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Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique

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Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique

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Présentation : Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique. Dr Ridha M'rad, Chef du Service des Maladies Héréditaires et Congénitales à l’Hôpital Charles Nicolle

Présentation : Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique. Dr Ridha M'rad, Chef du Service des Maladies Héréditaires et Congénitales à l’Hôpital Charles Nicolle

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Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique

  1. 1. Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique Dr Ridha M’rad Service des maladies congénitales et héréditaires . Hôpital Charles Nicolle Tunis
  2. 2. Maladie rare 1. 5000 à 7000 pathologies . 2. Elles concerneraient 3 millions de personnes en France et près de 25 à 30 millions en Europe. 3. Le terme maladie rare est défini par des seuils de prévalence qui diffèrent d’un pays à un autre : 1. En France et en Europe : moins de 1 naissance sur 2000 2. Aux Etats-Unis : <1/1000 3. Danemark, Suède : <1/ 10 000 4. Angleterre : <1/ 50 000
  3. 3. Maladies rares 1. Infectieuses 2. Auto immunes 3. Auto inflammatoires 4. Cancéreuse 5. Génétiques – Congénitales non héréditaires – Héréditaires non congénitales – Congénitales et héréditaires
  4. 4. Les maladies rares: un problème de santé publique 65 % des maladies rares sont graves et invalidantes. 1.Début précoce dans la vie, 2/3 cas avant 2 ans 2.Douleurs chroniques chez 1/5 3.Déficit moteur, sensoriel ou intellectuel dans 50% 4.Incapacité réduisant l’autonomie dans 1/3 5.Pronostic vital dans 50% des cas, 35 % des décès < 1 an, 10 % entre 1 et 5 ans 12 % entre 5 et 15 ans.
  5. 5. Prise en charge lourde  Problème de santé public Rare, prise isolément Fréquente, considérée dans sa totalité  Handicapante  Plusieurs systèmes  Incurable  Médicaments orphelins  Récurrente, Fardeau génétique  Prévention+++  Nécessité centre de référence  Multidisciplinarité
  6. 6. Exemple de prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique • Mme R, 30 ans, a été envoyé à notre service pour conseil génétique. Mme R est actuellement enceinte de 10 SA. • L’enquête familiale montre que Mme R et Mr R ne sont pas apparenté mais originaire de la même région. • Mme R a eu une première grossesse au cours de laquelle sont apparus un oligoamnios sévère avec un aspect hyperéchogènes des reins vers 18 SA. Une IMG a été alors pratiquée, aucune exploration n’a été réalisée alors pour étiqueter l’étiologie. • Le reste de l’enquête familiale est sans particularités.
  7. 7. LE CONSEIL GENETIQUE • ACTE MÉDICAL – Évaluer • le risque de développer • de transmettre une maladie génétique – Informer • des conséquences de telles maladies, • du risque de les développer ou de les transmettre, • de la façon dont elles peuvent être prévenues ou traitées.
  8. 8. LE CONSEIL GENETIQUE  DÉMARCHE MÉTHODIQUE : le diagnostic clinique / moléculaire de la maladie mode de transmission / le risque. contexte familial particulier  LES TESTS DIAGNOSTIQUES sont la conséquence directe du conseil génétique lorsque le risque estimé est élevé la mutation a été identifiée  CADRE JURIDIQUE STRICT  ASPECT PSYCHOLOGIQUE
  9. 9. Le conseil génétique intègre des données médicales mais s’inscrit toujours dans un contexte humain singulier. C’est une démarche méthodique qui est fonction de l’état des connaissances et des techniques du moment. POUR QUI • la personne ou un membre du couple est atteint d’une maladie génétique • un membre de la famille (apparenté) est atteint d’une maladie génétique • le couple a déjà donné naissance à un enfant atteint ou décédé à la naissance, • une anomalie génétique a été dépistée pendant la grossesse ; • les membres du couple sont apparentés
  10. 10. Exemple de prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique • Mme R, 30 ans, a été envoyé à notre service pour conseil génétique. Mme R est actuellement enceinte de 10 SA. • L’enquête familiale montre que Mme R et Mr R ne sont pas apparenté mais originaire de la même région. • Mme R a eu une première grossesse au cours de laquelle sont apparus à 20 SA un oligoamnios sévère avec un aspect hyperéchogènes des reins, kystes rénaux?. Une IMG a été alors pratiquée à 22SA , aucune exploration n’a été réalisée alors pour étiqueter l’étiologie. • Le reste de l’enquête familiale montre qu' une cousine maternelle a eu le même cas.
  11. 11. • Cette démarche renvoie à plusieurs questions posées par le couple: – “Suis-je porteur de l’anomalie génétique ? – Ai-je un risque de développer la pathologie dans l’avenir et/ou de la transmettre ?”. • Entreprise avant un projet de procréation: situation idéale • Elle peut l’être sans lien direct avec celui-ci, pour lever une inquiétude sur son propre statut • Souvent femme enceinte
