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OXYGÉNOTHÉRAPIE
Sahar AWADA, MD
Service de Pédiatrie générale
Hôpital ERASME
Bruxelles
11/05/2017
Plan
• Définition
• Types et mécanismes d’hypoxie
• Méthodes de mesure• Méthodes de mesure
• Indications
• Méthodes d’administration
• Toxicités
Lexique
• Fi O2 : fraction de l’air inspiré en O2
• Sa O2 : saturation artérielle de l’hémoglobine en O2 représente le
pourcentage dans le sang artériel d’hémoglobine saturée en
oxygène
• SpO2 : saturation pulsée de l’hémoglobine en O2 mesurée par un
pulse oxymètre.
• Pa CO2 : pression partielle en dioxyde de carbone. La Pa CO2 se
mesure sur une gazométrie artérielle, capillaire ou veineuse. Une
PvCO2 < 46 mmHg / 6 kPa est normale
• Pa O2 : pression partielle en oxygène. La PaO2 se mesure sur une
gazométrie artérielle, ou capillaire artérialisée
Définition
• L’O2 gaz incolore, inodore et insipide, essentiel pour le
fonctionnement normal du corps.
• L'air contient environ 21% d'oxygène.
• L’oxygénothérapie est l'administration d'O2 à des concentrations
supérieures à celles observées dans l'air ambiant, pour traiter ousupérieures à celles observées dans l'air ambiant, pour traiter ou
prévenir l'hypoxémie.
Définition
• Oxygénothérapie normobarée :
– Fio2 supérieure à 21 %
– Pression partielle entre 0.213 et 1.013 bars– Pression partielle entre 0.213 et 1.013 bars
• Oxygénothérapie hyperbarée :
Oxygène sous une pression partielle supérieure à
1.013 bar
Définition
• Hypoxémie : baisse de la PaO2 dans le sang, en
général corrélée à une baisse de la SpO2.
• Hypoxie: Insuffisance de l'apport en O2 dans les
tissus.
Types d’hypoxie
My Biomedical Notebook: Respiratory physiology
Mécanismes de l’hypoxémie
UpToDate 2017
L'oxygénation
Méthodes Invasives
Les mesures sanglantes:
- Gazométrie artérielle: Gold Standard
- Prélèvement capillaire artérialisé
Méthodes Non Invasives
Méthodes Non Invasives
Les mesures non sanglantes (Oxymétrie de pouls)
– La SpO2 peut être utilisée pour estimer la PaO2, sauf
s’il existe:s’il existe:
• une anémie (hémoglobinopathie)
• une intoxication au Monoxyde de Carbone
• une méthémoglobinémie
Valeurs normales PaO2
GRAPP 2012
Valeurs normales SpO2
• À l’éveil: hors période néonatale, la valeur
moyenne normale de la SpO2 est > 95% (varie
peu avec l’âge)peu avec l’âge)
• Durant le sommeil: la valeur est > 92%
GRAPP 2012
Oxygénothérapie enfant et nouveauné à Genève aux HUG 2012 | HUG Hôpitaux Universitaires de Genève
Oxygénothérapie en cas d’hypoxémie aigue
Indications :
- SpO2 < 92%
- SpO2 < 95% associée à des signes cliniques de gravité- SpO2 < 95% associée à des signes cliniques de gravité
- PaO2 < 60 mmHg (cas ou SpO2 non fiable)
- Les valeurs cibles à atteindre sont une PaO2:
> 70 mmHg à l’éveil
> 62 mmHg durant le sommeil ou au biberon
GRAPP 2012
Oxygénothérapie en cas d’hypoxémie aigue
Intoxication au CO: l’oxygénothérapie est indiquée
- quelle que soit la valeur de la PaO2- quelle que soit la valeur de la PaO2
- sans valeur cible
- FiO2 toujours à 100%
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Surveillances de l’enfant sous oxygène en
situation aigüe
• SpO2 en continu
• Signes Vitaux (RR,FC)
• Examen clinique
• Surveillance de l’état cutané
• Etat de conscience
Oxygénothérapie enfant et nouveauné à Genève aux HUG | HUG Hôpitaux Universitaires de Genève
Ajustement de l’oxygénothérapie
en situation aigue
• Adapter au débit d’O2 le plus faible pour obtenir
la valeur de SpO2 cible
• Si la SpO2 est inférieure à la cible:
1. Observer
2. Positionner
3. Désobstruer/Dégager
4. Vérifier
Oxygénothérapie enfant et nouveauné à Genève aux HUG 2012 | HUG Hôpitaux Universitaires de Genève
Ajustement de l’oxygénothérapie
en situation aigue
• Augmenter la FiO2 par pallier
– mélangeur: 5 à 10%
débit mural: 0,5 l/min– débit mural: 0,5 l/min
• Augmentation du débit d’O2 > 1litre =>
gazométrie
Oxygénothérapie enfant et nouveauné à Genève aux HUG 2012 | HUG Hôpitaux Universitaires de Genève
Sevrage de l’oxygénothérapie en
situation aigue
• Diminution progressive
• Arrêt lorsque la SpO2 est ≥ aux valeurs cibles
chez un enfant stable
• Arrêt lorsque la SpO2 est ≥ aux valeurs cibles
