4. I. Généralités
1. Définition :
• « asthma » = «respiration difficile»
• Définition consensuelle = définition de la GINA: Global INitiative for Asthma
(Initiative globale pour l’asthme)
4
5. I. Généralités
DEFINITION : GINA 2023
Maladie hétérogène
Inflammation chronique des voies respiratoires.
Historique de symptômes respiratoires :
la respiration sifflante
l'essoufflement
l'oppression thoracique
la toux
5
6. I. Généralités
DEFINITION : GINA 2023
Variation des symptômes dans le temps et en intensité,
+
limitation variable du débit d'air expiratoire.
Facteurs déclenchants :
les allergènes
l’exercice physique les changements conditions climatique, d'exposition aux irritants
ou les infections respiratoires virales
6
7. I. Généralités
DEFINITION : GINA 2023
l’asthme est généralement associé à une inflammation et une
hyperréactivité bronchique mais celles-ci, ne sont ni nécessaire ni
suffisant pour poser le diagnostic
7
8. I. Généralités
2. Intérêt:
Epidémiologique
Problème de santé publique
• Monde : 300 millions d’asthmatiques.
• Europe: 30 millions de personnes souffrent d’asthme allergique
• France : 4 millions
N.U. Chowdhury, Eur Respir Rev, 30 ; 2021
8
12. I. Généralités
oCause rare de mortalité
oMoins de 1% de tous les décès
oTaux de manière exponentielle de l’enfance à l'âge avancé
Au monde en 2019 : 461 000 per /an + 1 000 / jr
The Global Asthma Report. Int J Tuberc Lung Dis
2022; 26: S1–S102
12
13. I. Généralités
Cao Y, et al (2022) Global trends in the incidence and mortality of asthma from 1990 to 2019:
An age-period-cohort analysis using the global burden of disease study 2019
13
15. I. Généralités
Retentissement social et coût
• Limite souvent l’activité du malade tout au long de sa vie.
• Lourde charge pour les individus, les familles et la société.
• Responsable :
+25 % de l’ensemble des absentéismes
Coût économique élevé
15
16. I. Généralités
Doz M, et al. The association between asthma control, health care costs, and
quality of life in France and Spain. BMC Pulmonary Medicine 2013
16
19. I. Généralités
• Début à l’enfance +/- ATCD familiaux maladie
allergique.
• Histoire compatible : exposition/symptômes
et Eviction/rémission .
• CMEI
Asthme allergique
• Début à l'âge adulte + tests cutané
négatifs+sans contexte d’atopie
• Polypose naso-sinusienne
• Parfois induit par AINS
Asthme non
allergique
PHENOTYPES ASTHME
Asthme éosinophilique
19
20. I. Généralités
ENDOTYPES ?
ASTHME EOSINOPHILIQUE ?
C’est un asthme qui a + de 3% d’éosinophile dans les expectorations,
éosinophile sérique ˃ 500/mm3
ALTERNATIVES:
NO expiré ˃ 25 ppb
20
22. I. Généralités
PHENOTYPES ASTHME
Asthme professionnel
Asthme avec limitation persistante du débit d’air
Asthme avec obésité
Travaux utilisant des méthodes de Clusters proposent des algorithmes
de classification + spécifique
cCliniques
Fonction
respiratoire
Iimmulogique
TH2,non TH2
22
30. II. Physiopathologie
1. Facteurs favorisants:
Vitamine D:
La carence en Vit D Asthme sévère
les effets de la réponse immunitaire
Propriétés immunomodulatrice et anti inflammatoire
La supplémentation en Vit D : Réduction du taux d’exacerbation
d’asthme nécessitant des CSS.
Jolliffe, David A et al. “Vitamin D supplementation to prevent asthma
exacerbations:.” The Lancet. Respiratory medicine vol. 5,11 (2017)
30
31. II. Physiopathologie
Microbiote gastro-intestinal et respiratoire:
Exposition aux micro-organismes Limiter la maladie atopique
Action protectrice grâce à
activation du système
immunitaire
Utilisation
précoce d’ATB
Dysbiose
Altération des
réponses
immunitaire
Risque asthme
+Allergies
Wypych, Tomasz P, and Benjamin J Marsland. “Antibiotics as Instigators of
Microbial Dysbiosis: Implications for Asthma and Allergy.” Trends in
31
32. II. Physiopathologie
L’exposition à la fumée de tabac:
In utéro/enfance
• DEP et de la compliance
respiratoire
• Altération des réponse
immunitaire TH2
• Risque d’allergie et
d’asthme
Adulte
• Risque d’exacerbation
accrue
• Risque de formes sévère
Gibbs, Kevin et al. “Impact of Tobacco Smoke and Nicotine Exposure on
Lung Development.” Chest vol. 149,2 (2016)
32
33. Physiopathologie
La pollution atmosphérique :
Remodelage des VA
Asthme+++
Exacerbation+
Modification
génomique
R
Dommage oxydatif
Pollution
33
35. II. Physiopathologie
Facteurs génétique:
Asthme :Maladie hétérogène
Variabilité phénotypique polymorphisme génétique
Gènes retrouvés :ADAM33, DPP10, PHF11, NPSR1, HLA-G, CYFIP2, IRAK3 et OPN3
Codant pour des protéines impliqué dans la physiopathologie de
l’asthme
Estimation d’heritabilité : 35-95%
Willis-Owen, Saffron A G et al. “The Genetics and Genomics of
Asthma.” Annual review of genomics and human genetics vol. 19 (2018):
35
36. II. Physiopathologie
Stress :
Exposition au stress est corrélé a la survenue de maladie chroniques (
Asthme+++)
Etude réalisé par Reyes et al a démontré que :
Des niveaux élevés de stress subis par les
mères en période prénatale étaient
associés à un risque accru de respiration
sifflante chez l'enfant à l'âge de 5ans
Les enfants exposés à au moins une seule
expérience négatives dans l’enfance (ACE)
présentaient un risque accru d'asthme de
28 % par rapport à ceux qui n'étaient pas
exposés
Reyes M et al (2015) Relationship between maternal demoralization, wheeze, and immunoglobulin E among
inner-city children.
