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Actualité fiscale et lois de finances 2017 pour le secteur financier

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Actualité fiscale et lois de finances 2017 pour le secteur financier

Brexit : la France parviendra-t-elle à trouver le chemin de l'attractivité fiscale ?

A l’occasion des Lois de finances, Taj et Deloitte, en partenariat avec l’AMAFI (Association Française des Marchés Financiers), ont animé une conférence au cours de laquelle ont été présentés les impacts des Lois de finances pour le secteur financier.

Fiscalité personnelle : quels outils pour retrouver l'attractivité de la place parisienne ?
• Quelques rares bonnes nouvelles : renforcement du régime des impatriés ; mise en place du bouclier constitutionnel en matière fiscale...
• ... qui ne compensent pas les handicaps de la fiscalité française

Fiscalité des entreprises : y a-t-il un pilote dans l'avion ?
• Baisse annoncée du taux d'IS : faut-il y croire ?
• Contribution de 3 % sur les distributions : enfin une bonne nouvelle !
• TTF française : augmentation du taux et intra-day
• Instauration d'une Diverted profit tax à la française
• Contrôle fiscal : l'ère du 2.0

Prix de transfert, la mer continue de monter : de la transparence totale à l'allocation uniforme des profits
• Country by country reporting / Documentation : actualité et retour d'expérience
• Assiette Commune (Consolidée) pour l'Impôt sur les Sociétés (AC(C)IS) : 5 ans plus tard, un contexte plus favorable pour sa mise en oeuvre ?

Résidence fiscale et Action 6 : vers la fin des traités ?
• Etat de la jurisprudence
• Impact pratique sur les fonds et les holdings

Actualité jurisprudentielle
• Crédits d'impôts étrangers
• Abandon de la théorie du risque excessif


Brexit : la France parviendra-t-elle à trouver le chemin de l'attractivité fiscale ?

A l’occasion des Lois de finances, Taj et Deloitte, en partenariat avec l’AMAFI (Association Française des Marchés Financiers), ont animé une conférence au cours de laquelle ont été présentés les impacts des Lois de finances pour le secteur financier.

Fiscalité personnelle : quels outils pour retrouver l'attractivité de la place parisienne ?
• Quelques rares bonnes nouvelles : renforcement du régime des impatriés ; mise en place du bouclier constitutionnel en matière fiscale...
• ... qui ne compensent pas les handicaps de la fiscalité française

Fiscalité des entreprises : y a-t-il un pilote dans l'avion ?
• Baisse annoncée du taux d'IS : faut-il y croire ?
• Contribution de 3 % sur les distributions : enfin une bonne nouvelle !
• TTF française : augmentation du taux et intra-day
• Instauration d'une Diverted profit tax à la française
• Contrôle fiscal : l'ère du 2.0

Prix de transfert, la mer continue de monter : de la transparence totale à l'allocation uniforme des profits
• Country by country reporting / Documentation : actualité et retour d'expérience
• Assiette Commune (Consolidée) pour l'Impôt sur les Sociétés (AC(C)IS) : 5 ans plus tard, un contexte plus favorable pour sa mise en oeuvre ?

Résidence fiscale et Action 6 : vers la fin des traités ?
• Etat de la jurisprudence
• Impact pratique sur les fonds et les holdings

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Actualité fiscale et lois de finances 2017 pour le secteur financier