chez un enfant stable
• Retour au domicile
– SpO2 à l’air ambiant reste ≥ aux valeurs cibles
– plusieurs heures de sevrage
– période de sommeil
GRAPP 2012
Hypoxémie aiguë dans les pathologies respiratoires
associées à une hypercapnie chronique
• Evaluer la capnie dès le début de la prise en charge
• Oxygénothérapie indiquée si :
- SpO2 mesurée < de 3 % de la SpO2 habituelle
- SpO2 < 92% si la SpO2 habituelle est inconnue
GRAPP 2012
Oxygénothérapie de longue durée (OLD)
HTAP
Dysplasie Broncho - pulmonaire
Mucoviscidose
GRAPP 2012
HTAP
• L’hypoxémie chronique avec SpO2 < 90% peut
entraîner une HTAP
• En cas d’HTAP avérée, celle-ci diminue si la
SpO2 est maintenue > 94%
– À l’exclusion de:
• HTAP primitives
• Cardiopathies congénitales
GRAPP 2012
Dysplasie broncho-pulmonaire
HTAP SpO2 à 93% permet de reduire la PAP moyenne de
50 %
Développement
neurologique
SpO2 ≥ à 90%
neurologique
Croissance pondérale Est meilleure avec une SpO2 moyenne > 92%
Qualité du sommeil Altérée si SpO2 moyenne < 91%
Meilleure si SpO2 moyenne > 93%
GRAPP 2012
Mucoviscidose
• HTAP: une corrélation négative entre PAP et SpO2
à l’éveil, nocturne et à l’exercice
• La correction de l’hypoxémie nocturne:
– Peut améliorer les performances scolaires ou
professionnelles et la qualité du sommeil
– Favorise l’hypercapnie
GRAPP 2012
Système d'administration d'oxygène
Source d’oxygène
Débimètre (flow meter)Débimètre (flow meter)
Dispositifs d'administration d'oxygène
Patient
Sources d’oxygène
1. Cylinder d’oxygène
2. Oxygène par voie murale
Débimètre (flow meter)
Dispositifs d'administration d'oxygène
Dispositifs à bas débit ou à performance variable:
•Débits < demandes inspiratoires des patients
• FiO2 livré dépend:
• Exigences ventilatoires du patient
• Débit d'oxygène
• À un débit constant, plus le volume courant est important, plus le FiO2
est faible et vice versaest faible et vice versa
• FiO2 24-90%
Dispositifs à haut débit ou à performances fixes:
•Fournir une FiO2 constante
o Par distribution du gaz aux débits > débit inspiratoire maximal
du patient
o En utilisant des dispositifs qui entraînent une proportion
fixe de l'air ambiant
Dispositifs d'administration d'oxygène
• Si la demande ventilatoire du patient est complètement
satisfaite par le système: système à haut débitsatisfaite par le système: système à haut débit
• Si le système ne répond pas à la demande ventilatoire du
patient: système à bas débit
Dispositifs d'administration d'oxygène
• Systèmes à bas débit:
– Lunette nasale
– Sonde à oxygène
• Systèmes à haut débit:
– Système Venturi
– Cloches à oxygène– Sonde à oxygène
– Masque à oxygène
simple
– Masque à oxygène
avec réservoir
– Cloches à oxygène
– Tente d'oxygène
– Lunette nasale à haut
débit
Lunette nasale
• Débit de 1 à 6 L / min avec FiO2 = 24 à 44% 1 = 24%
2 = 28%
3 = 32%
• Un débit maximal de:
– 2 LPM chez les nourrissons / enfants <2 ans
– 4 LPM pour enfants> 2 ans
2 = 28%
3 = 32%
4 = 36%
5 = 40%
6 = 44%
Lunette nasale
• Confort et
bonne tolérance
• Débits faibles =
oxygénation Limitéebonne tolérance
• Permet parole et
alimentation
oxygénation Limitée
• Irritation des muqueuses
nasales (augmente avec
débit)
• Inefficace si congestion
nasale
Masque à oxygène simple
• Débit = 4 à 8 L/min avec FiO2 = 40 à 60 %
• Events latéraux (évacuation gaz expirés et
inspiration air ambiant en complément de
l’oxygène administré)
Masque à oxygène simple
• Facilité de mise en place • Confort variable• Facilité de mise en place
• Meilleure oxygénation
• Confort variable
• Attention à la bonne
étanchéité notamment
au niveau nasal
(Risque d’assèchement de la
cornée)
• Parole et alimentation
impossibles
Masque à oxygène avec réservoir
• Débit ≥ 10 L/min avec FiO2 = 70 à 90 %
• Events latéraux avec valve unidirectionnelle
• Valve anti retour (ouverture à l’inspiration)• Valve anti retour (ouverture à l’inspiration)
6: 55-60%
8: 60-80%
10: 80-90%
12: 90%
15: 90-100%
Masque à oxygène avec réservoir
• Débit important • Idem Masque simple
Dispositifs d'administration d'oxygène
• Systèmes à bas débit:
– Lunette nasale
– Cathéter nasal
• Systèmes à haut débit:
– Système Venturi
– Cloche à oxygène– Cathéter nasal
