Synthèse du rapport
« Bilan de compétence : valorisation professionnelle du doctorat »
Sebastien Poulain
Sebastien.Poulain@gmail.com
https://twitter.com/Seb_Poulain
Doctrix
http://doctrix2012.wordpress.com/ et http://blog.educpros.fr/doctrix/
https://www.facebook.com/doctrix.doctorat Doctrix2012@gmail.com
Octobre 2012
Synthèses réalisée pour le compte de la Maison des Entreprises et de l’Emploi du 14e arrondissement
Direction du développement Economique de l’Emploi et de l’Enseignement Supérieur
Mairie de Paris
Auto-évaluer ses compétences pour construire son portfolio de développement p...Philippe-Didier GAUTHIER
Cette présentation rend compte de la démarche d'auto-évaluation des compétences mise en oeuvre lors de la construction d'un portefeuille de compétences. Communication présentée lors du Colloque ADMEE à Louvain La Neuve, Janvier 2009.
Le contexte économique actuel a contraint les entreprises à modifier leur style de gestion et à s'adapter à leur environnement.
En effet, les Entreprises cherchent de nos jours à impliquer et a responsabiliser des décideurs à tous les niveaux de la hiérarchie. Ainsi, une nouvelle méthode de suivi des décisions et des actions pour les gestionnaires s'est introduite : la Gestion des Carrières.
Démarche qualité dans un projet de formation continueHicham El Khalifi
Cet article est publié dans « Actes du colloque Euro Maghreb sur la formation tout au long de la vie : Transformations, contraintes et enjeux », publications de la faculté des lettres et des sciences humaines, université Ibn Zohr d’Agadir, Maroc, Edition 2010.
Accompagnement personnalisé à la gestion de carrièreBéatrice BRINET
La gestion des carrières permet à la personne de construire son avenir en étant auteur et acteur de ses décisions, de mettre son futur en perspective, en restant attentif aux opportunités.
Auto-évaluer ses compétences pour construire son portfolio de développement p...Philippe-Didier GAUTHIER
Cette présentation rend compte de la démarche d'auto-évaluation des compétences mise en oeuvre lors de la construction d'un portefeuille de compétences. Communication présentée lors du Colloque ADMEE à Louvain La Neuve, Janvier 2009.
Le contexte économique actuel a contraint les entreprises à modifier leur style de gestion et à s'adapter à leur environnement.
En effet, les Entreprises cherchent de nos jours à impliquer et a responsabiliser des décideurs à tous les niveaux de la hiérarchie. Ainsi, une nouvelle méthode de suivi des décisions et des actions pour les gestionnaires s'est introduite : la Gestion des Carrières.
Démarche qualité dans un projet de formation continueHicham El Khalifi
Cet article est publié dans « Actes du colloque Euro Maghreb sur la formation tout au long de la vie : Transformations, contraintes et enjeux », publications de la faculté des lettres et des sciences humaines, université Ibn Zohr d’Agadir, Maroc, Edition 2010.
Accompagnement personnalisé à la gestion de carrièreBéatrice BRINET
La gestion des carrières permet à la personne de construire son avenir en étant auteur et acteur de ses décisions, de mettre son futur en perspective, en restant attentif aux opportunités.
processus d'élaboration d'un plan de formation errhif imane
Bonjour chers lecteurs ,je met a votre disposition ce rapport concernant le plan de formation et avoir une vision clair sur que signifie le concept d'un plan de formation bonne lecture
La compétence est la capacité d’un individu à réaliser une tâche ou exercer une fonction. Il faut savoir identifier les compétences et savoir les optimiser pour améliorer la compétence. Dans une organisation, chaque poste doit être déterminé par les besoins en compétences qui permettent son fonctionnement. Ces besoins seront mis en lien avec les compétences que possèdent les personnes qui interviennent de manière à favoriser l’efficience dans le but de l’atteinte des objectifs de productivité, sachant qu’une compétence ne peut être reconnue que lorsqu’elle est évaluée.
processus d'élaboration d'un plan de formation errhif imane
Bonjour chers lecteurs ,je met a votre disposition ce rapport concernant le plan de formation et avoir une vision clair sur que signifie le concept d'un plan de formation bonne lecture
La compétence est la capacité d’un individu à réaliser une tâche ou exercer une fonction. Il faut savoir identifier les compétences et savoir les optimiser pour améliorer la compétence. Dans une organisation, chaque poste doit être déterminé par les besoins en compétences qui permettent son fonctionnement. Ces besoins seront mis en lien avec les compétences que possèdent les personnes qui interviennent de manière à favoriser l’efficience dans le but de l’atteinte des objectifs de productivité, sachant qu’une compétence ne peut être reconnue que lorsqu’elle est évaluée.
Guide d'entretien du bilan de compétences
MODALITES
- Un contrat de formation est conclu et précise les principales obligations qui incombent à chacun des partenaires.
- Le bilan de compétence est réalisé selon les modalités prévues aux articles 900-1 à 900-7 du code du travail.
- Au terme du bilan de compétence, le bénéficiaire présente une attestation de fréquentation effective.
LES TROIS PHASES DU BILAN DE COMPETENCES
1. PRELIMINAIRE
Définir et d’analyser la nature des besoins ;
Informer des conditions de déroulement du bilan de compétences, ainsi que des méthodes et techniques mises en œuvre
2. INVESTIGATION
Analyser ses motivations et intérêts professionnels et personnels ;
Identifier les compétences et aptitudes professionnelles et personnelles et, le cas échéant, d’évaluer les connaissances générales ;
Déterminer les possibilités d’évolution professionnelle.
3. CONCLUSION
Prendre connaissance des résultats détaillés de la phase d’investigation ;
Recenser les facteurs susceptibles de favoriser la réalisation d’un projet professionnel;
Prévoir les principales étapes de la mise en œuvre du projet.
présentation au bénéficiaire du document de synthèse.
LE DOCUMENT DE SYNTHESE
- élaboré pendant la phase de conclusions de bilan de compétences.
- ne peut comporter d’autres indications que celles définies ci-dessous :
=> Circonstances du bilan de compétences ;
=> Compétences et aptitudes du bénéficiaire au regard des perspectives d’évolution envisagées
=> Eléments constitutifs du projet professionnel ou éventuellement du projet de formation
Je vous accompagne dans l’orientation de votre carrière, la définition de votre projet professionnel, la recherche d’emploi et la prise de poste. J’apporte un cadre solide et le recul indispensable à un travail serein, des outils qui permettent d’appréhender efficacement la transition, et des techniques directement inspirées de la communication qui sauront faire la différence pour trouver un nouvel emploi rapidement.
L’emploi en questions : l’égalite est en marcheHelloWork
Avis d'experts, témoignages et exemples d'initiatives d’entreprises dans le domaine de la diversité : égalité hommes/femmes, emploi des jeunes, insertion des personnes handicapées... Un ebook proposé par RegionsJob.
Guide methodologique anticipation des competencesTudor Events
Anticiper les compétences en période de crise? Y-a-t-il une recette gagnante?
http://www.tudor.lu/fr/event/matinalesRH2013
C’est en période de récession économique que l’innovation et le capital humain devraient démontrer tout leur potentiel. Le RETEL - Observatoire de l’emploi, précise que pour favoriser la politique en faveur du marché du travail et pour lutter contre le chômage, la prospective en matière d’emploi et de capital humain est un outil essentiel qui se doit d’être utilisé.
Durant cette demi-journée, les pratiques et les outils de l’anticipation des compétences ainsi que leurs applications sur le terrain seront exposés lors de présentations et d’exercices interactifs.
Cette matinale de l'Innovation RH aura le privilège de recevoir Nicolas Schmit, Ministre du Travail et de l’Emploi qui fera part en conclusion de ses réflexions ainsi que des perspectives à investiguer.
Fiches Prestations de l'Espace EntreprendreCCI Loiret
Ce document vous présente la description de chaque prestation proposée par l'Espace Entreprendre dans le cadre du parcours de la création - reprise d'entreprise.
Mettre en place une gestion des carrieres s'interroger sur le pourquoi et l...Marah Yassine
L e s a l a i r e b r u t i m p o s a b l e s = ( + ) s a l a i r e d e b a s e ( + ) p r i m e s e t i n d e m n i t é s i m p o s a b l e s - - - - - - - - - - - - - - - - - - - L e s a l a i r e n e t i m p o s a b l e = ( + ) s a l a i r e b r u t i m p o s a b l e ( - ) l e s f r a i s P r o f e s s i o n n e l l e s 2 0 % d u S a l a i r e b r u t i m p o s a b l e p l a f o n n é à 3 0 0 0 0 . 0 0 d i r h a m s ( - ) l e s c o t i s a t i o n s C N S S p a r t s a l a r i a l e s ( - ) l e s c o t i s a t i o n s A M O p a r t s a l a r i a l e s ( - ) l e s c o t i s a t i o n s C I M R p a r t s a l a r i a l e s ( - ) A u t r e s n e s o n t p a s t r a i t é s i c i - - - - - - - - - - - - - - L ’ i m p ô t s u r l e r e v e n u o u i m p ô t s u r l e s a l a i r e = ( a p p l i c a t i o n s t r i c t e d u b a r è m e m e n s u e l c i - d e s s o u s a u s a l a i r e n e t i m p o s a b l e
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Résumé
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Dans cette courte vidéo, Antonella répond à la question : est-ce qu'il faut vraiment faire un business plan avant de se lancer ???? A ne pas louper !
Le cadeau promis est ici : http://macreationdentreprise.fr/books/decouvrez-un-modele-pret-a-lemploi-de-business-plan-et-des-conseils-pour-le-remplir/
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A propos d'ANTONELLA
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Antonella est experte en entrepreneuriat, elle-même entrepreneuse et passionnée par les challenges de l'entrepreneur, le marketing, le numérique, le développement de nouveaux modèles d'affaires et le développement personnel.
Elle a accompagné personnellement plus de 1000 entrepreneurs à changer de vie et se réjouit chaque jour d'accompagner de nouveaux chefs d'entreprise, auto-entrepreneurs et freelance à travers son programme phare "Entreprendre Sans Risque". Commencez gratuitement ici : http://macreationdentreprise.fr/vous-voulez-entreprendre-sans-risque/
Elle diffuse également un programme inédit en 7 étapes pour trouver sa propre idée de business, à découvrir ici : http://macreationdentreprise.fr/vous-voulez-trouver-une-idee-de-business/
Pour découvrir les autres services proposés, rendez-vous sur http://www.macreationdentreprise.fr/courses
Pour découvrir l'histoire passionnante d'Antonella, rendez-vous sur http://macreationdentreprise.fr/a-propos-d-antonella/
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A propos du Programme ENTREPRENRE SANS RISQUE
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Le programme Entreprendre Sans Risque révolutionne la formation à la création d'entreprise avec un programme en 6 étapes pour monter n'importe quel business en toute sécurité. Il repose sur 3 piliers :
- l'apprentissage des compétences clés du dirigeant et leur mise en action immédiate ( commercial, marketing, gestion, juridique, etc.)
