2. Le plan du travail
Introduction
Définition
Classification et critères diagnostic
Etiologie
Manifestations cliniques
Manifestations manducatrice
Manifestations articulaires
4. Introduction
L'appareil manducateur se compose d'éléments passifs
articulaires (temporo-mandibulaires et occlusaux) et
d'éléments musculaires actifs, le tout étant cordonné
par le système neurosensoriel (nerf trijumeau et
système nerveux central)
L'efficacité de cet appareil dépend du fonctionnement
harmonieux et équilibré de ses différents composants,
mais aussi de sa capacité d'adaptation à diverses
fonctions (ventilation, phonation, digestion et
mimique...).
5. Définition
Rappel sur l’appareil manducateur:
l’appareil manducateur est maintenue par un
fonctionnement coordonné, interdépendant et
harmonieux de ses quatre déterminants :
6. Mastication + stabilité de l’etage
inferieur de la face
Activité motrice
limitation et la coordination des
mouvements et rapports
intermaxillaires
la commande et la régulation
central de l’ensemble
7. Définition
Les dysfonctionnements de l'appareil manducateur
correspondent à des défauts d'adaptation de celui-ci.
Ils peuvent être secondaires à un trouble de l'occlusion
dentaire ou à une para- fonction manducatrice, et sont
souvent majorés par un désordre d'ordre psychique ou
général.
Les tableaux cliniques associent principalement des
douleurs, des bruits et des troubles de la cinématique
temporo-mandibulaire
8. Classification et critères diagnostic
1. La classification de l’IHS : (international headache
society) répartit en 13 classes toutes les atteintes
douloureuse de la tête et du cou dont font partie les
DAM
2. La classification de l’AAOP( american academy of
oro-facial pain) : distingue les désordres congénitaux
et acquis des surfaces osseuses, y compris les
désordres des ATM et les muscles masticateurs
10. 4. La classification de l’EMC s’inspire de celle de l’AAOP
DAM musculaire DAM articulaire
AIGUES :
- Réflexe d’eclissage
- Courbature
- spasme
Dysfonctionnement du complexe condylo-dyscal
Avec réduction
(DDR)
Sans réduction ( DDP)
Incompatibilité des surfaces articulaires
Anomalie
de forme
Adhérences
Adhesion
Luxation temporo-
mandibulaire
CHRONIQUE
- douleurs myofaciale (points
gachette)
- myosite(inflammation)
- contracture
Inflammation
Capsulite
Synovite
Rétrodiscite arthrite
Maladies degenerative = arthrose (grade IV)
11. 5. Ecole dentaire de rennes_ France 1999
Altérations
fonctionnelles
Altérations
structurelles
• Subluxation discale
• Luxation réductible
• Luxation irréductible
• Subluxation condylienne
• Luxation temporo-
mandibulaire ou blocage
bouche ouverte
• Une déformation du contour
des surfaces articulaires
(arthrose, ostéophyte, spécules
osseux)
• Une dégénérescence
inflammatoire des structures ou
arthrose rhumatismale
• Une lésion tumorale, une
hyperlaxité ligamentaire, une
ankylose temporo-mandibulaire
12. Etiologie
Le DAM est une interaction entre:
Hôte
Le sujet a risque
Environnement
qui augmente ou reduit la résistance de l’hôte et évite ou permet à
l’agent de devenir pathogène
AgentLe facteur qui attaque
l’hôte
L’occlusion
15. Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion squelettique dysfonction
psychologique systémique
1. Macro-
traumatisme
•Iatrogène : exemple ouverture
buccale forcée ou soins dentaire
prolongé
•Accidentelle : qui vas entrainer une
inflammation( capsulite, synovite)
•Traumatisme direct : par un choc
sur la mandibule, etirement,
torsion….
