Ce diaporama présenté lors des Biothémas du Sommet de l’Elevage 2021 aborde la question de l’optimisation des complémentarités potentielles entre régions, étudiée dans le cadre du projet CASDAR RéVABio. La demande de viande ovine biologique, encore limitée mais bien réelle, se heurte à la question de la saisonnalité de la fourniture d’agneaux. La production présente en effet des calendriers de production contrastés selon les régions, avec une production d'agneau d'été-automne dans les bassins herbagers de la moitié nord du pays (races lourdes ne désaisonnant pas naturellement), et une production d'hiver-printemps dans les bassins sud (races rustiques désaisonnant plus facilement). S'agissant de la commercialisation en circuits longs, étudiée dans le projet RéVABIo, ces spécificités régionales posent la question de l'adéquation de l'offre d'agneaux à la demande et conduisent à étudier les complémentarités d'approvisionnement entre régions.
Ce diaporama présenté à l'édition 2021 de Tech-Ovin présente différents itinéraires de production à contre-saison dans les bassins herbagers ainsi qu'une estimation du surcoût du système d'alimentation.
[Diaporamas à la carte]
Réalisée dans le cadre du réseau des spécialistes d’Inn’ovin, cette série de diaporamas a pour objectif de mettre à disposition de tous de récentes références techniques et économiques sur un sujet.
Réalisée dans le cadre d'Inn'Ovin, cette série de diaporamas a pour objectif de regrouper les références techniques et économiques sur la filière ovine.
Intervenants :
Laurence Sagot
Laurent Solas
Le pâturage des céréales en hiver n'entraine pas de diminution du rendement des céréales en grain, voir l'augmente, à condition de respecter quelques règles.
[Diaporamas à la carte]
Réalisée dans le cadre du réseau des spécialistes d’Inn’ovin, cette série de diaporamas a pour objectif de mettre à disposition de tous de récentes références techniques et économiques sur un sujet.
Une utilisation importante de l’herbe peut être est un levier pour une plus grande durabilité des exploitations caprines. Pour assurer des prairies performantes en quantité et qualité, le recours à la diversité d’espèces prairiales est une solution technique intéressante.
La prairie multi-espèces (PME) doit cependant être adaptée à différentes contraintes. Savoir composer un mélange et connaître son évolution sont des attentes fortes des éleveurs caprins.
Le réseau REDCap a traité cette problématique en entreprenant des essais en élevages sur le territoire du Grand Ouest de 2012 à aujourd’hui.
Ce diaporama présente les résultats de 22 entretiens auprès d'opérateurs intervenant dans la filière de commercialisation des agneaux biologiques. Pour les Organisations de Producteurs les leviers permettant une meilleure adéquation entre l'offre et la demande sont d'abord une incitation financière au dessaisonnement, la bonne connaissance des élevages, plus de régularité dans la qualité des agneaux. Pour les abattoirs, le premier leviers cité est la complémentarité entre les bassins de production, devant le dessaisonnement et l'accompagnement technique des éleveurs pour plus de qualité et de régularité. Ces entretiens ont été réalisés dans le cadre du projet Casdar RéVABio, et le diaporama a été présenté lors des BioThémas du Sommet de l'Elevage 2021.
Pour en savoir plus :
Idele.fr
Ce diaporama présenté à l'édition 2021 de Tech-Ovin présente différents itinéraires de production à contre-saison dans les bassins herbagers ainsi qu'une estimation du surcoût du système d'alimentation.
[Diaporamas à la carte]
Réalisée dans le cadre du réseau des spécialistes d’Inn’ovin, cette série de diaporamas a pour objectif de mettre à disposition de tous de récentes références techniques et économiques sur un sujet.
Réalisée dans le cadre d'Inn'Ovin, cette série de diaporamas a pour objectif de regrouper les références techniques et économiques sur la filière ovine.
Intervenants :
Laurence Sagot
Laurent Solas
Le pâturage des céréales en hiver n'entraine pas de diminution du rendement des céréales en grain, voir l'augmente, à condition de respecter quelques règles.
[Diaporamas à la carte]
Réalisée dans le cadre du réseau des spécialistes d’Inn’ovin, cette série de diaporamas a pour objectif de mettre à disposition de tous de récentes références techniques et économiques sur un sujet.
