Le principal indicateur pour des risques élevés de suicide lors d’une évaluation de risques suicidaires est une tentative de suicide antérieure. Les idées suicidaires sont aussi des facteurs de risque importants tout comme les suicides chez des membres de la famille. Le suivi de la personne suicidaire selon les critères des bonnes pratiques consistent actuellement à traiter cette dernière et à faire assurer sa sécurité par les siens sans se préoccuper du nouveau mode de vie que ce geste suicidaire et cette surveillance même peuvent entrainer. À partir de ses observations sur ce changement de vie vers le pire, l’auteure de cette présentation décrira son approche auprès de la personne suicidaire et des siens qui consiste à amener ces derniers à éliminer pour de bon toute solution suicidaire parmi eux. C’est une approche fondée sur la réciprocité et sur les valeurs de collaboration. Un DVD illustrant cette approche sera aussi disponible.
Qu’est-ce que la TDC ? Pourquoi cette approche est-elle si souvent utilisée par les thérapeutes pour accompagner les personnes souffrant d’un trouble de personnalité limite (TPL)? Développée vers la fin des années 80 par Marsha Linehan, psychiatre, mais aussi diagnostiquée TPL, la TDC demeure l'une des seules approches à disposer de solides appuis empiriques issus d'une série d'études expérimentales et scientifiques dans le traitement des personnes borderline.
Conférencière : Hélène Busque, psychologue clinicienne. Grâce à ses travaux de maîtrise, elle figure parmi les pionnières de l'adaptation et de l'implantation de la TDC dans les services de première ligne au Québec
Trouble de personnalité narcissique alpabem 2014Patrice Machabee
Malgré le fait que cette problématique n’est plus incluse dans les troubles de la personnalité selon la nouvelle version du DSM, les personnes qui ont des traits ou un trouble de personnalité narcissique sont bel et bien parmi nous. Patrons, amis ou collègues de travail, ces individus sont avant tout des individus très souffrants. Cette conférence proposera différentes stratégies pour vivre avec ce type de personnes.
Conférencière: Dre Suzane Renaud, m.d. Psychiatre à l’Institut Douglas et professeure associée à l’Université McGill
1) La thérapie dialectique et comportementale – histoire, concepts et modalités;
2) application avec les adolescents;
3) outils de la thérapie dialectique et comportementale transférables dans une pratiques non DBT: validation, orientation, engagement, enseignement des compétences psychosociales, analyse en chaîne du comportement problématique.
La thérapie comportementale dialectique (Linehan, 1993) est reconnue comme approche de choix auprès des personnes souffrant d’un trouble de personnalité limite et à risque suicidaire. Pour l’intervenant intéressé qui travaille auprès des adolescents à risque, certaines techniques et éléments sont potentiellement utiles même en absence d’un programme TCD complet. Ce webinaire se propose de présenter (avec des exercices et applications) les stratégies de validation, orientation et engagement ainsi que la démarche d’analyse comportementale en chaîne.
Qu’est-ce que la TDC ? Pourquoi cette approche est-elle si souvent utilisée par les thérapeutes pour accompagner les personnes souffrant d’un trouble de personnalité limite (TPL)? Développée vers la fin des années 80 par Marsha Linehan, psychiatre, mais aussi diagnostiquée TPL, la TDC demeure l'une des seules approches à disposer de solides appuis empiriques issus d'une série d'études expérimentales et scientifiques dans le traitement des personnes borderline.
Conférencière : Hélène Busque, psychologue clinicienne. Grâce à ses travaux de maîtrise, elle figure parmi les pionnières de l'adaptation et de l'implantation de la TDC dans les services de première ligne au Québec
Trouble de personnalité narcissique alpabem 2014Patrice Machabee
Malgré le fait que cette problématique n’est plus incluse dans les troubles de la personnalité selon la nouvelle version du DSM, les personnes qui ont des traits ou un trouble de personnalité narcissique sont bel et bien parmi nous. Patrons, amis ou collègues de travail, ces individus sont avant tout des individus très souffrants. Cette conférence proposera différentes stratégies pour vivre avec ce type de personnes.