36
37. Figure 7 :Les effets des ACE et du stress chronique et toxique sur l'axe HPA, le cortisol et sur la physiopathologie
l'asthme/la réponse thérapeutique
37
39. II. Physiopathologie
les infections respiratoire: +++
Infection viral: Le plus souvent
fréquentes chez les enfants
Associé à une perte de maitrise
39
40. II. Physiopathologie
2. Les mécanismes physiopathologiques:
Inflammation bronchique
Hyper réactivité bronchique
Obstruction bronchique
40
42. II. Physiopathologie
1. inflammation bronchique:
Deux principaux Endotypes :
Eosinophilique : implique une immunité adaptative TH2 et innée
Non Eosinophilique : forme paucigranulocytaire impliquant une
inflammation à PNN
42
43. Figure 8 : Phénotypes de l’asthme
D. Hassoun et al. / La Revue de médecine interne 40 (2019)
43
48. II. Physiopathologie
• Les différents étapes d’activation de la voie TH2:
Dérèglement de la barrière épithéliale facilite la translocation d’allergène
Libération par les cellules épithéliale d’alarmine ( TLSP,IL25,IL33)
TSLP impliqué dans la réponse immune adaptative prépare les cellules dendritiques
pour induire la différenciation des cellules T naïves en cellules Th2
Les cellules TH2 assure la différenciation via IL4 des Lymphocytes B en Plasmocyte
qui génère IgE nécessaire pour la réponse des mastocytes aux allergènes
48
49. II. Physiopathologie
Les alarmines IL25,IL33 ( impliqué dans la réponse immune innée) stimule a la
fois les monocytes , basophiles et éosinophiles pour libérer les médiateur pro
inflammatoire ainsi que stimulé les cellule lymphoïde innée ILC2 ,
Les ILC2 activées, comme les cellules Th2, produisent de l'IL-5 et IL-13.
L'IL-5 favorise la différenciation et la survie des éosinophiles
IL-13 agit en synergie avec IL4 pour induire une hyperréactivité des voies respiratoires,
l'hypertrophie des muscles lisses
49
51. II. Physiopathologie
Les protéines cationiques spécifiques
Secondaire à la sécrétion des éosinophiles activés:
Major Basic Protein (MBP)
Eosinophil Cationic Protein (ECP)
Eosinophil Peroxydase (EPO)
Eosinophil Derived Neurotoxin (EDN)
l’altération de la cohésion de la muqueuse bronchique
51
52. II. Physiopathologie
Cystéine-leucotriènes (Cys-LTs)
Médiateurs inflammatoires puissants synthétisés principalement par:
les mastocytes et les éosinophiles.
Au nombre de trois:
leucotriène C4 (LTC4)
leucotriène D4 (LTD4)
leucotriène E4 (LTE4)
Induire une bronchoconstriction, une hypersécrétion de
mucus, un chimiotactisme des éosinophiles et un remodelage des voies
respiratoires.
52
57. II. Physiopathologie
• Les différents étapes d’activation de la voie non TH2:
Les cellules présentatrices d’Ag (CPA) chargé de transporté les allergènes
jusqu'aux ganglions lymphatiques locaux où elles activent les cellules Th0 naïves.
En présence de cytokines spécifiques, les cellules Th0 se différencient en cellules
Th17 et sécrètent des cytokines (IL-17 et TNF-a).
Ces cytokines agissent sur les cellules épithéliales et favorisent la sécrétion d'IL-8,
de CXCL1 et de G-CSF,qui favorise à la fois l'activation et le recrutement des
neutrophiles
57
58. II. Physiopathologie
En plus Th17 , les cellules T invariantes associées à la muqueuse (MAIT) assure la
sécrétion d’autre cytokines (IFN-c, IL-17 et TNF-a),
Neutrophiles activés
Pièges extracellulaires des neutrophiles (NETs)
58
62. II. Physiopathologie
Méthode d’évaluation de l’HRB:
o Inhalation de doses croissantes d’un agent bronchoconstricteur
o Métacholine : le plus souvent utilisé
oDéterminer la dose pour induire une chute du (VEMS) de 15 ou 20 %
62
63. II. Physiopathologie
Figure 11 :Variation du VEMS en fonction de la dose de Métacholine
EMC - Pneumologie 1 Volume 10 > n◦4 > octobre 2018
63
64. II. Physiopathologie
Figure 12 : Pathogenèse de l’Hyperréactivité Bronchique
Lommatzsch, Marek. “Airway hyperresponsiveness: new insights into the
pathogenesis.” Seminars in respiratory and critical care medicine vol. 33,6 (2012)
64
66. II. Physiopathologie
Anomalies du Muscle lisse bronchique:
Augmentation de la masse de MLB:
• Hypertrophie et hyperplasie de la CML
• Accumulation des mastocytes dans le MLB
Altération des récepteurs membranaires des CML
• constitutionnelle
• induite par les médiateurs de l’inflammation (histamine,PGD2,CysLT…)
66
68. II. Physiopathologie
Anomalie du système cholinergique:
Exagération des réflexes cholinergiques:
Responsable d’une réponse anormale des bronches de l’asthmatique
Avec :
du nombre et de l’affinité des Récepteurs Muscarinique
Ralentissement de la dégradation de l’Ach
de la susceptibilité des cellules musculaire à l’Ach
68
69. II. Physiopathologie
Anomalie du système adrénergique
densité et de l’affinité des récepteurs β-adrénergiques
densité des récepteurs α-adrénergiques excitateurs
69
70. II. Physiopathologie
Anomalie du système NANC
Déficience du système NANC inhibiteur
Baisse d’affinité des récepteurs VIP
la sensibilité du muscle lisse à la substance P
70
73. II. Physiopathologie
• Remodelage bronchique ?