- l'apprentissage de la gestion de projet ( en solo, en groupe, avec des partenaires)
- le développement personnel indispensable pour réussir en tant que dirigeant ( développement de la vision, de l'audace, des capacités de négociation, de communication, etc.)
Démarrez gratuitement le programme Entreprendre Sans Risque ici : http://www.macreationdentreprise.fr/vous-voulez-entreprendre-sans-risque/
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L’insertion par la valorisation°: l’exemple de l’atelier « Valorisation de la...Dr Sebastien Poulain
Dans cet article, il s’agira de décrire la mise en place et le fonctionnement de l’atelier « Valorisation de la thèse » de l’école doctorale de science politique (UFR 11) de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne qui a pour finalité de valoriser les compétences spécifiques des doctorants et docteurs – notamment en SHS – auprès des entreprises, associations, administrations, et de permettre à ces employeurs potentiels de faire connaître leurs besoins, critiques, encouragements, conseils lors de ces rencontres régulières de présentation réciproque et de discussion relatives à l’insertion professionnelle des doctorants et docteurs.
Bilan de compétence : valorisation professionnelle du doctoratDr Sebastien Poulain
Bilan de compétence : valorisation professionnelle du doctorat
Sebastien Poulain Doctorant Sebastien.Poulain@gmail.com
MARS 2011
Etude réalisée pour le compte du Bureau d’aide à l’insertion professionnelle de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne au sein de l’école doctorale de science politique (UFR 11) de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Cette étude vise à aider les doctorants et docteurs à mieux s’insérer dans le « monde du travail » académique et surtout non académique en présentant le fonctionnement du doctorat, ses spécificités, ses difficultés, ses atouts, ses compétences et enfin les pistes qui permettraient de le valoriser.
Chez Okay Doc, notre métier c’est de vous aider à trouver les meilleurs talents et expertises !
Découvrez dans ce guide blanc tous nos conseils et les étapes essentielles pour réussir vos recrutements de chercheurs :
- Définir le besoin
- Rédaction de l'offre
- Diffusion de l'annonce
- Étude et sélection des CV
- Entretien d'embauche
- Intégration
Pour plus d'informations, rendez-vous sur notre site okaydoc.fr
Cette étude montre comment trois établissements d’enseignement supérieur à vocation professionnelle (une école de commerce, une école d’ingénieurs, une université), « fabriquent » des cadres, c’est-à-dire préparent un public étudiant sans expérience aux réalités économiques et, plus spécifiquement, au rôle et à la posture de cadre que leurs diplômés pourraient occuper après leurs études ou dans leur parcours professionnel. Le suivi chronologique d’une cohorte d’étudiants et des entretiens avec des responsables mettent en relief les spécificités de chaque établissement étudié. Les dispositifs de professionnalisation (stages, projets, conférences de professionnels, visites d’entreprise, etc.) qui y sont déployés sont mis en exergue, ainsi que la mise en adéquation entre formation et emploi qui reste au cœur de leurs objectifs.
Partenariat de recherche entre l’Apec et l’INSA Rouen Normandie (Francis Guérin), l’université de Rouen Normandie (Jean-Louis Le Goff) et NEOMA Business School (Hédia Zannad)
Synthèse des principaux résultats
Rapport complet disponible sur demande
Partenariat de recherche entre l’Apec, le CleRMa (Clermont Recherche Management) et l'ESC Clermont Business School.
- Les cadres travaillant en PME sont nombreux et présentent un profil spécifique.
- Les cadres des PME portent un regard positif sur le management de leurs structures.
- Le regard qu’ils portent sur leur parcours est diversifié en fonction de leur formation.
- Plusieurs profils se distinguent selon leur attitude par rapport à la mobilité.
Conjuger expérience professionnelle & recherche appliquée
"Think & Create" est le slogan de Toulouse Business School. Cette idée guide la conception de nos programmes de formation supérieure. Elle est la base de la construction et de l'animation du "Doctorate of Business Administration" (DBA).
Recrutement des profils universitaires : perceptions, stéréotypes et freins d...Julien Hering
IMS-Entreprendre pour la Cité - avril 2013
L’objectif de l’étude est la mise en lumière des perceptions convergentes sur les
profils universitaires. Elle n’a pas vocation à être représentative de toutes les
entreprises. Elle vise à apporter des premiers constats sur cette question complexe
pour permettre, par la suite, la déconstruction des stéréotypes et l’optimisation des
actions menées par les entreprises en faveur de l’embauche d’étudiants de
l’université. Cette synthèse de l’étude reprend les propos tenus par les managers et
les RH
e-Portfolio2.0 :Quels usages du e-portfolio, en recrutement et gestion des re...Philippe-Didier GAUTHIER
Cette étude de terrain, réalisée lors de l’été 2007, s’intéresse au e-portfolio, pris comme un outil d’interface entre « salarié » et « employeur » dans le cadre global du marché du travail. Les questions qui nous préoccupent sont de savoir si, du point de vue des recruteurs et employeurs, le e-portfolio :
• • •
serait un moyen pertinent de recherche et de prise de contact avec des candidats potentiels ? serait un moyen utile à la facilitation du processus de recrutement des candidats? serait un moyen efficace de gestion des compétences dans les organisations?
L’e-portfolio est défini ici brièvement comme un portefeuille de compétences construit par un processus réflexif sur son parcours professionnel, et publié en ligne, à des fins de mercatique de soi et de valorisation de ses compétences. Lorsque ce portefeuille est librement accessible sur Internet, les recruteurs, les responsables des ressources humaines ou les dirigeants d’entreprises peuvent donc y accéder. Mais quel usage font-ils vraiment de cet outil de communication?
Notre processus d’enquête commence par sélectionner six e-portfolios de professionnels en activité, de divers profils (ingénieurs de différentes spécialités, spécialistes de la communication ou des ressources humaines, etc.), librement publiés sur Internet, explicitement destinés à d’autres professionnels, recruteurs ou pairs, présentés sur six supports technologiques différents, valorisant les compétences issues de l’expérience de leurs auteurs, et associées à des «preuves», résultats documentés ou illustrations de performances ou de productions personnelles.
Dans un second temps, nous avons recherché sept professionnels des ressources humaines dans l’ouest de la France, reconnus par leurs pairs pour leur excellence, leur dynamisme, et leur professionnalisme. Nous avons ensuite demandé à ces sept professionnels, conseils en recrutement, directeurs des ressources humaines d’entreprises internationales, enseignant chercheur, dirigeant d’entreprise, consultant en communication, d’étudier, puis de classer les six portfolios, sur un temps limité. Puis nous les avons rencontrés, pour recueillir, au moyen d’un entretien semi-directif portant sur une trentaine de points, les raisons de ce classement. Après validation des textes de retranscription, nous opérons une analyse thématique, et hiérarchisons les thèmes issus du corpus de données. Trois grands résultats ressortent de cette analyse.
Le premier point marquant est que nos professionnels ont tous découvert pour la première fois ce qu’est, concrètement, un e-portfolio. Certes le concept ne leur est pas méconnu, mais seule une directrice des ressources humaines avait déjà été confrontée à un portefeuille de compétences, sur un support papier.
Le second point concerne leurs exigences, très précises, quant aux caractéristiques ergonomiques des e- portfolios, relatifs aux supports technologiques, à la structuration des contenus, à la charte graphique, et enfin aux caractéristiques d’interactivité.
Le troisième point concerne le positionnement des usages du e-portfolio, dans la fonction « Ressources Humaines ». Il s’agit d’une part du rôle potentiel et bien spécifique du e-portfolio dans un processus de recrutement, en complémentarité avec le Curriculum Vitae, lors de la préparation d’un entretien de sélection. D’autre part, nos professionnels interrogés soulignent avant tout l’intérêt du e-portfolio dans une démarche de gestion des compétences, notamment pour l’employabilité des salariés, le développement de leurs carrières, l’anticipation de leurs transitions professionnelles, que l’on soit ou non dans le cadre d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
Au-delà de ces résultats immédiats, les auteurs de cette étude s’interrogent sur la réalité de « l’approche compétence » d
Titre de la conférence :
« Compétences professionnelles et valorisation du doctorat »
Cadre : Demie journée d’information professionnelles de l’Ecole doctorale Sociétés, cultures, échanges
Intervenant : Dr. Sebastien Poulain
Date : jeudi 2 février 2017 (14h00-17H30)
Organisateur : Prof. Dr. Patrice Marcilloux
Public : Ecole doctorale 496 « Sociétés, cultures, échanges » :
doctorants des universités d’Angers, de Nantes, du Maine (Laval-Le Mans)
Lieu :
Maison de la recherche Germaine Tillon
Amphithéâtre Germaine Tillon
Université d'Angers
5 bd Lavoisier
49045 Angers cedex 01
D’après l’article:
Thriving in Central Network Positions :
The Role of Political Skills
Journal of Management - DOI :
10.1177/0149206315571154
Kristin L. Cullen, Alexandra Gerbasi,
Donna Chrobot-Mason, 2015
Alexandra Gervasi, Professeur à GEM
Quand un salarié acquiert une place centrale dans les échanges
quotidiens entre collaborateurs, de par sa fonction ou son
expertise, il risque d’être submergé sous le poids
des sollicitations. Comment prévenir le
désengagement, le burn-out ou le
départ pur et simple de
l’entreprise ?
Conception collaborative d’un référentiel de compétences de tuteurs à distancetad10
L’idée de professionnalisation évoque au moins trois dimensions distinctes, bien que souvent interreliées : celle de constitution d’un groupe social autonome (profession), celle de l’amélioration de l’efficacité au travail (la mobilisation des compétences) et celle de la formation des professionnels (le développement des compétences). Ces trois dimensions sont tributaires de la construction d’une représentation collective partagée par des personnes aspirant à se faire reconnaître en tant que groupe réuni par des valeurs et une vision commune du travail réalisé. Un référentiel des compétences professionnelles, élaboré en concertation avec les personnes directement concernées par l’une et/ou l’autre de ces trois dimensions de la professionnalisation, peut devenir un moyen important de constituer et de communiquer une telle représentation partagée auprès des divers groupes d’acteurs dans un contexte institutionnel donné.
Dans cette communication, je décrirai le projet d’élaboration d’un référentiel des compétences réalisé par un groupe des tutrices de la Télé-université et moi-même. Plus précisément, je présenterai 1) le cadre théorique qui a orienté la démarche réalisée, 2) les étapes et la méthode de construction du référentiel, 3) le résultat de cette démarche soit le référentiel des compétences nécessaires pour agir en tant que personne tutrice auprès des étudiants à distance, et 4) les enjeux soulevés par la conception, la communication et l’utilisation de ce référentiel dans l’institution.
