6. 20190124 resultats_2018_action_3

Projet CASDAR
Résilience, Efficacité et Durabilité des Systèmes Polyculture Elevage
Séminaire annuel du Casdar RED-
SPyCE
Les 24 et 25 janvier 2019, MNE, Paris

Résilience, Efficacité et Durabilité des Systèmes de Polyculture Elevage
PROGRAMME
2

PROGRAMME
3

Projet CASDAR
Pierre MISCHLER
ACTION 1 : Le couplage entre cultures et
élevage, une force pour accroître l’autonomie
des fermes en intrants et améliorer
l’efficience des processus de production

• Tâche 1.1 : Définir et évaluer le
couplage entre végétaux et animaux :
un diagnostic de l’efficience et de la
performance globale des systèmes
PCE observés
5
Elaboration d’une méthode de calcul du couplage (Martel et
al, 2017, Fourrages n°235)
Analyse de la BDD Inosys réseaux d’élevage: le couplage
améliore les performances environnementales,
économiques des fermes associant cultures et élevage en
proportions variables
Production, d’un outil de classement des fermes selon
leur niveau de couplage: NICC’EL
Réalisation de2 x 60 enquêtes/an sur:
- Les leviers de mobilisés par les agriculteurs selon le
niveau de couplage culture/élevage (Alice. Schrefheere,
2017): les agriculteurs sont très sensibles aux notions
économiques et agronomiques. Il estiment mal leur
niveau de couplage.
- La dimension travail en polyculture élevage selon le
niveau de couplage (Mathilde Louis, 2018):
 résultats présentés aujourd’hui
• Tâche 1.2 : Approfondissement sur
les combinaisons de leviers couplant
cultures et élevage pour une PCE
agroécologique plus performante au
plan économique et environnemental
• Tâche 1.3. Aller vers une PCE facile à
piloter et épanouissante pour
l’agriculteur

Projet CASDAR
Pierre MISCHLER
ACTION 1 : Le travail en polyculture-élevage
(Sophie Chauvat, d’après Mathilde Louis)

Le travail en polyculture élevage
ou
7
?
Présentation du travail de
Mathilde Louis.

Les exploitations mobilisées dans
l’étude
• 60 exploitations impliquées dans le projet
• 5 régions, 12 exploitations suivies par région
• 3 filières : BL, BV, OV
• Des formes d’association cultures/élevage
hétérogènes :
⁻ systèmes à dominante herbagère
⁻ systèmes à dominante cultures
⁻ systèmes plus équilibrés
8
57 exploitations enquêtées + 3 focus groups (Pays-de-la-
Loire, Occitanie, Grand-Est)

Les questions posées
9
Les systèmes de polycultures élevage sont-ils socialement
durables ?
Le couplage a t-il un effet négatif sur le travail ?

Quelques résultats des
enquêtes

Environnement socio-économique
Les ressources extérieures mobilisées
84%
77% 75%
25%
Cuma/copropriété ETA entraide service de
remplacement
%d'exploitationsemployantlaressource
Ressource employée
Ressources extérieures employées sur les
exploitations (N=56)
Entreprise
• Normandie +
• Grand-Est -
• BV -
Entraide
• exploitations à dominante
herbagères -
• agriculture biologique -
Service de remplacement
• exploitations à dominante
herbagères +
• BL +
• petites surfaces +
• vêlages étalés +
13
 Bonne intégration des polyculteur-éleveurs
dans les réseaux professionnels
 Le couplage ne ressort pas dans ces résultats

Environnement socio-économique
Les activités professionnelles ou extraprofessionnelles
des agriculteurs
Les exploitants qui ont beaucoup d’activités
extérieures à l’exploitations
•Couplage fort
•Exploitations herbagères
•Gros collectifs (> 2,5 UMOtot)
•Niveau d’étude supérieur au bac
•Exploitants plus jeunes (< 40 ans)
•Prise de congés
•Emploi non agricole avant l’installation
•Intensité des mises bas élevée
1
28
21
Quantité d'activités extérieures
exercées par les personnes enquêtés
(N=50)
pas d'activité extérieure exercée un peu beaucoup
14
Tous les éleveurs enquêtés possèdent des activités extérieures à
l’exploitation sauf un. Les fermes en couplage fort sont des fermes
avec des exploitants qui réalisent beaucoup d’activités extérieures.