L’ensemble des remaniements de la paroi bronchique
responsables d’un déclin progressif et irréversible de la fonction
respiratoire
Témoin d’un stade d’asthme sevère
73
79. III. les conséquences respiratoire et
circulatoire
La mécanique ventilatoire
Obstruction
bronchique
Résistances à
l’écoulement
d’air
Collapsus
alvéolaire
expiratoire
volume
téléexpiratoire
Muscles
accessoire
activés
Hyperinflation
dynamique
79
80. III. les conséquences respiratoire et
circulatoire
Se traduit:
VEMS + DEP
Trapping gazeux : VR + CRF
Apparition d’une auto PEEP
80
81. III. les conséquences respiratoire et
circulatoire
• En fin d’expiration :
Maintenir des débits exp et inspi, la seule adaptation consiste à ventiler à haut volume pulm
81
83. III. les conséquences respiratoire et
circulatoire
Obstruction bronchique
Hypoventilation Alvéolaire
Diminution V/Q
Hypoxémie
Echanges gazeux
83
84. III. les conséquences respiratoire et
circulatoire
Le niveau de la PaCO2 :VARIABLE
Hypocapnie :si Ventilation minute augmenté
Normo voir Hypercapnie : absence de réserve respiratoire (signe
de gravité)
84
85. III. les conséquences respiratoire et
circulatoire
Conséquences hémodynamique
Effort
inspiratoire
Retour
Veineux
Post charge Dilatation VD
Compression
VG
VES
Pouls
paradoxal
85
86. IV. Conclusion
L’asthme est caractérisé par un processus inflammatoire chronique
participant au long terme au remodelage.
Les mécanismes physiopathologique sont complexes et leurs
compréhension s’affine au cours des années permettant de contribuer
à une thérapie personnalisée, spécifique et dirigée.
La connaissance du phénotype et de l'endotype d'un patient peut aider
à déterminer le pronostic de l'asthme et à conseiller des stratégies de
prévention.
86
87. Liste d’abréviation:
• ATCD: antécédant
• AINS: antiinflammatoire non stéroïdien
• NO: monoxyde d’azote
• CSI: corticostéroïde inhalé
• PEC: prise en charge
• VA: voies aériens
• HRB: Hyperréactivité bronchique
• HRBNS: Hyperréactivité bronchique
non spécifique
• CMEI: conseiller médical en
environnement intérieur
• VEMS: volume expiratoire maximum
seconde
• MLB: muscle lisse bronchique
• CLM: cellule musculaire lisse
• NANC: non adrénergique non
cholinergique
• Ach: Acétylcholine
• DEP: débit expiratoire de pointe
• CRF: capacité résiduel fonctionnel
• V/Q: rapport Ventilation/Perfusion
87
88. bibliographie
مسلسل
القضقة
60
GINA: Global strategy for asthma management and prevention 2023 update
R. Stokes Peebles Jr, MDa,b, *, Mark A. Aronica, MDc. “Proinflammatory
Pathways in the Pathogenesis of Asthma; Clin Chest Med 40 (2019)
Mballo, I., Sambou, S., Ba, B. D., Gning, A., Mbaye, F. B. R., Diatta, A., Niang, C. I.,
& Diop, C. (2020). Profil De L’asthmatique Admis Au Centre Hospitalier National
Universitaire De Fann (CHNU) A Dakar (Senegal). European Scientific Journal, ESJ,
D. Hassoun et al. / La Revue de médecine interne 40 (2019) 508–516
Stephen T. Holgate, Peter D. Sly. “Asthma pathogenesis “ 2018
Pelaia, Corrado et al. “New treatments for asthma: From the pathogenic
role of prostaglandin D2 to the therapeutic effects of
fevipiprant.” Pharmacological research vol. 155 (2020)
Boonpiyathad, Tadech et al. “Immunologic mechanisms in
asthma.” Seminars in immunology vol. 46 (2019)
88
89. bibliographie
Adcock, Ian M, and Sharon E Mumby. “Neutrophilic Asthma.” Archivos de
bronconeumologia vol. 54,4 (2018)
Zhang, Ning et al. “Neuro-Immune Regulation in Inflammation and Airway
Remodeling of Allergic Asthma.” Frontiers in immunology vol. 13 894047.