Valorisation des savoir-faire du chercheur sur le marché du travailDr Sebastien Poulain
Séminaire de professionnalisation Thème : « Valorisation des savoir-faire du chercheur sur le marché du travail »Master 2 Science politique. Parcours Relations internationales UFR 11 de Science Politique Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Comue héSam 07/10/2016
Organisateur Grégory Daho
Invités : Thao Lang (ABG-L’Intelli’Agence) et Sebastien Poulain (Humainutes, Doctrix, Doc Emploi SHS,PhD Talent)
salle D 641
Sorbonne
14 rue Cujas
Paris 5e
Similaire à Synthèse "Bilan de competence : valorisation professionnelle du doctorat" (20)
Note de lecture Laurence Corroy Education aux medias en Europe. Histoire, enj...Dr Sebastien Poulain
POULAIN Sebastien, « Laurence Corroy (dir.), Éducation aux médias en Europe. Histoire, enjeux et perspectives », Questions de communication, n° 44, 2023/2, p. 478-480, https://www.cairn.info/revue-questions-de-communication-2023-2-page-478.htm
1Cet ouvrage dirigé par Laurence Corroy est publié dans une collection – « Éducation et médias » – fondée et dirigée par elle-même et Francis Barbey en 2016 chez L’Harmattan. Il se divise en dix articles correspondant à 1’étude de dix pays : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grèce, Italie, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Suisse. C’est une réussite en soi car il fallait trouver des chercheur·es francophones spécialistes d’EMI (éducation aux médias et à l’information). Ces chapitres sont précédés d’un court « avant-propos » de L. Corroy où elle présente chacun d'eux.
2 L’ouvrage suit la publication de L’Éducation aux médias. Un point de vue africain (2017) de F. Barbey dans la même collection, et coïncide avec la publication dirigée par Éric Delamotte : Recherches francophones sur les éducations aux médias, à l’information et au numérique. Points de vue et dialogues (Villeurbanne, Presses de l’Enssib, 2022). Cette internationalisation comparative est-elle une coïncidence ? Est-ce parce que nous avons besoin de chercher des solutions ailleurs à des problèmes complexes et fortement évolutifs qui dépassent les capacités de réaction des autorités et acteur·ices de l’éducation ? Est-ce parce que les institutions supranationales jouent un rôle de plus en plus important dans l’EMI ? Est-ce parce que les États vont de plus en plus appliquer les mêmes politiques face aux mêmes problèmes ?
3 En effet, les États font face à l’apparition des mêmes médias (radio et télévision au XXe siècle et l’internet au XXIe siècle), des mêmes phénomènes (fake news, cyberharcèlement…), et sont en interaction avec les mêmes institutions supranationales (Commission européenne, Unesco – Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture –, Unicef – Fonds des Nations unies pour l’enfance –, Conseil de l’Europe). Au niveau de l’Union européenne (UE), on peut citer les réglementations ePrivacy, RGPD – règlement général sur la protection des données –, DMA – législation sur les marchés numériques –, DSA – législation sur les services numériques –, AMS – Advance Manifest System –, voire la décision de censurer le média RT (Russia Today) et l’agence Sputnik. Ce ne sont pas directement des outils de politique d’EMI, mais elles visent à protéger les usagers/usagères du média internet. D’ailleurs, il manque peut-être un article sur les politiques d’EMI des institutions supranationales – Commission européenne, Conseil de l’Europe, Unesco et Unicef – dans un ouvrage intitulé Éducation aux médias en Europe où plusieurs auteurs/autrices font référence aux définitions et aux actions-programmes de ces institutions qui vont sans doute prendre toujours plus d’importance dans l’avenir.
Genealogie meta-radiophonique d’une normalisation post-monopolistiqueDr Sebastien Poulain
Généalogie méta-radiophonique d’une normalisation post-monopolistique : les aléas des politiques d’éducation par les radios scolaires
lundi 27 novembre 2023 Canopé 23 rue du Maréchal Juin Strasbourg
Il s’agit dans ce document de faire une étude critique des politiques publiques du Ministère de l’Education d’éducation aux médias à travers les publications du CLEMI concernant les radios scolaires. La thèse défendue consiste à dire que les évolutions de la définition de ce qu’est une radio - et en particulier une radio scolaire - a eu des effets sur la possibilité de développer des radios scolaires. Dans les années 1980-1990, il y a une tentative de « radiophonisation » du scolaire dans le sens où les scolaires doivent se soumettre au monde radiophonique : règles administratives, technologies, gestion, personnels... Les RS sont alors principalement définies comme des radios associatives locales hertziennes mises en place par des acteurs et actrices du milieu scolaire et diffusant des contenus scolaires. Dans les années 2000-2020, il y a « scolarisation » de la radio dans le sens où les scolaires se libèrent des contraintes du monde radiophonique pour se focaliser sur les questions scolaires. Les radios scolaires sont alors principalement définies comme des contenus sonores – appelés « webradios » ou « podcasts » - à caractère scolaire mis en ligne sur internet par des acteurs et actrices du milieu scolaire. Cette évolution de la définition de « radiophonisation » du scolaire vers la « scolarisation » de la radio a fait passer d’une trentaine à des centaines de radios scolaires, c’est-à-dire d’un échec d’une politique d’éducation aux médias à une réussite. Toutefois, d’autres facteurs ont joué un rôle important : économiques (de nouveaux financements spécifiques), techniques (le développement d’internet) et politiques (la montée des enjeux de l’éducation aux médias liée aux attentats, au cyberharcèlement…).
Muriel Béasse, Sabine Bosler, Aise Celik, Faouzia Cherifi, Jean-Jacques Cheval, Matthieu Claure, Christelle Corgiat, Raphaël Dapzol, Marine De Lassalle, Christophe Deleu, Marcy Delsione Ovoundaga, Etienne Damome, Antoine Deiana, Christophe Deleu, Séverine Equoy Hutin, Carole Fagadé, Anne-Caroline Fiévet, Guillaume Garçon, Monica Ghiţă Stoica, Caroline Gillet, Hervé Glevarec, Fatima Gomis, Marc Gonon, Isabel Guglielmone, Nicolas Horber, Sylvain Joseph, Thierry Lefebvre, Florence Michaux-Colin, Sébastien Michon, Claire Moutarde, Sebastien Poulain, Laurence Prevost, Olivia Probst, Sébastien Rochat, Elsie Russier, Rachid Sadaoui, Blandine Schmidt, Eric Schweitzer, Elodie Tapsoba
Référence : FERRAND-BECHMANN Dan et POULAIN Sebastien, « Festivals, associations, services publics : les bénévoles font-ils tourner la France ? », The Conversation, 10 août 2023, 23h17, https://theconversation.com/festivals-associations-services-publics-les-benevoles-font-ils-tourner-la-france-209446
Ce sont près de 21 millions « participations bénévoles » – un même bénévole pouvant avoir plusieurs participations – qui irriguent le monde du bénévolat selon l’Insee. Ces « participations » représentant 580 000 emplois en équivalent temps plein dans 1,25 million d’associations (là où a traditionnellement lieu l’activité bénévole).
Plus récemment, on observe une montée de groupes informels : collectifs radicaux, ZAD, réseaux sociaux, gilets jaunes, engagements à la carte. Les bénévoles s’y engagent sans contrepartie financière, librement et pour aider d’autres personnes, y compris pour la gestion administrative de ces structures et souvent pour défendre une cause. Ce phénomène a pris beaucoup d’ampleur depuis plusieurs décennies. Les motifs ? Un désir d’aider les autres (matériellement ou psychologiquement), une envie de lien social, d’être un citoyen actif ou de militer, parfois parce qu’on est concerné (associations de malades). Beaucoup de secteurs attirent les bénévoles : droits humains, écologie, culture, patrimoine, sécurité, etc.
Multiplication des dispositifs de travail bénévole
Cette attraction pour le bénévolat est encouragée par l’État. Au-delà des atouts fiscaux traditionnels dont les associations bénéficient sur les dons (66 % de réduction) et sur leur imposition, l’État utilise les bénévoles pour mettre en œuvre ses politiques climatiques, antiterroristes ou démographiques, etc. Pour cela, il « désétatise » et délègue des missions d’intérêt général aux associations, et même à des structures lucratives.
Créées par une loi de 2001, les Sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) où collaborent des associations, des collectivités territoriales et des entreprises sont de plus en plus plébiscitées. La loi Économie sociale et solidaire de 2014 a créé l’agrément « Entreprise solidaire d’utilité sociale ». La loi dite Pacte de 2019 a imposé de prendre en considération les impacts sociaux et environnementaux, et encourage les sociétés à but lucratif à « redéfinir leur raison d’être ».
Multiplication des dispositifs de travail bénévole
Cette attraction pour le bénévolat est encouragée par l’État. Au-delà des atouts fiscaux traditionnels dont les associations bénéficient sur les dons (66 % de réduction) et sur leur imposition, l’État utilise les bénévoles pour mettre en œuvre ses politiques climatiques, antiterroristes ou démographiques, etc. Pour cela, il « désétatise » et délègue des missions d’intérêt général aux associations, et même à des structures lucratives.
Les médias peuvent-ils changer le monde pour le rendre durable, soutenable, écologique ? Vaste question ! On se doute qu’ils ont des effets non négligeables compte-tenu de leurs rôles dans nos vies. Mais quels sont les médias qui veulent changer ce monde ? C’est l’objet du présent article.
Nous sommes habitués à recevoir des informations plutôt déplaisantes depuis le 18ème siècle où a été créé la presse papier. Face à l’apocalypse socio-écologique que nous sommes en train de créer et vivre, il semble que nous ayons besoin d’informations qui nous redonnent de l’espoir.
D’autant plus que les médias traditionnels (presse écrite, radio et télévision) sont critiqués de toute part et souffrent d’un manque de confiance comme le montre le baromètre annuel de La Croix sur la confiance dans les médias qui montre que le média radio est celui qui inspire le plus confiance.
Et 32% des personnes interrogées par le Reuters Institute dans sa dernière étude annuelle évitent régulièrement ou parfois les actualités, tandis que 52% sont plus enclins à lire plus d’articles du même journal et 60% à partager l’article lorsque l’on propose une solution selon Nina Fasciaux, rédactrice et coordinatrice du Solutions Journalism Network en Europe, qui est intervenue lors du Festival de l’Info Locale fin juin à Nantes.
