#Pause travail 8 Dubreuil femmes 9 avril 2024 (1).pdf
Space 2018 sante des broutards
1. A l’Ouest, du nouveau pour la santé des
broutards
Espace EUROPE salle B
#IdeleAuSpace
11 septembre 2018 1
2. Le programme
• La conduite alimentaire jusqu’au sevrage pour mieux préparer les veaux
• Clément FOSSAERT, Idele – Farm’Xp
• L’importance de l’allotement sur le risque de troubles respiratoires
• Nathalie BAREILLE, ONIRIS – Projet SANT’INNOV www.inra.fr/santinnov
• Impacts de l’organisation commerciale de la filière sur la consommation d’antibiotiques
• Florence BEAUGRAND, ONIRIS – Projet SANT’INNOV www.inra.fr/santinnov
• Évaluer la sécurité des lots de JB vis-à-vis des troubles respiratoires
• Marie-Anne LEFOL, TERRENA– Projet SANT’INNOV www.inra.fr/santinnov
• Les phéromones : une piste possible pour limiter l’impact des troubles respiratoires en
engraissement ?
• Marlène GUIADEUR, IDELE – Plan EcoAntibio1
• Vacciner pour améliorer l’immunité : est-ce faisable ?
• Béatrice MOUNAIX, IDELE – Plan EcoAntibio1
• Demain, mieux préparer les broutards à l’engraissement
• Elise VANBERGUE, IDELE – Projet WelHBeeF
11 septembre 2018 2
3. La conduite alimentaire jusqu’au sevrage
pour mieux préparer les veaux
Clément Fossaert – Sophie Valance
3
4. Des conduites alimentaires liées au
système de production
• Les conduites alimentaires du broutard au pâturage ou en bâtiment
dépendent de sa période de naissance, et des objectifs de production
4
2 exemples de conduites
alimentaires des veaux,
selon leur période de
naissance
5. Des questions sur la conduite des
animaux
• Pour le naisseur-engraisseur :
Quelle conduite optimale du veau mâle de la naissance à l’abattage?
• Pour le naisseur :
Quel intérêt de complémenter le veau avant sevrage?
• Pour l’engraisseur :
Quel type de broutard acheter : lourds, légers, jeunes, complémentés…?
5
6. Courbes de production laitière de vaches allaitantes selon leur race (Source : Inra, 2014)
Le lait bu : premier atout d’une bonne
croissance du veau
Importance du lait pour le veau :
• 1500 à 2500 kg de lait bu de la
naissance au sevrage
• +1kg/j de lait bu (veau CH) =
• +100g/j de GMQ à 3 mois
• +65g/j de GMQ à 9 mois
6
Potentiel laitier des mères fonction :
• Race
• Rang de lactation (-10% pour primipares)
• Potentiel génétique
7. La complémentation: à raisonner en
fonction…
7
Niveaux d'apports énergétiques nécessaires en complément du lait bu pour
atteindre différents objectifs de croissance. (Source : Inra, 2007)
Des objectifs de croissance
différents selon le type
d’animaux recherché
Veaux mâles : broutards,
broutards repoussés, jeunes
bovins, bœufs…
Veaux femelles : âge au 1er
vêlage…
8. L’alimentation du veau au pâturage
• D’abord et avant tout une bonne gestion du pâturage et de l’herbe ingérée.
• Ne pas négliger la valorisation de l’herbe et la production laitière des
mères !!!
• Qualité de l’herbe offerte aux vaches et aux veaux (bonne gestion du pâturage)
• Au printemps : herbe à 0,90 UFL/UEB et 100 g PDIN/UFL permet des GMQ
• de 1200 g/j mini pour des veaux jeunes (nés en hiver)
• et 1400 g/j pour des veaux plus âgés (nés aut, début hiver)
8
9. • 3 essais réalisés sur la ferme expérimentale des établières
• Impact d’une complémentation avant sevrage des veaux de printemps
• Impact de l’âge au sevrage (veaux d’automne)
• Impact de l’utilisation d’une ration fermière pour la complémentation hivernale de
veaux d’automne
9
11. Distribution à volonté : des consommations importantes de
concentrés en cas de manque d’herbe
0
1
2
3
4
5
6
0 20 40 60 80 100 120
kgdeconcentréconsommé
nombre de jours de complémentation
moyenne
herbe limitante
herbe non limitante
Complémentation au pâturage
11
Evolution de la consommation de
concentré par un veau allaitant au
pâturage, selon la qualité de l'herbe
(charolais de 4 mois, 180 kg vif,
distribution du concentré à volonté sur les
100 derniers jours avant sevrage)
12. La complémentation au pâturage: un impact non négligeable sur la
croissance des veaux, variable selon le mode de distribution
1000
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
0 50 100 150 200 250 300 350 400
croissanceduveausurlapériodedecomplémentation(g/j)
quantités de concentrés consommés par le veau (kg)
Effet des quantités de concentrés consommées par le veau charolais pendant la
période de complémentation au pâturage sur sa croissance
Un concentré plus
efficace en rationné qu’à
volonté (180g/j par kg de
concentré consommé
contre 165 g/j par kg de
concentré)
Complémentation au pâturage
12
13. Complémentation au pâturage
13
Un gain de poids important au sevrage avec la
complémentation du veau
Quantité de concentré
consommé par le veau
Gain de poids sur le
veau au sevrage
Distribution rationnée 150 kg + 20 à + 30 kg
Distribution à volonté 300 kg + 40 à + 50 kg
Gain de poids du veau au sevrage selon les quantités de concentrés consommées
(veau charolais complémenté au pâturage sur une période de 4 mois avant sevrage)
BILAN : viser une distribution de 150 à 250 kg de concentrés /
veau
50 kg : peu d’intérêt / gain de poids
Plus de 300 kg : coût élevé + risque de problèmes sanitaires
14. La complémentation: un impact sur les
croissance en engraissement!
