impactés par les aléas climatiques, ne sont pas renouvelées en 2021 du fait d’absence d’aléas climatique. Une aide COVID, versée en décembre 2021 fait en revanche son apparition pour soutenir les plus bas revenus (inférieurs à 11 000 €/UMO en 2020 ).
Les charges opérationnelles sont contenues grâce à l’absence d’aléas mais la forte augmentation du carburant induit une hausse des charges de structure.
L’Observatoire de l’endettement et des trésoreries, instauré en 2015, permet d’avoir un suivi régulier des résultats des exploitations bovines depuis 2013. Le suivi est réalisé annuellement sur la base de deux échantillons, représentant chacun une période de clôture : les clôtures dites « d’hiver » (octobre - décembre) et celles « d’été » (mars - juin). Les élevages sont répartis sur 4 bassins : le « Grand-Ouest », le Cantal (zone « Montagne »), la Saône et Loire (en bovins viande, pour le bassin Charolais ‘’historique’’) et la Dordogne (en bovins lait). Le suivi des exploitations est réalisé grâce aux partenariats durables, entretenus avec 5 centres comptables : AS BFC, Cerfrance Alliance Massif Central, Cerfrance Dordogne, COGEDIS et GIE Entr’AS.
Pour chaque système laitier suivi, le résultat courant 2020 est estimé en baisse. Celle-ci paraît limitée pour les élevages des montagnes de l'Est spécialisés en AOP. Mais elle est beaucoup plus forte pour les systèmes mixtes avec cultures notamment. Les explications sont multiples, depuis l'érosion du prix payé pour le lait hors SIQO (il est stable en bio) jusqu'aux effets des sécheresses estivales récurrentes. Côté produits, ceux de la viande sont en baisse (prix de veau nourrisson et de la réforme laitière), y compris dans les ateliers joints (prix des jeunes bovins ou des broutards quand il y a des vaches allaitantes), de même que les ventes de céréales, faute de rendement. Côté charges, la baisse des prix des carburants et engrais a été loin de compenser la hausse des achats de fourrages, de concentrés voire de paille suite à la sécheresse. D'autant qu'aucune aide exceptionnelle du fond calamités au titre de 2020 n'avait encore été décidée au moment du bouclage de ce chapitre !
La conjoncture des marchés des bovins à viande a fortement impacté les produits des exploitations. Les effets de la forte baisse des prix des jeunes bovins dès la fin février et du recul très marqué des prix des broutards à partir d’août n’ont pas été compensés par la bonne revalorisation du prix des vaches de réforme et des génisses depuis juin dernier. Ainsi les résultats courants/UMO exploitant seraient en baisse en 2020.
Ce diaporama présenté à l'édition 2021 de Tech-Ovin présente différents itinéraires de production à contre-saison dans les bassins herbagers ainsi qu'une estimation du surcoût du système d'alimentation.
L’Observatoire de l’endettement et des trésoreries, instauré en 2015, permet d’avoir un suivi régulier des résultats des exploitations bovines depuis 2013. Le suivi est réalisé annuellement sur la base de deux échantillons, représentant chacun une période de clôture : les clôtures dites « d’hiver » (octobre - décembre) et celles « d’été » (mars - juin). Les élevages sont répartis sur 4 bassins : le « Grand-Ouest », le Cantal (zone « Montagne »), la Saône et Loire (en bovins viande, pour le bassin Charolais ‘’historique’’) et la Dordogne (en bovins lait). Le suivi des exploitations est réalisé grâce aux partenariats durables, entretenus avec 5 centres comptables : AS BFC, Cerfrance Alliance Massif Central, Cerfrance Dordogne, COGEDIS et GIE Entr’AS.
Pour chaque système laitier suivi, le résultat courant 2020 est estimé en baisse. Celle-ci paraît limitée pour les élevages des montagnes de l'Est spécialisés en AOP. Mais elle est beaucoup plus forte pour les systèmes mixtes avec cultures notamment. Les explications sont multiples, depuis l'érosion du prix payé pour le lait hors SIQO (il est stable en bio) jusqu'aux effets des sécheresses estivales récurrentes. Côté produits, ceux de la viande sont en baisse (prix de veau nourrisson et de la réforme laitière), y compris dans les ateliers joints (prix des jeunes bovins ou des broutards quand il y a des vaches allaitantes), de même que les ventes de céréales, faute de rendement. Côté charges, la baisse des prix des carburants et engrais a été loin de compenser la hausse des achats de fourrages, de concentrés voire de paille suite à la sécheresse. D'autant qu'aucune aide exceptionnelle du fond calamités au titre de 2020 n'avait encore été décidée au moment du bouclage de ce chapitre !
La conjoncture des marchés des bovins à viande a fortement impacté les produits des exploitations. Les effets de la forte baisse des prix des jeunes bovins dès la fin février et du recul très marqué des prix des broutards à partir d’août n’ont pas été compensés par la bonne revalorisation du prix des vaches de réforme et des génisses depuis juin dernier. Ainsi les résultats courants/UMO exploitant seraient en baisse en 2020.