D’où l’apparition du journalisme positif, d’impact, de solutions, de construction qui se distingue des formes de journalisme habituels. Selon l’étude du Solutions Journalism Network et l’Engaging News Project menée auprès de 755 Américains adultes, le journalisme orienté vers la solution est prometteur sur au moins trois dimensions :
• Le lecteur a davantage le sentiment d’être bien informé par ce type de journalisme orienté solution
• La confiance se renforce entre le lectorat et les organes de presse promouvant ce type de journalisme
• L’engagement des lecteurs augmente : nombre de partages sociaux, du nombre de lectures sur le site, du même auteur, sur le même sujet…
Une soirée de Convergences – jeudi 5 septembre 2019 19h00–21h00 (voir annexe 1 ci-dessous) – était justement intitulée « Pour changer le monde, commençons par le raconter autrement » et avait 3 problématiques :
• De quelle façon les médias peuvent-ils contribuer à faire évoluer les représentations et les comportements vers un monde plus durable ?
• Comment faire émerger de nouveaux récits pour inspirer le plus grand nombre et provoquer des déclics ?
• Comment les leviers de l’information, de la fiction et du divertissement peuvent-ils être mobilisés pour accélérer la transition écologique, sociale et démocratique ?
Ci-dessus une photo de la soirée du 6 septembre 2019 #YouthWeCan ! “Les jeunes s’engagent pour le climat” à Convergences.
Note de lecture Thierry LEFEBVRE L’Aventurier des radios libres Jean Ducarroi...Dr Sebastien Poulain
Source : Note de lecture, « Thierry Lefebvre, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003), Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p. », RadioMorphoses, n°9, 2023, https://journals.openedition.org/radiomorphoses/3930
9 | 2023
Notes, conduites, synopsis, partitions : écrire et composer la radio
Note de lecture
Thierry LEFEBVRE, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003)
Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p.
Sébastien Poulain
https://doi.org/10.4000/radiomorphoses.3930
Référence(s) :
Thierry LEFEBVRE, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003). Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p.
Plan | Texte | Citation | Auteur
Plan
Historiographie réparatrice
Le radiolibriste aventurier et sa chute
Conclusions post-radiolibristes
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1Ayant rendu compte de la structure de l’ouvrage L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003) et de la place de J. Ducarroir dans l’histoire de la radio (Questions de communication, n°40, 2021, p. 568-572), je vais insister ici sur la place « réparatrice » de ce livre dans l’historiographie radiolibriste et sur le mystère de la « chute » post-radiolibriste de J. Ducarroir.
Historiographie réparatrice
2Négliger L’Aventurier du fait de l’importance de La bataille des radios libres. 1977-1981 (2008) – qui est aujourd’hui une référence pour toute recherche sur les « radios libres », voire sur les médias militants - parce qu’elle ne concernerait qu’un seul acteur - et de surcroit un acteur peu connu - serait une erreur. En fait, La bataille constitue la matrice dont Thierry Lefebvre tire les fils dans ses ouvrages suivants - notamment Carbone 14 : Légende et histoire d’une radio pas comme les autres (2012) et François Mitterrand pirate des ondes. L’affaire Radio Riposte (2019) -, et en particulier dans L’Aventurier qui permet d’humaniser davantage le mouvement et de nous informer sur ses acteurs et leur quotidien de militant. En effet, T. Lefebvre publie des archives inédites, dont certaines auraient pu figurer dans La bataille : photos, retranscriptions d’émission, de réunions, scénario de film, articles de journalistes, archives de J. Ducarroir, d’autres radiolibristes et de l’INA. Comme dans La bataille, L’Aventurier comprend des annexes avec des « repères chronologiques », un index des patronymes et un index des stations. Si L’Aventurier (280 p.) contient moins de pages que La bataille (424 p.), T. Lefebvre cite 156 radios dans L’Aventurier contre 226 dans La bataille. J. Ducarroir permet à T. Lefebvre de revisiter et approfondir une grande partie de cette « bataille » sur laquelle il travaille depuis le début des années 2000 et pour laquelle il a cherché vainement « à contacter ce personnage incontournable » (p. 12) alors que ce dernier décède justement à ce moment-là, en 2003.
Radios internationales : des outils de mobilisation du grand public en pleine...Dr Sebastien Poulain
Source : Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain, « Radios internationales : des outils de mobilisation du grand public en pleine transformation », The Conversation, 28 mars 2023, 21h30, https://theconversation.com/radios-internationales-des-outils-de-mobilisation-du-grand-public-en-pleine-transformation-200325
Partout dans le monde, les autorités politiques ont longtemps détenu le monopole aussi bien des radios locales et nationales que des radios internationales, ce qui leur permettait de faire passer les messages souhaités à leurs propres populations, mais aussi à celles des pays étrangers vers lesquels leurs radios diffusaient.
Nos recherches récentes montrent que ce modèle ancien est désormais largement dépassé.
La désétatisation de la radio et son internationalisation grâce à sa numérisation/webification ont modifié les rapports de force communicationnels.
On distingue aujourd'hui trois types de radios de mobilisation. Les radios étatiques de mobilisation (REM) ont d’abord cédé du terrain face aux radios civiles de mobilisation) (RCM, lesquelles sont devenues, grâce à Internet, accessibles dans le monde entier, se muant donc en radios civiles de mobilisation internationales (RCMI). Ces trois types de radios cohabitent de nos jours dans un paysage médiatique qui n'a plus grand-chose à voir avec celui d'il y a une vingtaine d'années.
Les monopoles nationaux des radios étatiques de mobilisation (REM) durant les guerres internationales
La radio fut un enjeu politique dès l’origine : citons les causeries de Franklin D. Roosevelt, les radios « blanches » et « noires » durant la « drôle de guerre » – qui amorce la « guerre des ondes » –, les instructions aux résistants diffusées par « Radio Londres »…
Durant la guerre froide (et jusqu’à aujourd’hui pour certaines radios), les Alliés s’installèrent sur les ondes pour continuer leur travail hétéronomique (c’est-à-dire visant à imprégner les auditeurs de lois/normes politiques, sociales et culturelles). Par exemple, le gouvernement américain multiplia les stations : Voice of America, RIAS (Radio in the American Sector, principalement tournée vers l’Allemagne de l’Est), Radio Free Europe/Radio Liberté et Radio Free Asia, Azadi (destinée à l’Afghanistan) ou encore Farda (diffusant en farsi vers l’Iran)…
Selon la chercheuse Anne-Chantal Lepeuple, toutes ces radios visaient à favoriser la diffusion des idées libérales au sein des peuples des pays ciblés, en mettant en place une « politique d’érosion graduelle » des régimes en place.
Aujourd’hui, RFE/RL diffuse en 27 langues et dans 23 pays « où la liberté de la presse est menacée et où la désinformation est omniprésente ». Elle joue son rôle de « radio de substitution », selon l’expression de Jacques Sémelin désignant les radios qui se substituent aux radios locales et se distinguent des « radios de représentation » – celles qui promeuvent les États qui les financent, à l’instar de la BBC, de Deutsche Welle ou de RFI.
POULAIN Sebastien, « Une micro-radio d’organisation douce : les postradiomorphoses entre mobilisation, décélération et communication », in Pascal Ricaud et Lara Van Dievoet (sous la direction de), « Radio en mobilité : Programmes, pratiques, techniques et perspectives », RadioMorphoses, n°7, 2021, https://journals.openedition.org/radiomorphoses/2257
Les « micro-radios d’organisation » sont une nouvelle génération de postradiomorphoses issues des radios d’organisation, webradios et podcasts. Au-delà de leur utilité informationnelle, communicationnelle, RH, marketing pour les organisations qui les mettent en place, elles peuvent avoir d’autres fonctions dans les sociétés urbaines contemporaines en tentant de modifier le cours des flux urbains. L’étude de l’une de ces radios permet de mettre en exergue plusieurs effets envisageables de celles-ci : mobilisation, attraction, fixation, localisation, décélération des acteurs mobiles urbains. Si ces radios « lentes » ou « douces » font face à des difficultés, elles sont susceptibles de jouer un nouveau rôle dans le « continuum sociotechnique » pour faire société autrement et ouvrir le champ des possibles.
Organizational micro-radios are a new generation of postradiomorphoses originate in organizational radios, webradios and podcasts. Beyond their information, communication, HR and marketing usefulness for the organizations that set them up, they can have other functions in contemporary urban societies by trying to modify the course of urban flows. The study of one of these radios makes it possible to highlight several possible effects of these: mobilization, attraction, fixation, localization, deceleration of urban mobile actors. If these “slow” or “soft” radios face difficulties, they are likely to play a new role in the “socio-technical continuum” to create society differently and open up the field of possibilities.
Las microradios organizacionales son una nueva generación de postradiomorfosis originadas en radios organizacionales, webradios y podcasts. Más allá de su utilidad de información, comunicación, RRHH y marketing para las organizaciones que los establecieron, pueden tener otras funciones en las sociedades urbanas contemporáneas al tratar de modificar el curso de los flujos urbanos de la "sociedad líquida". El estudio de una de estas radios, permite destacar varios posibles efectos de estas: movilización, atracción, fijación, localización, desaceleración de los actores móviles urbanos. Si estas radios "lentas" o "blandas" enfrentan dificultades, es probable que desempeñen un nuevo papel en el "continuo socio-técnico" para crear una sociedad diferente y abrir el campo de posibilidades.
« Le podcast comme outil faustien de gafamisation de la radio ? », 10e Colloque international du GRER, « La radio dans l’univers audio Expressions, concurrences et contextes », 10e Colloque international du GRER (Groupe de recherches et d’études sur la radio)
Département d’information et de communication
Université Laval à Québec
9 au 11 novembre 2022
https://radiodansuniversaudio.com/
Jour 1 (09 Nov) - Salle CSL 3788
09:00 Ouverture du colloque et mots de bienvenue par Henri Assogba Professeur titulaire à l’Université Laval et responsable du comité d’organisation, Étienne Damome Maître de conférences HDR à l’Université Bordeaux Montaigne et président du GRER, Guylaine Martel Directrice du département d’information et de communication, Université Laval, Guillaume Pinson Doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines, Université Laval
09:30 La radio dans l'univers audio : sociologie d'une fragmentation Conférence inaugurale par Hervé Glevarec Directeur de recherche au CNRS, Université de Paris Cité
10:30 Pause-café
10:45 Table ronde d’ouverture : « Mutations de l’univers audio du point de vue des acteurs »
par Julien Morissette Directeur artistique de Transistor Média et fondateur du Festival de la radio numérique à Gatineau / Québec, Jean-Nicolas Gagné, Directeur général de Qub Radio, la radio numérique de Québécor / Québec, Natacha Mercure Première directrice stratégie et contenus audionumériques à Radio-Canada, Silvain Gire, Cofondateur et directeur éditorial d'Arte Radio / France,
Modératrices, Colette Brin Professeure titulaire à l’Université Laval, Marie-Laurence Rancourt, Directrice artistique et générale de Magnéto
12:00 Pause déjeuner
12:00 Pause déjeuner
1er panel scientifique présidé par Jean-Jacques Cheval, Professeur à l’Université Bordeaux Montaigne
14:00 Radiophonique ou radionumérique : l'un dans l'autre ou l'autre dans l’un par Séverine Equoy Hutin professeure des Universités en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Bourgogne Franche-Comté / France.