•Traumatisme indirect : exemple
traumatisme rachidien ( coup de
lapin)
16. 2. Micro-traumatisme:
Comprend toutes les forces latérales exercées de façon
répétée directement ou indirectement sur l’ATM
A/ Les parafonctions: sont des activités prolongées ou
répétées réalisées de manière anarchique, qui
engendrent une hyperactivité musculaire par une
stimulation excessive des proprioceptives
desmodontaux qui provoque une diminution de leur
sensibilité et donc de leur rôle protecteur.
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion squelettique dysfonction
psychologique systémique
19. B/ Anomalie posturale: Susceptibles de modifier la
position mandibulaire, elles peuvent installer un DAM ou
l’aggraver
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion squelettique dysfonction
psychologique systémique
Par exemple:
la position du travail : Une mauvaise
posture du cou peut provoquer
une subluxation au niveau de la
colonne cervicale; c’est la raison
pour laquelle ces deux troubles
coexistent souvent et doivent être
traités simultanément
20. La position du sommeil: dormir sur le ventre ou du
coté latéral
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion squelettique dysfonction
psychologique systémique
http://tototoolco.com/actu.php?type=liens
21. C/Une prothèse dentaire erronée ou mal adaptée
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion squelettique dysfonction
psychologique systémique
22. Ces anomalies de l'occlusion sont caractérisées par
un affrontement conflictuel des arcades dentaires
pouvant
constituer d‘éventuels facteurs de déclenchement,
de prédisposition et/ou d'entretien des
dysfonctionnements de l'appareil manducateur;
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion squelettique dysfonction
psychologique systémique
24. Différentiel ORC-OIM:
Il est plus pathogène si
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
Asymétrique = ce qui vas
provoquer une déviation
mandibulaire
La différence est > à
1mm
25. 1.Anomalie de centrage transversal = Déviation
mandibulaire
Lorsque le différentiel entre ORC et OIM présente
une composante latérale l'OIM impose
une translation transversale de la mandibule
Elle provoque un décentrage condylien en OIM
susceptible de provoquer des troubles musculo-
articulaires.
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
26. 2.Anomalie de centrage sagittal
Antéroposition excessive:
si la différence entre ORC-OIM >1 mm l'OIM est en
antéroposition excessive par rapport à l'ORC .
Rétroposition:
souvent obtenue après restauration prothétique étendue .
Il y’aura des signes cliniques de dérangement interne de l'ATM, on
peut considérer que l'OIM correspond à une rétroposition
mandibulaire à potentialité pathogène.
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
27. 3.Anomalie de centrage vertical = DVO
Si une légère variation
on aura pas de contrainte articulaire
Si la variation de la DVO est importante et brutal
il y’aura un changement de l’homéostasie de l’appareil
manducateur
ce qui vas provoquer des troubles musculaire
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
28. A/ Instabilité de l’occlusion
en OIM : si
Sur-occlusion
Sous-occlusion
Diastéme avec migration
dentaire adaptative .
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
Ils vont entrainer
une instabilité
mandibulaire et
donc une
déviation
mandibulaire
29. A/ Instabilité mandibulaire:
Toute une insuffisance de calage en OIM favorise
une instabilité de la posture mandibulaire en OIM,
induisant compression articulaire et/ou tensions
musculaires compensatrices .
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
30. 1/ Si OIM est imprécise:
Si le relief des cuspides guides ou le recouvrement antérieur
sont insuffisants, ou si le surplomb est excessif, Il n'existe pas
une position mais un espace d'occlusion horizontal plus ou
moins étendu.
La position mandibulaire en OIM est alors imprécise,
faiblement reproductible, accentuant le travail musculaire à
la recherche d'une stabilisation .
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
31. 2/ Anomalie du calage postérieur:
perte de calage postérieur rotation mandibulaire
autour des appuis occlusaux résiduels.