Conférencière: Dre Suzane Renaud, m.d. Psychiatre à l’Institut Douglas et professeure associée à l’Université McGill
1) La thérapie dialectique et comportementale – histoire, concepts et modalités;
2) application avec les adolescents;
3) outils de la thérapie dialectique et comportementale transférables dans une pratiques non DBT: validation, orientation, engagement, enseignement des compétences psychosociales, analyse en chaîne du comportement problématique.
La thérapie comportementale dialectique (Linehan, 1993) est reconnue comme approche de choix auprès des personnes souffrant d’un trouble de personnalité limite et à risque suicidaire. Pour l’intervenant intéressé qui travaille auprès des adolescents à risque, certaines techniques et éléments sont potentiellement utiles même en absence d’un programme TCD complet. Ce webinaire se propose de présenter (avec des exercices et applications) les stratégies de validation, orientation et engagement ainsi que la démarche d’analyse comportementale en chaîne.
Omega - Apprendre à se rapprocher sans agressivité Patrice Machabee
Vous le savez, la maladie mentale fait vivre beaucoup de détresse chez le malade et sa famille. Dans les périodes aigües de la maladie, la famille peut parfois être confrontée à des comportements agressifs verbaux ou physiques. Comment faire face à ces comportements ? Est-il possible de développer une attitude qui saura créer un sentiment de sécurité pour la famille et diminuer la fréquence ou l’intensité des crises ?
Conférencier : Raymond Rochette, formateur accrédité de la formation «Apprendre à se rapprocher sans agressivité»
Webinaire donné par Cécile Bardon, PhD, directrice associée du Centre de recherche et d'intervention sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (CRISE), le 9 avril 2021. Ce webinaire a été présenté par le Service québécois d'excellence en troubles graves du comportement (SQETGC).
Border line ou etat limite par armandshneor.infocookys
Caractéristiques pathologiques d'un border line, ou d'une personne état limite. Son trouble des conduites, jusqu'au peut-il aller, le mode chronique de cette pathologie, une incidence dans le milieu de l'entreprise.
La notion de conflit relationnel : comment et pourquoi il se déclare, comment le réguler, quelle position adopter pour une démarche relationnelle basée sur la bienveillance et la recherche du compromis acceptable par les deux parties.
Psycho traumatisme et autres retentissements psychologiques (retentissement hors traumatisme), enfant et adulte
Rôle d’une psychologue au sein d’une UMJ : psychologue expert versus psychologue de soutien
Traumatisé, stressé, résistant?: Lumière sur le stress post-traumatique
Plus de trois canadiens sur quatre ont vécu au moins un événement potentiellement traumatisant au cours de leur vie et certains d’entre eux ont développé un État de stress post-traumatique (ÉSPT) suite à celui-ci. Cette conférence distinguera ce qu’est un événement « stressant » versus « traumatique", présentera les plus récents critères diagnostiques selon le DSM-5 et expliquera les facteurs pouvant contribuer à protéger ou à mettre à risque les individus exposés à des événements « traumatiques ». Enfin, les comportements de soutien à favoriser et à éviter pour les proches seront exposés et discutés avec l’auditoire.
Conférence donnée aux sentinelles de l'Université Laval le 10 octobre 2014Suzanne Lamarre
Lors de cette conférence, j'ai partagé et de discuté avec les sentinelles de l'Université Laval les parties de mon livre, "Le suicide, l'affaire de tous", qui pouvaient s'appliquer à leur travail de prévention du suicide auprès des étudiants.
Ces personnes sont les premiers contacts pour l'étudiant en détresse. C'est pourquoi cette conférence a couvert comment entrer dès le premier contact dans le vif du sujet et éliminer l'option suicidaire avec la question sur l'éthique de réciprocité, c'est-à-dire "ne pas faire aux autre ce qu'on ne veut pas que les autres nous fassent".
