Par Martial Marguet, Marion Cassagnou, Christine Berger (Institut de l'Elevage), et Loïc Guines (CRAB) et Marie-Andrée Luherne (FNPL)
Conférence Grand Angle Lait 2023
Par Martial Marguet, Marion Cassagnou, Christine Berger (Institut de l'Elevage), et Loïc Guines (CRAB) et Marie-Andrée Luherne (FNPL)
Conférence Grand Angle Lait 2023
Depuis quelques années, la filière lait de brebis subit l’inflation, et cela touche à la fois les charges des éleveurs mais aussi le portefeuille des clients. Voyons quelles modifications cette crise économique a-t-elle sur des facteurs tant macro (collecte, ventes, prix…) que microéconomiques (coûts de production, rémunération) au sein de la filière lait de brebis en France.
Depuis quelques années, la filière lait de brebis subit l’inflation, et cela touche à la fois les charges des éleveurs mais aussi le portefeuille des clients. Voyons quelles modifications cette crise économique a-t-elle sur des facteurs tant macro (collecte, ventes, prix…) que microéconomiques (coûts de production, rémunération) au sein de la filière lait de brebis en France.
L’année 2022 a été marquée par une flambée des charges dans la filière laitière et une inflation alimentaire record qui se poursuit en 2023. Le prix du lait conventionnel a été revalorisé quand les autres segmentations n’ont pas bénéficié de revalorisations similaires. La hausse des prix alimentaires a conduit certains consommateurs à chercher des alternatives plus abordables remettant en question la demande des segments premium, tels que le bio ou les AOP.
Dans ce contexte, le positionnement des segmentations visant à mieux valoriser les produits laitiers suscite des interrogations. Quel avenir pour ces marchés segmentés ? quel est le consentement du consommateur à payer les surcouts liés à ces démarches ?
Afin de comprendre les tendances actuelles, nous proposons de porter des regards croisés sur les dynamiques de consommation et les stratégies de segmentation présentes dans les filières lait et vin. L’analyse et la confrontation des expériences de segmentation dans la filière viticole seront particulièrement intéressantes et instructives en comparaison avec la filière laitière.
Des travaux de l’Institut de l’Élevage et de l’Institut Français du vin seront présentés. La laiterie de Saint Denis de l’Hôtel engagée dans plusieurs démarches de segmentations du lait de consommation livrera son analyse de la situation et des perspectives. Avec l’ensemble des participants à cette conférence, nous proposons d’engager un échange qui ouvre des perspectives.
Par Yannick Pechuzal, Christophe Perrot, Gérard You - Institut de l'élevage
Webinaire du 19 mars 2021 sur l'économie laitière - Cycle Grand Angle Lait 2021
La conjoncture des marchés des bovins comme des céréales s’est nettement améliorée en 2022. Cependant, la hausse des charges a pesé fortement sur le revenu des exploitations selon leur système. Les spécialisés, naisseurs intensifs comme extensifs, n’améliorent pour ainsi dire pas leur revenu. Les naisseurs-engraisseurs bénéficient quant à eux d’une amélioration. À l’inverse, les éleveurs spécialisés de veaux sous la mère subissent une hausse des charges bien supérieure à celle de leurs produits. Cependant que les diversifiés grandes cultures, qu’ils soient naisseurs ou naisseurs-engraisseurs, bénéficient de la hausse concomitante des produits des culture de vente et des bovins viande, face à des charges qui ont progressé bien moins vite.
Les revenus des systèmes spécialisés ont été pénalisés par la sécheresse en 2022. Si cette dernière a affecté l’ensemble du territoire national, les effets ont été très marqués dans le Sud-Ouest, le sud du Massif central et la région AURA et se cumulent à la hausse des principaux intrants. Les aides exceptionnelles débloquées en urgence pour les 12 départements les plus touchés n’en compenseront qu’en partie les impacts.
La sensible hausse des cotations en maigre et gras s’est poursuivie tout le premier semestre 2023 et aura permis de conforter les revenus des éleveurs ayant commercialisé des animaux sur cette période. Toutefois en fin d’année, face à une demande moins soutenue, certains cours ont amorcé une baisse, signal d’un retour à une saisonnalité plus marquée comme avant 2020. Par conséquent, le produit bovin viande n’évoluerait que très peu (+4%) au second semestre pour la majorité des éleveurs. L’entrée en application de la nouvelle PAC, avec des montants unitaires révisés à la baisse par rapport au Plan Stratégique National, se traduit par une diminution marquée des aides PAC pour les éleveurs. Enfin, les produits des cultures de vente ont subi une baisse marquée estimée à plus de 30% des prix des céréales, protéagineux et oléagineux. Avec des charges opérationnelles contenues mais en hausse et des charges de structure en forte augmentation, les revenus des éleveurs ont nettement baissé par rapport à 2022 mais restent supérieurs à la moyenne sur la période 2013-2021.
