Mme Hilde Marlyse Goufan a eroume presented a paper under the theme : MARKETING RH ET PERFORMANCE AU SEIN DES ENTREPRISES DU SECTEUR DE L’ELECTRICITE DU CAMEROUN during the Charisma/ISTG-AC Maaron Business School colloquium on digital communication.
The colloquium was chaired by Professor Alain Ndedi who wanted to provide a platform to PhD students to showcase their research interests.
MARKETING RH ET PERFORMANCE AU SEIN DES ENTREPRISES DU SECTEUR DE L’ELECTRICITE DU CAMEROUN
1. MARKETING RH ET PERFORMANCE AU
SEIN DES ENTREPRISES DU SECTEUR DE
L’ELECTRICITE DU CAMEROUN
PAR:
MME HILDE MARLYSE GOUFAN A EROUME
EMAIL: MARLYSEGB@YAHOO.FR
2. CONTEXTE
• Constituée sous forme de société anonyme, la SONEL résulte
de la fusion en 1974 d’anciennes Sociétés qu’étaient Energie
Electrique du Cameroun, en abrégé ENELCAM et Electricité Du
Cameroun en abrégé EDC, puis de l'absorption en 1975 de la
POWERCAM. Son capital social est détenu à hauteur de 93%
par la République du Cameroun et de 7% par la Caisse
Française de Développement dont 4,2% par sur fonds propres
et 2,8% sur les ressources du FAC.
3. • Sa mission principale se résume à assurer la
production, la distribution et le transport de
l’Energie électrique sur toute l’étendue du territoire
national. Le gouvernement camerounais se fixe de
nouveaux objectifs en ce qui concerne le secteur
de l’énergie électrique :
4. • Le recours au secteur privé afin de dégager des
financements pour la réalisation des
investissements nécessaires à court et moyen
termes et afin d'utiliser l'expertise professionnelle
d'opérateurs reconnus.
5. • L'amélioration de la qualité du service fourni et
l'accroissement de la desserte.
6. • L'amélioration de l'efficacité dans la production, le
transport et la distribution d'électricité.
7. • La fourniture de l'électricité à des prix compétitifs
aux industries et aux particuliers.
8. • L’Etat qui entend conserver la maîtrise du
développement sectoriel des trois principaux
services publics marchands que sont l’eau,
l’électricité et le téléphone souhaite cependant en
confier l’exploitation à des structures privées
disposant d’une totale autonomie de gestion au
moyen de contrats.
9. • Le 17 juillet 2001 consacre la privatisation de la SONEL au
bénéfice de AES-Sirocco Limited, une filiale de AES-
Corporation qui contrôlera 56 % du capital de l'entreprise.
Le prix de la Privatisation s’élève à 23 milliards de francs CFA.
L’entreprise SONEL est rebaptisée AES-SONEL, société
anonyme au capital social de 43 903 690 000 francs CFA, qui
emploie 3924 personnes dont 540 cadres, 1328 agents de
maîtrise et 2056 ouvriers/employés.
10. • Le capital social se répartit désormais de la manière
suivante : investisseurs privés, 56% dont 51% pour AES
Corporation et 5% pour le personnel de AES-SONEL ;
44% pour l’Etat camerounais. De nouveaux objectifs
sont rajoutés à cette société qui rentre en plein dans
le système capitaliste : obligation de résultats en
termes de bénéfices et de réduction des coûts.
11. • Le 30 août 2015, le groupe ACTIS rachète les parts
de AES et la société est baptisée ENEO
CAMEROON
12. • Malgré tous ces changements et le monopole
accordé à cette entreprise privée, le problème de
l’électricité n’est pas résolu.
13. • L’Etat du Cameroun instruit donc un plan de
développement de ce secteur. Le Document de
Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) nous
propose le plan de Développement du secteur de
l’électricité à l’horizon 2030 pour résorber le déficit
énergétique actuel et celui prévisible dans le court
terme, le moyen terme et le long terme.
14. • Pour ce faire, la construction des barrages
hydroélectriques et thermiques sont en projet sur
toute l’étendue du territoire.
15. • De ces projets naissent de nouvelles structures
dans les secteurs de la Production et du Transport
16. • En dehors de ces aspects technologiques et
infrastructurels, le Cameroun a besoin des
ressources humaines en quantité suffisantes,
qualifiées, compétentes et motivées pour mener à
bien ces projets.
17. • Nous assistons donc à une pénurie des ressources
compétentes dans ce secteur en mutation
désormais soumis à la concurrence intra sectorielle,
malgré l’existence de monopole naturel dont elles
bénéficient.
19. • Quel marketing RH les entreprises du secteur de
l’électricité au Cameroun mettent -elles en place
pour rester performantes dans ce secteur en pleine
mutation ?
20. • En d’autres termes quelle politique d’attraction, de
rétention et de fidélisation des talents ces
entreprises mettent-elles en œuvre pour rester
performantes dans ce secteur hautement
sensible ?
21. • Ou encore comment attirer, retenir et fidéliser les
talents dans un secteur de l’électricité en pleine
mutation concurrentielle ?
22. OBJECTIF
• La performance des entreprises du secteur de
l’électricité au Cameroun dépend du Marketing RH
mis en place par ces dernières
23. • La gestion des talents dans les entreprises du
secteur de l’électricité au Cameroun est la clé pour
que ces entreprises restent performantes dans une
situation de pénurie des ressources humaines
25. • Etudes quantitatives parce que nous sommes en
sciences sociales. Nous nous frottons aux
comportements, aux attitudes, aux opinions. Ce
sont des phénomènes qu’on ne peut apprivoiser.
26. • Tout au long de notre travail, nous aurons des
rencontres avec les dirigeants des entreprises
privées et publiques du secteur de l’électricité au
Cameroun
27. • Sous forme de questionnaire ou d’interview, nous
recueillerons les données à analyser pour savoir
quelle politique de Marketing RH est mise en place
pour leur permettre de rester compétitives.
30. • Conscientiser les Managers ou le Top Management
sur le bien fondé d’une gestion stratégique des
Ressources Humaines.
31. • Aider les entreprises à mettre en place à la DRH
une approche Marketing RH qui est liée à
l’évolution même de la fonction, qui passe de plus
en plus d’une dimension outil à une dimension
stratégique, en d’autres termes qui va au-delà de
la logique de ‘business partner’ actuellement à la
mode dans ce secteur
33. • Aider les entreprises à mettre en place à la DRH une approche Marketing RH qui
est liée à l’évolution même de la fonction, qui passe de plus en plus d’une
dimension outil à une dimension stratégique, en d’autres termes qui va au-delà
de la logique de ‘business partner’ actuellement à la mode dans ce secteur