Identité professionnelle
4 définitions de la polyculture-élevage proposées :
15*Intensité des mises bas = nombre
de mises bas par mois
Producteur
n=18
• BV +
• remplacement -
• congés et week-
ends -
• petits collectifs +
• Normandie +
Chef
d’entreprise
n=14
• entre 40 et 55
ans +
• nombre
d’UGB/UMO
élevé +
• intensité des
mises bas*
forte +
Exploitant rural
n=9
• SAU/UMO et
UGB/UMO
faibles +
• agriculture
biologique
• prise de
week-ends +
• > 55 ans +
Jardinier du
paysage n=4
• prise de
week-ends +
• AB +
• niveau
d’études
élevé +
Pas d’effet significatif du
couplage, mais une tendance
observée :
 couplage faible et
moyen = définitions 1 et
2
 couplage fort = toutes
les définitions

Organisation et qualité du travail (1/3)
Construction d’une typologie d’intensité du travail à
partir des calendriers
Les calendriers permettent de dégager deux nouvelles variables :
• Note d’intensité moyenne = moyenne des notes d’intensité de chaque
quinzaine de l’année (valeur de 1 à 4)
• Durée des périodes intenses = nombre de jours intenses ou très
intenses sur l’année (note 3 ou 4)
16

17
Figure 1 Figure 3Figure 2
Tri selon la note
d’intensité
moyenne
Tri selon la durée
et la position des
périodes intenses

« Tranquille toute l’année », n=7
18
• Notes d’intensité faibles et
périodes intenses courtes
• Exploitants avec beaucoup
d’activités*
• Des systèmes différents mais
• simplification
• main-d’œuvre adaptée
• Tous les niveaux de couplage
*responsabilités professionnelles, engagement
associatif, politique, pratique d'un loisir, sport, etc.

« Printemps intense », n=15
19
• Systèmes herbagers
• AB
• Petites SAU
• Chargements faibles
• Toutes les régions (Pays-de-
la-Loire, Occitanie +)
• Tous les niveaux de
couplage (couplage fort +)

« Deux périodes délicates », n=19
• Exploitations à dominante cultures
• Hauts-de-France
• Chargement élevé
• Moins d’animaux
• Périodes intenses = chantiers clés
sur les cultures (semis, désherbage,
récolte)
(couplage fort -)
20

« Du travail en continu », n=9
• SAU élevée
• SFP élevée
• Intensité des mises bas élevée
• BV
• Grand Est ++, Occitanie +
• Exploitations à dominante cultures
• Certains exploitants de ce groupe
semblent être à la limite en
termes de travail
21

« Transition difficile », n=7
• Notes d’intensité fortes et
périodes intenses longues
• Tous les systèmes de PCE
• Situations de difficulté :
• changement survenu sur
l’exploitation
• charge structurelle de travail
importante
• Pas de couplage fort
22

• Des exploitations vivables d’un point du vue du travail et
d’autres qui ont plus de difficultés
• Les exploitations à dominante herbagère semblent avoir
une intensité de travail moins forte que celles à
dominantes cultures
• Le couplage ne ressort pas significativement de cette
typologie mais une tendance se dessine : les fermes en
couplage fort ont une intensité de travail moindre
23

Qualité de vie (1/3)
+ -
• Possibilité de prendre du temps
privé dans la semaine (10)
• Temps disponible pour la vie de
famille (10) et les implications
extérieures (7)
• Métier passion (7)
• Cadre de vie agréable (4)
• Stress (8)
• Astreinte pesante (8)
• Charge de travail trop lourde (7)
• Volonté d’avoir plus de temps libre
(5)
• L’élevage impacte négativement la
qualité de vie (4)
• Problèmes de santé (3)
• Lourdeur administrative (3)
• Frein à la vie sociale (3)
24
Quasiment autant de citations positives que négatives
avec des points abordés qui ne sont pas propres à la PCE
Pas d’effet du couplage