  12. 12. Cette démarche renvoie à plusieurs questions posées par le staff soignant :  Maladie héréditaire?  Etiologie: chromosomique, génique Hétérogéneité: ARPKD, ADPKD, STB, BBS, TCF2, Examen des parents et échographies des parents Echographie morphologique fœtale Analyser la pathologie la plus probable? Faire du NGS? Sachant que le couple n’a pas de couverture sociale et n’as pas des moyens financiers pour assumer les dépenses.
  13. 13. Concertation multidiciplinaire – Généticien, néphropédiatrie, gynécologue, couple – Etude moléculaire du gène PKHD1 sur l’ADN des parents. – Résultats: mise en évidence d’une mutation délétère à l’état hétérozygote chez les deux parents. – Résultat compatible avec la forme sévère retrouvée chez le fœtus ( corrélation phénotype-génotype) – Diagnostic de ARPKD confirmé, DPN possible
  14. 14. The goal of prenatal diagnosis is not to generate perfect babies. “The are no perfect human specimens - we are all genetically flawed in some way.” - F.Collins
  15. 15. Le DPN des maladies héréditaires Définition:  Pratiques médicales ayant pour but de détecter in utéro chez l’embryon ou le fœtus une affection d’une particulière gravité.  Il doit être précédé d’une consultation de conseil génétique.  A différencier du dépistage anténatal.
  16. 16. Le DPN des maladies héréditaires : Principaux Objectifs: 1.Permettre au couple de commencer une grossesse sachant que le statut du fœtus peut être connu 2.Augmenter l’assurance et diminuer l’anxiété du couple à risque 3.Eviter la naissance d’un enfant atteint d’une maladie grave 4.Permettre une prise en charge optimale in utéro où à la naissance d’une maladie traitable. 5.Permettre au couple de se préparer à la naissance d’un fœtus atteint
  17. 17. Organisation générale du DPN  Procédure complexe  Plusieurs intervenants cliniques et para cliniques  Obligation de qualité des soins  Cadre juridique?  A pratiquer dans le contexte d’un centre pluri- disciplinaire de DPN ( CPDPN) dont les mission conditions d’agrément et de fonctionnement doivent être précisés
  18. 18. Consultation génétique PréDPN:  L’idéale à réaliser avant toute grossesse afin de préserver la sérénité du couple et des soignants.  A prendre en considération: 1- Le diagnostic est il établi: Diagnostic précis = pré requis essentiel avant tout DPN 2- Chiffrer le risque de récurrence 3- Le DPN est il techniquement réalisable: 4- Si étude indirecte  ADN parents et cas index doivent être disponibles
  19. 19.  Répondre aux questions du couple: où sera faite l’analyse, où se faire prélever, comment acheminer le matériel biologique, comment payer les frais d’analyses  Insister sur le caractère obligatoire d’une nouvelle consultation à chaque grossesse car on constate: – Souvent les données de base sont oubliées ou mal comprise. – Des questions non abordées font le jour – Procédures de DPN ont évolué
  20. 20. Le DPN est il éthiquement justifié? La polykystose rénale autosomique récessive est un calvaire pour l’enfant et ses proches, DC en bas age,IRT, Hémodialyse 1. Expressivité variable de certaines affections/OTC où certains mâles sont asymptomatiques au prix de mesures hygièno-diététiques peu contraignantes VS filles formes graves 2. Corrélation phénotype génotype pas toujours la règle 3. Notion de gravité et variabilité susceptible d’évoluer dans le temps exp: PCU C’est pourquoi il est sage de se garder d’établir une liste de maladies graves et incurables
  21. 21. Quelle est la demande du couple DPN  Fœtus atteint  IMG. ( vision réductrice) IMG récusée pour cause morale ou religieuse Se préparer à accueillir à la naissance un enfant atteint dans les meilleures conditions en partenariat avec le néonat, le réa, le psychologue … La demande d’un même couple peut changer d’un DPN à un autre vu l’hétérogénéité phénotypique intrafamiliale.
  22. 22. 1. Quels tests génétiques sont disponibles? 2. Quels tests génétiques peut-on offrir ? 3. Quels tests génétiques doit on recommander? 1- Tests de dépistage 2- Tests de diagnostic
  23. 23. 3 possibilités de dépistage avec dosage des marqueurs sériques maternels au 1er / 2ème trimestre de la grossesse – le dépistage combiné du 1er trimestre associant les mesures échographiques (LCC, CN, et date de l’échographie) aux marqueurs sériques maternels du 1er trimestre (PAPP-A et ßhCG libre). – Le prélèvement est effectué entre 11SA-13SA+6 j (45<LCC <84 mm) – le dépistage séquentiel intégré au 2ème trimestre associant les mesures échographiques du 1er trimestre aux marqueurs sériques maternels du 2ème trimestre (hCG totale ou sous-unité ßhCG libre, et AFP +/- estriol). – Le prélèvement est effectué entre 14SA-17SA+6 j. – le dépistage par les seuls marqueurs sériques maternels du 2ème trimestre.