– Masque à oxygène
simple
– Masque à oxygène avec
réservoir
– Cloche à oxygène
– Tente d'oxygène
– Lunette nasale à haut
débit
Masque Venturi à oxygène
• Masque à oxygène simple
- Buses colorées interchangeables avec FiO2 prédéfinie
- Buse unique réglable, Ouverture varie selon FiO2 désirée
• L'oxygène doit être humidifié et réchauffé
Masque Venturi à oxygène
• FiO2 Prédéterminée • Incomfortable• FiO2 Prédéterminée
• Bonne oxygénation
• Incomfortable
• Incapable de fournir une
FiO2 élevée
• Coût
• Parole et alimentation
impossibles
Cloche à oxygène
• Nouveau-nés et nourrissons
• FiO2 80-90%, débit 10-15 L / min
• Un débit adéquat d'oxygène humidifié garantit le
mélange des gaz délivrés et le rejet du CO2mélange des gaz délivrés et le rejet du CO2
Lunette nasale à haut débit
• Administration d’un mélange d’air et
d’oxygène réchauffé et humidifié à un débit >
au débit inspiratoire du patientau débit inspiratoire du patient
• Haut débit est défini en pédiatrie (>1l/kg/min)
Lunette nasale à haut débit
Lunette nasale à haut débit
Couvrir le débit de pointe inspiratoire du patient
Lunette nasale à haut débit
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Lunette nasale à haut débit
• Humidification physiologique (Gaz administré
à 37°C et humidité 44 mg/L )
Lunette nasale à haut débit
Reduction de l’espace mort sus-glotique
Lunette nasale à haut débit
Effet PEEP ou CPAP like
• Les pressions dépendent:
• - Du débit
• - De la respiration bouche ouverte ou fermée
• - Si bouche fermée, du rapport entre le
• Les pressions dépendent:
Les pressions dépendent:
- du débit
- de la respiration bouche ouverte ou fermée
- du rapport entre le diamètre des narines et celui des interfaces
Lunette nasale à haut débit
• Chez le nouveau-né, nourrisson
- L’effet PEP est généralement observé à partir d’un débit de 2l/k/min
• chez l’adulte sont de +/- 1cm H 2O par 10 LPM (bouche fermée; diviser par 2 si bouche
ouverte, Donc:
– +/- 3 cm H 2O à 30 LPM –
– +/- 4 cm H 2O à 40 LPM –
– +/- 5 cm H 2O à 50 LPM –
– +/- 6 cm H 2O à 60 LPM (maximum)
Lunette nasale à haut débit
Résultats rapides, au-delà de la seule oxygénation
Lunette nasale à haut débit
Lunette nasale à haut débit
Quelle place pour les LNHD?
- Réanimation pédiatrique
- Bronchiolite aiguë virale
- Sevrage de la ventilation invasive
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Lunette nasale à haut débit
Réanimation pédiatrique:
- peu de littérature de qualité dans la population- peu de littérature de qualité dans la population
pédiatrique
- réserver les LNHD
- aux formes peu sévères de détresse respiratoire
- situations d’inconfort ou d’intolérance de l’interface de VNI
Lunette nasale à haut débit
Bronchiolite aiguë virale
Nourrissons présentent:
– syndrome obstructif sévère– syndrome obstructif sévère
– augmentation des résistances respiratoires
– phénomène de trapping
– pression positive de fin d’expiration ou auto-PEEP
– Augmentation du travail respiratoire (neutraliser l’auto-
PEEP)
Lunette nasale à haut débit
Bronchiolite aiguë virale
L’application d’une pression oropharyngée équivalente àL’application d’une pression oropharyngée équivalente à
cette auto-PEEP permet de
• générer un flux inspiratoire
• réduire une partie du travail inspiratoire
• élargissement du diamètre des petites bronches (effet
stenting)
• niveau de peep ideal = 7cmH2O
HFNC et sevrage de la ventilation
invasive
• Principale indication de soutien respiratoire
dans la population néonatale
• Plusieurs travaux randomisés publiés :
– justifier leur utilisation en post-extubation
– efficacité comparable à celle de la PPC
HFNC et asthme
• Réduire la charge imposée aux muscles inspiratoires liée à l’auto-
PEEP
• L’utilisation d’un gaz chaud et humide limite le phénomène de
bronchoconstrictionbronchoconstriction
• Meilleure distribution des traitements inhalés (effet controverse)
- meilleure délivrance distale du bronchodilatateur
nécessite de positionner l’aérosol en amont de
l’humidificateur
• Limitons l’utilisation des LNHD aux crises d’asthme les moins
graves
Toxicités de l’OxygènothérapieToxicités de l’Oxygènothérapie
Radicaux libres
• .
