Le traitement des dents permanentes immatures apexogénèse et
1. LE TRAITEMENT DES DENTS
PERMANENTES IMMATURES
APEXOGÉNÈSE ET
APEXIFICATION
2. INTRODUCTION ET DÉFINITION :
• Une dent permanente présente sur
l’arcade est dite immature tant que la
jonction cémento-dentinaire apicale n’est
pas en place.
• Les thérapeutiques des dents
permanentes immatures interviennent à
la suite :
• D’un processus carieux ;
• D’un traumatisme.
3. Le but du traitement
• L’édification radiculaire et alvéolaire ;
• La formation d’une barrière apicale en cas
de nécrose.
4. ANATOMO-PHYSIOLOGIQUE DE
LA IMMATURE :
• une absence de la région apicale.
• L’apex est largement ouvert enforme
d’entonnoir ou tromblon.
• Le canal radiculaire est large.
• Les parois dentinaires, fines et fragiles,
apparaissent divergentes, parallèles ou
convergentes selon le stade de formation
radiculaire.
5. ANATOMO-PHYSIOLOGIQUE DE
LA IMMATURE :
• Le diamètre vestibulo-lingual est toujours
plus grand que le diamètre mésio-distal.
• Cette zone très vascularisée, possède un
potentiel cellulaire important et participe
activement à l’édification radiculaire.
6. Différents stades d’édification
radiculaire :
• Selon Nolla , l’édification radiculaire se
déroule en dix ans:
Du 1er
au 6ème
formation de la couronne;
Du 7ème
au 10ème
, la formation de la racine.
7. La phase de croissance active
On assiste successivement à :
• L’édification de la pulpe ;
• L’élaboration de la matrice de la dentine
primaire et à sa minéralisation ;
• L’édification d’une partie de l’enveloppe
cémentaire et du desmodonte.
• A ce stade, les apex sont encore
largement ouverts(elle dure un an et ½ ).
8. Phase de maturation
Elle se caractérise par :
• L’achèvement de la minéralisation de la
dentine primaire ;
• L’édification complète de l’enveloppe
cémentaire qui conduit à la fermeture
macroscopique de l’apex ;
• La formation de l’os alvéolaire environnant
à partir de la corticale interne : la lamina-
dura(dure plus de 3 ans).
10. Traumatisme
• L’interrogatoire permet de connaître la nature du
traumatisme et surtout le temps écoulé entre
l’accident et la consultation.
• L’observation clinique doit comporter l’examen :
• Des tissus mous.
• Des tissus durs.
• Les tests thermiques et électriques et la
percussion.
• La radiographie rétroalvéolaire.
12. Traitement
• Le paramonochlorophénol camphré.
• L’iodoforme ou crésatine pour augmenter
les propriétés anti-bactérienne.
• La méthyle cellulose en solution aqueuse
pour modifier la consistance et permettre
une obturation plus facile.
• Le sulfate de baryum et l’iodoforme pour
accroître la radio-opacité.
13. Traitement
• Préparation commerciale:elle sont nombreuses
• Pour les préparations endocanalaires
fluides :
-Claxyl (thersa).
-Pulpdent (corpof america).
-Calcipulpe (septodent).
• Pour la préparation durcissante :
-Dycal (caulk).
-Procal (3M).
-Life (kerr).
14. Le M.T.A. Minéral trioxyde
aggregate
• Il a été mis en au point vers les années
1992-1993.
Présentation :
• Il se présente comme une poudre grise
composée de fines particules hydrophyles
ou blanche de formule identique mais
sans fer.
15. Le M.T.A. Minéral trioxyde
aggregate
• Composition :Elle est composée de :
-Oxyde de calcium 65% ;
-Dioxyde de silicate 21% ;
-Oxyde de fer 5% ;
-Oxyde d’aluminium 4% ;
-Sulfate de calcium 2,5%, oxyde de Mg 1%,
oxyde de sodium et de potassium 0,5%.