Ce diaporama présenté à l'édition 2021 de Tech-Ovin présente différents itinéraires de production à contre-saison dans les bassins herbagers ainsi qu'une estimation du surcoût du système d'alimentation.
Malgré la crise sanitaire, l’année 2020 s’est inscrite dans la continuité de la bonne année 2019. La collecte a progressé de 4%, le prix moyen du lait de 3,1% et le prix de vente des fromages par les transformateurs industriels (PVI) de 2,1%. Le marché s’est aussi renationalisé avec la chute des importations de caillé congelé. Si en 2021, les perspectives sont toujours positives pour la filière caprine, la dévalorisation du chevreau et la hausse du prix des matières premières impactent le revenu des éleveurs.
[Diaporamas à la carte]
Réalisée dans le cadre du réseau des spécialistes d’Inn’ovin, cette série de diaporamas a pour objectif de mettre à disposition de tous de récentes références techniques et économiques sur un sujet.
Ce diaporama présenté lors des Biothémas du Sommet de l’Elevage 2021 aborde la question de l’optimisation des complémentarités potentielles entre régions, étudiée dans le cadre du projet CASDAR RéVABio. La demande de viande ovine biologique, encore limitée mais bien réelle, se heurte à la question de la saisonnalité de la fourniture d’agneaux. La production présente en effet des calendriers de production contrastés selon les régions, avec une production d'agneau d'été-automne dans les bassins herbagers de la moitié nord du pays (races lourdes ne désaisonnant pas naturellement), et une production d'hiver-printemps dans les bassins sud (races rustiques désaisonnant plus facilement). S'agissant de la commercialisation en circuits longs, étudiée dans le projet RéVABIo, ces spécificités régionales posent la question de l'adéquation de l'offre d'agneaux à la demande et conduisent à étudier les complémentarités d'approvisionnement entre régions.
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Christian Corniaux, CIRAD
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Tarek Abdelmoumen, vétérinaire en Algérie
Le pâturage des céréales en hiver n'entraine pas de diminution du rendement des céréales en grain, voir l'augmente, à condition de respecter quelques règles.
La conjoncture des marchés des bovins comme des céréales s’est nettement améliorée en 2022. Cependant, la hausse des charges a pesé fortement sur le revenu des exploitations selon leur système. Les spécialisés, naisseurs intensifs comme extensifs, n’améliorent pour ainsi dire pas leur revenu. Les naisseurs-engraisseurs bénéficient quant à eux d’une amélioration. À l’inverse, les éleveurs spécialisés de veaux sous la mère subissent une hausse des charges bien supérieure à celle de leurs produits. Cependant que les diversifiés grandes cultures, qu’ils soient naisseurs ou naisseurs-engraisseurs, bénéficient de la hausse concomitante des produits des culture de vente et des bovins viande, face à des charges qui ont progressé bien moins vite.
Les revenus des systèmes spécialisés ont été pénalisés par la sécheresse en 2022. Si cette dernière a affecté l’ensemble du territoire national, les effets ont été très marqués dans le Sud-Ouest, le sud du Massif central et la région AURA et se cumulent à la hausse des principaux intrants. Les aides exceptionnelles débloquées en urgence pour les 12 départements les plus touchés n’en compenseront qu’en partie les impacts.
La sensible hausse des cotations en maigre et gras s’est poursuivie tout le premier semestre 2023 et aura permis de conforter les revenus des éleveurs ayant commercialisé des animaux sur cette période. Toutefois en fin d’année, face à une demande moins soutenue, certains cours ont amorcé une baisse, signal d’un retour à une saisonnalité plus marquée comme avant 2020. Par conséquent, le produit bovin viande n’évoluerait que très peu (+4%) au second semestre pour la majorité des éleveurs. L’entrée en application de la nouvelle PAC, avec des montants unitaires révisés à la baisse par rapport au Plan Stratégique National, se traduit par une diminution marquée des aides PAC pour les éleveurs. Enfin, les produits des cultures de vente ont subi une baisse marquée estimée à plus de 30% des prix des céréales, protéagineux et oléagineux. Avec des charges opérationnelles contenues mais en hausse et des charges de structure en forte augmentation, les revenus des éleveurs ont nettement baissé par rapport à 2022 mais restent supérieurs à la moyenne sur la période 2013-2021.
Malgré la crise sanitaire, l’année 2020 s’est inscrite dans la continuité de la bonne année 2019. La collecte a progressé de 4%, le prix moyen du lait de 3,1% et le prix de vente des fromages par les transformateurs industriels (PVI) de 2,1%. Le marché s’est aussi renationalisé avec la chute des importations de caillé congelé. Si en 2021, les perspectives sont toujours positives pour la filière caprine, la dévalorisation du chevreau et la hausse du prix des matières premières impactent le revenu des éleveurs.