Qualité de vie (3/3)
Typologie de qualité de vie
26
Classe 1 : « tout va bien »
N=14
Systèmes herbagers (9/14)
Typo calendrier B (7/14)
Recours au remplacement
(14/14)
Petite SAU (moins de 120
ha) (8/14)
Faible intensité des mises
bas (8/14)
Tous les niveaux de
couplage avec cependant un
peu plus de forts
Toutes les typologies de
calendrier excepté la E
Classe 2 : « épanouis dans
le travail » N=24
Chargement faible (12/24)
Beaucoup de main-d’oeuvre
(10/24)
SAU importante (12/24)
UGB/UMO moyen (11/24)
Tous les niveaux de
couplage en répartition
plutôt équilibrée
Toutes les typologies de
calendrier sont représentées
Majorité d’exploitations à
dominante cultures (18/24)
Classe 3 : « insatisfaits avec
peu de temps libre » N=19
UGB/UMOtot élevé (11/19)
Pas de remplacement (6/19)
Chargement élevé (10/19)
Normandie (7/19)
Productivité du travail élevé
(11/19)
Tous les niveaux de
couplage sont représentés
avec un peu plus de fermes
en couplage faible (8/19)
ainsi que toutes les
typologies de calendrier
Majorité d’exploitations à
dominante cultures (14/19)

Bien-être et santé
Pénibilité
• Travaux jugés pénibles : la
traite (4 citations), le raclage
(2), les vêlages difficiles ou de
nuit (3), la distribution des
concentrés (1)
27
Peu de pénibilité, un peu plus de stress, et surtout des
problématiques qui ne sont pas propres à la PCE
Pas d’effet du couplage
Stress
• Certains agriculteurs
affirment ressentir du stress
ou une charge
psychologique dus à leur
métier (7 citations dans la
Q7, 20 dans la Q8)

Evolution des compétences
 Des polyculteur-éleveurs bien formés
Les agriculteurs ayant réalisé des études
supérieures :
• < 40 ans
• Emploi non agricole avant de s’installer
• Beaucoup d’activités*
• Couplage fort +
• Collectifs de travail de taille importante
• Agriculture biologique
28
• Des exploitants ayant réalisé
des études supérieures avec
des fermes en couplage fort
*responsabilités professionnelles, engagement
associatif, politique, pratique d'un loisir, sport, etc.
9
17
23
0
5
10
15
20
25
< bac niveau bac > bac
Nombred’exploitants
Niveau de formation
Niveau de formation initiale des personnes
interrogées (N=49)

Résultats des focus groups

Travailler en PCE : les avantages
Organisation : Grande variété de tâches, diversité saisonnière et
journalière du travail, peu de monotonie, pluridisciplinarité
"ça fait du bien de faire un peu de tracteur parfois"
Répartition régulière du travail, travail lissé toute l'année  plus facile
d'employer un salarié occupé toute l'année (O ; E) – Se faire remplacer
plus facilement car petits ateliers/petites structures (E) – possibilité de
répartir les tâches quand on est plusieurs (O) ; gain de temps traitements
surfaces car maîtrise des maladies/adventices par rotation (PDL) ;
période d'épandage plus grande pour ferti organique : souplesse (PDL)
30

(ce qu'ont dit certains groupes)
Sens du métier : complémentarité du système, plusieurs
produits pour le consommateur, lien direct élevage et
culture, cycle, finalité
"tout se mange" – "repas complet" – "on travaille les
champs pour nourrir les bêtes"
Travailler avec du vivant, se libérer l'esprit avec du vivant
(PDL) ; travailler plus pour la qualité que la quantité (PDL) ;
moins de pression psychologique (O ; E) notamment grâce au
fait d'avoir plusieurs ateliers
31
O : Occitanie ; E : Grand-Est ; PDL : Pays de la Loire

• Lien au territoire : diversité du partenariat, davantage de lien
social, apprendre à travailler avec les autres (PCE = petites
exploitations, Cuma "obligatoire")
• Image du métier : impact environnemental plus faible, "moins
pollueurs" (O ; PDL) ; attire les jeunes car les exploitations sont à
taille humaine (E)
32

Travailler en PCE : les difficultés
(ce qu'ont dit tous les groupes)
• Compétences : Plus de connaissances techniques
et savoir-faire (surtout si beaucoup de cultures),
plus de formation, plus de charge mentale "Etre
bon partout"
• Organisation : risque de dispersion
• Administratif : plus d'enregistrements, plus de
contrôles, plus de charge mentale
• Equipement : plus de matériel que dans d'autres
systèmes (ou si Cuma, il faut rendre le travail)
33