Radicaux libres
Antioxidant
Radicaux libres et antioxidant
.
Effet Paul Bert:
toxicité du système nerveux
central due à une éxposition à
une Pp d’O2> 1.6 bars, qui
survient brutalement.
Effet Lorrain-Smith:
toxicité pulmonaire due à unetoxicité pulmonaire due à une
éxposition prolongée à l’O2 à une
pression atmosphérique normale.
Toxicité pulmonaire
• Premier organe à montrer des signes de toxicité
• Le seuil de FiO2 induisant une toxicité:• Le seuil de FiO2 induisant une toxicité:
- FiO2 à 85% (>24h)
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Données actuelles sur la toxicité de l’oxygène G. Deby-Dupont, C. Deby, M. Lamy* 2002
Toxicité pulmonaire
• Lesions histologiques pulmonaires
• Atélectasie pulmonaire par absorption
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Toxicité pulmonaire
Données actuelles sur la toxicité de l’oxygène G. Deby-Dupont, C. Deby, M. Lamy* 2002
Atéléctasie par absorption
• Nitrogen
Hypercapnie induite par l'O2
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Manifestations cliniques
Syndrome de souffrance par hyperoxie (FiO2 100%)
- Trachéo-bronchite: 10-14 heures- Trachéo-bronchite: 10-14 heures
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Manifestations cliniques
Données actuelles sur la toxicité de l’oxygène G. Deby-Dupont, C. Deby, M. Lamy* 2002
Toxicité du SNC
• Se produit lors de l’exposition à l'O2 à des pressions > 1
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• Signes cliniques:
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Effet Paul Bert
Toxicité oculaire
• Rétinopathie de la prématurité
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Toxicité et prématurité
• Transfert d'antioxydants au cours des derniers jours de
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• Surproduction de métabolites réactifs cytotoxiques• Surproduction de métabolites réactifs cytotoxiques
• Système antioxydant immature:
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Toxicité et prématurité
• Rétinopathie de la prématurité
• Bronchodysplasie pulmonaire• Bronchodysplasie pulmonaire
• leucomalacie périventriculaire
• CA persistant
Take Home Message
• L'utilisation excessive de l'oxygène est souvent
non justifié et ne prend pas compte de ses
effets toxiques.effets toxiques.
• L'oxygène doit être considéré comme un
médicament; alors l’indication, le dispositif, la
quantité et le temps d'utilisation doivent être
spécifiés.
Références
• Recommandations pour l’oxygénothérapie chez l’enfant en situations
aiguës et chroniques : évaluation du besoin, critères de mise en route,
modalités de prescription et de surveillance, Beydon et al; Le Groupe de
Recherche sur les Avancées en Pneumologie Pédiatrique (GRAPP) 2012.
• Oxygénothérapie enfant et nouveauné à Genève aux HUG 2012 | HUG
Hôpitaux Universitaires de Genève.
• Données actuelles sur la toxicité de l’oxygène G. Deby-Dupont, C. Deby,• Données actuelles sur la toxicité de l’oxygène G. Deby-Dupont, C. Deby,
M. Lamy, Réanimation 2002.
• UpToDate 2017.
• Oxygénothérapie chez le nouveau-né: aspects pratiques; Air ou oxygène
pour le nouveau-né dans la salle de naissance? J.L Chabernaud et al,
2005.
• Mini-Symposium: Oxygen and Infancy; Oxygen Toxicity, Louise Thomson
MBChB, MRCPH, James Paton MD, Paediatric Respiratory Reviews 2014.
• The Role of Oxygen in Health and Disease - A Series of Reviews Sherin U.
Devaskar, M.D. PEDIATRIC RESEARCH 2009.

