Formes Rares et Particulières du Kyste hydatique sarra nabti
Formes Rares et Particulières du Kyste hydatique
Sarra Nabti, Azzedine Hallaci (2), Saddam messai (2) Wahiba Bourouba (1), Mounira
Retima (1), Ouazna Khames (1), Souhem Touabti (1)
(1) Service de Chirurgie de l’Enfant et de l’Adolescent EHS El Eulma, (2) Service de
Neurochirurgie CHU Sétif
Introduction : L’hydatidose ou échinococcose hydatique est une anthropozoonose
due au développement chez l’homme de la larve d’Echinococcus granulosus. La
localisation hépatique est la plus fréquente (50 à 70 %), suivie de la localisation
pulmonaire (25 à 40 %) puis les autres organes (rein, rate, cerveau, etc.). Le
diagnostic est suspecté radiologiquement et biologiquement mais confirmé en per
opératoire et par étude anatomopathologique et parasitaire. Le traitement est
essentiellement chirurgical, le traitement médical à l’Albendazole est utilisé en
complément à la chirurgie ou pour les formes inopérables. Matériel et méthodes :
Nous rapportons dans ce travail des observations sur des formes particulières et rare
de kystes hydatiques (forme cérébrale, rénale, diaphragmatique, situs inversus).
Résultats : nous exposons les méthodes de prise en charge de ses cas ainsi que
leurs particularités. Conclusion : Le kyste hydatique reste un véritable problème de
santé public, il peut se localiser au niveau de tous les organes du corps raison pour
laquelle il faut le suspectez devant toute masse liquidienne chez tout patient vivant
dans une zone endémique. La prophylaxie reste le meilleur moyen thérapeutique.
Formes Rares et Particulières du Kyste hydatique sarra nabti
Formes Rares et Particulières du Kyste hydatique
Sarra Nabti, Azzedine Hallaci (2), Saddam messai (2) Wahiba Bourouba (1), Mounira
Retima (1), Ouazna Khames (1), Souhem Touabti (1)
(1) Service de Chirurgie de l’Enfant et de l’Adolescent EHS El Eulma, (2) Service de
Neurochirurgie CHU Sétif
Introduction : L’hydatidose ou échinococcose hydatique est une anthropozoonose
due au développement chez l’homme de la larve d’Echinococcus granulosus. La
localisation hépatique est la plus fréquente (50 à 70 %), suivie de la localisation
pulmonaire (25 à 40 %) puis les autres organes (rein, rate, cerveau, etc.). Le
diagnostic est suspecté radiologiquement et biologiquement mais confirmé en per
opératoire et par étude anatomopathologique et parasitaire. Le traitement est
essentiellement chirurgical, le traitement médical à l’Albendazole est utilisé en
complément à la chirurgie ou pour les formes inopérables. Matériel et méthodes :
Nous rapportons dans ce travail des observations sur des formes particulières et rare
de kystes hydatiques (forme cérébrale, rénale, diaphragmatique, situs inversus).
Résultats : nous exposons les méthodes de prise en charge de ses cas ainsi que
leurs particularités. Conclusion : Le kyste hydatique reste un véritable problème de
santé public, il peut se localiser au niveau de tous les organes du corps raison pour
laquelle il faut le suspectez devant toute masse liquidienne chez tout patient vivant
dans une zone endémique. La prophylaxie reste le meilleur moyen thérapeutique.
3. Adénopathie cervicale (ADP) :
Généralités
ADP : tuméfaction liée à une hypertrophie d’un ganglion lymphatique
consécutif à une prolifération cellulaire réactionnelle ou tumorale
Motif fréquent de consultation en ORL
Orientation diagnostique : interrogatoire et examen clinique minutieux
Certitude : examens complémentaires
3
7. Interrogatoire
Age, état général du patient, origine ethnique, contexte social particulier, milieu défavorisé
Contexte OH, tabac, comportement sexuel à risque
ATCD médicaux : toute radiothérapie, tuberculose, prise de lait cru, fromage frais ou autre
alimentation artisanale
ATCD chirurgicaux : ORL, face, cou, cuir chevelu, dentaire
Date d’apparition, survenue (brutale ou progressive), conditions
Signes fonctionnels généraux associés en faveur d’une hémopathie
Signes fonctionnels ORL associés (3 D), otalgie
7
8. Examen clinique
Siège : latéral, médian
Inspection : état cutané en regard de l’ADP, ascension
Palpation : inflammatoire, forme, isolée, taille (> 3cm), battant ou expansible
Autres localisations (axillaire, inguinaux), hépato-splénomégalie
8
11. Autres examens : en fonction de la
clinique
Sérologies : VIH, EB, toxoplasmose, rubéole, maladie des griffes du chat
Imagerie injectée ou non
Myélogramme
Bilan thyroïdien
Ponction cytologique à l’aiguille : néoplasie des VADS ou thyroïdien
Panendoscopie ORL
Cervicotomie exploratrice + adénectomie, analyse extemporanée
11
12. Orientation diagnostique
ADP épisode aigu loco-régional
ADP chronique de cause inflammatoire
ADP de l’hémopathie maligne
ADP de métastases : VADS ou adénocarninome sus/sous diaphragmatique
13. ADP épisode aigu loco-régional
Diagnostic simple, contexte fébrile + péri adénite
Porte d’entrée dentaire ou amygdalienne
2 risques :
13
Phlegmon
Leucémie de
l’enfant
14. ADP chronique inflammatoire
Sujet jeune +++, importance cruciale de l’interrogatoire
Tuberculose ganglionnaire cervicale
Devant asthénie post épisode fébrile : Mononucléose infectieuse, tularémie,
toxoplasmose, maladie des griffes du chat
Sarcoïdose, actinomycose, syphilis, VIH
14
15. ADP de l’hémopathie maligne
15
Hodgkin
Lymphome non
Hodgkinien
LLC si >50ans
ADP bilatérales et
symétriques
16. ADP métastatique cancer VADS
16
> 50 ans
OH + Tabac
= épidermoïde
VADS
Asie du Sud-est
Méditéranéen
= Rhinopharynx
Menuisier
= Sinus, fosses
nasales, ethmoïde
Pratiques sexuels à
risques
= HPV16
17. Toujours penser
Nasofibroscopie + biopsies
Bilan d’extension loco-régional (VADS), général : TDM sinon PET SCAN pour
trouver un primitif sous diaphragmatique
Prendre en compte le patient et toutes les comorbidités (bilan nutritionnel ++)
Se méfier de l’exceptionnel mélanome métastatique
17