Lateral condylar fracture of humerus in Children
Annual Conference of Cambodian Society of Surgery
Author : Sophea HENG, orthopedic consultant surgeon, NPH, Cambodia
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Lateral condylar fracture of humerus in children
1. Fractures récentes duFractures récentes du
condyle latéral de l’huméruscondyle latéral de l’humérus
chez l’enfantchez l’enfant
A propos de 52 casA propos de 52 cas
HENG S. BRONFEN C. GEFFARD B. MALLET JF.HENG S. BRONFEN C. GEFFARD B. MALLET JF.
Service d’Orthopédie pédiatrique, CHU de Caen,Service d’Orthopédie pédiatrique, CHU de Caen,
FranceFrance
CAMBODGE SANTE 2008
14ème Journée de Chirurgie de 6-9 octobre 2008
14th Annual Conference of Cambodian Society of
Surgery October 6-9, 2008
2. GénéralitéGénéralité
Fracture articulaire, type IV Salter-Harris,Fracture articulaire, type IV Salter-Harris,
10-20 % de fracture du coude chez l’enfant,10-20 % de fracture du coude chez l’enfant,
emportant la moitié externe de la surfaceemportant la moitié externe de la surface
articulaire de l’extrémité inférieure de l’humérus,articulaire de l’extrémité inférieure de l’humérus,
La consolidation se fait toujours lentement etLa consolidation se fait toujours lentement et
difficilement,difficilement,
La réduction parfaite est absolument nécessaireLa réduction parfaite est absolument nécessaire
pourpour
rétablir la congruence articulaire etrétablir la congruence articulaire et
éviter un risque élevé de pseudarthrose etéviter un risque élevé de pseudarthrose et
d’épiphysiodèse.d’épiphysiodèse.
3. Objectifs de l’étudeObjectifs de l’étude
étudier rétrospectivement la fracture récente du condyle latéralétudier rétrospectivement la fracture récente du condyle latéral
de l’humérus chez l’enfant afin de :de l’humérus chez l’enfant afin de :
réaliser le diagnostic précoce, de choisir laréaliser le diagnostic précoce, de choisir la
prise en charge adéquateprise en charge adéquate
évaluer les modalités thérapeutiques et lesévaluer les modalités thérapeutiques et les
résultats.résultats.
4. Rappel de la vascularisation etRappel de la vascularisation et
de la croissance du coudede la croissance du coude
Naissance : noyaux cartilagineuxNaissance : noyaux cartilagineux
Condyle latéral et capitellum : 1er à ossifier,Condyle latéral et capitellum : 1er à ossifier,
3mois et 2 ans3mois et 2 ans
Epicondyle médiale : 4-5 ansEpicondyle médiale : 4-5 ans
Trochlée et épicondyle latérale : au début deTrochlée et épicondyle latérale : au début de
puberté vers 8-12 anspuberté vers 8-12 ans
Fusion entre noyaux condyliens,trochléens etFusion entre noyaux condyliens,trochléens et
épicondylien latéral vers 10-12 ans et à laépicondylien latéral vers 10-12 ans et à la
métaphyse vers 12-13 ansmétaphyse vers 12-13 ans
Fusion du noyau épicondyle médial avec laFusion du noyau épicondyle médial avec la
métaphyse vers 14-16 ansmétaphyse vers 14-16 ans
H.De Boeck – EMC 2007 : fracture de l’extré. inf de l’humérus chez l’enfantH.De Boeck – EMC 2007 : fracture de l’extré. inf de l’humérus chez l’enfant
Damsin JP- Cahier d’enseignement SOFCOT, 72,4-11
5. Etude rétrospective à propos deEtude rétrospective à propos de
52 cas52 cas
Durée : 1996 – 2006Durée : 1996 – 2006
Âge moyen : 7 ans (2-15 ans)Âge moyen : 7 ans (2-15 ans)
35 garçons (67,3%),35 garçons (67,3%),
17 filles (32,7%)17 filles (32,7%)
Côté G : 32 (61,5 %),Côté G : 32 (61,5 %),
D : 20 (38,5 %)D : 20 (38,5 %)
Figure 1 - Répartition des âges à la date de la fracture
8
14 14
9
1
2
4
0
2
4
6
8
10
12
14
16
2 à 4 4 à 6 6 à 8 8 à 10 10 à 12 12 à 14 14 à 15
Âge en années (âge moyen de 7 ans)
Nombredecas
Matériel d’étude (1)Matériel d’étude (1)
Figure 2 - Répartition selon les circonstances de
l'accident
20
38.5%
17
32.7%
5
9.6%
9
17.3%
1
1.9%
Domestique
Sport
Scolaire
Loisir
Inconnu
6. Classification de Milch (1964)Classification de Milch (1964)
Type I
Type II
Classifications (1)Classifications (1)
Figure 4 - Classification de Milch
7
13.5%
45
86.5%
Type I
Type II
(*) Fournet-Fayard J. Rev Chir Orthop, 1987; 73: 448-56
(*)(*)