Une utilisation importante de l’herbe peut être est un levier pour une plus grande durabilité des exploitations caprines. Pour assurer des prairies performantes en quantité et qualité, le recours à la diversité d’espèces prairiales est une solution technique intéressante.
La prairie multi-espèces (PME) doit cependant être adaptée à différentes contraintes. Savoir composer un mélange et connaître son évolution sont des attentes fortes des éleveurs caprins.
Le réseau REDCap a traité cette problématique en entreprenant des essais en élevages sur le territoire du Grand Ouest de 2012 à aujourd’hui.
Ce diaporama présente les résultats de 22 entretiens auprès d'opérateurs intervenant dans la filière de commercialisation des agneaux biologiques. Pour les Organisations de Producteurs les leviers permettant une meilleure adéquation entre l'offre et la demande sont d'abord une incitation financière au dessaisonnement, la bonne connaissance des élevages, plus de régularité dans la qualité des agneaux. Pour les abattoirs, le premier leviers cité est la complémentarité entre les bassins de production, devant le dessaisonnement et l'accompagnement technique des éleveurs pour plus de qualité et de régularité. Ces entretiens ont été réalisés dans le cadre du projet Casdar RéVABio, et le diaporama a été présenté lors des BioThémas du Sommet de l'Elevage 2021.
Pour en savoir plus :
Idele.fr
Ce diaporama présenté lors des Biothémas du Sommet de l’Elevage 2021 aborde la question de l’optimisation des complémentarités potentielles entre régions, étudiée dans le cadre du projet CASDAR RéVABio. La demande de viande ovine biologique, encore limitée mais bien réelle, se heurte à la question de la saisonnalité de la fourniture d’agneaux. La production présente en effet des calendriers de production contrastés selon les régions, avec une production d'agneau d'été-automne dans les bassins herbagers de la moitié nord du pays (races lourdes ne désaisonnant pas naturellement), et une production d'hiver-printemps dans les bassins sud (races rustiques désaisonnant plus facilement). S'agissant de la commercialisation en circuits longs, étudiée dans le projet RéVABIo, ces spécificités régionales posent la question de l'adéquation de l'offre d'agneaux à la demande et conduisent à étudier les complémentarités d'approvisionnement entre régions.
Ce diaporama présente les résultats 2019 de l'Observatoire des volumes en ovins viande bio.
Les différents graphiques font notamment le point sur l'évolution de la production nationale au cours des dernières années, les principales régions productrices, l'étalement des ventes au cours de l'année, les prix rendu abattoir comparativement au conventionnel, etc.
Jean-François Deglorie (ForéBio)
Le projet Casdar RéVABio (janvier 2020-juin 2023) a étudié les différentes possibilités d'une meilleure adéquation entre l'offre et la demande en agneau bio. Ce diaporama compile les différentes présentations effectuées le 6 juin 2023 lors du séminaire final :
- Présentation de la problématique : le décalage entre pics de production et de demande entraine des "fuites" vers le conventionnel.
- Chiffres de l'Observatoire de la filière (volumes, prix).
- Point de vus des opérateurs (organisations de producteurs et abatteurs).
- Itinéraires techniques d'étalement de la production à l'échelle des élevages.
- Complémentarité entre bassins vs désaisonnement.
- Retour sur les rencontres professionnelles en région.
- Impact du report des agneaux à plus de 10 mois sur le bien-être animal et la qualité de la viande.
- Temps de pâturage nécessaire pour l'apparition d'une signature de l'herbe sur la viande d'agneau.
- Récapitulatif des livrables prévus et focus sur le kit pédagogique.
Vincent Bellet (Idele)
Ce diaporama présenté lors des Biothémas du Sommet de l’Elevage 2021 aborde la question de l’optimisation des complémentarités potentielles entre régions, étudiée dans le cadre du projet CASDAR RéVABio. La demande de viande ovine biologique, encore limitée mais bien réelle, se heurte à la question de la saisonnalité de la fourniture d’agneaux. La production présente en effet des calendriers de production contrastés selon les régions, avec une production d'agneau d'été-automne dans les bassins herbagers de la moitié nord du pays (races lourdes ne désaisonnant pas naturellement), et une production d'hiver-printemps dans les bassins sud (races rustiques désaisonnant plus facilement). S'agissant de la commercialisation en circuits longs, étudiée dans le projet RéVABIo, ces spécificités régionales posent la question de l'adéquation de l'offre d'agneaux à la demande et conduisent à étudier les complémentarités d'approvisionnement entre régions.