Omega - Apprendre à se rapprocher sans agressivité Patrice Machabee
Vous le savez, la maladie mentale fait vivre beaucoup de détresse chez le malade et sa famille. Dans les périodes aigües de la maladie, la famille peut parfois être confrontée à des comportements agressifs verbaux ou physiques. Comment faire face à ces comportements ? Est-il possible de développer une attitude qui saura créer un sentiment de sécurité pour la famille et diminuer la fréquence ou l’intensité des crises ?
Conférencier : Raymond Rochette, formateur accrédité de la formation «Apprendre à se rapprocher sans agressivité»
Webinaire donné par Cécile Bardon, PhD, directrice associée du Centre de recherche et d'intervention sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (CRISE), le 9 avril 2021. Ce webinaire a été présenté par le Service québécois d'excellence en troubles graves du comportement (SQETGC).
Border line ou etat limite par armandshneor.infocookys
Caractéristiques pathologiques d'un border line, ou d'une personne état limite. Son trouble des conduites, jusqu'au peut-il aller, le mode chronique de cette pathologie, une incidence dans le milieu de l'entreprise.
La notion de conflit relationnel : comment et pourquoi il se déclare, comment le réguler, quelle position adopter pour une démarche relationnelle basée sur la bienveillance et la recherche du compromis acceptable par les deux parties.
Psycho traumatisme et autres retentissements psychologiques (retentissement hors traumatisme), enfant et adulte
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Traumatisé, stressé, résistant?: Lumière sur le stress post-traumatique
Plus de trois canadiens sur quatre ont vécu au moins un événement potentiellement traumatisant au cours de leur vie et certains d’entre eux ont développé un État de stress post-traumatique (ÉSPT) suite à celui-ci. Cette conférence distinguera ce qu’est un événement « stressant » versus « traumatique", présentera les plus récents critères diagnostiques selon le DSM-5 et expliquera les facteurs pouvant contribuer à protéger ou à mettre à risque les individus exposés à des événements « traumatiques ». Enfin, les comportements de soutien à favoriser et à éviter pour les proches seront exposés et discutés avec l’auditoire.
Conférence donnée aux sentinelles de l'Université Laval le 10 octobre 2014Suzanne Lamarre
Lors de cette conférence, j'ai partagé et de discuté avec les sentinelles de l'Université Laval les parties de mon livre, "Le suicide, l'affaire de tous", qui pouvaient s'appliquer à leur travail de prévention du suicide auprès des étudiants.
Ces personnes sont les premiers contacts pour l'étudiant en détresse. C'est pourquoi cette conférence a couvert comment entrer dès le premier contact dans le vif du sujet et éliminer l'option suicidaire avec la question sur l'éthique de réciprocité, c'est-à-dire "ne pas faire aux autre ce qu'on ne veut pas que les autres nous fassent".
Le plan de sécurité pour crise suicidaire (PSCS) constitue un outil dynamique dans la pratique préventive du suicide. Cette formation vise à habiliter les professionnels en santé mentale à élaborer un PSCS. Cette activité abordera : la pertinence et les fondements du PSCS, les étapes et les éléments d’aide liés au PSCS, les protocoles papier et numérique du PSCS, et des données de recherche sur le PSCS. La démarche d’apprentissage repose sur un exposé magistral, une vignette clinique et une période de questions avec l’auditoire. À la fin, les participants sont invités à évaluer la qualité du webinaire et à identifier leurs besoins de formation future.
Selon l’article LA RELATION PATIENT-SOIGNANT est une relation d’aide psycho ...la maison
Cet article analyse les conséquences de maladie rénale sur la vie psychique et psychique des patients, et tente de définir la « bonne » place à adopter pour le l’infirmier qui accompagne ces malades chroniques
L'insuffisance rénale chronique a des répercussions sur de nombreux aspects de la vie du malade et chaque patient réagit et gère à sa façon le traumatisme selon leur âge, leur milieu social ou leur personnalité.