7. Stade I Stade II
Stade IIIDans notre série
Classification de Lagrange et Rigault (1962)Classification de Lagrange et Rigault (1962)
Classifications (2)Classifications (2)
Figure 5 - Classification de Lagrange-Rigault
8
15.4%
29
55.8%
15
28.8%
Stade I
Stade II
Stade III
9. 52 cas
Stade I
(8 cas)
Stade II
(29 cas)
Stade III
(15 cas)
BABP simple
7 cas
EPC 1 cas RO 1 cas
EPC 2 cas
déplacées
26 cas EPC 1 cas 14 cas
4 cas déplacées
à 8 j
3 cas excellents
Réduction
chirurgicale
Il existe 3 méthodes thérapeutiquesIl existe 3 méthodes thérapeutiques
Immobilisation simpleImmobilisation simple
Réduction orthopédiqueRéduction orthopédique
Réduction chirurgicaleRéduction chirurgicale
Méthode de traitement (1)Méthode de traitement (1)
10. Voies d’abord :Voies d’abord :
39 cas (83%) : latérale39 cas (83%) : latérale
8 cas (17%) : postéro-latérale8 cas (17%) : postéro-latérale
Moyens et types de montage :Moyens et types de montage :
Divergents : 44 casDivergents : 44 cas
Parallèles : 4 casParallèles : 4 cas
Enfouissements : 43 casEnfouissements : 43 cas
À la peau : 5 casÀ la peau : 5 cas
Contention systématique parContention systématique par
BABP :BABP :
En flexion à 90°, avant-bras enEn flexion à 90°, avant-bras en
prono-supination neutreprono-supination neutre
+/- bandage coude au corps type+/- bandage coude au corps type
Mayo-clinicMayo-clinic
Méthode de traitement (2)Méthode de traitement (2)
Fournet-Fayard J. Rev Chir Orthop, 1987; 73: 448-56.
11. Méthode de traitement (3)Méthode de traitement (3)
Suites thérapeutiquesSuites thérapeutiques
Traitement orthopédique :Traitement orthopédique :
Contrôle régulier : J8, J15, J21Contrôle régulier : J8, J15, J21
Ablation du plâtre : 6 semainesAblation du plâtre : 6 semaines
Traitement chirurgical :Traitement chirurgical :
Contention : 6 semainesContention : 6 semaines
Ablation du matérielAblation du matériel
d’ostéosynthèse :d’ostéosynthèse :
Broches : 6 semainesBroches : 6 semaines
Vis : 3 cas (6 semaines à 7Vis : 3 cas (6 semaines à 7
mois)mois)
Autorééducation ++Autorééducation ++
Conduite devant les lésionsConduite devant les lésions
associéesassociées
11 cas de luxation du coude :11 cas de luxation du coude :
réduction sous AGréduction sous AG
5 cas de fractures de l’olécrâne : 25 cas de fractures de l’olécrâne : 2
cas ont nécessité un haubanagecas ont nécessité un haubanage
3 cas de déficits neurologiques :3 cas de déficits neurologiques :
récupération après la prise enrécupération après la prise en
charge de la fracture.charge de la fracture.
Recul moyenRecul moyen : 23 mois: 23 mois
(6 semaines-11 ans)(6 semaines-11 ans)
12. Résultats (1)Résultats (1)
Les critère d’évaluation des résultats : 4 catégories selon Lagrange-RigaultLes critère d’évaluation des résultats : 4 catégories selon Lagrange-Rigault(1)(1)
, Robert, Robert
M.M.(2)(2)
et Fournet-Fayardet Fournet-Fayard(3)(3)
::
ExcellentExcellent ::
aucune séquelle,aucune séquelle,
fonction/radio normalefonction/radio normale
BonBon ::
séquelles minimes sans gêne fonctionnelle,séquelles minimes sans gêne fonctionnelle,
perte de mobilité de moins de 10°,perte de mobilité de moins de 10°,
troubles morphologiques cliniques et radio mineurs sans conséquencetroubles morphologiques cliniques et radio mineurs sans conséquence
esthétiqueesthétique
MédiocreMédiocre ::
gêne fonctionnelle modérée,gêne fonctionnelle modérée,
avec diminution de mobilité de plus de 10° au moins d’extension,avec diminution de mobilité de plus de 10° au moins d’extension,
sans atteint de pronosupination, ni pertubation de la vie courante et du travail,sans atteint de pronosupination, ni pertubation de la vie courante et du travail,
valgus 10-20°.valgus 10-20°.
MauvaisMauvais ::
pseudarthrose, devenir douloureux et invalidant,pseudarthrose, devenir douloureux et invalidant,
retentissement sur la vie courante et les activités professionnelles.retentissement sur la vie courante et les activités professionnelles.
(1) Lagrange J, Rigault P. Rev Chir Orthop, 1962; 48 : 415-46.
(2) Robert M, Longis B, Moulies D, Alain JL. Ann Chir, 1984 ; 38: 621-6.
