2. LA question
Le métier anesthésiste consiste à évaluer sur un terrain
donné le retentissement d’une chirurgie.
3. Leterrain
5 à 10% des sujets de plus de 65 ans sont
atteint d’AAA,
Plus du tiers des patients AAA ont une atteinte
coronarienne sévère ; moins de 10% ont des
coronaires saines,
La prévalence de l’IdM postopératoire est de 4%,
En cas d’IdM postopératoire, la mortalité est
supérieure à 20%, 10 fois plus importante que
celle liée à toute autre complication post-
opératoire,
Intoxication tabagique fréquente responsable
d’un score de détresse respiratoire post-
opératoire de 4 à 15%,
Insuffisance rénale chronique pré-existante
fréquente,
Traitement antiagrégant plaquettaire en
prévention primaire ou secondaire fréquent.
4. Lachirurgie
Le plus souvent, grande laparotomie médiane
+/- abord des scarpa,
Particulière par le temps de clampage et de
déclampage aortique +++,
Responsable de variations hémodynamiques
importantes : véritable « épreuve d’effort » per-
opératoire,
Saignement au déclampage fréquent souvent
modéré mais pouvant être intense : intérêt de
la récupération sanguine peropératoire,
Anesthésie « pilotée » avec des produits de
cinétique rapide, plutôt halogénée,
Place de l’analgésie péridurale :
postopératoire surtout.
6. Approchemultidisciplinaire
Pathologies intriquées,
Mais surtout cardiologique +++,
Et respiratoire.
Sans pour autant entrer dans une débauche
inutile d’examens complémentaires : comme
en médecine, être guidé par la clinique +++
8. Guideline ACC/AHA
• Place « royale » de
l’échographie de
stress à la
dobutamine,
• Scintigraphie au
Thallium,
• EFR.
9. GestionAAPetAC
Maintien des AAP +++
Reprise précoce des AAP si arrêt,
L’acide acétylsalycilique ne contre-indique pas
la réalisation d’une APD,
Risque de thrombose prothétique faible mais
chirurgie majeure => thrombophilie
postopératoire.