CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
guillain_barre
1. PRISE EN CHARGE DU
SYNDROME DE GUILLAIN-
BARRÉ-STROHL.
Antoine VIRAT, anesthésiste-réanimateur à Clermont-Ferrand. 2ème
année de DESC.
Strohl
1916
2. INTRODUCTION.
Incidence : 1,5 / 100000 habitants, soit 900 cas par
an en France.
10 à 20% de mortalité, soit 130 décès par an en
France.
30% des PRN sont hospitalisé en ICU, pour une
durée moyenne de séjour de 21 jours.
Réalise une démyélinisation aiguë segmentaire
disséminée le long du SN périphérique. Mécanisme
dysimmunitaire.
23
6. ECHANGES PLASMATIQUES EN
PRATIQUE.
Thérapeutiques administrées en réanimation.
4 EP à 48 heures d’intervalle dans les formes de
gravité moyenne et sévère.
Volume d’échange de 40 à 60 ml/kg. Substitution
à l’albumine et au HEA.
Contre-indications :
États hémodynamiques précaires.
Angor instable.
Infections non contrôlées.
Impossibilité d’anticoagulation efficace.
19
7. IMMUNOGLOBULINES.
Comparaison au EP.
18
Intravenous immunoglobulin for Guillain-Barré syndrome (review)
Hughes RAC, Raphaël JC, Swan AV, van Doorn PA
Cochrane Database Syst Rev 2001;(2):CD002063.
8. IMMUNOGLOBULINES EN
PRATIQUE.
0,4 g/kg de poids, tous les jours pendant 5 jours.
Effets secondaires moindres :
Frissons, hyperthermie.
Allergies.
Arthralgies, lombalgies, myalgies.
Réactions cutanées eczématiformes.
Insuffisance rénale aiguë.
Contre-indications :
Allergies.
Diabétique en insuffisance rénale chronique.
Attention, « la simplicité apparente du traitement ne
doit pas inciter des services ne disposant pas de
réanimation à prendre en charge ces patients… »
FC Hughes
17
9. CHOIX ENTRE EP ET Ig.
Coûts discutables.
Ig souvent préférées pour leur moindre effets
secondaires.
Association inutile.
16
Intravenous immunoglobulin for Guillain-Barré syndrome (review)
Hughes RAC, Raphaël JC, Swan AV, van Doorn PA
Cochrane Database Syst Rev 2001;(2):CD002063.
10. AUTRES TRAITEMENTS
« IMMUNOLOGIQUES ».
Inefficacité des corticoïdes.
Thérapie adsorptive.
15
Lancet 2004 Jan 17;363(9404):192-6.
Effect of methylprednisolone when added to standard
treatment with intravenous immunoglobulin for Guillain-
Barré syndrome : randomised trial.
Van Koningsveld R and the Dutch GBS study group.
polyvinylacohol
gel
11. EMBOLIES.
Manifestations fréquentes.
Justifient d’un traitement préventif, en dehors
des contre-indications habituelles.
Anticoagulation préventive.
Contention veineuse.
14
12. TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES.
Principalement liés aux manifestations
dysautonomiques : HTA, hypotension, bradycardie
parfois extrêmes.
Justifient du monitorage ECG et de la PAM
jusqu’au sevrage du respirateur ou de la
trachéotomie.
13
Jan 2010
13. TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES.
Identification des patients à risque :
33 % des patients ventilés présentent des troubles
dysautonomiques.
Tachycardie, variation de la PAM ou hypertension,
variation de l’intervalle RR surviennent souvent dans
les 24 heures qui précèdent les manifestations
cardiovasculaires graves.
12
14. TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES.
Bradycardie fréquemment déclenchés par les
aspirations trachéales.
Recours possible à la sonde d’entraînement
externe.
Attention aux diagnostics différentiels.
11
Hughes. Guillain-Barré Syndrome. Heidelberg,
Germany: Springer-Verlag;1990.
15. DÉTRESSE RESPIRATOIRE.
Souvent au premier plan.
20 à 30% des patients mis sous ventilation
mécanique.
78% de pneumopathie chez les patients ventilés :
Précoce : 76%.
Tardive : 24%.
10
LIOT F. Therapie. 1957;12(6):853-75.
Indications of artificial respiration in
adults during the course of Heine-Medin
disease, Guillain-Barré syndrome, and
polyneuritis.
17. INTÉRÊT DU CORTISOL
PLASMATIQUE.
La mesure du cortisol plasmatique basal peut aider
à détecter les patients qui bénéficieront de la mise
sous ventilation mécanique dans les 24 heures qui
suivent.
Mesure corrélée aux principaux critères prédictifs
d’IOT :
Cliniques.
Electromyographiques.
8
18. EFR, ANTICIPER L’IOT.
7
• Pi max < 30 cm H2O
• Pe max < 40 cm H2O
• CV < 60% théorique ou
inférieure à 20 ml/kg
19. SEVRAGE DE LA
VENTILATION.
Réussir l’extubation :
NIF (Negative Inspiratory Force) inférieure à – 50 cm
H2O.
Sous ventilation mécanique, augmentation du volume
courant de plus de 4 ml/kg entre l’IOT et la fin du sevrage.
Mesure répétée de le CV > 8-10 ml / kg, de la PImax < - 20
cm H2O, de la PEmax > 40 cm H2O.
Place de la trachéotomie :
Idéalement, entre la 2ème
et la 3ème
semaine de ventilation
mécanique.
Préférer le trachéotomie percutanée, en l ’absence de
contre-indication et si la technique est maîtrisée.
6
20. ANALGESIE.
Douleur parfois intenses.
Prise en charge multi-modales :
Paracétamol.
AINS.
Aspirine.
Morphiniques.
Possible utilisation de la carbamazépine et de la
gabapentine dans les douleurs neuropathiques.
5
21. DYSAUTONOMIE DIGESTIVE.
La moitié des patients présentent un iléus en
phase aiguë, sans être toujours accompagné
d’autres manifestations dysautonomiques.
Prise en charge :
Gestion des morphiniques.
Gestion de la nutrition entérale.
Sonde rectale.
Érythromycine.
Néostigmine. 4
22. DYSAUTONOMIE URINAIRE.
Dysfonction peu symptomatique, probablement
sous-évaluée du fait du sondage urinaire quasi
constant.
Plus fréquente en cas d’atteinte axonale.
L’étude urodynamique trouve :
Aréflexie vésicale.
Troubles sensitifs sphinctériens.
Les troubles semblent proportionnels à l’atteinte
motrice.
3
23. COMPLICATIONS
PSYCHIATRIQUES.
25% de symptômes psychotiques : hallucinations,
délires oniriques, dépersonnalisation.
Facteur de risque de troubles psychotiques aigus :
Importante tétraparésie.
Ventilation mécanique.
Atteinte multiples des paires crâniennes.
Autres manifestations :
Anxiété.
Attaque de panique.
67% de syndrome dépressif.
Perte de parole = facteur de stress prédominant.
Visite = facteur rassurant pour 90% des patients. 2
24. CONCLUSION.
Hospitalisation en réanimation.
Débuter rapidement Ig ou EP.
Anticiper la ventilation mécanique.
Prévenir les complications :
Emboliques.
Digestives.
Cardiaques.
Psychiatriques.
Adapter le traitement antalgique.
1
Merci, avirat@chu-clermontferrand.fr