Le passage de l'état de personne en bonne sante à l'état de l'insuffisant rénal représente l’entrée dans un monde nouveau frustrant caractériser par une série des événements stressent psychique et psychique c’est une véritable rupture de la vie de l’insuffisant rénal
La meilleure façon d’aborder la situation selon les patients semble l’accompagnement et l’aide psychologique par le soignant “… Du jour au lendemain je me suis retrouvée en dialyse sans aucun soutien psychologique, comme si dialyser était une chose normale et courante ; les personnes ayant un cancer sont accompagnées, pas les dialysés. La greffe, c’est bien, mais il faut apprendre à vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, et personne avec qui parler….” (une patiente).
Le personnel soignant à l’épreuve du covid-19, guide pratique destiné aux professionnels de la santé.
Les aspects psychologiques
Pr A.BOUT, Pr C.AARAB, Pr R. AALOUANE
✔ Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès
✔ Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
✔ Service de Psychiatrie CHU Hassan II de Fès
LE POURQUOI DE CE DOCUMENT :
❖ Offrir un outil pour comprendre les enjeux psychologiques de la situation
❖ Apporter des mesures pouvant aider à prévenir la détresse psychologique chez les soignants
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Female spouses experience a process of preparing for the death of their terminally ill partner that is structured around four periods: diagnosis announcement, prognosis announcement, appearance of symptoms/decline in functioning, and intensification of symptoms until death. During each period, spouses confront the changing meaning and impacts of the illness, develop strategies to adjust, and mentally plan for the next transition. The process evolves from initial shock/hope at diagnosis to confronting mortality, taking on a caregiver role, and ultimately letting go as death approaches. Spouses attribute different meanings to their experiences in each period and think about both controlling end of life and envisioning their future alone.
This document discusses the challenges of detecting suicidal callers in text-based youth helplines. Youth helplines have a general mission and helpers receive limited suicide risk assessment training. Text-based communication also lacks non-verbal cues. A study analyzed over 2,800 youths contacting a Quebec youth helpline, finding 42% reported past-year suicidal ideation and 21% reported suicide attempts. The study aims to estimate the proportion of suicidal youths, those mentioning suicidality, and interventions with risk assessments. Preliminary findings suggest suicidal ideation is often revealed by callers but risk is superficially explored in most interactions. The conclusion calls for better identifying suicidal youths and training helpers in text-based risk assessment.
PLAN DE PRÉSENTATION
L’impact du suicide
Définition de la résilience
Le processus de résilience des familles endeuillées par le suicide d’un adolescent
Les interventions en soutien à la résilience
Présentation de Brian Mishara, professeur de psychologie et directeur du CRISE, UQAM
Dans le cadre du 15e Institut d'été du CRISE, "Suicide, santé mentale et milieu de travail"
Jour 3: postvention et retour au travail
Présentation par Francis Roy, candidat au doctorat en psychologie, UQAM
Dans le cadre du 15e Institut d'été du CRISE, "Suicide, santé mentale et milieu de travail"
Jour 3: postvention et retour au travail
Présentation de Valérie Ulrich, Mission Recherche et Observatoire national du suicide, DREES, Ministère de la Santé, Paris
Dans le cadre du 15e Institut d'été du CRISE, "Suicide, santé mentale et milieu de travail"
Jour 3: Postvention et retour au travail
Présentation donnée par Laurent Corthésy-Blondin, étudiant au doctorat en psychologie (UQAM), Jean-François Brodeur, paramédic et représentant à la prévention, Corporation d'urgences-santé, et Stéphanie Paquette, TS, Maison La Vigile
Institut d'été du CRISE 2019, "Suicide, santé mentale et milieu de travail"
Jour 2: comportements suicidaires: le rôle des milieux de travail
1. Prévenir la détresse et le suicide en milieu agricole, par Ginette Lafleur
2. Aller au-devant des agriculteurs pour favoriser la demande d'aide, par Josée Bergeron et Joyce Lawless du CPS Lanaudière
3. L'intervention agricole: le développement d'un réseau de travailleurs de rang, par Nancy Langevin, TS
Présentation du professeur Angelo Soares dans le cadre de l'Institut d'été du CRISE 2019, "Suicide, santé mentale et milieu de travail"
Jour deux: comportements suicidaires: le rôle des milieux de travail
Présentation de la professeure Marie Alderson dans le cadre de l'Institut d'été du CRISE 2019, "Suicide, santé mentale et milieu de travail"
Jour 2: comportements suicidaires: le rôle des milieux de travail
1. Réalité des employés des services d’urgence
2. Introduction aux meilleures pratiques dans la prévention du stress post-traumatique
3. Besoins exprimés par les milieux d’urgence
4. Outils développés par l’APSAM basés sur les meilleures pratiques
Sophie Meunier, professeure département de psychologie, UQAM
Bruno Collard, directeur clinique, Revivre
Plan de la présentation:
-Courte bio des présentateurs
-Troubles anxieux et dépressifs en milieu de travail
-Définition de l’autogestion et son utilité en milieu de travail
-Les résultats de l’étude Feeling better at work!