  1. 1. 12 janvier 2017 Actualité fiscale et Lois de finances 2017 pour le secteur financier Brexit : la France parviendra-t-elle à trouver le chemin de l’attractivité fiscale ? © Taj 2017
  2. 2. SOMMAIRE 1. Fiscalité personnelle : quels outils pour retrouver l'attractivité de la place parisienne ? 2. Fiscalité des entreprises : y a-t-il un pilote dans l'avion ? 3. Prix de transfert, la mer continue de monter : de la transparence totale à l'allocation uniforme des profits 4. Résidence fiscale et Action 6 : vers la fin des traités ? 5. Actualité jurisprudentielle 2 © Taj 2017
  3. 3. 01 Fiscalité personnelle : quels outils pour retrouver l'attractivité de la place parisienne ? © Taj 2017
  4. 4. 4 01Quelques rares bonnes nouvelles : mise en place du bouclier constitutionnel • Mécanisme anti-abus visant à lutter contre certains détournements du plafonnement de l’ISF • Afin de limiter le caractère confiscatoire de l’accumulation d’impositions sur le patrimoine, le législateur a prévu un mécanisme de plafonnement de l’ISF : l’ensemble dû au titre de l’ISF et de l’IR ne peut excéder 75 % des revenus d’une année donnée • Les services contentieux étudient avec attention les demandes de plafonnement et proposent régulièrement des dispositifs législatifs présentés comme « anti abus » • Loi de finances pour 2017 • Prise en compte dans le calcul du plafonnement des revenus distribués à une société passible de l’IS et contrôlée par le redevable de l’ISF à hauteur de la part des revenus distribués correspondant à une diminution artificielle des revenus pris en compte dans le cas où l’interposition d’une telle société a pour objet principal d’éluder tout ou partie de l’ISF en bénéficiant d’un avantage allant à l’encontre de l’objet ou de la finalité du plafonnement. Dispositif validé par le Conseil constitutionnel avec réserve d’interprétation stricte © Taj 2017
  5. 5. 5 01Bouclier constitutionnel et aménagements législatifs QPC 22 juillet 2016  Saisi sur la question du cumul de la pénalité de 5 % avec celle de 750 €  A relevé d’office que la pénalité de 5 % est disproportionnée donc inconstitutionnelle étant relative à un manquement à une obligation déclarative PFLR 2016  Amende de 750 € du CMF abrogée  Création article 1729-0 du CGI : mise en place d’une majoration de 80 % des droits en cas de rectification (avoirs, assurances-vie et trust)  Abrogation de la pénalité de 12,5 % en matière de trust Article 1729-0 du CGI  Mise en place d’une majoration de 80 % des droits en cas de rectification  Montants des majorations au moins égaux aux amendes du IV de l’art 1736 du CGI (1 500 € ou 10 000 €)  Pas de cumul avec les amendes du IV et IV bis de l’art 1736 du CGI Pénalités encourues Art L. 152-5 du CMF Amende de 750 €/compte + Article 1736 du CGI, IV & IV bis • AVOIRS DANS UN PAYS AYANT SIGNE UNE CONVENTION 1 500 € par compte OU Solde sup. ou = 50 000 € 5 % (avec un minimum de 1 500 €) • POUR LES TRUSTS 20 000 € ou 12,5 % si plus élevé Article 1736 du CGI, IV & IV bis • AVOIRS DANS UN PAYS N’AYANT PAS SIGNE DE CONVENTION 10 000 € par compte OU Solde sup. ou = 50 000 € 5 % (avec un minimum de 10 000 €) • POUR LES TRUSTS 20 000 € ou 12,5 % si plus élevé ou A noter  Modification de la circulaire : augmentation des pénalités appliquées à compter du 15 septembre 2016 (de 15 % à 25 % pour les passifs et de 30 % à 35 % pour les actifs)  TA de Paris, 23 novembre 2016 : sanctionne l’Administration fiscale pour avoir soumis les contribuables à l’amende forfaitaire de l’article 1736, IV du CGI au titre d’une année au cours de laquelle ils n’avaient réalisé aucune opération sur leur compte © Taj 2017
  6. 6. 6 01Quelques rares bonnes nouvelles : renforcement du régime des impatriés • Extension du régime de faveur des impatriés de 5 à 8 ans par la loi de finances • Commentaires  Applicable aux prises de fonctions intervenant à compter du 6 juillet 2016  Suppression du régime pour les non salariés  Exonération d’impôt sur le revenu de la prime d’impatriation  Exonération de taxe sur les salaires de la prime d’impatriation © Taj 2017
  7. 7. 7 01Attribution Gratuite d’Actions : une instabilité regrettable qui nuit à la lisibilité du régime de faveur • 8 août 2015, entrée en vigueur de la loi Macron : régime applicable aux plans d’actions autorisés par des assemblées générales d’actionnaires (AGE) postérieures • Juin 2016 : proposition/amendement déposé dans le cadre du projet de loi Sapin II. Tentative de remise en cause du régime favorable Macron  Imposition des gains d’acquisition dans la catégorie traitements et salaires  Contribution patronale à 50 % (au lieu de 20 %) dès l’attribution • Octobre 2016 : amendement au PLF 2017 présenté en Commission des finances à l’Assemblée nationale. Nouvelle tentative de remise en cause du régime favorable Macron  Imposition des gains d’acquisition dans la catégorie traitements et salaires  Contribution patronale à 30 % (au lieu de 20 %) • Décembre 2016 : adoption définitive de la LF 2017 par l’Assemblée nationale. Aménagement du régime favorable Macron  Imposition des gains d’acquisition conformément au régime Macron dans une limite annuelle de 300 000 €. Les gains supérieurs à cette limite sont imposés suivant les règles des traitements et salaires  Contribution patronale à 30 % (au lieu de 20 %) © Taj 2017
  8. 8. AGA : dualité des régimes fiscaux et sociaux 8 Gain brut 100 000 € < 300 000 € AGA à compter du 08.08.15 AGA à compter du 01.01.17 Coût employeur 20 000 € (20%) 30 000 € (30 %) IR 22 500 € * (22,5 %) Contribution salariale/ prélèvements sociaux 15 500 € (15,5 %) Gain net de prélèvements obligatoires pour le salarié : 62 000 € 8 Gain brut 1 000 000 € AGA à compter du 08.08.15 AGA à compter du 01.01.17 Coût employeur 200 000 € (20 %) 300 000 € (30 %) IR 225 000 € * (22,5 %) 67 500 € * (22,5 %) 315 000 € (45 %) Contribution salariale/ prélèvements sociaux 155 000 € (15,5 %) 46 500 € (15,5 %) 70 000 € (10 %) 56 000 € (8 %) Gain net de PO : 620 000 € Gain net de PO : 445 000 € * Régime des plus-values : abattement de 50 % pour durée de détention des actions (2 ans). Hors déductibilité CSG 01 A compter du 1er janvier 2017, et pour les actions autorisées à compter de cette date, le régime change selon que les gains soient ou non supérieurs à 300 000 € © Taj 2017
