Le cancer Colo-Rectal est un enjeu de santé publique. Il touche plus de 42.000 nouvelles personnes chaque année en France, et en tue plus du tiers. Pourtant, dépisté tôt, à un stade précoce, on peut en guérir plus de 9 fois sur 10. Dépister au stade tardif, moins d’une personne sur 100 survit au delà de cinq ans après le diagnostic.
3. ■ Multiplication incontrôlée de cellules qui perdent leur spécificité et sont dotées d’un pouvoir d’extension
vers d’autres sites de l’organisme.
■ Siège lésion primitive : Côlon, rectum
■ Macroscopiquement (endoscopie) , plusieurs aspects : Tumeur bourgeonnante, ulcérée
■ Histologiquement (biopsies, pièces opératoires) : Adénocarcinome (95 % des cas)
Dr Stéphane TALOM, IFSI Meaux, 06/12/2017
4. ■ 3ème CANCER ( 20% de tous les cancers ) le plus fréquent après cancers du sein et prostate
■ 43 000 Nouveaux Cas /année dont 18 000 décès ( 2016)
■ Sex Ratio Homme/ Femme : 1,5
■ 50 ANS : Rare avant, constante progression après.
■ La PREVENTION (Dépistage) : fondamentale
Dr Stéphane TALOM, IFSI Meaux, 06/12/2017
6. ■ AGE > 50 ANS
■ MALADIES INFLAMMATOIRES INTESTINALES
■ ATCD personnel ou familial d’ADENOME ou de CCR
■ PREDISPOSITION GENETIQUE
■ CONSOMMATION EXCESSIVE DE VIANDES ROUGES ou de BOISSONS ALCOOLISEES
■ TABAGISME
■ OBESITE
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13. ■ Examen endoscopique, paroi interne côlon
■ Durée moyenne : 20 minutes
■ Avec ou sans Anesthésie Générale
■ Recherche d’éventuelles anomalies
■ Prélèvements +/- soins ( Polypectomie)
■ Permet l’analyse histologique de la tumeur
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14. Plusieurs types de polypes :
■ Hyperplasiques
■ Inflammatoires
■ Adénomateux : tumeur bénigne pouvant progresser
en tumeur maligne
Séquence ADENOME – CANCER : 80 % des CCR
■ Le délai entre l’apparition d’un adénome visible et
sa transformation en cancer est long, de l’ordre de
9 à 12 ans = Intérêt du dépistage Dr Stéphane TALOM, IFSI Meaux, 06/12/2017
15. ■ Séquence ADENOME – CANCER : 80 % des CCR
■ Le délai entre l’apparition d’un adénome visible
et sa transformation en cancer est long, de
l’ordre de 9 à 12 ans = Intérêt du dépistage
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16. Scanner +++
■ Visualise une lésion suspecte
■ Ne permet pas des prélevements
Coloscopie virtuelle
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26. CHIMIOTHERAPIE
Intérêts de la chimiothérapie :
■ Détruire les cellules cancéreuses;
■ Réduire la taille de la tumeur avant d’autres traitements comme une chirurgie ou une radiothérapie (chimiothérapie
néoadjuvante);
■ Détruire les cellules cancéreuses qui restent après la chirurgie et réduire le risque de récidive du cancer
(chimiothérapie adjuvante);
■ Soulager la douleur ou contrôler les symptômes d’un cancer colorectal de stade avancé (chimiothérapie palliative).
Dr Stéphane TALOM, IFSI Meaux, 06/12/2017
27. CHIMIOTHERAPIE
Agents chimio-thérapeutiques couramment utilisés :
■ 5-fluorouracil (Adrucil, 5-FU) administré par voie intraveineuse;
■ Capécitabine (Xeloda) administrée sous forme de pilule;
■ Oxaliplatine (Eloxatin) administré par voie intraveineuse;
■ Irinotécan (Camptosar) administré par voie intraveineuse;
■ Raltitrexed (Tomudex) administré par voie intraveineuse.
Dr Stéphane TALOM, IFSI Meaux, 06/12/2017
32. RADIOTHERAPIE
Utilisée pour les cancers du rectum.
Intérêt: Réduction du volume tumoral avant son ablation chirurgicale
Diminuer le risque de récidive locale.
Le principe
■ Délivrer des doses de rayons dont l’énergie est capable de tuer les cellules cancéreuses.
■ Séances courtes de quelques minutes, cinq jours par semaine pendant cinq semaines en moyenne, et se termine par une
intervention chirurgicale six semaines après.
■ La radiothérapie est de plus en plus souvent associée à une chimiothérapie néo-adjuvante, essentiellement des comprimés
en complément de la chirurgie.
Dr Stéphane TALOM, IFSI Meaux, 06/12/2017
33. RADIOTHERAPIE
Les effets secondaires
■ Variables selon les personnes.
■ Rougeur de la peau qui peut être atténuée par des soins locaux.
■ Une envie impérieuse d’uriner associée à des sensations de brûlures, appelée cystite radique, peut apparaître.
Boire beaucoup, et en particulier une eau riche en bicarbonates, permet de la soulager.
■ Rectite radique pouvant entrainer des rectorragies
Dr Stéphane TALOM, IFSI Meaux, 06/12/2017
37. Prévention = DEPISTAGE
■ AGE > 50 ANS à Test de dépistage
■ MALADIES INFLAMMATOIRES INTESTINALES à Cs Gastro
■ ATCD personnel ou familial d’ADENOME ou de CCR à Cs Gastro
■ PREDISPOSITION GENETIQUE à Cs Onco-Génétique
■ CONSOMMATION EXCESSIVE DE VIANDES ROUGES ou de BOISSONS ALCOOLISEES
■ TABAGISME à Modification des habitudes
■ OBESITE
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38. ■ Test de recherche du sang occulte dans les selles. Spécifique des saignements colo-rectaux
■ A partir de 50 ans, tous les 2 ans, jusqu’à 74 ans
■ Si positif ( 3% des tests) : Indication d’une COLOSCOPIE après Cs Gastro-entérologue
■ Si négatif : Refaire dans 2 ans ou COLOSCOPIE à discuter selon les symptômes
Dr Stéphane TALOM, IFSI Meaux, 06/12/2017
39. Dr Stéphane TALOM, IFSI Meaux, 06/12/2017
[ 50 à 74 ans ]
NEGATIF POSITIF
2 ANS
COLOSCOPIE
Symptômes évocateurs
Cs Gastro
42. ■ 3ème cancer le plus fréquent en France, 2ème en terme de mortalité
■ Le CCR est observé dans 95 % des cas , chez une personne de plus de 50 ans
■ La population cible du dépistage : 50-74 ans
■ Il existe différents facteurs et niveaux de risque
■ Le CCR peut être asymptomatique
■ La coloscopie est le meilleur outil diagnostic
■ Dépisté tôt on peut en guérir,
■ Dépisté tard son pronostic est sombre : Moins d’une personne sur 100 survit à 5 ans.
Dr Stéphane TALOM, IFSI Meaux, 06/12/2017