Quatrième rencontre sur les syndromes secs et la maladie de gougerot.Khadija Moussayer
Le syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) est une maladie auto-immune qui se manifeste essentiellement par une sécheresse des muqueuses, principalement buccales et oculaires, appelée autrement syndrome sec. Cette diminution des sécrétions lacrymales et salivaires est un motif fréquent de plaintes, elle concerne le quart des personnes âgées de plus de 60 ans au Maroc. Parmi les causes multiples du syndrome sec figurent l’atrophie des glandes exocrines liée à l’âge et l’utilisation de certains médicaments. La maladie de Gougerot-Sjögren est une de ses causes les plus emblématiques.
Véritable "syndrome carrefour" au sein des maladies auto-immunes, le syndrome de Gougerot-Sjögren touche entre 0,2 et 0,5 % de la population, à près de 90 % des femmes et surtout autour de la cinquantaine. Son diagnostic est parfois délicat alors même que les tests utilisés pour la confirmation d’abord d’un syndrome sec et ensuite du SGS souffrent encore d’un manque de standardisation. Les manifestations fonctionnelles du syndrome sec dépendent de la muqueuse atteinte :
- La sécheresse salivaire ou xérostomie : se manifeste par une sensation de bouche sèche, une soif accrue avec ingestion répétée des liquides au cours des repas, des difficultés à la mastication, des douleurs de la bouche ou des problèmes dentaires. Dans les cas extrêmes, l’élocution est entravée, les aliments adhèrent à la langue nécessitant alors la prise d’eau pour les décoller, ou encore la langue se colle au palais au réveil. L’examen de la bouche peut révéler une fissuration de la bouche ou des lèvres ainsi qu’un aspect dépapillé de la langue et vernissé de la bouche. Une parotidomégalie, un signe important dans le syndrome sec en rapport avec la maladie de Sjogren, s’observe dans 50% des cas de la maladie.
- La sécheresse oculaire ou xérophtalmie : sa fréquence est d’une grande ampleur puisqu’elle concerne 15 à 20% des personnes âgées de plus de 70 ans et représente jusqu’à 30% de motifs de consultation en ophtalmologie. La xérophtalmie est en rapport avec un déficit quantitatif des larmes ou avec une altération qualitative du film lacrymal. Ses manifestations sont variables, allant d’une sensation de corps étranger, de brûlure et de rougeur oculaire, à une gêne à la lumière et une vision trouble ou paradoxalement à des larmoiements.
Pneumonia Symposia (French) presented at Hôpital Sacré Coeur in Milot, Haiti, 2011.
CRUDEM’s Education Committee (a subcommittee of the Board of Directors) sponsors one-week medical symposia on specific medical topics, i.e. diabetes, infectious disease. The classes are held at Hôpital Sacré Coeur and doctors and nurses come from all over Haiti to attend.
Données actuelles sur la physiopathologie du paludisme à Plasmodium falciparum - Conférence du 4e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - Louis PENALI - Institut Pasteur de Côte d'Ivoire - Ip@pasteur.ci
FRACTURES DE L’EXTREMITE INFERIEURE DU RADIUSMede Space
Les fractures de l’extrémité inférieure du radius sont définies comme une solution de continuité de l’extrémité inférieure du radius, limitée par l’interligne de l’articulation radio-carpienne en bas et par une ligne transversale passant à 4 cm ou à 3 travers de doigts de cet interligne en haut.
Restaurations EsthéTiques PostéRieures En Technique DirecteMede Space
la restauration des dents postérieures en technique directe, est une technique destinée aux perte de substance de petite et moyenne étendues des prémolaires et molaires permanente.
Le médecin généraliste assure le suivi, la prévention, les soins et le traitement des malades de sa collectivité, dans une vision à long terme de la santé et du bien-être de ceux qui le consultent.
1. http://www.MedeSpace.net
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A. PNEUMONIE À LÉGIONNELLE présence d’agglutinines froides est très
La
évocatrice de mycoplasme, mais non spécifique ;
présente dans plus de 50% des cas. Il s’agit d’IgM
5% des pneumonies bactériennes
Environs
anti-érythrocytaires.
communautaires
test de Coombs direct est positif
épidémies existent ; le germe se développe au Le
Des
diagnostic repose sur la sérologie
contact de l’eau, les réservoirs (climatiseurs, travaux Le
est favorable en 1 à 2 semaines ; la
de terrassement) L’évolution
guérison radiologique est retardée ; une
s’agit souvent de formes sporadiques
Il
hyperréactivité bronchique résiduelle est possible
début est rapidement progressif avec fièvre
Le
élevée, frissons ; toux sèches
clinique retrouve souvent des signes
L’examen
C. PNEUMONIE À CHLAMYDIA
extra-respiratoires évocateurs : troubles digestifs ;
neurologiques (confusion, agitation, céphalées) ; début est progressif avec fièvre élevée > 39°C ;
Le
rénaux (oligurie) ; myalgie. toux
: opacités alvéolaires floues, confluentes, extra-respiratoires : rash cutané, myalgie,
Rx Signes
arrondies, mal limitées, parfois bilatérales ; non splénomégalie
psitacci ⇒ ornithose psittacose
systématisées Chlamydia
: lymphopénie ; hyponatrémie ; discret signes
Biologie Des
cytolyse hépatique ; hématurie ; protéinurie ; des ADP médiastinales bilatérales
Rarement
rhabdomyolyse avec des enzymes musculaires évocatrices
(CPK, aldolases). diagnostic repose sur la sérologie
Le
directe : spécifié > 90% mais
Immunofluorescence
sensibilité médiocre (50%) : examen direct de
l’expectoration… (peu intéressante) D. PNEUMONIE EXCAVÉS
Ag urinaires assez sensibles (70%) et spécifiques groupes de germes prédomines : anaérobies ;
Les
permettent le diagnostic de certitude rapide
Trois
Klebsiella ; Staphylococcus aureus
sérologie permet le diagnostic rétrospectif de en faveurs des anaérobies : fétidité de
La
certitude
Eléments
l’haleine ; altération marquée de l’état générale
macrolides (érythromycine) représentent le d’inhalation (anaérobies) : mauvais
Les
traitement de choix (durée : 3 semaines). Autres (en
Pneumopathie
état dentaire ; éthylisme ; accidents neurologiques
association avec l’érythromycine) = rifampicine, avec fausse route ; troubles de la déglutition par
fluoroquinolone.
obstacle.
déclives (anaérobies) : Nelson, segment
Territoires
post d’un lobe supérieur
B. PNEUMONIE À MYCOPLASME (anaérobies) : Péni G ; clindamycine en
Traitement
10 à 20 % des pneumopathies bactériennes cas d’allergie
Environs
communautaires Klebsiella donne toujours une pneumopathie
La
volontiers les sujets jeunes bien portants, responsable d’un tableau sévère ; expectoration
Touche
sans passé pathologique ; souvent par épidémies abondante purulente.
familiales ou des collectivités
début est progressif. La fièvre est peu élevée
Le
(38°C) ; rhinopharyngite ; toux sèche tenace ;
asthénie ; céphalées ; myalgies.
interstitielles bilatérales le plus souvent ;
Images
parfois images alvéolaires mal systématisées.
NFS est souvent normale (parfois
La
hyperleucocytose à PNN modérée) ; la VS est très
élevée. Une anémie hémolytique est possible