En présence de fréquentes crispations musculaires, la
perte de calage postérieur peut provoquer une
élévation condylienne (compression) à direction
postérieure (pathogène)
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
32. 2/ Anomalie du calage antérieur:
Le surplomb antérieur excessif et la béance antérieure
sont responsables d'une absence de contact occlusal
antérieur en OIM . Cette absence entraine une
instabilité mandibulaire
généralement compensée par une adaptation des
schémas de fonctionnement de la langue pouvant
provoquer eux mêmes des migrations dentaires.
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
33. l'interférence occlusale, définie comme un obstacle
dentaire limitant ou déviant la translation
mandibulaire (propulsion ou diduction)
la prématurité occlusale, définie comme un contact
dentaire déviant le chemin de fermeture (élévation) .
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
34. Les conséquences des interférences occlusales:
Contraintes mécaniques qu'elle implique et qui provoquent
des atteintes structurelles (abrasion, surcharge parodontale)
ou des migrations dentaires
Mouvements mandibulaires d‘évitement qu'elle peut induire
et qui entrainent des contraintes neuro-musculaires ou
articulaires ;
Réactions d'hyperactivité musculaire qu'elle peut favoriser .
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
35. Les conséquences des prématurité
occlusale
Les prématurité favorise, d'une part, une instabilité
sagittale avec rétroposition mandibulaire
fréquente dont le caractère pathogène est accentué
en cas de laxité ligamentaire et/ou de dérangement
interne de l'ATM,
Et d'autre part, une activité musculaire continue de
compensation pour éviter une déviation
mandibulaire.
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion
Centrage Calage Guidage
squelettique dysfonction
psychologique systémique
36. Dysmorphose faciale : jouent un rôle dans le DAM
; cependant d’après certaines étude, ce rôle serait
moindre par un traitement orthodontique
correctement réaliser pendant l’adolescence.
La posture : Elles sont susceptibles de modifier la
position mandibulaire, elles peuvent installer un DAM
ou l’aggraver, exemple la position du sommeil et du
travail.
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion squelettique dysfonction
psychologique systémique
37. Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion squelettique dysfonction
psychologique systémique
Les dysfonctions oro-faciales : comme la dysfonction lingual,
déglutition atypique, respiration buccale, phonation….. Jouent
un rôle de facteur prédisposant ou aggravant et entretenant des
DAM
Une ventilation buccale entraine
une altération de la position lingual ce
qui vas provoquer un déséquilibre
musculaire avec les muscles
masticateurs , donc une répercussion
sur la position antéro-posterieur et
verticale de la mandibule
http://www.paperblog.fr/1744505/allergie-et-respiration-par-la-bouche/
38. Anomalie de phonation:
L'observation de la
position de la langue au
cours de la prononciation
des phonèmes renseigne
sur une éventuelle
anomalie fonctionnelle,
qui peut intervenir dans le
DAM
Etiologie
mécanique
traumatisme occlusion squelettique dysfonction
psychologique systémique
http://www.belbachadental.com/upload/pdf/odf/Phonation-et-orthodontie.pdf
39. 1 le stresse, l’anxiété : peut être un facteur primaire (facteur
etiologique : projection de l’anxiété ou stresse sur les
structures musculo-articulaires oro-faciales) . ou un facteur
secondaire ( conséquence du DAM sur les douleurs chronique
parce qu’il aggrave cette douleur)
Etiologie
mécanique psychologique systémique
2. la dépression, l’angoisse : elle
peut pas être considéré comme un
facteur étiologique mais plutôt
comme une facteur entretenant
du DAM (entretient du schéma
douloureux)
40. Anatomique : comme l’hyperlaxité ligamentaire qui
peut entrer dans le cadre de maladie génétique du tissu
conjonctif tel que le syndrome d’Ehlers-Danlos.
Certaines maladies systémique : arthrite
rhumatismale, hypothyroidie
Certains états de santé généraux fragilisés : remodelage
osseux, deréglement nerveux….)
Etiologie
mécanique psychologique systémique
41. Etiologie
mécanique psychologique systémique
Des troubles métaboliques ou
endocriniens chez la femme jeune
(troubles hormonaux, cycle menstruel,
début de grossesse).
