10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Christian Corniaux, CIRAD
Pour chaque système laitier suivi, le résultat courant 2020 est estimé en baisse. Celle-ci paraît limitée pour les élevages des montagnes de l'Est spécialisés en AOP. Mais elle est beaucoup plus forte pour les systèmes mixtes avec cultures notamment. Les explications sont multiples, depuis l'érosion du prix payé pour le lait hors SIQO (il est stable en bio) jusqu'aux effets des sécheresses estivales récurrentes. Côté produits, ceux de la viande sont en baisse (prix de veau nourrisson et de la réforme laitière), y compris dans les ateliers joints (prix des jeunes bovins ou des broutards quand il y a des vaches allaitantes), de même que les ventes de céréales, faute de rendement. Côté charges, la baisse des prix des carburants et engrais a été loin de compenser la hausse des achats de fourrages, de concentrés voire de paille suite à la sécheresse. D'autant qu'aucune aide exceptionnelle du fond calamités au titre de 2020 n'avait encore été décidée au moment du bouclage de ce chapitre !
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Tarek Abdelmoumen, vétérinaire en Algérie
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Ilona Blanquet, GEB-Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Brexit, Covid, comment le marché européen a-t-il absorbé ces chocs ? Quelles perspectives à moyen terme pour la viande et le lait européens ?
Par Caroline Monniot, Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Christian Corniaux, CIRAD
Pour chaque système laitier suivi, le résultat courant 2020 est estimé en baisse. Celle-ci paraît limitée pour les élevages des montagnes de l'Est spécialisés en AOP. Mais elle est beaucoup plus forte pour les systèmes mixtes avec cultures notamment. Les explications sont multiples, depuis l'érosion du prix payé pour le lait hors SIQO (il est stable en bio) jusqu'aux effets des sécheresses estivales récurrentes. Côté produits, ceux de la viande sont en baisse (prix de veau nourrisson et de la réforme laitière), y compris dans les ateliers joints (prix des jeunes bovins ou des broutards quand il y a des vaches allaitantes), de même que les ventes de céréales, faute de rendement. Côté charges, la baisse des prix des carburants et engrais a été loin de compenser la hausse des achats de fourrages, de concentrés voire de paille suite à la sécheresse. D'autant qu'aucune aide exceptionnelle du fond calamités au titre de 2020 n'avait encore été décidée au moment du bouclage de ce chapitre !
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
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Par Tarek Abdelmoumen, vétérinaire en Algérie
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Séance : Brexit, Covid, comment le marché européen a-t-il absorbé ces chocs ? Quelles perspectives à moyen terme pour la viande et le lait européens ?
Par Caroline Monniot, Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Brexit, Covid, comment le marché européen a-t-il absorbé ces chocs ? Quelles perspectives à moyen terme pour la viande et le lait européens ?
Par Gérard You, Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : L’Océanie dans la tourmente du Covid-19
Par Cassandre Matras, GEB-Idele & Arnault Villaret, Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les marchés nord-américains : évolutions liées à la Covid et perspectives de marché
Par Arnault Villaret, Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Malgré la Covid, l’Asie conforte sa place dans le commerce mondial de lait et de viande bovine
Par Jean-Marc Chaumet, GEB-Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les filières laitières en Afrique sub-saharienne et le marché de la viande bovine et des bovins vifs en Afrique du Nord
Par Benoît Baron, GEB-Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Malgré la Covid, l’Asie conforte sa place dans le commerce mondial de lait et de viande bovine
Par François Blanc, Ambassade de France en Chine
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les marchés nord-américains : évolutions liées à la Covid et perspectives de marché
Par Alix Gérardin, GEB-Idele
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
Séance : Les marchés nord-américains : évolutions liées à la Covid et perspectives de marché
Par Maxime d'Almeida, Les Producteurs de bovins du Québec
10e édition des Marchés Mondiaux du Lait et de la Viande
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Par Alix Gérardin, GEB-Idele
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Par Maxime d'Almeida, Les Producteurs de bovins du Québec
Conjoncture économique des viandes ovines et bovinesGermain MILET
Intervention sur l'économie des filières viandes ovines et bovines lors de l'AG de la FFCB. Focus particulier sur les animaux vivants et leurs marchés.
Amorcée en 2018, la baisse des revenus des éleveurs spécialisés, bien qu’amortie par des aides sécheresse, se poursuit en 2019. À nouveau, ces élevages sont les plus impactés par le déficit hydrique et la chaleur estivale 2019.