Ce diaporama présente les résultats 2019 de l'Observatoire des volumes en ovins viande bio.
Les différents graphiques font notamment le point sur l'évolution de la production nationale au cours des dernières années, les principales régions productrices, l'étalement des ventes au cours de l'année, les prix rendu abattoir comparativement au conventionnel, etc.
Jean-François Deglorie (ForéBio)
Le projet Casdar RéVABio (janvier 2020-juin 2023) a étudié les différentes possibilités d'une meilleure adéquation entre l'offre et la demande en agneau bio. Ce diaporama compile les différentes présentations effectuées le 6 juin 2023 lors du séminaire final :
- Présentation de la problématique : le décalage entre pics de production et de demande entraine des "fuites" vers le conventionnel.
- Chiffres de l'Observatoire de la filière (volumes, prix).
- Point de vus des opérateurs (organisations de producteurs et abatteurs).
- Itinéraires techniques d'étalement de la production à l'échelle des élevages.
- Complémentarité entre bassins vs désaisonnement.
- Retour sur les rencontres professionnelles en région.
- Impact du report des agneaux à plus de 10 mois sur le bien-être animal et la qualité de la viande.
- Temps de pâturage nécessaire pour l'apparition d'une signature de l'herbe sur la viande d'agneau.
- Récapitulatif des livrables prévus et focus sur le kit pédagogique.
Vincent Bellet (Idele)
Le diaporama comprend :
- une introduction permettant de vérifier les prérequis sur les spécificités de la reproduction ovine ;
- un 1er chapitre sur le contexte : le cahier des charges bio, une production très saisonnée en bio, le marché (pics de demande), la production d’agneaux bio française ;
- un 2ème chapitre sur la problématique rencontrée par la filière agneaux bio : l'adéquation offre-demande et les solutions pour y répondre ;
- un 3ème chapitre sur les techniques mobilisables pour étaler la production localement (en bassin herbager ou en bassin rustique) et sur la possibilité de jouer sur les complémentarités entre bassin, avec des exercices d'application.
https://idele.fr/detail-article/kit-pedagogique-revabio
4 focus groups ont été organisés dans le cadre de RéVABio, avec l'objectif de formaliser des leviers d'action collective. Ils se sont tenus à Parthenay (79), St Michel de Chaillol (05), Bonne font (43) et Vesdun (18), et ont mobilisé 36 participants extérieurs au projet, pour moitié des éleveurs et pour moitié des opérateurs, techniciens ou conseillers.
A l'échelle des élevages, une meilleure maîtrise de la conduite de l'herbe permettrait d'optimiser les coûts de production et favoriser la résilience des systèmes face aux aléas. Dans les bassins herbagers, le recours à des races moins saisonnées permettrait de faciliter l'étalement de la production. Les circuits courts sont à encourager, de façon complémentaire aux circuits longs, face aux difficultés rencontrées par ces derniers.
A l'échelle de l'aval de la filière, la question du prix payé aux producteurs est prédominante, dans un contexte peu favorable au bio, toutes filières confondues. Si cette question n'est pas facile à traiter, elle doit toutefois rester prioritaire pour permettre le maintien et le développement de l'élevage ovin allaitant bio. Le développement de la double labélisation (bio et SIQO conventionnel) est une piste intéressante, sous réserve de clarifier les conditions de déclassement, de même que la commercialisation en RHD et la congélation, notamment pour les cantines. L'amélioration de la communication interne à la filière, particulièrement vers et depuis les bouchers, est également jugée comme prioritaire.
A l'échelle des pouvoirs publics, la production de références, comme les indicateurs "coûts de production", est vue comme un levier favorable à la structuration de la filière. La consommation vers les consommateurs est également jugée prioritaire, pour expliquer les plus-values de la bio et leur lien avec le niveau des prix. Une meilleure gestion des grands prédateurs est une condition incontournable pour la pérennité de l'élevage ovin allaitant, bio comme conventionnel.