On note également les troubles de
l’homéostasie d’origine endocrinienne
lors de la ménopause et nutritionnelle
(carence en magnésium).
42. L’âge joue un rôle important par le facteur adaptatif et
le potentiel de plasticité des ATM qui diminue avec
l’âge
Etiologie
mécanique psychologique systémique
43. 1. Manifestations manducatrices
1.1. Manifestations musculaires
Secondaires au spasme, elles se traduisent
généralement par:
hypertrophie
musculaire.
une limitation
de l’ouverture
buccale,
44. La douleur :
• douleur localisée : Localisée dans le muscle (simple
gène, fatigue, tension);
• douleur irradiée :L’irradiation de la douleur se fait le long
de la fibre musculaire (douleur au niveau du temporal :
irradiation à l’ATM et au muscle ptérygoïdien latéral);
• La douleur projetée: est une douleur à distance du
muscle sans trajet douloureux intermédiaire.
45. Selon le muscle concerné, les douleurs sont retrouvées
dans;
-
-43% des cas au muscles cervicaux…
-70% des cas au masséter,
-84% des cas au ptérygoïdien latéral,
-49% des cas au temporal,
-35% des cas au ptérygoïdien médial,
46. Une limitation de l’ouverture buccale (trismus)
Le trismus est intermittent et témoigne d’une contracture
musculaire des élévateurs.
Lorsqu’il est favorisé par une bruxomanie nocturne, il est
maximale au réveil et cède progressivement le matin.
S’il est secondaire à une crispation diurne ou à une posture
professionnelle pathogène, il est maximal en fin de journée
et cédera en fin de nuit.
Une hypertrophie musculaire
Unilatérale ou bilatérale, symétrique ou non, est secondaire
à une hyperactivité musculaire;
47. 1.2. Manifestations articulaires
-Douleurs
-Bruits articulaires
-Limitation ou exagération d’ouverture buccale
o Les douleurs
Typiquement localisées au niveau de l’articulation ou dans
l’oreille.
Aggravées par la mastication , les aliments durs, le
bâillement ou le froid, la fatigue, …
Spontanées ou provoquées.
48. o Les bruits articulaires
Claquements, craquement ou crépitations.
*Claquement : bruit violent, net et sonore comparable à
un marteau qui claque (« CLAC »).
*Craquement : bruit bref, moins violent et sonore que le
précédent, comparable à une branche qui craque («
CRAC »).
*Crépitement : bruit prolongé à l’ouverture et à la
fermeture, ressemblant à un grincement ou grattement
et traduisant une altération du disque qui génère un
frottement des pièces osseuses .
49. Limitation de l’ouverture buccale :
L’ouverture buccale se mesure, au pied à coulisse, les
valeurs normales moyennes retenues sont de 47 +/- 7mm
(selon LACHARD).
- On parle de limitation si A< 35mm
-On parle d’hyperlaxité ligamentaire ou d’hypermobilité si A>
50mm
50. 2. Manifestations crânio-cervico-faciales
2.1. Manifestations crâniennes
Céphalées :
Diversement interprétées par le patient: céphalées,
migraines, maux de tête, névralgie…, ces douleurs
correspondant souvent à des irradiations de douleurs
musculaires surtout temporales.
Manifestations otologiques :
Souvent unilatéral, les otalgies, acouphènes et des
sensation d’oreille bouchée pousse le patient à consulter en
ORL, en absence d’anomalies, on évoque le DAM.
51. 2.2. Manifestations faciales
Elles s’expriment par des manifestations diverses :
-Manifestations pseudo-sinusiennes maxillaires : Spasme
douloureux du ptérygoïdien latéral.
-Manifestations ophtalmologiques : se traduisent par des
douleurs rétro-occulaires et périorbitaires.
2.3 .Manifestations cervicales
-Douleurs : douleur au niveau de tous les muscles du cou
surtout SCM (Sterno-cléido mastoïdien) et trapèze.