  9. 9. Le prélèvement à la source : « PAS » • Champ d’application 9 01 Notion de « collecteur » Décideur/ communicant Types de taux Année de référence pour la détermination du taux par défaut Date d’application Employeurs Payeurs de revenus de remplacement Rôle de l’administration fiscale Rôle de la DSN (Déclaration Sociale Nominative) Taux moyen d’imposition (défaut) Taux différencié Taux neutre 2017 (imposition des revenus 2016) 1er janvier 2018 © Taj 2017
  10. 10. Retenue à la source d’impôt sur le revenu : mise en œuvre délicate 10 01 • Rapports bilatéraux visant à préserver le secret fiscal  Entre l’Administration et le collecteur de la retenue  Entre l’Administration et le contribuable • Casse tête de l’année blanche  Déclaration des revenus  Crédit d’impôt sur les revenus 2017  4 années de contrôles  Notion conflictuelle de revenus exceptionnels Délicate articulation avec les règles d’imposition internationales © Taj 2017
  11. 11. 11 01Brexit : quels impacts ? Quelles réponses ? LES PLACEMENTS FINANCIERS • Régime de faveur lié à des conditions géographiques (UE ou EEE) ? • PEA : perte de l’éligibilité des actions et OPCVM britanniques ? • Fonds de distribution : perte du couponnage ? • Passeport européen ? INVESTISSEMENTS TRANSFRONTALIERS • Exit Tax : perte du sursis automatique de l’imposition des plus-values latentes sur les valeurs mobilières ? • Fonds de pension britanniques et déblocages • Dividendes et intérêts : remise en cause des Crédits d’impôt conventionnels SECURITE SOCIALE • Double assujettissement/pérénité des détachements ? • Fin de la totalisation des périodes de cotisations ? • Fin de la coordination des prestations sociales ? • Mise en place des conventions bilatérales entre la France et le Royaume-Uni pour éviter les doubles assujettissements ? IMMIGRATION • Perte du bénéfice de la libre circulation ? © Taj 2017
  12. 12. Dépôt des titres sur un compte qui permet un report d’imposition des plus-values réalisées à l’occasion de leur cession, à condition de réinvestir le produit de cession dans une start-up ou PME innovante dans un délai de 24 mois. 12 01Création du compte PME Innovation • Actionnaires (25 % du capital) • Business Angels (1 % du capital) signataires d’un pacte d’actionnaire portant sur 25 % du capital • Dirigeants et salariés (5 % capital) Résidents fiscaux français Entreprises visées Inscription des titres dans le CPI remet en cause le pacte Dutreil en N et N-1 • Pas d’exonération d’ISF sur le CPI (partie titres/partie espèces) ≠ • Investissement ISF/IR en direct dans les PME Imposition des PV en report ou MV reportables  A la sortie des actifs du compte OU  Lors du transfert du domicile hors de France Avec bénéfice de l’abattement pour durée de détention Prélevés à la source par le teneur de compte Barème Progressif Prélèvements sociaux ISF • Sociétés soumises à l’IS jeunes et innovantes de moins de 7 ans, ou • FCPR, FCPI ou SLP sous conditions CPI Titres PME créés depuis moins de 10 ans Sauf titres provenant d’une restructuration ou de la reprise d’une activité préexistante Remploi gain cession ET implication professionnelle Apport titres © Taj 2017
  13. 13. 13 01Baromètre AMAFI - Fiscalité de l’épargne et financement des entreprises • 4 aspects fondamentaux de la fiscalité de l’épargne et du financement des entreprises en France, mis en évidence par le baromètre de l’AMAFI  Part très limitée des placements financiers des Français dans les actions : 22,75 %  Dispositif français atypique et illisible : progressivité élevée des prélèvements sur les revenus de l’épargne (jusqu’à 60 %)  Différentiels de coûts fiscaux sur les financements d’entreprises (par fonds propres ou endettement) entre France, Allemagne et Royaume-Uni : importants écarts de compétitivité entre les entreprises de ces pays  Conséquence de la politique d’alignement de la taxation des revenus du capital sur la taxation des revenus du travail : éloignement du système français des différents dispositifs de taxation de l’épargne en vigueur dans les autres pays © Taj 2017
  14. 14. 14 01Baromètre AMAFI - Fiscalité de l’épargne et financement des entreprises 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 47,0 46,3 35,8 35,8 33,2 48,1 78,5 78,5 35,8 35,8 78,5 78,2 35,8 35,8 44,0 44,0 4,6 4,5 92,8 79,2 58,8 58,8 33,2 37,0 18,7 16,8 36,4 36,4 27,5 27,5 0,0 50,0 100,0 150,0 200,0 250,0 300,0 France 2015 France 2016 -5,9% Allemagne 2015 Allemagne 2016 Royaume- Uni 2015 Royaume- Uni 2016 +11,4% France 2015 France 2016 Allemagne 2015 Allemagne 2016 France 2015 France 2016 -1,1% Allemagne 2015 Allemagne 2016 Royaume- Uni 2015 Royaume- Uni 2016 -0,3% Résultat brut nécessaire à l'entreprise pour servir un revenu net de 100 à l'investisseur taxé à un taux d'IR intermédiaire* Impôts sur les sociétés Impôt sur la distribution Impôts sur le revenu + Prélèvements sociaux + CHR Revenu net épargnant DIVIDENDES INTERETS (Financement par fonds propres) (Financement par dette) Source : Tableau de calcul détaillé dans la note AMAFI / 16-35 *L'apporteur de financement d'entreprise est imposé à un taux marginal d'IR intermédiaire, soit : en France 30% et, au Royaume-Uni, 40% sur les intérêts et 32,5% sur les dividendes PME ET ETI INDEPENDANTES AUTRES ENTREPRISES 178,5 244,4 197,2194,6 185 178,5 135,8 195 171,5172,2 230 194,6 166 135,8 172,2 172 © Taj 2017