Intervention de Ph. Chotteau (responsable du département Economie - GEB) au CA idele du 14/04 2022
La forte hausse des prix des matières premières tout au long de l’année 2021 et début 2022 s’est transformée en véritable flambée au lendemain de l’invasion russe de l’Ukraine. La présente note vise à évaluer l’impact de la hausse des coûts sur 3 postes particuliers : aliments achetés ; carburant et travaux par tiers ; engrais de synthèse sur les différents systèmes d’élevage ruminant.
Face à la volatilité des marchés, nous avons choisi de construire 2 jeux d’hypothèses de prix et d’en calculer l’impact toutes choses égales par ailleurs sur les élevages spécialisés : bovins lait ; bovins viande ; ovins viande ; ovins lait et caprins, au sein de l’échantillon des élevages suivis dans le Réseau INOSYS. Rappelons à ce sujet que cet échantillon est construit pour sélectionner des fermes aux performances technico-économiques bien supérieures à la moyennes des fermes françaises.
Ces impacts sont établis en € par 1000 l de lait ou par kg de viande. Ils sont aussi comparés aux revenus par UMO estimés en 2021. Enfin, pour faciliter les calculs selon les variations ultérieures des cours des matières premières, ils sont exprimés relativement à une variation de 10 cts/l de GNR, ou de 100 € par tonne d’aliment acheté ou d’engrais azoté.
Le département Economie de l’Institut de l’Élevage a constitué une base de données qui permet de quantifier la destination du lait de vache collecté et transformé en France selon les débouchés (achats des ménages, restauration hors-domicile, agro-alimentaire et exportations). La communication présente les premiers résultats obtenus pour l’année 2017 et quantifie l’ampleur des flux de produits laitiers vers le Royaume-Uni à la veille du Brexit.
Après de nombreuses années de baisse structurelle des revenus, les résultats des éleveurs diversifiés avec cultures et des naisseurs engraisseurs de jeunes bovins profitent d’une embellie en 2021 et retrouvent des revenus supérieurs à 30 000 €/UMO. A contrario, les naisseurs et naisseurs engraisseurs de veaux sous la mère ont depuis 2017 des revenus inférieurs à 20 000 €/UMO.
L’amélioration de la conjoncture de tous les gros bovins et des cultures de vente tirent nettement les produits à la hausse. La situation demeure morose pour les animaux maigres.
Les aides sécheresses, nécessaires ces dernières années pour soutenir les revenus impactés par les aléas climatiques, ne sont pas renouvelées en 2021 du fait d’absence d’aléas climatique. Une aide COVID, versée en décembre 2021 fait en revanche son apparition pour soutenir les plus bas revenus (inférieurs à 11 000 €/UMO en 2020 ).
Les charges opérationnelles sont contenues grâce à l’absence d’aléas mais la forte augmentation du carburant induit une hausse des charges de structure.
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Tarek Abdelmoumen, vétérinaire en Algérie
Revenus des exploitations bovins viande, faits marquants et prévisions de 2023.
Courte rétrospective de l’année 2023 et présentation des estimations des revenus 2023 établis pour 6 systèmes d’exploitation bovins viande, à partir d’un panel de 180 exploitations des réseaux d’élevage.
Webinaire du 9 février 2024.
Combinaison des approches génétique et de modélisation pour développer un nouveau biomarqueur non invasif de résilience basé sur les métabolites du lait, par Marie Ithurbide - INRAE
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
3. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Année climatique 2022 : été meurtrier pour
les prairies, chaud et sec
Indicateur de rendement des prairies permanentes au 20 novembre 2022
3
Maïs fourrager :
-20% /normale
4. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Flambée des cours des ingrédients laitiers
dans le sillage des grains et énergie
4
• Produits laitiers : +16% /2021 et +35% /2020
5. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Flambée des cours des ingrédients laitiers
dans le sillage des grains et énergie
• Beurre : pic à 7 250 €/t 2022 : 5 700 €/t,
• Poudre maigre : 4 030 €/t 2022 : 3 410 €/t.
5
6. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Hausse du prix du lait modérée et retardée
en France
• France : +23% /2021 à 423 €/1 000 l,
• Allemagne : +47% /2021 à 512 €/1 000 l.
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7. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
7
Hausse du prix du lait modérée et retardée
en France
8. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Collecte française paraît « insensible aux
signaux des marchés »
• -0,7% /2021 sur l’année 2022,
• -1,4% /2022 en janvier et février 2023.
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9. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Collecte française paraît « insensible aux
signaux des marchés »
9
10. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Malgré une Milc fortement haussière
10
11. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Mais forte contraction du cheptel laitier
Evolution du cheptel semble insensible à l’embellie laitière
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12. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Surplus de production de lait bio s’est accentué
• Malgré une croissance ralentie de la production de lait bio,
• Face à une chute des achats des ménages en produits laitiers AB.
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13. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Hausse des prix plutôt modérée au détail :
effritement des achats des ménages
Les achats des ménages résistent plutôt mieux qu’en Allemagne où
+forte hausse des prix : +20% laits liquides à +40% /2021 beurre
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14. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Transmission des prix plutôt modérée au
sein de la filière, malgré EGAlim
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• 2022 : Prix lait drivé par celui des intrants plus que des commodités laitières
• 2023 : qu’en sera-t-il ? EGAlim aura-t-elle un effet cliquet ?
15. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Hausse des échanges extérieurs en valeur
• Exports : +16% 2021 en valeur,
• Imports : +38%
• Mais poursuite de la dégradation de l’excédent commercial.
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16. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Perspectives 2023
• Année climatique : incertaine
o Prévisions printanières de Météo France
• Température : 50%+chaud,
• Pluviométrie : 33%+sec, 33% normal, 33%+humide.
• Cheptel laitier :
o Poursuite de la baisse à quel rythme ?
• Prix du lait à la production :
o 1er semestre : stable en France - en baisse en Europe du Nord,
o 2nd semestre : probable baisse en France
• Production laitière :
o France : probablement baissière,
o UE-27 : stationnaire.
• Demande intérieure :
o France : Recul probable de la consommation des ménages,
• Commerce extérieur de la France :
o Possible stabilisation des échanges en volume,
o Probable amélioration de l’excédent commercial en valeur.
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18. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Une hausse record des charges
18
50
+0%
+8,5%
+18,7% Engrais et
amendements
Aliments achetés
Energie et
lubrifiants
Ouvrages
Matériels et petits
outillage
IPAMPA Lait de vache : +18,7 % en 2022
IPAMPA ≠ Coût de production
19. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
19
Les carburants, engrais et concentrés parmi les plus impactants
Une hausse record des charges indicées
(*) source : d’après INOSYS Réseau d’élevage bovin lait – traitement Idele
+ 38 €/1000 l
+ 44 € /1000 l
+ 20 €/1000 l
Des équipements/investissements beaucoup plus onéreux
IPAMPA matériel : +7,3% IPAMPA ouvrages : +14,3%
20. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
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- SMIC : + 5,2 % => + 6 €/1 000 l
- Fermages : + 3,5 %
- Livret A : + 275 %
- Travaux par tiers : + 12,2 %
Une hausse sensible des charges (hors IPAMPA)
Des effets prix mais aussi volumes, stratégies,
aléas…
Adaptations des éleveurs (impasse, réduction…)
Réduction des volumes de lait livré
Stratégies d’approvisionnement
Impacts de la sécheresse
Évaluation
par
enquêtes
21. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Coût de production du lait 2022 :
+9% à +12% estimés
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(*) source : d’après INOSYS Réseau d’élevage bovin lait – traitement Idele
+53 €
+64 €
+74 €
€/1000 l
22. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Produits d’ateliers laitiers : en hausse
également en 2022
22
2022 / 2021
Prix du lait
Lait conventionnel : + 76 € / 1 000 l
(plaine et montagnes
hors lait AOP)
Lait bio : - 3 € / 1 000 l
2022 / 2021
Produits joints : + 20 € / 1 000 l conventionnels
et bio
(+46% sur vaches de réformes laitières et +19%
sur veaux nourrissons)
Aides : -1 € à +5 € / 1 000 l
23. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Des évolutions variables des rémunérations
entre 2021 et 2022
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Trajectoires
similaires : lait
standard de
montagnes
Trajectoires
similaires : lait bio
de montagnes, laits
AOP (Est, Massif
central)
Facteur déterminant : l’évolution du prix du lait
Attention aux moyennes ! 3 SMIC/UMOex
+0,82
SMIC/UMOex
-0,49
SMIC/UMOex
24. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Ecarts entre élevages laitiers
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… et de la trésorerie pour affronter les crises :
Au début de la crise des matières premières et avant la sécheresse,
42% des exploitations laitières (*) endettées et avec une trésorerie négative
(*)
Prix du lait, productivité, maîtrise technique, investissements,
sensibilité aux aléas, stratégie d’appro…
25. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Revenus 2022 (estimés)
Mixité et lait standard VS spécialisation et SIQO
Trajectoire inquiétante pour le bio
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Source : GEB-Institut de l’Elevage d’après Inosys Réseaux d’élevage
26. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
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Un échantillon INOSYS au-dessus de la moyenne
Inosys : des dimensions et des
performances technico-économiques au
dessus de la moyenne des exploitations
laitières françaises
Source : Agreste RICA-GEB Institut de l’élevage d’après INOSYS réseaux
d’élevage
Lait conventionnel de plaine 2021 RICA CNIEL INOSYS
Prix de revient €/ 1000 l 406 € 417 € 372 €
27. Situation laitière 2022-2023 : la production laitière dans le tourbillon de l’inflation
- 2023
Tourbillon de 2022 : quels enseignements ?
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2023 ?
Niveau de charges qui reste élevé
Quid du prix du lait, des vaches de réforme, des
cultures et du climat ?
Moyen et
long
terme
Ajustement des pratiques : une nécessité confirmée
Adaptation des exploitations : 2022 riche d’enseignements
Reconception des systèmes
2022
Nécessité de bien apprécier les impacts (IPAMPA,
coûts de production complets, effets volumes…)
Une hausse de produit nécessaire