• Avec une complémentation
modérée : pas d’altération de la
croissance en engraissement
• Avec une complémentation
importante : croissance élevée
avant sevrage, mais dégradation
de la croissance en engraissement
14
Un impact de la complémentation avant sevrage sur les GMQ en engraissement (Charolais)
15. La complémentation au pâturage présente
un intérêt lorsqu’elle est modérée
pour le Naisseur :
• Un intérêt si maitrise du coût, du niveau de consommation, avec un concentré sécurisé
pour l’Engraisseur :
• Un risque avec des broutards fortement complémentés
pour le Naisseur-Engraisseur :
• 1. Miser sur le lait et sur une herbe de qualité
• 2. Viser 200 kg de concentré maximum / veau sur la période avant sevrage (sauf TJB)
• 3. Ne pas chercher dépasser 1400 g/j sur la phase de complémentation sevrage
• 4. Repère seuil : 1 kg de concentré / 100 kg de poids vif sur les derniers jours d’une complémentation
engraissement plus sécurisé
• 5. Complémenter avec un concentré utilisé en engraissement : préparation du veau, transition
15
17. Des résultats techniques comparables entre un sevrage à 6,5 mois et à 9 mois
(moyenne des 3 séries)
Hiver
(bâtiment)
EngraissementPâturage
lot
sevrage
9 mois
Naissance
05/09
Mise
en lot
Sevrage
14/06
Engraissement
272 kg
268 kg
1125 g/j 762 kg
1497 g/j
753 kg
17,8 mois
446 kg carc
58,5%
U-3
17,5 mois
437 kg carc
58 %
U-3
lot
sevrage
6.5 mois
Sevrage
29/03
358 kg
1456 g/j
400 kg
1561 g/j
Abattage
20/02
Mise à l’herbe
29/03
Abattage
28/02
Carcasses
Sources : Etablières (CA85)
Impact de l’âge au sevrage des broutards
sur leurs performances en engraissement
17
18. Impact de l’âge au sevrage des broutards
sur leurs performances en engraissement
18
L’importance du poids en fin d’hiver (à 6,5 mois) dans la
décision de sevrer
sevrage à 6,5 mois sevrage à 9 mois
légers lourds légers lourds
Poids fin mars (kg)
GMQ fin mars-abattage (g/j)
Age à l’abattage pour 740 kg vif (mois)
231
1412
18,3
304
1595
16,3
233
1494
17,5
310
1428
17,2
Sevrage précoce : OUI pour les animaux de plus de 270 kg
Remettre à l’herbe avec leurs mères les animaux de moins de
270 kg
Sevrage précoce : + 2,5 mois d’engraissement besoins en fourrages
stockés et concentrés plus importants
Sevrage à raisonner en fonction des disponibilités en surfaces de
pâturage, en fourrages et concentrés et de leurs coûts respectifs
19. Valoriser les fourrages de l’exploitation
dans l’alimentation des veaux
• Deux types d’alimentation testés sur des veaux nés à l’automne (mâles et femelles) – 2
années d’essai
• Ration à base d’ensilage de maïs et de foin
• Ration à base de foin et d’un concentré du commerce
• Des performances de croissance objectives et raisonnées selon le type d’animal recherché
• Veaux mâles : 1 300 g/j pour un sevrage à 7 mois et 280 kg minimum
• Un suivi des performances des mâles jusqu’à l’abattage en tant que jeunes bovins
19
20. 125
175
225
275
325
01-janv. 02-janv. 03-janv. 04-janv. 05-janv.