16. Dents nécrosées : apexification.
Définition :
• La technique d’apexification a pour but
de provoquer la fermeture de l’apex sans
allongement radiculaire et ce par la
formation d’une barrière calcifiée.
17. Dents nécrosées : apexification
• Deux types de réparations peuvent
survenir :
• Si le stade d’évolution radiculaire
correspond à l’âge dentaire du patient (un
enfant), certaines cellules de la gaine
d’Hertwig peuvent demeurer vivantes, et
l’allongement radiculaire peut alors
s’effectuer
18. • Si le stade d’évolution ne correspond plus
à l’âge dentaire du patient, la racine est
alors « figée » au stade où la nécrose
pulpaire est survenue.
19. Indications :
• L’apexification est indiquée dans le cas
où :
• Les dents immatures ont une atteinte
pulpaire non réversible ou nécrosée,
avec ou sans le soin périapical.
• Les dents « isolées » ou le
développement radiculaire a été arrêté
au moment où la nécrose pulpaire s’est
produite
20. Examen clinique :
• La dent ne répond pas aux tests de
vitalité.
• Le test à la percussion peut être
douteux.
• On peut observer l’existence d’un
gonflement ou d’une fistule dans le sillon
vestibulaire.
21. Examen radiographique
– :
Il permet :
• D’établir le stade d’évolution de la racine ;
• De préciser la présence /ou non
d’éventuelles atteintes périapicales.
22. Technique opératoire :
• Anesthésie non nécessaire, sauf pour la
pose du champ opératoire ;
• Cavité d’accès doit être suffisante pour
faciliter l’utilisation des instruments de
préparation et d’obturation et permettre
l’extirpation plus aisée des débris
canalaires ;
• Détermination de la longueur de travail à
l’aide de radiographies prises sous
diverses incidences ;
23. Technique opératoire :
• Le parage s’effectue sans limage excessif
des parois radiculaires, sous irrigation
constante de sérum physiologique ou
d’hypochlorite de sodium à 2,5% ;
• Le séchage s’effectue à l’aide de grosse
pointes de papier stérile par rapport à la
longueur de travail ;
• Le canal est obturé avec l’hydroxyde de
calcium.
24. 1ère Méthode :
• Utilisation d’hydroxyde de calcium pur en poudre
+ eau distillée ou sérum physiologique stérile ;
• Cette pâte est transportée dans le canal à l’aide
d’un porte amalgame stérile « poussée » au
contact du tissu périapical, à l’aide de fouloirs
Schilder ou de grosse pointe de papier stérile,
tenues à l’envers ;
• L’opération est renouvelée plusieurs fois jusqu’à
remplir la totalité du canal.
25. 2ème Méthode :
• Utilisation de l’hydroxyde de calcium sous
forme de pâte (Pulpdent, calcipulpe,
hypocol), introduit dans le canal à l’aide
d’un bourre pâte type Lentulo, sur lequel
la longueur de travail –2mm est reportée ;
• L’hydroxyde de Ca++ peut être amené
dans le canal avec une seringue et des
embouts stériles (Pulpdent Corp).
26. 2ème Méthode :
• Un cliché radiographique est effectué ;
• Les excès de l’hydroxyde de Ca++ sont
éliminés sur une auteur ou hauteur de 4
mm pour permettre une obturation
temporaire à 2 étage (cavité + IRM).
27. Suivi postopératoire :
• A une semaine, les signes cliniques
doivent avoir disparu ;
• A 2 semaines, un cliché radiographique
est pris, un suivi radiologique, tous les 3
mois, jusqu’à la mise en évidence de la
barrière apicale, ce qui peut s’effectuer
dans un délai de 12 à 18 mois ;
28. Suivi postopératoire :
• L’obturation définitive est effectuée soit
par condensation latérale ou verticale à la
Gutta-percha ;
• Le suivi radiographique doit se faire au
bout de 6 mois, 1 an et pendant 4 ans.
29. Pronostic :
• Il est excellent, si la méthodologie est
bien suivie, puisque les études cliniques
montrent une guérison périapicale de
90%.