  24. 24. Maternal Age Trisomy 21 Trisomy 18 Trisomy 1 5 - 19 1:1600 1:17000 1:33000 0 - 24 1:1400 1:14000 1:25000 5 - 29 1:1100 1:11000 1:20000 0 - 34 1:700 1:7100 1:14000 5 - 39 1:240 1:2400 1:4800 0 - 44 1:70 1:700 1:1600 5 - 49 1:20 1:650 1:1500
  25. 25. Echographie morphologique
  26. 26. Manifestations anténatales Echographie morphologique rein fœtal polykystique
  27. 27. Réalisation du DPN A- Dosage de métabolites • Utile /AO • Nécessité contrôle sur culture cellulaire B- dosage activité enzymatique • Tissu extra embryonaire; Tissu embryonnaire, • Tissu fœtal pur • Quantité de matériel nécessaire: nécessité culture cellulaire 2S en moyenne de délai • Nécessité normes dans le tissu considéré:  Résultat évident si 0% ou 100% d’activité  Plus difficile si taux intermédiaires  Exemple dosage activité chaine respiratoire sur tissu fœtal vu l’existence d’isoformes et de protéines de structure complexe  Pseudodéficit; intérêt d’étudier les parents hétérozygotes
  28. 28. Génétique moléculaire:  2 parties 1. Identification du statut sain ou atteint du fœtus 2. Elimination d’une contamination par de l’ADN maternel  Etape1: Examen visuel et à la loupe binoculaire du tissu prélevé  Élimine une contamination massive par le tissu maternel  Caractère hémorragique du LA  Trophoblaste: tri à la loupe binoculaire  analyse directe et mise en culture  Etape2: Statut du fœtus  2 approches  Etude directe:  Mutation délétère préalablement identifiée chez le cas index  Précaution: une variation dans un gène donné n’est pas synonyme de mutation (SNP)  Nécessité de réunir des arguments sérieux en faveur de la responsabilité vis-à-vis de la maladie du variant avant de se lancer dans une procédure de DPN
  29. 29. ADN fœtal circulant • ADN fœtal circulant dans le sang maternel • Concentration faible. • Maladies métaboliques: peut être utilisé pour le sexage.
  30. 30. Résultats retrouvés • A 12 SA – 1- clarté nucale: – 2- triple test : – 3- CVS : mise en culture • Analyse moléculaire – PKHD1: – Analyse pureté ADN fœtal • 3mm • AFP↓ , b HCG↑, oest ↓ •  caryotype fœtal  • 47,XX,+21 • Fœtus HTZ • vérifiée
  31. 31. La consultation du « rendu du résultat » • Médecin prescripteur de l’analyse • Répond aux questions du couple • Organise l’IMG si fœtus atteint : • Envisage l’avenir refus !
  32. 32. • Fœtus porteur de T21 • Conseil génétique rediscuté avec couple • Couple décide de poursuivre la grossesse
  33. 33. Améliorer la qualité de la prise en charge du patient Accès au diagnostic et à la prise en charge des patients atteints de maladie rare 1. Structurer des filières « maladies rares » Exp: Anomalies du développement déficience intellectuelle de causes rares, maladies rénales héréditaires, maladies cardiaques héréditaires…… 2. Donner à la biologie toute sa place au coté de la clinique 3. Développer les approches à haut débit (CGH et séquençage) dans le cadre des plateformes nationales de laboratoires de diagnostic approfondi 4. Coordonner les structures « maladies rares » par un système d’information unique 5. Favoriser le développement de la télémédecine dans la prise en charge des maladies rares 6. Améliorer les dispositifs de dépistage et de diagnostic intéressant les maladies rares La banque nationale de données maladies rares
  34. 34. 1- Optimiser les modalités d’évaluation et de financement des centres de référence maladies rares : Créer, financer, optimiser l’évaluation de centres de référence de maladies rares. 2- Mise en place de programmes pour élaborer des protocoles nationaux de diagnostic et de soins de maladies rares 3- Garantir la qualité de prise en charge médicamenteuse adaptée à chaque patient atteint de maladie rare ( accès , disponibilité, améliorer la connaissance )
  35. 35. Développer les liens entre les acteurs de la prise en charge et l’accompagnement 1- Promouvoir le recours techniciens d’insertion 2- Améliorer et diffuser les connaissances sur les conséquences des maladies rares en termes de handicap et de retentissement sur la scolarité et la qualité de vie des personnes, des risques inhérent a leur handicap, Améliorer les pratiques des professionnels de santé 1- Evaluer l’apport des nouveaux métiers pour les maladies rares. 2- Renforcer les connaissances sur les maladies rares des professionnels de santé et du secteur social, actualiser les connaissances sur les maladies rares des professionnels de santé (FMC), diffuser des recommandations de bonnes pratiques sur les situations d’urgence liées aux maladies rares, produire des modules d’enseignement numérique, intégrer un module maladies rares dans le programme de la « médecine de famille »
  36. 36. • Rendre accessible l’information et la diffuser • 1- Organiser une action de communication nationale annuelle sur les maladies rares • 2- Promouvoir « Maladies Rares Info Services » comme numéro unique de renseignement téléphonique maladies rares • 3- Diffuser des informations aux patients et à leurs médecins traitants

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