  15. 15. 15 01Baromètre AMAFI - Fiscalité de l’épargne et financement des entreprises 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 73,6 73,9 35,8 35,8 44,0 60,0 163,2 163,2 35,8 35,8 163,2 163,8 35,8 35,8 52,4 52,4 5,4 4,5 109,7 94,3 58,8 58,8 36,0 40,0 27,6 24,9 36,4 36,4 29,1 29,1 0 50 100 150 200 250 300 350 France 2015 France 2016 -5,5% Allemagne 2015 Allemagne 2016 Royaume- Uni 2015 Royaume- Uni 2016 +11,1% France 2015 France 2016 Allemagne 2015 Allemagne 2016 France 2015 France 2016 -0,6% Allemagne 2015 Allemagne 2016 Royaume- Uni 2015 Royaume- Uni 2016 Résultat brut nécessaire à l'entreprise pour servir un revenu net de 100 à l'investisseur taxé aux taux d'IR les plus élevés* Impôts sur les sociétés Contribution sur distribution Impôts sur le revenu + Prélèvements sociaux + CHR Revenu net épargnant DIVIDENDES INTERETS (Financement par fonds propres) (Financement par dette) AUTRES ENTREPRISES 288,7 289 172,2 DIVIDENDES INTERETS (Financement par fonds propres) (Financement par dette) *L'apporteur de financement d'entreprise est imposé à un taux marginal d'IR intermédiaire, soit : en France 30% et, au Royaume-Uni, 40% sur les intérêts et 37,5% sur les dividendes PME ET ETI INDEPENDANTES 263,2 290,8 194,6 200 263,2 135,8 172,2 272,8 194,6 180 135,8 172,2 182 182 Source : Tableau de calcul détaillé dans la note AMAFI / 16-35 © Taj 2017
  16. 16. 16 01Baromètre AMAFI - Fiscalité de l’épargne et financement des entreprises © Taj 2017
  17. 17. 17 01Baromètre AMAFI - Fiscalité de l’épargne et financement des entreprises © Taj 2017
  18. 18. 02 Fiscalité des entreprises : y a-t-il un pilote dans l'avion ? © Taj 2017
  19. 19. • Engagement pris en 2014 dans le cadre du pacte de responsabilité et de solidarité • Le taux normal de l’IS passe de 33,33 % à 28 %, mais progressivement  Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017 : impact modeste  Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, le taux passe à 28 % pour tous, dans la limite de 500 k€ de bénéfice imposable  Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019, le taux est de 28 % pour les entreprises dont le CA n’excède pas 1 Md€  Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020, toutes les entreprises sont imposées au taux de 28 % sur l’ensemble de leurs bénéfices (sauf application du taux réduit de 15 %)  Pour la société-mère d’un groupe fiscal, le CA est apprécié en faisant la somme des CA de chacune des sociétés membres de ce groupe • Dommage collatéral  Conséquences sur l’évaluation des impôts différés au 31 décembre 2016 • Renforcement du dernier acompte d’IS dû par les grandes entreprises  Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017 19 02Baisse annoncée du taux d'IS : faut-il y croire ? © Taj 2017
  20. 20. Baisse annoncée du taux d'IS : faut-il y croire ? • Une mesure non financée • Alors que la compétition bat son plein, la France est à la traîne dans la course à l’attractivité fiscale européenne  Un taux facial élevé, mais un rendement relativement faible  Nos voisins se sont engagés sur la voie de la réduction de leur taux d’IS il y a plusieurs années déjà (Espagne, Italie, UK, Allemagne, etc.)  Le taux français reste très supérieur au taux moyen des pays de l’UE (25 %) • Quelle sera la prochaine étape ?  Une baisse de taux plus massive, avec des règles d’assiette moins favorables ?  Evolution rendue nécessaire par l’harmonisation européenne des assiettes d’IS proposées par la Commission européenne ? • Augmentation du taux du CICE de 6 % à 7 %  Pour les rémunérations éligibles versées à compter du 1er janvier 2017  Effet cash au mieux en 2018. Imputation du CICE sur l’impôt dû ‒ Soit au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2017 ‒ Soit au titre de l’exercice clos en 2018 s’il s’agit d’un exercice clos en cours d’année 20 02 © Taj 2017
  21. 21. • La suppression annoncée pour 2017 est finalement abandonnée … et une nouvelle contribution supplémentaire à la C3S est instaurée  Due par les sociétés dont le CA est supérieur ou égal à 1 Md€  Au taux de 0,04 %  Pour l’essentiel assise recouvrée, exigible et contrôlée dans les mêmes conditions que la C3S (notamment, application de l’abattement de 19 M€)  Assise sur le CA réalisé l’année au titre de laquelle elle est due  Déductible pour la détermination de l’IS • … donnant lieu au versement d’un acompte  Egal à 90 % de son montant sur la base du CA estimé  Payable au plus tard le 15 décembre  Imputable sur la C3S due l’année suivante (en pratique, surcoût uniquement en 2017) • Entrée en vigueur  Contribution supplémentaire due à compter du 1er janvier 2017 ‒ Le premier acompte sera à payer pour le 15 décembre 2017 21 02C3S © Taj 2017
  22. 22. 22 C3S 1er janvier 2017 - Fait générateur C3S 2017/CA 2016 - Fait générateur contribution supplémentaire 2017/CA 2017 1er janvier 2018 - Fait générateur C3S 2018/CA 2017 - Fait générateur contribution supplémentaire 2018/CA 2018 15 Mai 15 Mai 15 Déc.15 Déc. C3S 2017/CA 2016 1 600 000 € Contrib. Supplt 2017/CA 2017 acompte 90 % 360 000 € Contrib. Supplt 2018/CA 2018 acompte 90 % 360 000 € • Contrib. Supplt 2017/CA 2017 solde 10 % : 40 000 € • C3S 2018/CA 2017 - Contrib. Supplt 2017 1 600 000 € - 400 000 € = 1 200 000 €  C3S totale payée : en 2017 = 1 960 000€ en 2018 = 1 600 000€ 02 © Taj 2017
  23. 23. TTF française : augmentation du taux et intra-day • Un signal négatif pour l’industrie financière ! • Augmentation du taux 0,2 % à 0,3 % à partir du 1er janvier 2017 • Taxation des opérations intra-day à partir de 2018 Encore un signal négatif pour l’industrie, non sanctionné par le Conseil Constitutionnel Evolution du rendement de la TTF Affectation répartie entre aide au développement et budget de l'Etat 23 02 Rendement total TTF Affectation à l'aide au développement (FSD et AFD) Dont affectation budget Etat © Taj 2017