16 Jun. 2022
Fehrenbach, Heinz et al. “Airway remodeling in asthma: what really
matters.” Cell and tissue research vol. 367,3 (2017)
Miles Weinberge et al. “Pediatric bronchial hyperresponsiveness and
asthma phenotypes”. Ann Allergy Asthma Immunol 121 (2018)
Nair, Pranav, and Kedar S Prabhavalkar. “Neutrophilic Asthma and
Potentially Related Target Therapies.” Current drug targets vol. 21,4
(2020)
89
Pour présenter ce cours on a choisit de suivre le plan suivant
Vient du mot asthma en latin qui signifie une respiration difficile
Il s’agit d une definition consensuelle élaboré par la GINA ( Global initiative for Asthma ) qui correspond a un programme qui regroupe des personnels de soins de santé et des agents du pouvoirs publics dans le but d’augumenter les connaissance sur l’asthme
L'asthme est une maladie hétérogène généralement caractérisée par une inflammation chronique des voies respiratoires. Il est défini par l'historique de symptômes respiratoires tels que la respiration sifflante, l'essoufflement, l'oppression thoracique et la toux
qui varient dans le temps et en intensité, ainsi qu'une limitation variable du débit d'air expiratoire.
ces variations sont souvent déclenchées par des facteurs tels que les allergènes d'exercice ou les changements dans les conditions climatiques ,d'exposition aux irritants ou les infections respiratoires virales
L’asthme concerne plus de 300 millions de personnes dans le monde [1]. En France, la prévalence cumulée d’asthme est de 9 %des enfants de moins de 10 ans et de 6 % des adultes
Pas un problème de santé publique limité aux pays à haut revenu. Il sévit dans tous les pays, quel que soit leur niveau de développement.
Il est difficile d'estimer avec précision l'incidence et la prévalence de l'asthme à l'échelle mondiale
La prévalence plus élevée observée dans les pays plus développés peut être due à l'urbanisation et au mode de vie occidental, à des taux d'obésité plus élevés et/ou à la pollution.
les taux de prévalence de l'asthme plus faibles en Asie et en Afrique seraient davantage liés surtout a l’absence de donné et parfois meme à des causes environnementales et au mode de vie [15]..
Au cours des dernières années, la prévalence des maladies allergiques respiratoires augmente dans les pays industrialisés
Au Sénégal, la prévalence globale n’est pas encore évaluée Seules, des études de cas avaient été menées au CHNU de Fann avec de patients asthmatiques parmi les malades reçus en consultation de pneumologie
En trouve que cette prévalence est en augumentation passant de 8,2% en 1998 à 9,4% en 2018
L'asthme est une cause rare de mortalité, contribuant à moins de 1% de tous les décès dans la plupart des pays du monde. Les taux de décès dus à l'asthme augmentent de manière presque exponentielle du milieu de l'enfance à la vieillesse, de sorte que la majorité des décès dus à l'asthme surviennent après l'âge moyen. Cependant, il existe un potentiel considérable de confusion diagnostique avec d'autres formes de maladies respiratoires chroniques dans les groupes d'âge plus âgés, comme la BPCO,
La collaboration Global Burden of Disease (GBD) a estimé qu'en 2019, 461 000 personnes dans le monde sont mortes d'asthme, soit plus de 1 000 par jour.
Sur ce diagramme on constate que la mortalité par asthme a diminué de 8,60 à 5,96 pour 1 00 000 de l’année 1990 à 2019
Selon la base de données de l'OMS sur la mortalité, réalisé en 2014 et qui a étudié le taux de mortalité / 1 million d’habitants dans les pays a haut et a faible niveau de revenue l'Afrique du Sud avait la mortalité par asthme standardisée selon l'âge la plus élevée parmi les pays à revenu faible et intermédiaire, tandis que les Pays-Bas avaient la plus faible parmi les pays à revenu élevé
Le niveau de mortalité le plus élevé sont retrouvés dans les pays a faible revenue sutout dans le continent africain
Comme on a déjà précisé le taux de mortalité lié a l’asthme reste significatif et il est souvent correle à un asthme severe mal controlé qui necessite une prise encharge médical assez lourde sur le plan financier ,ce qui est montré dans ce tableau qui resume les resultat obtenue lors d une etude prospective réalisé en France 2010 ou le coût total de santé moyen multiplié par 6 chez les patients avec un asthme non contrôlé versus patients avec un asthme contrôlé
L’asthme est une maladie heterogene qui comprends de nombreux phenotypes dont la conaissance a permis de comptrendre facilement les different mécanisme physiopathologique impliqué dans le processus inflamatoire et puis le devellopent de nouvelles strategies innovante permettant une meilleur prise en charge thérapeutique
On va s interesser au phentypes de l’asthme
Juste par definition , un phenotype correspond à l’ensemble des propriétes observable d’un organisme qui sont produite par l’interaction du genotype et les effets de l’environnement,
Le concept du phenotype été suggeré comme étant le prélude a celui d’endotype dans le quel une voie biologique spécifique est identifié explicant les propriétes observable du phénotype
Le début du phénotypage a commencer tout d’abord par separer les patients en deux groupes: ceux qui ont commencer l’asthme a l ’enfance et ceux qu l on eu a lage adulte ,
C est une distinction essentielle qui constitue la base du phenotypage
Quand ça commence à l’enfance c’est essentiellement de l’asthme allergique et parmi ces asthme allergique on retrouve l’asthme eosinophilique
Et si on regarde les éosinophilique sonr ceux qui repondent au CSI et qui font bcq d’exacerbations
Et Quand ça commence tardivement , on voit tjrs que l’allergie n’est pas dissocié de l’éosinophilie et que les deux gros paquets d’asthmatique c’est tjrs l’allergique mais aussi les éosinophilique non allergique
On va se concentrer tout d abord sur l asthme eosinophilique qui regroupe les deux bon vieux phenotype a savoir :