[Diaporamas à la carte]
Réalisée dans le cadre du réseau des spécialistes d’Inn’ovin, cette série de diaporamas a pour objectif de mettre à disposition de tous de récentes références techniques et économiques sur un sujet.
Ce diaporama présenté lors des Biothémas du Sommet de l’Elevage 2021 aborde la question de l’optimisation des complémentarités potentielles entre régions, étudiée dans le cadre du projet CASDAR RéVABio. La demande de viande ovine biologique, encore limitée mais bien réelle, se heurte à la question de la saisonnalité de la fourniture d’agneaux. La production présente en effet des calendriers de production contrastés selon les régions, avec une production d'agneau d'été-automne dans les bassins herbagers de la moitié nord du pays (races lourdes ne désaisonnant pas naturellement), et une production d'hiver-printemps dans les bassins sud (races rustiques désaisonnant plus facilement). S'agissant de la commercialisation en circuits longs, étudiée dans le projet RéVABIo, ces spécificités régionales posent la question de l'adéquation de l'offre d'agneaux à la demande et conduisent à étudier les complémentarités d'approvisionnement entre régions.
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Christian Corniaux, CIRAD
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Tarek Abdelmoumen, vétérinaire en Algérie
Le pâturage des céréales en hiver n'entraine pas de diminution du rendement des céréales en grain, voir l'augmente, à condition de respecter quelques règles.
La conjoncture des marchés des bovins comme des céréales s’est nettement améliorée en 2022. Cependant, la hausse des charges a pesé fortement sur le revenu des exploitations selon leur système. Les spécialisés, naisseurs intensifs comme extensifs, n’améliorent pour ainsi dire pas leur revenu. Les naisseurs-engraisseurs bénéficient quant à eux d’une amélioration. À l’inverse, les éleveurs spécialisés de veaux sous la mère subissent une hausse des charges bien supérieure à celle de leurs produits. Cependant que les diversifiés grandes cultures, qu’ils soient naisseurs ou naisseurs-engraisseurs, bénéficient de la hausse concomitante des produits des culture de vente et des bovins viande, face à des charges qui ont progressé bien moins vite.
Les revenus des systèmes spécialisés ont été pénalisés par la sécheresse en 2022. Si cette dernière a affecté l’ensemble du territoire national, les effets ont été très marqués dans le Sud-Ouest, le sud du Massif central et la région AURA et se cumulent à la hausse des principaux intrants. Les aides exceptionnelles débloquées en urgence pour les 12 départements les plus touchés n’en compenseront qu’en partie les impacts.
La sensible hausse des cotations en maigre et gras s’est poursuivie tout le premier semestre 2023 et aura permis de conforter les revenus des éleveurs ayant commercialisé des animaux sur cette période. Toutefois en fin d’année, face à une demande moins soutenue, certains cours ont amorcé une baisse, signal d’un retour à une saisonnalité plus marquée comme avant 2020. Par conséquent, le produit bovin viande n’évoluerait que très peu (+4%) au second semestre pour la majorité des éleveurs. L’entrée en application de la nouvelle PAC, avec des montants unitaires révisés à la baisse par rapport au Plan Stratégique National, se traduit par une diminution marquée des aides PAC pour les éleveurs. Enfin, les produits des cultures de vente ont subi une baisse marquée estimée à plus de 30% des prix des céréales, protéagineux et oléagineux. Avec des charges opérationnelles contenues mais en hausse et des charges de structure en forte augmentation, les revenus des éleveurs ont nettement baissé par rapport à 2022 mais restent supérieurs à la moyenne sur la période 2013-2021.
Revenus des exploitations bovins viande, faits marquants et prévisions de 2023.
Courte rétrospective de l’année 2023 et présentation des estimations des revenus 2023 établis pour 6 systèmes d’exploitation bovins viande, à partir d’un panel de 180 exploitations des réseaux d’élevage.
Webinaire du 9 février 2024.
Amorcée en 2018, la baisse des revenus des éleveurs spécialisés, bien qu’amortie par des aides sécheresse, se poursuit en 2019. À nouveau, ces élevages sont les plus impactés par le déficit hydrique et la chaleur estivale 2019.
Depuis quelques années, la filière lait de brebis subit l’inflation, et cela touche à la fois les charges des éleveurs mais aussi le portefeuille des clients. Voyons quelles modifications cette crise économique a-t-elle sur des facteurs tant macro (collecte, ventes, prix…) que microéconomiques (coûts de production, rémunération) au sein de la filière lait de brebis en France.
Pour la plupart des systèmes laitiers de plaine, le revenu estimé en 2019 est parmi les plus favorables de la dernière décennie. Par rapport à 2018, on peut parler de stabilité : les évolutions des produits et des charges se sont neutralisées en terme de revenu. La légère augmentation des chiffres d’affaires, grâce principalement à des livraisons en hausse et un prix du lait qui gagne quelques euros, a été annihilée par la progression quasi-équivalente de l’ensemble des postes de charges. En revanche, les systèmes bio de plaine et ceux des montagnes et piémonts du Sud subiraient des baisses.
