Si certains cas ne peuvent figurer dans ces 50 premiers cas de IONIS Brand Culture (ils sont heureusement plus de cinquante), on ne peut les ignorer tant ils représentent le cœur des métiers. Quelle que soit la technique, la nature de l’entreprise ou de la marque, la hauteur du budget, toute réussite repose sur une idée forte. Or, il ne s’agit pas seulement d’une idée originale, créative ou spectaculaire. La fameuse « Idée Forte » dépasse largement de telles exigences. Et il ne s’agit surtout pas de limiter la quête à la seule idée publicitaire.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
La « buzz strategy » est une démarche novatrice. Elle se construit sur les mêmes éléments qui ont fait le succès du bouche-à-oreille ou de la diffusion des rumeurs depuis des décennies. Ce mode de communication, souvent minimisé par les professionnels dans le passé, demeure depuis des décennies, l’un des outils les plus performants pour influencer. On ne peut cependant expliquer la progression des actions de buzz, sans oublier les transformations du paysage des médias et des outils. Ce qui était souhaitable est devenu opérationnel par les outils disponibles.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Dans le monde du marketing et de la communication actuel, marqué par des effets de mode qui ne reflètent pas toujours la réalité, le discours sur la « mort de la publicité » au profit d’Internet est devenu une banalité. Il tient cependant peu la route quand cet art atteint un haut niveau : l’effet de la publicité télévisuelle est encore et toujours très mobilisateur pour le plus grand nombre.
La campagne de Canal + « l’ours » est à l’image de cette efficacité incontestable, même si les campagnes réellement puissantes en impact sont plutôt rares ces derniers temps. Le média de masse demeure un rassembleur d’opinions, de sentiments et d’influences. Et quand Canal + décide de démontrer son amour pour le cinéma, c’est par l’absurde d’un « tapis mort » et pourtant si vivant, un ours qui a tout vu, tout lu, tout rencontré. La réussite s’impose, créant de la fidélisation, de la reconnaissance, de la valorisation.
Le mariage opère entre l’intention stratégique et l’angle créatif. L’émotion passe. L’identification de Canal +, chaîne du cinéma par excellence, fonctionne parfaitement, quoi de plus simple et de plus complexe ?
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
HP, entreprise d’électronique et informatique, est un précurseur en proposant au public la première exposition internationale, populaire et démocratique. La marque offre ainsi la possibilité aux anonymes de se faire connaître du grand public mais également de mettre en avant la qualité d’impression de ces produits.
Afin de ne pas avoir recours au sponsoring classique ou a la publicité onéreuse, HP s’engage pour la culture et transforme le Palais de Tokyo en « showroom », après avoir fait une opération initiale identique à Londres. Il dévoile de nouveaux talents inconnus au grand public mais également redore son blason et image auprès de certains professionnels tout en faisant connaître ses nouvelles imprimantes et photocopieuses « pro ».
Si certains cas ne peuvent figurer dans ces 50 premiers cas de IONIS Brand Culture (ils sont heureusement plus de cinquante), on ne peut les ignorer tant ils représentent le cœur des métiers. Quelle que soit la technique, la nature de l’entreprise ou de la marque, la hauteur du budget, toute réussite repose sur une idée forte. Or, il ne s’agit pas seulement d’une idée originale, créative ou spectaculaire. La fameuse « Idée Forte » dépasse largement de telles exigences. Et il ne s’agit surtout pas de limiter la quête à la seule idée publicitaire.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
La « buzz strategy » est une démarche novatrice. Elle se construit sur les mêmes éléments qui ont fait le succès du bouche-à-oreille ou de la diffusion des rumeurs depuis des décennies. Ce mode de communication, souvent minimisé par les professionnels dans le passé, demeure depuis des décennies, l’un des outils les plus performants pour influencer. On ne peut cependant expliquer la progression des actions de buzz, sans oublier les transformations du paysage des médias et des outils. Ce qui était souhaitable est devenu opérationnel par les outils disponibles.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Dans le monde du marketing et de la communication actuel, marqué par des effets de mode qui ne reflètent pas toujours la réalité, le discours sur la « mort de la publicité » au profit d’Internet est devenu une banalité. Il tient cependant peu la route quand cet art atteint un haut niveau : l’effet de la publicité télévisuelle est encore et toujours très mobilisateur pour le plus grand nombre.
La campagne de Canal + « l’ours » est à l’image de cette efficacité incontestable, même si les campagnes réellement puissantes en impact sont plutôt rares ces derniers temps. Le média de masse demeure un rassembleur d’opinions, de sentiments et d’influences. Et quand Canal + décide de démontrer son amour pour le cinéma, c’est par l’absurde d’un « tapis mort » et pourtant si vivant, un ours qui a tout vu, tout lu, tout rencontré. La réussite s’impose, créant de la fidélisation, de la reconnaissance, de la valorisation.
Le mariage opère entre l’intention stratégique et l’angle créatif. L’émotion passe. L’identification de Canal +, chaîne du cinéma par excellence, fonctionne parfaitement, quoi de plus simple et de plus complexe ?
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
HP, entreprise d’électronique et informatique, est un précurseur en proposant au public la première exposition internationale, populaire et démocratique. La marque offre ainsi la possibilité aux anonymes de se faire connaître du grand public mais également de mettre en avant la qualité d’impression de ces produits.
Afin de ne pas avoir recours au sponsoring classique ou a la publicité onéreuse, HP s’engage pour la culture et transforme le Palais de Tokyo en « showroom », après avoir fait une opération initiale identique à Londres. Il dévoile de nouveaux talents inconnus au grand public mais également redore son blason et image auprès de certains professionnels tout en faisant connaître ses nouvelles imprimantes et photocopieuses « pro ».
En France, Dim est l’une des campagnes les plus populaires, connues et reconnues, l’une des marques qui disposent de la plus forte notoriété, quelques notes de musique qui signifient beaucoup et que l’on reconnait. Pourtant, ce cas présente d’autres intérêts : l’exemple d’une collaboration réussie de plusieurs décennies entre une marque et son agence, la capacité à « maintenir un cap », l’expression de la femme libre et moderne, quelle que soit la période ou le produit considéré, une puissante capacité de vision et de compréhension de la société et de ses mutations, qui lui a permis de réaliser d’audacieuses diversifications (en lançant, à titre d’exemple, Dim Hommes) et UNE VRAIE OBSESSION DE L’INNOVATION.