1- asthme allergique qui est facile à identifier , caractérisé par un contexte atopique avec d’autre maladies de l’atopie ça commence dans l’enfance et y a svt des ATCD familiaux avec une histoire copatible d’exposition aux allergenes et les symptomes et l’éviction avec la remission , et ces ces patient qu ont va proposer une éducation a l’environement qui peut passer par le recours tres precieux au Conseiller medical a l’environnement intérieur,
2- Asthme non allergique / intrinsèque: asthme avec tests cutanné négatifs qui survient svt en age adulte avec absence d’un contexte d’atopie il est volntiers associé a une polypose nasosinusienne ,non alergique parfois induit par les AINS
‘un ASTHME ‘ eosinophilique est un asthme qui qui a + de 3% dans les expectorations
les alternatives:
Le comptage eosinophilique au niveau sérique sup a 500/mm3
NO expiré sup 25 ppb qui est peu reproductible mais utile en pratique clinique pour approcher la presence d’eosinophilie
La mesure du NO expiré fait parti des technologies de santé dg visant a quantifier l’inflammation brochique ( Les cellules inflamma impliqueé dans l asthme produisent du NO)
L’endotype non éosinophilique associe plusieurs sous-types d’asthme dont l’asthme neutrophilique et paucigranulocytaire (figure 3). L’endotype non éosinophilique impliquant une inflammation à polynucléaires neutrophiles est volontiers associé aux phénotypes d’asthme sévère [20]. Il a pu être montré que l’inflammation à polynucléaires neutrophiles était associée à une mauvaise réponse à la corticothérapie inhalée et systémique chez les patients asthmatiques
Pour les autres phenotypes on a l’astme professionel•
Asthme avec limitation persistante du débit d'air : certains patients souffrant d'asthme de longue date développent une limitation du débit d’air qui peut etre persistant ou non completement reversible
Asthme et obesité : ces patients présentent generalement des symptomes respiratoires important avec peu d’eosinophilie a l’expectoratiob
des études non biaisées visant à regrouper les patients en phénotypes cliniques et paracliniques ont été menées. Elles sont fondées sur des modèles mathématiquesappelé Cluster regroupant les patients en fonction de leur similitude et les séparant selon leur disparité. Une étude menée par Moore et al. sur la cohorte duSevere Asthma Research Program (SARP)
Sur ce schéma on voit que les grandes études multicentriques mené dans ce domaine visant à comparer les cartéristique cliniques des patients asthmatique et les classer en cluster selon leurs similitudes
Une étude menée par Moore et al. sur la cohorte du Severe Asthma Research Program (SARP) a pu, sur un ensemble 34 variables numériques, qualitatives et composites, séparer des patients asthmatiques en5 clusters :
Le cluster 1 et 2 qui correspond au patient de jeunes ou plus âgés patients atopique ou avec un asthme de début précoce avec fonction respiratoire préservée
le cluster 3 sont des de patientes âgées présentant une obèsité et un asthme de début tardif
Le cluster 4 c’est des de patients asthmatiques sévères, dont la Fc respiraoire est altéré atopiques
le cluster 5 de patientes asthmatiques sévères peu atopiques, avec asthme de début tardif
L’asthme est une maladie inflammatoire de l’appareil respiratoire et plus précisément de l’arbre bronchique
La connaissance de l’anatomie et histologie bronchique doit être bien maitrisé pour faciliter la compréhension des mécanismes physiopathologique de l’asthme
A hauteur de la D5 la trachée se divise en deux bronches souches droite et gauche. Celles-ci donnent des bronches lobaires : 3 à droite (supérieure, moyenne, inférieure) 2 à gauche (supérieure et inférieure) Qui à leur tour se divisent en bronches segmentaires, puis en bronches sous segmentaires,… La division va se poursuivre jusqu’aux bronchioles terminales et canaux alvéolaires au sein du lobule pulmonaire
La structure de la bronche souche est HISTOLOGIQUEMENT similaire à la trachée : • Épithélium respiratoire de type pseudo stratifié cilié qui repose sur un chorion infiltré de nombreux lymphocytes et très vascularisé et qui presente deux elements : nombreuses lames élastiques zvec Des fibres musculaires annulaires forment le muscle de Reissessen.
A ce niveau ,l’Épithélium respiratoire plus bas, cellules caliciformes moins nombreuses, Ilots lymphoïdes absents, glandes moins nombreuses le Muscle REISSESSEN est d’autant plus épais que le calibre bronchique diminue. • Éléments cartilagineux réduits en taille et en nombre
Les bronchioles sont dépourvues de cartilages et de glandes,. L’épithélium cylindrique pseudo stratifié cilié diminue en hauteur se réduisant à un épithélium cubique simple cilié au niveau des bronchioles terminales. Avec apparition de cellule pyramidales appelé les cellules de Clara qui assure la secretion du surfactant • Le chorion est composé de muscle lisse et de fibres élastiques et collagènes
La bronchomotricité est l’ensemble des modifications du calibre bronchique, résultant de la variation des fibres musculaires lisses, Cette variation du calibre bronchique est sous l’action de deux commandes : nerveuse (par le système nerveux autonome) et humoral
Pour la commande nerveuse :implique 3 système d’actions diffèrent :
1er: Le système cholinergique (Parasympathique) : assure un tonus bronchoconstricteur de base Les fibres parasympathiques prennent naissance du tronc cérébral puis emprunte le nerf vague pour acheminer l’information jusqu’aux récepteurs cholinergiques siégeant au niveau du MLB et des glandes Le neuromédiateur de la transmission cholinergique = acétylcholine, qui va se fixer sur son récepteurs et entraîner une bronchoconstriction rapide et réversible associée à une sécrétion de mucus cette stimulation est inhibée par l’atropine.