Intervention de Ph. Chotteau (responsable du département Economie - GEB) au CA idele du 14/04 2022
La forte hausse des prix des matières premières tout au long de l’année 2021 et début 2022 s’est transformée en véritable flambée au lendemain de l’invasion russe de l’Ukraine. La présente note vise à évaluer l’impact de la hausse des coûts sur 3 postes particuliers : aliments achetés ; carburant et travaux par tiers ; engrais de synthèse sur les différents systèmes d’élevage ruminant.
Face à la volatilité des marchés, nous avons choisi de construire 2 jeux d’hypothèses de prix et d’en calculer l’impact toutes choses égales par ailleurs sur les élevages spécialisés : bovins lait ; bovins viande ; ovins viande ; ovins lait et caprins, au sein de l’échantillon des élevages suivis dans le Réseau INOSYS. Rappelons à ce sujet que cet échantillon est construit pour sélectionner des fermes aux performances technico-économiques bien supérieures à la moyennes des fermes françaises.
Ces impacts sont établis en € par 1000 l de lait ou par kg de viande. Ils sont aussi comparés aux revenus par UMO estimés en 2021. Enfin, pour faciliter les calculs selon les variations ultérieures des cours des matières premières, ils sont exprimés relativement à une variation de 10 cts/l de GNR, ou de 100 € par tonne d’aliment acheté ou d’engrais azoté.
L’année 2022 a été marquée par une flambée des charges dans la filière laitière et une inflation alimentaire record qui se poursuit en 2023. Le prix du lait conventionnel a été revalorisé quand les autres segmentations n’ont pas bénéficié de revalorisations similaires. La hausse des prix alimentaires a conduit certains consommateurs à chercher des alternatives plus abordables remettant en question la demande des segments premium, tels que le bio ou les AOP.
Dans ce contexte, le positionnement des segmentations visant à mieux valoriser les produits laitiers suscite des interrogations. Quel avenir pour ces marchés segmentés ? quel est le consentement du consommateur à payer les surcouts liés à ces démarches ?
Afin de comprendre les tendances actuelles, nous proposons de porter des regards croisés sur les dynamiques de consommation et les stratégies de segmentation présentes dans les filières lait et vin. L’analyse et la confrontation des expériences de segmentation dans la filière viticole seront particulièrement intéressantes et instructives en comparaison avec la filière laitière.
Des travaux de l’Institut de l’Élevage et de l’Institut Français du vin seront présentés. La laiterie de Saint Denis de l’Hôtel engagée dans plusieurs démarches de segmentations du lait de consommation livrera son analyse de la situation et des perspectives. Avec l’ensemble des participants à cette conférence, nous proposons d’engager un échange qui ouvre des perspectives.
Similaire à Revenus des exploitations bovins viande 2021 (20)
Combinaison des approches génétique et de modélisation pour développer un nouveau biomarqueur non invasif de résilience basé sur les métabolites du lait, par Marie Ithurbide - INRAE
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
2. Sommaire
Source des informations (diapositive 3)
Faits marquants de l’année 2019 (diapositives 4 et 5)
Les fermes du Réseaux d’élevage, supports des estimations (diapositive 6)
Méthode (diapositives 7 à 17)
Impacts sécheresse 2020 (diapositive 18)
Estimation des revenus – Résultats généraux (diapositives 19-20)
Estimations des revenus par système BV (diapositives 21 à 30) :
• Naisseurs extensifs ( 21-22)
• Naisseurs intensifs (23-24)
• Grandes cultures et naisseurs (25-26)
• Naisseurs engraisseurs de veaux de lait sous la mère (27-28)
• Naisseurs engraisseurs de jeunes bovins intensifs (29-30)
• Grandes cultures + naisseurs engraisseurs de jeunes bovins (31-32)
Eléments économiques des ateliers veau de boucherie (diapositives 33 à 36)
Contacts (diapositives 37-38)
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 2
3. Source des informations
• Des données issues du dossier annuel bovins
viande « économie de l’élevage » n° 526 :
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 3
Plus d’informations sur le site idele.fr
Les revenus sont estimés à partir des
données issues de la base nationale des
Réseaux d’élevage. Celui‐ci est construit
pour couvrir la diversité des systèmes
bovins viande français.
Ce dispositif est co‐piloté par l’Institut de
l’Élevage et les Chambres d’agriculture.