Ce parcours d’un demi-siècle a pu connaître quelques ratés ou déviations, mais Dim demeure toujours en tête, aussi longtemps après son lancement, ce qui est loin d’être fréquent.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
En 2001, BMW lance une véritable révolution. Elle peut apparaître aujourd’hui comme une évidence, une démarche rentrée dans les mœurs, il s’agissait pourtant d’une véritable rupture avec la culture « de masse » (mass market, mass média…) en privilégiant un média novateur, plus intime et personnalisable : Internet.
Quand les concurrents s’y installent par des modules publicitaires vite devenus classiques (bandeaux…), BMW va lancer une série de films à partir de scenarii travaillés, « made in Hollywood », avec des réalisateurs et des acteurs connus, le modèle automobile s’adaptant parfaitement au récit. C’est au total huit films qui, par l’intermédiaire des sites, des blogs qui fleurissent sur le net, des dvd, deviennent de véritables « œuvres cultes » au service de la valorisation de la marque.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Depuis sa création, Leroy Merlin a eu pour objectif de se positionner comme le généraliste de la maison, du gros travaux aux accessoires. À travers ces larges campagne à 360°, Leroy Merlin créé des interactions et des synergies entre les canaux afin d’affirmer son ADN auprès du grand public : son expertise de l’habitat. Le distributeur a donc su se positionner comme le guide et l’accompagnateur de la décoration intérieure.Mais il est allé encore plus loin et a su ainsi trouver une place à part, fondée sur la proximité et la confiance avec ses publics.
Grâce au programme « Du côté de chez vous » (et d’autres actions) la marque propose du « brand content », ne délivrant pas seulement les messages habituels des distributeurs, mais un véritable contenu indépendant de l’achat et ne se résumant plus à la dimension produit.
Luc Basier, fondateur de DOTHERIGHTTHING, agence de planning stratégique. Vingt-cinq ans de pratique du planning stratégique en agences de publicité, corporate, CRM et digitale : Publicis, DDB, BMP Londres, Leagas Delaney Paris-Centre, Mégalo&company Euro-RSCG C&O (cf. Luc Basier : "Oui, la communication est efficace", ouvrage écrit à la demande de réalisé à la demande de l'Union des Annonceurs et de l'AACC Édition Kawa)
Comme Teflon, Gore-Tex, Nutra Sweet, Intel a rencontré au cours de sa croissance la question stratégique vitale de la « mise sur orbite » de la marque, de sa valorisation comme « autre chose qu’un ingrédient masqué ».
Par une stratégie de marque brillamment déployée, en particulier par le recours à une multiplicité de « coop-advertising », Intel va réellement devenir un « ingrédient qui compte ». Le client final va enfin se poser la question qui légitime la marque, la valorise, la rend donc indispensable : est-ce qu’il y a « Intel inside » dedans ?
L’intérêt de ce cas tient moins à la créativité proprement dite des campagnes, encore que la fameuse petite musique Intel est d’une habileté remarquable et fait désormais partie du capital intangible de cette marque.
Ce qu’il faut surtout retenir, c’est la capacité à transformer un ingrédient, une « pièce technique anonyme » et donc sans personnalité, en véritable marque qui compte et qui pourra, ensuite, « booster » les développements d’Intel.
Pirelli est une vraie leçon de marketing : une marque, haut de gamme de pneus qui réussit à acquérir un statut exceptionnel, une position et une réputation que des campagnes traditionnelles n’auraient jamais pu obtenir.
L’enseignement de cette « saga » tient à une double rupture. La première où quand ce qui devait être un objet promotionnel devient une rareté, qui crée la pénurie, donc du récit et du « buzz » médiatique. La seconde, plus subtile, tient en la qualité d’adaptation de cette « icône » en un objet artistique, en phase avec les tendances et les transformations culturelles de nos sociétés.
Le saut de Felix Baumgartner dans le vide et la retransmission mondiale historique de l’évènement pourraient suffire à faire de la marque Red Bull un cas remarquable. Pourtant, cet évènement n’est que l’aboutissement, du moins l’exemple le plus médiatique, d’une démarche originale, extrêmement courageuse, qui a su traduire dans les faits tous les avantages d’une « stratégie d’infiltration ». En lançant cette boisson, en cherchant plus à accroître son business à l’international, le patron de l’entreprise a su éviter les pièges du « mass market » (référencement de masse, produit bradé, publicité traditionnelle…).
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Depuis sa création, Axe/Lynx est l’une des plus grandes fiertés du groupe Unilever. La marque ne cesse d’innover dans ses créations pour séduire et fidéliser sa cible. Sans jamais traiter le problème sous un angle scientifique, Axe vend déodorants, shampoings, produits coiffants… avec un humour et un second degré à toute épreuve.
L’Effet Axe, attirer les filles en grand nombre, est ancré dans son ADN de marque. Malgré les critiques, criant à la dégradation de l’image de la femme, Axe ne cesse de gagner des parts de marché, reconnaissance des publics, de voir son image croître fortement parmi les jeunes, reconnaissance des clients prioritaires, et de remporter des Cannes à Lion ou nombre de prix pour ses créations partout dans le monde, reconnaissance des professionnels (dans lesquels il faut évidemment ne pas oublier les distributeurs qui ne peuvent qu’apprécier une marque aussi remarquée).
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Diesel cherche depuis toujours à s’éloigner des modèles identitaires traditionnels du jean’s, des réflexes classiques des communications de la mode (élégance et prestige, fausse provocation, culte du style, séduction…).
La marque n’en est pas à sa première campagne osée, passionnante pour ses clients et étrange pour les autres. Précédemment, le travail mené durant plusieurs années autour de «For a successful living », avec un remarquable succès, lui a permis de se distinguer, de prendre la place enviée de marque incarnant le monde d’aujourd’hui, son état d’esprit, son actualité.