-Présentation de l’Atelier d’autogestion des troubles anxieux et de l’humeur en milieu de travail
Cette présentation porte sur les résultats d’une étude sur la perception des sentinelles en prévention du suicide au Québec des facteurs qui influencent leur capacité d’agir et de leurs besoins pour l’optimiser: l’importance de la formation pour développer le sentiment de compétence et la capacité à délimiter leur rôle, les conditions nécessaires pour exercer le rôle de sentinelle, les types de mesures de suivi et de soutien post formation facilitant le maintien et le renforcement de la capacité d’agir.
Plus de Centre de recherche et d'intervention sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (20)
Sentinelles en prévention du suicide : qu’est-ce qui influence leur capacité ...
CRISE - INSTITUT 2011 - Suzanne Lamarre - Une tentative de suicide: un changement de vie vers le meilleur ou vers le pire?
1. Changement de valeurs lors d’une crise
suicidaire
Suzanne Lamarre MD FRCPC
Responsable du service de la crise
suicidaire au CH St.Mary
2. Arthur Schopenhauer
Toute vérité passe à travers trois étapes
1. On la trouve ridicule
2. On s’y oppose violemment
3. On l’accepte car elle va de soi
Le suicidaire et les siens doivent devenir les
principaux acteurs du succès de nos
interventions
3. Proposition d’un nouveau paradigme
et les valeurs qui en découlent
• Créer des contextes de self management pour
la personne suicidaire et proposer un nouveau
mode de gestion de la détresse avec les siens
et les professionnels de la santé
Modèle du rétablissement (RECOVERY)
4. Article recommandé par l’Institut
Universitaire Douglas
Recovery is for All
Hope, Agency and Opportunity in Psychiatry
A Position Statement by Consultant Psychiatrists
South London and Maudsley NHS Foundation Trust
South West London and St George’s Mental Health
NHS Trust
December 2010
5. Le rétablissement
• Espoir
• Contrôle sur sa vie
• Opportunités pour contrôler les symptômes et
redevenir fonctionnel (traitements selon les
meilleures pratiques, habitudes de vie saines,
habitation, travail ou études)
• Inclusion (réintégration dans la société)
• Patient expert et autogestion (self
management)
8. Modèle traditionnel
• Détection des facteurs de risques et de
protection
• Traitements individuels et protection du
suicidaire
9. Exemple d’échelle:
SAD PERSONS (Paterson 1983)
• S. Sex.
• A: Age.
• D: Depression.
• P: Prior History. Roughly 80% of completed suicides were
preceded by a prior attempt.
• E: Ethanol abuse. Alcohol and/or drug abuse increase risk.
• R: Rational thinking loss. Psychosis (‘I heard a voice saying
I should kill myself’)
• S: Support System Loss.
• O: Organized Plan.
• N: No Significant Other.
• S: Sickness
10. Approches proposées orientées vers la relation entre le
thérapeute et la personne suicidaire
• l’approche cognitivo-comportementale ;
• l’approche par résolution de problèmes ;
• l’approche dialectique comportementale ;
• l’approche de la psychothérapie interpersonnelle;
• le traitement de la maladie mentale
Pas d’interventions systématiques développées
pour les familles et la personne suicidaire pour
éliminer les solutions suicidaires dans le milieu de
vie
11. Approches axées sur la personne
suicidaire
Un programme de prévention et
d’interventions pour réduire les facteurs de
risque et augmenter les facteurs de protection
et ce, dans la population en général.
