1. Les impacts sociaux du projet

2. Citation
“Si tu ne peux pas le mesurer, tu ne peux pas
l’organiser.
Si tu ne peux pas l’organiser, tu ne peux pas le mettre
en œuvre.
Si tu ne peux pas le mettre en œuvre, ton projet n’a
pas de valeur sociale.”
(David Hunter, consultant en management non-lucratif)

3. L’impact social, c’est quoi ?
L’impact social d’une organisation ou d’une action
désigne l’ensemble des changements sociaux
durables qu’elle engendre, tant sur ses bénéficiaires
directs ou indirects, que sur l’environnement ou la
société en général changements de
:
comportements, renforcement durable des savoir-faire et des
savoir-être, influences sur les pratiques d’un secteur, sur les
législations et les politiques locales ou nationales...

4. L’impact social n’est pas…
La somme d’argent recueillie
pour la cause de l’éducation
L’impact social c’est…
Le nombre d’enfants qui
retournent à l’école grâce à
ton projet…

5. L’impact social n’est pas…
Le nombre de poubelles de
recyclage que tu disposes
dans les rues…
L’impact social c’est…
Le nombre de bouteilles en
plastiques recyclées grâce à
toi…

6. L’impact social n’est pas…
Le nombre de flyers que tu
distribues sur les végétariens…
L’impact social c’est…
Le nombre de gens qui
deviennent végétariens
grâce à toi…

7. L’impact social n’est pas…
Le nombre de signatures sur
ta pétition…
L’impact social c’est…
Faire en sorte qu’une loi
soit votée…

8. Quelques exemples
• L’impact social n’est pas la somme d’argent recueillie pour la
cause de l’éducation, mais le nombre d’enfants qui retournent
à l’école grâce à votre projet ;
• L’impact social n’est pas le nombre de poubelles de recyclage
que vous disposez dans les rues, mais le nombre de bouteilles
en plastique recyclées grâce à vous ;
• L’impact social n’est pas le nombre de flyers que vous
distribuez sur les végétariens, mais le nombre de gens qui
deviennent végétariens ;
• L’impact social n’est pas le nombre de signatures sur votre
pétition, mais faire en sorte qu’une loi soit votée

9. Mesurer l’impact social
La mesure d’impact est un art et une science.
Il n’y a pas une seule bonne façon de mesurer l’impact.
Mais vous pouvez commencer par répondre à 3 questions :

10. L'exemple d'Arnault – Musique pour tous
« Au début, nous avons commencé avec un binôme de bénévoles et 6
enfants. A la fin de chaque cours, on fait une mise en commun des
activités. Avec 6 enfants, on a estimé qu’on a un impact indirect sur 36
personnes (famille, entourage).
On a pour objectif d’avoir, dans 10 ans, 1300 enfants impactés (90 en 3
ans, 400 en 5 ans).
Au début, il n’y avait aucun chiffre. Ashoka a mis la pression pour voir grand
et se donner des objectifs chiffrés d’impact social.
La force du projet, c’est d’avoir un modèle réplicable à l’infini grâce à nos
partenaires stratégiques : Lions Club pour les guitares et toutes les ASTI de
France.
D’un point de vue qualitatif, nous permettons aux enfants d’échapper à leur
quotidien difficile grâce à la musique. Nous leur donnons la possibilité
d’entrer dans de nouveaux cercles de relations, plus vertueux. Enfin, nous
leur transmettons une passion commune, la guitare ! »

11. L'exemple de Georg – Soulbottles
« Pour essayer de mesurer mon impact, j’ai lancé une enquête auprès de
mes clients : 50% d’entre eux disent qu’ils boivent plus d’eau du robinet
depuis qu’ils ont acheté une bouteille Soulbottles.
Mais je ne me suis pas fixé d’objectifs précis en termes d’impact social.
C’est assez difficile.
Soulbottles est pour moi le symbole d’un style de vie de façon plus
générale : le développement durable peut être sexy et cool.
Je sais très bien que d’avoir une bouteille en verre pour boire de l’eau
n’est pas la seule chose à faire pour avoir un comportement durable pour
la société (rires) ! Du coup, il faudrait pouvoir mesurer le comportement
plus général de mes clients ; je ne sais pas encore comment faire mais j’y
travaille ! »

12. L'exemple de Baran – World Citizen
« Nous avons réalisé, à ce jour, 20 ateliers (de différents formats : 3 fois 1
heure ou 3 fois 1 jour !) et 50 événements de sensibilisation dans la rue.
Cela représente environ 500 participants aux ateliers et des milliers de
personnes sensibilisées.
D’un point de vue qualitatif, nous savons que les ateliers sont très
enrichissants. Les participants apprennent des choses nouvelles les
concernant et concernant les autres.
Nous souhaitons encore nous améliorer sur la mesure de notre impact
social car cela est utile pour l’amélioration continue de nos ateliers et le
reporting aux partenaires »