6. 332 exploitations d’élevage BV comme
support des estimations de revenu 2021
• Des fermes des Réseaux d'élevage avec un suivi technique,
économique et environnemental
• Des exploitations de dimension supérieure à la moyenne
avec des résultats techniques et économiques plus élevés…
• Des exploitations illustratives des
systèmes d'élevage dominants
dans les territoires
• Echantillon recentré sur
les 6 systèmes suivis
(195 exploitations)
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 6
7. Des revenus supérieurs pour les fermes
des réseaux d’élevage
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 7
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage et RICA
9. Une estimation qui prend en compte :
des éléments de conjoncture et des
accidents climatiques, sanitaires…
1 => Impact de la conjoncture /produits/aides
2 => Particularités de 2021
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 9
10. Estimation des revenus – méthode
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 10
• Estimation des produits :
Remontée automnale des prix des principales catégories de
broutards (mâles en 2021/2020). Variation des prix selon la
période de vente et les races :
Données utilisées pour estimer les prix des gros bovins :
Broutardes :
Hausse du prix de + 0,3 % à + 7,5 % en
fonction des périodes de vente et des races.
Prix de vente bovins viande 2021/2020 :
• en baisse pour les broutards à
l’exception des sorties de broutards
automnales
• en hausse pour les jeunes bovins
• en hausse pour les femelles finies
Type de broutard
Evolution
prix
moyen
annuel
Variation
des prix 1er
semestre
Variation
des prix
été
Variation
des prix
automne
Limousins 300 kg ‐ 0,1 % ‐ 5,0 % ‐ 2,1 % + 5,9 %
Charolais 300 kg + 0,1 % ‐ 3,6 % ‐ 2,3 % + 6,6 %
Blond 300 kg ‐ 4,9 % ‐ 7,4 % ‐ 7,2 % + 0,5%
Aubrac, Gascon 350 kg ‐ 2,0 % ‐ 7,4 % ‐ 5,1 % + 7,1 %
Salers 350 kg ‐ 0,2 % ‐ 11,3 % ‐ 3,9 % + 13,4 %
Critères Centre Est Grand Ouest Grand Sud Nord Est
Vaches réformes R viande + 7,4 % + 5,7 % + 7,0 % + 7,1 %
JB 12‐24 mois (hors Blond/Parthenais) + 5,4 % + 4,6 % + 3,9 % + 5,3 %
Génisses viande + 350 kg R + 5,0 % + 4,6 % + 4,1 % + 4,9 %
11. Sources : Prix Arvalis . Rendements Agreste
Cultures industrielles prix : équipe réseau Inosys Gd Est
Estimation des revenus – méthode
• Estimation des produits :
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 11
Prix et rendement des grandes cultures 2021/2020 : prix en hausse, rendement très
majoritairement en hausse.
Cultures Evolution des rendements Evolution des prix
Blé
‐ 9 % (Nord Pas de Calais) à
+ 27 % (Pays de la Loire)
+ 12 %
(195 €)
Maïs grain + 10 % (Bretagne)
à + 52 % (Champagne Ardennes)
+ 18 %
(200 €)
Protéagineux ‐ 21 % (Aquitaine)
à + 47 % (Bourgogne)
+ 7 %
(212 €)
Oléagineux ‐ 11 % (Lorraine)
à + 53 % (Auvergne)
+ 31 %
(396 €)
Betteraves + 10 % (Nord Pas de Calais)
à + 102 % (Centre)
+ 6 %
(25,50 €)
12. Faits marquants 2021
• Une année fourragère sans sécheresse…
• Des récoltes fourragères tardives mais en quantité sans la qualité attendue.
• Reconstitution des stocks,
• Grandes cultures : les prix en hausse et les rendements
plutôt bons
• Des frais de séchage supplémentaire dans le Grand Est pour le maïs grain.
• La pénurie de viande de mâle partout en Europe accentuée
depuis l’été :
• Hausse des prix des gros bovins.
• Broutards – prix très bas au démarrage et remontés à l’automne.
• Broutardes – prix en légère hausse (demande italienne).
• Disparition des aides « sécheresse » mais des aides COVID pour
les revenus disponibles inférieurs à 11 000 €/UMO
• Broutards et JB éligibles : vendus entre le 01/04/2020 et le 31/03/2021
• Montants : 41 €/broutard et 52 €/JB
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 12
13. Estimation des revenus – méthode
• Estimation des produits :
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 13
Evolution des aides de la PAC perçues par système d’exploitation entre 2020 et 2021
Discipline financière du 1er vers 2nd pilier, retenue entre 2020 et 2021 : 0 %
(pour rappel 2020: 2,14 %)
Aides Evolution 2020/2021
Evolution des paiements découplés ‐ 0,98 %
Aide aux bovins allaitantes (ABA) De – 1,8 % à ‐ 2,4 %
Aides aux « veaux sous la mère »:
o Montant labellisable: ‐3,0 % 49,5 € en 2020 à 48 €/tête en 2021.
o Montant labellisé: ‐1,6 % 68,10 € en 2020 à 67 €/tête en 2021.
Moyenne totale : ‐3,8 %
ICHN Stable
* Estimation en décembre réalisée avec 167€, 121€ et 62€ or les aides ont été revues à la hausse 171,5, 123 et
62 € (arrêtés du 17 janvier 2022)
14. Estimation des revenus – méthode
• Estimation des charges :
• Les variations des prix des intrants, des biens et services retenues
pour l’estimation des revenus 2021 suivent les tendances
nationales de l’IPAMPA viande bovine.