Poidsvif(enkg)
Evolution du poids vif des veaux mâles et femelles selon la ration
distribuée
de 3 mois d’âge au sevrage
Mâles - Ration fermière Mâles - foin et concentré
Sevrage
des mâles
Lot ration « fermière » : 1305 g/j
Lot aliment du commerce : 1380 g/j
Pour les mâles, des performances en engraissement et des résultats
d’abattage identiques (1504 g/j, 450 kg carc., état 3, R+/U-)
…des croissances identiques avant sevrage
et en engraissement
20
Des consommations identiques entre les
deux rations
Ration foin +
aliment
commerce
Ration
« fermière »
Durée (j) 117
Quantités d'aliments consommés (kg MS/al/j)
Ensilage de maïs / 1,1
Foin 1,3 1
Concentré 1,3 /
Tourteau de soja / 0,3
Blé / 0,14
Total (kg MS) 2,6 2,5
IC (kg MS / kg de
gain de poids vif)
1,9 1,9
21. Valoriser les productions de l’exploitation pour
la complémentation hivernale des veaux : c’est
possible !
• De bonnes performances zootechniques avant et après sevrage
• Une autonomie alimentaire accrue
• Une amélioration de l’EBE de 32€/veau/hiver l’aliment du commerce
devrait être à 175€/T pour être compétitif avec la ration fermière
• Une conduite à raisonner en fonction du système fourrager et de
l’aménagement des bâtiments
21
22. Conclusion
• Des conduites alimentaires qui dépendent du système: période de naissance,
objectifs de production, système fourrager…
• Ne pas négliger le potentiel laitier des mères + qualité de l’herbe mis à
disposition des veaux
• Des objectifs de croissance à raisonner en lien avec les types d’animaux
recherchés à la vente
22
23. Conclusion
• La complémentation au pâturage: à raisonner en fonction de l’herbe
disponible et des objectifs fixés par l’éleveur
Des niveaux de croissance trop élevés avant sevrage
pénalisent les croissances engraissement
• Sevrer précocement les mâles d’automne: OUI, mais avec un min de 270 kg
• Possible de valoriser les fourrages de l’exploitation pour la complémentation
hivernale
23
24. Les phéromones
Une piste possible pour limiter l’impact des troubles
respiratoires en engraissement
M. Guiadeur, B. Mounaix, Institut de l’Elevage
L. Michel, F. Bonneau, Terrena Innovation
S. Assié, J. Boullier, ONIRIS
25. Le stress : un facteur de risque
difficile à maîtriser dans la filière
25
Naisseur
5 à 9 mois
Centre
allotement
24-48h
Abattoir
Sevrage
Transport
Mélange
Tri, Contention
Manipulation
Bruit, Injections…
BPI
Diminue l’immunité
Atelier
d’engrais-
sement ≈
10 mois
Périodeà
risque
Transport
Nouveauté : logement,
alimentation, abreuvement
Compétition
Contexte
Matérielet
méthode
RésultatsConclusion
26. La phéromone d’apaisement, kesako ?
• Phéromone d’apaisement ≠
phéromone sexuelle
• Produit par les glandes sébacées des
femelles mammifères après mise bas
26
Attachement du petit,
renforcement relation mère/veau
Molécules volatiles,
captées par l’organe
voméronasal
(Flehmen)
Autres espèces animales ?
Améliore l’adaptation des chiots à un
nouvel environnement (Taylor et Mills, 2007)
Diminue les stress des chevaux
pendant le transport (Falewee et al., 2006)
Réduit les comportements agressifs
chez les porcelets (Temple et al., 2016)
Un intérêt pour limiter le stress des broutards ?