  24. 24. TTF française : augmentation du taux et intra-day • Et la Taxe européenne sur les transactions financières (TTFE) ? • Pas d’avancée concrète à ce stade Le champ serait plus large et les opérations intra-day seraient taxées 24 02 © Taj 2017
  25. 25. • La bonne nouvelle immédiate de cette LFR pour 2016  Pour les distributions mises en paiement à compter du 1er janvier 2017 • Pour rappel  Création par la deuxième LFR pour 2012  Objectif de rendement (compensation du coût de l’arrêt Santander) et de favoriser l’autofinancement des entreprises plutôt que la rémunération des actionnaires  Assiette : revenus distribués et revenus réputés distribués, avec certaines exonérations, notamment pour les distributions entre sociétés intégrées fiscalement • Objectif de la LFR pour 2016 : mise en conformité avec la Constitution  Décision du CC du 30/09/016, n°2016-571 QPC, Sté Layher SAS ‒ Les groupes fiscalement intégrés et les groupes qui ne peuvent opter pour le régime de l’intégration fiscale, bien que satisfaisant à la condition de détention du capital, sont placés dans une situation identique ‒ La date d’effet de l’abrogation de cette exonération des groupes intégrés est fixée au 1er janvier 2017 25 02Contribution de 3 % sur les distributions : enfin une bonne nouvelle ! © Taj 2017
  26. 26. Contribution de 3 % sur les distributions : enfin une bonne nouvelle ! • La mesure de la LFR pour 2016 : maintien et extension de l’exonération • Les conditions de l’exonération nouvelle : à apprécier à la date de mise en paiement  Moins exigeantes que celles posées l’an dernier pour bénéficier du taux réduit de 1 % pour la QPFC  Pas toutes les conditions de l’Intégration Fiscale (IF)  Condition de détention (directe ou indirecte) à 95 % au moins ; de manière continue tout au long de l’exercice  Pour les sociétés étrangères bénéficiaires, soumission à un impôt équivalent à l’IS  Pour les sociétés étrangères résidentes dans des Etats tiers, exigence d’une convention d’assistance administrative avec la France en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales 26 02 © Taj 2017
  27. 27. 02 Contribution de 3 % sur les distributions : enfin une bonne nouvelle ! Distribution exonéréeM F1 95 %  Si les conditions de détention requises pour former une IF sont remplies (CGI, art. 223 A I et 223 A bis) - Détention (directe ou indirecte) à 95 % au moins - De manière continue tout au long de l’exercice  En revanche, il n’est pas nécessaire - Que l’option pour l’IF ait été exercée - Que les exercices coïncident - Que la société-mère ne soit pas elle-même détenue à plus de 95 % par une autre société à l’IS E F1 95 %  Si les conditions de détention requises pour former une IF sont remplies (CGI, art. 223 A I et 223 A bis)  La société étrangère est soumise à un impôt équivalent à l’IS  La société étrangère est située - Dans l’UE - Dans un Etat tiers ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales* - Sauf ETNC** (mais clause de sauvegarde) * BOI-ANNX-000349-20150805 liste à jour au 01/01/2012 – au moins 112 pays ** Pour 2016 : Botswana, Brunei, Guatemala, Iles Marshall, Nauru, Niue, Panama Exonération des distributions entre sociétés françaises non intégrées mises en paiement à compter du 1er janvier 2017 Exonération des distributions à une société- mère étrangère mises en paiement à compter du 1er janvier 2017 27 © Taj 2017
  28. 28. 28 02 Distribution exonérée M F1 F2 F3 95 % 95 % 40% 60 % A F1 F2 95 % 95 % 5 % Distributions exonérées entre F1/ F2 et F1/ F2/ A Possibilité d’intégration horizontale au sens des participations M F A 60 % 95 % 40 % Distributions exonérées, groupe non intégré Distributions exonérées F/A et F/M Possibilité d’intégration Papillon, au sens des participations Distributions exonérées entre F/C et F/B Possibilité d’intégration au sens des participations, si A, B et C étaient en France A C B F 95 % 95 % 50 % 50 % Contribution de 3 % sur les distributions : enfin une bonne nouvelle ! Distribution exonérée © Taj 2017
  29. 29. • La LFR : un aménagement ciblé pour le futur  Distributions à compter du 1er janvier 2017  Détention à 95 % au moins • … qui n’exclut pas une refonte plus ambitieuse de la contribution, une fois qu’auront abouti les plus récents contentieux en cours  Une contribution menacée par deux questions préjudicielles posées par le Conseil d’Etat à la CJEU sur sa compatibilité aux articles 4 et 5 de la Directive Mère-Fille  Une fragilité renforcée par les conclusions de l’Avocat Général dans l’affaire de la Fairness tax belge : si la CJUE suit son Avocat Général sur l’incompatibilité de la Fairness Tax à l’article 4 de la Directive Mère-Fille, la contribution de 3 % devrait probablement être également considérée comme incompatible avec cet article 4  A l’horizon 2018/2019, la contribution de 3 % pourrait ne plus s’appliquer aux distributions de dividendes provenant de dividendes reçus de filiales européennes détenues à 10 % et plus  Cette situation ferait naître une discrimination à rebours au détriment des distributions de source interne et hors Union Européenne, contraire au principe d’égalité 29 02 Contribution de 3 % sur les distributions : enfin une bonne nouvelle ! © Taj 2017
  30. 30. Contrôle fiscal : l'ère du 2.0 • Création d’un examen de comptabilité • Contrôle fiscal ciblé, à distance, à partir de la comptabilité dématérialisée des entreprises (CGI, art. L. 13 G nouveau) • Obligation d’adresser le Fichier des écritures comptables (FEC) au service vérificateur (LPF, art. L. 47 AA)  Dans les 15 jours suivant la réception d’un avis d’examen de comptabilité, sous forme dématérialisée et selon les normes fixées à l’article A. 47 A-1 du LPF  L’Administration peut effectuer tous les calculs aux fins de s'assurer de la concordance entre la copie des FEC et les déclarations fiscales du contribuable. Elle peut effectuer des traitements informatiques sur les fichiers transmis par le contribuable autres que les fichiers des écritures comptables • A défaut  Procédure potentiellement annulée par le vérificateur (procédure de vérification de comptabilité alors possible sur la même période)  Amende de 5 000 euros à défaut de transmission du/des FEC dans les conditions prévues à l’article L. 47 AA du LPF 30 02 © Taj 2017