Une capacité à être à l’unisson d’une génération, l’envie de sortir des contraintes, des stéréotypes, de l’obsession d’une image faite de culture, d’intelligence, d’élégance, donne à la marque cet impact et rend si remarquable sa stratégie créative
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
L’espace public est un lieu « collectif » où se déploient des flux complexes d’individus qui agissent au gré des temps, des espaces, des envies, des situations de mobilité ou encore des opportunités qui dirigent leurs vies.
Dans ce dialogue, qui s’est ouvert avec l’urbanisation, la démocratisation des transports et la mobilité des individus, est né un fantastique champ des possibles au sein duquel les marques ont commencé très tôt à inscrire leur propre histoire, à construire leur territoire et à partager leurs valeurs.
Ainsi est né un nouveau média – l’affichage désormais appelé communication extérieure – qui s’est très rapidement révélé d’une grande efficacité et d’une richesse inépuisable pour les marques.
Depuis les débuts de la publicité, les marques humanisent des animaux pour leur capital sympathie et leur charme. Le consommateur peut s’identifier à l’animal, le trouver mignon ou encore puissant. De Grosquick qui devient un lapin, au tigre d’Esso, au lapin Duracell… On humanise la marque et on fait passer des messages en réalité tout aussi rationnels que dans une communication classique (une des meilleures démonstrations a été faite par OMO et la campagne des « Singes Maouss Costo »).
Depuis 1973, Energizer cherchait à s’imposer sur le marché des piles électriques, en contrant le leader incontesté, Duracell. Combat habituel entre le leader qui domine et oriente le marché et l’outsider né pour en faire plus et aller plus loin. Pour cela, à partir de 1988, la marque va littéralement copier le symbole universel de son concurrent, le lapin rose, en le tournant à la dérision.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Étude de cas réalisée en 2013 par des étudiants du Master 2 Marketing Communication Culture de l'IAE de Lille. Ce plan de communication a pour concept "can't touch this" et les créations vidéos sont disponibles sur https://www.facebook.com/agencealterego.
Eram est une marque qui propose, depuis plus de trente ans, une double continuité remarquable qui fait d’elle une exception dans un univers aussi banalisé que celui de la mode (textile, chaussures…).
D’une part, la philosophie de la marque demeure identique au gré des années, proposer des produits de qualité à des prix bas parce qu’il « faudrait être fou pour dépenser plus », parce que la mode ne mérite pas de tels sacrifices, parce qu’il y a plus important dans la vie, le tout affirmé avec humour et distance. D’autre part, l’expression de la marque symbolise un anticonformisme qui ne se cantonne pas aux critiques faciles. On choque en fonction de l’époque, en s’inscrivant parfois dans le « politiquement correct » ou en adoptant, dans d’autres occasions, une provocation à forte portée médiatique (cf. parodies des mondes de la photo et de la mode, de celui des « jeunes branchés »).
Eram a compris, depuis bien longtemps, que la recherche de neutralité n’est pas essentielle pour réussir à bien communiquer et que, au contraire, elle ne fait qu’appauvrir le capital d’une marque.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
La réussite de cette initiative assez exceptionnelle – sur une période courte mais si médiatique - porte en soi un questionnement essentiel (et pourtant fréquent) dans la pratique du marketing et de la communication : comment, avec peu de moyens, dans un univers pourtant si encombré (en nombre d’intervenants, de messages, de médias, de réseaux sociaux et de modes de communication…) « faire le trou » et donc disposer de suffisamment d’émergence, d’impact, de capacité pour intéresser, populariser, créer le débat et même impliquer?
Or ce qui fait la richesse de ce cas et son apport dans la compréhension des domaines évènementiels, c’est l’union de la pertinence stratégique, de la capacité à faire croire l’impossible, de la parfaite orchestration des discours, des moyens mis en œuvre, du timing, de la juste relation avec les diverses populations impliquées.Cette perfection unit la créativité, celle de l’idée de la « fin des blagues Carambar », à la justesse stratégique (car on touche à la force symbolique de la marque et son essence) et à la perfection dans la planification…Recette qu’on ne retrouve pas toujours dans des ambitionsde nature similaire.
La dimension remarquable de cette campagne, sur plus de deux décennies, est d’avoir su transformer une bonne vodka, à l’origine surprenante, en symbole exceptionnel de luxe, de culture, de modernité et d’en faire l’une des grandes marques mondiales.
La puissance de cette campagne, l’une des plus connues et reconnues, tient à l’articulation entre l’univers produit, au sens le plus traditionnel par la mise en évidence de la bouteille (“le produit en grand, en visible, en héros”) et son expression, par le recours brillant à l’interprétation artistique.Elle repose également sur un courageux parti pris : la concentration sur une multitude de titres du seul média presse, avec une déclinaison maximale des créations (à l’inverse d’une logique économique obsédée par les coûts).
Enfin, cette campagne démontre combien le recours à l’art et à la culture permet, sous certaines conditions, d’apporter une valorisation, un véritable “vernis culturel”, indispensable facteur de réputation et de « buzz ».
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
L’agence, née en 2005, porte le nom de Marcel Bleustein-Blanchet fondateur de Publicis en 1926. Ses fondateurs sont Maurice Levy et à l’époque Fréderic Raillard et Farid Mokart.
Aujourd’hui ses principaux clients sont Axa, Canderel, Contrex, Hepar, Intermarché, Fnac, Granola, Oasis, Orange, Pierre et vacances, Renault, Total, Ubisoft.
En 2010, lors d’une fusion, et à l’inverse des autres groupes de communication, c’est l’expertise digitale du Pure Player Publicis Net qui s’enrichit de l’expertise publicitaire du hot Shop Créatif Marcel République. L’agence Marcel est la première hotshop créative née du digital, comprenant aujourd’hui 250 collaborateurs bilingues off et online.
L’agence est présente à l’international dans 5 villes : Paris, New-York, Londres, Shanghai, Hong Kong.
Depuis 2010, elle a remporté plus de 30 prix au Cannes Lions festival, 5 D&AD, 8 prix au NY festival, 43Clio Awards, 11 Eurobest, 1 Grand Prix Stratégie.