Capr'Inov 2014
2014, année de transition vers un retour à de meilleurs équilibres - Conjoncture caprine et estimation des revenus
Conférence organisée par l'Institut de l'Elevage et présidée par Jacky Salingardes, président de la FNEC
Conférence organisée par l'Institut de l’Elevage et présidée par Emmanuel Bernard, Président du Comité de filière viande bovine de l’Institut de l’Élevage
On observe en France un recul sur le long terme des effectifs d’ovins allaitants. Cependant, la
production de viande ovine est relativement stable depuis plusieurs années. La filière française
continue d’importer une grande partie de la viande ovine consommée et reste donc un pays
déficitaire. Du côté des brebis laitières, le cheptel se maintient. Il demeure très concentré dans les
bassins de production AOP dans lesquels il existe des collectes structurées mais tend aussi à se
développer en dehors de ces bassins sur des élevages le plus souvent en transformation fermière.
Les effets de la sécheresse estivale. La dynamique du cheptel allaitant français et des naissances. Quelles perspectives ? Eva Groshens et Caroline Monniot (GEB – Idele)
Combinaison des approches génétique et de modélisation pour développer un nouveau biomarqueur non invasif de résilience basé sur les métabolites du lait, par Marie Ithurbide - INRAE
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
3. Consommation en France : réorientation
de la RHF vers la GMS
Semaine 13/2020 3
Les allocutions successives du Président Macron les jeudi 12 et lundi 16 mars ont
eu des effets sur les achats des ménages => réorientation des flux depuis la RHD
vers les autres circuits de distribution, notamment la GMS ou la boucherie
artisanale pour les viandes.
5. Cotations françaises des vaches
Sources : GEB-Institut de l’Élevage d’après FranceAgriMer
5Semaine 13/2020
• Le rythme des abattages de réformes reste proche des
semaines précédentes.
• En semaine 12, les cours des réformes ont poursuivi
leur progression pour l’essentiel des conformations.
Sem. 12 :
Va U = 4,38 €/kgéc
(= /2019)
Va R = 3,78 €/kgéc
(-1% /2019)
Va O = 3,03 €/kgéc
(-6% /2019)
Va P =2,71 €/kgéc
(-4% /2019)
6. Cotation française du JB U
Sources : GEB-Institut de l’Élevage d’après FranceAgriMer
626 mars 2020
• Hausse des abattages de JB de type viande (+6% en semaine 11 et de
15% en semaine 12 /2019). Baisse des abattages de JB laitiers.
• Baisse saisonnière marquée des cours des JB U. Celle du JR R, plus
connectée a un marché allemand en difficulté baisse plus fortement
(-5 cts). Celle du JB O a regagné 1 centime en semaine 12.
Sem. 12 :
JB U = 3,95 €/kgéc
(-2% /2019)
JB R = 3 ,77 €/kgéc
(-2% /2019)
JB O = 3,37 €/kgéc
(-2% /2019)
7. Cotation française du JB R
Sources : GEB-Institut de l’Élevage d’après FranceAgriMer
26 mars 2020 7
3.20
3.40
3.60
3.80
4.00
4.20
J F M A M J Jt A S O N D
€/kg carcasse
20
2017
20
2018
2019
2020
Sem. 12 :
JB R = 3 ,77 €/kgéc
(-2% /2019)
JB O = 3,37 €/kgéc
(-2% /2019)
8. Cours des broutards en léger recul
8Semaine 13/2020
• En semaines 11 et 12, les prix des broutards étaient
reconduits ou en léger repli par rapport à la semaine 10
• Seuls les cours des Charolais mâles et femelles ont reculé
• Les prix se situaient dans l’ensemble sous les niveaux 2018
et 2019
Sem. 12 :
Char U 350 kg = 2,73 €/kg (-2% /2019)
Char U 450 kg = 2,46 €/kg (-3%)
Lim E 300 kg = 3,03 €/kg (-1%)
Cr U 300 kg =2,75 €/kg (-5%)
Femelle Lim E 270 kg = 2,75 €/kg (-4%)
Femelle Ch U 270 kg = 2,55€/kg (-11%)
9. L’offre est réduite, en lien avec la
décapitalisation et la saisonnalité
JUILLET 2019 9Semaine 13/2020
10. Les envois se sont maintenus vers
l’Espagne et l’Italie
10
• Les principales difficultés liées à l’épidémie ont été surmontées :
• Fermeture de 18 marchés aux bestiaux sur 38 en semaine 13
• Manque de personnel en particulier pour le transport
• Suspension de l’activité de rares exportateurs
• La demande intérieure et à l’export était ferme du fait du rebond des
achats des ménages avant le confinement en Italie puis en France
Sem 13 2020
11. Les envois se sont poursuivis vers
les pays tiers en semaines 11 et 12
• Les envois se sont poursuivis vers le Maghreb
• Les envois vers la Tunisie devraient prendre fin avec
une procédure sanitaire bloquée par les mesures
de confinement humain liées au Covid-19
• Les difficultés se multiplient pour les envois vers
l’Algérie : confinement de la population,
effondrement des cours du pétrole et du gaz dont
dépendent les finances de l’Etat
11Sem 13/ 2020
14. 35% des volumes abattus sont échangés entre EM
5 exportateurs dominent les flux de viande en UE
14
Ces 5 exportateurs comptent pour 69% des flux de viande bovine en Europe.