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Oxygénothérapie

  • 1. OXYGÉNOTHÉRAPIE Sahar AWADA, MD Service de Pédiatrie générale Hôpital ERASME Bruxelles 11/05/2017
  • 2. Plan • Définition • Types et mécanismes d’hypoxie • Méthodes de mesure• Méthodes de mesure • Indications • Méthodes d’administration • Toxicités
  • 3. Lexique • Fi O2 : fraction de l’air inspiré en O2 • Sa O2 : saturation artérielle de l’hémoglobine en O2 représente le pourcentage dans le sang artériel d’hémoglobine saturée en oxygène • SpO2 : saturation pulsée de l’hémoglobine en O2 mesurée par un pulse oxymètre. • Pa CO2 : pression partielle en dioxyde de carbone. La Pa CO2 se mesure sur une gazométrie artérielle, capillaire ou veineuse. Une PvCO2 < 46 mmHg / 6 kPa est normale • Pa O2 : pression partielle en oxygène. La PaO2 se mesure sur une gazométrie artérielle, ou capillaire artérialisée
  • 4. Définition • L’O2 gaz incolore, inodore et insipide, essentiel pour le fonctionnement normal du corps. • L'air contient environ 21% d'oxygène. • L’oxygénothérapie est l'administration d'O2 à des concentrations supérieures à celles observées dans l'air ambiant, pour traiter ousupérieures à celles observées dans l'air ambiant, pour traiter ou prévenir l'hypoxémie.
  • 5. Définition • Oxygénothérapie normobarée : – Fio2 supérieure à 21 % – Pression partielle entre 0.213 et 1.013 bars– Pression partielle entre 0.213 et 1.013 bars • Oxygénothérapie hyperbarée : Oxygène sous une pression partielle supérieure à 1.013 bar
  • 6. Définition • Hypoxémie : baisse de la PaO2 dans le sang, en général corrélée à une baisse de la SpO2. • Hypoxie: Insuffisance de l'apport en O2 dans les tissus.
  • 7. Types d’hypoxie My Biomedical Notebook: Respiratory physiology
  • 10. Méthodes Invasives Les mesures sanglantes: - Gazométrie artérielle: Gold Standard - Prélèvement capillaire artérialisé
  • 12. Méthodes Non Invasives Les mesures non sanglantes (Oxymétrie de pouls) – La SpO2 peut être utilisée pour estimer la PaO2, sauf s’il existe:s’il existe: • une anémie (hémoglobinopathie) • une intoxication au Monoxyde de Carbone • une méthémoglobinémie
  • 14. Valeurs normales SpO2 • À l’éveil: hors période néonatale, la valeur moyenne normale de la SpO2 est > 95% (varie peu avec l’âge)peu avec l’âge) • Durant le sommeil: la valeur est > 92% GRAPP 2012
  • 15. Oxygénothérapie enfant et nouveauné à Genève aux HUG 2012 | HUG Hôpitaux Universitaires de Genève
  • 16. Oxygénothérapie en cas d’hypoxémie aigue Indications : - SpO2 < 92% - SpO2 < 95% associée à des signes cliniques de gravité- SpO2 < 95% associée à des signes cliniques de gravité - PaO2 < 60 mmHg (cas ou SpO2 non fiable) - Les valeurs cibles à atteindre sont une PaO2: > 70 mmHg à l’éveil > 62 mmHg durant le sommeil ou au biberon GRAPP 2012
  • 17. Oxygénothérapie en cas d’hypoxémie aigue Intoxication au CO: l’oxygénothérapie est indiquée - quelle que soit la valeur de la PaO2- quelle que soit la valeur de la PaO2 - sans valeur cible - FiO2 toujours à 100% GRAPP 2012
  • 18. Surveillances de l’enfant sous oxygène en situation aigüe • SpO2 en continu • Signes Vitaux (RR,FC) • Examen clinique • Surveillance de l’état cutané • Etat de conscience Oxygénothérapie enfant et nouveauné à Genève aux HUG | HUG Hôpitaux Universitaires de Genève
  • 19. Ajustement de l’oxygénothérapie en situation aigue • Adapter au débit d’O2 le plus faible pour obtenir la valeur de SpO2 cible • Si la SpO2 est inférieure à la cible: 1. Observer 2. Positionner 3. Désobstruer/Dégager 4. Vérifier Oxygénothérapie enfant et nouveauné à Genève aux HUG 2012 | HUG Hôpitaux Universitaires de Genève
  • 20. Ajustement de l’oxygénothérapie en situation aigue • Augmenter la FiO2 par pallier – mélangeur: 5 à 10% débit mural: 0,5 l/min– débit mural: 0,5 l/min • Augmentation du débit d’O2 > 1litre => gazométrie Oxygénothérapie enfant et nouveauné à Genève aux HUG 2012 | HUG Hôpitaux Universitaires de Genève
  • 21. Sevrage de l’oxygénothérapie en situation aigue • Diminution progressive • Arrêt lorsque la SpO2 est ≥ aux valeurs cibles chez un enfant stable • Arrêt lorsque la SpO2 est ≥ aux valeurs cibles chez un enfant stable • Retour au domicile – SpO2 à l’air ambiant reste ≥ aux valeurs cibles – plusieurs heures de sevrage – période de sommeil GRAPP 2012
  • 22. Hypoxémie aiguë dans les pathologies respiratoires associées à une hypercapnie chronique • Evaluer la capnie dès le début de la prise en charge • Oxygénothérapie indiquée si : - SpO2 mesurée < de 3 % de la SpO2 habituelle - SpO2 < 92% si la SpO2 habituelle est inconnue GRAPP 2012
  • 23.