La veille de Red Guy du 09.10.13 - Les écoles de marquesRed Guy
Cette semaine dans la veille de Red Guy
L’actu mise à nu :
Chacun sur son petit nuage
Les semaines se suivent et se ressemblent
Daft Punk champion sur Spotify
Les HEC font preuve d’audace
Point de vue : Les écoles de marques
Innovations et tendances :
Un message sonore qu’on peut toucher du doigt
Après la pluie…
Terreur sur Madrid
Bonne lecture et à la semaine prochaine !
Apple « think different » est l’une des campagnes institutionnelles parmi les plus célébrées. Elle constitue un véritable manifeste de la disruption. En s’appuyant sur des géants de la culture, de la musique, de la politique, en rendant hommage à leur courage, leur engagement, leur volonté de faire autrement, Apple fait en réalité, une exceptionnelle autocélébration. Celle-ci a le mérite de se dissimuler derrière cet hommage, qu’on peut qualifier de sincère tant Steve Jobs, l’âme d’Apple et de cette campagne, incarnait le « think different ».
L’exceptionnelle qualité de la démarche vient aussi de la légitimité peu contestable de l’émetteur, solidité acquise au fil des années et des innovations. Nombre d’entreprises et de marques pourraient tenter ce parallèle, mais un nombre infime bénéficierait de la crédibilité qu’elle exige. Apple en fait partie.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
En France, Dim est l’une des campagnes les plus populaires, connues et reconnues, l’une des marques qui disposent de la plus forte notoriété, quelques notes de musique qui signifient beaucoup et que l’on reconnait. Pourtant, ce cas présente d’autres intérêts : l’exemple d’une collaboration réussie de plusieurs décennies entre une marque et son agence, la capacité à « maintenir un cap », l’expression de la femme libre et moderne, quelle que soit la période ou le produit considéré, une puissante capacité de vision et de compréhension de la société et de ses mutations, qui lui a permis de réaliser d’audacieuses diversifications (en lançant, à titre d’exemple, Dim Hommes) et UNE VRAIE OBSESSION DE L’INNOVATION.
Ce parcours d’un demi-siècle a pu connaître quelques ratés ou déviations, mais Dim demeure toujours en tête, aussi longtemps après son lancement, ce qui est loin d’être fréquent.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
En 2001, BMW lance une véritable révolution. Elle peut apparaître aujourd’hui comme une évidence, une démarche rentrée dans les mœurs, il s’agissait pourtant d’une véritable rupture avec la culture « de masse » (mass market, mass média…) en privilégiant un média novateur, plus intime et personnalisable : Internet.
Quand les concurrents s’y installent par des modules publicitaires vite devenus classiques (bandeaux…), BMW va lancer une série de films à partir de scenarii travaillés, « made in Hollywood », avec des réalisateurs et des acteurs connus, le modèle automobile s’adaptant parfaitement au récit. C’est au total huit films qui, par l’intermédiaire des sites, des blogs qui fleurissent sur le net, des dvd, deviennent de véritables « œuvres cultes » au service de la valorisation de la marque.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Depuis sa création, Leroy Merlin a eu pour objectif de se positionner comme le généraliste de la maison, du gros travaux aux accessoires. À travers ces larges campagne à 360°, Leroy Merlin créé des interactions et des synergies entre les canaux afin d’affirmer son ADN auprès du grand public : son expertise de l’habitat. Le distributeur a donc su se positionner comme le guide et l’accompagnateur de la décoration intérieure.Mais il est allé encore plus loin et a su ainsi trouver une place à part, fondée sur la proximité et la confiance avec ses publics.
Grâce au programme « Du côté de chez vous » (et d’autres actions) la marque propose du « brand content », ne délivrant pas seulement les messages habituels des distributeurs, mais un véritable contenu indépendant de l’achat et ne se résumant plus à la dimension produit.
Luc Basier, fondateur de DOTHERIGHTTHING, agence de planning stratégique. Vingt-cinq ans de pratique du planning stratégique en agences de publicité, corporate, CRM et digitale : Publicis, DDB, BMP Londres, Leagas Delaney Paris-Centre, Mégalo&company Euro-RSCG C&O (cf. Luc Basier : "Oui, la communication est efficace", ouvrage écrit à la demande de réalisé à la demande de l'Union des Annonceurs et de l'AACC Édition Kawa)
Comme Teflon, Gore-Tex, Nutra Sweet, Intel a rencontré au cours de sa croissance la question stratégique vitale de la « mise sur orbite » de la marque, de sa valorisation comme « autre chose qu’un ingrédient masqué ».
Par une stratégie de marque brillamment déployée, en particulier par le recours à une multiplicité de « coop-advertising », Intel va réellement devenir un « ingrédient qui compte ». Le client final va enfin se poser la question qui légitime la marque, la valorise, la rend donc indispensable : est-ce qu’il y a « Intel inside » dedans ?
L’intérêt de ce cas tient moins à la créativité proprement dite des campagnes, encore que la fameuse petite musique Intel est d’une habileté remarquable et fait désormais partie du capital intangible de cette marque.
Ce qu’il faut surtout retenir, c’est la capacité à transformer un ingrédient, une « pièce technique anonyme » et donc sans personnalité, en véritable marque qui compte et qui pourra, ensuite, « booster » les développements d’Intel.
Pirelli est une vraie leçon de marketing : une marque, haut de gamme de pneus qui réussit à acquérir un statut exceptionnel, une position et une réputation que des campagnes traditionnelles n’auraient jamais pu obtenir.
L’enseignement de cette « saga » tient à une double rupture. La première où quand ce qui devait être un objet promotionnel devient une rareté, qui crée la pénurie, donc du récit et du « buzz » médiatique. La seconde, plus subtile, tient en la qualité d’adaptation de cette « icône » en un objet artistique, en phase avec les tendances et les transformations culturelles de nos sociétés.