14:25 « Flux vs stock : le direct sauve-t-il la radio face à l’audio ? » par Frédéric Antoine Professeur à l’Université de Namur / Belgique
14:50 « The Serial productions, from remediation to innovation » par Ella Waldmann Doctorante à l’Université Paris Cité / France
15:15 Pause-café
Jour 1 (09 Nov) - Salle CSL 3788
2e panel scientifique présidé par Nozha Smati, Enseignante-chercheure à l’Université de Lille
15:45 « La Radio Tunisienne dans l’univers audio : Réflexion sur les nouveaux contextes professionnels, les enjeux technologiques et les défis de contenus médiatiques » par Soumaya Berjeb, IPSI - Université de la Manouba / Tunisie
16:10 « Le podcast comme outil faustien de gafamisation de la radio ? » par Sébastien Poulain Chercheur associé au MICA - l’Université Bordeaux Montaigne / France
Référence : « "Une autre redevance est possible" : quelles alternatives à la suppression de la Contribution à l'Audiovisuel Public ? », interview de Simon Becquet, RAM 05, 4 juillet 2022, https://ram05.fr/une-autre-redevance-est-possible-quelles-alternatives-a-la-suppression-de-la-contribution-a-laudiovisuel-public
Note de lecture Thierry Lefebvre - L Aventurier des radios libres : Jean Duc...Dr Sebastien Poulain
Référence : POULAIN Sebastien, note de lecture, « Thierry Lefebvre, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003). Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p. », Questions de communication, n°40, 2021, http://journals.openedition.org/questionsdecommunication/27690, https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.27690 et https://www.cairn.info/revue-questions-de-communication-2021-2-page-568.htm
Bien qu’il existe aujourd’hui de nombreux articles de scientifiques sur le monde radiophonique, cela reste moins traité que sur les autres médias. Thierry Lefebvre est actuellement le seul universitaire français à publier régulièrement des ouvrages sur ce sujet (entre ses autres ouvrages sur l’histoire des sciences). Spécialiste des « radios libres », il a commencé son travail de recherche par une approche globale du mouvement radiolibriste dans La Bataille des radios libres. 1977-1981 (Paris, Nouveau Monde Éd., 2008). Dans cette même dynamique, il a dirigé plusieurs livraisons des Cahiers d’histoire de la radiodiffusion sur la fin des années 1970 et le début des années 1980. Puis, il choisit une approche plus individuelle à travers l’étude d’une station de radio dans Carbone 14. Légende et histoire d’une radio pas comme les autres (Bry-sur-Marne, Éd. de l’INA, 2012). Malgré sa programmation très libre et ses émissions illégales, cette radio ne peut pas être qualifiée de « radio libre » au sens du livre précédent – c’est-à-dire une radio qui milite contre le monopole principalement entre 1977 et 1981. Par la suite, il a étudié un événement-radio (ou radio-événement) politique via l’étude de Radio Riposte dans François Mitterrand pirate des ondes. L’affaire Radio Riposte (Paris, Éd. Le Square, 2019). Malgré le travail de préparation et les conséquences, cette radio n’a duré que quelques minutes, avant son brouillage et sa saisie.
Je me permets de signaler que T. Lefebvre et moi avons dirigé deux ouvrages. D’abord, Radios libres, 30 ans de FM : la parole libérée ? (Paris, Éd. L’Harmattan, 2016) qui a permis d’élargir le spectre d’étude grâce à des approches de chercheurs internationaux, de professionnels de la radio, d’archivistes et d’une cinéaste – ce sont les actes du premier colloque sur les radios libres organisé par le Groupe de recherches et d’études de la radio (Grer). Ensuite, Les Radios locales : histoires, territoires et réseaux (Paris, Éd. L’Harmattan, 2021) qui permet, quant à lui, d’étendre le spectre temporel avec l’étude de radios plus anciennes (les toutes premières expériences radiophoniques ou Radio Solitude en Cévennes de France Culture) et de radio beaucoup plus récentes (les webradios locales).
Avec Françoise Dumaine, Alain Zanotti, Benoît Dumaine, Sebastien Poulain, « Généraliser l'Empreinte Solidaire® dans la gestion d'actifs », axes « Quel modèle social pour « faire avec » nos vulnérabilités ? » et « Quelle voie pour une économie soutenable ? », Contribution – « Covid-19 : pour un « après » soutenable », séminaire « Soutenabilités » cycle 1 février-juillet 2020, France stratégie, juillet 2020, https://www.strategie.gouv.fr/projets/seminaire-soutenabilites, https://www.strategie.gouv.fr/publications/covid-19-un-apres-soutenable-synthese-contributions, https://www.strategie.gouv.fr/actualites/modele-social-faire-nos-vulnerabilites, https://www.strategie.gouv.fr/actualites/une-economie-soutenable, https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/seminaire_soutenabilite_-_covid-19_-_contributions_web.pdf et https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/generaliser_l_empreinte_solidairer_dans_la_gestion_d_actifs.pdf
New deal, refondation, résilience, soutenabilité : la finalité est claire. Nous avons la connaissance
des besoins, il y a urgence à agir. L'Empreinte Solidaire®, comme marqueur de l'engagement
inclusif des grands investisseurs institutionnels et une loi Pacte élargie sur l'Assurance-vie
(l'enveloppe). La doctrine AMF sur "engagement" et critères ESG évolue, les cadres d'application
doivent innover pour répondre à cette ouverture et l'urgence du monde d'après. Pour un
changement d'échelle renforçant le S de ESG, dans sa profondeur solidaire. Face à la récession
en formation, aux laissés-pour-compte à venir, les jeunes notamment, il faut une réponse massive
public-privé. La réponse se veut innovante et pragmatique, avec une réelle intentionnalité pour
embarquer les acteurs et les inciter à agir sur le terrain d'un solidaire dédié au post-covid. https://
www.empreinte-solidaire.com/
Référence : préparation en français de l’article « Kein Programm links von der Mitte. Öffentlich-rechtlicher Rundfunk in Frankreich », fondation Friedrich-Ebert, mars 2022, https://www.fes.de/themenportal-geschichte-kultur-medien-netz/artikelseite/kein-programm-links-von-der-mitte-oeffentlich-rechtlicher-rundfunk-in-frankreich, http://library.fes.de/pdf-files/a-p-b/19078.pdf et https://fr.slideshare.net/SebastienPoulain/kein-programm-links-von-der-mitte-ffentlichrechtlicher-rundfunk-in-frankreich
Kein Programm links von der Mitte. Öffentlich-rechtlicher Rundfunk in FrankreichDr Sebastien Poulain
Note « Kein Programm links von der Mitte. Öffentlich-rechtlicher Rundfunk in Frankreich », fondation Friedrich-Ebert, Paris, mars 2022, https://www.fes.de/themenportal-geschichte-kultur-medien-netz/artikelseite/kein-programm-links-von-der-mitte-oeffentlich-rechtlicher-rundfunk-in-frankreich et http://library.fes.de/pdf-files/a-p-b/19078.pdf
Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoy...Dr Sebastien Poulain
Camille Morel (PACTE, Université Grenoble-Alpes et chargée de recherche) et Sebastien Poulain (Mica, Université Bordeaux Montaigne)
, « Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoyens et ses limites », sous la responsabilité de Dan Ferrand Bechmann et Damiano de Facci (Réseau thématique-RT 35 « Sociologie des mondes associatifs » de l’Association française de sociologie-AFS), séminaire « (R)évolutions des formes de l'engagement, sociologie du bénévolat », groupe de travail (GT) 32, Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF), 22 mars 2022, 14h00-17h30, https://www.aislf.org/revolutions-des-formes-de-lengagement
Amélie Deschenaux et Sandrine Cortessis, Potentielles nouvelles modalités d’engagement et résistances au sein d’une forme traditionnelle d’engagement bénévole de visite à l’hôpital (Suisse)Sebastien Poulain et Camille Morel, Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoyens et ses limites Marie-Anne Dujarier, présentation de Trouble dans le travail : sociologie d'une catégorie de pensée
Damiano De Facci, La solidarité par le bas, comment répondre à la crise sanitaire (France)
Eric Gagnon, Les impacts de la pandémie, du confinement et des mesures sanitaires sur les organisations où œuvrent les bénévoles ainés et sur les bénévoles eux-mêmes. stratégies organisationnelles et stratégies individuelles visant à maintenir cet engagement.
Yves Raibaud, Travail gratuit et bénévolat dans une perspective féministe "Qui encaisse le travail gratuit“ et ”trouble dans le bénévolat": ces deux énoncés, posés côte à côte, sont stimulants. Le travail gratuit est historiquement et universellement le travail des femmes, ce qui fait penser aux care studies. Trouble fait inévitablement penser à Gender Trouble. Y-a-t-il du trouble dans le bénévolat lorsque certains hommes, certaines femmes, certains autres, ne sont pas à la place où on les attend ?Dan Ferrand-Bechmann, Nouvelles formes de bénévolat, l'écoute à distance : les incontournables deviennent contournables, conclusion sur la valeur du bénévolat.