(3) Fournet-Fayard J. Symposium SOFCOT, Rev Chir Orthop, 1987; 73: 448-56.
14. DiagnosticDiagnostic
PrécocePrécoce
Clinique : gros coude douloureuse (douleur deClinique : gros coude douloureuse (douleur de
siège plutôt externe) + impotence fonctionnellesiège plutôt externe) + impotence fonctionnelle
Rx de face et profil : utileRx de face et profil : utile
Rx ¾ ou comparative : besoin en cas de douteRx ¾ ou comparative : besoin en cas de doute
Difficile chez les petits enfants, doncDifficile chez les petits enfants, donc
arthrographie est proposée par certains auteurs.arthrographie est proposée par certains auteurs.
Discussions (1)Discussions (1)
16. Complications immédiatesComplications immédiates
Infections:Infections:
Superficielle : 3 casSuperficielle : 3 cas
Profonde : 1 casProfonde : 1 cas
Déplacement secondaire :Déplacement secondaire : 7 cas7 cas
Stade I : 4 casStade I : 4 cas
Stade II : 2 casStade II : 2 cas
Stade III : 1 casStade III : 1 cas
Migration des broches :Migration des broches : 1 cas1 cas
(broches non recourbées)(broches non recourbées)
Complications tardivesComplications tardives
Retard de consolidation :Retard de consolidation : 1 cas1 cas
Déficits de mobilité :Déficits de mobilité : 15 cas15 cas
5 cas : > ou = 20°5 cas : > ou = 20°
2 cas : 10 à 20°2 cas : 10 à 20°
8 cas : < 10°8 cas : < 10°
Séquelles esthétiques :Séquelles esthétiques :
Cicatrice large et hypertrophique : 12 casCicatrice large et hypertrophique : 12 cas
(25,5%) (4 chéloïdes, 8 cicatrices larges)(25,5%) (4 chéloïdes, 8 cicatrices larges)
Saillie du condyle latéral : 3 cas (5,7%)Saillie du condyle latéral : 3 cas (5,7%)
Déviation axiale :Déviation axiale : 7 cas (3,5%) , 3 en varus7 cas (3,5%) , 3 en varus
(5,7%), 4 en valgus (7,7%)(5,7%), 4 en valgus (7,7%)
Séquelles radiologiques :Séquelles radiologiques :
HCL : 10 foisHCL : 10 fois
Aspect radio irrégulier : 8 foisAspect radio irrégulier : 8 fois
Aspects du mégacondyle ou exostoseAspects du mégacondyle ou exostose
métaphysaire : 5 foismétaphysaire : 5 fois
Fermeture prématurée du cartilage deFermeture prématurée du cartilage de
conjugaison : 2 foisconjugaison : 2 fois
Paralysie ulnaire tardive :Paralysie ulnaire tardive : 1 fois1 fois
Analyse des séquellesAnalyse des séquelles
17. Conclusions (1)Conclusions (1)
Le diagnostic : précoceLe diagnostic : précoce
avec incidence radio de face et profil.avec incidence radio de face et profil.
Incidence de ¾ ou comparative sont nécessaires enIncidence de ¾ ou comparative sont nécessaires en
cas de doute.cas de doute.
Les 3 stades de la classification de Lagrange et Rigault :Les 3 stades de la classification de Lagrange et Rigault :
simples etsimples et
aident pour les indications thérapeutiques.aident pour les indications thérapeutiques.
La bonne méthode de traitement doit être choisieLa bonne méthode de traitement doit être choisie
d’emblée et correctement en fonction de déplacement.d’emblée et correctement en fonction de déplacement.
Seuls les stades I peuvent être traités orthopédiquementSeuls les stades I peuvent être traités orthopédiquement
à condition de surveiller strictement l’absence deà condition de surveiller strictement l’absence de
déplacement. En cas de difficulté, l’EPC doit êtredéplacement. En cas de difficulté, l’EPC doit être
indiqué.indiqué.
Les stades II et III doivent être réduits chirurgicalementLes stades II et III doivent être réduits chirurgicalement
et fixés par broches ou vis.et fixés par broches ou vis.
18. Conclusions (2)Conclusions (2)
La réduction orthopédique ou l’EPC desLa réduction orthopédique ou l’EPC des
fractures déplacées conduit souvent à un échec.fractures déplacées conduit souvent à un échec.
La durée d’immobilisation conseillée est enLa durée d’immobilisation conseillée est en
moyenne de 6 semaines.moyenne de 6 semaines.
La reprise chirurgicale dans les cas vus avecLa reprise chirurgicale dans les cas vus avec
des séquelles ne donne pas toujours de bonsdes séquelles ne donne pas toujours de bons
résultats.résultats.
Les suivis à long terme doivent se faire jusqu’àLes suivis à long terme doivent se faire jusqu’à
la fin de croissance car les complicationsla fin de croissance car les complications
apparaissent tardivement.apparaissent tardivement.