  • 24. Oxygénothérapie de longue durée (OLD) HTAP Dysplasie Broncho - pulmonaire Mucoviscidose GRAPP 2012
  • 25. HTAP • L’hypoxémie chronique avec SpO2 < 90% peut entraîner une HTAP • En cas d’HTAP avérée, celle-ci diminue si la SpO2 est maintenue > 94% – À l’exclusion de: • HTAP primitives • Cardiopathies congénitales GRAPP 2012
  • 26. Dysplasie broncho-pulmonaire HTAP SpO2 à 93% permet de reduire la PAP moyenne de 50 % Développement neurologique SpO2 ≥ à 90% neurologique Croissance pondérale Est meilleure avec une SpO2 moyenne > 92% Qualité du sommeil Altérée si SpO2 moyenne < 91% Meilleure si SpO2 moyenne > 93% GRAPP 2012
  • 27. Mucoviscidose • HTAP: une corrélation négative entre PAP et SpO2 à l’éveil, nocturne et à l’exercice • La correction de l’hypoxémie nocturne: – Peut améliorer les performances scolaires ou professionnelles et la qualité du sommeil – Favorise l’hypercapnie GRAPP 2012
  • 28.
  • 29. Système d'administration d'oxygène Source d’oxygène Débimètre (flow meter)Débimètre (flow meter) Dispositifs d'administration d'oxygène Patient
  • 30. Sources d’oxygène 1. Cylinder d’oxygène 2. Oxygène par voie murale
  • 32. Dispositifs d'administration d'oxygène Dispositifs à bas débit ou à performance variable: •Débits < demandes inspiratoires des patients • FiO2 livré dépend: • Exigences ventilatoires du patient • Débit d'oxygène • À un débit constant, plus le volume courant est important, plus le FiO2 est faible et vice versaest faible et vice versa • FiO2 24-90% Dispositifs à haut débit ou à performances fixes: •Fournir une FiO2 constante o Par distribution du gaz aux débits > débit inspiratoire maximal du patient o En utilisant des dispositifs qui entraînent une proportion fixe de l'air ambiant
  • 33. Dispositifs d'administration d'oxygène • Si la demande ventilatoire du patient est complètement satisfaite par le système: système à haut débitsatisfaite par le système: système à haut débit • Si le système ne répond pas à la demande ventilatoire du patient: système à bas débit
  • 34. Dispositifs d'administration d'oxygène • Systèmes à bas débit: – Lunette nasale – Sonde à oxygène • Systèmes à haut débit: – Système Venturi – Cloches à oxygène– Sonde à oxygène – Masque à oxygène simple – Masque à oxygène avec réservoir – Cloches à oxygène – Tente d'oxygène – Lunette nasale à haut débit
  • 35. Lunette nasale • Débit de 1 à 6 L / min avec FiO2 = 24 à 44% 1 = 24% 2 = 28% 3 = 32% • Un débit maximal de: – 2 LPM chez les nourrissons / enfants <2 ans – 4 LPM pour enfants> 2 ans 2 = 28% 3 = 32% 4 = 36% 5 = 40% 6 = 44%
  • 36. Lunette nasale • Confort et bonne tolérance • Débits faibles = oxygénation Limitéebonne tolérance • Permet parole et alimentation oxygénation Limitée • Irritation des muqueuses nasales (augmente avec débit) • Inefficace si congestion nasale
  • 37. Masque à oxygène simple • Débit = 4 à 8 L/min avec FiO2 = 40 à 60 % • Events latéraux (évacuation gaz expirés et inspiration air ambiant en complément de l’oxygène administré)
  • 38. Masque à oxygène simple • Facilité de mise en place • Confort variable• Facilité de mise en place • Meilleure oxygénation • Confort variable • Attention à la bonne étanchéité notamment au niveau nasal (Risque d’assèchement de la cornée) • Parole et alimentation impossibles
  • 39. Masque à oxygène avec réservoir • Débit ≥ 10 L/min avec FiO2 = 70 à 90 % • Events latéraux avec valve unidirectionnelle • Valve anti retour (ouverture à l’inspiration)• Valve anti retour (ouverture à l’inspiration) 6: 55-60% 8: 60-80% 10: 80-90% 12: 90% 15: 90-100%
  • 40. Masque à oxygène avec réservoir • Débit important • Idem Masque simple
  • 41. Dispositifs d'administration d'oxygène • Systèmes à bas débit: – Lunette nasale – Cathéter nasal • Systèmes à haut débit: – Système Venturi – Cloche à oxygène– Cathéter nasal – Masque à oxygène simple – Masque à oxygène avec réservoir – Cloche à oxygène – Tente d'oxygène – Lunette nasale à haut débit