Contexte
Matérielet
méthode
RésultatsConclusion
27. Dispositif expérimental
27
265 mâles Charolais
23 lots engraissement
4 ateliers d’engraissement
Phéromone Placebo
Centre
d’allotement (J0)
Engraissement 9 mois
J1 J8 J30
Pmoy=366 kg
Amoy=312 j
Pmoy=367 kg
Amoy=324 d
≈268 jours
engraissement
Lot Phéromone Lot Témoin
Abattage
Fin2017
OU
Comportements
(activités, interactions,
stéréotypies)
Signes cliniques
(toux, dyspnée, fréquence
respiratoire)
Performances de croissance (Poids, Conformation carcasse)
Contexte
Matérielet
méthode
RésultatsConclusion
28. Peu d’impact de la phéromone sur les
activités et comportements
28
Contexte
Matérielet
méthodeRésultatsConclusion
Témoin
Phéromone J0
N=265
J8
J30
% d’animaux qui se déplacent
Intervalle d’h dans la journée
Peu d’impact sur les activités :
Pas d’impact sur la proportion d’animaux debout,
qui mangent ou qui ruminent
Augmentation de la fréquence de
déplacement des animaux du lot Phéromone
Sur les interactions :
Trop peu de stéréotypies et interactions non
agonistiques pour conclure
Aucun effet observé sur les interactions
agonistiques
Résultats peu marqués sur les interactions entre JB
MAIS pas d’observation des comportement nocturnes
29. 29
Contexte
Matérielet
méthodeRésultatsConclusion
Peu d’impact de la phéromone sur les
signes cliniques
À 8 jours :
Pas d’impact sur l’expression des signes cliniques des JB
A 30 jours :
Les animaux du lot Phéromone qui expriment plusieurs signes cliniques en lien avec
les troubles respiratoires sont 3 fois moins nombreux que les animaux Témoin
0 10 20 30 40 50
TOUX
JETAGE
ECOULEMENTS
DYSPNEE
J8
0 10 20 30 40 50
J30
Témoin
Phéromone
30. 30
Contexte
Matérielet
méthodeRésultatsConclusion
Aucun impact sur les performances
zootechniques des animaux
Pas d’impact de l’utilisation de la phéromone
sur le GMQ final
Témoin
PhéromoneGMQ (g/j)
Elevages 1 2 3 4
Durée d’engraissement (jours)
Elevages 1 2 3 4
Pas d’impact de l’utilisation de la phéromone
sur la durée d’engraissement
Pas d’impact de l’utilisation de la phéromone
sur les conformations de carcasses
Forte variabilité des résultats entre élevages
Pas de preuve de l’intérêt de la phéromone
sur le résultat économique
31. Une solution efficace pour réduire
l’utilisation des antibiotiques ?
31
Contexte
Matérielet
méthode
RésultatsConclusion
Appliquer la phéromone à une phase
d’élevage plus précoce (chez le naisseur ?)
Evaluer l’intérêt de la phéromone pour
limiter le stress du transport ?
Combiner la phéromone avec d’autres
pratiques d’élevage réduisant le stress ?
Au bilan de
cet essai
Des effets limités sur les activités et les
comportements des JB
Des effets sur l’expression des signes
cliniques mais peu perçus par les
éleveurs
Utilisées seules, insuffisantes
pour réduire l’utilisation des AB
Perspectives
32. Vacciner pour améliorer l’immunité :
est-ce faisable?
Qu’en pensent les éleveurs ?
32
B. Mounaix, Institut de l’Elevage
33. Une bonne perception de la vaccination
• 90% des éleveurs enquêtés vaccinent leurs animaux
(veaux, JB)
• 70% trouvent que « ça coûte mais c’est rentable »
• Pour 4 éleveurs « c’est inutile »
• Des vétérinaires plutôt favorables à la vaccination
mais « à raisonner en fonction des élevages »
• Des vétérinaires qui disent ne pas toujours « être en
situation de conseiller les éleveurs »
33
Enquête qualitative par entretiens directs
(E. Lecoq, 2015)
32 éleveurs naisseurs et/ou engraisseurs
6 négociants
6 vétérinaires
34. Mais des réserves sur
la vaccination des broutards
• Des freins surtout liés à l’organisation de la vaccination
34
Primo
injection Rappel Vente
• Comment vacciner à l’herbe ?
• Pouvoir vacciner complètement avant le départ ?
• Tracer pour fiabiliser l’information ?
35. Quelle chaine de valeur ?
• Un surcoût difficile à estimer pour les éleveurs
• Plutôt le « prix de l’engagement »
• Manque de communication entre maillons de la
chaîne
• Peu de contacts directs entre naisseurs et engraisseurs
• Des naisseurs qui « ne pensent pas pouvoir valoriser des
broutards mieux vaccinés »
• Des engraisseurs qui se disent « intéressés par des
broutards de qualité »
• Besoin de fiabiliser l’information
• Un esprit de filière à créer ?
35
Vacciner, je ne le fais
pas pour les autres.
Je le fais pour moi,
pour mes animaux.
37. « Préparation » chez le naisseur pour diminuer les
problèmes de santé en engraissement
• Combiner les pistes de solution : diminuer le stress, améliorer l’immunité,
expérimenter une démarche filière
Effets sur la santé, les performances et sur le travail, l’économie et la perception des
éleveurs.
37
Élevage
naisseur
8 à 9 mois
Centre
de tri
24-48h
Élevage
engraisseur
≈10 mois
Abattoir45J
Vaccination BPI
Déparasitage
Adaptation alimentaire,
logement et équipements
38. 38
• Mesures et observations : Suivi sanitaire des Animaux, Croissance, Immunité, Comportement
200 mâles Charolais
4 ateliers d’engraissement
9 Elevages naisseurs
Septembre à Décembre 2018 – Abattus 2019
PREPARES Témoins
PREPARES Témoins
• Enquêtes travail et perceptions filière
• Test de faisabilité de la traçabilité des informations (puces électroniques lecture/écriture)
« Préparation » chez le naisseur pour diminuer les
problèmes de santé en engraissement
39. Merci de votre attention
39
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