12. Objectifs actuels d’intervention
• Traiter la maladie mentale
• Éviter le suicide en surveillant et en
protégeant le suicidaire
• Rendre le professionnel de la santé
responsable du suicide si ses interventions
s’avèrent non efficaces.
13. Résultats
• Manque d’accès aux services psychologiques
ou/et psychiatriques ou services insatisfaisants
• Multiplication des grilles d’évaluation des risques
suicidaires et de protection de la personne
suicidaire
– Dans la communauté
– Chez les professionnels de la santé
• La personne suicidaire devient une personne
protégée qui fait agir ses protecteurs qui insistent
pour des traitements
• ou encore elle devient une personne à éviter…
14. Vers le modèle du rétablissement
dans l’approche au suicidaire
15. Le paradigme du self management ou
du patient expert
• Vers où allons-nous avec les solutions proposées
lors de la crise suicidaire?
– vers la protection du suicidaire par le professionnel de
la santé et ses proches?
• OÙ
– vers un nouveau mode de gestion des problèmes de la
personne suicidaire avec ses proches?
• Le patient expert ne peut se passer de ses
proches pour en arriver à de nouvelles solutions;
ces derniers doivent participer à la solution car ils
seront les plus touchés par la solution suicidaire
16. Facteurs de risque et l’urgence d’installer un
contexte de self management lors de la crise
• Présence du tunnel suicidaire: la personne ne pense plus
aux autres, étant dans un contexte protectionniste
• Identifier la relation protectionniste qui s’est installée à
l’insu de tous et qui rend incompétentes toutes les
personnes concernées
17. LA RELATION PROTECTIONNISTE
• Identité de protecteur et de protégé en donnant
au geste de protéger/contrôler le sens d’aimer
• Communication superficielle: impossibilité de
parler de ses limites devant les besoins et la
douleur du protégé ou de parler de ses besoins
devant la fatigue du protecteur
• Blâme pour susciter la honte et la culpabilité ou
pour disqualifier l’autre dans ses compétences
• Crises se multiplient car impossibilité de nommer
la nature de la relation sans un tiers externe
(contexte de doubles liens)
18. LA ROUE DE LA VICTIMISATION
RÔLES, SENTIMENTS ET
MOYENS DISFONCTIONNELS
20. CYCLE NEURONAL EMOTIONNEL DE LA
DÉPRESSION (Damasio, A., DOIDGE, N et…)
Émotion
de
tristesse
Sentiments
ActionsComportements
suicidaires
Pensées
21. Interventions individuelles
Traitements du mode de pensée et des
mauvaises habitudes personnelles toujours
indiqués mais dans un contexte de self
management
Le patient et les siens s’outillent pour utiliser
leur cerveau de façon plus efficace dans un
contexte dorénavant d’action
22. RÈGLE À PROPOSER PAR LE TIERS EXTERNE (LE THÉPAPEUTE)
POUR ÉLIMINER LES DOUBLES LIENS DU PROTECTIONNISME
• Faire connaître les culs-de-sac éventuels des traitements administrés dans
un contexte de non collaboration (position basse du thérapeute)
• Réfléchir sur la réciprocité avec les siens
• Proposer la RRAV(LR), la règle de la collaboration
• Prescription
– Pas de blâme et ce dans les 3 directions, envers soi, envers les autres
et de la part des autres: identité de personnes compétentes
– Moment de répit lors des tensions
– Honnêteté et entente sur « pas de nouvelles, bonnes nouvelles »
• Indicateurs de protectionnisme (relations de contrôle)
– Présence de culpabilité et de honte et sentiment d’avoir une identité
d’incompétent
– Escalade dans le « qui a tort, qui a raison »
23. Valeurs
Aspirations, valeurs, émotions et
comportements vont ensemble
Variations sur un même thème
Deux thèmes (paradigmes)
Relations de contrôle
Relations de collaboration