Le saut de Felix Baumgartner dans le vide et la retransmission mondiale historique de l’évènement pourraient suffire à faire de la marque Red Bull un cas remarquable. Pourtant, cet évènement n’est que l’aboutissement, du moins l’exemple le plus médiatique, d’une démarche originale, extrêmement courageuse, qui a su traduire dans les faits tous les avantages d’une « stratégie d’infiltration ». En lançant cette boisson, en cherchant plus à accroître son business à l’international, le patron de l’entreprise a su éviter les pièges du « mass market » (référencement de masse, produit bradé, publicité traditionnelle…).
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Depuis sa création, Axe/Lynx est l’une des plus grandes fiertés du groupe Unilever. La marque ne cesse d’innover dans ses créations pour séduire et fidéliser sa cible. Sans jamais traiter le problème sous un angle scientifique, Axe vend déodorants, shampoings, produits coiffants… avec un humour et un second degré à toute épreuve.
L’Effet Axe, attirer les filles en grand nombre, est ancré dans son ADN de marque. Malgré les critiques, criant à la dégradation de l’image de la femme, Axe ne cesse de gagner des parts de marché, reconnaissance des publics, de voir son image croître fortement parmi les jeunes, reconnaissance des clients prioritaires, et de remporter des Cannes à Lion ou nombre de prix pour ses créations partout dans le monde, reconnaissance des professionnels (dans lesquels il faut évidemment ne pas oublier les distributeurs qui ne peuvent qu’apprécier une marque aussi remarquée).
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Diesel cherche depuis toujours à s’éloigner des modèles identitaires traditionnels du jean’s, des réflexes classiques des communications de la mode (élégance et prestige, fausse provocation, culte du style, séduction…).
La marque n’en est pas à sa première campagne osée, passionnante pour ses clients et étrange pour les autres. Précédemment, le travail mené durant plusieurs années autour de «For a successful living », avec un remarquable succès, lui a permis de se distinguer, de prendre la place enviée de marque incarnant le monde d’aujourd’hui, son état d’esprit, son actualité.
Une capacité à être à l’unisson d’une génération, l’envie de sortir des contraintes, des stéréotypes, de l’obsession d’une image faite de culture, d’intelligence, d’élégance, donne à la marque cet impact et rend si remarquable sa stratégie créative
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
L’espace public est un lieu « collectif » où se déploient des flux complexes d’individus qui agissent au gré des temps, des espaces, des envies, des situations de mobilité ou encore des opportunités qui dirigent leurs vies.
Dans ce dialogue, qui s’est ouvert avec l’urbanisation, la démocratisation des transports et la mobilité des individus, est né un fantastique champ des possibles au sein duquel les marques ont commencé très tôt à inscrire leur propre histoire, à construire leur territoire et à partager leurs valeurs.
Ainsi est né un nouveau média – l’affichage désormais appelé communication extérieure – qui s’est très rapidement révélé d’une grande efficacité et d’une richesse inépuisable pour les marques.
Depuis les débuts de la publicité, les marques humanisent des animaux pour leur capital sympathie et leur charme. Le consommateur peut s’identifier à l’animal, le trouver mignon ou encore puissant. De Grosquick qui devient un lapin, au tigre d’Esso, au lapin Duracell… On humanise la marque et on fait passer des messages en réalité tout aussi rationnels que dans une communication classique (une des meilleures démonstrations a été faite par OMO et la campagne des « Singes Maouss Costo »).
Depuis 1973, Energizer cherchait à s’imposer sur le marché des piles électriques, en contrant le leader incontesté, Duracell. Combat habituel entre le leader qui domine et oriente le marché et l’outsider né pour en faire plus et aller plus loin. Pour cela, à partir de 1988, la marque va littéralement copier le symbole universel de son concurrent, le lapin rose, en le tournant à la dérision.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Étude de cas réalisée en 2013 par des étudiants du Master 2 Marketing Communication Culture de l'IAE de Lille. Ce plan de communication a pour concept "can't touch this" et les créations vidéos sont disponibles sur https://www.facebook.com/agencealterego.
Eram est une marque qui propose, depuis plus de trente ans, une double continuité remarquable qui fait d’elle une exception dans un univers aussi banalisé que celui de la mode (textile, chaussures…).
D’une part, la philosophie de la marque demeure identique au gré des années, proposer des produits de qualité à des prix bas parce qu’il « faudrait être fou pour dépenser plus », parce que la mode ne mérite pas de tels sacrifices, parce qu’il y a plus important dans la vie, le tout affirmé avec humour et distance. D’autre part, l’expression de la marque symbolise un anticonformisme qui ne se cantonne pas aux critiques faciles. On choque en fonction de l’époque, en s’inscrivant parfois dans le « politiquement correct » ou en adoptant, dans d’autres occasions, une provocation à forte portée médiatique (cf. parodies des mondes de la photo et de la mode, de celui des « jeunes branchés »).
Eram a compris, depuis bien longtemps, que la recherche de neutralité n’est pas essentielle pour réussir à bien communiquer et que, au contraire, elle ne fait qu’appauvrir le capital d’une marque.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
La réussite de cette initiative assez exceptionnelle – sur une période courte mais si médiatique - porte en soi un questionnement essentiel (et pourtant fréquent) dans la pratique du marketing et de la communication : comment, avec peu de moyens, dans un univers pourtant si encombré (en nombre d’intervenants, de messages, de médias, de réseaux sociaux et de modes de communication…) « faire le trou » et donc disposer de suffisamment d’émergence, d’impact, de capacité pour intéresser, populariser, créer le débat et même impliquer?
Or ce qui fait la richesse de ce cas et son apport dans la compréhension des domaines évènementiels, c’est l’union de la pertinence stratégique, de la capacité à faire croire l’impossible, de la parfaite orchestration des discours, des moyens mis en œuvre, du timing, de la juste relation avec les diverses populations impliquées.Cette perfection unit la créativité, celle de l’idée de la « fin des blagues Carambar », à la justesse stratégique (car on touche à la force symbolique de la marque et son essence) et à la perfection dans la planification…Recette qu’on ne retrouve pas toujours dans des ambitionsde nature similaire.