52. En dehors des signes musculaires et articulaires,
les patients souffrant de DAM, peuvent se
plaindre de troubles dentaires et du parodonte. Il
peut s’agir de:
- Manifestations dentaires ; abrasion, douleurs.
-Manifestations parodontales , récessions
gingivales, mobilité dentaire.
2-4 . Manifestations alvéolo-dentaires
FABIEN, M. Traitement des dysfonctions
cranio-mandibulaires : un carrefour
multidisciplinaire. Lorraine : Université de
lorraine. 245p. Th. Etat : Chir dent : 2013.
53. 1. Examen clinique
1.1. Interrogatoire
Motif de la consultation
-douleurs 78.5 ٪
-Bruits articulaires 34.5 ٪
-Subluxation et luxation temporomandibulaire 15 ٪
-Limitation de l'ouverture buccale2 ٪
Mode évolutif
-Intensité :gène, sensibilité, douleur superficielle,
moyenne ,forte , …
-Durée :quelques heurs, jours, semaines
-Zones gâchettes ou les zones connues par
autopalpation
Démarche diagnostique
54. 1.2. Examen exo buccal
Inspection
Faciale
-faciès crispé
-asymétrie (déviation du menton)
-cicatrice mentonnière(traumatisme)
-mouvement anormaux(tic ,para fonctions, spasme
musculaire)
-dimension verticale
-anomalie de profil :pro ou rétro mandibulie
Postural :
-port de la tête
-attitude scoliotique
55. Palpation
ATM
*La palpation extra-auriculaire : Palpation sur les
téguments, le praticien placé devant le patient, place la
pulpe de ses index dans la région prétragienne pour une
palpation bilatérale symétrique. On demandant au patient
d'ouvrir la bouche le plus largement possible.
56. *Palpation intra-auriculaire : dans la même position, le
praticien place ses auriculaires au niveau des oreilles du
malade.
LASKIN, D. M; GREENE, C.S;
HYLANDER, W. L. Temporomandibular
Disorders: An Evidence-Based Approach to
Diagnosis and Treatment. Singapore :
Quintessence Publishing, 2006.1092p.
57. *L’auscultation : Elle se fait à l’aide d’un stéthoscope,
permet de percevoir les différents types de bruits crées
par les mouvements mandibulaires.
LASKIN, D. M; GREENE, C.S; HYLANDER, W.
L. Temporomandibular Disorders: An Evidence-
Based Approach to Diagnosis and Treatment.
Singapore : Quintessence Publishing,
2006.1092p.
58. 1.3. Examen des mouvements mandibulaires
Ouverture
Etude de la rectitude d’ouverture: Nous examinons la
trajectoire du mouvement à la recherche d’une déviation
59. Nous examinons :
- La trajectoire du point inter-incisif inférieur.
- La position terminale d’occlusion (en PIM)
Fermeture
60. 1.3. Examen des mouvements mandibulaires :
*Propulsion :
- Elle se mesure au pied à coulisse, entre le bord libre de
l’incisive mandibulaire et celui de l’incisive maxillaire
(normale = 9mm) ;
-La trajectoire du point inter-incisif inférieur est souvent
déviée du côté de l’ATM hypo-fonctionnelle.
ROZENGWEIG. Algies et dysfonctionnement de l’appareil
manducateur : proposition diagnostiques et thérapeutiques. Paris :
Cdp, 1994 .495p.
61. Diduction:
L’amplitude des latéralités est mesurée entre la ligne inter-
incisive maxillaire et le marquage vertical de sa projection
sur les incisives mandibulaire, lorsque la mandibule atteint la
limite de son déplacement latéral. La valeur normale est de 8
à 10 mm.
62. Résultats:
o Limitation de l’ouverture buccales +propulsion et diduction
conservées => origine musculaire .
o Limitation de l’ouverture buccale +propulsion et diduction
altérées => origine articulaire .