24. Liste des indicateurs du
self management
• Circulation d’information pertinente entre les
acteurs pour en arriver à s’entendre sur un
plan d’action
25. Liste des indicateurs d’un contexte de
self management (1)
• S’entendre avec les siens sur l’éthique de la non violence,
de l’honnêteté et de la réciprocité
– éliminer les solutions violentes dont le suicide, le blâme et la
disqualification
– pas de nouvelles bonnes nouvelles
– ne pas faire aux autres ce qu’on ne veut pas que les autres nous
fassent
• Apprendre ensemble à maîtriser la règle de
l’autogestion :RRAV (LR)
– chacun doit parler en son nom personnel de ses limites et
contraintes
– ne plus miser sur la protection des autres qui disqualifie mais
l’entraide dans la réciprocité
• Ne jamais rester seul dans la détresse: plan de survie
26. Indicateurs d’un contexte de self
management (2)
• Assumer les conséquences de ses décisions en
toute humilité sans jamais se laisser humilier
• Passer rapidement du « pourquoi » au
« comment » réorganiser la situation à
l’avantage de tous
• Miser sur l’esprit de générosité plutôt que sur
celui du sacrifice de soi
27. Indicateurs d’un contexte de self
management (3)
• S’intéresser aux questions à poser à l’autre dans cet
esprit du « je » réciproque plutôt qu’aux solutions à lui
imposer
• Rien à cacher
• Savoir risquer la confiance
• Accepter de perdre des avantages pour protéger sa
mobilité et éliminer le chantage
• Apprendre à risquer la moins pire des solutions plutôt
que de s’empêcher d’agir en visant à la solution
parfaite
• Choisir et maintenir ses passions
28. ABSENCE DE SELF MANAGEMENT ET SES INDICATEURS
Contextes de contrôle des uns et des autres
(informer pour faire agir)
29. ABSENCE DE SELF MANAGEMENT ET LA LISTE
DE SES INDICATEURS (1)
• Surcompenser pour les incapacités de l’autre
et menacer de l’abandonner
• Ressentir de la honte et de la culpabilité face à
l’autre
• Avoir tort ou raison
• Se suridentifier à ses idées et ses rôles
30. ABSENCE DE SELF MANAGEMENT ET LA LISTE
DE SES INDICATEURS (2)
• S’isoler, éviter les contacts avec les autres
• Se révolter sans cesse ou se soumettre
• Donner du pouvoir aux comportements colériques
• S’ancrer dans la dépression et l’anxiété en attendant la solution de
l’extérieur
• Menacer ou tenter de se suicider en banalisant les conséquences
sur les siens ou en voulant les punir ou les alléger
• S’engouffrer dans les culs-de-sac tels : la drogue, l’alcool, le jeu
pathologique, les troubles alimentaires, en ne se réappropriant pas
sa responsabilité
• Perdre l’estime de soi, sa confiance en soi en se comparant à l’autre,
en l’enviant
• S’excuser sans cesse de ses gestes pour quémander l’approbation
31. ABSENCE DE SELF MANAGEMENT ET LA LISTE
DE SES INDICATEURS (3)
• Chercher à être compris par l’autre plutôt qu’à se comprendre avec l’autre
• Répéter les « j’aurais dû » pour réparer le passé plutôt que d’en accepter
les pertes
• Protéger l’un de ses siens plutôt que de voir à changer le mode de gestion
des conflits
• Imposer ses solutions par des moyens directs ou détournés
• Croire qu’aimer c’est se sacrifier ou se soumettre à la volonté de l’autre
• Ruminer sur des projets de vengeance
• Cacher des faits passés ou présents
• Valider ses tricheries et ses mensonges par ses droits à la justice ou par
son contexte de souffrance
• Justifier ses propres comportements violents et colériques comme étant
en réaction à ceux des autres
33. Une question
• Pouvons-nous continuer à ignorer le moment
extraordinaire de la crise suicidaire?
• Le moment pour assainir nos contextes de vie
et nos contextes thérapeutiques?