Réalisée dans le cadre du réseau des spécialistes d’Inn’ovin, cette série de diaporamas a pour objectif de mettre à disposition de tous de récentes références techniques et économiques sur un sujet.
Conférence organisée par la Chambre d'Agriculture du Pays de la Loire, Allice, Bovins Croissance, l'Inra, l'Institut de l'Elevage, SNGTV, et les races Charolaise, Limousine et Blonde d'aquitaine ; avec le soutien de MSD Santé Animale.
BioThémas 2016 - Conférence organisée par l'ITAB, en partenariat avec le pôle AB Massif Central
Pascale Le Mezec, Jean Guerrier (Idele - Institut de l'Elevage) Antoine Ronsard (ITAB)
Combinaison des approches génétique et de modélisation pour développer un nouveau biomarqueur non invasif de résilience basé sur les métabolites du lait, par Marie Ithurbide - INRAE
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
Webinaire santé prédation - Doré Nicolas Inrae 31 mai 2024.pdf
Réva bio enquêtes opérateurs
1. Institut de l’Elevage, ITAB, INRA de Clermont-Theix, FRAB Nouvelle-Aquitaine, BioCentre,
CAB des Pays de la Loire, Bio 63, Haute-Loire Bio, Bio 46, CIVAM Bio 09, MRE de PACA,
EPLEFPA de Tours-Fondettes, EPLEFPA Montoire, CFPPA St Affrique, ABioDoc, FOREBio
Adéquation offre-demande
en agneaux bio : le point de
vue des opérateurs
1
Cassandre Matras (Institut de l’Elevage)
Catherine Experton (ITAB)
Analyse d’entretiens auprès de 22
organisations de producteurs et abatteurs
2. Quels opérateurs enquêtés ?
2
➢6 abatteurs
➢15 OPC + 1 OPNC
➢ Organisations de
producteurs :
4 spécialisées AB / 12 non
8 spécialisées Ovins / 8 non
➢ Abatteurs :
1 spécialisé AB / 5 non
4 spécialisés Ovins / 2 non
Sentiments/ressentis
des OP et abatteurs
enquêtés qui sont ici
retranscrits
Liste des opérateurs
enquêtés en annexe
3. Deux catégories identifiées parmi les OP :
• Catégorie 1 : celles qui donnent tout pour valoriser 100% des agneaux en Bio
Parmi lesquels les 4 spécialisés en AB et deux spécialisés Ovins, dont un qui
passe par Unébio pour revendre ses ovins (il achète 2 500 agneaux Bio/an).
Les spécialisés AB commercialisent de 5 000 à 20 000 agneaux Bio par an,
selon la structure.
• Catégorie 2 : celles pour qui l’agneau Bio a peu d’intérêt / difficile de trouver
des débouchés/ trop petits volumes / parfois aucune idée de la valorisation
finale, mais souhait pour certains de développer le Bio
Le reste des OP, soit 5 spé Ovins et 3 toutes espèces/tous types de labels. Ces
OP commercialisent de 300 à 4 000 agneaux Bio/an, selon la structure. Les
bio servent parfois de variable d’ajustement des volumes des autres SIQO.
3
4. Analyse de la dichotomie observée :
• Les OP qui ne sont pas spécialisées en Bio sont sur de très petits
volumes AB collectés/semaine comparé aux volumes
conventionnels/Label Rouge/ IGP -> Demande beaucoup
d’organisation pour une petite valorisation, in fine.
• Les structures qui ont investi sur le développement de la Bio
achètent à des OP en dehors de leurs éleveurs adhérents.
• OP multi-espèces : les agneaux pèsent peu en général, le bio
encore moins.
• Difficile de pérenniser des débouchés sur de si petits
volumes/semaine. Irrégularité de l’offre : certains débouchés sont
parfois perdus ou doivent être réactivés -> Plus facile de faire
passer en label, avec le reste.