2ème : le système adrenergique qui implique le SN sympathique par l intermediare des catécholamines qui proviennent soit des terminaison nerveuses ou via la circulatio generale par l ntermediare d une secretion de la meduulosurrenale , le MLB contient une forte predominanve des recepteure B2 dont la stimulation provoque une bronchodilatation ainsi que des recepteurs Alfa dont la stimulation entraine une bronchoconstriction
3ème : le système NANC: Comporte une double composante : • Bronchodilatatrice : les principaux neuromédiateurs : VIP (Vaso-actif Intestinal Peptide) ; • Bronchoconstriction : les neuromédiateurs = la substance P,
La commande humorale : ici les facteurs humoraux sont libéré suite a une activation des mastocytes des voies areienne suite a une fixation de l’allergene sur le recepteur IGE presents a la surface des mastocytes; ces facteurs peuvent avoir une action bronchoconstrictice comme l histamine , PGD PGF ou bronchodilatatrice comme PGE
Il faut noter que la vit D est connu pour ces propriétés immunomodultrice et antiinflammatoire ,ainsi une carence en Vit D été correle a des forme severes d’asthme suite a une regression des effets de la reponse immunitaire
Une étude publié en 2017 sur le journal the lancet a montré
Il a été demontré que la présence du microbiote permet de limiter le développement d une maladie atopique après l exposition a des microorganisme environnementaux grace a leur action protectrice secondaire a l activation accrue du système immunitaire
Une étude réalisé en 2018 sur l’
Il a été bien établi que L'exposition in utero à la fumée de tabac, en particulier à la nicotine, entraîne une diminution du débit expiratoire de pointe et une diminution de la compliance pulmonaire et que le risque de développement d asthme chez cette population augumente de 20%
Meme situation est rencontré chez l’adulte asthmatique dont le tabagisme actif ou passif entraine un risque accrue d’exacerbation et d apparition de formes severe et mal contorolé
L'urbanisation et la pollution de l'air qui en résulte ont été attribuées aux exacerbations de l'asthme, ainsi qu'au développement de l'asthme et plusieurs particules peuvent etre impliqué comme L'ozone, le dioxyde de soufre, l'oxyde d'azote
Plusieurs études ont proposé que la pollution de l'air contribue à l'asthme par le biais de dommages oxydatifs, qui stimulent le remodelage des voies respiratoires sans oublier certaines modification génomique surtout chez l’enfant
A noter qu' une étude réalisé à l hôpital Albert Royer de Dakar a objectivé que la survenue d’une crise d’asthme en période sèche chez l’enfant est fortement corrélé a la pollution atmosphérique
L'asthme est hétérogène tant dans sa présentation clinique que dans son pronostic et exprimé par sa grande variabilité phenotypique qui pp du a son grand polymorphisme genetique
Les tentatives de cartographier l'architecture génétique de l'asthme ont identifié un large éventail de gènes contributifs potentiels parmis lequels
Ces genes sont souvent impliqué dans le codage de plusieurs proteines participante dasn les mecanismes physiopathologique de l’asthm
. Il a été décrit que le stress psychosocial active l'HPA, ce qui entraîne la production de cortisol entraînant des changements biologiques susceptibles d'affecter la physiopathologie de la maladie et la réponse au traitement
D’une part cette activation entraine un déplacement de la réponse immunitaire d'un type de réponse cellulaire à prédominance T-helper 1 vers un phénotype de réponse T-helper 2. Ce changement augmente la production de cellules inflammatoires et l'inflammation atopique caractéristique de l’asthme
D’autre part une production accrue de cortisol va etre responsable d’une alteration de l experession des recepteur glucorticoide et B2 adrene entrainant une baisse de la reponse au agents antiinflammateur et bronchodilatateur
Principale facteur déclencheur d’exacerbation
Les infections respiratoires virales, notamment le virus respiratoire syncitial et les rhinovirus, sont fréquentes chez les enfants asthmatiques et elles sont aussi associées à une perte de maîtrise de l’asthme
L’endotype éosinophilique se caractérise par une inflammation bronchique prédominante à éosinophiles et L’un des archétypes de l’asthme éosinophilique est l’asthme allergique,
La premiere étape est caractérisé par une translocation a travers de la barriere épithéliales des differents types de facteurs declenchant lque ca soit virus, particules de pollutuin et ou des pneumallergene, entrainnant la libération via les cellules épitéliales d’ALARMINE tels thymic stromal lymphopoietin (TSLP), IL-25, and IL-33
Le TLSP en se liant a son recepteur induire l’expression du ligand de OX40 (OX40-L, une molécule de costimulation) à la surface des CD Mature initialement sensibilisé apres contact avec l’allergene. La liaison d’OX40-L à OX40, qui est exprimé par les lymphocytes T naïfs, polarise la réaction immunitaire vers un phénotype Th2:differenciation des LT naives en lymphocytes TH2 activé
Le TLSP en se liant a son récepteur presenté au niveau de la cellule dendritique mature préalablement activé induire l’expression du ligand de OX40 (OX40-L, une molécule de costimulation) à la surface des CD Mature initialement sensibilisé apres contact avec l’allergene. La liaison d’OX40-L à OX40, qui est exprimé par les lymphocytes T naïfs, polarise la réaction immunitaire vers un phénotype Th2
Donc les lyphocytes T naif vont se differencier en Lymphocytes TH2 qui activé les lymphocytes B via l'IL-4 pour qu'elles se différencient en plasmocytes qui génèrent l'IgE nécessaire aux réponses des mastocytes aux allergènes
En plus de la TLSP les 2 principales alarmines secrété par les cellules épithéliale après contact avec l allergène sont IL25 et IL 33 qui sont plutôt impliqué dans l’immunité inné en stimulant les éosinophiles ,les basophiles et les mastocyes en llibrant leurs propores médiateurs mais srt ces alarmines vont activé les cellules lymphoides innés ILC2 devenue actuellement un domaine de recherche actif qui explique ce phénotype en clinique
Ces celules les ILC2 peuvent induire a elle seules l’activation des éosinophiles independment des TH2
Les IC2 comme les LTH2 produisent en quantité plus importantes deux cytokines principales :
IL 5: cytokine pro-inflammatoire, joue un rôle crucial dans la maturation, le recrutement, la prolifération et la migration de l’éosinophile . L’IL-5 est également impliquée dans la survie cellulaire et la prévention de l’apoptose des éosinophiles
IL 13: cytokine qui agit en synergie avec IL4 pour induire une hyperréactivité des voies respiratoires, l'hypertrophie des muscles lisses
Des données plus récentes montrent que l’IL-13 issue des ILC2 sont impliquée dans la perte d’intégrité de la barrière épithéliale avec hypersecretion du mucus suite a une hyperplasie des glande et une augumentation du nombre des cellules caciforme
l
famille de médiateurs inflammatoires puissants synthétisés à partir de l'acide arachidonique par diverses cellules, principalement les mastocytes et les éosinophiles.