  • 42. Masque Venturi à oxygène • Masque à oxygène simple - Buses colorées interchangeables avec FiO2 prédéfinie - Buse unique réglable, Ouverture varie selon FiO2 désirée • L'oxygène doit être humidifié et réchauffé
  • 43. Masque Venturi à oxygène • FiO2 Prédéterminée • Incomfortable• FiO2 Prédéterminée • Bonne oxygénation • Incomfortable • Incapable de fournir une FiO2 élevée • Coût • Parole et alimentation impossibles
  • 44. Cloche à oxygène • Nouveau-nés et nourrissons • FiO2 80-90%, débit 10-15 L / min • Un débit adéquat d'oxygène humidifié garantit le mélange des gaz délivrés et le rejet du CO2mélange des gaz délivrés et le rejet du CO2
  • 45. Lunette nasale à haut débit • Administration d’un mélange d’air et d’oxygène réchauffé et humidifié à un débit > au débit inspiratoire du patientau débit inspiratoire du patient • Haut débit est défini en pédiatrie (>1l/kg/min)
  • 46. Lunette nasale à haut débit
  • 47. Lunette nasale à haut débit Couvrir le débit de pointe inspiratoire du patient
  • 48. Lunette nasale à haut débit Maîtrise de la FiO2 inspirée
  • 49. Lunette nasale à haut débit • Humidification physiologique (Gaz administré à 37°C et humidité 44 mg/L )
  • 50. Lunette nasale à haut débit Reduction de l’espace mort sus-glotique
  • 51. Lunette nasale à haut débit Effet PEEP ou CPAP like • Les pressions dépendent: • - Du débit • - De la respiration bouche ouverte ou fermée • - Si bouche fermée, du rapport entre le • Les pressions dépendent: Les pressions dépendent: - du débit - de la respiration bouche ouverte ou fermée - du rapport entre le diamètre des narines et celui des interfaces
  • 52. Lunette nasale à haut débit • Chez le nouveau-né, nourrisson - L’effet PEP est généralement observé à partir d’un débit de 2l/k/min • chez l’adulte sont de +/- 1cm H 2O par 10 LPM (bouche fermée; diviser par 2 si bouche ouverte, Donc: – +/- 3 cm H 2O à 30 LPM – – +/- 4 cm H 2O à 40 LPM – – +/- 5 cm H 2O à 50 LPM – – +/- 6 cm H 2O à 60 LPM (maximum)
  • 53. Lunette nasale à haut débit Résultats rapides, au-delà de la seule oxygénation
  • 54. Lunette nasale à haut débit
  • 55. Lunette nasale à haut débit Quelle place pour les LNHD? - Réanimation pédiatrique - Bronchiolite aiguë virale - Sevrage de la ventilation invasive - Asthme
  • 56. Lunette nasale à haut débit Réanimation pédiatrique: - peu de littérature de qualité dans la population- peu de littérature de qualité dans la population pédiatrique - réserver les LNHD - aux formes peu sévères de détresse respiratoire - situations d’inconfort ou d’intolérance de l’interface de VNI
  • 57. Lunette nasale à haut débit Bronchiolite aiguë virale Nourrissons présentent: – syndrome obstructif sévère– syndrome obstructif sévère – augmentation des résistances respiratoires – phénomène de trapping – pression positive de fin d’expiration ou auto-PEEP – Augmentation du travail respiratoire (neutraliser l’auto- PEEP)
  • 58. Lunette nasale à haut débit Bronchiolite aiguë virale L’application d’une pression oropharyngée équivalente àL’application d’une pression oropharyngée équivalente à cette auto-PEEP permet de • générer un flux inspiratoire • réduire une partie du travail inspiratoire • élargissement du diamètre des petites bronches (effet stenting) • niveau de peep ideal = 7cmH2O
  • 59. HFNC et sevrage de la ventilation invasive • Principale indication de soutien respiratoire dans la population néonatale • Plusieurs travaux randomisés publiés : – justifier leur utilisation en post-extubation – efficacité comparable à celle de la PPC
  • 60. HFNC et asthme • Réduire la charge imposée aux muscles inspiratoires liée à l’auto- PEEP • L’utilisation d’un gaz chaud et humide limite le phénomène de bronchoconstrictionbronchoconstriction • Meilleure distribution des traitements inhalés (effet controverse) - meilleure délivrance distale du bronchodilatateur nécessite de positionner l’aérosol en amont de l’humidificateur • Limitons l’utilisation des LNHD aux crises d’asthme les moins graves
  • 65. Radicaux libres et antioxidant .