4
5. D’autres éléments intéressants
5
• 5/11 des organisations de producteurs commerciales qui ne sont pas
spécialisées dans l’Agriculture Biologique confient tous leurs agneaux Bio
à UNEBIO, pour gérer l’Aval.
Bonne connaissance des débouchés BIO, plus simple pour ces OPC plutôt
que de perdre du temps à trouver eux-mêmes des débouchés en BIO, alors
que les agneaux Bio ne représentent qu’une infime part de leurs volumes.
• Pour 9/11 de ces OPC qui ne sont pas spécialisées dans l’Agriculture
Biologique, les agneaux AB commercialisés représentent de 0,5 à 3% du
total des agneaux commercialisés. Pour une autre OPC parmi les 11, ils
représentent 14% du total (multi-espèces).
Ce pourcentage ne dépend pas du fait que l’OPC soit spécialisée Ovins ou
multi-espèces.
6. Le souci du prix en AB, accentué ces deux
dernières années…
• Les grilles de prix en Bio n’ont, pour la plupart des OP, pas été révisées depuis des
années. Pour une OP : une seule grille sur l’année car « des prix supérieurs à la
moyenne ».
• Or, depuis 2 ans en France, forte baisse des importations de viande ovine qui tire la
cotation de l’agneau vers le haut + regain d’intérêt pour les labels, l’agneau français
voire l’agneau local. Forte hausse des prix de l’agneau en conventionnel,
particulièrement en SIQO (Label, IGP…).
• Une OP dit ne plus vouloir miser sur le Bio (mais sur le LR) vu les prix. Un de ses gros
adhérents (+ de 500 brebis) s’est même décertifié…..
6
Résultat : des prix en Bio proches de ceux du
conventionnel… avec pourtant des coûts de
production plus élevés.
Les agneaux
Label Rouge
sont parfois plus
chers que les
Bio !
7. Quels leviers identifiés au niveau de la production ?
➢La complémentarité de l’offre entre les bassins : permet aux abatteurs d’avoir une offre
plutôt lisse tout l’année. Besoin d’une grande zone de collecte. (3/15 OPC et 6/6 abatteurs).
Les agneaux de bergerie-Sud de la France- permettent des sorties l’hiver quand les régions
herbagères – plus au Nord- manquent de production.
❖Paradoxal car décrit comme peu sécurisé, et à éviter pour utiliser les outils à une échelle
plus locale.
➢Le désaisonnement : 3/6 abatteurs
-avec une incitation financière (11/15 OPC) : double grille de prix grâce à une caisse de
péréquation mais qui pose problème. Comment la remplir et maintenir un prix Bio supérieur ?
Aussi souci quand grille nationale : ne satisfait pas tous les sites en régions (périodes de
surplus/manques d’offre diffèrent).
- avec les choix de races (5/15 OPC)
- évoqué par 2/6 abatteurs mais attention à bien finir les agneaux.
- certains parlent d’étaler la production, soit dessaisonner en partie.
« A un jeune qui veut s'installer je lui ai dit ok, ça me plaît, mais il faut que tu arrives à me
sortir au moins 3 périodes d’agnelage »
7
8. ➢Bonne connaissance des élevages, meilleur suivi technique, tri, prévisionnel de
sorties : 10/16 OP. Certaines OP ont des techniciens mais pas en Bio. Certaines OP
très organisées, beaucoup de prévisions et d’ajustements, d’autres rien de tout ça (ne
dépend pas de la catégorie).
➢Le report sur un an : résultats positifs avec races herbagères « laisse traîner tout l’été,
et moi je les récupère janvier/février de l’année d’après ». Résultats négatifs en race
rustique : «des agneaux qui n’ont pas trop de viande, qui ne se finissent pas à
l’intérieur »... 2/15 OPC.
➢Bonne connaissance des attentes des clients et des agneaux vendus : bouchers,
rustiques, orientation des carcasses selon la qualité sur tel ou tel débouché : « des
clients qui vont très bien absorber les rustiques, d’autres pas du tout, [COOP] ils le
savent » 1 OPC/15.