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 14
IPAMPA Evolution 2021/2020
Engrais et amendements + 0,2 %
Semences ‐ 0,6 %
Protection des cultures ‐ 1,4 %
Fermage + 1,1 %
Aliments achetés + 10,4 %
Frais vétérinaires + 1,5 %
Carburant + 23,9 %
Salaires + 1,0 %
Inflation + 1,6 %
Fournitures pour fourrage
(source GTBV)
+ 1,1 %
IPAMPA 2021/2020 :
• Seules les semences et protection des
cultures sont en baisse.
Hypothèses prises: campagne de juin
2020 à mai 2021.
15. Estimation des revenus – méthode
• Aides perçues en 2020 :
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 15
Une grande surprise : 136 exploitations ont perçu une aide exceptionnelle en 2020
soit une exploitation sur 2
Moyenne de Aides
conjoncture 2020
(€)
N.E. veaux sous la mère 381
Naisseurs extensifs 6 360
Naisseurs intensifs 5 415
Naisseurs et cultures 3 645
NE et culture 2 187
NE intensifs 2 615
16. Estimation des revenus – méthode
• Estimation des aides conjoncturelles 2021 :
En 2021, 47 exploitations seraient susceptibles de toucher l’aide Covid
versée en décembre 2021.
Conditions d’éligibilité :
• Moins de 11 000 € de revenu disponible/UMO
• 60% du chiffre d’affaires en Bovins viande
Montants d’aide :
• 41 €/ broutards éligibles
• 52 €/JB éligibles
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 16
Moyenne des Aides
conjoncturelles 2021 (€)
Moyenne des Aides
conjoncturelles 2020 (€)
N.E. veaux sous la mère 145 381
Naisseurs extensifs 1 773 6 360
Naisseurs intensifs 1 183 5 415
Naisseurs et cultures 471 3 645
NE et culture 395 2 187
NE intensifs 1 318 2 615
17. Côté charges
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 17
Achat de
concentrés
2020
Achats concentrés
exceptionnels
2021
Achat de fourrages
Achats de fourrages
exceptionnels
Achat de paille
Achats de paille
exceptionnels
18. Après 3 ans de sécheresses estivales,
un été fourrager enfin favorable en
France
Différentiel des achats de fourrages, paille et concentrés
2020/2021
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 18
Ouest :
Différentiel achat : 0 €/UGB
Aquitaine :
Différentiel achat : 0 €/UGB
Occitanie :
Différentiel achat : + 22 €/UGB
Grand Est :
Différentiel achat : -46 à -100 €/UGB
Limousin :
Différentiel achat : -26 à 0 €/UGB
Rhône Alpes / PACA :
Différentiel achat : 0 €/UGB
Charolais :
Différentiel achat : -15 à -51 €/UGB
Nord Ouest :
Différentiel achat : 0 €/UGB
Sud Massif Central :
Différentiel achat : -75 à +9 €/UGB
19. Naisseurs extensifs
Un revenu toujours bas malgré des produits viande en augmentation
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 19
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
Localisation des
57 exploitations
Résultats économiques entre 2020 et 2021
DONNÉES REPÈRES
• 1,8 UMO totale dont 1,5 UMO exploitant
• 161 ha de SAU dont 148 ha de SFP
• 93 vaches allaitantes et 143 UGB
• Productivité moyenne : 309 kg vifs par UGB
20. Naisseurs extensifs
Un revenu toujours bas malgré des produits viandes en augmentation
• Une décapitalisation et une finition moindre des femelles en 2020
• Un produit total insuffisant pour compenser les hausses de charges et les
aléas récurrents
• Un début d’année 2021 encore tendu, une fin d’année marquée par la
hausse des intrants
• Un résultat courant qui ne dépasserait pas 14 000 €/UMO
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 20
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
21. Naisseurs intensifs
La hausse des produits offre un peu de répit
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 21
Localisation des
38 exploitations
Résultats économiques entre 2020 et 2021
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 1,8 UMO totale dont 1,7 UMO exploitant
• 128 ha de SAU dont 115 ha de SFP
• 104 vaches allaitantes et 158 UGB
• Productivité moyenne : 324 kg vifs par UGB
22. Naisseurs intensifs
La hausse des produits offre un peu de répit
• Une bonne année fourragère améliore l’autonomie alimentaire
• Un produit bovin viande en progression
• Des tensions sur les matières premières qui se répercutent sur les
charges
• Un léger rebond du résultat courant à 19 100 €/UMO
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 22
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
23. Grandes cultures et naisseurs
Un résultat en hausse… grâce aux cultures
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 23
Localisation des
36 exploitations
Résultats économiques entre 2020 et 2021
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 1,8 UMO totale dont 1,3 UMO exploitant
• 208 ha de SAU dont 105 ha de SFP
• 82 vaches allaitantes et 126 UGB
• Productivité moyenne : 331 kg vifs par UGB
24. Grandes cultures et naisseurs
Un résultat en hausse… grâce aux cultures
• L’élevage fragilisé après trois années de sécheresse
• Des produits soutenus par les cours favorables
• Une hausse des charges contenue sur une partie de l’année
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 24