La dimension remarquable de cette campagne, sur plus de deux décennies, est d’avoir su transformer une bonne vodka, à l’origine surprenante, en symbole exceptionnel de luxe, de culture, de modernité et d’en faire l’une des grandes marques mondiales.
La puissance de cette campagne, l’une des plus connues et reconnues, tient à l’articulation entre l’univers produit, au sens le plus traditionnel par la mise en évidence de la bouteille (“le produit en grand, en visible, en héros”) et son expression, par le recours brillant à l’interprétation artistique.Elle repose également sur un courageux parti pris : la concentration sur une multitude de titres du seul média presse, avec une déclinaison maximale des créations (à l’inverse d’une logique économique obsédée par les coûts).
Enfin, cette campagne démontre combien le recours à l’art et à la culture permet, sous certaines conditions, d’apporter une valorisation, un véritable “vernis culturel”, indispensable facteur de réputation et de « buzz ».
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
L’agence, née en 2005, porte le nom de Marcel Bleustein-Blanchet fondateur de Publicis en 1926. Ses fondateurs sont Maurice Levy et à l’époque Fréderic Raillard et Farid Mokart.
Aujourd’hui ses principaux clients sont Axa, Canderel, Contrex, Hepar, Intermarché, Fnac, Granola, Oasis, Orange, Pierre et vacances, Renault, Total, Ubisoft.
En 2010, lors d’une fusion, et à l’inverse des autres groupes de communication, c’est l’expertise digitale du Pure Player Publicis Net qui s’enrichit de l’expertise publicitaire du hot Shop Créatif Marcel République. L’agence Marcel est la première hotshop créative née du digital, comprenant aujourd’hui 250 collaborateurs bilingues off et online.
L’agence est présente à l’international dans 5 villes : Paris, New-York, Londres, Shanghai, Hong Kong.
Depuis 2010, elle a remporté plus de 30 prix au Cannes Lions festival, 5 D&AD, 8 prix au NY festival, 43Clio Awards, 11 Eurobest, 1 Grand Prix Stratégie.
La veille de Red Guy du 09.10.13 - Les écoles de marquesRed Guy
Cette semaine dans la veille de Red Guy
L’actu mise à nu :
Chacun sur son petit nuage
Les semaines se suivent et se ressemblent
Daft Punk champion sur Spotify
Les HEC font preuve d’audace
Point de vue : Les écoles de marques
Innovations et tendances :
Un message sonore qu’on peut toucher du doigt
Après la pluie…
Terreur sur Madrid
Bonne lecture et à la semaine prochaine !
Apple « think different » est l’une des campagnes institutionnelles parmi les plus célébrées. Elle constitue un véritable manifeste de la disruption. En s’appuyant sur des géants de la culture, de la musique, de la politique, en rendant hommage à leur courage, leur engagement, leur volonté de faire autrement, Apple fait en réalité, une exceptionnelle autocélébration. Celle-ci a le mérite de se dissimuler derrière cet hommage, qu’on peut qualifier de sincère tant Steve Jobs, l’âme d’Apple et de cette campagne, incarnait le « think different ».
L’exceptionnelle qualité de la démarche vient aussi de la légitimité peu contestable de l’émetteur, solidité acquise au fil des années et des innovations. Nombre d’entreprises et de marques pourraient tenter ce parallèle, mais un nombre infime bénéficierait de la crédibilité qu’elle exige. Apple en fait partie.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
La veille de né kid du 20.10.2010 : le mondial de l'automobileNé Kid
Au sommaire de ce numéro 150 de la veille de Né Kid :
Actus :
• Quand les bébés surfent
• L’Udecam voit loin
• Procter & Gamble exploite ses marques
Point de vue: Le Mondial de l’automobile
Idées, tendances & innovations :
• Apple s’affaire
• Pollugraphie
• The Ikea Kitchen Party
Bonne lecture !
La veille de Né Kid du 09.09.10 : 10 ans de NakedNé Kid
Au sommaire de ce numéro 145 de la veille de Né Kid :
Actus :
• Les vertus de la contrefaçon
• Ethnographie téléphonique
• Les marques européennes préférées
Point de vue spéciale auto-promo : 10x10x10
Idées, tendances & innovations :
• Clic = moins
• Clic = moins (bis)
• Bande de paumés
La veille de né kid du 04.08.2010 : summer issue #3 - Zadig visite le futur d...Né Kid
Voici le programme pour ce 3ème et dernier numéro spécial été de la veille de Né Kid :
Actus :
• Les chiffres clefs des annonceurs
• Facebook se pose des questions
• Augmentation du dépôt de noms de marques
Point de vue spécial été #3 : Zadig visite le futur de la pub.
Idées, tendances & innovations :
• Machine à amis
• Problèmes de comptoir
• Des déchets qui rapportent
La veille de Red Guy du 13.11.13 - Le JugaadRed Guy
Cette semaine dans la veille de Red Guy :
L’actu mise à nu :
La culture, c’est (pas) comme la confiture…
Les ados et leur e-identité
17 façons de booster son profil Linkedin
Point de vue : Le Jugaad
Innovations et tendances :
Tweeting Bra
Xbox Hotel
La mobilité se personnalise
La veille de Né Kid du 09.11.11 : Les nouveaux business modelsNé Kid
Bonsoir à tous, cette semaine, dans la veille de Né Kid :
L’actu mise à nu :
• Les Français et le numérique
• La démarque inconnue enfin connue…
• Les meilleurs marketeux américains
Point de vue : les nouveaux business models
Innovations et tendances :
• Survey Wall
• Tweets d’outre tombe
• Quel âge a ce lien ?
La veille de Né Kid du 29.06.11 : Cannes 2011Né Kid
Cette semaine, dans la veille de Né Kid :
Actus :
· Une fessée pour la pub sur Internet
· Fidélité arrangeante
· Microsoft passe à la location
Point de vue : Cannes 2011
Innovations et tendances :
· Autofocus on demand
· Petits secrets entre amis
· Faites-lui du cinéma
La Veille De Né Kid Du 18 02 10 : les coups de maitre de la pubNé Kid
Cette semaine dans la veille de Né Kid :
Actus :
• INfluencia lance son carnet tendance
• Mesure de l’internet mobile
• Le Saint-Empire Romain Téléphonique
Point de vue : Les coups de maitre de la pub
Et toujours les tendances, idées et innovations dénichées cette semaine.