  31. 31. Contrôle fiscal : l'ère du 2.0 • Garanties procédurales  De la procédure de vérification de comptabilité (en particulier, impossibilité après achèvement de procéder à une vérification ou un examen des mêmes écritures au regard des mêmes impôts ou taxes et pour la même période (LPF, art. L. 51 modifié)) et  Limitation de la procédure à 6 mois  Destruction des copies des fichiers transmis 31 02 © Taj 2017
  32. 32. Contrôle fiscal : l'ère du 2.0 • Traitements informatiques des données • Rappel : pour la réalisation des traitements informatiques durant les vérifications de comptabilités, la possibilité est notamment donnée au contribuable  D’effectuer lui-même tout ou partie des traitements nécessaires dans le cadre d’une vérification de comptabilité (LPF, art. L 47, II, b)  De demander que le contrôle ne soit pas effectué sur le matériel de l'entreprise (LPF, art. L 47, II, c) • Pour les vérifications de comptabilités engagées à partir du 1er janvier 2017  En cas d’option pour le b) du II de l’article L 47 A du LPF - Remise obligatoire d’une copie des fichiers sur lesquels les traitements ont été ou seront effectués - A la demande de l’Administration fiscale - Dans les 15 jours suivant cette demande  En cas d’option pour le c) du II de l’article L 47 A du LPF - remise des fichiers nécessaires à la réalisation des travaux par l’Administration - dans les quinze jours suivant la formalisation par écrit de son choix par le contribuable  Impacts sur la gestion des délais de réponse aux demandes de l’Administration • Sanction (CGI, art. 1729 H)  Amende minimum de 5 000 euros (en cas de rectification et si le montant est plus élevé, majoration de 10 % des droits) 32 02 © Taj 2017
  33. 33. 03 Prix de transfert, la mer continue de monter : de la transparence totale à l'allocation uniforme des profits © Taj 2017
  34. 34. Point sur les obligations déclaratives en matière de prix de transfert • Au niveau français, deux évolutions importantes • Abaissement du seuil concernant le formulaire de déclaration des flux intragroupe pour les sociétés françaises (passage du seuil de déclaration de 400 m€ de CA ou de total de bilan à 50 m€ pour la plus grosse entité du groupe) – Art 223 quinquies B du CGI • Publication du décret concernant la mise en œuvre du Country by Country Reporting – Art. 223 quinquies C du CGI • Aucune modification des règles de documentation des prix de transfert (Art L13AA du LPF), alors même que de nombreux pays ont renforcé leur législation en la matière, pour tenir compte de l’Action 13 de BEPS • E.g. Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Turquie, Pologne, etc. 34 03 © Taj 2017
  35. 35. • Attention aux obligations de notification locale (information sur l’entité déposant le CbCR)  5 pays avec une obligation de notification avant le 31 décembre : Autriche, Bulgarie, Danemark, Espagne, Irlande  Pour la France, intégré à la liasse fiscale • Quelques clarifications sur la notion de périmètre : exclusion des sociétés mises en équivalence, mais intégration des petites entités consolidables • Attention à la notion de juridiction fiscale (e.g. Nouvelle-Calédonie) • Des difficultés pratiques sur un certain nombre de notions  Prise en compte des retenues à la source  Identification et suivi des établissements stables  Référentiel comptable pour les entités non consolidées  Niveau de réconciliation entre les données statutaires et consolidées, etc. • En tout état de cause, bien utiliser le tableau 3 pour expliquer les choix et options prises • Pour la France  Publication du décret précisant le contenu (sept. 2016), copier-coller de l’OCDE  Attente de la liste des pays avec lesquels l’échange sera automatique 35 03Etat des lieux du Country by Country Reporting © Taj 2017
  36. 36. 36 03 Le Country by Country Reporting public verra-t-il le jour ? Censure par le Conseil constitutionnel du projet français Poursuite des réflexions sur le projet européen  Mesure considérée comme portant une atteinte manifestement disproportionnée à la liberté d’entreprendre au regard de l’objectif poursuivi.  Le Conseil constitutionnel reproche notamment au projet de permettre aux concurrents des entreprises concernées d’identifier des éléments essentiels de leur stratégie industrielle et commerciale.  Débat sur le fait de savoir s’il s’agit d’un sujet fiscal ou comptable (règles de majorité différentes)  Volonté forte de l’UE d’aboutir, considérant que « it is necessary to enhance public scrutiny of corporate income taxes borne by multinational, as this is an essential element to further foster corporate responsibility to contribute to the welfare of our societies […] and to regain the trust of citizens of the Union in the fairness of the national tax systems »1 1. Proposal for a Directive of the European Parliament and of the Council amending Directive 2013/34/EU as regards disclosure of income tax information by certain undertakings and branches (CBCR) - State of play – 19 décembre 2016 © Taj 2017
  37. 37. • Applicable à tout groupe dépassant 750 M€ de CA consolidé pendant les deux précédents exercices • Information à présenter par pays pour chaque Etat membre de l’Union et Etat présent sur la liste noire des Etats non-coopératifs. Pour les autres pays, les informations seront présentées de manière agrégée • Les informations à fournir sont  Une brève description des activités  Moyenne des employés durant l’année  Revenus (hors dividendes)  Le résultat avant impôts  Le montant des impôts dus  Le montant des impôts acquittés (cash tax)  Le montant des réserves accumulées 37 03 Quel contenu pour le Country by Country Reporting public européen ? © Taj 2017