Travailler en PCE : les difficultés
(ce qu'ont dit certains groupes)
• Organisation : Plus de concurrence, pointes de travail (surtout
si beaucoup de cultures) (O ; PDL) – Plus d'UMO/vache pour
gérer les pointes (O) - Perte de temps si diversité de cultures
(PDL) –– gérer la ferti organique plus contraignante que ferti
chimique (PDL) – ration complexe, plus de temps de
distribution et réflexion (PDL)
• Charge de travail : astreinte horaire, journées longues (E ; O) ;
astreinte élevage (PDL) - mauvais équilibre vie privée/vie
professionnelle (O) - pas de creux, pas de répit, pas de prise de
recul possible (E ; O)
• Santé : multiplication des risques car moins bons
équipements, journées longues  fatigue (O)
34

Conclusions
• Des exploitants qui font état d'un système de
polyculture-élevage vivable, des
exploitations socialement durables
• Un couplage cultures/élevage pas si
déterminant que présumé sur le travail 
possible de développer des synergies
animaux/végétaux
36

Exposés de l’après midi

Projet CASDAR
Pierre MISCHLER
ACTION 3 : OUTIL NICC’EL (Gilles Martel)

Projet CASDAR
L’arbre NiCC’El pour trier les
exploitations de polyculture-
élevage
G. Martel, dans le cadre du projet RED SPYCE

Projet CASDAR

A

-2
0
2
4
AAiSAU
MiSFP
AAiC
Aconc
SICpAA
Achat_FpUGB
FreqApaille
AEngpSC
AEngpSH
ProtiSNF
Faiblement couplé
Moyennement couplé
Fortement couplé
Feuille A
V Fa M Fo A
SAU N N N N
UG
B
N N N N
Ha
H
N N N N
MB
S
N N N N

% des surfaces non fourragères utilisées pour l’alimentation
animale
euros dépensés pour la fertilisation d’un hectare d’herbe
euros dépensés pour la fertilisation d’un hectare de culture
% de la SAU dédiée aux animaux
Achat de fourrages pour les animaux
% d’autonomie en concentré
% de maïs dans la SFP

Merci pour votre attention

Projet CASDAR
Pierre MISCHLER
ACTION 3 : OUTIL DE COLLECTE DES DONNEES
POUR NICC’EL (Claire Ramette)

Projet CASDAR
Vers un outil de diagnostic rapide :
NICC’EL
(NIveau de Couplage Culture ELevage)
Séminaire annuel du Casdar RED SPyCE
24/01/2019

L’arbre de classification du couplage
Un résultat issu du projet
5
Mon
exploitation ?
Couplage Fort
Couplage Moyen
Couplage Faible
• 7 critères de
couplage pour
classer une ferme
= Autant de levier
d’action pour améliorer
son niveau
& des références
nationales de structures
et de performances par
feuilles
Comment en
faire un outil de
conseil ?

Recueil des attentes et des recommandations
Réunion conseillers du 17/10/2017 – séminaires projet
6
• Mettre en forme l’arbre de classification des niveau de couplage
Pour être utiliser en autodiagnostic par des agriculteurs
Pour être utiliser comme outil brise-glace par des conseillers
• Rendre identifiables les leviers d’amélioration
Pour identifier des premières pistes de travail à l’issu du diagnostic
• Coupler l’arbre avec une démarche de questionnement
• Du type des entretiens semi-directifs développés dans l’action 1
Pour comprendre les représentation de l’agriculteur
Pour comprendre les besoins de l’agriculteur en termes d’accompagnement sur le couplage

Un prototype au service de l’expertise
professionnelle des conseillers
Réunion conseillers du 21/09/2018
6
• Suite aux demandes et recommandations
Mise en place d’un prototype d’outil papier
Mise en forme des références liées à la classification
• Présentation du travail réalisé en réunion conseiller
Réorganisation de la structure de l’outil
Demandes :
o Disposer d’un cadre d’utilisation (situations, arguments)
o Pouvoir utiliser l’outil en collectif / individuel
o Pouvoir construire d’un plan d’action en fin d’entretien
• Prise en compte des demandes et recommandations
Modification de l’outil
Mise en place d’un guide d’utilisation