➢Meilleur suivi technique des éleveurs pour améliorer la régularité des agneaux Bio
abattus (conformation, poids, âge…) : proposé par tous les abatteurs et près de 6
OPC/15. « L’agneau bio n’a pas bonne presse auprès des professionnels. Il faut d’abord
travailler sur la qualité du produit et une régularité. » Impression des abatteurs
parfois biaisée par petits volumes (cf. diapo suivante) et stratégies de certaines OP qui
privilégient les « beaux » agneaux Bio pour d’autres circuits.
➢Proposer une double démarche : AB et un autre SIQO (LR, IGP ou AOP), pour que les
agneaux puissent être commercialisés sous l’un ou l’autre des SIQO en fonction de la
demande. 4 OPC/15
8
9. 9
Le classement EUROPA des carcasses d’agneaux bio viande, en
nombre de têtes, à échantillon OEP constant période - 2013 à 2020
Classement des carcasses, en moyenne sur la période 2013-2020 : le E reste anecdotique
à moins de 1%, U significatif à 18%, le majoritaire en R à 56%, devant le O à 24%.
10. ➢Les agneaux des non-adhérents (TNA), une variable d’ajustement pour
les OP : très paradoxal : le moins possible car préfèrent des adhérents
pour mieux sécuriser l’apport … mais en même temps, variable
d’ajustement quand la coop’ manque d’offre ! 4/15 OPC en ont parlé
mais davantage doivent avoir quelques agneaux TNA.
➢Les grossistes, variable d’ajustement pour les abatteurs : 2/6 en ont
parlé. Rôle tampon en prenant parfois un peu plus ou a contrario, en
complétant leurs achats auprès d’autres opérateurs.
➢Travail avec des petits revendeurs pour une coop’ : sécuriser les ventes
d’agneaux Bio/ mieux qu’abattoirs. 1 OPC a trouvé ce moyen pour se
détacher des abattoirs, trop demandeurs de volumes et qui ne valorisent
pas suffisamment le Bio.
➢S'interroger sur l'intérêt d'une offre lissée. Ex : agneau pré-salé du Mont
saint-Michel rare, cher et demande élevée – produit de micro-niche avec
≈2 500 agneaux/an. 1 OPC
10
11. ➢Augmenter les approvisionnements pour une meilleure régularité en Bio et
permettre de structurer la filière (les débouchés seront assurés/sécurisés et le
système fonctionnera mieux).
❖ Mais 7 OPC + 1 OPNC considèrent a contrario que la production dans leur région
est excédentaire face à la demande !
- Avec de nouvelles installations (mais profils néo-ruraux peu productifs)
- Avec plus de prolificité des brebis
- Avec des prix plus attractifs, qui permettraient de mieux couvrir les coûts Bio et ainsi
offrir une meilleure rémunération aux éleveurs. Pour certains éleveurs, le surcoût de
production est plus important que la plus-value s’ils passent en bio (contexte actuel).
- Avec plus d’adhérents/sécuriser les approvisionnements des OP (vs la vente directe).
- Travail avec abatteurs pour débouchés : problème de déclassement de carcasses
d’agneaux Bio, reclassés en standard car manque des débouchés. 3-4 OPC : soit par
manque de débouché, soit pb qualité carcasse, soit pic de sorties AB, soit stratégie
économique : « Pour maîtriser le coût de revient, plus intéressant de faire partir les
Bio avec les volumes de conventionnels chez des clients actuels comme Système U,
Carrefour etc. »
11
12. Quels leviers identifiés au niveau de l’aval ?
➢Souplesse des abattoirs dans leur fonctionnement : correspond aux attentes des clients
➢Cibler au mieux les animaux en fonction des attentes des clients + gros portefeuille client (échelle
France)
➢Un abattoir/atelier de découpe qui récupère les pièces les plus difficiles à commercialiser
auprès des bouchers
➢La vente directe, permet de fidéliser certains adhérents : «C’est sûr que ceux qui arrivent à le
faire, ils valorisent bien mieux et ils s’en sortent bien mieux, […] mais tout le monde ne peut pas le
faire ». Au moins 7/15 OPC. Certaines OP prestation de découpe aux éleveurs en VD.