Avec Jacques Attali (conseiller d’État, auteur de Histoire des médias), Francis Lec (président de Radio Amiens), Jean-Louis Auduc (professeur agrégé d’histoire, fondateur de Radio Risposte, membre du Conseil des sages de la laïcité), Stéphane Demilly (sénateur de la Somme), Henri Sannier (journaliste), Guy Vadepied (député honoraire), « Les 40 ans des radios libres et de Radio Amiens. Liberté d’expression, économie, médias et jeunes », Conseil départemental de la Somme, Amiens, 9 novembre 2021, https://lesradioslibres.wordpress.com/2021/11/08/9-novembre-2021-les-40-ans-des-radios-libres-et-de-radio-amiens/
Challenges Radio : Bolloré n'enraye pas la chute des audiences à Europe 1 Dr Sebastien Poulain
Interview avec Guillaume Echelard pour l'article « Radio: le virage éditorial de Bolloré à Europe 1 n'enraye pas la chute des audiences », challenges.fr, 14 janvier 2022 à 18h22, https://www.challenges.fr/media/radio-le-virage-editorial-de-bollore-a-europe-1-nenraye-pas-la-chute-des-audiences_796648
Radios libres : retour sur le « big bang » de la democratisation mediatiqueDr Sebastien Poulain
Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain, « Radios libres : retour sur le « big bang » de la démocratisation médiatique », The Conversation, 7 décembre 2021, 22h24, https://theconversation.com/radios-libres-retour-sur-le-big-bang-de-la-democratisation-mediatique-171377
Le benevolat d’entreprises entre nouvelle delegation de service public et app...Dr Sebastien Poulain
Camille Morel et Sebastien Poulain, « Le bénévolat d’entreprises entre nouvelle délégation de service public et appropriation entrepreneuriale », « Richesses et ambiguïtés du travail bénévole », in Nicolas Da Silva et Pascale Molinier (sous la direction de), Nouvelle revue de psychosociologie, n°32, automne 2021, https://www.editions-eres.com/ouvrage/4830/le-travail-benevole
Gouvernance inclusive et alliances inédites pour un territoire plus innovantDr Sebastien Poulain
Camille Morel et Sebastien Poulain, « Gouvernance inclusive et alliances inédites pour un territoire plus innovant : le cas de la SCIC Citeomix à Mirecourt dans les Vosges », Session 1 « Innovations sociales, projets alternatifs et réseautage : des leviers pour une transition des territoires durable ? », animée par Nassima Hakimi (laboratoire Pacte) et Iharivola Randrianasolo (laboratoire CITERES), Journée d’étude à destination des jeunes chercheur.euse.s « Les capacités transformatives des réseaux dans la fabrique des territoires », laboratoire CITERES (Université de Tours) et PACTE (Université de Grenoble), https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/, Cité des Territoires, Grenoble, 15 novembre 2018, https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/data/pages/20181115_Programme_Journee_Jeunes_Chercheurs_2018_modifie.pdf, https://www.slideshare.net/SebastienPoulain/gouvernance-inclusive-et-alliances-indites
Camille Morel et Sebastien Poulain, « Gouvernance inclusive et alliances inédites pour un territoire plus innovant : le cas de la SCIC Citeomix à Mirecourt dans les Vosges », Session 1 « Innovations sociales, projets alternatifs et réseautage : des leviers pour une transition des territoires durable ? », animée par Nassima Hakimi (laboratoire Pacte) et Iharivola Randrianasolo (laboratoire CITERES), Journée d’étude à destination des jeunes chercheur.euse.s « Les capacités transformatives des réseaux dans la fabrique des territoires », laboratoire CITERES (Université de Tours) et PACTE (Université de Grenoble), https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/, Cité des Territoires, Grenoble, 15 novembre 2018, https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/data/pages/20181115_Programme_Journee_Jeunes_Chercheurs_2018_modifie.pdf (actes non publiés)
Synthèse "Bilan de competence : valorisation professionnelle du doctorat"
1. Synthèse du rapport
« Bilan de compétence :
valorisation professionnelle
du doctorat »
Sebastien Poulain
Sebastien.Poulain@gmail.com
https://twitter.com/Seb_Poulain
Doctrix
http://doctrix2012.wordpress.com/ et http://blog.educpros.fr/doctrix/
https://www.facebook.com/doctrix.doctorat
Doctrix2012@gmail.com
Octobre 2012
Synthèses réalisée pour le compte de la Maison des Entreprises et de
l’Emploi du 14e arrondissement
Direction du développement Economique de l’Emploi et de
l’Enseignement Supérieur
Mairie de Paris
2. Contrairement à un préjugé (et ils sont nombreux concernant le doctorat comme
l’indique l’article « Préjugés ! » sur le site de Doctrix :
http://doctrix2012.wordpress.com/2012/01/09/prejuges/) bien répandu, les doctorantes et
doctorants développent des compétences qui peuvent intéresser au-delà du monde de la
recherche et de l’enseignement !
Les doctorants connaissent le monde de l’université, des laboratoires, de la recherche
ce qui peut être très utiles pour les associations, entreprises et administrations collaborent
avec elles. Les doctorants ont des expertises liées à leurs études et leur sujet de thèse.
Mais ils développent aussi des compétences utilisées au quotidien dans le monde du
travail (management, gestion de projet, communication…) qu’ils acquièrent en fonction de
leurs différentes activités universitaires (charge de cours et de TD, organisation
d’ateliers…) et sans en avoir forcément conscience ou sans savoir comment les valoriser car
ils ne connaissent tout simplement pas le vocabulaire du monde du travail.
Dans l’étude « Bilan de compétence : valorisation professionnelle du doctorat » (que
l’on peut trouver ici : http://doctrix2012.files.wordpress.com/2011/12/etude-bilan-de-
compc3a9tence-sebastien-poulain.pdf) réalisée pour le compte du Bureau d’aide à l’insertion
professionnelle de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et publié en mars 2011, nous
tentons de répondre à une partie des questions que se pose les doctorants et docteurs pour ce
qui concerne leur avenir professionnel.
Vous trouverez ci-dessous des éléments de synthèse qui intéressent directement
l’insertion professionnelle des doctorants et docteurs :
I Le doctorat comme compétence
II Les différentes compétences développées lors du doctorat
III Des exemples concrets de compétences acquises lors d’un doctorat
IV Les débouchés du doctorat
V Sommaire de l’étude « Bilan de compétence : valorisation professionnelle du doctorat »
3. I Le doctorat comme compétence
La thèse est une véritable expérience professionnelle qui permet d’acquérir des
compétences essentielles pour œuvrer dans le « monde du travail » :
- une entreprise,
- une association,
- une administration…
Les doctorants développent des valeurs, méthodes et des compétences bien au-delà
de la pure scolarité universitaire. Selon Claire Tourmen (maître de conférences en sciences
de l’éducation à l’ENESAD de Dijon), les compétences peuvent être définies comme :
l’ensemble des ressources (façons de penser et d’agir, dont concepts, règles d’action ou stratégies et
champs de connaissances) qu’un individu a développées pour gérer ces situations, et qui peuvent être utilisées
pour traiter d’autres situations (et qui peuvent être explicitées, transférées, valorisées, etc.)1
.
Au-delà des compétences propres à chaque expérience particulière et personnelle, les
docteurs développent un certain nombre de compétences génériques où s’imbriquent :
- savoirs,
- savoir-faire,
- savoir-vivre/être.
En effet, selon les concepts utilisés par les psychologues Pierre Rabardel et Renan
Samurçay2
, les activités doctorales permettent de mettre en valeur :
- une dimension « productive » (réalisation d’une thèse)
- une dimension « constructive » (transformation de soi, réalisation d’apprentissages et acquisitions).
Ces compétences doctorales s’ajoutent ou renforcent des compétences acquises
préalablement au cours du cursus estudiantin. Il ne faudrait donc pas assimiler les docteurs
uniquement à des chercheurs. Leur apport potentiel ne se limite pas à de l’expertise.
Ces compétences résultent :
- des situations,
- des tâches
- des activités,
- des méthodes développées,
- des responsabilités qui leur ont été déléguées,
- des personnes et difficultés rencontrées,
- de l’environnement de travail…
dont les doctorants ont pu faire l’expérience dans les conditions données, proposées ou
imposées (donc du milieu professionnel de la recherche) et la manière dont ils s’en sont saisis
et ce qu’ils en ont fait en fonction de leur capacités personnelles. Les compétences se
distinguent des qualifications plus institutionnalisées. En effet, ces dernières
1
TOURMEN Claire, « Les parcours de thèse et l’accompagnement des doctorants », 2009,
http://www.eduter.fr/fileadmin/user_upload/pdf/pdf_pour_Dossiers/Pdf-
dossier_seminaire_accompagner/Les_parcours_de_these_et_l_accompagnement_des_doctorants.pdf, p2
2
RABARDEL Pierre et SAMURÇAY Renan, « Modèles pour l’analyse de l’activité et des compétences,
propositions », In Samurçay Renan & Pastré Pierre (Dir.), Recherches en didactique professionnelle, Octarès,
Toulouse, 2004
4. préjugent par un cadre général d’un accord entre les représentants des acteurs du champ
professionnel de manière extérieure aux acteurs en question (typiquement employeur / employé) sur des
problématiques concernant leurs relations (qui peut exercer tel métier, quel est son grade dans la
hiérarchie, combien est-il payé etc.)3
.
Mais les docteurs ont rarement conscience de ces compétences qu’ils ont
intériorisées pendant la thèse selon Claire Tourmen :
plongés dans un projet de recherche qu’ils ont à mener à bien, les doctorants ont peu
d’occasions de prendre conscience de leur expérience, de la prendre pour objet de réflexion afin de
pouvoir en tirer des leçons, la partager et la valoriser, comme dans le cadre d’une recherche d’emploi.
Ils sont « le nez dans le guidon » (selon un doctorant), or l’expérience - comme objet social -
s’élabore, elle n’est pas disponible comme telle mais doit être construite4
.
Eric Birlouez (agronome et sociologue à l’Agro Paris-Grignon) identifie plusieurs
difficultés rencontrées par les doctorants pour identifier puis évaluer les compétences :
- parce qu’ils n’ont pas conscience des attentes réelles du marché du travail (Pour certains
doctorants, « compétence » se limite à l’expertise technique et scientifique),
- parce qu’ils ne prennent pas de recul par rapport à leur activité (passion, fuite en avant, pas
habitués, pas incités, isolement),
- parce qu’ils n’ont pas l’occasion de les acquérir (pas de situation de prise de décision,
d’initiative, de communication, d’encadrement, de formation, d’enseignement, d’interaction avec des
partenaires),
- parce que s’ils les identifient, ils les jugent « évidentes », « allant de soi », anodines, peu
importantes, peu intéressantes pour un futur employeur,
- parce qu’ils ne savent pas les nommer,
- parce qu’ils n’ont pas/plus confiance en eux,
- parce qu’ils craignent en se les attribuant de paraître « arrogants », « prétentieux »,
- parce que les encadrants ne sont pas tous sensibles à cette nécessité de construction de
compétence, de réflexion sur les acquis, considèrent que ce n’est pas leur rôle, ne leur offrent pas les
conditions favorables (tâches, autonomie, responsabilité, occasions de contact hors labo, ne les incitent
pas à prendre du recul5
.
Or, les compétences acquises font partie intégrante de la personnalité des
doctorants et sont nécessaires au quotidien d’une entreprise, d’une association ou d’une
administration. Lorsque des docteurs sont recrutés, l’employeur est souvent plus intéressé
par leurs expériences et compétences que par leurs sujets de thèse. 44% des docteurs
occupent d’ailleurs un emploi « éloigné de leur sujet de thèse »6
.
Ajoutons que les doctorants sont nombreux à avoir des expériences professionnelles
en entreprise, en association, ou dans une administration en parallèle et tout au long de leurs
études :
- Ils peuvent avoir effectué des stages avant et pendant leur doctorat.