  • 66. Effet Paul Bert: toxicité du système nerveux central due à une éxposition à une Pp d’O2> 1.6 bars, qui survient brutalement. Effet Lorrain-Smith: toxicité pulmonaire due à unetoxicité pulmonaire due à une éxposition prolongée à l’O2 à une pression atmosphérique normale.
  • 67. Toxicité pulmonaire • Premier organe à montrer des signes de toxicité • Le seuil de FiO2 induisant une toxicité:• Le seuil de FiO2 induisant une toxicité: - FiO2 à 85% (>24h) - FiO2 > 50% pour des expositions prolongées(>36h) - FiO2 < 50% : pas de toxicité Données actuelles sur la toxicité de l’oxygène G. Deby-Dupont, C. Deby, M. Lamy* 2002
  • 68. Toxicité pulmonaire • Lesions histologiques pulmonaires • Atélectasie pulmonaire par absorption • Hypercapnie induite par l'O2
  • 69. Toxicité pulmonaire Données actuelles sur la toxicité de l’oxygène G. Deby-Dupont, C. Deby, M. Lamy* 2002
  • 71. Hypercapnie induite par l'O2 • Endormissement du centre ventilatoire • Modification des rapports Ventilation/Perfusion • Effet Haldane
  • 72. Manifestations cliniques Syndrome de souffrance par hyperoxie (FiO2 100%) - Trachéo-bronchite: 10-14 heures- Trachéo-bronchite: 10-14 heures - SDRA : 24 heures - Fibrose interstitielle pulmonaire avec dégâts alvéolaires étendus: 48 heures Données actuelles sur la toxicité de l’oxygène G. Deby-Dupont, C. Deby, M. Lamy* 2002
  • 73. Manifestations cliniques Données actuelles sur la toxicité de l’oxygène G. Deby-Dupont, C. Deby, M. Lamy* 2002
  • 74. Toxicité du SNC • Se produit lors de l’exposition à l'O2 à des pressions > 1 atm • Plongée Nitrox • Signes cliniques: – Changements visuels – Acouphènes – Spasme facial – Troubles de l’équilibre – Crise convulsive (effet Paul Bert)
  • 76. Toxicité oculaire • Rétinopathie de la prématurité • Myopie • Cataracte
  • 77.
  • 78. Toxicité et prématurité • Transfert d'antioxydants au cours des derniers jours de gestation • Surproduction de métabolites réactifs cytotoxiques• Surproduction de métabolites réactifs cytotoxiques • Système antioxydant immature: - Déficit nutritionnel - Systèmes enzymatiques antioxydants immatures • Niveau exact ou durée d'exposition dangereuse reste inconnu
  • 79. Toxicité et prématurité • Rétinopathie de la prématurité • Bronchodysplasie pulmonaire• Bronchodysplasie pulmonaire • leucomalacie périventriculaire • CA persistant
  • 80. Take Home Message • L'utilisation excessive de l'oxygène est souvent non justifié et ne prend pas compte de ses effets toxiques.effets toxiques. • L'oxygène doit être considéré comme un médicament; alors l’indication, le dispositif, la quantité et le temps d'utilisation doivent être spécifiés.
  • 81. Références • Recommandations pour l’oxygénothérapie chez l’enfant en situations aiguës et chroniques : évaluation du besoin, critères de mise en route, modalités de prescription et de surveillance, Beydon et al; Le Groupe de Recherche sur les Avancées en Pneumologie Pédiatrique (GRAPP) 2012. • Oxygénothérapie enfant et nouveauné à Genève aux HUG 2012 | HUG Hôpitaux Universitaires de Genève. • Données actuelles sur la toxicité de l’oxygène G. Deby-Dupont, C. Deby,• Données actuelles sur la toxicité de l’oxygène G. Deby-Dupont, C. Deby, M. Lamy, Réanimation 2002. • UpToDate 2017. • Oxygénothérapie chez le nouveau-né: aspects pratiques; Air ou oxygène pour le nouveau-né dans la salle de naissance? J.L Chabernaud et al, 2005. • Mini-Symposium: Oxygen and Infancy; Oxygen Toxicity, Louise Thomson MBChB, MRCPH, James Paton MD, Paediatric Respiratory Reviews 2014. • The Role of Oxygen in Health and Disease - A Series of Reviews Sherin U. Devaskar, M.D. PEDIATRIC RESEARCH 2009.