le leucotriène C4 (LTC4), le leucotriène D4 (LTD4) et le leucotriène E4 (LTE4), Dans l'asthme, les CysLT jouent un rôle physiopathologique majeur en
en induisant une bronchoconstriction, une hypersécrétion de mucus, une fuite microvasculaire, un chimiotactisme des éosinophiles et un remodelage des voies respiratoires.
Partageant son origine avec les leucotrienes , La Prostaglandines D2 est un Médiateur inflammatoire puissant issue du métabolisme de l’acide arachidonique sous l’action de la cyclooxygénase 2
Caractérisé par son action bronchoconstrictrice et hypersecretion du muqueuse
Ce schéma montre également l’interet des medicament anti inflamatoire precisement les AINS et les antiCox 2 qui vont inhiber cette voie de cyclooxygenase
Produit de dégranulation des mastocystes ainsi que des basophiles
En effet ces deux types de cellules vont etre sensibilisé lorsque les IGE libréré par les lyphocytes B s attachent a leurs mb et lorsque l’AG se fixe sur ces IGE ceci va introduire une dégranulation des mastocytes et puis une libération de l’Histamine ainsi que les autres médiateurs niflammatoire précedement décrit
L’histamine en se liant sur son recepteur H1 présent au niveau des bronches induit
Les cellules présentatrices d'antigènes (CPA) entrent en contact avec divers allergènes et les transportent jusqu'aux ganglions lymphatiques de drainage locaux où elles activent les cellules Th0 naïves. En présence de cytokines spécifiques, les cellules Th0 se différencient en cellules Th17 et sécrètent des cytokines (par exemple IL-17 et TNF-a). À leur tour, ces cytokines agissent sur les cellules épithéliales et favorisent la sécrétion d'IL-8, de CXCL1 et de le facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF), qui favorise à la fois l'activation et le recrutement des neutrophiles. Les neutrophiles recrutés sécrètent de l'IL8, ce qui exacerbe l'asthme neutrophilique. Les cellules T invariantes associées à la muqueuse (MAIT) qui induisent la sécrétion de cytokines (par exemple IFN-c, IL-17 et TNF-a), favorisent l’activation et le recrutement des neutrophiles qui a leurs tour vont secreté certains médiateur impliqué dans les mecanismes physiopathologique de l’asthme
Neutrophile extracelllulaire trape
Les neutrophiles activés libèrent les pièges extracellulaires des neutrophiles (NETs) composés d'histones, d'élastase neutrophile (NE), de myéloperoxydase (MPO) et d'ADN Les NETs servent à capturer les pathogènes, à limiter leur propagation et à les tuer. Cependant, les composants des NETs peuvent également causer des dommages au niveau de l’épithélium respiratoire., induire une hypersecretion du mucus et exacerber l'hyperréactivité des voies respiratoires,
En pratique, il s’agit d’une contraction exagérée du muscle lisse péribronchique en réponse à un stimulus. Lorsque ces stimuli sont des produits pharmacologiques bronchoconstricteurs, comme les parasympathomimétiques, on parle d’hyperréactivité bronchique non spécifique (HRBNS). Lorsque ces stimuli sont des allergènes ou d’autres substances non intrinsèquement bronchoconstrictrices, on parle d’HRB spécifique à tel ou tel stimulus
L’HRBNS représente un test diagnostique objectif de l’asthme et est utilisé dans cette indication en clinique humaine. L’inhalation de doses croissantes d’un agent bronchoconstricteur (Fig. 4) (la métacholine par exemple) permet de déterminer la dose nécessaire pour induire une chute du volume expiré maximal durant la première seconde (VEMS) de 15 ou 20 % (PD15 ou PD20)[
. L’inhalation de doses croissantes d’un agent bronchoconstricteur (Fig. 4) (la métacholine par exemple) permet de déterminer la dose nécessaire pour induire une chute du volume expiré maximal durant la première seconde (VEMS) de 15 ou 20 % (PD15 ou PD20)[
Voici une courbe qui montre La variation du volume expiratoire maximum seconde (VEMS) en fonction de la dose de Métacholine est ensuite reconstruite ; soit le patient a eu une chute de 20 % du VEMS et le test s’arrête, et la PD20 (dose nécessaire pour induire une chute du VEMS de 20 %) peut être calculée, soit le VEMS n’a pas autant chuté et l’hyperéactivité bronchique (HRB) peut être exclue
Plus la dose nécessaire pour induire cette chute est faible, plus les bronches sont effectivement hyperréactives. On affirme l’HRB pour des PD20 inférieurs à 4 mg/ml
Il faut savoir que pour expliquer l’hyperréactivité bronchique plusieurs facteurs interviennent entre eux
D’une part on a des triggers /déclencheurs qui sont representé par les infections,la destruction épithéliale et surtout inflammatoin des VA
D’autres part on a des effecteurs tels que les nerfs, les cellules musculaires lisses.. Les déclencheurs et les effecteurs sont liés par un grand nombre de médiateurs, tels que Histamines Leucotrienes Prostaglandine qui resulte de l’activation de la voie inflammatoire