  38. 38. • Une nouvelle chance pour une véritable fiscalité directe européenne ? • Une tentative avortée en 2011…  Des travaux entamés au milieu des années 2000 et soutenus par la France durant le temps de sa présidence de l’UE en fin d’année 2008  Des objectifs ambitieux : une base commune et consolidée  Des difficultés et des oppositions difficiles à surmonter • … pour un rebond en 2017 ?  Un contexte économique et politique radicalement différent  Des objectifs plus mesurés s’appuyant sur les travaux déjà menés  Une « opération commerciale » rondement menée 38 03Assiette Commune (Consolidée) pour l’IS AC(C)IS © Taj 2017
  39. 39. • Un « paquet fiscal » proposé par la Commission • Anti-Tax Avoidance Directive 2  Parachèvement de la lutte contre les instruments hybrides : le projet de directive porte sur les flux entre Etats membres et Etats tiers • Arbitrage  Conforte la convention européenne d’arbitrage de juillet 1990 une obligation d’introduire l’arbitrage dans les conventions bilatérales  Une rigidification des délais fixes prévus par la convention  Une possibilité de recours accessibles aux groupes • Assiette consolidée  Reprise à l’identique des travaux de 2011  Affiche l’objectif de la Commission à terme • Assiette commune  Large reprise des travaux de 2011  Véritable « but de guerre » de la Commission  4 éléments nouveaux a priori fédérateurs… 39 03AC(C)IS dans le cadre d’une refonte plus large de la fiscalité internationale © Taj 2017
  40. 40. • Une base commune de l’impôt sur les sociétés • Obligatoire pour les plus grands groupes/option possible  Groupes consolidés  Chiffre d’affaires consolidé supérieur à 750 M€ l’année précédente  Option pour 5 ans • Une aide à la Recherche & Développement  Déduction supplémentaire de 50 % des coûts engagés jusqu’à 20 M€  Déduction supplémentaire de 25 % seulement pour la part au-delà de 20 M€  Déduction supplémentaires de 100 % pour ‒ Les petites entreprises ‒ Les entreprises créées depuis moins de 5 ans 40 03AC(C)IS © Taj 2017
  41. 41. • Une base commune de l’impôt sur les sociétés • Une aide à l’investissement  Déduction similaire à celle d’intérêts supportés en cas d’emprunts  Egale à la différence entre son capital et la valeur des participations dans ses filiales contrôlées • Une aide au développement et à l’investissement intra-communautaire  Déduction temporaire des déficits dégagés par les filiales contrôlées  Dans la limite de 5 ans • Une lutte plus efficace contre la fraude fiscale internationale  Introduction des directives ATAD (relais européens des recommandations BEPS)  Mentions impératives et transfert de compétences au niveau européen 41 03AC(C)IS © Taj 2017
  42. 42. • Inconvénients • Saut dans l’inconnu  Effets difficiles à mesurer  Effets difficiles à corriger dans le futur • Perte de souveraineté  Unification de la base  Relance de la guerre des taux ? • Disparition de certains régimes ?  Fin de l’intégration en France ?  Fin du CIR en France ?  Fin des intérêts notionnels en Belgique ?  Fin de déduction des intérêts en Italie ?  Patent Box (39 terdecies) 42 03AC(C)IS • Avantages • Faciliter la lutte contre la fraude  Règles identiques pour tous les Etats  Règles claires en matière d’ES  Règles antifraudes spécifiques • Favoriser l’attractivité  Super-déductions pour la R&D  Traitement identique intérêts/capitaux  Déduction des déficits transfrontière  Stabilité de la base imposable • Limiter les coûts  De gestion administrative  De création de filiales • Un impact évident, pour les Etats comme pour les entreprises… Une décision délicate © Taj 2017
  43. 43. • Vers une nouvelle fiscalité des sociétés en 2017 ? • Une véritable volonté de la part de la Commission, soutenue par quelques « grands » Etats membres • Une application en l’état ou de possibles accommodements ?  Les objectifs de la Commission supposent une application en l’état…  …mais les Etats ne manqueront pas de lancer les négociations  l’Administration attend les réactions et les remontées pour arrêter sa position de négociation • Une décision à l’unanimité des 28… ou une coopération renforcée ?  De difficiles tractations en un temps limité  Une pression importante sur les Etats membres qui s’opposeront au projet  Des opinions publiques versatiles  Une réelle motivation de la part de certains Etats : la coopération renforcée ‒ En dernier recours ‒ Sur demande d’au moins 9 Etats membres ‒ Autorisation du Conseil, sur proposition de la Commission et après approbation du Parlement ‒ Reste ouvert à tout autre Etat membre à tout moment 43 03AC(C)IS © Taj 2017
  44. 44. 04 Résidence fiscale et Action 6 : vers la fin des traités ? © Taj 2017
  45. 45. • Empêcher l’utilisation abusive des conventions fiscales : lutter contre le treaty shopping « For the elimination of double taxation with respect to taxes on income and on capital and the prevention of tax evasion and avoidance » 45 04Résidence fiscale et BEPS Action 6 Les propositions Des points d’attention et exceptions – documents de consultation de l’OCDE Les règles anti-abus ciblées • Règle Limitation On Benefits (LOB) /LOB simplifiée (nouvelle clause LOB aux US) • Règle visant les opérations dont un des buts principaux est de bénéficier du traité (PPT - principal purpose test) «(…) obtaining that benefit was one of the principal purposes of any arrangement or transaction (…)» • Les holdings • Règles spécifiques concernant la gestion d’investissement pour les banques, les assurances et les courtiers en valeurs mobilières • CIV (véhicules d’investissement collectif), pour qui plusieurs options sont proposées (complexité et incertitude selon les approches adoptées par les Etats) • Non-CIV dont l’analyse a été reportée (grande incertitude à ce stade) • Fonds de pension (présumés résidents) • Règle relative aux situations triangulaires (avec un établissement stable situé dans un Etat tiers) • Règle en cas de double résidence • Transfert temporaire d’actions pour bénéficier du taux réduit prévu par une convention Signature de l’instrument multilatéral prévue en juin 2017 © Taj 2017