La veille de Né Kid du 13.07.11 : get naked !Né Kid
Cette semaine, la veille de Né Kid arrive en brin en avance en prévision de vos départs en week-end.
Au sommaire :
Actus :
• Les soldes chez Apple
• Le web pollueur
• La musique enfin en croissance
Point de vue : la nudité dans le marketing
Innovations et tendances :
• Wheel of Concept
• Control Boys
• Cheeeese, le petit oiseau va sortir !
# Break the Rules : Et si on profitait de cette rentrée des classes pour tout oublier, faire preuve de désobéissance pour laisser place à la créativité, celle qui permet aux marques et aux enseignes d’être au plus prêt du consommateur et de ses attentes …
La veille de red guy du 08.04.15 les collections capsules
1.
2. Au menu cette semaine
• L’actu mise à nu :
– Bouygues connecte les objets
– « City Manager », un nouveau tremplin pro ?
– A moitié vide ou à moitié plein ?
• Point de vue : Les collections capsules
• Innovations et tendances :
– Mad men s’en va en beauté
– Foodtruck de Peugeot : une touche de snobisme
– La mode numérique, c’est le pied
4. Bouygues connecte les objets
• Les réseaux actuels ne suffiront pas à
transporter les données des milliards
d’objets connectés annoncés.
• Prenant les devants, Bouygues Telecom
dévoile LoRa, réseau parallèle à celui
de la téléphonie, qui sera lancé en juin
et leur sera consacré.
• Cette technologie française, développée
par Cycleo*, concurrente de Sigfox**,
est peu chère. Elle utilise des puces peu
gourmandes en énergie dont l’autonomie
peut donc se compter en décennies et
des fréquences sans licence. De gros
avantages pour la tarification future…Cliquez sur l’image pour lire l’article
5. « City Manager », un nouveau
tremplin pro ?
• Comment fonctionnent les mécanismes
d’influence et ont-ils une dimension
géographique ? C’est la question à
laquelle semble avoir répondu Adidas.
• Selon son PDG Herbert Heiner, pour
s’imposer dans le monde (du sport en
tout cas), une marque doit conquérir 6
bastions : Londres, Los Angeles, New
York, Paris, Shanghai et Tokyo.
• Ces villes seront donc privilégiées pour
les lancements, l’ouverture de flagship
stores, etc. et leurs équipes seront
largement dotées… et surveillées.
Cliquez sur l’image pour lire l’article
6. À moitié vide ou à moitié plein ?
• Qu’on se le dise : les Google Glass ne
sont pas mortes. C’est qu’à Mountain
View, on ne goûte guère les échecs.
Même si plusieurs de ses concepteurs
ont quitté le navire, Eric Schmidt laisse
entrevoir leur retour pour bientôt, peut-
être même dès la fin de cette année.
• Signe de l’engagement de Google sur le
sujet, c’est l’inventeur de l’iPod, Tony
Fadell*, qui a été placé à la tête de
l’équipe de développement de la version
améliorée des Glass. Seule probabilité :
elles auront une forme très différente !
7. L’œil de Red Guy sur l’internet des
objets
• L’enjeu de la connexion des objets communicants est
particulier. C’est plus leur nombre et leur dispersion
qui posera des problèmes que le volume de données à
transmettre : l’allumage d’un réverbère public ou d’un
chauffage domestique, le suivi d’un colis ou une alerte
pour prendre un médicament sont des actes légers.
• De fait, le système LoRa choisi par Bouygues Telecom
permettra des coûts très réduits, de l’ordre de quelques
euros par an et par objet. L’autre avantage de cette
technologie, c’est qu’elle nécessite 3 ou 4 fois moins
d’antennes-relais qu’un réseau mobile traditionnel.
• Reste la question du rythme d’adoption. Si l’implantation
de ce réseau bis coûte moins cher qu’un autre, il faudra
quand même le rentabiliser assez vite. La commerciali-
sation de la 4G destinée à ce service (appelée 4G M2M)
débutera dans 1 à 2 ans. Combien de foyers seront-ils
prêts à payer ces quelques euros annuels par objet ?
Mystère…
10. On décapsule !
• Avec le printemps qui pointe le bout son nez, les collections
capsules sont de retour. Cette semaine, Red Guy ne vous parlera
pas des capsules Nespresso, mais bien des collections capsules
des magasins de prêt-à-porter.
• C’est dans les années 2000 que le phénomène a été lancé…
Tout a commencé avec la collaboration de H&M et la légende
vivante Karl Lagerfeld et de Target avec Isaac Mizrahi. Depuis,
d’autres enseignes ont suivi le mouvement.
• Nous avons cherché à comprendre les enjeux de cette
collaboration pour les deux parties.
11. Le luxe, accessible à tous
• Une collection capsule désigne la collaboration entre un créateur
vedette et une marque. L’un élabore le design d’une collection,
l’autre gère la production et la commercialisation de la nouvelle
gamme. En échange, le designer reçoit une somme forfaitaire ou
des royalties en fonction des ventes.
• L’objectif pour les enseignes, qui proposent généralement des
vêtements à la mode et de qualité à un prix abordable, est de
vendre à des prix très avantageux des pièces signées par des
designers haut de gamme. Pour avoir un prix accessible, la
qualité n’est bien évidemment pas similaire à celles des
collections traditionnelles du designer en question.
12. Edition limitée
• Les collections capsules décrivent
aussi une mini collection créée par un
designer dont les pièces, en édition
limitée, peuvent être assemblées.
• C’est le cas des collections temporaires
d’Ikea. Pour dynamiser son offre
traditionnelle, une collection capsule
vient éveiller les magasins toutes les 6
à 7 semaines. La dernière, disponible
depuis début avril, est la collection
« Önskedröm », dessinée par Olle
Eksell.
13. Intérêt pour les enseignes
• Les enseignes offrant des collections
capsules ont divers objectifs :
– Développer leur notoriété afin
d’attirer une nouvelle clientèle,
– Créer le buzz autour de leur marque
et générer du trafic en point de vente
– Fidéliser leurs clients en créant une
nouvelle offre,
– Monter en gamme.