3
TECHNOPOLIS, Compétences professionnelles des doctorants et des docteurs, 2007, http://cms-files.univ-
brest.fr/guest/EDSICMA/Rapport_final_TECHNOPOLIS_Competences_doctorants_docteurs_23-11-2007.pdf,
p12
4
TOURMEN, 2009, p2
5
BIRLOUEZ Eric, « Points de vue d’un praticien de l’insertion professionnelle des jeunes docteurs », 2009,
http://www.eduter.fr/fileadmin/user_upload/pdf/pdf_pour_Dossiers/Pdf-
dossier_seminaire_accompagner/E._Birlouez.pps
6
Enquête de l’IREDU (l’Institut de Recherche sur l’Education) citée dans Le Monde de l’Education, 2007, p 14
5. - Un nombre important cumulent emploi (plus ou moins précaires) et thèse et font ainsi de
nombreuses expériences dans diverses entreprises, associations ou administrations sans oser le
mentionner sur le CV.
- D’autres font leur thèse en entreprise, association ou administration par le biais des 1°6007
Conventions Industrielles de Formation par la Recherche (CIFRE) annuelles gérées par l’Association
Nationale de la Recherche et de la Technologie (ANRT) et financées conjointement par l’Etat et
l’entreprise, l’association ou l’administration.
- Certains ont des contacts réguliers et intenses avec des professionnels parce qu’ils font
simplement des recherches sur eux : organisations, cadres, élites, institutions, syndicats, « monde
économique », associations…
Ayant vu comment en quoi le doctorat est lié à des compétences, voyons plus
précisément quelles peuvent être ces compétences et comment elles sont acquises lors du
doctorat.
II Les différentes compétences développées lors du
doctorat
Voici une liste de compétences que la doctorante ou le doctorant peut développer lors
de son doctorat :
- Ingénieurs de la pédagogie : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/16/ingenieurs-de-la-pedagogie/
- Ils évaluent : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/14/ils-evaluent/
- Perfectionnistes : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/14/perfectionnistes/
- Survivors : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/13/survivors/
- Compétitifs : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/13/competitifs/
- Univers de la recherche : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/13/univers-de-la-recherche/
- Anti facilité : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/13/anti-facilite/
- Explorateurs de cultures : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/13/explorateurs-de-cultures/
- Assurance tous risques : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/13/assurance-tous-risques/
- Dr généraliste : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/13/dr-generalistes/
- Des experts : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/des-experts/
- L'incertitude, ils aiment ! : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/lincertitude-ils-aiment/
- Ils vivent la mobilité : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/ils-vivent-la-mobilite/
- Curieux : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/curieux/
- Superdisciplinaires : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/superdisciplinaires/
7
AURIOL Laudeline et HARFI Mohamed, « Les difficultés d’insertion professionnelle des docteurs : les raisons
d’une "exception française" », La note de veille, Centre d’analyse stratégique, n°189, juillet 2010,
http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/Notedeveille189_Emploi_des_docteurs.pdf, p12
6. - Cogito : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/cogito/
- De gentils radars : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/de-gentils-radars/
- Honnêtes et droits : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/honnetes-et-droits/
- Ils bossent dur : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/ils-bossent-dur/
- Motivés, motivés : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/motives-motives/
- Techno logiques : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/techno-logiques/
- La culture de l'évaluation : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/la-culture-de-levaluation/
- Souvent internationaux : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/souvent-internationaux/
- They can speak English : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/they-can-speak-english/
- Ils communiquent : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/ils-communiquent/
- Au coeur de réseaux pro : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/au-coeur-de-reseaux-pro/
- Convaincants : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/convaincants/
- Le sens du collectif : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/le-sens-du-collectif/
- Project manager : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/project-manager/
- Innovators : http://doctrix2012.wordpress.com/2011/12/06/innovators/
Ayant vu comment la doctorante ou le doctorant développe certaines compétences,
voyons plus précisément le cas d’un doctorat.
III Des exemples concrets de compétences acquises
lors d’un doctorat
Un doctorat portant sur le féminisme et le pacifisme permet d’acquérir et de valoriser
de nombreuses compétences.
La doctorante ou le doctorant acquiert pour cela une expertise scientifique dans le
domaine :
- de l’histoire,
- du genre,
- des rapports entre genre et violence,
- des rapports entre genre et culture de paix,
- du pacifisme,
- de l’étude des femmes et spécifiquement les femmes migrantes,
- du féminisme,
- de la sociologie,
- de la ville,
- du quartier,
- de l’interculturalité,
- de la transversalité…
7. La doctorante ou le doctorant acquiert des savoir-faire organisationnels en matière :
- de gestion de projet,
- d’animation, de conception et d’organisation de formation.
La doctorante ou le doctorant acquiert des expertises techniques dans les domaines de
l’aide à la prise de décision politique des collectivités locales sur les questions :
- de l’égalité des chances,
- du genre,
- de l’interculturalité,
- du patrimoine,
- de l’élaboration d’un projet muséal.
Ce doctorat a pour enjeux scientifiques, économiques ou sociétaux d’apporter un
éclairage nouveau sur :
- l’égalité des chances,
- les discriminations,
- les conditions nécessaires à la culture de paix,
- le développement durable économique…
Les domaines dans lesquels ce doctorat peut trouver des applications sont nombreux :
- l’égalité des chances,
- lutte contre les discriminations,
- l’interculturalité,
- l’immigration…
La doctorante ou le doctorant peut donc espérer travailler dans diverses institutions et
entreprises ayant besoin de ces compétences :
- les cabinets de conseil et d’expertise,
- les ressources humaines,
- les collectivités locales,
- les ministères,
- les associations de lutte contre les discriminations…
La prise de conscience de l’acquisition de ces expériences et compétences laisse
penser que les doctorants et docteurs sont en droit d’aspirer à de nombreux types d’emplois
dans de nombreux domaines dont nous pouvons donner quelques exemples en les
contextualisant.
IV Les débouchés du doctorat :
Sur les 18°000 étudiants8
(pour 2 228°188 étudiants dans l’enseignement supérieur en
20079
) qui engagent chaque année des recherches doctorales dans 315 écoles doctorales10
8
Note sur les études doctorales 2005 cité dans TECHNOPOLIS, 2007, p7
9
AURIOL et HARFI, 2010, p2
8. (soit une population de 69 000 doctorants11
), 10 000 les achèvent12
(soit 6 % des diplômes
de doctorat délivrés dans l’ensemble des pays de l’OCDE13
).
Or, il y a 78 000 chercheurs (directeurs, chargés et ingénieurs de recherche) et
enseignants-chercheurs (Professeurs et Maitres de conférences) dans le système public
français en 200614
. Les organismes publics de recherche et des universités absorbent
moins de la moitié des docteurs15
et 15% des personnes entamant des recherches
doctorales.
Dans les six mois suivant l’obtention du diplôme de doctorat, les docteurs spécialistes
des humanités sont :
- 12% à être ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche),
- 32% enseignants-chercheurs,
- 4% dans un organisme,
- 22% dans l’enseignement secondaire,
- 10% dans l’administration,
- 7% en entreprise.
Les docteurs spécialistes des sciences sociales sont, quant à eux :
- 18% à être en entreprise et
- 5% seulement dans l’enseignement secondaire
- mais 14% d’ATER,
- 28% d’enseignants-chercheurs
- et 6% chercheurs en organismes.
Dix huit mois après l’obtention du titre de docteurs, les tendances se renforcent16
.
De plus en plus de docteurs ne souhaitent pas intégrer le secteur académique selon
Jean-François Giret17
(Maître de conférences en sciences économiques à l’IREDU) : en 2007,
38% des docteurs diplômés en 2004 en France occupaient un emploi hors recherche18
.
Les docteurs ne deviennent pas pour autant des « chercheurs » en entreprise : sur 75
000 « chercheurs » en entreprise (dont 85% dans l’industrie, 15% dans les services, 51%
dans des entreprises de plus de 2000 salariés et 18% dans des entreprises de moins de 250
salariés), il n’y a que 12% de docteurs et 1% en sciences humaines et sociales19
.
10
LEHMAN Jean-Claude (président du groupe), FIXARI Daniel et PALLEZ Frédérique (rapporteurs),
Propositions pour favoriser l’emploi des docteurs. Résultats du groupe de travail FutuRIS, 2005,
http://cjc.jeunes-chercheurs.org/interventions/2005-06-futuris.pdf, p19
11
GIRARDOT Pauline et GUILLERM Marine, « Situation des doctorants en 2004 », Note d’information, Mars
2006, ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni/ni2006/ni0607.pdf
12
TECHNOPOLIS, 2007, p7
13
AURIOL et HARFI, 2010, p2
14
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR), Observatoire de l’emploi scientifique.
L’état des lieux de l’emploi scientifique en France, 2009, http://media.enseignementsup-
recherche.gouv.fr/file/2010/95/4/observatoire_emploi_scientifique_2.7rvBD_135954.pdf, p11 ; voir aussi
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR), L’état de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche en France. 35 indicateurs, n° 4 décembre 2010, http://media.enseignementsup-
recherche.gouv.fr/file/Publications/07/2/EESR10_WEB_167072.pdf
15
LOUVEL Séverine, « Les doctorants en sciences expérimentales : futurs collègues ou jeunes collègues ? »,
Formation Emploi, n°96, 2006, p53-65, http://halshs.archives-
ouvertes.fr/docs/00/18/56/20/PDF/louvel_StatutDoctorants_FormationEmploi.pdf, p53-65
16
LEHMAN, 2005, p9-10
17
GIRET Jean-François, « De la thèse à l’emploi. Les débuts professionnels des jeunes titulaires d’un doctorat »,
Bref, n°220, 2005, http://www.cereq.fr/pdf/b220.pdf
18
AURIOL et HARFI, 2010, p6
19
Observatoire des Sciences et Techniques (OST), Rapport, 2000
9. Pour le groupe de travail FutuRIS, les difficultés viennent donc du marché du
travail :
Le véritable problème est sans doute bien davantage celui de la faible capacité d’absorption des
ressources scientifiques nationales par les entreprises françaises qu’une production surabondante de
chercheurs. Alors que la part des emplois de recherche dans l’ensemble de la population active est inférieure
d’un tiers à ce qu’elle est au Japon, aux Etats-Unis ou en Suède, et alors que les docteurs, dans le reste du
monde, sont très demandés, le retard de l’offre d’emplois français privés pour ces jeunes scientifiques, apparaît
comme dangereusement insolite »20
.