  46. 46. • Justifications non fiscales de l’interposition d’une holding • Test objectif au cas par cas – justification de la création d’une holding (JV, prêts, etc.) • Recommandations habituelles renforcées • Holding bénéficiaire effectif des revenus 46 04Impact sur les holdings © Taj 2017
  47. 47. • Arrêts du Conseil d’Etat • Arrêts du Conseil d’Etat du 9 novembre 2015 sur la résidence des fonds de pension (Considérant que les stipulations de la convention fiscale concernée « doivent être interprétées conformément au sens ordinaire à attribuer à leurs termes, dans leur contexte et à la lumière de leur objet et de leur but ; qu'il résulte des termes mêmes de ces stipulations, qui définissent le champ d'application de la convention, conformément à son objet principal qui est d'éviter les doubles impositions, que les personnes qui ne sont pas soumises à l'impôt en cause par la loi de l'Etat concerné à raison de leur statut ou de leur activité ne peuvent être regardées comme assujetties au sens de ces stipulations ») • Arrêt du Conseil d’Etat du 20 mai 2016 sur la qualité de résident au sens conventionnel d’une société libanaise exonérée de l’impôt de droit commun et soumise à une imposition forfaitaire Une imposition minimale forfaitaire ne suffit pas ? • Position stricte de l’Administration 47 04Etat de la jurisprudence et position de l’Administration © Taj 2017
  48. 48. • Pour les holdings • Justifications non fiscales de l’interposition d’une holding + substance • Et • Imposition effective de la société ? • Pas de régime dérogatoire • Pour certains investisseurs exonérés • Contrôler l’évolution des propositions concernant les non-CIV • Evaluer les risques de remise en cause de l’application des traités (positions des Etats allant souvent au-delà des dispositions conventionnelles ou mesures OCDE) 48 04Impact pratique Pays avec convention où pas d’imposition effective ? © Taj 2017
  49. 49. 05 Actualité jurisprudentielle © Taj 2017
  50. 50. 50 05Abandon de la théorie du risque excessif • CE 13 juillet 2016, décision n°375801, Monte Paschi Banque Octroi, pendant 5 ans au moins, par la succursale régionale de la banque, de financements en loi Dailly (achat de créances commerciales) à une entreprise en cessation de paiements ayant obtenu l’autorisation de poursuivre son activité, au vu de factures dont beaucoup pro forma, n’étaient accompagnées d’aucun bon de livraison et ne correspondaient à aucune vente réelle ; Nombreux courriels du directeur des engagements à la succursale pour constater le non-respect des règles internes de la banque et demander le refus de tout nouveau financement, sauf fourniture de bons de livraison ; En l’absence de tout remboursement du client, comptabilisation et déduction fiscale par la banque de dépréciations des créances ; Remise en cause par l’administration fiscale de la déduction des dépréciations. • Décisions du juge fiscal en 1ère instance et en appel : validation des réintégrations en raison de la « prise de risque inconsidérée de la banque », étranger à une gestion commerciale normale • Décision du Conseil d’Etat : cassation de l’arrêt d’appel avec renvoi à la même cour • Motif : les juges du fond devaient seulement rechercher si les financements en cause étaient conformes à l’intérêt de la banque, sans avoir à s’interroger sur l’ampleur des risques pris © Taj 2017
  51. 51. 51 05Abandon de la théorie du risque excessif • Quelles conséquences pratiques pour les entreprises ?  Rappel : pour examiner l’intérêt de l’entreprise, le juge ne peut pas s’immiscer dans sa gestion  Par conséquent, et au vu de décisions antérieures du Conseil d’Etat, la grille d’analyse devrait être la suivante - Seul un acte anormal de gestion ou le détournement de fonds commis par les dirigeants ou à leur instigation (mais non par de simples salariés) peuvent entraîner une remise en cause de la déduction fiscale de la dépréciation/perte d’une créance, même porteuse dès sa naissance d’un risque de contrepartie - A condition que l’entreprise ait mis en place un contrôle interne, même en partie inefficace © Taj 2017
  52. 52. • Traitement fiscal du crédit d’impôt étranger non imputé en période déficitaire  Pas de droit à restitution par le Trésor (Conseil d’Etat 27 juin 2016, n° 388984, Faurecia).  Quid d’un éventuel droit à report en avant, sur un exercice ultérieur, du crédit non imputé ? - Selon la doctrine de l’administration fiscale, report non autorisé (BOI-IS-RICI-30-10-20140627 § 550) - Mais question non posée, réservée par le rapporteur public dans l’affaire Faurecia 52 05Crédits d'impôts étrangers : quelles nouveautés ? © Taj 2017
  53. 53. Vos contacts Taj - Deloitte Nicolas Meurant Avocat Associé Taj Tél. : +33 1 40 88 71 69 Email : nmeurant@taj.fr Grégoire de Vogüé Avocat Associé Taj Tél. : +33 1 40 88 22 20 Email : gdevogue@taj.fr Alain Matoux Principal ERS Deloitte Tél. : +33 1 40 88 70 53 Email : amatoux@deloitte.fr Etienne Genot Avocat Associé Taj Tél. : +33 1 55 61 53 66 Email : egenot@taj.fr Hélène Alston Avocat Associée Taj Tél. : +33 1 55 61 60 32 Email : healston@taj.fr William Stemmer Avocat Associé Taj Tél. : +33 1 55 61 66 69 E-mail : wstemmer@taj.fr © Taj 2017

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