➢Payer les agneaux Bio au juste prix : Contractualisation? Egalim? « Pas encore d’actualité » pour
2 OPC et 3 OPC travaillent avec des instances qui vont « créer des références en calcul de CP »
dont une « déjà dans cette philosophie ». 1 OPC « Argument marketing » «La marge ne peut pas
être faîte sur le prix d’achat des agneaux, elle ne peut l’être que sur la vente ». 8 OPC pas de
réponse ou à côté (coût adhésion coop’).1 OPC est « consciente du problème ».
➢Promotions au moment des pics de production (opérations et animations dans les magasins).
➢Mise en avant de la viande Bio/locale/traçable… ex: campagne Agneau Bio d’Automne (avis
partagés parmi les enquêtés).
➢La congélation des carcasses : permet de gérer la saisonnalité et l’équilibre matières, sur un très
court terme. Certains clients comme la restauration collective acceptent sans soucis.
12
13. 13
➢ Chez tous les abatteurs, la complémentarité entre bassins a été évoquée, la
moitié ont parlé du dessaisonnement, 4/6 de l’accompagnement technique des
éleveurs (régularité et qualité), 2/6 de la congélation et 2/6 des grossistes comme
leviers d’ajustement face à la demande.
➢ Principaux leviers évoqués par les OPC :
Synthèse
14. Les spécificités liées à l’Agriculture Biologique
• Un marché de l’agneau Bio qui peine à se démarquer des autres SIQO :
autres labels, spécificité territoriale, géographique, gustative... Avis très
divergents des opérateurs enquêtés – qui dépend de leur engagement et de
leur historique concernant les SIQO.
• De trop faibles volumes offerts qui empêchent une réelle structuration de la
filière agneaux Bio (mais aussi pas mal de carcasses déclassées). Irrégularité
le long de l’année. Certains parlent d’une offre mal adaptée. Vrai problème
pour développer les débouchés et in fine arriver à avoir un prix suffisant sur
l’ensemble des agneaux bio.
• L’irrégularité des agneaux : poids, âge, conformation. Soulignée par les
abatteurs. En réalité pas plus de carcasses en O et P qu’en conventionnel,
mais marque les abatteurs car de petits volumes.
• Une dépendance accrue aux facteurs météorologiques.
14
16. Entretiens réalisés par
• Coordination Agriculture Biologique des Pays de la Loire
• Bio Nouvelle-Aquitaine
• Bio Centre
• FRAB Auvergne-Rhône-Alpes
• Bio 46
• CIVAM Bio 09
• Maison Régionale de l’Elevage de PACA
16
17. Organisations de Producteurs enquêtées
17
Nom Structure Espèces
abattues
Spécialisé Bio
Bretagne Viande Bio (BVB) OP Commerciale/Abatteur Multi-espèces Oui
La Catalane OP Commerciale Multi-espèces Non
E'Bio OP Commerciale Multi-espèces Oui
Groupement des Eleveurs Ovins
Caussenards (GEOC)
OP Commerciale Ovins Non
SCA Le Pré Vert OP Commerciale/Abatteur Multi-espèces Oui
ECOOVI - Union de coopératives OP Commerciale Ovins Non
Limovin OP Commerciale/Abatteur Ovins Non
ABS (Agneau Berry Sologne) OP Commerciale Ovins Non
Celmar (ex Ovins Berry Limousin) OP Commerciale Multi-espèces Non
OviCap (ex Vendée Sèvres Ovins -VSO) OP Commerciale Ovins Non
Coopérative Agneau Soleil OP Commerciale Ovins Non
Feder Copagno OP Commerciale Ovins Non
Unébio pôle Sud-Est OP Commerciale Multi-espèces Oui
Ciel d'Azur OP Non Commerciale Ovins Non
CAPEL OP Commerciale Multi-espèces Non
Terrena OP Commerciale Multi-espèces Non
18. Abatteurs enquêtés
18
Nom Structure Espèces
abattues
Spécialisé Bio
Greffeuille Aveyron Abatteur Ovins Non
Unébio Abatteur Multi-espèces Oui
Sovileg Abatteur
Abattage à 98%
ovin
Non
Destrel Abatteur Ovins Non
SICAREV/Tradival Abatteur & OP
Abattoir de
Migennes = ovins
uniquement
Non
SICABA Abatteur & OP Multi-espèces Non (35% Bio)