Deuxième version du prototype papier
Prise en compte des demandes et recommandations
8
Partie 1 – Quel polyculteur-éleveur êtes-vous ?
Objectif : Saisir le profil de l’agriculteur, ce que
représentent les complémentarités pour lui et
recueillir l’estimation de son niveau de couplage
Partie 2 – Quelles sont vos préoccupations actuelles ?
Objectif : Comprendre la situation actuelle de
l’agriculteur et ses motivations au changement
Partie 3 – Calcul de votre niveau de couplage
Objectif : Objectiver le niveau de couplage, ouvrir la
réflexion aux pistes de changement envisageables
Partie 4 : Vers un plan d’action partagé
Objectif : Construire un plan d’action avec l’agriculteur
pour répondre à sa problématique a partir des leviers
de couplage

Partie 1 – Quel polyculteur-éleveur êtes-vous ?
Déroulement proposé
9
• Q1 : Comprendre le profil (E/ PCE/ P) de l’agriculteur
• Q2 : Comprendre les attente de l’agriculteur vis-à-vis des
complémentarités
 Stage d’Alice, révélateur du niveau d’intégration des complémentarités
• Q3 : Capitaliser les pratiques de complémentarités que met en place
l’agriculteur
Couplage + leviers agronomiques + gestion des moyens de production
• Q4 : Savoir si les complémentarités sont recherchés dans le système
ou la conséquence involontaire de pratiques
• Q5 : Recueillir le niveau de couplage estimé/ Q6 : les arguments

Partie 2 – Quelles sont vos préoccupations
actuelles ?
9
• Q7 : Comprendre les préoccupations que rencontre l’agriculteur =
motivations au changement
• Q8 : Discuter des projets à courts ou moyen terme envisagés pour
résoudre ces difficultés

Partie 3 – Calcul de votre niveau de couplage
9
• Q9 : Calculer les sept indicateurs du couplage, positionner
l’exploitation sur une feuille de l’arbre et noter les pistes d’action
proposées dans la guide d’utilisation en lien avec la feuille.

Partie 4 – Vers un plan d’action partagé
9
• Q10 : Recueil des réactions de l’agriculteur face au résultat et à sa
comparaison avec son estimation du niveau de couplage
• Q11 : Recueil des réactions de l’agriculteur face aux pistes d’action
proposées
• Q12 : Construction du plan d’action

Structure proposée du guide d’utilisation
Suite aux attente du groupe de travail
9
Partie 1 – Objectif du document
Objectif : Présente le document
Partie 2 – Dans quelles situations utiliser l’outil NICC’EL ?
Objectif : Cadre d’utilisation de l’outil
Partie 3 – Pourquoi un outil pour calculer le couplage ?
Objectif : Présente l’outil NICC’EL, sa structure et ses
objectifs
Partie 4 : De quelle façon mettre en œuvre les
différentes parties de l’outil ?
Objectif : Apporter les clés d’utilisation et
d’interprétation de l’outil, pour le déroulement de
l’entretien semi-directif, pour le calcul des indicateurs,
l’interprétation des résultats et la proposition de pistes
de travail

Perspectives
Vers un outil opérationnel
9
• Recueil des recommandations/ amendements des partenaires
Avez-vous des remarques jusqu’ici ?
L’outil sera envoyé à l’ensemble des partenaires
Tout contributeur est le bienvenu
• Test de l’outil et du guide en conditions réelles
Tous les conseillers impliqués dans le projet sont invité à donner leur avis et à tester l’outil

Projet CASDAR
Pierre MISCHLER
ACTION 1 : REFERENTIELS TECHNIQUES POUR NICC’EL

Les référentiels techniques, sur les différents niveaux de
couplage
• L’outil NICC’EL, permet de positionner une ferme en
couplage faible/moyen/fort
• Une demande des conseillers d’avoir des éléments
descriptifs de la structure des fermes constituant chaque
feuille
• Principe: un nombre limité de pages/feuille (4),
• NB: 15 feuilles = 60 pages
• Document ressources pour avoir des infos concrètes
• Elaboration en cours d’un document décrivant
• Caractéristiques structurelles: SAU, UGB, assolement, type
d’animaux, …
• Caractéristiques fonctionnelles: valeurs des 10 indicateurs de
couplage, descriptif général de la feuille
• Données de performance économique et environnementale
• Pistes d’améliorations pour passer d’une feuille d’un niveau de
couplage N à N+1
• À creuser une / des fiches proposant des changements plus
radicaux?
59
< 21%
< 29,7% < 43%
> 110€/ha
> 21%
> 43%
< 110€/ha
<24,3€/ha
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
< 44,9€/ha
< 6,8%
>95,3€/ha
<95,3€/ha
<76%
non
Couplage faible majoritaire
Couplage moyen majoritaire
Couplage fort majoritaire