En dehors des postes d’enseignants-chercheurs, de chercheurs et d’ingénieur de
recherche dans le secteur public et le secteur privé21
, les docteurs peuvent rechercher des
emplois22
dans :
- des ministères,
- des collectivités locales (municipalités, comités d’expansion, conseils généraux...),
- des établissements publics,
- des institutions européennes et internationales23
,
- des coopératives,
- des mutuelles,
- des syndicats,
- des fondations,
- des cabinets et instituts :
- de recherche24
,
- de conseils,
20
LEHMAN, 2005, p11
21
Le rapport sur les carrières des chercheurs de sciences dures dans les entreprises privées de Richard Duhautois
et Severine Maublanc pour le Centre d’études de l’emploi rend compte de deux types de chercheurs : « Nous
avons identifié deux grands types de chercheurs, les experts et les managers. Ces deux «°façons°» d’être
chercheur dans une entreprise privée définissent deux formes de carrières distinctes. L’une, celle de l’expert
est peu valorisée. L’autre, celle du manager, comme pour les autres professions de cadres en entreprise, est une
voie de promotion. Étant donné les structures pyramidales des départements de R&D, l’accès à ces fonctions est
difficile. Ainsi, les carrières des chercheurs se caractérisent par un éloignement progressif des activités de
recherche. » (DUHAUTOIS Richard et MAUBLANC Séverine, « Les carrières des chercheurs dans les
entreprises privées », Centre d’études de l’emploi, Rapport complet, n°25, septembre 2005, http://www.cee-
recherche.fr/fr/rapports/carrieres_chercheurs_prive_25.pdf, p3).
22
Voir : Association Nationale des docteurs (ANDES), Les docteurs : des compétences sous-utilisées, mai 2007.
http://www.andes.asso.fr/download/fiche-competences-docteurs.pdf, CHARDON Olivier et ESTRADE Marc-
Antoine, Les métiers en 2015, La Documentation Française, Paris, 2007,
http://www.emploi.gouv.fr/mutations_emploi/metiers_tensions/_pdf/lesmetiersen2015.pdf, CIVARD
Alexandrine, Les métiers de la sociologie, L’Etudiant, n° 707, 1993, WALTER Jean-Louis, L’insertion
professionnelle des jeunes issus de l’enseignement supérieur, Avis du Conseil économique et social, juillet 2005,
http://www.conseil-economique-et-social.fr/rapport/doclon/05071112.pdf et aussi http://socio.univ-
lyon2.fr/spip.php?rubrique285, http://www.europeansociology.org/index.php?option=com_jobline&Itemid=171,
http://www.onisep.fr, http://www.cidj.com, www.orfs.net, http://www.studyrama.com/,
http://www.letudiant.fr/... Dans l’étude suisse sur les licenciés en sociologie (équivalent d’un diplôme de master)
« Les trois branches de prédilection des diplômé-e-s en sociologie sont dans l’ordre°: l’éducation et
l’enseignement (26.3%), la culture et les médias (17.5%), la santé et l’action sociale (14.6%). » (AEBY Gaëlle,
BATTISTINI Mélanie, ODONI Miriam, LOSA Stefano, ROSENSTEIN Emilie, TOUCHAIS Sophie et
WETTSTEIN Manon, « La socio et après ? Enquête sur les trajectoires professionnelles et de formation auprès
des licencié-e-s en sociologie de l’Université de Genève entre 1995 et 2005 », Sociograph, N°4, 2008
http://www.unige.ch/ses/socio/publications/dernierespublications/sociograph4/sociographp_4.pdf, p42).
23
On trouve des départements « études et recherches » ou « études et prospectives » principalement dans les
grandes institutions : Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire (INJEP), ministère de la
culture, ministère de l’éducation nationale…
24
CNRS, INSEE, CEREQ, IRESCO, CREDOC, INED… (voir°: Ministère de l’enseignement supérieur et de la
recherche (MESR), Petit guide pour accéder aux métiers de la recherche dans les établissements
d’enseignement supérieur et les organismes publics de recherche, avril 2008 http://media.enseignementsup-
recherche.gouv.fr/file/12/3/7123.pdf)
10. - de prospective,
- d’expertise,
- de lobbying,
- d’audit,
- de sondage,
- des « boutiques de science,
- des Knowledge-Intensive Business-Services (KIBS) privés et publics,
- des thinks thanks,
- des institutions publiques ou privées de veille technologique et d’intelligence économique,
- des sociétés liées à
- la connaissance,
- la culture,
- l’édition,
- la communication,
- l’information,
- le marketing,
- la formation,
- des sociétés d’expertise et de veille pour les décideurs publics nationaux ou européens25
,
- des sociétés liées à la propriété industrielle26
,
- des réseaux de partenariats pour dynamiser, capitaliser et valoriser les échanges de savoirs
(logiciels libres par exemple),
- des parcs scientifiques - incubateurs ou « pôles de compétitivité » (qui recrutent des experts
comme accompagnateurs et évaluateurs des porteurs de projets et des projets eux-mêmes) -,
- des associations et fédérations d’associations,
- des ONG,
- des organismes parapublics,
- des laboratoires de recherche et développement d’entreprise…
Les docteurs peuvent décider de travailler pour des entreprises (petites, moyennes ou
grandes) ou créer leur propre entreprise à l’image de Dr Marc Brelot
(http://doctrix2012.wordpress.com/2012/04/26/dr-marc-brelot-fondateur-et-president-de-
vizionr/).
Pour ce qui concerne le type d’emploi, les docteurs peuvent briguer des postes tels
que :
- secrétaire de rédaction,
- assistant parlementaire,
- journaliste (Dr David Christoffel : http://doctrix2012.wordpress.com/2012/02/13/dr-david-
christoffel-chroniqueur-a-france-musique/),
- formateur,
- créateur-innovateur,
- documentaliste,
- commissaire d’exposition (Dr Patrick Marchand :
http://doctrix2012.wordpress.com/2012/07/11/dr-patrick-marchand-commissaire-dexposition/),
- médiateur-traducteur,
- écrivain dramaturge (Dr Patrick Tudoret : http://doctrix2012.wordpress.com/2012/03/06/dr-
patrick-tudoret-ecrivain-dramaturge/),
- avocat (Dr Corinne Lepage : http://doctrix2012.wordpress.com/2012/03/07/dr-corinne-
lepage-candidate-aux-presidentielles/),
- conseiller :
- technologique,
- juridique,
- financier
- de management,
25
Ils peuvent prendre en charge la définition et l’évaluation des programmes, aider à la décision en matière
d’investissements d’infrastructure, piloter et évaluer le système de recherche lui-même.
26
Par exemple, ils peuvent devenir des intermédiaires de la contractualisation entre les organismes de
recherche et les entreprises utilisatrices de cette recherche.
11. - chargé :
- de mission,
- d’affaires,
- d’étude (Dr Guillaume Nolin : http://doctrix2012.wordpress.com/2012/02/03/dr-
guillaume-nolin-pour-debout-la-republique/),
- de projet27
,
- directeur ou chargé de :
- ressources humaines,
- communication,
- agent de développement,
- consultant (Dr Isabelle Tisserand : http://doctrix2012.wordpress.com/2012/09/19/dr-isabelle-
tisserand-experte-en-securite-des-patrimoines-des-grandes-entreprises-et-institutions/),
- manageur de haut niveau…
V Sommaire de l’étude « Bilan de compétence :
valorisation professionnelle du doctorat » :
Pour approfondir la réflexion sur les enjeux liés au doctorat, vous pouvez lire l’étude
« Bilan de compétence : valorisation professionnelle du doctorat » (que l’on peut trouver ici :
http://doctrix2012.files.wordpress.com/2011/12/etude-bilan-de-compc3a9tence-sebastien-
poulain.pdf) dont voici le sommaire :
0.0.0 Présentation p5
1.0.0 La question de la valorisation des compétences du doctorat p6
1.1.0 Le problème : la barrière des préjugés p6
1.1.1 Préjugés sur le « monde académique » p6
1.1.2 Préjugés sur le « monde du travail » p7
1.2.0 Les explications : incompréhension et méconnaissance p8
1.2.1 Un manque d’information p8
1.2.2 Un vocabulaire différent p9
1.2.3 Une temporalité différente p10
1.2.4 Un statut social spécifique p10
1.3.0 Conséquences : la sous-utilisation du doctorat p11
1.3.1 Les difficultés d’insertion p11
1.3.2 Les spécificités des LSH p12
1.4.0 La solution : une nouvelle dynamique du doctorat p13
1.4.1 La professionnalisation du doctorat p13
1.4.2 Le doctorat comme compétence p14
1.4.3 Les débouchés du doctorat p16
2.0.0 Les 20 compétences du doctorat à valoriser p19
2.1.0 Les 20 compétences à valoriser p19
2.1.1 Expertise scientifique et technique de haut niveau p19
2.1.2 Gestion des problématiques complexes, de l’incertitude et du changement p19
2.1.3 Souplesse, adaptabilité, mobilité, rapidité p20
2.1.4 Capacité de mener une veille informationnelle et technologique p20
2.1.5 Habitude du travail transversal, inter-disciplinaire et inter-culturel p21
2.1.6 Forte capacité d’analyse et de synthèse p21
2.1.7 Créativité, travail prospectif et démarche innovante p22
27
Par exemple, dans le domaine du développement local, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire…, ils
peuvent travailler à faire émerger les besoins des populations, animer les commissions associant élus politiques
et habitants, aider à la définition des politiques de développement local (économie solidaire, logement,
urbanisme, action sociale, culture...), monter, suivre, coordonner et gérer des projets.
12. 2.1.8 Maîtrise de la gestion de projet p22
2.1.9 Responsabilités multiples et importantes p23
2.1.10 Capacité de conviction, d’argumentation, de négociation p24
2.1.11 Capacité relationnelle p24
2.1.12 Capacité de communication p25
2.1.13 Maitrise des langues étrangères p26
2.1.14 Profils internationalement reconnus p26
2.1.15 Capacité d’auto évaluation et de remise en question p27
2.1.16 Connaissance et pratique des outils numériques p27
2.1.17 Motivation, détermination, persévérance, courage, passion p28
2.1.18 Grande capacité de travail et de concentration p29
2.1.19 Honnêteté, probité, rectitude intellectuelle p29
2.1.20 Respect, attention, compréhension, circonspection p30
2.2.0 Exemples de compétences valorisées selon le doctorat p 31
2.2.1 Doctorat sur les politiques de l’emploi p31
2.2.2 Doctorat sur le pétrole p32
2.2.3 Doctorat sur la consommation p32
2.2.4 Doctorat sur le féminisme et le pacifisme p33
2.2.5 Doctorat sur le multilatéralisme p33
3.0.0 Pistes pour valoriser le doctorat p34
3.1.0 Le rôle des écoles doctorales p34
3.1.1 Un suivi professionnel p34
3.1.2 Des formations professionnelles p35
3.1.3 Des rencontres professionnelles p36
3.1.4 Un réseau professionnel p37
3.1.5 Une école doctorale renforcée p38
3.2.0 Le rôle des représentants et autorités p39
3.3.0 Les bénéfices pour le doctorat p40
4.0.0 Références p41