l’obstruction bronchique : mécanisme complexe , qui est lié essentiellement à HRB, et srt aux conséquenses de l’inflammation bronchique qui sonr Hypersecretion muqueuse ainsi que l’oedeme muqueux
A savoir que le remodelage bronchique constitue une étape ultime au cours de laquelle l’obstruction devient fixe et moins reversible
et de la constitution d’un trouble ventilatoire obstructif irréversible et résistant aux thérapies conventionnelles, notamment aux corticoïdes
Pour expliquer ces differents phénomenes ,il a été Il a été proposé qu’un déséquilibre dans les processus qui contrôlent la prolifération et l’apoptose de ces cellules (éosinophiles, cellules épithéliales, cellules musculaires lisses ou fibroblastes)
Par exemple, un défaut d’apoptose des éosinophiles pourrait rendre compte de leur accumulation incontrôlée et de leur persistance dans les voies aériennes et entretenir ainsi l’inflammation chronique et les lésions tissulaires Ces lésions sont engendrées notamment par les protéines cationiques granulaires, et par des facteurs fibrosants, en particulier le transforming growth factor β (TGF-β),.
Inversement, une apoptose accrue,pourrait être à l’origine d’un défaut de réparation épithéliale qui perpétuerait le contact entre les et les structures sous-épithéliales et entretiendrait ainsi l’inflammation
Enfin, une réponse proliférative exagérée, associée à un déficit d’apoptose des fibroblastes et des cellules musculaires lisses, pourrait expliquer, l’apparition d’une fibrose sous-épithéliale et l’augmentation de la masse musculaire
Cette diapositive résume les anomalies responsable de ce remodelage bronchique avec, les differents mécanismes
ce phénomène s’identifie par une fibrose sous-épithéliale, associée à une inflammation chronique et à une hypertrophie, hyperplasie et métaplasie de différents tissus. Ces caractéristiques sont la résultante de nombreuses modifications cellulaires à la fois morphologiques et fonctionnelles, dont des exemples sont donnés dans les encadrés
bronchique va entraîner une augmentation des résistances à l'écoulement de l'air, notamment à l'expiration. Ceci induit une captation d'air à l'inspiration, et une vidange incomplète à l'expiration du fait du collapsus dynamique des voies aériennes
Donc la persistance de l’air en expiratoin va entrainner une augumentation du Volumes telexpiratoire du VR et une baisse des debits responsable une activation muscles inspiratoire acscssoire ceci définit l’hyperinflation
Ces phenomes donc vont se traduire par une chute du volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) et du débit expiratoire de pointe (DEP) ; • trapping gazeux : augmentation du volume résiduel (VR), de la capacité résiduelle fonctionnelle et de la capacité pulmonaire totale ; • diminution de la capacité vitale ; • apparition d'une pression expiratoire positive (autoPEP )
Pour mieux expliquer
En fin d ’expiration et à cause du bronchospasme rencontré durant la crise d’asthme tout l’air contenu au niveau des alvéoles ne se vident pas complétement ,une partie du gaz va rester au niveau de l’alvéole générant ainsi une pression expiratoire positive intrinsèque ou auto PEP qui va être a l’origine en début de l’inspiration d’une gène a l’entrée de l’air imposant donc l’activation des muscles respiratoire accessoire pour une ventilation a haut volume pulmonaire
auto-PEEP: volume pulmonaire télé-expiratoire dépasse la capacité résiduelle fonctionnelle
Pour maintenir des débits expiratoires et inspiratoires, la seule adaptation consiste à ventiler à (encore) plus haut volume pulmonaire
à l'expiration, pour favoriser la vidange alvéolaire malgré la réduction du calibre bronchique : allongement et freinage de l'expiration (lèvres pincées), persistance d'une activité musculaire inspiratoire pour limiter la fermeture bronchique, expiration active ;
• à l'inspiration, pour surmonter le double handicap (VR augmenté et muscles inspiratoires déjà sollicités) : effort inspiratoire maximal avecmise en jeu de tout les muscles inspiratoire
Ce qui caracterisant ainsi les signes de lutte respiratoire
L'obstruction bronchique est responsable d'une hypoventilation alvéolaire inhomogène avec diminution des rapports ventilation/perfusion (effet shunt) et hypoxémie en rapport avec sa sévérite.
Le niveau de PaCO2 est variable : hypocapnie si la ventilation minute est augmentée, normovoire hypercapnie en l'absence de réserve respiratoire (signe de gravité).
L’effort inspiratoire provoque une augmentation du retour veineux systémique et l’hyperinflation pulmonaire, responsable d’une augmentation de la post-charge du Ventricule droit qui se dilate ; bombement septal gênant le remplissage ventriculaire gauche AINSI Le volume d'éjection systolique de ce dernier est donc diminué par baisse de précharge qui se traduit par une dimunition de la PAS au cours de l’inspiration par rapport a l’expiratoin
Cela se traduit par le pouls paradoxal : baisse inspiratoire de la pression artérielle par rapport à l'expiration