Référentiels techniques / feuille de couplage: pages 1 et 2
60
Caractéristiques
structurelles
Caractéristiques
fonctionnelles
Marie; est ce utile ces chiffres structurels
puisqu’on ‘intéresse au fonctionnel?
Gilles: permet de lever l’idée reçue que le
couplage çà concerne des grandes fermes
aussibien que des petites, çà montre que e
structurel n’est pa le pt le plus important

Référentiels techniques / feuille de couplage: pages 3 et 4
61
Données de
performances
Pistes d’améliorationsPistes vers + de couplage
Plutôt que d’améliorations
Denis: n’esiste –t-il pas des fermes
« trop couplées » qu’uil faudrait
découpler un peu pour amélorer les
perf éco?
exemple d’une ferme qui a mis des
couverts, maïs dans des terres à faible
potentie, çà lui coute cher à produire et
lui couterait moins cher d’acheter
(autonomie, presque autarcique, peu
pertinent dans le contexte de la ferme

Projet CASDAR
Pierre MISCHLER
ACTION 1 : MONOGRAPHIES

MONOGRAPHIES, un exemple, pages 1 et 2
63
C’est quoi le
couplage?
Quelques
caractéristiques
de la ferme
Positionnement de la ferme
sur une échelle (-/+), pour les
10 critères
objectifs
Chiffres clés
(au choix du
conseiller)
Comment le couplage est pratiqué)
Points forts du système
Trajectoire et
motivation
Myriam :Indiquer le
nom de la feuille?
C mosnier: ce sont des fermes « idéales » ou des fermes
ressemblant à d’autres?
ressemblent à d’autres, au choix du conseiller

MONOGRAPHIES, page 3 et 4
64
Avis du
conseiller
Et de
l’agriculteur-
trice
Comment çà se passe, le travail? L’avenir
Redspyce en bref
(toutes monographies)
Des chiffres
récents)

Mr Odienne, normandie
% de SAU, pour l’alimentation des animaux: 46.8% % de maïs ensilage dans la SFP: 21.1%
% des surfaces de cultures pour l’alimentation/SAU 7% % des surfaces de CIPAN pour l’alimentation/SAU 0%
% d’autonomie en concentrés: 57.7%
Charges en achats de fourrages: 37.8€/UGB
Fréquence d’achats de paille: 0%
Charges en engrais, surfaces en herbe: 45€/ha
Charges en engrais, surfaces en cultures: 61€/ha
% de protéagineux /SAU: 12.5%
couplage couplage
Il reste encore à travailler un peu…
Cette ferme, limite au seuil maïs (21.1% et seuil de 21%
donc théoriquement en feuilleC (moyen)…
Mais si on prend 21%, on change de branche et on est en
feuilleG (moyen)
Annoncée en couplage fort par C. garnier, mais moyen en
fait… et à peu de choses près…presque en fort (feuille H)
< 21%
< 29,7% < 43%
> 110€/ha
> 21%
> 43%
< 110€/ha
<24,3€/ha
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
< 44,9€/ha
< 6,8%
>95,3€/ha
<95,3€/ha
<76%
non
Couplage faible majoritaire
Couplage moyen majoritaire
Couplage fort majoritaire

Projet CASDAR
Pierre MISCHLER
ACTION 3: FORMAT DES RESTITUTIONS
REGIONALES (D. Candau)

Restitutions régionales (FG n°3, de l’action 1)
• Co-construction avec les conseillers, lors de la réunion du 09/01/19
• 2 formats proposés:
• 1 court: public agriculteur
• 1 long: public, plutôt agriculteur (matin), plutôt experts (après midi)
• +1 Format spécifique à la Normandie
• Un exposé à l’occasion des « Prairiales » du Pin au haras (61)
• Format probable: exposé/mini-conférences
• Pas de nouvelles à ce jour
67