Source : GEB-Institut de l’Elevage, d’après Eurostat - données 2018
2,74 millions de téc échangées
sous forme fraîche ou congelée
= 35% des abattages contrôlés
(31% en 2010)
206
533
438 359
288
60%
Expéditions des principaux États membres fournisseurs
(viande bovine fraîche & congelée)
15. Prix européens des vaches O
Sources : GEB-Institut de l’Élevage d’après Commission européenne
15Semaine 13/2020
Pas d’évolutions majeures jusqu’en semaine 11
16. Italie : situation contrastée
16Semaine 13/2020
Réorientation des achats vers GMS et boucheries
=> viande issue de broutards français privilégiée
Difficulté à écouler les déhanchés / aloyaux
habituellement écoulés en RHD
Abattages de vaches de réforme à l’arrêt.
Les imports de Pologne et d’Irlande sont à l’arrêt et
ceux d’Allemagne sont très fortement impactés.
La viande française de JB et jeunes génisses est dans
une situation intermédiaire : arrêt du débouché RHD,
mais des commande pour les circuits GMS et
boucherie
17. La Pologne était le 1er fournisseur de
l’Italie depuis 2017, devant la France
JUILLET 2019 17
67 70 72 84 85 92 95 94 86 91 83 81 75 76 67
28
46 41
49 61 59 43 46 63
75 75 77 79 78 87
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019e
Importations italiennes de viande bovine fraîche et congelée
Source : GEB-Institut de l'Elevage d'après Eurostat
Extra UE28
Autres UE
Irlande
Allemagne + Autriche
Pays-Bas + Danemark
Pologne
France
1000téc
18. Allemagne : les opérateurs en difficulté
18Semaine 13/2020
Ralentissement des flux en raison de contrôles aux frontières,
Arrêt des ventes de certaines carcasses de JB vers l’Italie et
l’Espagne et découpes de femelles vers la France notamment
Forte chute des cours en semaine 12.
Sem. 12 :
JB R = 3,52 €/kg de carcasse (-5% /2019) Vache O = 2,67 €/kg (-6% /2019)
-15 centimes en une semaine -13 centimes en une semaine
19. Pologne : les cours plongent!
19Semaine 13/2020
Les cotations déjà dégradées plongent littéralement en sem. 12 (-23
cts à 2,70 €/kg éc).
La perte du débouché italien et les restrictions à la frontière
allemande pèsent sur le commerce.
Des d’abattages freinés au maximum avec une conso intérieure qui ne
représente que 15% de la production!
20. Irlande et Royaume-Uni
20Semaine 13/2020
Royaume-Uni :
• Report de la conso vers
le commerce de détail,
• Les cotations progressent
en livre, pas en euro.
Évolution en valeur (/2019) de la consommation
sur les 4 semaines se finissant le 14/03/20
Source : IRI Retailer Advantage
Irlande :
• Les cours des vaches ont poursuivi leurs progressions
jusqu’en semaine 11 (vache O = 3,00 €/kgéc)…
• …mais les cours baissent drastiquement en semaine 12 :
fermeture des McDonald’s en Irlande et R-U, baisse de
débouchés export…
21. Pour plus d’infos :
Département Economie
benoit.baron@idele.fr
baptiste.buczinski@idele.fr
germain.milet@idele.fr
caroline.monniot@idele.fr
lina-may.ramony@idele.fr
MARS 2020 21