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
25. Naisseurs engraisseurs de veaux de lait sous la mère
Un revenu pénalisé par la hausse des charges, face à la stagnation de la
valorisation des veaux
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 25
Localisation des
17 exploitations
Résultats économiques entre 2020 et 2021
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 1,9 UMO totale dont 1,6 UMO exploitant
• 110 ha de SAU dont 87 ha de SFP
• 79 vaches allaitantes et 97 UGB
• Productivité moyenne :
270 kg vifs par UGB (veaux légers sous la mère)
327 kg vif/UGB (veaux Aveyron et Ségalas)
26. • La segmentation s’amplifie et limite le taux de labellisation
• L’envolée des prix des intrants plombe les charges
• Le revenu toujours au plus bas
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 26
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
Naisseurs engraisseurs de veaux de lait sous la mère
Un revenu pénalisé par la hausse des charges, face à la stagnation de la
valorisation des veaux
27. Localisation des
29 exploitations
Naisseurs engraisseurs de jeunes bovins
intensifs
La hausse des produits viande et culture boostent le revenu
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 27
Résultats économiques entre 2020 et 2021
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 2,2 UMO totale dont 1,8 UMO exploitant
• 168 ha de SAU dont 139 ha de SFP
• 134 vaches allaitantes et 240 UGB
• Productivité moyenne : 417 kg vifs par UGB
28. Naisseurs engraisseurs de jeunes bovins
intensifs
La hausse des produits viande et culture boostent le revenu
• Une hausse limitée des charges grâce à une année fourragère normale
• Des produits cultures et viande en hausse
• Des charges opérationnelles et structurelles en augmentation
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 28
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
29. Localisation des
17 exploitations
Grandes cultures, et naisseurs engraisseurs de JB
Un revenu au plus haut depuis 10 ans
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 29
Résultats économiques entre 2020 et 2021
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 2,0 UMO totale dont 1,6 UMO exploitant
• 189 ha de SAU dont 98 ha de SFP
• 77 vaches allaitantes et 159 UGB
• Productivité moyenne : 418 kg vifs par UGB
30. Grandes cultures, et naisseurs engraisseurs de JB
Un revenu au plus haut depuis 10 ans
• Vers une autonomie renforcée en concentrés
• Le produit des cultures en nette augmentation
• Des charges opérationnelles contenues et structurelles en
augmentation
• La diversification culture assoit le revenu 2021
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 30
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
31. Estimation des revenus – Résultats généraux
• En 2021, le retour à une année climatique favorable se traduit par l’arrêt des surcoûts liés à
l’affouragement estival mais une baisse des aides du fait de la non reconduction des aides sécheresse.
Pour rappel, plus de la moitié des élevages suivis en avaient bénéficiées en 2020.
• Toutefois l’aide Covid, versée en décembre 2021, permet de soutenir un quart des éleveurs de notre
échantillon, qui ont eu un revenu disponible inférieur à 11 000 €/ UMO en 2020.
• Le redressement des cours des bovins finis contraste avec les bas prix des broutards. D’où les revenus
toujours très bas pour les naisseurs alors que les naisseurs engraisseurs enregistrent une hausse.
• Quand la part des cultures de vente est significative la hausse du revenu est marquée du fait de la hausse
des prix des grains et des bons rendements.
• En revanche, la situation tendue de 2021 chez les naisseurs spécialisés et NE de veaux sous la mère ne
laisse rien présager de bon sans hausse de prix des broutards pour 2022 en raison de la poursuite de la
hausse des intrants (engrais, aliments et carburants).
• l’Impact de la nouvelle PAC en 2023 devrait conduire aussi à des adaptations de conduite
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 31
Estimation des Résultats Courants (RC) des principaux systèmes d’élevage bovins viande ‐ 2021
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
32. Estimation des revenus – Résultats généraux
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 32
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
La discontinuité entre 2013 et 2014 illustre le changement d’échantillon.
RC/UMO exploitant des principaux systèmes d’élevage bovin viande
33. Atelier veaux de boucherie –
Méthode
• Le réseau national veau de boucherie adossé au
dispositif INOSYS est issu du réseau du GIE Elevages de
Bretagne et de l’observatoire des Chambres
d’agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire.
• Nous présentons ici des résultats 2020 et des
estimations 2021.
• Les élevages sélectionnés pour les calculs de revenu
ont pour activité principale le veau de boucherie : pas
d’autre atelier de production animale, moins de 50 ha
de SAU.