• La recherche du profit n’est pas vraiment
un objectif direct car les marges sont
souvent faibles en raison du coût du
production des pièces.
14. Intérêt pour les designers
• Avec les capsules, les designers et les
marques de luxe partent à la conquête
d’un nouveau public et se rapprochent
d’une clientèle plus locale.
• Certains, pour H&M par ex., peuvent
innover : le chausseur Jimmy Choo se
lança dans les vêtements, Isabel Marant
s’essaya aux vêtements pour homme.
• Ils bénéficient aussi d’une campagne de
pub à moindre coût et de retombées sur
leur marque : pour Karl Lagerfeld, celles
qui achètent sa collection capsule
pourront avoir envie d’un rouge à lèvres
ou d’un parfum Chanel.
15. Intérêt pour les clients
• Une collection capsule est une aubaine
pour les client(e)s moins aisé(e)s qui
peuvent se faire plaisir à moindre coût.
De son côté, la clientèle plus aisée n’a
aucun scrupule à craquer pour ces
petits montants.
• Effet pervers : les modeuses sont à
l’affût des ces pièces et se ruent dans
les magasins pour s’arracher la perle
rare. En 2004, 90% de la collection
créée par Karl Lagerfeld a été écoulée
dans les 2 h qui ont suivi l’ouverture du
magasin.
16. 10 ans de collections capsules H&M
• Créatrice ou popularisa-
trice du concept, H&M
collabore avec les plus
grands créateurs de mode
pour leur faire concevoir
des collections capsules.
• Voici un aperçu de la
collaboration avec Karl
Lagerfeld en 2004…
17. 10 ans de collections capsules H&M
• … et voici celle avec
Alexander Wang en 2014.
• En une décennie, les prix
ont peu bougé, les
hommes ont été pris en
compte, mais la rareté a
été un peu écornée…
18. Les clefs du succès
• Selon les spécialistes de la mode, pour
assurer le succès des collections
capsules, il faut que le prix de vente ne
dépasse pas de plus de 30% le prix
moyen pratiqué par l’enseigne.
• Pour le choix, il est primordial que le
créateur ait un style compatible avec
celui de l’enseigne. En 2012, on a
hélas assisté au flop de la collection
Margiela by H&M car l’esprit du
créateur belge était trop avant-gardiste.
19. Démocratisation du luxe
• Avec ces collaborations et l’accessibilité au grand public, on peut
reprocher une certaine désacralisation du luxe. D’ailleurs, à
l’origine, les marques de luxe qui se sont engagées ont été
menacées par les magasins qui vendaient leurs marques car ils y
voyaient une perte de prestige. Le monde a évolué et les grands
de la mode n’hésitent plus à prendre part à ces collections.
• Mais on ne verra jamais une marque de luxe dite traditionnelle
s’engager dans ce genre de collaboration. En effet, le prix des
pièces qu’elle vend se justifie par un savoir-faire lié à son héritage.
Impossible donc d’associer la marque à des produits vendus « au
rabais » dans un magasin quelconque.
20. Un concept qui se diffuse
• Même si certaines
enseignes comme
Zara se veulent
pas en entendre
parler, les
« capsules » se
généralisent, y
compris dans des
domaines où on
ne les attend pas.
• Coca-Cola fait
créer des canettes
par Gautier ou
Lagerfeld, et on a
vu aussi des pâtes
Panzani de Starck,
des Häagen-Dazs
de Patrick Jouin ou
des bûches de
Noël de Kenzo…
21. Une stratégie gagnant-gagnant ?
• L’un des leviers d’interpellation de ce type d’action est la surprise,
voire l’incongruité du rapprochement entre la marque et le
créateur. Principal risque : la dissonance entre les deux… Mais
les deux parties sont-elles gagnantes ?
• Le créateur gagne assurément en visibilité, à condition de ne pas
être accusé de compromission. Et peut étendre son territoire.
• Du côté des marques ou des enseignes, on peut se demander si,
au-delà de cet effet de surprise, il y a un effet positif durable sur
leur image. Le secret est bien gardé. Il y a toutefois un indice
probant : certaines renouvellent l’offre depuis plusieurs années….
23. Mad men s’en va en beauté
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• La légendaire série TV d’AMC ne pouvait disparaître en tapinois. Une expo
au Museum of the Moving Image dans le Queens en montre les décors, les
costumes, et même les bouteilles de Glenfiddich… remplies de thé !
24. Foodtruck de Peugeot : une touche de snobisme…
Cliquez sur l’image pour lire le blog
• Ça y est, le très attendu Foodtruck du Peugeot Design Lab vient d’arriver. Il
est difficile de l’imaginer au marché du coin mais il en jettera – au service de
la marque, of course… – dans la cadre d’événements plus ambitieux.
25. La mode numérique, c’est le pied
Cliquez sur l’image pour accéder au site
• Changer les motifs de vos chaussures avec un smartphone, c’est bientôt
possible. Avec sa batterie et son module Bluetooth, les Volvorii Timeless
téléchargent le design de vos rêves (monochrome…) en encre numérique.
26. Index des liens
• Bouygues connecte les objets : http://www.edcom.fr/25289-bouygues-telecom-lancement-des-juin-
prochain-du-reseau-lora-dedie-a-l-internet-des-objets-connectes.html
• « City Manager », un nouveau tremplin pro ? : http://www.wsj.com/articles/adidas-targets-
turnaround-with-new-strategy-1427358107
• À moitié vide ou à moitié plein ? : http://uk.businessinsider.com/eric-schmidt-google-isnt-giving-up-
on-glass-2015-3?r=US
• Mad Men s’en va en beauté : http://www.movingimage.us/exhibitions/2015/03/14/detail/matthew-
weiners-mad-men/
• Foodtruck de Peugeot, une touche de snobisme
http://www.highsnobiety.com/2015/04/06/peugeot-design-lab-foodtruck/
• La mode numérique, c’est le pied : http://www.ishuu.com/