63. 1.4. Examen dentaire
• On examine les dents pour déceler :
- La formule dentaire
- Lésions dentaires : fracture, ; fêlures, carie
dysplasie, on test la vitalité .
- Les dents traitées et la qualité des restaurations déjà
faites .
- Les hypersensibilités
- Les abrasions
- Mobilité dentaire .
- Migration dentaire.
65. Occlusion dynamique:
Recherche des interférences protrusives ou diductives
travaillantes ou non travaillantes
1.6. Examens complémentaires « imagerie de l’ATM »
Techniques irradiantes :
• Panoramique dentaire
• Téléradiographie
• La tomographie
• Arthrographie
• Tomodensitométrie
Techniques non irradiantes :
Permet la génération d’une image par utilisation d’un champ
magnétique. Non invasive, permettant de choisir le plan de
coupe et d’avoir une image directe du disque.
66. 1.7. Diagnostic différenciel
Douleurs :
•Les algies musculaires avec les algies cranio-facio-
cervicles.
•Les algies articulaires avec les otalgies et douleurs
périauriculaires.
•névralgie essentielle du trijumeau.
•algies d’origine vasculaire:
•algies d’origine sinusienne.
•algies d’origine psychiatrique
67. Limitation de l’ouverture buccale :
• trismus d’origine locale: - infectieuse
- traumatique
- tumorale
• trismus de cause générale:
- tétanos
- origine toxique ou médicamenteuse
- neurologique
69. 1.7. Diagnostic positif
A l’ouverture buccale :
-limitation de l’amplitude
-déviation mandibulaire
-douleur au niveau de ATM.
-sensibilité des muscles à la palpation .
-algies pré-auriculaire irradiantes .
-mise en évidence d’une interférence occlusale.
-examen radiologique .
70. 1. Traitement d’urgence
• Traitement médicamenteux
-Antalgiques : Salicylés et Paracétamol .
-Anti-inflammatoires non stéroïdiens : Ibuprofène,
Naproxène…
-Les myorelaxants : les myorelaxants sont des substances
utilisées dans le traitement des contractures réflexes, en
particulier lorsque ces contractures sont douloureuses
Moyens thérapeutiques
71. • Gouttière occlusale d'urgence.
Elles peuvent être confectionnées et modelée directement
en bouche (résine acrylique autopolymérisable) sur le
patient ou être préfabriquées.
Indication: En cas de spasme : elle est limitée aux incisives
maxillaires créant une butée antérieure empêchant
l'occlusion.
UNGER, F. Les gouttières occlusales. Paris :Cpd, 1995. 152p.
72. - Manœuvre de Nelaton:
Indiquée en cas de luxation temporo-mandibulaire.
Il suffit de placer les pouces dans la cavité buccale au
niveau des cuspides molaires des deux hémi-arcades
inférieures, les autres doigts extra-buccaux empoignant les
branches horizontales des maxillaires.
Le premier temps est un mouvement d’abaissement qui
aggrave la béance et qui permet de mettre la tête
condylienne à hauteur du tubercule zygomatique, le second
mouvement est un mouvement de rétropulsion en
maintenant l’abaissement de la branche montante, pour
73.
74. Les gouttières occlusales :
Ce sont des appareillages amovibles, interposés entre les
arcades dentaires, utilisés transitoirement et de façon
réversible pour modifier ou rétablir les rapports dento-
dentaires et destinés à soutenir ou à corriger des
dysfonctions occlusales ou des fonctions mandibulaires
déficientes (mastication, déglutition, ventilation).
2 ) Traitement occlusal
75. Gouttières de reconditionnement neuromusculaire:
Cette GO réalisée sur articulateur en RC, répond à des
exigences précises :
- Création d’une surface occlusale lisse (sans indentation) ;
- Réalisation en RC des contacts occlusaux ponctuels avec
l’arcade antagoniste ;
- Stabilisations posturales de la mandibule ;
-Le port est nocturne.