Restitutions régionales –format court
• Matins (sans restitutions l'après-midi) – Occitanie et Hauts-de-France
• Accueil 9h30
• 10 h à 12h30
• 20' : introduction (rappel du projet ; qu'est-ce que le couplage ? les effets du couplage)
• 30' : Restitution travail : 15' présentation + 15' discussion (Mathilde)
• 45' : Restitution action 2 : 20 à 25' d'intervention + 15 à 20' de discussion  il faut que ça donne des idées aux
éleveurs pour modifier leur système, il faut que ça les aide à se projeter (leviers, scenarii…)
• 40' : Echanges Nicc'el – complexe à mettre en œuvre en 40'
• 5 à 10' pour rappeler l'intérêt du couplage + outil Nicc'el (diaporama de rappel)
• 2 à 3 sous-groupes – sur deux ou trois cas-concrets d'agriculteurs – un animateur par sous-groupe
• Vous souhaitez améliorer votre niveau de couplage :
• Quels leviers utiliser ? Quelles conditions d'activation de ces leviers ?
• Quelles conséquences sur (auto-évaluation avec des + ou des -) :
• le fonctionnement de l'exploitation
• nombre d'UGB, assolement
• les résultats économiques
• le travail
• ….
• 10 à 15' : Bilan écrit sur ce qu'a apporté le projet aux éleveurs participants, leur avis sur les sollicitations
(enquêtes, focus groups...) - cases à cocher – cible : les agriculteurs enquêtés
68

Restitutions régionales –format long
• Matins (avec restitutions l'après-midi) – Pays de la Loire et Lorraine
• 20' : introduction (rappel du projet ; qu'est-ce que le couplage ? les
effets du couplage)
• 30' : Restitution travail : 15' présentation + 15' discussion
(Mathilde)
• 1h25' : Echanges Nicc'el –
• 5 à 10' pour rappeler l'intérêt du couplage + outil Nicc'el
(diaporama de rappel)
• 40' : 2 à 3 sous-groupes – sur un cas-concret d'agriculteur – un
animateur par sous-groupe
• Vous souhaitez améliorer votre niveau de couplage :
• Quels leviers utiliser ? Quelles conditions d'activation de ces leviers
?
• Quelles conséquences sur (auto-évaluation avec des + ou des -) :
• le fonctionnement de l'exploitation
• nombre d'UGB, l'assolement
• les résultats économiques
• le travail
• ….
• 30' : mise en commun
• 10 à 15' : Bilan écrit sur ce qu'a apporté le projet aux éleveurs
participants, leur avis sur les sollicitations (enquêtes, focus
groups...) - cases à cocher – cible : les agriculteurs enquêtés
69
• Horaires indicatifs
• Accueil 13h45
• 14h à 16h30 (150')
• 14h à 14h10 – introduction
• 14h10 – 14h50 : séquence 1
• 14h55 à 15h35 : séquence 2
• 15h40 à 16h20' : séquence 3
• 16h20 à 16h30 : conclusion
• Trame des différentes séquences :
• Séquence 1 - Constat : évolution passée de la PCE et constat actuel
•  ça diminue : Jean Hirschler, groupe d'expert numéro 1, Bilan des
politiques actuelles
•  pourtant c'est bien pour l'économie, l'environnement et le travail :
travail sur la BDD Inosys, stage de Mathilde Louis, stage d'Alice
• Séquence 2 - Les résultats des simulations : Orphée (Lucille et Ikram) 
quelle place de ces simulations ?
• Séquence 3 - les moyens pour maintenir la polyculture élevage
•  Les leviers politiques publiques (focus groups experts 2 et 3, tâche
politique publique de l'action 2)
•  La formation (3 diapos – en citant notamment "conseiller demain" et
plus globalement les liens avec les autres projets) + exemple de
l'instauration d'un dialogue entre agronomes et zootechniciens (Phytoël)
•  L'amélioration du couplage (outil Nicc'el, monographies)

Projet CASDAR
Pierre MISCHLER
ACTION 3: FORMATION POLYCULTURE ELEVAGE
(Emilie Guerre)

Projet CASDAR
Pierre MISCHLER
ACTION 3: ARGUMENTAIRE ET ABECEDAIRE
(Céline Salaun & catherine Experton)

Projet CASDAR
Pierre MISCHLER
COMMUNICATION, divers

Communication
• Grand Angle Viande, 04/04/2018
• Etc
• Etc
• Journée Viande dans l’Aisne, avec la
Chambre d’Agriculture: exposé aux
agriculteurs, 08/01/2019
73
• Sous presse: article TERRA (2019)

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