1. Inflammation aiguë
Inflammation chronique
Inflammation aiguë
Un phénomène physiologique de défense des
organismes
appartenant à l’immunité innée
et se terminant par une réparation tissulaire
Inflammation chronique
Un processus pathologique associé à de nombreuses
maladies chroniques
rhumatismales (PR), neurologiques (SEP), digestives (Crohn)..
entraînant des lésions irréversibles
2.
3. Physiologie
L’inflammation (aiguë) est une réponse
de l’immunité innée rapide
à une situation de rupture de l’homéostasie
visant à restaurer l’homéostasie
L’organisme fonctionne
face à son environnement
de façon non-inflammatoire
voire anti-inflammatoire
Etanchéité
épithéliale
pH
Flores
commensales
Immunité innée
des sécrétions
4. Immunité innée
= Première ligne de défense contre les
infections
Activation très rapide avant le développement
des réponses immunes adaptatives
Les mécanismes de défense les plus anciens
sur le plan phylogénétique, présent dans tous
les organismes multicellulaires (insectes et
plantes)
5. Première barrière
Cellules épithéliales
Mucus
Immunité muqueuse
Sécrétions
Molécules de l’immunité innée
Molécules solubles secrétées
Communes aux cellules épithéliales et aux
polynucléaires
Cellules immunocompétentes primitives?
7. Reconnaissance en immunité
innée
Structures caractéristiques des pathogènes
microbiens, non présentes dans les cellules de
mammifères
Molecular patterns
Acides nucléiques ds RNA virus, u CpG DNA
Protéines N-formylmethionine
Lipides et sucres; LPS, acides teichoiques, mannose-rich
oligosacch.
Pattern Recognition receptors
Reconnaissance self vs non-self +++
Reconnaissance de produits essentiels pour la
survie des microbes (ds RNA, LPS vs mutations)
Receptors germline (103
) vs (107
adaptatif)
8. Pattern moléculaire Pattern recognition
receptor
Réponse immunité
innée
dsRNA (virus) TLR Production
interferon type I
LPS gram- TLR CD14 Activation M
Unmeth CpG Bact
DNA
TLR Activation M
N-formylmethionyl
Bact prot
N-f peptide receptors Activation N et M
Mannose-rich
(glycoprot-, lip-
Mannose recptor
MBL
phagocytose
Phosphorylcholine
membranes
CRProtein Opsonisation,
complement
16. Effets des médiateurs
Augmentation de la perméabilité vasculaire
Activation des cellules endothéliales
Dilatation des vaisseaux
Chimiotactisme
Cliniquement:
Chaleur, Tumeur, Rougeur, Douleur
Fièvre
18. 4.Les cellules de
l’inflammation aiguë
Phase initiale : libération de médiateurs
Plaquettes : dans les vaisseaux
Mastocytes : dans les tissus
Phase d’état : élimination de l’agresseur
PHAGOCYTES POLYNUCLEES
Cellules endothéliales
Diapédèse, recrutement
Cicatrisation
Macrophages : détersion
Fibroblastes : reconstruction
19. chémokines
IL8, MIP-1, RANTES....
gradient à partir du site initiateur
solubles ou fixées sur les cellules endothéliales
ralentissement du flux sanguin
attraction des polynucléaires
interactions moléculaires permettant
l’adhésion des polynucléaires aux cellules
endothéliales
passage inter-cellulaire
colonisation des territoires péri-vasculaires
http://hsc.virginia.edu/medicine/basic-sci/biomed/ley/
DIAPEDESE
ROLLING
ADHESION
FLATTENING
CHEMOKINES
CAPTURE
Mécanismes de la Diapédèse
27. Signes généraux :
Protéines « de la phase aiguë »
Des protéines hépatiques
Des marqueurs biologiques
sériques, mais aussi des
protéines régulatrices
Des molécules solubles de
l’immunité innée
CRP (C Reactive Protein)
SAA (Serum amyloid A)
Haptoglobine, alpha1
antitrypsine...
28. Pentraxines
CRP, SAP
Structure; 5 à 10 sous-unités organisées
en symétrie radiale pentamérique
Homologies de séquence
Liaison dépendente du calcium à des
polysaccharides, phosphate esters
Réactivités avec le complément
Du limulus aux mammifères
29. 5. Exemples de pathologies
inflammatoires aiguës
Stimuli physiques
Coups de soleil
Crise de goutte, arthropathies microcristallines (goutte,
chondrocalcinose...)
Complications de la radiothérapie
Stimuli chimiques :
Brûlures professionnelles ou domestiques
Stimuli biologiques :
Infections bactériennes
De la plaie infectée au choc septique
Stimuli immunologiques :
Vascularites leucocytoclasiques (Type III)
30. 6. Conséquences
Restitution «ad integrum»
Pas de stigmates
Situation «idéale»
Cicatrices
Réparation fibreuse
Perte de substance
Abcès
Infections à pyogènes étendues
Traitement chirurgical
Progression vers l’inflammation
chronique
Du cratère à la chéloïde
35. Signes cliniques et biologiques
d’une inflammation chronique
Signes cliniques
Dépendent de la pathologie (cf. suite)
Signes cardinaux :
rougeur, tumeur, douleur, chaleur
Asthénie
Signes biologiques
Anémie par carence en fer (utilisé par les macrophages)
Accélération de la vitesse de sédimentation (VS)
Augmentation des taux sériques des protéines de
l’inflammation, surtout la protéine C réactive
36. Exemples de pathologies
inflammatoires chroniques
Polyarthrite rhumatoïde
Localisation articulaire et
extraarticulaire
Angiogénèse, organisations lymphoïdes
et prolifération
Cytokines, Métalloprotéinases et
destruction locale
Sarcoïdose
Granulomatose
Maladie parodontale
Localisation, stimuli accessibles?
(Antigènes et germes de la plaque)
Infiltrats lymphoïdes, cytokines,
métalloprotéinases et destruction
Notes de l'éditeur
Anions superoxyde
Le fer peut être apporté par la transferrine ou la pyocheline sidérophore de P aeruginosa. La lactoferrine inhibe la génération de radical hydroxyl en captant le fer.
La myéoperoxydase a beaucoup de substrats et n'agit pas que par l'intermédiaire d'acide hypochloreux
ONOO-: peroxynitrite