-Leurs indications sont de 2 ordres :
-Obtenir le reconditionnement neuromusculaire qui permettra
de définir une relation intermaxillaire asymptomatique.
-Protéger les dents d’une usure excessive liées à des
76. UNGER, F. Les gouttières occlusales. Paris :Cpd, 1995. 152p.
Gouttière lisse
77. Gouttières de repositionnement mandibulaire :
Indiquées dans les problèmes articulaires, elles présentent un
mur de repositionnement et/ou des indentations profondes qui
lors de la contraction des muscles masticateurs, repositionnent
obligatoirement la mandibule dans une position telle que les
surfaces et les disques articulaires soient correctement coaptés.
Gouttière indentée
78. •Equilibration occlusale définitive (meulage)
On détecte donc, à l’aide de papier à articuler les points de
contact prématurés.
On pratique le meulage avec des fraises diamantées à haute
vitesse, avec refroidissement par spray d’eau froide. La
fraise est orientée de façon à aplanir les convexités
cuspidiennes, mais l’anatomie occlusale n’est que très peu
modifiée et le meulage permet l’obtention d’une intercuspidie
adéquate assurant la stabilité de la denture. Ce meulage à
pour principes de base :
- Une économie tissulaire.
- Correction des malpositions dentaires tendant vers un
meilleur alignement dentaire.
79.
80. - Application de chaleur sèche : elle se fait sur
l’articulation et sur le muscle douloureux.
- Ultrasons : cette technique fait appel à des ondes
acoustiques, les effets sont thermiques, mécaniques et
antalgiques, les séances d’une durée de 10 mn sont
quotidiennes.
3- Traitement adjuvants
1-Physiothérapie
81. - Par des anesthésiques locaux : des anesthésiques
locaux sans vasoconstricteur, peuvent être injectés
autour de l’articulation, dans l’articulation, ou dans les
muscles.
- Par des corticoïdes : l’infiltration intra-articulaire, à
base de corticoïdes, est injectée essentiellement dans
le compartiment supérieur.
2-Infiltration
82. 3-Massage et Kinésithérapie :
Ces thérapeutiques sont particulièrement bénéfiques
dans le traitement des douleurs oro-faciales.
Elle vise à faire disparaître les différentes composantes
du DAM musculaire ou articulaire. Les objectifs de ces
thérapeutiques sont :
- Améliorer l’équilibre neuromusculaire ;
- Eliminer les étiologies primaire et secondaire en
supprimant les habitudes para- fonctionnelles qui
surchargent les différentes composantes du système
manducateur.
83. 3.4. Traitement psychique :
Psychothérapie : Toute consultation du patient avec son
médecin traitant a une vertu thérapeutique et il faudra
rassurer ces patients sur la bénignité de ces affections.
Traitements médicamenteux :
•Les tranquillisants diazépiniques,
•Les hypnotiques .
•Les antidépresseurs .
84. 4. Traitement chirurgical
Ses indications sont posées avec beaucoup de réserve,
dans des cas ou toutes les thérapeutiques conservatrices
ont échoué et la situation est handicapante pour le patient.
* Chirurgie discale
*Chirurgie capsulo-ligamentaire
*Chirurgie des surfaces osseuses
85. Autres thérapeutiques
•Biofeedback: le patient essaie d’obtenir un relâchement
musculaire en contrôlant visuellement ou auditivement l’état
de contraction musculaire. le principe de cette technique est
de faire prendre conscience à un malade des phénomènes
pathologiques inconscients
86. Les formes cliniques des altérations fonctionnelles de l’ATM
sont variées et souvent asymptomatiques. Il est donc évident
que l’évaluation clinique est insuffisante, et pour poser un
diagnostic précis, il faut impérativement recourir à des
moyens diagnostiques adéquats (IRM, et arthroscopie) .
Enfin, il faut rappeler l’importance du diagnostic précoce car
les pathologies de l’ATM se présentent actuellement en
nombre croissant et surtout de plus en plus tôt.
Conclusion :