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 33
35. Localisation des 14 exploitations :
Bretagne et Pays de Loire
Engraisseurs de veaux de boucherie spécialisés
Hausse du revenu grâce aux cultures et à la prestation par veau
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 35
Résultats économiques entre 2020 et 2021
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
DONNÉES REPÈRES
• 1,2 UMO totale dont 1,15 UMO exploitant
• 27 ha de SAU (+4ha /N‐1) dont 18 ha de
grandes cultures et 9 ha de fourrages
• 423 places de veaux (‐10 places/N‐1)
• Durée moyenne d’engraissement : 176 jours
(+2 jrs/N‐1)
36. Engraisseurs de veaux de boucherie spécialisés
Hausse du revenu grâce aux cultures et à la prestation par veau
• 2020 : un résultat courant moyen du groupe de 22 500 €/UMO exploitant
• Baisse du résultat courant du groupe entre 2019 et 2020 du fait de la
hausse des charges de structure (méca) et opérationnelles. La hausse de la
prestation globale veau (+1 400 €) ne permet pas de compenser ces hausses de charges.
• En 2021, le résultat courant moyen est estimé à 27 200 €/UMO expl.
Hausse de la prestation veau de 2 300€ et forte hausse des produits des cultures permettent
d’absorber la hausse de l’ensemble des charges de structure).
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 36
Source : GEB‐Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
Résultat courant (RC)/UMO exploitant
37. Cette publication a mobilisé :
• Inosys Réseaux d’élevage : BARBALAT Kevin (CA 63), BARJOU Marie-Line (CA 87), BALME Jean-Louis(CA 48),
BAUP Jean-Claude (CA 32), BENOTEAU Gaël (CA 44), BONESTEBE Mathilde (CA 15), BOUCHARD Yann (CA 15),
BOUGAREL Francis (CA 03), BOYER Florian (CA 54), BRACHET Elodie (CA 35), BRETON Delphine (CA 72), BRISSON
Stéphane (CA 42), CANTALOUBE Benoît (CA 31), CERCIAT Thomas (CA 33), CHANCERELLE Hélène (CA 29), CROUZY
Pauline (CA 85), DELARUE Estelle (CA 15), DELMAS Benoît (CA 12), DELTOR Thierry (CA 64), DOAL Vincent (CA 21),
DUPIRE Sarah (CA 38), DURANT Solène (CA 86), ESCURIER Aurore (CA 47), FERRY Camille (CA 52), GAIGE Aurélien
(CA 19), GILLIER Christophe (CA 01), GROSBOIS Christophe (CA 49), GUERET Jean-Marie (CA 79), GUERRE Emilie
(CA 55), HALTER Philippe (CA 43), GUION Sebastien (CA 05), LAHEMADE Thierry (CA 71), LAHITTE Didier (CA 40),
LAMBRECHT Vincent (CA 44), LAMOTHE Paul (CA 59-62), LAGOUTTE Natacha (CA 23), LECREUX Pascal (CA 36), LE
GAC Margot (CA 56), LEPPARD Geneviève (CA 11), LEPRON Estelle (CA 80), LOMBARD Emma (CA 26), MARCEAU
Frédérique (CA 58), MARTIN Joël (CA 08), MIS Jean-Bernard (CA 81), MOULENES Denis (CA 88), MOURICHOU
Laurie (CA 16), NAVEREAU Valentine (CA 21), de NICOLAYE Laurène (CA 18), OFFREDO Thierry (CA 22), PELISSIER
Emeric (CA 48), PEREZ Pauline (BC 66), PEYRAT Elodie (CA 24), TARCHAOUI Alice (CA 60), VAILLANT DE GUELIS
Matthieu (CA ALSACE), VEAU Christelle (CA 58), VIDAL Jean-Christophe (CA 12), VINCENT Claude (CA 36), ZANETTI
Céline (CA 57).
• Contributeurs : BLACHON Aurélie, CHARROIN Thierry, DIMON Philippe, ECHEVARRIA Laurence, MATHIEU
Guillaume, MISCHLER Pierre, TRESCH Philippe ainsi que Christophe GROSBOIS (CA 49) et MARTIN Joël (CA 08).
• Contributeurs au chapitre « VEAUX » : SERVANS Camille et COUPIN Manon (CRA PDL), BRIAND Philippe
(CRAB), PEYRAT Elodie (CA 24), LABARTHE Jean-Christophe (CA 46).
• Les éleveurs suivis dans le cadre des Réseaux d’élevage.
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 37
38. Cette publication a mobilisé :
• Rédacteurs :
• Département Economie de l’Institut de l’élevage :
BERRUYER Mylène, BLANQUET Ilona, BUCZINSKI Baptiste, CHOTTEAU
Philippe, FUCHEY Hélène, GERARDIN Alix, GROSHENS Eva, MONNIOT
Caroline, PINEAU Christèle, RUBIN Benoit, YOU Gérard.
Le revenu des exploitations bovins viande - 2021 38
Mylène BERRUYER : mylene.berruyer@idele.fr
Christèle PINEAU : christele.pineau@idele.fr
Ilona BLANQUET : ilona.blanquet@idele.fr
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